MAIRIERue de Paris, Les LilasArchitecte : Paul Henneux, 1883Ce bâtiment éclectique, marie avec un certain charme style gothique et colonnesnéo-corinthiennes.

ECOLE ROMAIN ROLLANDRue Romain Rolland, Les LilasArchitecte : L. Bévière 1930

GYMNASE30 bd de la Liberté, Les LilasArchitecte : L.Bévière 1931

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DEPART : MAIRIE DES LILAS

Prendre la rueRaymonde Salez.

Un peu monumen-tal, ce gymnase ades allures detemple. La façaded’inspir ation clas-sique, est rythméepar les pilastres enb ri ques. La ve rt i-calité est accen-tuée par lesgrandes baies. Labrique est la seuleconcession accor-dée au modernis-me.

Ce groupe scolaire est enco-re proche du modèle ”JulesFerry” par la linéar ité et lasymétrie de sa façade maisl ’ i n f luence du mouve m e n tmoderne apparaît dans lejeu d’hor izontalité et de ver-ticalité des ouvertures, et lasobriété des beaux murs debriques.

Rejoindre le boulevard de la

Liberté par la rueRouget de l’Isle.

3CITE-JARDIN DES LILASRue de Paris, rue des Sablons, Les Lilas,Architectes : Pelletier et Teisseire 1921-31

Maître d’ouvrage : OPHBM de la SeineLa cité-jardin a été en grande partie détrui-te. Seuls ont été conservés les immeublescollectifs bâtis en 19 31. (179 pav i l l o n sconstruits de 1921-1923 ont été démolis en1971-73). Les immeubles sont construits enbriques enduites de mortier de chaux. Lescouvertures sont en tuiles mécaniques. Cettecité d’inspir ation traditionnelle, est unedes premières construites en Ile-de-France.

Sur le boulevard, noter au passage :N°36 : immeuble en briques, sculptures au 5°étage.

A l'angle des deux rues : immeuble avec bandeaux de céramique. Ruede Paris, remarquez la salle des fêtes (L. Bévière, 1904) , bâtiment clas-sique, dont les plafonds ont été peints par Victor Tardieu; à l'angle de larue des combattants, immeuble ornementé de bandeaux sculpt é s(Tanaliaz, arch.) ; au n°190, belles ferronneries.

Par la ruelle J. Catric,rejoindre la rue deParis

Remonter le bd de laLiberté

Du parc G. GAY, on aun vaste point de vuesur la Seine Saint-Denis. La descentevers le Pré Saint-G e rvais se fait pardes ruelles pitto-resques, bordées depavillons, Cité Saint-Germain et Passagedes Panoramas. Cesruelles off rent de

Prendre l’allée desHortensias, en longeantle lycée Paul Robert(R.Taillibert, arch. 1993),puis suivre la rue R. Bernard..

Arriver rue Marcelle etcontinuer avenue Thalie,où débute la cité-jardindu Pré-Saint-Gervais.

Av. Thalie, Pantin. Square H. Sellier, placesSéverine et L. Lagrange, Le Pré-Saint-Gervais.

Architecte : Felix Dumail 1931-32 et 1951Maître d’ouvrage: OPHBM de la SeineLa cité-jardin du Pré Saint-Gervais s’ét alesur 3 commune : le Pré Saint-Gervais, LesLilas et Pantin. Elle a été construite en 4tranches. La dernière, située au nord-est duterrain, a été réalisée après la guerre avecun autre programme et une autre architectu-re, c’est la Cité des Auteurs. Construite en1951, elle est constituée de 282 logementsrépartis dans de petits immeubles collectifsde 3 niveaux, revêtus d’un par ement demignonnette.

On arrive dans la partie la plus ancienne dela Cité-jardin. Elle est composée de deuxîlo ts reliés par la place Séverine, où sontconcentrés les commerces. Ces deux îlo tssont entourés par les voies de circulation :av. E. Vaillant et J. Jaurés. Sur la rue J.Jacquemin s’ouvr e le 1er îlo t, composéd’une double enceint e de bâtiments, collec-

4CITE- JARDIN DU PRE-SAINT-GERVAIS

Poursuivre la visite dela cité-jardin, en tra -

versant la rue J.Auffret, et en prenant

la rue J.Jacquemin.

PLAN (1929 1930)

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tifs à l’e xtérieur, et individuels àl ’ i n t é r i e u r, organisée autour dusquare H. Sellier.

Le 2ème î lot est constitué d’ im-meubles collectifs entourant une gran-de place, Léo Lagrange, renfermantun stade.

Les immeubles collectifs en briquesrouges se déroulent en bandes lelong des grands axes. Ils échappent àla monotonie qu’aur ait pu entraînerla standardisation de la construction,grâce aux mouvements du terrain, autraitement des ouvertures et aux jeuxdes volumes.

Les maisons individuelles, aux formes géo-métriques épurées et revêtues de crépi, sontenvahies par la végétation. Leur simplicité enfait leur originalité, et elles jouent une grandrôle dans l’identité de la cité. Les jar dinspotagers ont fait place à des jardins d’agré -ment. Nature et architecture s’entr emèlentpour créer un paysage harmonieux qui ins-pirent une certaine douceur de vivre.

Après avoir fait letour de la cité, conti -nuer la visite parl’a venue J.Jaurés.

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P re n d re la rue Pierre - B ro s s o l et te, passerd evant les HLM en briques au n°8 (L..Lefranc 1933). Rue Danton, longer le grandimmeuble en briques de 13 travées et 7étages, enclavé dans la nouvelle ZAC (n° 5-7-7bis). Tourner à gauche dans la rue AndréJoineau, re m a rquer la Maison desA s s o c i a t i o n s , place A. France. Rue E.Augier, le même bâtiment est occupé par unehalte garderie. Au 89, rue A. Joineau, lasécurité sociale est installée dans une ancien-ne église du 19 ème siècle désaffectée, lafaçade de style art-déco a été rajoutée vers1930. Rue A. Joineau, face à la place A. France, passer sous un portailpour pénétrer dans la Cité du Parc. Exemple type de grande propriétélotie, c’est un îlo t calme et plein de charme, formé de ruelles bordées depavillons enfouis dans la verdure. A l’autr e bout, une volée de marches

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Prendre l'avenue surla gauche. A la poste,remarquable bâtimentd’ang le en briques,

prendre la rue Dantonsur la droite jusqu’àla rue des Pommiers

Le charme de cette cité-jardin de 721 loge-ments émane de sa grande qualité d’en -semble. Le site est inscrit à l’in ventairedepuis le 4 août 1986.Avenue Jean Jaurès. Le Pré-Saint-GervaisArchitecte : F. Dumail 1934Ce groupe scolaire, résolument moderne,était très novateur à l’époq ue, tant pour sesqualités arch i te c t u rales que par sesréponses aux problèmes d’h ygiène et desanté. Les deux bâtiments de classes, reliéspar l’élégant v olume d’entrée, sont f lan-qués de grandes cages d’escalier en pa vésde verre aux deux extrémités. Orientés est-ouest ils peuvent recevoir le soleil matin ets o i r. A l’ origine, les to i t u res te rra s s e s

ECOLE JEAN JAURES - PIERRE BROSSOLETTE

Les plus courageux peuvent faire un tour dans le Pré-Saint-Gervais.

30 rue Mehul, PantinArchitecte : Florent Nanquette 1933

Créée en 1923, cette école accueillait l’étéles enfants de milieux défavorisés et leuroffrait des activités de plein air et un suivimédical. Aujourd’hui encor e une sectionest réservée aux enfants nécessitant dessoins médicaux. Totalement atypique dansle paysage urbain environnant, l’école estconstituée de bâtiments d’un seul niv eaucouverts de hautes toitures à croupes, etd’une entrée coif fée d’un lour d pignon.Les murs sont revêtus d’un par ement de

Prendre la rue deCandale sur lagauche, détour parles rues Kléber etRegnault (maison deretraite de F.Nanquette, 1932 ).Reprendre la rue deCandale, puis la rue

6Rue des Pommiers, Pantin.

Architecte : F. Dumail 1932-33Correspond à la 3ème tranche de construc-tion de la cité-jardin. Elle est constituée de 6immeubles collectifs en briques rouges, per-pendiculaires à la rue des Pommiers. Ellecomprend 320 logements.

7ECOLE DE PLEIN AIR

CITE DES POMMIERS

Cette première partie de la promenade s’achève à l’égliseSaint-t Germain de Pantin. Possibilité de prendre le MétroEglise de Pantin ou de poursuivre la ballade.

coupe longitudinale Dernière ligne droiteavant l'arrivée de lapremière étape.

Sur la gauche prendre la rue Charles Auray, longer le groupe scolairePaul Langevin. Bel exemple de ce que l’on appelle génér alement ”sty leJules Ferry” (v ers 1900). On peut faire un détour par la rue ThéophileLeduc, où un bel immeuble de rapport datant de 1913, (n° 3-5-7), fait faceà des petites maisons ouvrières en briques auxquelles de petits escaliers

Le Square Stalingrad abrite le Ciné 104, une ancienne salle des fêtes dudébut du siècle transformée en cinéma ; la bibliothèque Elsa Triolet (Kaliszet Perrotet, arch. 1972) ; et un jardin d'hiver, seul rescapé d'un hôtel par-

ticulier du siècle dernier, aujourd’hui démoli.Traverser l'avenue J.Lolive et prendre la rue E etML Cornet, rue bordée de beaux immeubles et depavillons. Tourner à droite, rue Victor Hugo , aun° 39 : manufacture F. Louis (E. Jacquin, arch.1907). La rue de la distillerie mène au canal de

l'Ourcq. Le franchir par la passerelle : point de vue sur les immeublescontemporains, le vieux Pantin industriel et le canal. Passer par le squareen face de la passerelle, puis contourner l'école L. Aragon (P. Chemetov,arch.) par la rue de Timisoara. Sur la gauche, le Centre d'Activités del'Ourcq ( P. Chemetov et B. Huidobro, arch.1989). Au bout de la rue Les

Prendre l'ave -nue J. Lolive sur

la gauche.

Avenue du Gal Leclerc, PantinArchitecte : Charles Auray 1937Ingénieur : Jean Molinié

USINE DES EAUXPISCINE

...Prendrel’a venue du

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Cette deuxième étape nous emmène sur les rives du canal del’Ourcq.

Pour retourner vers le canal, on peut, soit passerentre les bâtiments contemporains, rue de lamarine et emprunter les quais aménagés, soitsuivre l’a v. du gal Leclerc. Ici, le vieux Pantin etle nouveau se font fa c e .D’un côté, la t oute récenteécole maternelle (C. Jenny etM. Lakatos, arch. 1993) et del ' a u t re, l'école Sadi-Carnot(1889-90). D’un côté, l' ex-tension de la Mairie ( J CDonnadieu, arch. 1994), édifi-ce de verre, et de l’autr e,l’ ancien Hotel de Ville destyle néo-renaissance (G.Raulin,

Ces deux bâtiments ont été construits simul-tanément. La piscine est alimentée par leseaux pompées par l'usine (environ 30°). Lesdeux édifices, d'une grande rigueur volumé-trique, sont revêtus de briques rouges. Lecouronnement est constitué par des élémentsemboîtés en grès émaillé noir. Les ouver-tures offrent tout un jeu de variations :hublots, baies horizontales et cages d'esca-liers vitrées verticalement.

L'intérieur de la piscine est remarquable, lebassin est éclairé zénithalement par uneg rande ve rri è re. Des galeries, sur 2niveaux, entourent le bassin et desserventles cabines. Les sols sont dallés de céra-mique et le soubassement des murs est tapis-

Rejoindre lecanal deL'Ourcq, ou allerjusqu'à la mai -rie.

Le tabac de la Mairie vers 1900

sé d'éclats de faï ence avec semis demosaïq ue bleue.Quai de l’Ourcq, PantinFondés en 1880

Cet imposant bâtiment de briques brunessemblable à une forteresse domine le canalà l'entrée de Pantin. C'est un ensemble hété-roclite d'édifices de différentes époques etde différents styles mais qui constituent mal-gré tout une certaine unité.

Au départ existait un petit moulin qui futagrandi entre 1923 et 1928, par les archi-tectes Zublin et Haug. Le magasin à farinefût surélevé, les silos et la passerelle furentconstruits. En 1933 les agrandissementscontinuèrent avec l'architecte Zilberman.Incendié en 1944, il fût reconstruit par l'ar-chitecte Bailly qui s'est attaché à respecterle style initial. Les bâtiments d'inspirationalsacienne aux toits de forte pente agré-mentés de lanterneaux, les silos, les tours,les pignons, les passerelles, forment unensemble qui marque fortement l'entrée de

10 LES GRANDS MOULINS DEPANTIN

Possibilité de rejoindre les métros Porte de Pantin ou Porte de laVillette, en traversant le Parc de La Villette. Cette promenades’achève aux Grands Moulins.

LES LILAS, LE PRE SAINT-GERVAIS, PANTIN.

Randonnée pédestre

Départ : Mairie des Lilas

Arrivée : Parc de la Villette (Paris)

Durée : environ 2h, jusqu'au métro Eglise dePantin, et 1h jusqu'au parc de la Villette.

L'architecture des années 30, est le fil conducteurde cette ballade. Au cours de cette décennie,sous l'impulsion du mouvement moderne, unearchitecture et un urbanisme nouveau viennenttransformer le paysage de banlieue. Une nouvel-le génération d'équipements publics apparait. Cep a rcours propose de re d é c o u v rir qu e l qu e soeuvres marquantes de cette période.

Conseil d’ Architecture,d’U rbanisme etd’En vironnement de SeineSaint-Denis2 bis rue Pablo Picasso93000 Bobigny

BIBIOGRAPHIE- P. Chemetov, M.J. Dumont, B. Marrey. Paris-Banlieue. 1919-1939. (Dunod).- B. Lemoine-Ph. Rivoirard. L'architecture des années 30. ( la Manufacture).

- Cahiers de l'IAURIF. Vol. 51 - mai 1978- La Construction Moderne 1939 n° 23-25- La Construction Moderne 1938 n°6-13

CREDITS PHOTOSCAUE 93, M. F. Laborde, Archives Départementales, mairiede Pantin.

AQUARELLESC.A.U.E 93