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Photo : Samir Sid Photo : DR Le Bonjour du «Soir» Cher cousin, je t'écris ces quelques mots pour te dire que j'ai été comblé par la vue d'une banderole, voire même plusieurs, qui dénoncent l'impérialisme ! Oui, c'était pour le gaz de schiste et tu sais que moi, contrairement à la majorité, je trouve que c'est une excellente chose que cette terre généreuse d'Algérie nous comble chaque jour un peu plus par ses richesses. La Chine, l'Argentine et les Etats-Unis qui sont, avec l'Algérie, les quatre pays ayant les plus grands gisements, s'en fichent de Hollande, Ségolène Royal et José Bové, et exploitent leur gaz en améliorant chaque jour les techniques de fracturation des roches pour ne pas faire du mal aux populations. De toutes les façons, et dès le premier jour, j'avais écrit que c'était une affaire d'experts et de spécialistes et pas une pomme de discorde pouvant fragiliser davantage notre pays. Je reviens à ces banderoles. Enfin, des gens qui, comme moi, n'ont pas la berlue : oui, l'impérialisme existe ! Dès février 2003, j'avertissais : «l'impérialisme va frapper en Irak, il s'en fiche de la démocratie ! Il veut détruire un pays et une civilisation ! Sadam a construit l'Irak du savoir et du progrès, l’impérialisme veut partager le pays en ethnies et confessions qui se feront la guerre.» Puis, je gueulais : «l'impérialisme veut nous enlever notre Sonatrach ! Dick Cheney est au Sahara !», avant de crier : «l'impérialisme a les traits de BHL et de Sarko !» Enfin : «l'impérialisme, c'est l'Etat islamique !» On me répondait, dans un unanimisme qui me faisait douter de mes capacités mentales : «Arrête ton char nostalgique !» «l'impérialisme n'existe plus, c'est une vue de ton esprit étroit et intoxiqué par l'époque du parti unique !» Et puis, voilà qu'à Ouargla et à In Salah, je les vois enfin ces banderoles. Je retrouve mon peuple, ma jeunesse, mon rêve. Alors, «merci au gaz de schiste !» [email protected] P.S. : vous avez été nombreux à me dire que je ne suis pas seul dans ce «désert du socialisme» et que vous êtes, vous aussi, solidaires de la camarade Louisa. Dont acte ! Lettre à mon cousin du Milwaukee JEUDI 19 MARS 2015 - 28 JOUMADA AL-AWWAL 1436 - N° 7435 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l OUVERTURE DU SALON DE L’AUTOMOBILE D’ALGER En attendant la foule des grands jours l La 18 e édition du Salon d’Alger a ouvert ses portes hier mercredi à la Safex. Dès l’ouverture des portails du Palais des Expositions des Pins Maritimes, les premiers visiteurs se lancèrent vers les pavillons abritant les marques et les modèles de leurs rêves. Photo : NewPress l 19 MORTS DANS UNE ATTAQUE TERRORISTE CONTRE UN MUSÉE Carnage à Tunis l ALI BENFLIS À PROPOS DES CONCLUSIONS DE L'UE SUR LES PRÉSIDENTIELLES : «Ce rapport rejoint intégralement notre livre blanc sur la fraude» l Ali Benflis a longuement commenté, hier, via un communiqué, le rapport de la mission d'observation de l'Union européenne sur les dernières élections présidentielles du 17 avril 2014. Un rapport, écrit l'ancien chef du gouvernement «accablant et affligeant (et qui) révèle toutes les instrumentalisations-manipulations frauduleuses dont a fait l'objet ce scrutin» de la part du pouvoir, au profit de Abdelaziz Bouteflika, s'entend. PAGE 5 PAGE 9 PAGE 7

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Le Bonjour du «Soir»

Cher cousin, je t'écris ces quelquesmots pour te dire que j'ai été comblé parla vue d'une banderole, voire mêmeplusieurs, qui dénoncent l'impérialisme! Oui, c'était pour le gaz de schiste et tusais que moi, contrairement à lamajorité, je trouve que c'est uneexcellente chose que cette terregénéreuse d'Algérie nous comblechaque jour un peu plus par sesrichesses. La Chine, l'Argentine et lesEtats-Unis qui sont, avec l'Algérie, lesquatre pays ayant les plus grandsgisements, s'en fichent de Hollande,Ségolène Royal et José Bové, etexploitent leur gaz en améliorantchaque jour les techniques defracturation des roches pour ne pasfaire du mal aux populations. De toutesles façons, et dès le premier jour, j'avaisécrit que c'était une affaire d'experts etde spécialistes et pas une pomme dediscorde pouvant fragiliser davantagenotre pays.

Je reviens à ces banderoles. Enfin,des gens qui, comme moi, n'ont pas laberlue : oui, l'impérialisme existe ! Dèsfévrier 2003, j'avertissais :«l'impérialisme va frapper en Irak, il s'enfiche de la démocratie ! Il veut détruireun pays et une civilisation ! Sadam aconstruit l'Irak du savoir et du progrès,l’impérialisme veut partager le pays enethnies et confessions qui se feront laguerre.» Puis, je gueulais :«l'impérialisme veut nous enlever notreSonatrach ! Dick Cheney est au Sahara!», avant de crier : «l'impérialisme a lestraits de BHL et de Sarko !» Enfin :«l'impérialisme, c'est l'Etat islamique !»

On me répondait, dans ununanimisme qui me faisait douter demes capacités mentales : «Arrête tonchar nostalgique !» «l'impérialismen'existe plus, c'est une vue de ton espritétroit et intoxiqué par l'époque du partiunique !»

Et puis, voilà qu'à Ouargla et à InSalah, je les vois enfin ces banderoles.Je retrouve mon peuple, ma jeunesse,mon rêve. Alors, «merci au gaz deschiste !»

[email protected]

P.S. : vous avez été nombreux à medire que je ne suis pas seul dans ce«désert du socialisme» et que vousêtes, vous aussi, solidaires de lacamarade Louisa. Dont acte !

Lettre à moncousin duMilwaukee

JEUDI 19 MARS 2015 - 28 JOUMADA AL-AWWAL 1436 - N° 7435 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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l OUVERTURE DU SALON DE L’AUTOMOBILE D’ALGER

En attendant la fouledes grands jours

l La 18e édition du Salon d’Alger a ouvert ses portes hier mercredià la Safex. Dès l’ouverture des portails du Palais des Expositions

des Pins Maritimes, les premiers visiteurs se lancèrent versles pavillons abritant les marques et les modèles de leurs rêves.

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l 19 MORTS DANS UNE ATTAQUE TERRORISTE CONTRE UN MUSÉE

Carnage à Tunis

l ALI BENFLIS À PROPOS DES CONCLUSIONSDE L'UE SUR LES PRÉSIDENTIELLES :

«Ce rapport rejointintégralementnotre livre blanc

sur la fraude»l Ali Benflis a longuement commenté, hier, via un communiqué, lerapport de la mission d'observation de l'Union européenne sur lesdernières élections présidentielles du 17 avril 2014. Un rapport,écrit l'ancien chef du gouvernement «accablant et affligeant (et

qui) révèle toutes les instrumentalisations-manipulationsfrauduleuses dont a fait l'objet ce scrutin» de la part du pouvoir,

au profit de Abdelaziz Bouteflika, s'entend.PAGE 5

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PP

Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

Oui :67,21%

Non : 29,1%

Sans opinion :3,69%

Pensez-vous que leprocès de l’affairede l’autoroute Est-Ouest, prévu cemois de mars, vaêtre lui aussireporté ?

Résultat sondage

Pensez-vous que le Cnapeste devraitmettre fin à sa grève ?

[email protected]

ERISCOOPERISCOOPJeudi 19 mars 2015 - Page 3

Le stade, la finale et l’ascenseurOn est presque déçu dene trouver aucun bonhom-me politique de chez noussur la liste hot de la HSBC.Tout le monde était sûr queces mecs qui traient lavache à grandes gicléesgénéreuses ne font pasqu’acheter des apparte-ments à Paris et des villasbradées sur la côte d’uneEspagne en crise. Non, ilscacheraient aussi du fricdans les coffres-forts igni-fuges des banques helvé-tiques connues pour êtreplus fiables que des abrisantiatomiques. Du coup,c’est tellement décevant dene pas y trouver un seulhomme politique algérienqu’on pourrait penser queles listes sont incomplètesou bien vidées. Les blancsde la liste sont suspects.Ou alors nos hommes poli-tiques sont tellementmalins qu’ils ne se laissentpas prendre comme desbleus. Si c’est le cas, c’estle seul domaine dans lequelils savent y faire…

A. [email protected]

DIGOUTAGE

Les blancs suspectsPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Un «produit miracle» venduen Algérie

Dans le blanchiment d’argent et le transfert illici-te de devises, certains n’hésitent plus à recourir àdes méthodes d’escroquerie sans mettre les

formes pour éviter les soupçons desservices concernés. Il en est ainside cet importateur qui vient d’inon-der certaines supérettes d’un pro-duit miracle : anti-panique et peur.Rien que ça. Que font les services

du commerce qui ont autorisé lacommercialisation de ce pro-

duit ? Et surtout, commentil a pu passer le contrôlede la douane ?

La question a finalement été tranchée : c’est bien au stade du 5-Juillet (actuellement en travaux) que se jouera la finale de la Couped’Algérie de football 2015.

Parmi les innombrables équipements dont sera doté le stade, onnotera, pour la première fois, la mise en place d’un ascenseur don-nant accès à la tribune d’honneur.

Un prix pourl’environnement

Le ministère de l’Environnement va lancerle premier prix national pour la protection del’environnement. Ce prixnational est ouvert auxcentres de recherche, auxétablissements scolaires,aux médecins, auxhommes de lettres…

Les thèmes retenusvont du traitement desdéchets, du tri sélectifjusqu’à la communica-tion environnementa-le.

C’EST MA VIEtorturée par les remords

Contrairement à la foule qui battait des pieds et desmains pour accaparer une place à l’avant, Djamel

prend tout son temps. Il prie Dieu de lui réserver uneplace assise, de préférence aux côtés d'une personne

aimant la compagnie afin de ne pas trop sentir lepesant voyage qui l’attendait.

VOYAGE CULINAIREMechmech echachi

Cette semaine nous allons nous faufiler entreles dédales de La Casbah pour y découvrir une recette

ancienne à base de viande uniquement.

ENQUÊTE-TÉMOIGNAGESDingues de séries tv à suspense

Intrigue, suspense, frissons, montée d’adrénaline... Ils sont fous deséries TV américaines. Le monde peut s’écrouler, leur maison brûler,la terre trembler, les drogués aux séries n’en ont rien à battre. Rien ni

personne ne pourrait les «déscotcher» de leur écran.

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE«Les scènes de violence reflètent souvent le vécu de ceux qui en sont friands»

Mlle Belharizi Amira, psychologue, décortique le phénomène des accrocs aux séries téléviséesoù le sang coule à flots et où les scènes de violence sont légion. Dans son analyse, elle explique

que ces images reflètent souvent le vécu de bon nombre de ceux qui les regardent.

SSommaireommaire Retrouvez ce samedi le n°165 de Soirmagazine

Page 4: PAGE 5 Carnage à Tunis

Le Soird’Algérie Jeudi 19 mars 2015 - PAGE4Actualité

Le président du Hautconseil de la langue arabe,Azzedine Mihoubi, estimequ’il ne faut pas évoquerl’arabisation mais la généra-lisation de l’utilisation de lalangue arabe. «Nous ne pou-vons parler d’arabisationpour un pays qui parle et uti-lise déjà l’arabe», a-t-il souli-gné hier, au forum du quoti-dien El Moudjahid à Alger. Il précise ainsi que le processus

de la généralisation de l’utilisationde la langue arabe se poursuit tou-jours. Et de citer l’élaboration denombreux dictionnaires en languearabe pour les domaines tech-niques. Seulement, Azzedine

Mihoubi refuse de se «renfermer»sur une seule langue. «Aucun paysdans le monde n’utilise qu’uneseule langue», dit-il avant de rap-peler l’objectif du Haut conseil dela langue arabe, celui de «préser-ver l’arabe des pressions exté-rieures». Il précise également que

l’Algérie est le seul pays auMaghreb à avoir consacré trois ins-titutions aux langues ; le Hautconseil de la langue arabe,l'Académie algérienne de la languearabe et le Haut commissariat àl'amazighité. L’invité du forum déplore toute-

fois que certains journaux arabo-phones optent pour l’arabe dialec-tal afin de toucher un plus large

lectorat. Un choix qu’il qualifie de«purement commercial». «Il nefaut pas regarder notre sociétécomme une société analphabète»,dit-il encore. Par ailleurs, le président du

Haut conseil de la langue arabereconnaît un «manque» dans lamaîtrise de la langue arabe maiségalement de la langue françaisepar les sortants du système éduca-tif algérien. Un manque de maitrise qu’il jus-

tifie par les «évènements de cesdernières années qui ont eu unimpact négatif sur l’école algérien-ne». Il estime ainsi que les écolesde formations des enseignants doi-vent être améliorées.

Rym Nasri

UTILISATION DE LA LANGUE ARABE

Sa généralisation toujours en cours

LE FSM 2015 SE TIENDRADU 24 AU 28 MARS EN TUNISIE

La délégationalgérienne en force

Les questions syn-dicales, de la libertéd’expression, de ladécolonisation, desoccupations colo-niales, des libertéspolitiques, de lacroissance écono-mique, de la jeunes-se, des femmes, del’environnement, etc.seront au centre desdébats du Forumsocial mondial (FSM)qui aura lieu très pro-chainement à Tunis.L’Algérie y participe-ra avec une très fortedélégation.

Abder Bettache -Alger (Le Soir) - C’estpour la seconde fois quela Tunisie abrite les festi-vités du Forum socialmondial, qui aura lieu ausein du campus universi-taire Farhat Hached(Tunis El Manar) et ce, du24 au 28 mars 2015 sousle slogan «Dignité etdroits». Mais à la différen-ce des précédents forum,ou particulièrement celuiqui a eu lieu la dernièrefois en Tunisie celui del’année en cours secaractérisera d’unemanière particulière parles thèmes qui serontdébattus. En effet, environ 2 967

organisations originairesde 111 pays ont été enre-gistrées et le comité d’or-ganisation a reçu 1 900propositions d’activités etd’ateliers. «Ces chiffres

peuvent bel et bien aug-menter d’ici le dernierdélai fixé au 5 mars2015» a-t-on indiqué. Les chiffres dévoilés

par les organisateursconfirment «l’augmenta-tion du nombre des parti-cipants par rapport àl’édition de 2013 qui aconnu 1 700 activités etateliers, la participationde plus de 4 500 associa-tions (dont 1 100 tuni-siennes), de 600 journa-listes étrangers, et de 120pays, soit un total confir-mé de 60 000 partici-pants». Il est à noter que la

dernière édition du Forumsocial mondial s’est tenueà Tunis du 26 au 30 mars2013, alors que la pre-mière édition s’est tenueà Porto Alegre en 2001. Ils’agit d’un espace de ren-contres entre les diffé-rentes associations, les

mouvements sociaux deplusieurs pays, afin dedébattre sur les diffé-rentes causes politiques,économiques, sociales etles faire connaître. La particularité de la

seconde édition tunisien-ne du FSM réside dans lefait qu’elle intervient aumoment où «le printempsarabe vit actuellementune phase de frustrationet de recul». Et poursituer l’importance de laparticipation algérienne àcette rencontre mondiale,une conférence de pres-se a eu lieu hier au siègede l’UGTA et animée parle comité d’organisationet d’encadrement de lapartie algérienne. Ainsi, il a été indiqué

que «la forte participationalgérienne s’inscrit endroite ligne des idéaux etautres principes quel’Algérie et son peuple

avaient toujours défen-dus». «La solidarité inter-nationale est impérative.Elle devra être constam-ment manifestée, toutd’abord en exprimant unlarge soutien aux diffé-rentes luttes et des mou-vements qui se battentcontre l’injustice, contrele racisme, ou contre larépression, le colonialis-me et la criminalisationdes mouvements sociauxpar les autorités. Maisaussi pour le respect desdroits humains fonda-mentaux, pour la libertéd’expression et d’opinion,etc.», nous a-t-on expli-qué. La délégation algé-

rienne qui prendra laroute vers la Tunisiedimanche prochain seracomposée d’un millier depersonnes représentantle monde associatif.

A. B.

Depuis que John Kerry, le chef dela diplomatie américaine, a déclarédimanche qu’«au final, il faudra négo-cier» avec Bachar Al-Assad, la planètepolitique internationale s’est emballée.La Turquie, pays par lequel transitentles apprentis djihadistes européens etd’autres contrées, et dont le sud duterritoire sert de base arrière auxgroupes islamo-salafistes, n’est pas contente. Lundi, sonministre des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu a tenu àle faire savoir. «Qu'est-ce que vous voulez négocier avecun tel régime ? Bachar Al-Assad a tué 200 000 personneset utilisé l'arme chimique contre sa propre population», a-t-il déclaré lors d'une visite au Cambodge. Ce qui n’est pastout à fait exact. Selon l’Observateur syrien des droits del’Homme (OSDH) basé en Grande-Bretagne et proche desFrères musulmans, peu suspect de complaisance envers lerégime de Damas, quatre années de guerre ont provoquéla mort de 215 000 personnes dont 141 784 combattantsappartenant aux deux camps antagonistes et 65 146 civils.Les deux tiers des victimes de cette guerre sont donc descombattants appartenant aux deux camps. «Il y a deux pro-blèmes à résoudre en Syrie (…) détruire Daesh (le groupeEtat islamique) et les autres organisations terroristes etobtenir le départ du régime Assad pour ouvrir la voie à unetransition politique en Syrie», a ajouté le chef de la diploma-tie d’un pays qui n’a pas bougé le petit doigt quand Daeshassiégeait la ville de Kobané sous le regard impassible del’armée turque qui se trouvait à un jet de pierre de la ville.Plusieurs médias internationaux, dont l’envoyé spécial del’Humanité, Pierre Barbancey, ont été témoins de la compli-cité active de l’armée turque avec les djihadistes de l’EIcontre les Kurdes.Autre mécontent, la France. «Notre position est connue

et s'inscrit dans le cadre du communiqué de Genève de2012: notre objectif est un règlement politique négociéentre les différentes parties syriennes et conduisant à ungouvernement d'unité», a déclaré le porte-parole du Quaid'Orsay, Romain Nadal. Ce gouvernement devrait réunir«certaines structures du régime existant, la Coalition natio-nale et d'autres composantes qui ont de la Syrie une visionmodérée, inclusive, respectant les différentes communau-tés du pays», a-t-il ajouté, avant d’asséner : «Il est clairpour nous que Bachar Al-Assad ne peut s'inscrire dans untel cadre». Et le ministre français des Affaires étrangèresLaurent Fabius a renchéri : «Toute autre solution qui remet-trait en selle M. Bachar Al-Assad serait un cadeau absolu-ment scandaleux, gigantesque, aux terroristes de Daesh»a-t-il assuré. Question : qui a fabriqué Daesh, qui l’a soute-nu militairement et financièrement ? Laurent Fabius le saitpuisqu’il est informé par les services français. Mais commela France a de gros intérêts dans les pétromonarchies duGolfe, ces modèles de démocratie comme chacun le sait,et qu’elle ne désespère pas de leur fourguer quelquesavions Rafales, voire une ou plusieurs centrales nucléairesà usage civil, elle préfère regarder ailleurs. Qui plus est,Paris n’avait-il pas parié sur un scénario libyen en Syrie ense précipitant à reconnaître l’opposition syrienne regroupéeau sein de la Coalition nationale syrienne (CNS) commeseul et unique représentant du peuple syrien ? Troisième larron, la Grande-Bretagne, alliée de la

France contre le régime de Kadhafi et dont on voitaujourd’hui les résultats et les conséquences régionales del’intervention en Libye au nom de la démocratie. Que ditLondres, qui avait accordé l’asile, le gîte et le couvert auxislamistes de la planète – Abou Hamza, l’imam de FinsburyParc, Abou Qoutada, l’Algérien Kamredinne Kharbane,entre autres – ce qui lui avait valu le titre peu glorieux de«capitale de l’islamisme mondial» ? Ceci : Assad n'a pas saplace dans le futur de la Syrie», a tonné une porte-paroledu Foreign office.Et les Syriens, otages d’une guerre où les deux camps

se sont radicalisés, et dont l’enjeu dépasse les frontièresdu pays, qu’en pensent-ils ? Savent-ils que des acteursrégionaux et des grandes puissances – les Etats-Unis etleurs alliés européens et arabes d’un côté, la Russie etl’Iran de l’autre – se font une guerre par procuration via lesprotagonistes syriens (le régime de Damas et son opposi-tion) ? Et si une solution basée sur un compromis accep-table par toutes les parties en conflit verrait le jour, lesSyriens seront-ils prêts à passer l’éponge sur les crimescommis par le régime de Damas mais aussi par ses adver-saires ? Une chose est sûre, personne ne leur demanderaleur avis. On décidera à leur place.

H. Z.

Par Hassane Zerrouky

Et si on demandait leur avis aux Syriens ?

CE MONDE QUI BOUGE

Un total de 60 000 participants au forum social mondial de Tunis.

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Kamel Amarni - Alger (LeSoir) - Pour Ali Benflis, le concur-rent le plus sérieux du candidat«officiel» en avril 2014, le rapportde la mission d'observation del'Union européenne «vient s'ajou-ter au constat établi par “TheElectoral Integrity Project” et quia valu à notre pays le classementà la peu honorable 103e place dupoint de vue de la transparence,de la régularité et de la sincéritédes processus électoraux». Les présidentielles d'avril

2014, pour rappel, ont été certai-nement les plus atypiques dugenre. En Algérie et ailleurs.Victime d'un terrible AVC uneannée auparavant, AbdelazizBouteflika n'en avait pas moinsmaintenu son projet de s'offrir unquatrième mandat en dépit deslourdes séquelles de son acci-dent de santé. Un projet qui donnera lieu à

un passage en force qui n'épar-gnera ni le gouvernement, ni leConseil constitutionnel, ni même

la classe politique comme cechangement imposé à la tête duFLN ou alors le réaménagementopéré au sein même des ser-vices de sécurité. Ali Benflis, qui,comme en 2004, aura eu affaireà toute la machine du pouvoir,était bien sûr la principale victi-me de «l’assaut», version 2014. Lui-même avait d'ailleurs eu à

dénoncer la fraude électorale età en faire un livre blanc, rendupublic le 30 septembre 2014. «Lerapport de la mission d'observa-tion de l'Union européenne invi-tée par le gouvernement algérienlui-même rejoint intégralement lelivre blanc dans l'identification detous les mécanismes mis enplace et de tous les instrumentsauxquels a eu recours le régimepolitique en place à l'effet dedénaturer et de fausser le dernierscrutin présidentiel», écrira ainsiBenflis dans son communiqué. Et d'expliquer : «Qu'il s'agisse

du contexte politique propice à lafraude qui a été créé, des rema-

niements institutionnels qui ontété opérés pour faciliter cettefraude, de l'instrumentalisationde ces mêmes institutions à l'ef-fet de conduire et de couvrirtoutes les opérations fraudu-leuses, de la mise au pas de l'ad-ministration ou de la soumissionde tout le contentieux électoralau bon vouloir de l'appareil politi-co-administratif en place», le rap-port de l’Union européennerejoint les constats du livre blanc.Aussi, notera encore Benflis,

outre les carences relevées, «lerapport de la mission de l'UE et lelivre blanc se rejoignent, enfin,sur la nécessité de l'instaurationd'une autorité indépendante pourles élections, comme voie obli-gée devant mener au démantèle-ment du véritable système defraude électorale qui s'estimplanté dans notre systèmepolitique et au respect des enga-gements internationaux et régio-naux souscrits par notre pays autitre de la conduite de tous les

processus électoraux sous lecontrôle d'une institution nationa-le indépendante, impartiale ettransparente». L'ancien chef du gouverne-

ment qui, depuis son retour au-devant de la scène n'a jamaiscessé de mener une oppositionfrontale à Bouteflika, «frappera»encore au sujet d' un point sen-sible et qu'il ressort à chacune deses interventions publiques : «lavacance du pouvoir» ! Unevacance, écrira-t-il, que «le régi-me en place a cru pouvoir impu-nément reconduire et dont la réa-lité se révèle jour après jour (...)et qui a parié sur le fait qu'à l'in-térieur comme à l'extérieur, lesrésultats faussés des électionsfiniront par être acceptés et lesconditions de leur obtentionoubliées (...) paye aujourd'hui leprix fort de ces faux calculs». Ali Benflis conclura sa sortie

en insistant sur «la crise de régi-me à laquelle le pays est actuel-lement confronté», ne manquantpas de préconiser une impérative«relégitimation de toutes les ins-titutions». A commencer, bien sûr par la

plus importante d'entre elles,l'institution présidentielle dont AliBenflis ne cesse de dénoncer lavacance.

K. A.

Le Soird’Algérie Jeudi 19 mars 2015 - PAGE5Actualité

ALI BENFLIS À PROPOS DES CONCLUSIONS DE L'UESUR LES PRÉSIDENTIELLES :

«Ce rapport rejoint intégralementnotre livre blanc sur la fraude»

Ali Benflis a longuement commenté, hier, via un com-muniqué, le rapport de la mission d'observation de l'Unioneuropéenne sur les dernières élections présidentielles du17 avril 2014. Un rapport, écrit l'ancien chef du gouverne-ment «accablant et affligeant (et qui) révèle toutes les ins-trumentalisations-manipulations frauduleuses dont a faitl'objet ce scrutin» de la part du pouvoir, au profit deAbdelaziz Bouteflika, s'entend.

POUR ELLE, BOUCHOUAREB EST UNDES PORTE-VOIX DE LA CLIQUE OLIGARCHIQUE

Hanoune monte encore d’un cranDu tac au tac, Louisa

Hanoune n’a pas tardé àrebondir après la violen-te riposte, mardi, duministre de l’Industrie.La SG du PT a considé-ré, hier, que AbdeslamBouchouareb n’est fina-lement qu’«un desporte-voix» de «la cliqueoligarchique».Mehdi Mehenni - Alger

(Le Soir) - Louisa Hanounemonte encore d’un cran dansla prise de bec engagée avecle cercle présidentiel, et qu’el-le baptise désormais «cliqueoligarchique».

C’est par le biais dusecrétariat de son bureaupolitique que la SG du PT ad’abord considéré queAbdeslam Bouchouareb aperdu «son devoir de réservede ministre de laRépublique», en tenant des«propos abjects à l’encontredu parti». Des propos qu’elle juge,

d’ailleurs, dans un communi-qué rendu public, «indignesd’un ministre de laRépublique et relevant mêmede la baltaga». AbdeslamBouchouareb avait, en effet,

réagi ce mardi aux déclara-tions de Louisa Hanoune quil’a accusé de brader le sec-teur public à un cercle res-treint d’hommes d’affaires,lesquels parleraient au nomdu frère cadet du Président,Saïd Bouteflika. Le ministre lui avait repro-

ché, elle et son parti, de fairedans «la manipulation» et la«clownerie politique». Il avaitmême osé la qualifier de«missionnée». Une violente riposte que le

Parti des travailleurs considè-re injustifiée et se demande :«Est-ce parce que le PTdénonce et se bat contre lerègne de l’oligarchie, quisignifie que toutes les institu-tions de l’Etat et y compris leParlement soient soumis à laseule loi du profit, à la loi duTalion ?» Visiblement offensé par la

réaction du ministre, le secré-tariat du bureau politique duPT livre son interprétationd’un tel précédent :«L’attitude du ministre neconfirme-t-elle pas lescraintes exprimées par la SGdu PT sur le climat ambiantcréé par les agissements del’oligarchie qui veut faire taire

toute voix discordante ?» LeParti des travailleurs va enco-re plus loin et indique que«les contours de la clique oli-garchique se dessinent et sacomposante se précise». D’où, d’ailleurs, ce qui

apparaît désormais claire-ment à Louisa Hanoune :«Monsieur AbdeslamBouchouareb en est l’un desporte-voix (clique oligar-

chique, ndlr).» Enfin, elle luirapplle que le président de laRépublique et le Premierministre ont eu à le recadrersur la volonté de l’Etat de nepas céder aux pressions del’étranger et abroger la règledes 51/49%, lorsque celui-cidéclarait à partir de la Franceet des Etats-Unis la mise àmort de cette règle.

M. M.

Benflis mène une opposition frontale avec Bouteflika.

Parce qu’il constitue, selon elle, la piredes atteintes à la dignité humaine, la prési-dente du Croissant-Rouge algérien (CRA)exprime toute son aversion à l’endroit del’assistanat.«Il faut en finir avec le couffin du

Ramadhan», dira Saïda Benhabylès, hiermercredi, au sortir d’une audience avec leprésident de l’APN.Un assistanat que supposent la mendici-

té et la vulnérabilité, deux phénomènes quiprennent de l’ampleur ces derniers tempset auxquels la présidente du CRA affirmesa détermination à mener une guerre.Dans ce sens, elle fera part d’un inventaireen cours des personnes vulnérables etd’une journée d’étude dédiée à la mendici-té. De concert avec le ministère des

Affaires religieuses et des Waqfs, cettejournée qui verra la participation de nombred’intervenants, selon Benhabyles, seral’occasion d’éplucher le phénomène au«cas par cas». Par rapport à son entrevue avec

Mohamed-Larbi Ould-Khelifa, la présidentedu CRA, cet auxiliaire des pouvoirs publicsdans le domaine humanitaire, soutiendraavoir présenté au président de l’APN lebilan de son action une année après sonintronisation à la tête de cet organisme etde son plan d’action pour les mois à venir.

M. K.

Hanoune offensée par l’attitude de Bouchouareb.

L’ENGAGEMENTDE LA PRÉSIDENTE DU CRA :

«Il faut en finiravec l’assistanat»

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Le Soird’Algérie Jeudi 19 mars 2015 - PAGE 6Actualité

Salima Akkouche - Alger(Le Soir) - Le deuxième tri-mestre s’achève et les élèvesdevront être en vacances à par-tir d’aujourd’hui. Cependant, lagrève illimitée déclenchée par lesyndicat du Cnapeste depuisle 16 février dernier a perturbéde nombreux établissementsscolaires.

Ainsi, des milliers d’élèvesnotamment des classes de termi-nale n’ont pas encore passéleurs examens du deuxième tri-mestre. Ces derniers sont tou-jours dans l’incertitude à proposdu déroulement des examens.Auront-ils lieu ou seront-ils zap-pés ? «La question des examens

a été laissée à l’appréciation desdirecteurs des établissements»,a souligné M. Cherfaoui, chargéde communication au ministèrede l’Education.

Benghebrit a d’ailleurs indiquédans une récente déclaration quece qui importe, c’est plutôt le rat-trapage des cours. L’applicationde la fiche d’évaluation annoncéeau début de la rentrée scolaire aété annulée pour cette année.

Le ministère de tutelle a éga-lement donné l’autonomie auxdirecteurs de wilayas de définir ladate du bac blanc, fixé initiale-ment pour le 24 mai prochain auniveau de l’ensemble des établis-sements scolaires au niveau

national. Ces mesures sont-ellessuffisantes pour réduire l’impactde la grève ?

Selon Messaoud Boudiba,chargé de communication auCnapeste «toutes les mesures

de Benghebrit ne serviront à rientant que la grève se poursuit. Ellea tenté de jouer la carte des exa-mens en les programmant pourle mois de février mais ça n’a pasmarché. Les examens ne peu-

vent pas avoir lieu car les ensei-gnants grévistes ne vont faire niles examens ni les corrections».

Boudiba qui dit que son syndi-cat fait appel aux pouvoirspublics pour réagir et non pas àla ministre de l’Education, sou-ligne toutefois que l’année scolai-re n’est pas encore perdue et lescours peuvent encore être rattra-pés ; il rejoint d’ailleurs l’avis dela ministre de l’Education et esti-me que «le plus important cen’est pas le déroulement desexamens du deuxième trimestremais le rattrapage des cours».

Pour Idir Achour, président duconseil des lycées d’Algérie(CLA), les élèves de terminalevont être évalués normalementau troisième trimestre mais àraison de 70% du programme.

S. A.

EXAMENS DU DEUXIÈME TRIMESTRE POUR LES CLASSES DE TERMINALE

Le choix est laissé à l’appréciation des directeurs des établissements

Les élèves des classes de terminale passeront-ils lesexamens du deuxième trimestre? Le ministère del’Education nationale a laissé les directeurs des établis-sements décider de la formule adéquate.

Les élèves de terminale n’ont pas encore passé leurs examens.

Phot

os :

DR

La grève dans le secteur del'éducation perdure et suscite lesplus vives inquiétudes chez lescitoyens. Nous avons interrogéMohamed Bouchakour, enseignantuniversitaire, pour avoir son avissur les chances que ce conflitdébouche rapidement sur uneissue susceptible de sauver l'annéescolaire. Il estime que «la situationest à la fois complexe et confuse,mais que la reprise immédiate descours passe par un gel de la grèveet la reprise des négociations surde nouvelles bases en attendantune prise en main institutionnellesystématique des problèmes danslequel est empêtré ce secteur».

Le Soir d’Algérie : Que pensez-vousde la grève qui sévit dans le secteur del’éducation ?

Mohamed Bouchakour : Les pro-blèmes dans lesquels est empêtré le sec-teur de l’éducation en font un véritablepanier à crabes où l’urgent se mêle aufondamental, où l’objectif est en grandepartie submergé par le subjectif, où lesrésultats anciens de la mauvaise gouver-nance se sont sédimentés au point où lasituation est devenue très complexe etaussi très confuse.

Le commun des mortels n’a rien com-pris à ce qui se passe. Quand on écoutela ministre et le Cnapeste, on trouve quetous les deux ont raison. En mêmetemps, les deux se disent désolés que cesoient les élèves qui sont lésés. A ceconflit, s’ajoute la manière dont celui-ciest géré aussi bien du côté des pouvoirspublics, où on note l’éclipse des plushautes autorités du pays, que du côtédes syndicats, qui se sont enfermés dansune seule forme de revendication : lagrève générale et illimitée jusqu’à satis-faction des revendications. Cette situa-tion est en train de mettre en péril l’annéescolaire. Plus que cela, elle consacrel’échec partagé des deux principaux par-tenaires à trouver des solutions auxquestions qu’ils ont pris l’initiative de sou-

lever, et de là, elle signe le fiasco du sys-tème éducatif dans son ensemble.

Le mot fiasco n’est-il pas trop fort ?Comment qualifier une situation où les

principaux protagonistes n’arrivent pas àse mettre d’accord sur une issue à des pro-blèmes et à un blocage qu’ils sont les pre-miers à devoir chercher. A des degrés diffé-rents, les deux parties sont responsablesde l’échec de leurs négociations et commece sont elles qui décident ensemble du sortdu conflit qui les oppose, elles sont cores-ponsables de ce fiasco. Bien sûr chacunpeut rejeter la responsabilité sur l’autre,comme ils l’ont fait par l’intermédiaire de lapresse. Mais pour les tiers, parentsd’élèves et citoyens en général, il y a fiascodu système éducatif à cause des pro-blèmes qui le minent et de l’incapacité despouvoirs publics et des partenaires sociauxà les résoudre. Le résultat actuel est stric-tement le même que celui qu’on auraitobtenu si ces deux acteurs-clés s’étaientcyniquement mis d’accord pour laisser lesystème éducatif sombrer dans la banque-route. Sauf que, là, ils nous ont distraits encouvrant le fracas de cet effondrement pardes palabres inutiles clôturées par desquerelles stériles.

Pourquoi ce conflit a-t-il pris l’allured’un bras de fer qui fait maintenant pla-ner le risque de l’année blanche ?

Il ne pouvait prendre que cette allure etfinir dans l’impasse. Vous avez d’un côtédes syndicats libres qui ont une ligne forte-ment revendicative et corporatiste, et del’autre, un ministère qui a une faible capa-cité de manœuvre et ne peut en généralrépondre que par des promesses ou, aumieux, par des engagements pour les-quels il ne dispose d’aucune garantie.C’est une guerre de tranchées où chacunuse de ses armes. Mais rassurez-vous, lespouvoirs publics ne peuvent pas politique-ment se payer le luxe d’une annéeblanche. Vous verrez que l’année seravalidée même si le volume horaire assuréaura été au final divisé par deux, par trois,par quatre… Et une telle forfaiture negênera ni les pouvoirs publics, ni les syndi-cats, car les dégâts seront supportés par

les élèves qui restent avec leurs parentsles maillons faibles du système.

Il faudra tout de même que, tôt outard, quelqu’un cède. Qui le fera d’aprèsvous, le ministère ou le syndicat ?

Je crois que les deux camps sont entrain de comprendre que la situation deblocage actuelle est devenue nuisible pourchacun d’eux auprès de l’opinion publiqueet en premier lieu les familles des quelque8 millions d’élèves : le ministère et derrièrelui l’Etat algérien, pour sa défaillance àassurer le droit constitutionnel à l’ensei-gnement, et les syndicats pour avoir abuséd’une forme de lutte qui est dans la tradi-tion syndicale un recours ultime et dosé,d’autant plus que les retombées sontgraves et n’affectent pas les pouvoirspublics en tant qu’employeur, mais lescitoyens de demain qui ne sont redevablesde rien. Aussi, il est de l’intérêt bien com-pris des deux parties de se retrouverimmédiatement autour de la table et de nepas lever la séance avant d’avoir trouvé unaccord mutuellement satisfaisant qui per-mette la reprise des cours.

Ce n’est pas en retournant négocieravec des concessions de part et d’autrequ’ils perdront la face, c’est en étantdéfaillants devant la société.

A quoi ressemblerait un tel accord ?Un accord autour d’un gel de la grève

pourrait être rapidement possible, maisseulement sur une nouvelle base qui serait

faite de principes de transparence, d’effi-cacité et de redevabilité publique. Jepense ici à un agenda de négociations etde mise en œuvre des décisions prises, àune implication du Premier ministère, voiremême de la présidence de la Républiquedans le processus, au principe decomptes-rendus publics sur le déroule-ment du processus et ses résultats. Surcette base, un gel de la grève épargneraitles élèves et donnerait l’occasion d’unereprise en main dans la prise en chargedes revendications des uns et des exi-gences d’un système éducatif digne de cenom que doit défendre l’Etat. Rendez-vousserait pris pour la fin de l’année scolaire.

A cette échéance, les connaissancesauront été transmises aux élèves et le syn-dicat aura toujours la latitude de reprendrela grève mais sous une autre forme, plusloyale celle-là, parce qu’elle lèse « l’adver-saire » attitré et pas d’innocentes victimescollatérales: la grève des jurys.

Un dernier mot ?Il est temps de soustraire un secteur

aussi sensible et aussi stratégique quecelui de l’éducation nationale à l’indigencelassante des confrontations Cnapeste –ministère, pour le confier à un conseilnational de l’éducation. Seule une telle ins-tance pourrait prendre en charge les défisde ce secteur dans toutes ses dimensions,y compris socioprofessionnelles, avec lahaute vue et l’autorité nécessaires.

Ryad Kebli

MOHAMED BOUCHAKOUR, ENSEIGNANT UNIVERSITAIRE :

«Les deux parties sont responsables de l’échec»

Les élèves lésés.

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Le Soird’Algérie Jeudi 19 mars 2015 - PAGE7

La 18e édition du Salon d’Alger a ouvert sesportes hier mercredi à la Safex. Dès l’ouverture desportails du Palais des Expositions des PinsMaritimes, les premiers visiteurs se lancèrent versles pavillons abritant les marques et les modèlesde leurs rêves. A mesure que les heures s’égre-naient, la foule se densifiait et les agents de sécu-rité avaient du mal à contenir son impatience àaccéder aux différents stands. A l’intérieur despavillons, les dernières retouches sont effectuéesdans la précipitation, les lampions s’allument, lesbelles caisses brillent de mille éclats, les décibelsse mettent à tonner, les regards s’émerveillent…

La magie de l’automobile entame de séduire lesdizaines de milliers de visiteurs attendus en cettedizaine de jours. Le Salon d’Alger est aujourd’huiun rendez-vous majeur dans la vie des Algériens.Tant et si bien que cet intérêt grandissant sembledépasser de loin l’attention qui y est accordée pourson organisation. La quête du professionnalismeest loin d’être achevée.

Les concessionnaires tentent de hisser les stan-dings à des niveaux internationaux. Si beaucoupapportent une touche esthétique remarquable avecdes stands qui n’ont rien à envier à ceux desautres salons dans le monde, d’autres, en

revanche, perpétuent encore des pratiques d’unautre temps et proposent aux visiteurs du formicaet du métal. Par ailleurs, et contrairement auxannées précédentes, des dispositions ont étéprises par l’association des concessionnairesautomobiles et la Safex pour faire face aux paie-ments cash attendus et dans de meilleures condi-tions de sécurité. Coïncidant avec le début desvacances scolaires, le Salon 2015 promet de drai-ner les foules des grands jours. Des remises sub-stantielles allant jusqu’à 250 000 DA sont annon-cées chez plusieurs concessionnaires.

B. B.

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OUVERTURE DU SALON DE L’AUTOMOBILE D’ALGER

En attendant la foule des grands jours

RENAULT

Nouveautés, séries limitées et remises au programme

Le mérite de la filiale c’est certai-nement d’avoir réussi à ramener leKadjar à Alger alors même qu’il nesera commercialisable dans notrepays et dans le monde que quelquesmois plus tard. Mais on sait d’ores etdéjà qu’il sera disponible en version4X4 avec des aptitudes aux esca-pades champêtres appréciables. Sesmoteurs s’annoncent agiles, perfor-mants et économiques et ses équipe-ments modernes assurant bien-être,sécurité et connectivité.La seconde nouveauté de

Renault, c’est le Trafic qui vient de

bénéficier d’un lifting salutaire devantlui permettre de relancer ses venteset s’en aller vers de nouvellesconquêtes. Son design rafraîchi sou-ligne le caractère utilitaire du véhicu-le, sa robustesse et sa fiabilité légen-daire. Il affiche désormais des dimen-sions en hausse qui contribuent dece fait à améliorer son habitabilité etsa fonctionnalité. Un détail mais pasdes moindres, le recul de la cloisonde 3 cm pour augmenter l’espace en

cabine dont le style a été entièrementrepensé pour devenir un véritable«bureau mobile». Elle accueille dessupports pour téléphones, tablettesnumériques et ordinateur portable. Ilest propulsé par un bloc diesel dCiTwin Turbo développant 120 ch depuissance. Sur le plan du design, le nouveau

Trafic se distingue par une face avant

dégageant de la robustesse et uneallure athlétique. Des optiques éti-rées et expressives sont encadréespar une large grille d’aération surlaquelle se fixe le logo démesuré-ment agrandi et verticalisé. Le bou-clier enveloppant abrite en ses deuxextrémités, des projecteurs anti-brouillard redessinés. Ses prix devente varient entre 2 289 000 DATTC pour le châssis court et 2 476000 DA TTC pour le châssis moyen.Au chapitre des séries limitées,

Renault Algérie propose des offressur ses modèles à forte audiencecomme la Clio Campus City, MéganeGT Line Back Touch, Renault Clio GTLine, Renault Clio Limited et CapturCappucino. De même qu’il est aux clients de

la Symbol algérienne des remisessubstantielles avec un tarif qui débu-

te à partir de 1 079 000 DA TTC.Chez Dacia, l’offre est couplée avecles 10 ans de la marque et s’exprimeà travers une série limitée Ten surtoute la gamme, Logan au prix de 1080 000 DA TTC, Sandero 1 154 000DA TTC et Duster au tarif de 1 987000 DA TTC. Il va sans dire que cesmodèles bénéficient d’une dotationen équipements de confort et desécurité riche et varié.Il est à souligner que la filiale de

Renault innove cette année avec uneopération « les After de Renault» etqui se traduit par la poursuite desventes au-delà des heures limites dusalon (18 h) dans un chapiteau instal-lé dans l’enceinte du centre commer-cial Ardis et qui permet ainsi aux visi-teurs d’accomplir leurs formalitésd’achat après les horaires de bureau.

B. Bellil

Sur la colline des nouveautés, le Kadjar trône en vedetteabsolue du stand de la marque au losange. Le crossover de nou-velle génération arrive droit du salon de Genève où il a été dévoi-lé pour la première fois. Il arbore un style en rupture totale avecles codes habituels et propose une offre innovante et attractivesur le segment. L’occasion pour l’équipe de Renault Algérie derecevoir les journalistes dans le pavillon propre à la marque etde lever le voile sur la série de nouveautés qui y sont exposées.

La marque au lion ne semble pas déro-ger à sa tradition. A chaque salon sacuriosité. Pour l’édition 2015, c’est leconcept 308R qui attire les regards et sus-cite les curiosités. Des couleurs cha-toyantes, un rouge vif et un noir mat etune allure résolument dynamique et spor-tive.

Depuis sa première apparition publique durant lesalon de Francfort en 2013, la berline de charme 308n’a cessé de se métamorphoser et évoluer vers desdéclinaisons différentes et répondant chacune à uneattente précise.

La 308R est un concept dédié à la pratique spor-tive et aux sensations fortes. Un design épuré et qua-litatif. Avec sa carrosserie qui s’habille des codes dela sportivité et innove par un traité bicolore, qui ne

contredit guère le poète qui déclamait haut et fort que« le rouge et le noir ne s’épousent-ils pas».

Plaquée au sol grâce à son port bas, ses voieslarges, la 308R concept se démarque de sa matrice àtravers des éléments identitaires spécifiques sur lacarrosserie notamment une face avant habillée d’unrouge opaque qui comporte une base fluorescentepour la flamboyance. Il entre en contraste avec unnoir bleuté texturé en partie arrière.

La découpe oblique est inspirée du supercarOnyx. Réalisés en carbone, les portières, les ailesavant, les côtés et bas de caisse, le capot et les bou-cliers avant et arrière sont fixés sur la structure métal-lique qui ne conserve que le pavillon et le hayon d’ori-gine. A l’arrière, 308 R Concept semble prêt à bondir,tel un félin focalisé sur sa proie. La forme pyramidalede l’arrière, avec ses hanches marquées, campe lavoiture au sol. Des feux de série, aux trois griffes des-sinées par des LED, émergent les lignes de quart

interrompues net par l’élargissement des ailes. Sousle capot se trouve un moteur compact mais plus quegénéreux, celui lancé en série sur la nouvellePeugeot RCZ R. Les ingénieurs sont parvenus à tirer270ch de sa cylindrée de seulement 1598 cm3.

B. B.

PEUGEOT 308R

Place à la sportivité

Pour l’actuel président de l’Associationdes concessionnaires automobiles algé-riens (AC2A), le développement d’unevraie industrie automobile et l’accompa-gnement des constructeurs tels queRenault Algérie, passent notamment via lafabrication, localement, de la pièce derechange.

Salah Benreguia – Alger (Le Soir) - MouradEulmi, qui s’exprimait hier sur les ondes de la ChaîneIII de la Radio nationale, est également revenu sur laréglementation et la régulation du marché de l’auto-mobile. «Le texte réglementaire publié le 3 février vamettre un peu d’ordre et le marché va devenir de plusen plus professionnel», a-t-il déclaré. Soulignant qu’ilexiste quelque 184 commerçants de véhicules enAlgérie alors qu’il n’y a qu’une vingtaine de marques

qui y sont officiellement représentées, M. Eulmireconnaît, dans le même sillage que «la plupart deces concessionnaires importateurs multimarques fontde la surfacturation».

«Ce ne sont pas des accusations, c’est une réali-té. Des fois, le véhicule est facturé 3 fois plus, et pisencore, ils sont protégés par la loi. Mais grâce à cetteréglementation, on mettra fin à ça. Avec la fabricationde la pièce de rechange, on pourra également déve-lopper une vraie industrie», a-t-il expliqué. L’autresujet développé par l’invité de la rédaction a trait auxdispositions de la loi de finances 2014 imposant,désormais, des équipements de sécurité (airbags,systèmes ABS et autres GPS) aux véhicules vendusen Algérie. «C’est notre devoir de promouvoir la sécu-rité des conducteurs», a-t-il soutenu. Est-ce que dansce sens là, les prix des véhicules vont connaître desaugmentations ?

Le premier responsable de l’AC2A, a nié touteaugmentation envisageable. «La sécurité n’a pas deprix et puis c’est à nous de faire un effort sur nosmarges. On va négocier avec les constructeurs poursatisfaire la classe moyenne et inférieure qui a justeun budget de 800 000 à un million de dinars», a-t-ilnoté. Evoquant le nombre, sans cesse croissant, devéhicule importé, la même source a souligné que «lemarché est en régression comparativement aux deuxdernières années». «Le marché avait connu une fortecroissance, mais aujourd’hui, on commence à revenirà un taux de croissance plus ou moins naturel», a-t-ilfait savoir. «On a même dépassé les 500 000 véhi-cules importés ces deux dernières années, et le mon-tant des importations a avoisiné 6,5 milliards de dol-lars. Aujourd’hui, on est autour de 4,5 à 500 000 véhi-cules importés au maximum», a-t-il ajouté.

S. B.

DÉVELOPPEMENT DE L’INDUSTRIE AUTOMOBILE La fabrication locale de la pièce de rechange,

plaidée par l’AC2A

HAIMA M8Le haut

degammerevisité

Berline tricorps du segment D,avec ses 4 845mm de long, afficheun look imposant avec sa grandecalandre encadrée par de grandsblocs optiques. L’intérieur d’unequalité appréciable avec des siègesenveloppant offre de l’espace pourtous occupants dans un bonconfort.

Sous le capot, Akbou Auto pro-pose la Haima M8 avec un moteuressence de 2.0 Dual-VVT de 145 chà 6 500 tr/mn et un couple de 187Nm à 4 000 tr/mn. Elle est proposéeavec un niveau de finition qui offreune panoplie d’équipements dontsix airbags (fronteaux, latérauxavant, genou conducteur etrideaux), ABS+EBD, aide audémarrage en côte, ESP, TCS (sys-tème de contrôle de traction),caméra de recul, radar de station-nement,….

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Pour ce faire, ce sont quatrecolonnes de secours qui ont étémobilisées notamment celles deChlef, de Tissemsilt, de Tipasa etde Aïn Defla composées dansleur ensemble de 260 agents etcadres dotées de leur équipe-ment. Selon les explications four-nies par le chef de l’exécutif de lawilaya accompagné du P/APW etdes responsables des différentsservices de sécurité, chacune deces colonnes est mobilisable etest apte à intervenir sur le sitesinistré dans un délai n’excédantpas 2h. Chacune est dotée deses propres capacités maté-rielles, de sa logistique, de sonservice de restauration, donccapable de vivre en autarcie toutle temps de l’intervention.Le PC de commandement est

doté des moyens de communica-

tion les plus modernes fonction-nant à l’énergie solaire en prévi-sion d’une perturbation duréseau électrique. Le rôle de cePC est de rester en contact per-manent avec toutes les instancesde responsabilité à savoir laDirection générale de laProtection civile qui elle a à sacharge non seulement de coor-donner les secours mais de tenirinformés les autres centres dedécisions.Il est prévu dans ce plan d’in-

tervention une organisation d’unservice d’évaluation, d’identifica-tion et d’évacuation, chacun deces services sous le commande-ment d’un officier. Dans ce casde figure, comme il ne s’agirapas seulement de constater lenombre des victimes mais ausside leur porter les premiers

secours selon la gravité des cas,chacune de ces colonnes comp-te un poste médical avancé(PMA) qui aura à charge d’orien-ter les victimes vers d’autresstructures sanitaires déjà réper-toriées.A ce sujet, il est à noter

cependant que la plus grandecommune de la wilaya, KhemisMiliana, la plus peuplée necompte qu’un hôpital construitdans la hâte en préfabriqué à lasuite du séisme du 10 octobre1980 et qui avait touché principa-lement la commune de Chlef. Cet hôpital est aujourd’hui

dans un état de dépérissementavancé, atteint par l’usure et lalimite d’âge. Certes, on évoqueun plan national pour la construc-tion de 42 hôpitaux dont 2 dansla wilaya de Aïn Defla pour rem-placer ceux de Khemis Miliana etEl Attaf. Cependant, au chef-lieude wilaya, un grand hôpital de240 lits est en cours de construc-tion, le taux d’avancement destravaux a dépassé les 25%,

avons-nous appris. Par ailleurs,au niveau de la base de cetteopération, implantée sur le sitede la zone industrielle, la déléga-tion officielle a assisté à ladémonstration d’un méga-enginde dépannage, doté d’un modede relevage pouvant souleverdes poids atteignant les 32tonnes, engin qui vient d’êtreoctroyé à la Direction de laProtection civile de Aïn Defla. Onprécise que la Direction généralea acquis, dans le cadre d’unachat groupé, 6 de ces enginscoûtant chacun 3,5 milliards decentimes .Pourquoi cette opération dans

la wilaya de Aïn Defla ? A noterque le nord de la wilaya et sur-tout le nord-ouest, constitue unezone où l’activité sismique estassez importante, au premierdegré, avec 18 secousses de 2,3à 3, 7 degrés sur l’échelle deRichter et 6 secousses déjàdepuis le début de l’année 2015,avec une magnitude sensible-ment égale. Si la base vie des

quatre colonnes groupées a étéinstallée dans la zone industrielleà la sortie ouest de Aïn Defla, l’in-tervention simulée a lieu auniveau du nouveau pôle d’habita-tion en cours de réalisation àl’entrée Est de la ville, dans lequartier «Echellal»

Karim O.

Le Soird’Algérie Jeudi 19 mars 2015 - PAGE 8Le Soir du Centre

AÏN DEFLA

La Protection civile à l’épreuve d’un séisme simuléUne opération de grande envergure a été lancée lundi

dernier à 2h du matin pour tester ses capacités d’organi-sation d’intervention, de gestion des secours en cas deséisme qui frapperait une zone urbaine, une opération quidoit être clôturée, aujourd’hui.

L’autisme entre pathologie etdifférences est le thème traitédurant cette journée scientifiquequi a donné lieu à un débat fruc-tueux animé par des universitaireset des spécialistes de la santémentale. Le diagnostic, la prise en char-

ge des enfants et adolescentssouffrant de troubles autistiques etles causes de leur survenue ontdonné lieu à une petite controver-se. Jeune doctorante et maîtreassistante en orthophonie, àl’Université de Tizi-Ouzou, Mme Y.Ouerk défendra la théorie fondéesur les neurosciences cognitivescontre les interventions fondéessur les approches psychanaly-tiques qu’elle considère non perti-

nentes. Un avis qui n’est pas par-tagé par Dr Bousliman, pédopsy-chiatre et Dr Amirèche, médecinspécialiste en psychiatrie ainsi quepar Dr Boudarène, psychiatre qui aparlé du rôle des carences affec-tives dans la survenue destroubles psychiques. Problèmesrelationnels qui, nuance-t-il, peu-vent être mis en cause dansl’émergence de l’autisme. Outre ces questions concep-

tuelles et théoriques, le débat apermis de mettre en évidence desréalités et des situations tangiblesvécues par le sujet autiste et parsa famille. L’autisme, à l’instar des autres

infirmités mentales ou physiques,est, souvent, vécu de façon dra-

matique au sein des familles qui sesentent désemparées devant cetteaffection mentale qui est, généra-lement, mal perçue sur le plansocial, selon de nombreux interve-nants dans le débat. Pris entre leurs responsabilités

parentales et le regard stigmati-sant de la société, bien desfamilles imposent un black-out surl’autisme de leur enfant quand cen’est pas ce dernier qui est, toutsimplement, caché au regard exté-rieur. «Des enfants autistes ont étégardés à la maison jusqu’à l’âgede 16 ans par leurs parents qui,faute de pouvoir faire face aux exi-gences d’une maladie lourde etcontraignante, n’ont d’autres choixque de prendre attache avec unpraticien ou une structure spéciali-sée.» Ce témoignage renseignesur l’énergie qui est déployée auquotidien par les parents d’enfantsautistes dont la cause interpellel’ensemble de la société qui, a-t-onsouligné, a besoin d’être informéeet sensibilisée à la réalité de cettecatégorie de personnes qui néces-sitent, à l’instar de l’ensemble despersonnes physiquement et men-

talement inadaptées, des servicesadaptés à leurs besoins. T. Khouas de l’AEIM de Tizi-

Ouzou a souhaité un engagementplus conséquent de la part des ins-titutions en faveur de tous les han-dicapés, en terme de soutien quileur est dû par la société. «C’est lemouvement associatif qui joue lerôle de locomotive et non les pou-voirs publics qui sont enfermésdans une logique quantitative etstatistique», se désole ce membrede l’AEIM qui plaide pour uneréponse institutionnelle «humanis-te», adaptée aux exigences réelleset spécifiques de cette catégoriede la population qui nécessite unmeilleur accompagnementcomme, par exemple, un environ-nement plus adapté à leurs condi-tions de vie «d’où la nécessité dechanger les lois», ont suggéréd’aucuns, dans le débat. «Il n’y aautiste que s’il n’est pas acceptépar la société», soulignera M. A.Rezzik, enseignant au départe-ment d’anglais à l’Université deTizi-Ouzou. «Vivre l’autisme, les voix de la

différence» est l’intitulé de son

exposé où il s’interroge si l’autismeest une pathologie ou une différen-ce, partant d’un constat puisé dansla littérature qui veut que l’autismeest un désordre, un déphasage àla norme socio-mentale. Défendant le droit à la différen-

ce qui doit être conféré à l’autisteen tant qu’être social, l’orateurreprendra à son compte la reven-dication largement partagée sur lanécessité d’adapter les politiquespubliques aux besoins des handi-capés. En particulier des autistesqui constituent une population àlaquelle répond depuis des décen-nies un manque criant de struc-tures d'accueil, notamment dans ledomaine éducatif. L’Etat doit res-pecter ses obligations de garantirl’accès à l’éducation et à l’ensei-gnement au sein des écolespubliques pour les enfants autistesqui constituent une population. Considéré comme un problème

de santé publique, la pathologieautistique reste coincée entre uneprise en charge lacunaire et unmauvais dépistage ou qui vient,souvent, en retard.

S. A. M.

PRISE EN CHARGE DES TROUBLES AUTISTIQUES

Vers la création d’un master à l’Université de Tizi-OuzouLa création d’un master sur les troubles autistiques au niveau

de la Faculté des sciences sociales (département de psycholo-gie) de l’Université de Tizi-Ouzou est en passe de devenir uneréalité. En tout cas, la recommandation prise à l’issue de la ren-contre sur l’autisme, initiée par l’Association des enfantsinadaptés mentaux de la wilaya de Tizi-Ouzou (AEIM) a suscitéun intérêt consensuel auprès des participants, et notamment duvice-doyen de la faculté concernée, M. Boutaba, qui a pris part àcette journée scientifique qui s’est déroulée, lundi dernier, àl’hémicycle Rabah-Aïssat de l’APW.

Le faux officier de la gendarmerie qui escroquaitles candidates au mariage se retrouve en prison

C’est ainsi qu’il prit pour cibleune jeune femme âgée de 36ans, veuve, mère d’une petitefille. Après avoir pris contact avec

elle, il s’est présenté à ellecomme exerçant la fonction delieutenant de gendarmerie et qu’ilvenait d’être promu capitaine.Selon une source très cré-

dible, le mis en cause a mobilisé

une délégation féminine commeétant de sa famille pour allerdemander la main de sa victime.Après avoir obtenu l’accord

de principe, il arrive à laconvaincre pour qu’elle lui cèdeun ensemble de bijoux d’unevaleur de 15 millions de centimespuis une somme d’argent s’éle-vant à une cinquantaine de mil-lions de centimes.

Toujours selon notre source,le faux gendarme a cru avoir réa-lisé son escroquerie en pensantque sa victime par peur du qu’en-dira-t-on allait accepter sadéconfiture sans réagir. Il s’étaittrompé puisque la dame trompéeet escroquée a eu le couraged’aller déposer une plainte enbonne et due forme au niveau dela police judiciaire. Fort de la plainte déposée,

une enquête a été ouverte et l’in-dividu qui avait troqué son vrainom A. B. par un autre et mêmeson lieu de résidence a pu êtreidentifié, localisé comme agent

d’administration et interpellé puisdéféré. Après avoir été entendu par le

juge d’instruction et confondu parun témoignage sans appel, accu-sé d’escroquerie et d’usurpationde fonction, il a été incarcéré,jugé et condamné à une peined’emprisonnement et à la restitu-tion des biens extorqués.Par ailleurs, selon d’autres

sources non moins crédibles,l’accusé compte à son tableau dechasse d’autres victimes quin’ont pas osé porter plainte depeur toujours du qu’en-dira-t-on.

K. O.

Un agent d’une administration publique, frisant la qua-rantaine, résidant dans la daïra d’El Abadia, a trouvé l’as-tuce d’escroquer des femmes qui désirent fonder un foyerdans la légalité, en exploitant leur naïveté, en leur faisantmiroiter qu’il avait un statut et une fonction honorable.

3 élus de l’APCsuspendus

pour démêlésavec la justiceL’affaire avait éclaté l’année

2011. Selon des sources concor-dantes dignes de foi, il avait étéreproché à ces élus, ainsi qu’àd’autres fonctionnaires, notammentemployés au service des marchés,d’avoir enfreint la procédure d’attri-bution d’un marché public, lors del’ouverture des plis, à un entrepre-neur pour la réalisation d’un murd’enceinte de l’école El-Hachemi-Larbi, sise dans l’un des quartiersde la ville.

Toujours selon nos sources, les3 élus mis en examen par le procu-reur de la République de KhemisMiliana, comme le stipule la législa-tion en vigueur qui veut que les élussoient justiciables devant une juri-diction autre que celle où ils sontmandatés.

Comme le prévoit aussi la légis-lation, suite à la poursuite judiciaire,le wali est tenu de suspendre lesmis en cause. Cependant si lesconcernés sont innocentés par lajustice ils recouvreront tous leursdroits.

La mise en examen n’étant pasune condamnation, la présomptiond’innocence restera en vigueur tantque la justice n’aura pas tranché.

Ces trois mis en cause, qui fontpartie de l’Assemblée communalede Aïn Defla, sont issus de 3 partisdifférents, le FLN, le RND et le partide Bounedjma, avons-nous appris.

K. O.

Page 9: PAGE 5 Carnage à Tunis

Cet état de fait explique lescarences multiples, dont souffre cesecteur, à commencer par ladégradation du parc roulant.

La quasi-totalité des bus quidesservent la ville de Guelma

n'offre plus de confort aux usagers: insalubrité, sièges délabrés...,reflétant le caractère polluant dece moyen de transport. LesGuelmis déplorent également l'in-sécurité, devenue ces dernières

années une menace permanentetant pour les usagers que pour lesriverains. Ces derniers se trouventprofondément désemparés parcette situation qu'ils qualifientd'«anarchique». «Nous vivons uncalvaire qui n'en finit pas, on estpris en otage au vu et au su desresponsables du secteur destransports, qui, malheureusementaffichent un laxisme effarant»,

déclare un usager. À cela, vien-nent s'ajouter les inciviltés de cer-tains chauffeurs et receveurs :insultes, coups de gueule... la listeest longue. Mais ces comporte-ments atteignent leur paroxysmequand les transporteurs s'adon-nent à des courses-poursuites àtoute heure et en plein centre-ville,sans pour autant se soucier desrisques qu'ils font subir aux usa-

gers, aux automobilistes et auxpiétons, une situation plus quedéplorable. Les autorités compé-tentes sont donc vivement inter-pellées afin de soustraire ce sec-teur de sa déliquescence et d'atté-nuer ce calvaire quotidien, devenuune hantise pour les citoyens decette ville, où l'urbanisation prendde plus en plus d'ampleur.

Noureddine guergour

Le Soird’Algérie Jeudi 19 mars 2015 - PAge 8Le Soir de l’Est

GUELMA

Le transport urbain, une véritablehantise pour les riverains

Se débrouiller une autorisation d'exploitation d'une ligneet acquérir un bus vous donne la possibilité d'exercer, sansaucune contrainte, l'activité dans le secteur du transport encommun, ce créneau est donc ouvert à tout venant.

OUM-EL-BOUAGHI

Démantèlement d’un réseau de vols de voitures à Aïn-M’lila

Les membres du réseau agis-sant à travers les wilayas de l’estdu pays ont créé un atelier encachette dans lequel ils achemi-nent clandestinement leurs butinspour les «désosser», puis vendreles différents organes des véhi-cules sous forme de pièces déta-chées aux revendeurs de lacasse connus dans la région deAïn M’lila. Nos sources nous

confirment que le démantèlementa été rendu possible grâce auxinformations crédibles parvenuesaux services de la police faisantétat de la présence d'un jeunetrentenaire qui s'adonne au vol devéhicules. Les éléments de lapolice judiciaire ont tendu unesouricière et suivi pendant un cer-tain temps les mouvements de lapersonne signalée jusqu'au jour

où la police a investi le domicilede l’intéressé sur perquisition dela justice.

Au domicile situé à la coopéra-tive Ennasr, les policiers ontdécouvert une importante quanti-té de barbituriques ainsi qu'un lotde pièces de véhicules usagéesde différentes marques.

Soumis à un interrogatoirepoussé, le jeune déclara aux poli-ciers avoir acheté ces pièceschez un revendeur de piècesdétachées usagées dans lemême quartier, ce dernier origi-naire de la commune de OuledHamla a à son tour, été entendupar les éléments de la police judi-ciaire et avoua posséder un local

à Soualhia à quelques encabluresde la ville de Aïn-M’lila .

Au local indiqué par le reven-deur de la casse, les policiers ontdécouvert un véhicule de typeHyundai Accent prêt à êtredémonté. L’enquête diligentée parla police a révélé que ce véhiculea fait l'objet d'un vol récent dansla ville de Aïn M’lila, dans lemême magasin , une autre struc-ture (châssis d'un véhicule detype Symbol recherché depuisplus d'un mois par son propriétai-re habitant Constantine.

Selon les sources en notrepossession, les policiers ontdécouvert dans le magasin clan-destin de Soualhia des pièces

détachées composées de por-tières, moteurs, batteries etautres éléments de pas moins de7 véhicules de différents types.

Les deux personnes ont étéarrêtées par la police judiciaire etont été soumises à une enquêtepour arriver à d'autres complicesde ce dangereux réseau qui agità travers les wilayas de l'est dupays. L’enquête de la police apermis aussi d'identifier les vic-times qui sont originaires deGuelma, Skikda et Aïn M’lila. Cesderniers ont facilement reconnules éléments de leurs véhicules etont porté plainte en se constituantparties civiles.

M. C.

Des informations en notre possession nous font savoirque les éléments de la police judiciaire de la Sûreté dedaïra de Aïn-M’lila, une localité située à 60 km à l'ouest duchef-lieu de wilaya, ont réussi durant ces deux derniersjours à mettre hors d'état de nuire une bande de malfai-teurs à caractère régional spécialisée dans le vol et le«désossement» de véhicules.

EL TARF

Sit-in des fonctionnaires de la Direction des moudjahidine

Consignés dans une doléance,les griefs des protestataires à l’en-contre de leur directeur, ont traitprincipalement et entre autres au«diktat d’un simple factotum sur lafeuille de présence, lequel use demots violents à l’encontre des fonc-tionnaires, un comportementencouragé par ledit directeur, la finde non-recevoir du premier homme

du secteur concernant lesdoléances et autres requêtesémises par les fonctionnaires et quiconcernent leurs situationssociales et carrières profession-nelles, ses absences répétéesimpactant le bon fonctionnementdes services de la direction etenfin, la non-régularisation des pro-motions dans les postes inhérents,

et ce, depuis plusieurs années».De son côté, le directeur estime

qu’il ne fait qu’appliquer la régle-mentation régissant les relations dutravail et qu’il n’est pas du ressortdes fonctionnaires d’empiéter sursa gestion et ses absences, les-quelles se font avec l’aval du wali etsa tutelle directe.

Signalant que la mission debons offices initiée par le secrétairede wilaya de l’Organisation desmoudjahidine n’a pas donné lesrésultats escomptés. Ce dernier estconsidéré comme un solide allié dudirecteur pour ses propres intérêts,c’est un secret de Polichinelle danstoute la wilaya, a-t-on fait savoir

avec beaucoup de dépit mêlé à larésignation.

Quoi qu’il en soit, la Directiondes moudjahidine est devenue, cesdeux dernières années, la risée detoute la population de par sa conni-vence avec les potentats locaux etles scandales qui l’ont éclabousséedont particulièrement celui dutransfert des restes de chouhadavers un autre cimetière, se trouvantà 50 mètres du premier, et ce, pourlibérer un terrain pour un hommed’affaires ayant pignon sur ruedans la région. Ainsi vogue la galè-re de la soi-disant sacralité de l’his-toire du 1er -Novembre.

Daoud Allam

Devant le comportement outrancier du directeur de laDirection des moudjahidine ainsi que ses dépassementsinnombrables et répétitifs, les fonctionnaires de laditedirection n’ont pas trouvé mieux que d’organiser , hier, unsit-in de protestations pour faire porter leurs voix à leurtutelle et arrêter, de fait, une mascarade qui dure depuis plu-sieurs mois.

UNE CONFÉRENCESUR LA GUERREDE LIBÉRATIONET LE CINÉMA

À JIJEL

Une épopéeen imagesLa Direction de la cultu-

re de la wilaya de Jijel aorganisé, ces derniersjours, une conférence surla guerre de Libération etle cinéma à la salle deconférences de la citéadministrative, au muséeKotama et dans les citésuniversitaires.

En effet le programmede cette manifestation cul-turelle a comporté descommunications sur laguerre de Libération etl’image cinématogra-phique animées par lescinéastes MouradOuznadji, Nabil Hadji, et leréalisateur Ahcen Osmani,une riche exposition dephotos et d’affiches pré-sentée par BoudehaneKhadra, retraitée de laCinémathèque d’Alger surle cinéma algérien ainsiqu’une série de projectionsdes derniers films révolu-tionnaires au niveau descités universitaires del’Université de Jijel.

B. M. C.

Des télescopes et une centaine de lunettesspéciales seront mis à la disposition du public, àConstantine, pour observer, sans risque, l’éclipsesolaire partielle de vendredi à l’APS, par le prési-dent de l’association Sirius d’astronomie, le Pr

Jamal Mimouni. Ce professeur de sciences physiques a ajou-

té, en marge d’une journée d’information et desensibilisation autour de ce phénomène, organi-sée à l’Université Mentouri, qu’un des télescopesd’observation devant être installé sur l’esplanade

du 1er-Novembre (ex-La brèche), au coeur de laville, sera relié à une caméra qui reproduira surgrand écran les images des différentes étapes del’éclipse, capturées en direct.

Il a également précisé que ce phénomèneastronomique aura lieu dans la matinée et seravisible dans toute l’Algérie sous des angles diffé-rents, avant de rappeler qu’il pourra aussi êtreobservé en Europe, en Afrique du Nord et auMoyen-Orient ainsi que dans une petite zonesituée entre le Groenland et la Scandinavie où

l’éclipse solaire sera totale. Un film d’animationsur l’astronomie et les différentes campagnesd'observation d'éclipses sera projeté à cette occa-sion à l’adresse du public qui pourra égalementprofiter d’une exposition sur panneaux mobiles,de communications sur le phénomène et sur lesprécautions à prendre pour observer les éclipsessolaires, a encore indiqué le Pr Mimouni qui a faitétat de la distribution de 15 000 dépliants etautres documents pédagogiques sur les éclipses.

APS

CONSTANTINE

Des télescopes et des lunettes spéciales pourobserver sans risque l’éclipse solaire de vendredi

Page 10: PAGE 5 Carnage à Tunis

L’association environne-mentale «Arc-En-Ciel» deAïn-Séfra vient de tirer lasonnette d’alarme, en invi-tant l’ensemble des acteursde l’ouvrière à participer à lajournée d’étude qui a eu lieulundi 16 mars au centre cul-turel de Aïn-Séfra, avec pourordre du jour, la protection, lapréservation, et la réhabilita-tion de l’abeille saharienneen tant que patrimoine ethéritage d’une portée natio-nale, pourquoi pas internatio-nale, puisqu’elle produit l’unedes meilleures qualités demiel : «le miel du jujubier» ;un produit qui pourrait don-ner un plus aux revenus auprofit des apidés. La journée,qui a été donc organisée au

profit des apiculteurs de larégion de Aïn-Séfra, a étéencadrée et animée par desexperts et des spécialistes,notamment M. Hocine Irektide l’INRA Alger (Institut de larecherche agronomique),Nasredine Chenna del’ITELV Alger (Institut tech-nique des élevages), ainsique Abdelhak Difallah, del’association des apiculteursde Blida, qui ont donné desexposés sur la vie desabeilles. Ont pris part égale-ment à cette rencontre, lesubdivisionnaire des ser-vices agricoles, le présidentde la Chambre de commercede la wilaya, ainsi qued’autres agriculteurs de larégion. Même si la quasi-

totalité des apiculteurs de larégion connaissent lesabeilles, l’abeille saharienneest peu connue et peu répan-due. Pourquoi n’est-elle pasdéveloppée ne serait-ce quedans son pays, telle l’abeilletellienne ? Quelles sont lesmesures les plus urgentes àprendre pour sauvegarderl’abeille ? Autant de ques-tions auxquelles plusieurs

recommandations à suivreont été données aux apicul-teurs, notamment le suivipériodique, la connaissanceapprofondie des caractéris-tiques des ruches, ainsi quela levée des obstacles quifreinent le développement etla profilération de cette espè-ce qui, rappelons-le, est envoie de disparition.

B. Henine

Le Soird’Algérie Jeudi 19 mars 2015 - PAGE 8Le Soir de l’Ouest

AÏN-SEFRA

Les apiculteurs se concertent sur l’abeille saharienne

L’abeille saharienne (Apis mellifica saharie-nis), une espèce de couleur jaune-oranger,vivant principalement du jujubier dans une par-tie de l’atlas saharien entre l’Algérie et le Maroc(de Aïn-Séfra, jusqu’à Figuig), est en voie de dis-parition.

AÏN-TÉMOUCHENT

La dyslexie chez l'enfant scolarisé

Plusieurs inspecteurs etpsychologues affiliés ausecteur de l'éducation onteu la charge d'encadrercette journée au profit de130 professeurs de languearabe des classes pri-maires, en présence de lafédération des associationsdes parents d’élèves de lawilaya de Aïn-Témouchent.

Globalement, et commel'ont souligné plusieurs inter-venants, beaucoup d’élèvesrencontrent des difficultéspour comprendre ce qui leura été transmis par l’ensei-gnant,certains d'entre eux

n'arrivent pas à assimilertotalement les connais-sances acquises et pourtantils ne souffrent d’aucunemaladie sensorielle ou intel-lectuelle. Ainsi, comprendrel’enfant dyslexique, c’est l’ai-der à sortir du trouble spéci-fique de lecture.

L’enseignant doit aborderl’élève concerné, le soutenirpour bien le connaître etcomprendre ce qu’il trans-met. L’écriture et la lecturesont les meilleurs moyensde bord.

Selon le représentant dela fédération des parentsd'élèves, M. Taleb : «Nous

remercions les organisa-teurs pour cette heureuseinitiative qui a pour but deremédier à un malaise quiaffecte un grand nombre denos enfants et qui inquièteénormément les parentsd’élèves. Nous souhaitonsque chaque élève sache lireet écrire tout seul sansdépendre d'autrui; l'interlo-cuteur a souhaité que cegenre de journées psycho-pédagogiques se multiplientpour supprimer ou pallier cehandicap qui pénalisebeaucoup d'élèves.»

S. B.

La Direction del’éducation de lawilaya de Aïn-Témouchent a organi-sé mardi dernier, auCEM Ahmed-Ouriachi,une journée d'étudesur la maladie de ladyslexie chez l'enfant,journée chapeautéepar les circonscrip-tions pédagogiques 2et 4 d'El-Maleh et deAïn-Témouchent.

CAISSE DE SOLIDARITÉ ET DE GARANTIEDES COLLECTIVITÉS LOCALES DE TIARET

Des cycles de formation pour mieuxcerner les textes d’application

Ciblant l’ensemble desintervenants comme leschefs de daïra, les P/APC,les secrétaires générauxdes communes, les contrô-leurs financiers et trésorierscommunaux ainsi que lessubdivisionaires des diffé-rents services techniques,cette formation assurée parla DAL s’inscrit dans uncontexte d’uniformiser l’in-terprétation et du coup l’ap-plication des textes y affé-rents.

Ladite caisse a pour mis-sions essentielles la mutua-lisation et la répartition desdotations financières ver-sées par l’Etat au profit descollectivités locales à hau-teur de 60% pour le fonc-tionnement et 40% pour ce

qui est des équipements.Créée en vertu du décretexécutif du 14-116 du 24mars 2014, elle prévoit entreautres, l’octroi des Fondsaux collectivités locales envue de faire face à des évé-nements imprévisibles,notamment ceux relevantdes catastrophes naturellesou des situations difficiles. 

Les volets financementdes actions de réhabilitationdu service public local ainsique celui de formation et deperfectionnement des éluset des fonctionnaires del’administration des collecti-vités locales, figurent aussiparmi les dispositions duditdécret. L’assistance, quis’est donc imprégnée de cetarsenal de textes, s’est arrê-

tée sur plusieurs points liésentre autres, à la maturationdes projets, les modalitésconcernant le montagefinancier des opérations...

Les participants repré-sentant différentes localitésde la wilaya ont saisi l’op-portunité pour évoquer plu-sieurs points jusque-làsombres, citant à titre illus-tratif l’exemple de certainesopérations autrefois nonsupportées au titre des PCEou des PSD comme la réali-sation des cimetières, desmarchés à bestiaux et mar-chés hebdomadaires, lesmosquées, les stationsurbaines de taxis...

En définitive, cette ren-contre de vulgarisation quivise implicitement l’implica-tion de la société civile dansle développement locale estperçue tel un appui pour lesacteurs concernés dansl’élaboration des fichestechniques ou la conceptiondes cahiers des charges...

Mourad Benameur

Le cycle de formation sur les nouvelles disposi-tions inhérentes à la création de la Caisse de solida-rité et de garantie des collectivités locales (CSGCL),lancée depuis le début de semaine à partir deMedrissa, devait être clôturé hier à Tiaret, a-t-onappris auprès de la Direction de l’admnistrationlocale.

RELIZANE

Stationnement bilatéral

sauvage et anarchiqueTous les usagers de la route dans le secteur urbain

sont confrontés à une circulation de plus en pluspénible, notamment au centre-ville qui manque nonseulement d’aires de stationnement dans l’attente del’achèvement du parking souterrain à deux niveauxmais aussi d’un plan de circulation qui tarde à seconcrétiser. Par ailleurs, un autre phénomène trèsremarqué commence à prendre forme et qui obstruecarrément le trafic automobile. Il s’agit du stationnementbilatéral sauvage visible dans plusieurs endroits eux-mêmes étroits, comme la rue Fortassa, Hai Rakkaba..Et cela fait un double stationnement en ne laissant quele couloir du milieu pour rouler avec tous les risques quipeuvent en découler.

Cette gangrène du stationnement rebelle inspireaussi certains conducteurs zélés tenus par un empres-sement à arrêter, pour un court instant, leurs véhiculesau beau milieu de la chaussée avec les feux de détres-se actionnés laissant le suivant en attente forcée.

Avec toutes ces variantes de dépassements dues àl’incivisme des adeptes de l’anarchie, il y a aussiquelques commerçants qui dressent un obstacle avecdes objets hétéroclites pour interdire le stationnementdevant leurs boutiques. Ces scènes sont légion quoti-diennement et continuent à compliquer encore plus lacirculation.

A. Rahmane

SANTÉ

Les femmes sont les plus touchées par le cancer à TissemsiltLes femmes sont les plus tou-

chées par le cancer dans la wilaya deTissemsilt, a souligné, mercredi, unespécialiste en épidémiologie à l’EHPde cette région des Hauts-Plateaux.

Le Dr Amel Bedal a déclaré, lors d’une ren-contre d’information sur le plan national anti-cancer, qu’en 2014, quelque 786 cas de canceront été recensés à travers la wilaya deTissemsilt, dont plus de 450 sont des femmes.Chez les femmes, le cancer du sein occupe la

première place avec plus de 200 cas puis celuidu col de l’utérus, a expliqué la praticienne, pré-cisant que pour les hommes les cancers de laprostate, de l’estomac et des poumons sont lesplus répandus.

Le recensement des nouveaux cas a étéeffectué dans le cadre du fichier de wilaya ducancer, mis en place en 2012, pour constituerune base de données élargie sur cette maladieet le nombre exact des malades afin de leurassurer une meilleure prise en charge. De son

côté, le responsable de la cellule de wilayad'accueil, du suivi et d’accompagnement desmalades cancéreux, le Dr Mohamed HalimKara, a estimé que la réussite du plan nationalanti-cancer est principalement liée à une adhé-sion efficace de la société civile dont les asso-ciations à caractère social, humanitaire et sani-taire qui jouent un rôle en matière de sensibili-sation et d’information sur l’importance de pré-vention sur cette maladie lourde. Enfin, leDirecteur de la santé et la population, Ali

Belkheir, a longuement expliqué les huit axesdu plan national anti-cancer du plan quinquen-nal 2015-2019.

Initiée par la direction chargée du secteur,cette rencontre a vu la participation des person-nels médicaux et paramédicaux des établisse-ments sanitaires de la wilaya ainsi que desreprésentants d’associations versées dans ledomaine de lutte contre cette maladie et d’aideaux malades cancéreux.

APS

Phot

os :

DR

Page 11: PAGE 5 Carnage à Tunis

Un bilan macabre que lePremier ministre tunisien, HabibEssid, a annoncé lors d’un point depresse, quelques heures après ledébut de l’attaque qui s’est soldéepar le décès de deux victimes tuni-siennes, un policier et un civil. Le Premier ministre qui, aupa-

ravant, s’était réuni avec lesministres de l'Intérieur et de laDéfense, a indiqué que lesassaillants, vêtus selon lui d'uni-formes militaires, avaient ouvert lefeu sur les touristes alors que cesderniers descendaient de leursbus puis les avaient pourchassésà l'intérieur du musée. Habib Essid n'a pas évoqué de

tentative de prise d'otages. Unecertaine confusion avait régné surles lieux dans l'après-midi alorsque des informations faisaientétat d'une poursuite de l'attaque.Supputée par des médias locauxet même par le Premier ministrefrançais, Manuel Valls, la poursuited’une prise d’otages n’avait pasété confirmée par le porte-paroledu ministère tunisien de l'Intérieur,Mohamed-Ali Aroui. Par ailleurs, le ministre de la

Santé Saïd Aïdi a indiqué à lapresse que 38 personnes avaientété blessées, notamment des res-sortissants de France, d'Afrique duSud, de Pologne, d'Italie et duJapon. Selon la télévision nationa-

le Wataniya1, deux assaillants ontaussi été tués. La même source a indiqué que

l'opération de police était terminée(vers 15h GMT) et que l'évacua-tion des touristes du musée étaitfinie. En début d’après-midi, aumoins deux hommes armés dekalachnikov ont attaqué le muséedu Bardo, à Tunis, blessant aumoins une touriste, avait annoncéle ministère de l'Intérieur. «Uneattaque terroriste (a visé) le muséedu Bardo», a affirmé le porte-paro-le du ministère Mohamed-Ali Arouisur la radio Mosaïque FM, en évo-quant «deux éléments terroristesou plus, armés de kalachnikov».«Ce qui est sûr, c'est qu'une tou-riste a été blessée», indiquait ceporte-parole sans écarter un plusgrand nombre de blessés. D’importants renforts policiers

avaient été déployés autour dumusée et du siège du Parlement(Assemblée des représentants dupeuple), un bâtiment mitoyen et oùles travaux avaient été suspendusaprès les premiers tirs. Un pre-mier bilan faisait état de huit per-sonnes, dont sept touristes étran-gers, tuées lors de cette attaque,la première attaque meurtrière àviser des étrangers depuis larévolution tunisienne. Cette attaque terroriste a en

effet touché, relèvera le porte-

parole du ministère de l’Intérieur,le pays pionnier du Printempsarabe qui, contrairement auxautres Etats ayant vécu des mou-vements de contestation en 2011,a jusqu'ici échappé à une vaguede violences ou de répression.Depuis la révolution de janvier2011, la Tunisie a vu émerger unemouvance djihadiste responsablede la mort de dizaines de policierset de militaires, selon les autori-tés. Liée au réseau Al-Qaïda, la

phalange Okba Ibn Nafaâ estconsidérée comme le principalgroupe djihadiste de Tunisie, actifdans la région du mont Chaâmbi, àla frontière avec l'Algérie. Entre2 000 et 3 000 Tunisiens combat-traient par ailleurs dans les rangsdes djihadistes à l'étranger, enSyrie, en Irak et en Libye. Cinq cents autres djihadistes

tunisiens sont pour leur part ren-trés au pays, selon la police, etsont considérés comme l'une desplus grandes menaces pour lasécurité de la Tunisie. DesTunisiens combattant avec legroupe Etat islamique (EI), trèsactif en Syrie et en Irak, ont parailleurs menacé leur patrie cesderniers mois. Selon l'EI, unTunisien a participé à l'assautcontre l'hôtel Corinthia à Tripoli quia fait 9 morts en janvier, et un autrea mené un attentat-suicide àBenghazi, deuxième ville de Libye. En avril 2002, un attentat-suici-

de contre une synagogue à Djerba(sud) avait fait 16 morts parmi les

étrangers — 14 Allemands et deuxFrançais — ainsi que cinqTunisiens. En juin, le porte-paroled'Al-Qaïda avait revendiqué l'at-tentat. Pour autant, la Tunisie «vatout faire pour empêcher de nou-velles attaques après celle qui afait 19 morts», assurait hier le pré-sident tunisien Béji Caïd Essebsi.«Les autorités ont pris toutes lesmesures pour que de telles chosesn'arrivent plus», avait-il dit aprèsavoir rendu visite aux blessés àl'hôpital Charles Nicolle de Tunis.«J'espère qu'avec les moyensdont nous disposerons, nousdeviendrons plus performants (...).Toutes les autorités sont avertieset j'espère qu'un tel désastre n'ar-rivera plus», a déclaré M. CaïdEssebsi après ce «crime horrible».

Le chef de l'Etat a souligné que cedéfi était le même pour toute larégion. Evoquant la descente dans le

chaos de la Libye voisine où legroupe Etat islamique est actif,M. Caïd Essebsi a dit : «Nousnous attendions à ce qu'il y ait uneaction d'un degré élevé», enTunisie aussi. Enfin, le président tunisien a dit

avoir assuré les blessés de «notresoutien, de notre sympathie et nosregrets qu'une telle chose soit arri-vée». Une attaque terroriste que

notamment l’Algérie, la France, laLigue des Etats arabes ontcondamnée vivement, exprimantleur solidarité avec la Tunisie.

C. B./Agences

Le Soird’Algérie Jeudi 19 mars 2015 - PAGE9Monde

19 MORTS DANS UNE ATTAQUE TERRORISTE CONTRE UN MUSÉE

Carnage à Tunis

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19 personnes dont 17 touristes polonais, italiens, alle-mands et espagnols ont été tuées hier dans une attaquecommise en début d’après-midi contre le musée du Bardoà Tunis par des hommes armés.

Les forces de l’ordre tunisiennes en action devant le musée Bardo.

Page 12: PAGE 5 Carnage à Tunis

Le Soird’Algérie Culture Jeudi 19 mars 2015 - PAGE 10

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE) Vendredi 20 mars à 16h : Concerts desgroupes Game Over (Djanet), Imzad(Tamanraset), Afous Dafous (Ghardaïa)et Tikoubawin (In Salah).

MAISON DE LA CULTURE DE BÉJAÏA Jeudi 19 mars à 17h : Pièce théâtraleEchahed el-thawra el-djazaïria fi ouyou-ne el-aâlam, texte et mise en scène deFarid Djenah.Vendredi 20 mars à 17h : Concert deZakia Mohamed.

MAISON DE LA CULTURE MOULOUD-MAMMERI DE TIZI-OUZOU Jeudi 19 mars à 14h : Concert de RabahAsma.

MUSÉE DES BEAUX-ARTS (EL-HAMMA, ALGER) Samedi 21 mars à 14h30 : L’associa-tion «Nawafedh Thakafia» organise uneconférence intitulée «La critique cinéma-tographique en Algérie et dans le mondearabe» présentée par le journaliste etcritique de cinéma Nabil Hadji et le jour-naliste et critique de cinéma syrien rési-dant en Algérie Mohamed Abidou et ani-

mée par le metteur en scène, critiquethéâtral et docteur en théâtre Habib Bou-khalifa.

SALLE IBN-ZEYDOUN DE RIADH-EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER) Jeudi 26 mars à 19h : Concert de musiqueaissaoua avec l’association «Nass Kassanti-na li fen el-assil» de Constantine.

SALLE ESSAÂDA (EX-LE COLISÉE)D’ORAN Jusqu’au 19 avril : Film Les portes dusoleil : Algérie pour toujours de Jean-Marc Minèo (Algérie, 2015). Avec ZakariaRamdane, Smaïne Faïrouze, LoriePester, Christophe Quarteron, AhmedBenaïssa, Mike Tyson, Sonia Kouninef etAbdelkader Djeriou.

SALLE IBN-KHALDOUN (ALGER-CENTRE) Vendredi 20 mars à 16h : Concert deFarid Ferragui.Jusqu’au 19 avril : Film Les portes dusoleil : Algérie pour toujours de Jean-Marc Minèo (Algérie, 2015). AvecZakaria Ramdane, Smaïne Faïrouze,Lorie Pester, Christophe Quarteron,Ahmed Benaïssa, Mike Tyson, Sonia

Kouninef et Abdelkader Djeriou. Prix dubillet : 300 DA. 4 séances par jour (1re

séance à 13h, dernière à 19h). Interditaux enfants moins de 12 ans.

COMPLEXE CULTUREL ABDELOUAHEB-SALIM (CHENOUA, TIPASA)Jusqu’au 31 mars : Expositioncollective d’arts plastique à l’ occasion dela Journée internationale de la femme.

ESPACE DES ACTIVITÉSCULTURELLES MENTOURI (RUEBACHIR-MENTOURI, ALGER) Jusqu’au 31 mars : L’EtablissementArts et Culture de la wilaya d’Alger, enpartenariat avec Dzaïr Cast, organiseune exposition collection de voitures enminiature présenté par M. OussaïdMohamed.

SALLE LA COUPOLE D’ALGER Vendredi 20 mars à 18h : WellcomAdvertising organise un concert deGnawa Diffusion. 1re partie : R-One.Accès simple : 1500 DA. Points devente : Crystal Lounge Hilton (à partir de18h), Niel’s, Piccadilly The British Island,Galaxy Sidi Yahia, L’Empreinte

Restaurant Garidi 1, Centre commercialde Bab-Ezzouar, Magasin d’instrumentsde musique Birkhadem, Club 54 Audin.

MÉRIDIEN D’ORAN Vendredi 27 mars : WellcomAdvertising organise un concert deGnawa Diffusion. 1re partie : D.J.Boulaone. Accès simple : 1500 DA.Points de vente : Duplexe Centre-Ville.Le Méridien.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 28 mars : Expositioncollective de peinture «Portraits defemmes algériennes», à l’occasion de laJournée mondiale de la femme.

VILLA ABDELTIF (EL-HAMMA, ALGER) Jusqu’au 20 mars : Exposition dephotographies «Révéler l’étoffe» deMaya-Inès Touam.

GALERIE SACRÉ-ART (126, RUEDIDOUCHE-MOURAD, SACRÉ-CŒUR,ALGER)Jusqu’au 26 mars : Exposition«Dialogue avec la création» de l’artiste

Linda Bougherara.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE)Jusqu’au 21 mars (sauf le 15 mars) :Projection du film Yema de DjamilaSahraoui, à raison de 3 séances par jour :14h, 17h, 20h. Sauf le 12 mars à raisond’une séance à 14h.

AÏDA GALLERY (VILLA 132, HEY-EL-BINA, DELY-IBRAHIM, ALGER)Jusqu’au 21 mars : Exposition de peinture«Au fil des portes…» de Sofiane Dey.

TNA GALLERY (RUE BOUZRINA, EX-RUE DE LA LYRE, CASBAH, ALGER)Jusqu'à la fin du mois de mars :Exposition collective d’arts plastiques etde photographies «Hors Champ» parMustapha Nedjai, Hellal Zoubir, KarimSergoua, Rachi Djemai, Rachid Nacib,Malek Salah, Adlène Samet et NasserMedjekane.

ESPACE DE LOISIRS ET DE DÉTENTEPOUR ENFANTS KIDZLAND(CHÉRAGA, ALGER) Chaque jour : Spectacles d’attractionspour les enfants de 3 à 12 ans.

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4E FESTIVAL DU PRINTEMPS D’AMENZU N’TEFSUT À TIFRA

Dédié à Boudjemaâ Agraw Le programme prévoitégalement un concoursde poésie, des exposi-tions, une table rondeavec les deux vedettesde la chanson kabyle,Boudjemaâ Agraw etKarim Abranis, duthéâtre avec la troupeAgraw, des conférencessur l’événement d’Amenzu n’tefsut, «pre-mier jour du printempskabyle».

La Maison de jeunes d’Assamde Tifra, dans la daïra de Sidi-Aïch, accueille à partir d’au-jourd’hui le 4e Festival du prin-temps d’Amenzu n’tefsut,

«Adrys». Initiée annuellement àla même période par l’associa-tion culturelle Ithri Ibourayen,cette 4e édition du printempsd’Amenzu n’tefsut qui s’étaleradurant trois jours est dédiée à

une autre vedette de la chansonkabyle, Boudjemaâ Agraw. Pourla réussite de cet important évé-nement culturel, ses initiateursont concocté un programmeculturel dense et riche. Outre le

traditionnel déjeuner de partagedu seksou ouderyis auquel seraconvié le public, le programmeprévoit également un concoursde poésie, des expositions, unetable ronde avec les deuxvedettes de la chanson kabyle,Boudjemaâ Agraw et KarimAbranis, du théâtre avec la trou-pe Agraw, des conférences surl’événement d’ Amenzu n’tefsut,«premier jour du printempskabyle», que les populationslocales accueillent annuellementavec la préparation d’un cous-cous aux œufs et au thapsia(adrys). Ce rendez-vous culturelsera clôturé avec un grand galaartistique avec la participation deBoudjemaâ Agraw, Karim Abra-nis et de nombreuses autresvedettes de la chanson kabyle.

A. Kersani

L’homme d’un certain âge, avec ses cheveux auxquatre vents, a une gueule de métèque, de juif errant etde pâtre grec. Mais il n’a rien à voir avec GeorgesMoustaki. Personne ne sait d’où il vient et où il vadurant ses longues absences. Quand il revient aupays, les rares personnes qui le connaissent vont levoir dans sa caverne, au pied de la montagne. Poureux, il est devenu presque un oracle de sagesse. Pourl’un d’eux, il rappelle le mystérieux El-Khidre de la sou-rate «El-Kahf» (La caverne) dans le Coran, l’hommequi avait donné une leçon de sagesse au prophèteMoïse. Selon des récits plus ou moins apocryphes,El-Khidre errera sur terre jusqu'à la fin des temps,tout en intervenant sans être connu dans certainsévénements.

L’homme d’un certain âge, aux cheveux aux quatrevents, à la gueule de métèque, de juif errant et de pâtregrec, a un langage bref et tout en codes. Aved lui,inutile de demander des explications si on n’a pascompris le message, car il n’en donne jamais.Ce jour-là, ils l’ont trouvé dans la grotte en train deméditer. Eux aussi ont appris à être brefs.«Que se passe-t-il dans notre monde ?» lui demandeun des hommes venus le voir. «Ils ont actionné le phé-nomène du bouc émissaire et l’effet mouton de Panur-ge a fait le reste», répond-il.

« Que se passe-t-il chez nous ici ?» demande unautre homme.

«Avec le 4e M, le pays est entré dans la cinquièmedimension. Ceux qui ont reconduit le bouc émissairene sont pas sincères», répond «L’Oracle»

«Que faire ?» demandent en chœur les cinqhommes. «C’est comme les prises d’otages dans lesfilms de votre civilisation. Ils ont pris en otage quelquechose de très précieux pour vous : le pays. Si pourfaire tomber le ravisseur, on tue l’otage, c’est parcequ’au fond, on n’aime pas l’otage. La haine est aveugleet elle est mauvaise conseillère.»«Une solution ?» demandent-ils en chœur encore unefois.

«L’histoire jugera les unes et les autres et nuln’échappera au temps…», répond «L’Oracle», avantde disparaître dans un nuage.

Les cinq amis attendent son retour dans sa caver-ne, dans quelques mois ou quelques années.

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

L’oracle errant Par Kader Bakou

SOUK AHRAS

Un colloque scientifique et littérairesur Apulée en mai prochain

Un point de presse aété animé hier en find’après-midi par M. ElHachemi Assad, secré-taire général du HautCommissariat à l’ama-zighité au niveau dusiège de la wilaya deSouk Ahras.

M. Assad a exposé devantun parterre de journalistes leprojet du colloque scientifiqueet littéraire sur Apulée deMadaure, centré particulière-ment sur sa réhabilitation et savalorisation. Le référenciel civi-lisationnel, dit-il, adhère à lamission analogue du HCA, àsavoir la sauvegarde de la pro-

fondeur historique de l’Algérie.Sur ce point le secrétaire géné-ral du Haut-Commissariat àl’amazighité a annoncé ex-cathedra «c’est la premièreactivité officielle de notre institu-tion à Souk Ahras, en latosensu 20 ans après sa créa-tion».

Dans son intervention, l’ora-teur a procédé avant dedétailler les actions à entre-prendre à court et moyen termeet persiste et signe que la réus-site de ce colloque d’envergureest la pierre angulaire du Haut-Commissariat à l’amazighitéd’autant plus qu’il prend unedimension internationale quisera accompagnée pard’autres activités annexes, mini

Salon du livre en sus d’une sor-tie sur le terrain, au niveau deplusieurs localités de la wilayaà l’instar de Tifech, Taoura etTerguelt.

A ce titre, le conférencier afait savoir à l’assistance quecette démarche est un axe sen-sibilisateur afin de revenir auxconditions optimales pour uneintroduction future dans cecontexte. Il a évoqué égale-ment l’enseignement de l’ama-zighité à l’école, notammentdans les régions où les genssont avides d’apprendre cettelangue tout en insistant à vulga-riser davantage l’histoire.

A la fin de ce point de pres-se, le secrétaire général duHCA a souligné l’importance

de ce colloque qui se tiendra àSouk Ahras du 30 mai prochainau 1er juin. Il verra la participa-tion d’une centaine d’invitésuniversitaires et historiens, et leSoir d’Algérie sera le partenairede cet événement, nous adéclaré M. Assad.

Barour Yacine

A l’initiative de l’Etablissement Arts et Culture de la wilayad’Alger, le concours de peinture du Grand Prix Aïcha-Had-dad se déroulera du 15 mars jusqu’au 30 avril 2015, dans

sa neuvième édition.Ce concours d’arts plastiques, ouvert à tous les artistes dési-

rant décrocher le prix, institué en l’honneur de la défunte plasti-cienne Aïcha Haddad décédée en 2005, doivent soumettre deuxœuvres au maximum.

Les œuvres doivent être à l’huile, l’acrylique et à l’aquarelle,et ce, selon les dimensions et le thème choisi par le participant.Il est à rappeler que le dépôt des œuvres doit se faire chaquejour sauf le vendredi, de 10h jusqu’à 16h au service des exposi-tions et concours, sis au centre culturel Mustapha-Kateb, 5, rueDidouche-Mourad, Alger.

ARTS PLASTIQUES

Grand Prix Aïcha-Haddad

Photos : DR

Page 13: PAGE 5 Carnage à Tunis

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 19 mars 2015 - PAGE14

FOOTBALL

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LIGUE 1 MOBILIS (23e JOURNÉE)

Bataille d’extrêmeset calculs d’épicier

l L'ES Sétif et le MO Béjaïa,les co-leaders du championnatde Ligue 1 Mobilis de footballjoueront gros ce week-end, àl'occasion de la 23e journée, avecun déplacement périlleux pourles Sétifiens à Alger pour croiserle fer avec le MC Alger qui luttepour sa survie, tandis que lesBéjaouis partent a priori favoriscontre le CR Belouizdad.

Le champion d'Afrique sétifienqui reste sur une victoire écrasan-te contre l'ASM Oran (5-2) se ren-dra au stade Omar-Hamadi pouraffronter une équipe du MC Algerdos au mur et condamnée àvaincre pour sauver sa peau. Lamission des hommes deKheïreddine Madoui s'annonceardue mais pas impossible au vudu parcours réalisé jusque-là surles trois fronts (championnat-coupe et Ligue des champions).Avec la forme affichée par l'ex-mouloudéen Younes auteur d'uncoup de chapeau contre l'ASMOet l'opportunisme de son buteurZiaya, les Sétifiens possèdent desérieux arguments à faire valoir.

Quant au MCA qui reste blo-qué à l'avant-dernière place, lavictoire est plus qu'impérative pourespérer s'extirper de la zonerouge. Les coéquipiers de Gourmiqui demeurent sur une précieusevictoire contre l'USMBA (1-0) ten-teront d'enchaîner une secondevictoire de suite. De son côté, leMO Béjaïa qui joue sur les deuxtableaux après sa qualificationpour les demi-finales de la Couped'Algérie, accueillera le CRBelouizdad avec la ferme intention

de retrouver le chemin de la victoi-re après la défaite essuyée faceau CS Constantine (1-0).Intraitables sur leur pelouse, lesprotégés de Abdelkader Amranimiseront une nouvelle fois sur leduo Hamzaoui-Zerdab pourengranger les trois points de lavictoire et espérer un faux-pas desSétifiens à Alger pour reprendreseuls la tête. Mais lesBélouizdadis qui ont été contraintsau match nul par le NAHD lors duderby algérois (0-0), devront seressaisir pour rester dans le pelo-ton de tête.

L'USM Alger (3e) qui reste surune amère élimination en huitièmede finale de la Coupe d'Algériedevra désormais concentrer touteson énergie sur le championnatpour espérer rester dans la courseau titre. Les Usmistes qui sont àquatre longueurs du duo de têteeffectueront un court déplacement

au stade du 20-Août pour affronterle NAHD dans un derby qui pro-met beaucoup.

Les hommes d'Otto Pfister sontdans l'obligation de remporter lavictoire pour consolider leur troi-sième place qui est égalementciblée par l'ASM Oran, qui tenteraà l'occasion de la réception de laJS Kabylie à huis clos de s'impo-ser. Le NAHD, premier relégableet éliminé en quart de finale de laCoupe par le RC Arbaâ, se doit de

réagir pour ne pas compromettreses chances de maintien. L'ASOChlef, lanterne rouge, n'aura pasla partie facile face à l'USM ElHarrach. Revigorés par leur quali-fication en coupe d'Algérie, lescoéquipiers de Samir Zaouidevront sortir le grand jeu pourespérer s'imposer.

L'USM Bel-Abbès (13e)accueillera pour sa part le CSConstantine avec un seul motd'ordre : la victoire à tout prix.

FINALE DU TOURNOIPRINTEMPS FOOT

Les Sétifiensà l’honneur

Tomber de rideau aujourd’hui sur la17e édition du tournoi «Printemps Foot»,qui a tenu en haleine le nombreuxpublic qui a arpenté les travées du com-plexe sportif de proximité Reguig-Abdelkader depuis le lancement decette manifestation. Un rendez-vous quisera marqué par l’hommage que l’asso-ciation oranaise La Radieuse rendraaux Sétifiens, champions d’Afrique entitre, représentés par le présidentHassan Hammar et l’entraîneur en chefde l’équipe première, KheïreddineMadoui. Les organisateurs n’ont pashésité à prévoir un hommage poignantaux handicapés, à l’occasion de leurfête. L’hommage consistera, entreautres, à un match de gala et à desrécompenses aux associations de lawilaya d’Oran de cette catégorie sociale.D’autres gestes de solidarité sont pré-vus, en particulier envers les familles depoliciers décédés dernièrement. Les dif-férentes finales de ce tournoi meuble-ront, elles, un programme alléchant parKada Chafi et ses collaborateurs.

B. M.

Programme de la finaleJeudi 19 mars 201516h40: Match Benjamins El-Hamri-CitéPetit17h : Match gala entre les handicapés.17h30 : Remise du trophée du mérite àl'ES Sétif, championne d'Afrique et vain-queur de la Supercoupe d’Afrique enprésence du président Hammar et del'entraîneur Madoui ainsi que le respon-sable de la LFP Mahfoud Kerbadj.18h : Finale seniors inter-quartiers HaïCholet-Canastel.

LIGUE 2 MOBILIS (23e JOURNÉE)

Le RCR sur du velours, l’USMB à l’épreuve de Hadjoutl La 23e journée de Ligue 2

Mobilis de football, prévue vendre-di, s'annonce à l'avantage du RCRelizane (2e) qui en accueillant lalanterne rouge, l'AB Merouana,aura l'occasion de réduire l'écartsur le leader blidéen, surtout quece dernier sera probablement sou-mis à rude épreuve par l'USMMH, àHadjout.

Le RCR, qui compte actuelle-ment six points de retard surl'USMB pourrait, en effet, profiterde l'avantage du terrain et dusoutien du public à l'occasion decette 23e journée pour réduirel'écart qui le sépare actuellementdu leader, surtout que ce dernier

sera confronté à l'USMMH, unedes équipes les plus en formedepuis l 'entame de la phaseretour. Hadjout, après des débutsdifficiles l'ayant relégué dans lazone rouge du classement pen-dant la phase aller, a réussi detrès bons résultats au cours descinq dernières journées, à domi-cile comme à l'extérieur, ce quilui a valu une belle remontée à la12e place.

Sur sa lancée, et profitant del'avantage du terrain vendredi,l'USMMH pourrait donc poserquelques problèmes au leaderblidéen, ce qui devrait faire l'af-faire de certains candidats à l'ac-

cession, particulièrement le RCRqui actuellement se trouve enpole position dans cette perspec-tive.

Les matchs JSM Béjaïa-OMédéa, MC Saïda-US Chaouia,CA Batna-CA Bordj Bou-Arréridj,et AS Khroub-DRB Tadjenanetne seront pas moins palpitants,car opposant de solides clubs dumilieu de tableau, jouant ou bienpour accéder à une place sur lepodium, ou alors, pour éviter desombrer dans la zone rouge.

Entre les clubs du bas detableau, l'enjeu sera tout aussiimportant, notamment, entre leCRB Aïn Fekroun et l'ESM Koléa

qui seront confrontés dans unmatch à «six points» pour lemaintien, tout comme le WATlemcen et l'Amel Bou-Saâda,actuels 13e et 14e.

StartVendredi 20 mars (15h)A Tlemcen : WAT-A. Bou-Saâda A Béjaïa : JSMB-O. Médéa A Saïda : MCS-US Chaouia A Aïn M’lila : CRB Aïn Fekroun-ESM KoléaA Hadjout : USMMH-USM BlidaA Batna : CAB- CA Bordj Bou-ArréridjAu Khroub : ASK-DRBTadjenanetA Relizane : RCR-AB Merouana

Après la piètre exhibition faceaux Ghanéens du Kotoko, les Vertet Rouge reprendront ce vendredi,pour le compte de la 24e journée,le cours du championnat profes-sionnel «Mobilis» de Ligue 1, enrecevant sur la pelouse du com-plexe Messaoud-Zeghar, la forma-tion du Mouloudia d’Oran avec,comme seul objectif la victoire,pour se rassurer un peu en atten-dant les deux prochaines sorties à

Alger face l’USM Alger et au NAHussein-Dey. C’est dire que cettefin de saison nous offrira bien dessurprises tant au niveau dupodium que de celui des possiblesrelégables, l’écart étant très mini-me entre la majorité des clubs. AïtDjoudi, conscient du problèmedevra s’atteler à une bonne prépa-ration quand on sait que l’équipesera amputée de plusieursabsences et notamment celle de

Chenihi (qui a rejoint la sélectionnationale en stage au Qatar) ainsique celle de Mahsas toujoursblessé et qui sera remplacé par lejeune Ayachi. Hemami et consortssont appelés à se serrer lescoudes et rester concentrésdurant toute la partie surtout auniveau de la ligne offensive pastrès active ces derniers temps. Ilsont là, une occasion d’épingler lesjeunes de Cavalli qui ne seront

pas faciles à manier d’où une cer-taine rigueur dans le jeu du mou-loudia d’Oran qui joue pour uneplace sur le podium, sera un rudeadversaire et Derrardja, Abbas etautre Kara devront sortir les tripespour venir à bout des Hamraoua.Une belle rencontre en perspecti-ve en attendant le retour face àl’Ashanti Kotoko à Kumasi où toutreste possible.

Mostefa Djafar

MC EL EULMA

Se remobiliser pour le maintien

CR BELOUIZDADRéda Malek s'engageà réévaluer le salaire

de MichelL'entraîneur français du CR

Belouizdad, Alain Michel, bénéficierad'une réévaluation de son salaire en finde saison pour poursuivre avec le clubde Ligue 1, comme le stipule l'une desclauses de son contrat de 18 mois signéen novembre dernier.

Le président du CRB, Réda Malek aindiqué hier à l'APS qu'il tenait toujoursà son engagement et qu'il restait seule-ment à trouver un accord dans ceregistre avec le concerné. «Je rencon-trerai bientôt Alain Michel pour trancherla question. Je suis d'accord sur le prin-cipe, il reste cependant à déterminerson nouveau salaire en vue de la saisonprochaine», a indiqué le patron de laformation de la capitale.

Arrivé au Chabab peu avant la fin dela phase aller en remplacement de soncompatriote Victor Zvunka, Michel, quiavait déjà eu des expériences dans lechampionnat algérien avec le MC Alger,la JSM Béjaïa et la JS Saoura, a réussià sortir les Rouge et Blanc de la zonerouge. Ses protégés pointent à la 5e

place en compagnie du MC Oran, del'USM El Harrach et du RC Arbaâ. «Onest contents du parcours de notre équi-pe depuis l'arrivée de Michel. Dans soncontrat, il est stipulé qu'une réévaluationde son salaire soit appliquée en cas debons résultats, et ce, dès le prochainexercice», a encore expliqué le premierresponsable des Rouge et Blanc.

Dans les milieux du CRB, on a évo-qué dernièrement des offres qu'auraitreçues le technicien français d'autresformations algériennes, mais Malek aassuré que son coach «n'ira nulle part»,poursuivant qu'il était tenu «d'honorerson contrat». Start

Vendredi 20 mars 2015A Sidi Bel-Abbès (16h) : USMBA-CS ConstantineA Chlef (17h) : ASO-USM El Harrachà El-Eulma (17h) : MCEE-MC OranSamedi 21 mars 2015A Béchar (15h) : JS Saoura-RC ArbaâA Alger (16h) : NA Hussein-Dey USM Alger A Alger (16h): MCA-ES SétifA Bejaïa (16h) : MOB-CR BelouizdadA Oran (17h) : ASMO-JS Kabylie (à huis clos)

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Le Soird’Algérie Sports Jeudi 19 mars 2015 - PAGE15

BASKET-BALLLIGUE DES CHAMPIONSD’AFRIQUE (16es

DE FINALE, RETOUR)

AS Pikine-USMAlger le 3 avril

à 15h30Prévu initialement à 17h, le coup

d’envoi du match retour AS Pikine-USM Alger des 16es de finale de laLigue des champions d’Afrique a étéavancé à 15h30 (heure algérienne),vendredi 3 avril. La délégation algéroise, forte d’une

trentaine de personnes, prendra placedans un vol régulier de la compagnienationale à destination de Dakar (volAH 5310) de 18h10 avant de prendreses quartiers à Pikine. L’arrivée àDakar est prévue à 23h00, selon leplan de vol d’Air Algérie.La délégationde l’USMA devrait prendre son volretour à bord du vol AH 5011 de 01h30(heure algérienne) samedi 4 avril, soitaprès avoir terminé le match.

Les Rouge et Noir ont repris hierAprès avoir bénéficié d’une journée

de repos, mardi, les joueurs de l’USMAont repris le travail, hier matin, au stadeOmar-Hamadi pour préparer son derbyde samedi contre le NAHD, programméau stade du 20-Août d’Alger.

Seguer et Kouadio incertainscontre le NAHD...

Mohamed Seguer et FabriceKouadio, qui souffrent de blessures,sont incertains pour la rencontre duchampionnat de ce samedi face auNAHD. Les deux attaquants continuentà se soigner sous l’œil vigilant du staffmédical de l’USMA.

…Ferhat rétabliAbsent lors du dernier match de son

équipe face à l’AS Pikine pour causede blessure, Zineddine Ferhat estdéclaré apte à reprendre sa place cesamedi à l’occasion du derby algérois.

Beldjilali et Manuchoindisponibles

Blessés lors du dernier match face àl’AS Pikine, les deux joueurs Beldjilaliet Manucho ne seront pas de la partieface au NAHD. Kaddour Beldjilali esttouché au genou alors que l’Ivoirien,touché à l’orteil, sera indisponible pen-dant deux semaines.

Ahmed Ammour

PARLONS-EN

Ibra et la languede mitrailletteAu lieu de remercier les Français

qui l'admiraient au point même de créerun néologisme qui figure dans le dic-tionnaire (le verbe zlataner), ZlatanIbrahimovic n'a pas trouvé mieux quede qualif ier la France de pays demerde. Bien sûr, il s'est excusé par lasuite devant le tollé qu'a soulevé soninsulte et certains ont dit qu'il ne pen-sait vraiment pas ce qu'il avait déclarédans un moment de colère. Ibra s'ex-primait en anglais et peut-être que s'ilavait parlé en suédois, sa languematernelle, il aurait été plus féroce. Eneffet, les Suédois qui ne manquent pasd'humour et d'autodérision qualifientleur langue officielle de «langue demitraillette». Pourquoi ? tout simple-ment parce qu'en suédois merci se dit«tac» et quand quelqu'un multiplie lesremerciements cela donne «tac, tac,tac», soit l 'onomatopée d'un fusilmitrailleur. H. B.

ELLE BÉNÉFICIERA DE LA WILD CARD

L’Algérie qualifiée pourl’Afrobasket 2015

L’annonce sera faite le 24mars par Omar El-Barshushi pré-sident des pays de la zone 1(Algérie, Libye, Maroc etTunisie).Cela confirme les propos du

président de la Fédération algé-rienne de basket-ball, RabahBouarifi, qui avait déclaré, il y aquelques jours, que l’Algérie

bénéficiera d'une invitation (WildCard) de la FIBA-Afrique. Le pré-sident de la FABB s’appuyait surles garanties du secrétaire géné-ral de la FIBA-Afrique.M. Bouarifi avait expliqué qu'il

y aura deux qualifiés par zone, oril n’y qu’un seul qualifié sur le ter-rain de la Zone I, à savoir leMaroc, alors que la Tunisie est

qualifiée d’office en tant que paysorganisateur. Selon le présidentde la FABB, chaque zone a deuxqualifiés sauf la Zone 1, et laZone 7. En tout, 16 équipesseront qualifiées pour la phasefinale de l ’Afrobasket 2015.Douze sélections seront quali-fiées à l’issue des différentestournois, selon le découpage des7 zones, en plus de la Tunisie,pays hôte, et l’Angola, détenteurdu trophée. La FIBA-Afrique pro-cédera ensuite au repêchage dedeux sélections pour arriver aunombre de seize équipes.

Tirage au sort le 4 avril à TunisAlors qu’il ne reste à présent

qu’un seul ticket à gagner sur leterrain (Zone G), en plus desdeux invitations (Wild Card) de laFIBA-Afrique, l’instance africainede basket-ball effectuera le tirageau sort de la phase finale le 4avril à Tunis. Les rencontres dupremier tour, phase de poule, sedérouleront dans les deux sallesà Nabeul (Salle Bir Chalouf) etHammamet (Salle des Sports),alors que la salle devant abriterla 2e phase sera désignée inces-samment.

Ahmed AmmourHANDBALL : DIVISION EXCELLENCE MESSIEURS (14e ET DERNIÈRE JOURNÉE)

Un round de pure formalitél La 14e et dernière journée

du championnat de divisionExcellence de handball (mes-sieurs) se jouera ce vendredi. Unround de pure formalité tant lesclubs savent à quoi s’en teniravant d’aborder cette étape :les équipes qualifiées aussi pourle play-off que pour le play-down sont connues depuis bellelurette. Probablement que les différents

staffs des pensionnaires de l’élite

nationale du jeu à sept en profite-ront pour lancer dans le bain dejeunes talents. Une catégorie«méprisée» chez la plupart desgrosses cylindrées plutôt préoccu-pée par la gagne à tout prix.Entamée le 5 septembre der-

nier, le championnat national de ladivision Excellence messieurs arri-ve donc au terme de sa premièrephase. N’empêche, certainesaffiches méritent d’être suivies.Au niveau de la poule A, la

salle Ahmed-Hamada de Saïda,

les Mouloudéens de DahmaniBoutaleb accueil leront lesPétroliers qui se déplaceront avecla ferme volonté de conserver leurinvincibilité. Pendant ce temps, lesdauphins de la JSES auront à ani-mer, chez eux, un match desextrêmes face aux modestes garsde Tadjenanet. Pour la troisièmeconfrontation, el le mettra auxprises, à El Oued, la formationlocale au Chabab de Mila. Ce der-nier, sous la férule de Medjahedtentera de rendre la monnaie de sapièce aux Sudistes qui ont vaincuà Mila au match aller. Quant augroupe B, il sera dominé par lechoc entre les Auressiens del’ESAT et les banlieusards duCRBB. Pour la dernière rencontreau programme, elle aura pourcadre la salle Moussa-Chiref deBoufarik où les représentants de laMitidja auront la visite des gars duC Chelghoum Laïd, qui n’aimentpas trop voyager.

H. C.

COUPE D'ALGÉRIEDE HANDBALLMESSIEURS

(32es DE FINALE)

Du pain sur laplanche pourles nationauxAprès plusieurs tours

disputés par les pension-naires des divisions infé-rieures, Dame Coupe serapproche peu à peu desclubs de l’élite. Ce week-end, c’est son antichambrequi est sollicitée pour livrerles noms des clubs quianimeront les prochainstours d’honneur. A la lectu-re du programme sorti dutirage au sort organiséjeudi passé, trois affichesmettront au prise des pen-sionnaires de ce palier. Ils’agit des duels SoukAhras-ES Arzew à Baraki,MAJD Blida-O. M’sila quiaura lieu à Bouira et enfin,à Biskra, Djemila-Touggourt. Ce qui ne veutpas dire que ces trois éli-t istes seront les seulsrecalés de ce tour inaugu-ral. D’autres sociétaires dela Nationale ne sont pasassurés de faire partie ducontingent de la prochainephase qui verra leséquipes de l’Excellencefaire leur entrée en lice.

StartVendredi 20 marsA Baraki (10h30) : HC SoukAhras-ES ArzewA Baraki (15h) : RC Arbaâ-CRBEE Alger-CentreA Bordj Bou-Arréridj (11h) :AB Barika-IRB Madania A Barika (10h30) : WABOuargla-HC BéjaïaA Barika (15h) : R ElArrouch-USM TouggourtA Oued Sly (11h) : WROued Smar-JS Arzew A Aïn Defla (15h) : USBTissemsilt-JS KabylieA Bouira (10h30) : ICOuargla-WCB Oued SlyA Bouira (15h) : MAJDBlida-O M’silaA Djemila (15h) : CR ElArrouch-NADIT AlgerA Chelghoum Laïd (10h30) :H Souk Ahras-WO Rouiba A Biskra (15h) : NRBDjemila-NRB Touggourt.

StartVendredi 20 mars (15h)Groupe AA El-Oued : O El-Oued-CRB MilaA Skikda : JSES- MB TadjenanetA Saïda : MCS-GS PétroliersExempt : HBC El-BiarGroupe BA Aïn Touta : ESAT-CRB BarakiA Bordj Bou-Arréridj : CRBBA-MC OranA Boufarik : GSB-C Chelghoum-LaïdExempt : O. Maghnia.

CHAMPIONNAT D'AFRIQUE DES NATIONS 2016

Une délégation de la CAHBau Caire en avril prochain

COUPE D’ALGÉRIE DAMES (8es DE FINALE)

Un tour tronquéDes sept rencontres programmées durant cette phase, quatre se

joueront ce week-end. Les raisons sont liées à la participation de deuxdes équipes concernées par ce tour, que sont les Pétrolières et les ElBiaroises, au Championnat arabe des clubs. Par contre, un match estannulé à cause du forfait déclaré de Gdyel qui permet à son adversairede ce tour, à savoir l’Asfak Constantine de se qualifier sans jouer. Pourles affiches restantes, deux d’entre elles seront animées par deséquipes de la division Une contrairement aux deux autres qui serontdéséquilibrées, car opposant des équipes de cette D1 à des ensemblesdes paliers inférieurs.

H. C.Start

Vendredi 20 mars 2015A Chettia (14h15) : RIJA Alger-HBCF ArzewA Chettia (15h30) : CHB Badjarah-NRB El -AmriaSamedi 21 mars 2015A Bordj Bou-Arréridj (10h) : OJS Constantine-CS Mouloud MameriA Bordj Bou-Arréridj (12h) : ES Arzew-FS ConstantineN.B : les matches reportés, en l’occurrence HBC El-Biar-HHB Saïda,GS Pétroliers-ESFOR Touggourt et ASFAK Constantine-HBC Gdyelsont dus à la participation du HBCEB et GSP au Championnat arabedes clubs à Agadir (Maroc) ainsi que le forfait du HBCG.

Une délégation de la Confédération africaine dehandball (CAHB) effectuera une visite d'inspectionen Egypte du 22 au 24 avril prochain, dans lecadre de l'organisation du Championnat d'Afriquedes nations seniors prévu en janvier 2016 auCaire, a indiqué hier la Fédération égyptienne dehandball. Présidée par Mansourou Aremou, le pre-mier responsable de la CAHB, la délégation del'instance africaine visitera les hôtels et les sallesqui accueilleront les délégations des pays partici-pant à cette compétition dont le vainqueur repré-sentera le continent africain aux Jeux olympiques

Rio de Janeiro 2016 et les trois premiers au mon-dial-2017 en France, précise la même source.D'autre part, la Confédération africaine de handballorganisera en marge du tournoi olympique damesprévu à Luanda (Angola) du 19 au 21 mars unesérie de réunions dont une consacrée à la partici-pation africaine au Championnat du monde 2015messieurs qui s'est déroulé au Qatar. Lors duChampionnat du monde 2015, le continent africainavait été représenté par trois sélections : l'Algérie(championne d'Afrique en titre), la Tunisie etl'Egypte.

l Eliminée sur le terrain à l’issue du tournoi qualificatif dispu-té en aller-retour respectivement à Alger début janvier et auMaroc mi-février, la sélection algérienne de basket-ball sera finale-ment présente au 28e Championnat d’Afrique des nations(Afrobasket 2015), prévue en Tunisie du 19 au 30 août prochaingrâce au repêchage (Wild Card) par la FIBA-Afrique.

Page 15: PAGE 5 Carnage à Tunis

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 19 mars 2015 - PAGE 17

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Photos

: DR

Hachis parmentierde poulet

2 blancs de poulet, 1 kg de pommes de terre, 1 oignon,1 œuf, 1 petit verre de lait, 2 gousses d'ail, 1 bouquetde persil haché, 2 cuillerées à soupe de crème fraîche,2 cuillerées à soupe de chapelure, 80 g de beurre,

bouillon de volaille, 40 g de fromage râpé, 1 pincée demuscade en poudre, sel, poivre

Épluchez lespommes de terre,lavez-les et coupez-les en grosmorceaux. Mettez-les dans unecasserole d'eaufroide, salez etlaissez cuire 25minutes. Egouttez-les, passez-les aumoulin à légumesafin d’obtenir unepurée, ajoutez le lait, l'œuf, la crème, le persil et lamuscade, salez et poivrez, bien mélanger et laissez cuire àfeu doux jusqu’à ce que la purée soit onctueuse. Hachezfinement le blanc de poulet. Pelez l’oignon et l'ail, etémincez-les. Dans une poêle, faites-les revenir avec lebeurre fondu jusqu'à ce qu'ils soient dorés, ajoutez lehachis de poulet et faites-les colorer sur feu doux, salez etpoivrez, couvrez de bouillon de volaille et laissez cuirependant 30 minutes. Dans un plat légèrement beurré,déposez une couche de purée de pommes de terre puisune couche de hachis de poulet, salez et poivrez, terminezavec une couche de purée, saupoudrez de chapelure et defromage râpé et enfournez pendant 40 minutes. Servirchaud.

TRUCS ETASTUCES

Les fraises

Il ne faut pas faire tremperles fraises dans l'eau. Enfaisant cela, elles vont seremplir d'eau et perdre toutleur goût, surtout si vousles avez équeutées. Ne leslavez pas mais brossez-lesen douceur avec un petitpinceau, puis équeutez-les. Si elles sont vraimentterreuses, passez lesrapidement sous l'eaufroide et égouttez-lesimmédiatement. Equeutez-les ensuite, et seulementensuite. Vous pouvez alorsles utiliser entières ou enmorceaux.

Barquette en aluminium

Il ne faut pas mettre unebarquette en aluminiumdirect dans le four. Si vousmettez une barquette enaluminium qui contientquelque chose à cuire ou àréchauffer dans votre four,directement sur la grille, lefond de la barquette qui estbrillant va réfléchir ourenvoyer une bonne partiede la chaleur qu'il reçoit(un peu comme un miroir).Ce qui fait que ce qui setrouve dedans va mettrebien plus longtemps à cuireou à réchauffer quenécessaire. Pour évitercela, la meilleure solutionest de poser la barquettesur une plaque àpâtisserie, avant del'enfourner. De cette façon,le contenu va cuirenormalement.

Les raisins secs

En général, les raisins secsau sortir du sachet sontassez durs et plutôtécrasés et secs, ce quin'est pas idéal pour unajout à une recette. Pour yremédier, les faire gonfler 4ou 5 minutes dans un peud'eau bouillante, puis lesrafraîchir sous l'eau froideet enfin les sécher sur dupapier absorbant. Profitez-en pour retirer les petitesqueues des raisins quiauraient été oubliées. Vouspouvez ensuite les faireéventuellement macérer 1heure dans un peu d’eaude fleurs d’oranger.

Pipelettes, soyez fières de l’être ! D’après les psychologues, cecharmant défaut n’en estfinalement pas un. S’il irriteparfois notre conjoint, lepapotage peut libérer lestensions et s’avérer aussiefficace qu’une thérapie !Réapprenez à parler… Au quotidien, nous nediscutons pas, nouséchangeons des informationspratiques. Il faut retrouver legoût du simple bavardage,avec vos enfants notamment.Certes, ils ont appris leursleçons, fini leur verre de laitet rangé leur chambre. Et si

vous vous arrêtiez de lesinterroger sans cesse pourdiscuter avec eux ? Lesenfants adorent jacasser, etils profitent souvent de cesinstants privilégiés pourraconter ce qu’ils ont dans latête et qui parfois lesperturbe. Eteignez donc latélévision pendant le dîner !Au travail, le bavardage estun excellent moyen dedéfense, face au stress ouaux changements. Et c’estaussi en discutant avec lescollègues qu’on apprendqu’une place se libère auservice ! Attention toutefois àne pas diffuser de ragots etautres fausses rumeurs : cela

risquerait de se retournercontre vous ! Bien sûr, nenégligez pas non plus ledialogue avec votre conjoint.A force de penser, «iln’écoute pas ce que je luidis», on finit par ne plus separler pour rien. N’hésitezpas à discuter en voiture ouavec vos voisins. Engagez laconversation, vous ne risquezrien, et un peu de spontanéitéest si agréable !

Saucepour viandes

blanchesFaites cuire sans coloration 1 c. à soupe de farine avec 25 gde beurre sans arrêter de remuer. Incorporer 25 cl de lait. Portez ce mélange à ébullition jusqu'à épaississement.Ajoutez 100 g de fromage râpé. Mélangez, poivrez et ajoutezen dernier 1 c. à soupe de crème fraîche liquide.

BON À SAVOIR

Vive le papotage !

Flan de bananes3 bananes, 30 g de beurre + 30 g pour les ramequins, le jus

d’1 orange, 4 œufs, 90 g de sucre, 20 cl de lait, 20 cl de crèmeliquide, 1,5 c. à café d’extrait naturel de vanille

Retirez lapeau desbananes etcoupez-les endeux tronçonspuis encore endeux dans lalongueur, cettefois. Faitesfondre 30 g debeurre dansune poêle àrevêtementantiadhésif etmettez les 12morceaux debananes à colorer légèrement sur feu doux 1 minute environ dechaque côté. Versez le jus d’orange, remontez le feu pour le porterà ébullition, laissez frémir 30 secondes puis retirez du feu.Répartissez les demi-bananes deux par deux dans 6 jolisramequins ou plats à gratin de forme allongée ou rectangulairebeurrés. Préchauffez le four à 150° (th.5). Mélangez les œufs et lesucre au fouet électrique ou au robot jusqu’à consistancemousseuse. Toujours en fouettant, ajoutez le lait, la crème liquideet l’extrait de vanille puis le jus de cuisson des bananes. Versezcette préparation sur les bananes et enfournez au milieu du fourpour 35 à 40 min de cuisson environ. Servez tiède ou froid.

Le test de Ruffier permetde mesurer l’adaptation dusystème cardiovasculaireà l’effort et sa capacité derécupération. Prenez votrepouls au repos et notez-le.En 45 secondes, faites 30flexions sur les jambes,sans décoller les talons,en gardant le buste droitavec retour à chaque foisà la position debout. Prenez votre pouls à la findes flexions et une minuteaprès. Notez vos 3 chiffresde pouls et comparez vosrésultats. Si vos résultats sontproches de : 60 / 90/ 70 : excellent 70/ 110/ 90 : moyen 80 /145 /120 : faible Pour garder la forme oupour retrouver un secondsouffle, optez pour lessports d’endurance. Le triogagnant c’est la natation,le jogging et le vélo, maisd’autres activités commele step, le tennis, l’aérobicou le football permettent

de développerl’endurance... Adaptez vosefforts à votre conditionphysique. Ne recherchezpas la performance maismisez sur un effort continuet régulier pour que laprogression se fasse endouceur. Si votre niveauest faible, mettez-vous en

train grâce à quelquesséances de marche active.A raison de 30 minutes demarche sans s’arrêter, 3fois par semaine, à unrythme soutenu (à la limitede l’essoufflement), vousconstaterez en 2 ou 3mois les premiersrésultats.

Forme : testez votre endurance

La caféine agit sur lacontraction des muscles :alors que les vaisseauxsanguins ont tendance à secontracter, entraînant unehypertension artérielle, lesmuscles des poumons sedilatent. Le café favorise donc larespiration. Cette dernièrepropriété de la caféine, enplus de l'effet stimulant,confère à la caféine uneclassification de «dopant»chez les sportifs. Pendant la

grossesse, la caféine étantune molécule de petite taille, ila été prouvé qu'elle traversela barrière placentaire ets'accumule dans l'organismedu fœtus. Chez ce dernier, lademi-vie de la caféine est de150 heures ! Si vous êtesenceinte et que vous buvez ducafé très fréquemment, lacaféine va donc s'accumulerchez le fœtus. Ce dernier vasubir un retard dedéveloppement (prématurité,poids réduit à la naissance).

Le café : son effet sur la tensionet la respiration

Page 16: PAGE 5 Carnage à Tunis

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de quatorze traités,

accords, conventions ou conférences.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Marque officiellement un pacte»

1- YALTA2- VARSOVIE3- KYOTO4- ABUJA5- CANCUN

6- GENEVE7- MAASTRICHT8- EVIAN9- LOCARNO

10- OSLO11- HELSINKI12- CAMP DAVID13- SAN REMO14- ALGER

MOT RESTANT = TRAITÉ

G E R T R A I T E Y O AL D P M A C I K N A T BA A L O H E L S I L O UO V S T Y JM I O A K AE D O V E CR S N A I AN A R A C O L N A R V NT R I C H T E V I S O CS A A M E V E N E G N U

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

E L K A F - A D I D A S - V I LS E R R A I - I D O L E S - N EQ - O T A - S T - S E T - T C LU R N E - D A - C E P - C - E OI T E - N E - A I E - B O S S UN A - B A L I S E - P O U - T PT - N O V I C E - L E U R R E EE C O U R T E - P E R D U S - TE R I G E S - S A - M E T - M LS I S E S - N A R R E R - R A A- S E S - F I - T N T - R I N GT E S - M A D R I D - C A N O NE S - D E R - A S - S E - C I EN - M A T I N S - N A R R E R AD I A M A N T - R A - I E S - UA V E N U E - B E T I S E - C -N O - E X - M U T I L E - O R OC I T E - B A T A V E - P O - BI R E - T E - A R E - N E - P S

E E - S E C O N D - F O R C E EU - D E T A L E - G E - L E U RS L O V E N E - M E R L E S - VE O - R E E - H O R M I S - S AS U R E S - F A N E E S - R A T- P E S - G O U T E R - S A L IA E R - C A R T E S - V A - T OI R - C O N T E R - D I N D O NL A H O R D E S A U V A G E - S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS- B E N Z E R A R I - T R C - CH A T A - C A R E S S E E - N OA S E - M A T E R - O R - P I NC E - S I R E S - R I M E S - SE R E I N T E - G E R E R - S TN A T T E S - - - - E S - S U AE - R E T - - - - - E - F O I N- L E S - P - - - - - C O - E TS U S - M O I T E - R E U S S IC I - P E L L E - M E D E A - N

E - M E T I S - B O L E T - C EN E U T R E - P A T I R - I L -E - R I E - C R I E R - C L O U- P A T R O U I L L E A L E S T

LETTRESLETTRESWA TLEMCENWA TLEMCEN

- - - - - - B E N Y E L L E S- - M A R K O V I C - - - - -- - - B L E U E T B L A N C -H A M E N E D - - - - - - - -- - - - - D J A L L I T - - -- - - A M R A N I - - - - - -- - - - - - K H E R R I S - -- - - - - - D A H L E B - - -B E T T A D J - - - - - - - -- - L O T F I - - - - - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 19 mars 2015 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Maladie----------------Pas assez

Surface----------------

TissesComparatif----------------Solution

Vains----------------Cheminées

Une deses ouvres

Néon----------------Piège----------------Identiques

Préposition----------------Visages----------------Bernés

Privatif----------------Article (inv)----------------Ex-SonadeAdresse----------------Manganèse----------------Plat

Pays----------------Note----------------Note

Posés----------------Lutécium

Mi-glossine

Attache----------------

OutilCloîtrée

Allonge----------------

DuréeJamais----------------Pronom----------------Passage

Capitale----------------Difficiles

Peuple----------------

GravitArticle

----------------Possessif

Son paysPossessif----------------Arbrisseau

Règle----------------

ObusEtui

Confie----------------

PiégerExclue

----------------Blêmir

Dans le rôle----------------De l’anus

Magiciens----------------Préfixe

Accès----------------Californium

Instrument----------------Plus âgés----------------Argon

Préposition----------------Couleur----------------Pied devigneInduration

Issus----------------Riche----------------Dans la lire

Gère les JO----------------Démonstratif----------------ArticlePosa

----------------Humanitaire

Raide----------------Rattaché

Gauche----------------

Gros

Une deses œuvres

Héros deCorneille

1- EXPORTA-

TION

2- MONTAGNES

3- RÉGION

4- PAYS

5- MER

6- ETAT

7- EXPORTA-

TION

TABLAZO

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Maracaibo

Page 17: PAGE 5 Carnage à Tunis

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Jeudi 19 mars 2015 - PAGE 19

Oranges----------------

Près deChlef

Monnaie----------------Rechigner

Complotera----------------

ImpliquaMolybdène----------------Près d’Oran----------------Entourer

Ex-OUA----------------Champi-gnons----------------DonneSur site----------------Saint----------------Chiffre

Or espagnol----------------Bulletin----------------Article

Précieux----------------Solution----------------Rejeter

Esprit----------------

Fut apteTerre

Chiffre----------------Tempêtes

Crétin----------------Souverains----------------Volées

Moitié----------------

NoteArides----------------Pesantes----------------Libérée

Rassembler----------------

ArticleVaines----------------Secs----------------Dévoile

Valses----------------

PériodeGreffer----------------Relit----------------Reprit

Situé----------------Abat----------------SubstanceArticle

----------------Décorées

Rattachée----------------

Dans ledinar

Sans le sou----------------Consonnedouble----------------BénéficiePoisson

Océan----------------Détourner----------------Outil

Germe----------------

MâchaInterjection

Préposition----------------

Amende

Substance----------------Durée----------------PoissonPraséodyme----------------Aseptisées

Cri d’arène----------------

VolontéTuyaux

----------------Fou

Délire----------------

ApteNéon

----------------Règne

Logiques----------------Manifesta-

tionsTournoisplanétaire

----------------Défalque

Conviendra----------------

Espèceanimale

Réalité----------------Compagniepétrolière

Adulé----------------

AimeMétro

----------------Baraque

Près deBoufarik

----------------Délégué

Saison----------------Feuilletons

Chanteusefrançaise----------------Espèceanimale

Béryllium----------------

Cérium

Lac----------------

DébileGonfle

Bouche----------------

Cube

Préposition----------------

HôpitauxHabite

----------------Conjonction

PaliersPli

----------------Invité

Citoyennes----------------Quelconques

Souffle----------------

ExprimesLimité

----------------Liquide

Allongée----------------

Plante

Redouble----------------Défile----------------PossessifTernis

----------------Quartier àNew York

Adepte----------------Tellure----------------Démonstratif

Fruit----------------Ennuyeux

Mer----------------Ville du Sud

Prénom----------------Demi----------------BateauIssus

----------------Pays

Pays----------------Bouts (inv)

Diplôme----------------

SituéRelief

----------------Pronom

Crasseux----------------Gère les JO

Pièces----------------

EuropeVisée

----------------Bâtiment

Subtile----------------

Saint

Gallium----------------

Fait malLac (inv)

Sur le quai----------------Tennisman

suédois

Césium----------------Condition

Dernières----------------

Portaméricain

Page 18: PAGE 5 Carnage à Tunis

Le Soird’Algérie Publicité Jeudi 19 mars 2015 - PAGE 20

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Edité par la SARLLE SOIR D’ALGERIE

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Registre du commerce :RC N° 0013739.B.00

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Maâmar FARAHDjamel SAÏFI

Fouad BOUGHANEMZoubir M. SOUISSIMohamed BEDERINAGÉRANT-DIRECTEURDE LA PUBLICATION :Fouad BOUGHANEM

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION

Nacer BELHADJOUDJAP.A.O. : «Le Soir»

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demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peurd’attaquer le mal, autant quand il provient de la

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PENSÉES––––––––––––––––––––Il y a des jours qu’on ne peut oublier. Pour

nous, ça a été ce fatidique 16 mars 2014. Uneannée s’est déjà écoulée depuis que nous aquittés

Yemma Ghemmour SminaTes enfants, surtout tes filles Nora,

Djamila et Ouiza, spécialement ton filsSlimène, restent inconsolables face à ta dispa-rition. Ton courage, ta bonté et ton dénoue-ment resteront à jamais gravés.

Yemma Fathma et ses filles se joignent ànous pour demander à tous ceux qui t’ontconnue d’avoir une pieuse pensée à tamémoire. Repose en paix, Yemma Aâzizen.Que ton repos soit aussi doux que l’a été ton

cœur exceptionnel. A Dieu nous appartenonset à Lui nous retournons. F119682/B13

––––––––––––––––––––Dure et pénible fut pour nous la dispari-

tion, le 10 février 2015, de notre cher père etgrand-père

Khemici Arab El-Hocineà l’âge de 87 ans.

Quarante jours se sont écoulés. Nous tepleurons toujours. Le vide que tu as laissé,nul ne pourra le combler.

Nous demandons à tous ceux qui l’ontconnu, aimé et apprécié d’avoir une pieusepensée à sa mémoire. A Dieu nous apparte-nons et à Lui nous retournons.

Tes enfants et tes petits-enfants. F119647/B13

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NECROLOGIE

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APPEL AUX DONATEURSAPPEL AUX DONATEURSJe viens par cette requête solliciter la générosité de donateurs pour transférer ma

mère en France à l’Hôpital Paul Brousse de VillejuifCette dernière souffre d’un CANCER DU FOIE AVEC METASTASE.Elle ne peut pas subir d’intervention chirurgicale en Algérie. En France, une

nouvelle technique est pratiquée. Il s’agit de la radiologie interventionnelle.Je fais appel à des âmes charitables. Nous ne possédons aucune ressource

financière. Nous sommes à la charge de notre grand-mère.Cette intervention est très urgente pour éviter la diffusion du cancer aux autres

organes.Nous tenons à votre disposition le dossier complet (scanner-biopsie-échographie

et bilans).Je porte à votre connaissance que l’argent récolté pour les soins sera transférés

au compte bancaire du CHU de Villejuif que nous vous communiquons.Je tiens à remercier d’avance les personnes qui contribueront à payer les soins

de ma mère.

M. BELKACEMI MASSINISSAEtudiant : n° tél. : 0561-53-01-20Chez Mme Vve Bouali08 esplanade Jeanne d’Arc Vieux-Kouba. N.S.

Page 20: PAGE 5 Carnage à Tunis

La matinée est lumineuse.L'hiver n'est pas parti etles giboulées de mars

peuvent encore faire desdégâts mais les gens d'ici, enbons observateurs, savent quela gelée ne sera plus aussi noci-ve qu'elle l'a été tout au long deces mois de janvier et févrierqui figurent parmi les plusfroids de toutes ces dernièresannées. En quittant les terresdu Nord pour celles des Hauts-Plateaux, j'avais remarqué quel'herbe, si grasse et d'un vertintense jusque-là, devenaitbasse et clairsemée au fur et àmesure que nous avancions.Les pluies ont-elles été moinsabondantes ? «Non, me répondun vieux de la vieille. C'est àcause de la gelée. A partir demaintenant, elle fera moins demal aux plantes et vous allezvoir la belle envolée de cetteherbe...»

J'ai alors pensé aux violetteset aux coquelicots qui tapisse-ront les prés rieurs qui jouxtentles ruines de Madaure. C'estune image qui atteindra sa plé-nitude au mois de mai, lorsqueles pierres fauves, qui sont dela même couleur que leschamps blonds en été et enautomne, bruns en hiver, s'ha-billeront de cette belle robeprintanière que des photo-graphes ont pu immortalisersur internet, faisant réagir descommentateurs du mondeentier : «ce n'est pas l'Afrique,c'est l'Irlande», a écrit l'und'eux. Il faut venir à Madaure àla fin du printemps pour admi-rer ce tableau incomparable.Vue du belvédère qu'offrent lespiémonts du djebelBoussessou, la perle jaune aumilieu de son écrin de verdureet fleurs multicolores, avecquelques vaches et brebis aupremier plan et l'immensité des

plaines des Béni Barbar enarrière-plan, a en effet des airsd'Ecosse ou d'Irlande, la cita-delle byzantine faisant office devieux manoir désaffecté aumilieu de la brume matinale.

Si je suis ici, en ce mercredi18 mars, c'est pour recevoir M.Issad, secrétaire général duHaut-Commissariat à l'amazi-ghité qui est en tournée de pré-paration du colloque surApulée de Madaure qui seraorganisé à Souk-Ahras les 30mai-1er juin 2015. L'idée premiè-re est de mon ami Arezki Metrefqui, ébloui par ce haut-lieu de laculture amazighe, a tout desuite «flashé» sur Apulée etsaint Augustin, berbèresauthentiques et fils de cetterégion plantée au cœur de laNumidie historique. L'idée fitson chemin et eut le soutienactif du Haut-Commissariat àl'amazighité qui décida deprendre en charge ce colloque.M. Issad, un homme de grandeculture, passionné d'histoire etde littérature amazighes, estfier du bilan de son institutionqui fêtera cette année son ving-tième anniversaire, même si, enhomme exigeant, il trouve qu'ilreste beaucoup à faire. Sondésir le plus ardent est de géné-raliser à tout le territoire natio-nal la cause de la culture berbè-re en faisant comprendre auxgens que c'est notre identité etnotre histoire et que tout doitcommencer par l'apprentissagede cette langue à nos enfants.Contre le régionalisme, il déve-loppe un discours unitaire etveut faire comprendre à tout lemonde, que l'enseignement dela langue amazighe ne doit plusse limiter à une région maisqu'il doit se développer à tra-vers toutes les zones linguis-tiques où l'on parle le berbère,et plus tard, à tout le pays.

A travers ce colloque qui setiendra à l'extrême-est del'Algérie, il veut réhabiliter une

langue et une culture qui seperdent ici : le chaoui. En effet,et si cette langue continued'être pratiquée dans les Aurèset à travers les montagnes, ellea tendance à disparaître dansles plaines, ces couloirs oùenvahisseurs, mouvements depopulation, commerce, etc. ontpropagé l'arabe dialectal audétriment du chaoui. AM'daourouch ou à Sedrata parexemple, cette langue n'estplus celle de la rue. Rares sontencore les gens qui communi-quent en chaoui.

Nous avons longuement dis-cuté autour de la thématique dece colloque, de ses conféren-ciers, de son public, de l'anima-tion qui doit l'accompagner etde ses objectifs. Nous sommesen plein dans la mission duHaut-Commissariat à l'amazi-ghité puisque ce séminaireaborde la vie et l'œuvre d'unhomme qui se définissaitcomme «mi-Numide, mi-Gétule», qui était fier de ses ori-gines et qui a pensé en berbère,même si, comme tous ceux quil'on suivi jusqu'à nos jours, il autilisé la langue de l'envahis-seur et aussi celle qui pouvaitlui permettre d’accéder à l'uni-versalité (dans les dimensionsgéographiques et culturelles del'époque). Sa philosophie du«contentement» (se satisfairede peu, savoir jouir de la viecomme d'un don précieux descieux, ne pas croire que la for-tune fait le bonheur, aller sanscesse à la rencontre de l'Autre,s'ouvrir sur les autres civilisa-tions sans renier son identité,etc.), on la retrouvera égale-ment chez un autre grandhomme de la région, saintAugustin,dont les qualitésd'humilité, de don de soi et degénérosité feront l'un des pèresinfluents de l'Eglise. Ce fondscommun de contentement etd'épicurisme, je l'ai rencontrédans les douars retirés, au fond

des souks bariolés, au gré desrencontres que j'ai faites dansles cafés et les bistrots clan-destins. Ici, cette trace d'humili-té et de satisfaction philoso-phique, incrustée au fond de laterre comme un sillon profond,permet toujours à l'homme derester debout et digne face àl'adversité. Une succession demauvaises années ne découra-ge guère le paysan : il gardetoujours l'espoir de tomber surla bonne année, celle de larécolte record qui lui feraoublier les saisons de séche-resse. Il ne perdra pas son sou-rire parce qu'il a appris, depuisla nuit des temps, qu'il fautsavoir apprécier le peu quevous offre la nature. Car vousdevez toujours avoir à l'espritque vos voisins n'ont peut-êtrepas ce «peu» qui pourrait être,à leurs yeux, synonyme de«beaucoup» ! Cette mentalité aété renforcée par une bonneperception des valeurs de l'is-lam qui développe les mêmesarguments pour amener lesgens à ne pas courir derrièreles chimères et savoir dire «alhamdou Lilah», mais enten-dons-nous bien, nous parlonsd'islam authentique tel quenous l'avons connu chez nosparents et pas de ces interpré-tations wahhabites qui sont entrain de détruire nos sociétés àpetit feu !

Ces Berbères qui ont brillé,chacun dans son domaine, aufirmament du savoir universel,Apulée et saint Augustin sontmalheureusement ignorés chezeux, sur leurs terres. Hormis legrand séminaire sur saintAugstin, organisé sous lasupervision personnelle duPrésident Abdelaziz Bouteflikaau début de son mandat et quiavait drainé un nombre impor-tant de sommités mondiales,l'histoire brillante de cetterégion est passée auxoubliettes : elle n'est pas ensei-

gnée à l'école et peu d'universi-tés s'y intéressent. Pourtant,cette citadelle de la connais-sance que fut Madaure mérited'être mieux connue car elle futun centre de rayonnementmondial de la culture berbère.Outre ces deux personnalitésillustres, on peut citerMaximilien le grammarien ouMartianus Capella, astronomeet écrivain né vers 439 àMadaure et dont un cratère surla Lune porte le nom. Faut-ilciter Voltaire qui trouvait, à sonépoque, qu'il était malheureuxd'évoquer notre pays commecelui des Corsaires, alors qu'ilavait possédé une université derenom à Madaure et que cetterégion pouvait être considéréecomme un haut lieu et uneécole de la philosophieantique ?

Ce colloque est un premierpas pour dépoussiérer notreglorieuse histoire, l'histoire desAmazighs dont nous devonsêtre fiers, car n'importe quelpeuple de la planète aurait étéfier d'avoir enfanté Apulée etsaint Augustin !

M. F.

Apulée et saint Augustin, ces Amazighs pur-sang !PANORAMAPANORAMA

Par Maâmar [email protected]

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Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !Ses médecins français parlent d’un véritable miracle.L’état de santé de Saâdani s’est amélioré de manière fulgu-rante dès qu’ils lui ont mis une …

…Clé dans le creux de la main !

Benbitour l’a redit ces dernières heures : « L’Algériese dirige tout droit vers le mur. » Avant lui, d’autres voix,nombreuses, de plus en plus nombreuses, ont toutestenu à avertir de la présence de ce fameux mur dans leradar et à prévenir que notre trajectoire allait nous le fairepercuter de plein fouet. Image impressionnante d’unpays, tout entier en mouvement vers un mur ! Jeconnaissais jusque-là la dérive des continents, j’ap-prends maintenant qu’un territoire surmonté d’un dra-peau peut aussi bouger, glisser subrepticement vers unmur. Ni Benbitour ni tous les alerteurs d’opinion ne nousprécisent quand aura lieu la collision. En même temps,ce n’est pas vraiment leur métier, le calcul des trajec-toires des pays qui se dirigent droit dans le mur. Ce doitêtre des fonctions compliquées, des estimations et descombinaisons de probabilité ardues à souhait. Et c’est làque je me maudis d’avoir séché mes cours de maths,quand je traînais encore à l’école. Si j’avais tendu uneoreille un peu plus attentive à ce coopérant français quitentait vainement d’attirer mon regard littéralement scot-ché sur le jardin Marengo, en contrebas de ma fenêtre, aulycée Okba, peut-être qu’aujourd’hui, j’en saurais un peuplus sur ce satané mur et sur notre rendez-vous avec sasolidité. On ne se refait pas ! Et je suis là, comme vous,

à ne pas savoir si je dois sauter sur une autre parcelle deterritoire, surplombée d’un autre drapeau dans l’espoird’échapper à la collision avec le mur. A mon âge, avecmon arthrite, je ne me vois pas vraiment plier les jambesdans une barque humide, se remplissant dangereuse-ment d’eau de mer et de vomi, plusieurs heures de suite,ou pis, aller nourrir des sardines revendues ensuite 700dinars le kilo dans mon petit village. Non ! Je suis ici.Vous aussi. Et nous sentons tous que l’embarcationAlgérie avance, mètre après mètre, parfois plusieurs kilo-mètres en un seul jour -comme on l’a encore vu avec le «procès » Sonatrach- vers ce foutu mur. Le truc qui mepermet de tenir, c’est Hamid. Qui est Hamid ? Un maçon.Un artisan-maçon qui vient de temps à autre réparer destrucs à la maison. Hamid, les murs, il connaît bien. Etselon la théorie de Hamid, l’idéal, ça serait que nousheurtions le mur en son centre. C’est la zone du mur quirésiste le moins à un choc contre un pays qui dérive. Ilparaît que nous aurons moins mal si nous tapons aumilieu du mur. Va savoir ! Hamid, la plupart des mursqu’il a construits, c’était en France. Et ici, en Algérie, cesont les Chinois qui construisent tous nos murs. LesChinois ! Vous vous rendez compte ? Des mecs qui vien-nent d’une contrée appelée l’Empire du Milieu ! Pour sûr,nous n’avons aucune chance contre leurs murs. Ni aumilieu. Ni sur les côtés. C’est foutu ! En attendant la col-lision fatale, je fume du thé et je reste éveillé, le cauche-mar continue.

H. L.

Mur en approche !