15
ORVAULT ma ville Octobre - Décembre / 2011 #50 Votre magazine d'informations municipales w w w . o r v a u l t . f r DOSSIER / Famille et Éducation p.11 Actualités Citoyenneté et prévention p.25 Loisirs Mathieu Ledoux, photographe p.7 Actualités Plan Espoirs Banlieues

Orvault Ma Ville n° 50

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Orvault Ma Ville numéro 50, octobre, novembre et décembre 2011

Citation preview

ORVAULTma villeOctobre - Décembre / 2011

#50

V o t r e m a g a z i n e d ' i n f o r m a t i o n s m u n i c i p a l e s

w w w . o r v a u l t . f r

DOSSIER / Famille et Éducation

p.11 ActualitésCitoyenneté et prévention

p.25 LoisirsMathieu Ledoux, photographe

p.7 ActualitésPlan Espoirs Banlieues

SOMMAIRE

p.4 Actualités

p.12 Dossier Le Projet Éducatif Local

p.16 Ça s'est passé ! L’actualité en images

p.18 Initiatives Association des Amis du Bois-Saint-Louis

p.19 En direct des quartiers L’actualité des associations

p.20 Histoire Petite mairie deviendra grande

p.21 Visage de ville La poésie à fleur de peau

p.22 Démocratie Expression des élus de l’opposition et de la majorité

p.24 Construire la ville Des chantiers qui améliorent le quotidien p.25 Loisirs L’actualité culturelle et sportive de la ville

p.27 Développement durable Déplacements doux : en toute sérénité

ORVAULT MA VILLE #50/OCTOBRE-DÉCEMBRE2011

3

Le papier utilisé pour l'impression de ce magazine est issu de forêts certifiées PEFC et gérées durablement

Goubault Imprimeur certifié iso 14001 imprimé avec des encres végétales

ISSN - 0183 - 0422 dépôt légal à parution

Votre Magazine d’informations municipalesHôtel de Ville :BP 19 - 44706 Orvault cedex Tél. 02 51 78 31 00 Fax 02 51 78 31 69www.orvault.fr Directeur de la publication : Joseph PARPAILLON Co-directrice : Alexandra SCAVENNECRédacteur en chef : Mickaël BOURRERédaction : Paola DA SILVADominique HERVÉ Agence Rue PrémionPhotos : Mairie d’OrvaultRéalisation : Tél. 02 40 71 07 90Impression : Goubault Tél. 02 51 12 75 75Tirage : 12 000 exemplairesPhoto de couverture : Dominique HERVÉ

ORVAULTma villeOctobre - Décembre / 2011

ORVAULT MA VILLE #50/OCTOBRE-DÉCEMBRE2011

édito

En cette rentrée, l’actualité nous pousserait rapidement au pessimisme. La crise financière nous place aujourd’hui face à des réalités qu’il nous faut prendre en compte. La dette de notre pays, que tous les gouvernements depuis 30 ans, toutes tendances confondues, n’ont su réguler, nous promet une purge budgétaire et fiscale des plus amères.

Étant au pied du mur, gageons que nous saurons tous comprendre la nécessité des réformes en cours. Qui contesterait aujourd’hui celles sur les retraites, l’université, la fin du bouclier fiscal, la réduction des dépenses publiques ou encore l’augmentation de la fiscalité sur les hauts revenus ? Je salue ici le courage de ceux qui les ont mises en œuvre. Pour autant, il faut rester très vigilant, les économies ne doivent pas se faire à n’importe quel prix. Concernant les réductions des postes de fonctionnaires par exemple, trop longtemps, on s’est contenté d’empiler des services sans s’interroger sur l’utilité du maintien de l’existant. Si des postes doivent être supprimés, ce ne peut être qu’après avoir démontré que le service rendu n'est plus utile. Or, s’il y a un domaine qui nécessite la plus grande attention, c’est bien l’éducation. Nous ne devons pas sacrifier l’avenir de nos enfants. Pour un enseignement de qualité, les classes doivent accueillir un nombre d’élèves raisonnable.

Les élections présidentielles et législatives à venir doivent être l’occasion d’un véritable débat, qui, je l’espère, dépassera les clivages artificiels et les postures. Ce débat devra être riche de

propositions réalistes et audacieuses pour un monde réel et non virtuel.

Malgré les difficultés présentes, de nombreux atouts peuvent nous aider à construire des lendemains meilleurs. Si nous nous comparons aux autres nations, nous nous apercevons très vite que notre sort n’est pas si mauvais que cela.

Quelques points illustrent bien mon propos. La France est la 5e puissance mondiale sur le plan économique, la 1re destination touristique au monde avec plus de

80 millions de visiteurs par an, et un revenu lié au tourisme de 45 milliards d’euros. Notre espérance de vie, fruit d’un système de santé publique performant, augmente de 3 mois par an. Qui s’en plaindra ? Sur le plan international, l’action menée en Libye dans le cadre de l’OTAN est exemplaire. Nous pouvons être fiers d’avoir contribué à l’émergence de la liberté dans un pays qui était sous le joug d’une dictature depuis plus de quarante ans.

Nous vivons une période difficile, mais nous avons des raisons d’espérer si nous ne sacrifions pas à la facilité en nous reposant exclusivement sur l’État providence, ce qui ne ferait que reporter les problèmes sur les générations futures. C’est avec les jeunes et pour les jeunes que nous devons construire un avenir solidaire en faisant appel à la responsabilité de chacun. C’est vers un effort partagé qu’il faut tendre, sans exclusive, sans a priori, et surtout sans chimère.

Joseph PARPAILLON

MaireConseiller général

"C’est vers un effort partagé qu’il faut tendre "

4 5ACTUALITÉS ACTUALITÉS

ORVAULT MA VILLE #50/OCTOBRE-DÉCEMBRE2011 ORVAULT MA VILLE #50/OCTOBRE-DÉCEMBRE2011

54

• Séjours d’été pour enfants et adolescents

Des formules qui ont fait le plein

Plus de 90% d’inscriptions sur tout l’été, et un mois d’août qui affiche même complet à 100%. Les camps proposés cette année à Or-

vault peuvent s’enorgueillir de très bons chiffres ! Des destinations et des attentes bien ciblées ainsi qu’une liste très variée d’activités expliquent ces bons résultats. La durée des camps (5 jours, du lundi au vendredi), permettant de ne pas être bloqué pour le week-end, semble également être bien adaptée aux demandes des familles.

Du poney, des pirates, de la plongée...Les enfants ont pu choisir entre de nombreux thèmes pour leurs vacances. Les plus petits ont par exemple eu le choix entre de l’équitation, du cirque, un camp "île au trésor" à la plage, des va-cances à la ferme etc. Quant aux adolescents et préadolescents, ils auront navigué en kayak sur la Sèvre, fait du canyoning dans les Gorges du Tarn ou encore de la plongée sous-marine à l’Ile d’Yeu... Toute une palette d’activités pour des camps qui ont parfois refusé du monde du fait de leur suc-cès. Avec, à la clé, une satisfaction supplémentaire pour les organisateurs : les camps ayant eu le plus de demandes sont ceux où une vraie thématique a été proposée, comme dans le cas de "l’île au trésor" à Noirmoutier.

Le trésor de Barbe Noire“Ils ont tous adoré ce thème”, raconte Julie Dé-mont, directrice de quatre camps cet été. “Le lundi en arrivant, ils ont trouvé une bouteille à la mer

contenant un message de Barbe Noire. Elle renfer-mait aussi une carte avec des croix permettant de découvrir son trésor. Avec les enfants, nous avons décidé de former un équipage de pirates et nous avons passé nos journées à chercher les indices. Nous avons même visité le Black Pearl ! À la fin de la semaine, ils ont réussi à trouver le trésor… qui était rempli de bonbons !” Un thème qui a séduit les 6-10 ans notamment grâce à la bonne organi-sation de l’équipe d’animation : “pour nous c’est beaucoup de travail en amont car il faut construire la semaine de A à Z. Mais c’est une vraie récom-pense de les voir heureux”.

Le bénéfice d’InternetCette année 2011 a également été marquée par le développement de l’utilisation d’Internet. En effet, 60% des places de chaque camp ont pu être réservés par ce biais. Un système qui a permis de réduire considérablement le temps d’attente le jour des inscriptions à la Ferme du Bignon. Le contact avec les familles s’est également fait sur le web. Les parents ont ainsi facilement pu suivre le déroulement des camps et voir des photos des activités.

La barre est donc placée haut pour l’an prochain, tant au niveau de l’organisation que de la pro-grammation. Celle de 2012 sera préparée par les services de la Direction Enfance Jeunesse suite à la réception des questionnaires de satisfaction dès le mois d’octobre prochain.

Ils ont joué aux pirates, fait de l’accrobranche, enfourché des motos, appris les bases de l’équitation ou tout simplement profité des joies de la plage. Les enfants et jeunes qui ont participé aux 25 camps proposés par la Ville en sont revenus des souvenirs plein la tête. Bilan d’un excellent été 2011.

• Animations scolaires de la Serre Ondine

Le développement durable sur les bancs d'école

Sensibilisation à l'agriculture biologique, à la préserva-tion de la biodiversité, à la

gestion des déchets ou encore au commerce équitable, décou-verte de la flore et de la faune, visite d'une station d'épuration, d'un centre de tri sélectif ou d'un refuge pour oiseaux... Chaque année, la Ville propose à tous les établissements orvaltais d'in-tervenir dans leurs classes pour "éduquer au développement durable", de la maternelle à la terminale. “Les animations sont claires, précises et adaptées au questionnement des élèves”, té-moignent Florence Renet et Pas-cale Noslier, enseignantes de CP et CE1 à l'école Pont Marchand.

En concertation avec l’inspection de l’Éducation Nationale Nantes-Orvault, puis préparées avec les professeurs concernés, les acti-vités s'intègrent au programme scolaire, “notamment dans le volet scientifique pour les écoles

primaires”, précise Vincent Fontenille, l'un des deux animateurs. Les interventions se déroulent généralement sur une demi-journée et sont par-fois confiées à des partenaires comme l'associa-tion naturaliste Bretagne Vivante. En fin d'année, elles font l'objet d'une restitution collective afin de faire passer le message aux autres classes.

Former des citoyens responsablesCatherine Heuzey, conseillère municipale dé-léguée à l'environnement et au développe-ment durable, est convaincue de l'intérêt de ces animations scolaires. “Les enfants sont souvent plus réceptifs que les adultes. Nous touchons ainsi de nouveaux publics, qui de-viendront, je l’espère, des adultes informés et responsables. Nous essayons de traiter de nouveaux thèmes qui ne sont pas nécéssai-

rement abordés par l'Éducation Nationale, comme l'éco-citoyenneté.”Au lycée, Vincent Fontenille aborde ainsi la consommation responsable à travers l'exemple du cycle de vie des téléphones portables. “De leur fa-brication en Chine à leur non-recyclage en Afrique, en passant par l'extraction de minerais rares ou dangereux, les téléphones portables posent à eux seuls de multiples problèmes. Nous devons réaliser qu'il n'est pas responsable d'en changer souvent.” Et les jeunes sont sensibles à ce message concret. “Je ne pensais vraiment pas que ça se passe comme ça !”, s'étonne une élève du lycée Nicolas Appert. “Désormais, je compte garder mon por-table longtemps...”

La Serre Ondine :0251783375ou0251783354.

Tuteurs pour graines de citoyens. Les deux animateurs de la Ville chargés de sensibiliser et d’éduquer les Orvaltais aux enjeux du développement durable interviennent depuis plusieurs années auprès des enfants dans le cadre scolaire. Avec succès, puisque à chaque rentrée, de plus en plus de professeurs font appel à leurs services.

À noter que la Ville propose aussi des animations tout public au cours de l’année à découvrir dans la brochure annuelle "Le Cens Durable", distribuée à partir de septembre et disponible en mairie. La programmation est également consultable sur le site internet de la ville : www.orvault.fr rubrique ville durable, "à votre agenda".

Une nouvelle saison développement durable

Les 6-10 ans ont pu jouer aux apprentis pirates cet été

Les plus grands se sont adonnés aux joies de la via

ferrata dans les Gorges du Tarn

6ACTUALITÉS ACTUALITÉS

ORVAULT MA VILLE #50/OCTOBRE-DÉCEMBRE2011

7

ORVAULT MA VILLE #50/OCTOBRE-DÉCEMBRE2011

Rédaction d'un plan alimentaire et menus préparés en concertation avec une diété-ticienne, introduction de façon durable de

produits bio... La ville d'Orvault a placé l'équilibre alimentaire des bout'choux au cœur de ses préoc-cupations. Deux élues sont particulièrement inves-ties sur le sujet : Maryvonne Picaud et Marie-Françoise Brisac. “Le bien manger apparaît comme l’un des premiers facteurs de bien-être”, souligne Marie-Françoise Brisac, conseillère municipale en charge de la restauration scolaire. “L'instauration de bons réflexes alimentaires dès le plus jeune âge per-mettra certainement d'assurer la bonne santé des enfants dans les années à venir. Le rôle de trans-mission des savoir-faire en matière d'éducation nutritionnelle revient d'abord aux familles, mais le taux de fréquentation des restaurants scolaires augmentant chaque année, l'école a aussi un rôle significatif à jouer.”

Place aux produits fraisAinsi, le groupe de travail "restauration scolaire et éducation nutritionnelle" travaille en concer-tation avec une diététicienne de l'IDAC* et les familles sur la qualité des repas préparés par les

deux cuisines centrales de la ville. Sont privilé-giés les produits frais et de production locale, ainsi que la viande étiquetée Label Rouge. Les yaourts aux fruits ou aromatisés, de même que les produits frits ou panés sont désormais proscrits. La quantité de lait distribuée a par ailleurs été réduite. Et les carafes et verres en polycarbonates ont remplacé les gobelets à usage unique. En parallèle, afin d'informer les familles, la Ville vient de publier un livret sur l'alimentation comprenant un plan alimen-taire type de sept jours, un cahier de gram-mage simplifié selon les âges, un tableau de saisonnalité des fruits et légumes, un rappel du "Plan National Nutrition Santé", des jeux sur la nutrition, etc.

Une meilleure qualité nutritionnelleEn outre, les marchés publics arrivant à échéance concernant l'achat de produits (pain, fruits, légumes et produits laitiers) sont actuellement réexaminés. “Nous essayons d'agir dans une logique de développement durable”, précise Maryvonne Picaud, conseillère municipale en charge de la restauration scolaire. “Nous allons prolon-ger la réflexion déjà initiée avec le groupe de travail du conseil de développement durable et les parents qui se mobilisent au sein de la commission restaura-tion et éducation nutritionnelle. Ce groupe, qui se réunira deux fois par an, aura pour objectif de contribuer à l’amélioration de la qualité nutritionnelle”.

Changement aussi du côté du mobilier et de l'agencement des restaurants scolaires. En parallèle d'un travail mené pour réduire le bruit, les tables de taille adulte équipées d’un revêtement souple, vont être généralisées aux maternelles qui disposeront de chaises adaptées. Une première expéri-mentation est en cours depuis un an à l’école du Bois-Saint-Louis. Elle est étendue depuis la rentrée à l'école de la Ferrière.

*Institut Départemental d'Analyse

et de Conseil

• Restauration scolaire

La bonne recette de la cantineLa table est appréciée dans les restaurants scolaires d'Orvault. C'est ce qui ressort d'une enquête menée en mai 2011 auprès des enfants des sept écoles maternelles et primaires de la ville. Le fruit d'efforts accomplis par la collectivité depuis 2009. Dernière nouveauté : l’édition d'un livret pour les familles sur l'alimentation.

• Plan Espoirs Banlieues

Favoriser la reprise d’emploi des parents

Sortir de l’engrenage. C’est du Pôle Emploi qu’est parti ce constat : certains ménages avec enfants en bas âge, au chômage et aux

revenus modestes, ne donnent parfois pas suite aux stages de réinsertion qui leur sont proposés. Et point de mauvaise volonté : faire garder leurs enfants coûte tout simplement trop cher. Afin de pallier cette difficulté, et dans le cadre du Plan Es-poirs Banlieues, la Ville d’Orvault vient de signer une convention de partenariat avec l’Association d’Aide Familiale Populaire/Confédération Syndi-cale des Familles 44. Le 1er septembre dernier, un dispositif expérimental a donc été lancé propo-sant un mode de garde d’urgence sous certaines conditions.

Des modalités précisesLe Plan Espoirs Banlieues vise à "libérer physi-quement et moralement le parent" pour accé-der aux prestations des partenaires de l’emploi, de la formation et de l’insertion. Il est à noter que le dispositif s’adresse exclusivement aux familles résidant dans des quartiers identifiés sous le sigle C.U.C.S (Contrat Urbain de Cohé-sion Sociale). À Orvault, il est donc uniquement destiné au quartier de "Plaisance".

Outre ce critère géographique, les familles sou-haitant bénéficier de cette disposition doivent cumuler les conditions suivantes :• avoir un enfant à charge de moins de 6 ans• avoir un quotient familial n’excédant pas 670 €

• être en situation d’insertion sociale et professionnelle (avec obligation de présenter un justificatif)

Trois mois pour se retournerLes parents qui remplissent ces conditions pour-ront donc faire appel à la Ville pour trouver un mode de garde adapté à leur situation, sur une durée maximale de trois mois. Par exemple, un habitant ayant trouvé un stage de deux mois, qui aurait de fait un besoin urgent de faire garder ses enfants, pourrait alors s’adresser à la Mairie. Elle lui proposerait ce dispositif le temps qu’il trouve un mode de garde pérenne. Les aides familiales recrutées dans ce cadre seraient rémunérées par l’association, qui, dans le cadre du Plan Espoir Banlieues, bénéficierait d’une subvention de la Ville, de la caisse d’allocations familiales de Loire Atlantique et d’une participation des familles en fonction de leurs ressources.

Louis Ramin, adjoint délégué à l’Enfance, à la jeunesse et à la famille, avait à cœur de mener

ce projet à bien et de résoudre cette probléma-tique. “Nous sommes en test jusqu’à fin 2012. Nous tirerons ensuite les conclusions de cette expérimentation. Mais nous souhaitons vraiment qu’elle puisse permettre à un maximum de per-sonnes de se réinsérer et de ne pas se trouver blo-quées par rapport à l’emploi en cas de situation d’urgence.”

"Libérer physiquement et moralement

le parent en recherche d’emploi"

"Un travail en concertation avec une diététicienne et les familles sur la qualité des repas."

Des menus soigneusement préparés sont proposés chaque midi aux petits Orvaltais

Signature de la convention en présence du Maire,

Joseph Parpaillon, de Louis Ramin, Adjoint délégué

à l’Enfance à la Jeunesse et à la Famille et de

Martine Le Bail, présidente de l’association d’Aide

Familiale Populaire.

Comment se réinsérer professionnellement lorsque l’on a de jeunes enfants à garder et très peu de moyens financiers ? Le Plan Espoirs Banlieues, mis en place par l’État, a pour objectif de permettre aux familles concernées de répondre à cette délicate question. La Ville d’Orvault s’est également engagée dans cette voie.

8

ORVAULT MA VILLE #50/OCTOBRE-DÉCEMBRE2011

ACTUALITÉS

ORVAULT MA VILLE #50/OCTOBRE-DÉCEMBRE2011

ACTUALITÉS 9

Les feuilles d’impôt sont le récapitulatif de poli-tiques fiscales différentes :

celles de l’État, de la Région, du Département, de Nantes Métropole et de la commune. En 2011, l’État a sensiblement modifié les affectations des dif-férentes taxes. Désormais, la taxe foncière sur les propriétés bâties n’est plus perçue par la Région. Mais ce que la Région percevait est affecté au Dépar-tement.

Les frais de gestion qui étaient perçus par l’État sont répartis entre les collectivités :

• Le Département ne perçoit plus de taxe d’habitation mais ce qu’il percevait est désormais attribué à Nantes Métropole.

• De même pour la taxe foncière sur les propriétés non bâties.

• Nantes Métropole reçoit donc depuis cette année une part des taxes d’habitation et perçoit des taxes foncières.

L’explication pourrait s’arrêter là… mais ce se-rait oublier que chaque collectivité fixe ses taux d’imposition. Et si la municipalité d’Orvault a choisi de ne pas majorer les siens, cela n’a pas été le choix du Département qui a décidé d’alourdir encore cette année sa pression fis-cale, alors que les bases fiscales augmentaient déjà toutes de 2 % au titre de la loi de finances définie par l’État.

Enfin, chaque collectivité a la possibilité d’al-léger les impôts de certaines catégories de contribuables en votant des abattements qui permettront de réduire la valeur des biens sur laquelle est assise la fiscalité.

Et là encore, les choix sont variables. Ceux de la commune ne sont pas ceux du Départe-ment et ceux du Département ne sont pas les mêmes que ceux de Nantes Métropole. “Nous essayons vraiment d’apporter un volet social à notre politique fiscale”, déclare Bernard Bré-heret, Adjoint délégué aux Finances, à la Com-mande Publique et à l’Informatique. “Nous souhaitons affirmer les choix de la commune en termes d’abattements et ne pas alourdir la pression fiscale.”

Toutes ces données rendent donc compliquée la comparaison entre 2010 et 2011.

• Réforme fiscale

Impôts locaux : une nouvelle donne pour les ménages

Après la disparition de la taxe professionnelle, l’année 2011 marque une réelle évolution de la répartition fiscale entre les collectivités qui ne sera pas sans conséquence sur la lisibilité des impôts locaux par les ménages. En cohérence avec le contexte économique, la Municipalité a décidé de ne pas augmenter les taux d’imposition de la taxe d’habitation et des taxes foncières. Pourtant, sur les feuilles d’impôt de cet automne, des différences entre 2010 et 2011 apparaîtront. Explication.

La Taxe d’Habitation est le résultat d'un calcul de la valeur du logement, déterminée par l'administration (ce qu'on appelle la base locative) multiplié par un taux d'imposition voté par les élus. La taxe d’habitation est payée par l’occupant d’un logement. Les taxes foncières bâties et non bâties sont, elles, payées par le propriétaire du bien.

Définitions :

La taxe professionnelle constituait un des quatre impôts directs locaux des collectivités territoriales, avec la taxe d’habitation, la taxe foncière sur les propriétés bâties et celle sur les propriétés non bâties.

À savoir :

2010 2011 Variation

État 60 € 35 € - 42 %

Région 51 € 0 €

Département 162 € 291 € + 80 %

Nantes Métropole

dont taxe d’enlèvement des ordures ménagères

181 € 204 € + 13 %

181 € 191 € + 6 %

Commune d’Orvault 361 € 369 € + 2 %

TOTAL 815 € 899 € + 10,30 %

2010 2011 Variation

État 38 € 8 € - 79 %

Département 225 € 0 €

Nantes Métropole 0 € 197 €

Commune d’Orvault 632 € 644 € + 2 %

TOTAL 895 € 849 € - 5,13 %

TOTAL GÉNÉRAL : + 2,2 %

Prenons un exemple pour tenter d’y voir clair. Qui ? Une famille orvaltaise avec deux enfants (ou jeunes) à charge, propriétaire d’un appartement ou d’une maison dont la valeur locative est égale à la moyenne de la valeur locative de la ville. L'évolution sera la suivante :

La taxe foncière passera de 815 € à 899 € entre 2010 et 2011.

La taxe d’habitation sera réduite, quant à elle de 895 € en 2010 à 849 € en 2011.

Transfert de recettes

Globalement les impôts locaux de cette famille augmenteront de 2,2 % entre 2010 et 2011. Si cette famille n’avait aucune personne à charge l’augmentation aurait été de 5,3 %.

NantesMétropoleÉtat

Région

Ville

FraisdegestionTFB

FraisdegestionTFB

- TFB : Taxe foncière bâtie

- TH : Taxe d'habitation

: Transferts partiels

TH+abattements

Créationdetaxesfoncières

TFBrégDépartement

10

ORVAULT MA VILLE #50/OCTOBRE-DÉCEMBRE2011

ACTUALITÉS

• ÉconomieJUIN 2011

SCHUMAN VERDURALocation de terrains et d'autres biens immobiliers, achat de terrains, construction et vente d'immeubles sur ces terrains38 RUE JULES VERNE

LE RAY STAURANTRestaurant, traiteur, plats à emporter 31 RUE JULES VERNE

V MENActivités des sociétés holding ZI LA PENTECÔTE

FONDS NANTES ATLANTIC INNOVATIONPrise de participation dans des sociétés liées à l'innovation en France et à l'étranger 213 ROUTE DE RENNES L’ARPÈGE

JUILLET 2011

IN NATURE 44Location de terrains et d'autres biens immobiliers 151 AVENUE FÉLIX VINCENT ET 1 RUE DES VERTS PRÉS

SCI PROCESLocation de terrains et d'autres biens immobiliers 25 ROUTE DE RENNES

VINTAGE 44Commerce de détail de meubles 290 ROUTE DE VANNES

BLUE FINANCESHolding, prestations de conseils, acquisition et gestion de tous

portefeuilles de valeurs mobilières, animation de société 1 RUE LOUIS FORTON

GALIPYExploitation de parcs d'attractions et de loisirs, de jeux indoor 184 ROUTE DE VANNES

LE POINT DU JOURSupports juridiques de programmes 38 RUE JULES VERNE

AIMER APPRENDRE POUR RÉUSSIRSoutien scolaire, accompagnement à l’orientation, préparation aux examens 20 RUE DES HORTENSIAS

AOÛT 2011

ORVALTIMMOAgences immobilières 26 AVENUE ALEXANDRE GOUPIL

ALGOLEAConseil dans le secteur de la santé 73 CHEMIN DU DOUCET

PIAUExercice de la profession d'architecte, maîtrise d'œuvre en bâtiment 7 RUE DE LA VALLÉE

BLUM SQUAREConstruction et vente d’immeubles 38 RUE JULES VERNE

SCI KAMORLocation de terrains et autres biens immobiliers 1 RUE DES MARGUERITESN

ou

ve

lle

s

en

tre

pr

ise

s

à

Or

va

ult

Anniversaire

Alcatel-Lucent souffle ses 40 bougies

Le 15 septembre dernier, le site orvaltais de l’entreprise Alcatel-Lucent a célébré ses 40 ans. La matinée s’est notamment déroulée en présence du Maire, Joseph Parpaillon et de Pascal Homsy, PDG d’Alcatel-Lucent France. Les nouvelles technologies développées par l’entreprise ont été présentées à cette occasion : le Maire a ainsi pu tester la 4G en temps réel (Orvault étant la première ville de France à l’expérimenter) et rencon-trer les ingénieurs des laboratoires. La convention plan mobilité transports entre Nantes Métropole, la Semitan et l’entreprise a également été signée. L’après-midi et la soirée ont ensuite été consacrés aux employés d’Alcatel.

Agrandissement

La poste : 4 500 m2 supplémentairespour le centre de tri

La poste a récemment investi 13 millions d’euros pour agrandir et moder-niser le centre de tri présent à Orvault. La nouvelle "plateforme industrielle du courrier de Nantes-Orvault" affiche désormais une surface de 14 500 m2, soit 4 500 de plus qu’auparavant. Une véritable "usine de tri", qui, dotée de 10 nouvelles machines, permet de traiter jusqu’à 2 millions de plis par jour.

Éclairage public

Un petit déjeuner pour y voir plus clair

"Quel sera l’éclairage public de demain ?" : tel était le thème du petit-déjeu-ner proposé par la ville, le RéSO (Réseau des entreprises et Sociétés Orvaltaises) et Nantes Métropole aux entreprises et commerces de la ville le 20 septembre. Que pensez-vous de l’éclairage aujourd’hui ? Comment pourrait-il prendre en compte les enjeux de demain ? Que pouvons-nous entreprendre pour ré-duire les consommations d’énergies sur les installations existantes ? Autant de grandes questions qui ont pu être abordées lors de ce rendez-vous.

ORVAULT MA VILLE #50/OCTOBRE-DÉCEMBRE2011

ACTUALITÉS 11

Pour favoriser le "mieux vivre ensemble", la Ville d'Or-vault a fait de la préven-

tion une priorité. Depuis janvier dernier, la mission Citoyenneté et Prévention est devenue l'un des éléments de la direction de la cohésion sociale et de la solidarité. Son rôle est d’initier et de coordonner les actions de prévention, notamment en direction des jeunes. Elle s'ap-puie également sur les média-teurs de l'association Optima.

Renforcer le lien socialEn première ligne sur le terrain, cette équipe de cinq personnes couvre les secteurs de Plaisance, de la Cholière et de la Bugallière. “Ce

service existait depuis plusieurs années”, précise Elie Brisson, premier adjoint délégué à l'administration, au personnel, à la citoyenneté, à la police et à la tran-quillité publique. “Nous avons redéfini leurs horaires d'intervention*. Nous avons également intégré une dimension de prévention collective afin de favoriser la proximité avec les habitants et de renforcer le lien social, que ce soit avec les jeunes ou les anciens.”

Un effort tout particulier a été mené en direction des scolaires, en partenariat avec l’Éducation Na-tionale. Plusieurs modules de sensibilisation ont été animés par les médiateurs Optima autour de thématiques comme le respect des autres à l'école élémentaire La Ferrière (une centaine d'élèves) ou encore les risques liés à l'usage d’Internet et des réseaux sociaux au collège Jean Rostand (150 élèves de 5e). Toujours dans le même esprit, des échanges autour des questions de violence ont été organisés en partenariat avec le centre socio-

culturel de Plaisance. Le bilan de ces interventions est très positif. Elles seront donc certainement re-conduites d’ici peu.

Mesures de réparationPour aller plus loin, ces animations pourront être complétées par des conférences. Une façon, cette fois-ci, de toucher les parents. En attendant et pour répondre à une préoccupation exprimée par certains habitants du quartier de Plaisance, un document recensant toutes les ressources intervenant autour des problématiques de tranquillité publique est en cours d’élabora-tion. Enfin, dans le cadre d’un partenariat avec la protection judiciaire de la jeunesse et les services pénitentiaires d’insertion, la Ville ac-cueille régulièrement des jeunes condamnés à des peines alternatives à l’incarcération (travail d’intérêt général ou mesures de réparation).

• Cohésion sociale et solidarité

Au plus près des habitantsRéorganisation de la présence des médiateurs sur le terrain,

modules de sensibilisation en direction des scolaires,

édition d'une plaquette d'information… Pour lutter

contre les incivilités et les conduites à risque, la Ville

d'Orvault a décidé de jouer à fond la carte de la prévention. Une méthode qui semble déjà

porter ses fruits.

C'est à vous...

Remonter les préoccupations du terrain"Nous sommes présents en priorité sur les lieux de fréquentation des jeunes : aire de jeux, gymnase, sortie des classes… Nous sommes là pour faire remonter les préoc-

cupations du terrain. Nous sommes aussi force de proposi-tions comme à travers les modules de prévention. Au-delà du travail de sensibilisation, ces rencontres ont eu le mérite de mieux nous faire connaître. Les jeunes, et même leurs parents, viennent désormais spontanément vers nous ! Un vrai plus dans notre mission au quotidien."

Christiana Linus, responsable des médiateurs Optima

Les élèves des écoles élémentaires ont bénéficié de modules de sensibilisation animés par les médiateurs Optima

* Les médiateurs seront désormais présents du lundi au

samedi de 16h à minuit

• accompagner les parents dans leur fonction éducative

• promouvoir l’éducation au bien-être• développer la place des enfants et des

jeunes dans la ville

Gilbert Legeai, vice président du comité de Loire-Atlantique de l’Unicef*, a fait partie de la centaine de participants aux tables rondes. Il a pris une part active à ces dé-bats : “il est exemplaire qu’Orvault se lance dans une démarche de PEL, qui rejoint com-plètement les objectifs de l’Unicef. J’ai per-sonnellement fait partie du groupe de travail sur le premier thème, car il était intéressant de débattre à la fois des notions d’enfant et de ville. Nous avons pu aborder la question des déplacements chez les jeunes ou celle des zones potentiellement accidentogènes par exemple. Nous nous sommes aussi in-terrogés sur l’existence ou non de lieux d’échanges entre jeunes générations et se-niors… Mais les quatre autres thématiques étaient également primordiales !

Il faut pouvoir donner à tous les enfants les mêmes chances et insister sur le terme de non-discrimination”.

Du diagnostic aux actionsLe travail, actuellement en cours, en est à la phase de diagnostic. “Nous sommes partis de constats de manques auxquels nous avons ten-té de trouver des réponses, même si les bons mots sont parfois difficiles à poser sur les pro-blèmes”, précise Gilbert Legeai.

“La phase que nous abordons maintenant doit répondre aux questions que nous avons sou-levées”. La commune vient en effet de mener une enquête auprès des enfants et des jeunes sur trois publics ciblés : les 8/10 ans, 11/15 ans et 16/25 ans afin de mieux connaître les at-tentes des jeunes Orvaltais dans de multiples domaines. Le travail réalisé lors des tables rondes couplé au résultat de ces sondages doit aboutir à un document finalisé d’ici à janvier prochain. Il résumera les lignes directrices qui auront été décidées et les actions concrètes à mettre en place à Orvault.

Une démarche locale“Le Projet Éducatif Local d’Orvault est mené par ses habitants, sans consulter de grand ca-binet d’expertise. À ce titre, on peut dire que c’est une démarche très locale, qui veut offrir une vision très concrète du sujet”, expose Louis Ramin, adjoint délégué à l‘Enfance, à la jeu-nesse et à la famille. Mais son caractère orval-tais ne le dispense pas de toucher des notions applicables bien au delà des frontières de la commune. “Le PEL, pour moi, a pour objectif de toujours faire plus pour les enfants” ajoute Gilbert Legeai “Je suis très heureux quand je vois une ville qui mène ce type de travail où les sphères de la famille, des loisirs, et de l’éduca-tion se rejoignent dans une même réflexion”.

* Unicef : le Fonds des Nations Unies pour l'enfance

(abrégé Unicef pour United Nations of International

Children's Emergency Fund en anglais) est une agence

de l'Organisation des Nations Unies (ONU) consacrée

à l'amélioration et à la promotion de la condition des

enfants. Orvault est partenaire de l'Unicef dans le cadre

d'une charte VILLE AMIE des ENFANTS. Brigitte Cauzic,

qui en est la référente, a participé au PEL dans une autre

commission.

ORVAULT MA VILLE #50/OCTOBRE-DÉCEMBRE2011 ORVAULT MA VILLE #50/OCTOBRE-DÉCEMBRE2011

13

Depuis plus de trois ans maintenant, la Ville d’Orvault réfléchit activement au bien-

être des enfants et des jeunes par le biais du Projet Éducatif

Local (PEL). Dans une société en mutation qui leur offre parfois

des repères brouillés, quelles actions mettre en place pour

leur assurer un avenir serein ? Quels sont les principaux

problèmes à résoudre ? Et comment faire pour que tous

les acteurs réunis autour de l’éducation parlent le même

langage ? Tour d’horizon d’un projet majeur et de ses

principales ambitions.

Quels enfants laisserons-nous à la planète ?• Le Projet Éducatif Local

Dossier

Une multitude d’adultes dans l’univers des bam-bins… Depuis le siècle der-

nier, le cadre de vie dans lequel évoluent les enfants et les jeunes a été radicalement modifié, pas-sant du cercle familial à une quasi mondialisation. La composition de la famille, les conditions de travail et de logement… ont éga-lement participé à ces bouleverse-ments.

Partant de ce constat, et du fait qu’un enfant a tous les jours à faire à une grande diversité d’adultes (à l’école et lors de l’accueil périscolaire, des activi-tés extrascolaires, le mercredi et les vacances…) devant impéra-tivement s’entendre et se com-pléter alors qu'ils disposent de compétences et capacités dif-férentes, la Ville d’Orvault s’est engagée à mettre en place un Projet Éducatif Local. Mais que se cache-t-il exactement der-rière ce terme ?

S’entendre sur les notions d’éducationL’objectif principal du projet a été résumé par le biais de ce message fort : “quels enfants laisserons-nous à la planète ?”. Car la façon dont les enfants seront éduqués déterminera aussi l’avenir de notre société et de notre en-vironnement ! Son enjeu majeur consiste donc à travailler sur la coéducation, et à répondre à la question suivante : comment faire pour que tous les éducateurs présents sur la commune, quel que soit leur métier précis (enseignant ou autre) parlent le même langage et expriment les mêmes valeurs aux enfants ?

Cinq thèmes de travailLa Ville souhaite donc que le PEL permette la mise en place de propositions autour de l’en-fant au sens large sur cinq thèmes majeurs. Pour cela, un appel a été lancé aux Orvaltais le 4 avril dernier afin de leur proposer de participer à des tables rondes sur ces sujets :

• tisser des liens dans la vie collective et responsabiliser l’individu

• favoriser les conditions de la réussite scolaire, de l’insertion professionnelle et soutenir la "deuxième chance"

"Il faut pouvoir donner à tous les enfants la même chance"

RetrouveztouteslesinfosrelativesauPELsurlesiteinternetdelavillewww.orvault.fr rubrique espace famille et séniors, puis “Projet Éducatif Local”.

14DOSSIER

ORVAULT MA VILLE #50/OCTOBRE-DÉCEMBRE2011 ORVAULT MA VILLE #50/OCTOBRE-DÉCEMBRE2011

15

• Nouvelle politique tarifaire des activités jeunesse pour 2011-2012

Moins d’effets de seuils, plus de progressivité

Depuis début septembre, la Ville d’Orvault applique un nouveau fonctionnement pour la tarification des activités du sec-

teur enfance et jeunesse (restauration scolaire, accueil périscolaire et accueil de loisirs). Son ambition est simple : déployer une logique de progressivité tarifaire par souci d’équité entre les ménages. Elle souhaite donc, dans un pre-mier temps, que chaque situation individuelle puisse être prise en compte. Puis, dans un se-cond temps, que les effets de seuil des anciens tarifs soient supprimés, leur impact sur les fa-milles pouvant être fort lorsqu’elles sont ame-nées à changer de tranche.

Application du taux d’effortLe nouveau principe de tarification repose dé-sormais sur la mise en place du taux d’effort.

Il fonctionne de la manière suivante :

Quotient familial x coefficient = tarif unitaire*

Aujourd’hui, 1 630 familles environ font appel aux services enfance et jeunesse. Un tarif est calculé pour chacune d’entre elles.

En outre, des plafonds hauts et bas sont instau-rés, fixant des tarifs minimums et maximums (cf. schéma “principes directeurs” page ci-contre). Par exemple, le tarif plancher au niveau de la

restauration scolaire correspond désormais à celui dont bénéficiaient les familles de la tranche 1 après versement de l’aide du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS).

* Pour rappel, le quotient familial est calculé en fonc-

tion de la composition de la famille et de ses ressources.

Les autres changementsD’autres nouveautés apparaissent éga-lement depuis la rentrée :

• Une dégressivité du tarif est mise en place à partir d’un certain niveau de consommation pour la restauration scolaire afin d’alléger la charge que cette dépense peut représenter pour les familles utilisant le plus ce service.

• Un tarif "hors commune" est retenu pour l’ensemble des prestations.

• Pour l’accueil de loisirs sans héber-gement (ALSH) du mercredi, un tarif "matin + repas" a été créé.

• Enfin, pour le périscolaire, une mise en relation est faite entre le tarif à la fréquentation et celui au "forfait" afin que le forfait présente un intérêt dès

que l’enfant fréquente en moyenne 10 fois par mois le périscolaire. Quant au maintien de la gratuité, il est toujours assuré pour le troisième enfant dans le cadre d’une inscription au forfait.

L’impact prévu sur les ménagesLes outils de simulation mis en place pour élaborer cette nouvelle politique tarifaire ont permis de déterminer qu’environ 53% des ménages concernés par les services enfance et jeunesse verront le montant de leurs factures diminuer. Ce sont les classes moyennes et les moins favorisées (tranches de quotient familial de 1 à 5 - cf. schéma ci-dessous) qui seront le plus favorablement impactées par ces changements.

Les familles dont le quotient familial est égal à 3,4 ou 5 verront

très souvent leurs tarifs évoluer à la baisse.

La courbe en orange ci-dessus symbolise le principe de progressivité des tarifs

en fonction de la situation de chaque famille.

Elle permet également de visualiser la suppression des effets de seuils.

Louis Ramin, Adjointdéléguéàl’Enfance,àlaJeunesseetàlaFamille

“Un système qu’il fallait faire évoluer” Pourquoi avoir instauré cette nouvelle politique tarifaire ?Nous sommes partis du constat que notre po-litique tarifaire avait vécu, et que nous fonc-tionnions depuis des années sur un calcul à partir du seul quotient familial pour les activi-tés enfance et jeunesse. Il fallait réfléchir à ce que nous pouvions faire évoluer. Notre souhait principal a été d’instaurer plus de progressivité dans les tarifs. La mise en place du calcul par taux d’effort en 2005 pour la petite enfance était un bon élément de réflexion. Nous avons donc décidé de généraliser ce système.

Changer de politique tarifaire semble ne pas être une mince affaire…En effet, cela demande énormément de tra-vail. Il était très important de trouver une so-lution technique qui réponde à nos objectifs et qui permette de mesurer la différence avec le passé. La mise en place de ces outils de si-mulation, par exemple, a été particulièrement complexe.

Avez-vous consulté les Orvaltais au préalable de cette modification ?Oui, à quatre reprises. À chaque fois que nous avons un dossier sur lequel il est pos-sible ou nécessaire d’échanger, comme ce-lui-ci, nous en débattons avec les parents d’élèves. C’est fondamental. Concernant la politique tarifaire, je me tiendrai à leur dis-position pour expliquer cette réforme et ré-pondre à leurs questions.

Interview

Plus d’équité : telle est l’ambition de la

municipalité en décidant de faire évoluer les tarifs des services. Ces changements reposent sur le principe du

taux d’effort, déjà mis en place pour la tarification

des crèches et multi-accueils. Ils s’appliquent

depuis la rentrée de septembre au niveau de la

restauration scolaire, des accueils périscolaires

et de loisirs.

Tarif plafondQF plafond

Tarif plancher

Tarif = Coeff * QF

QF1

QF2

QF6

QF7

QFX

QF1

QF2

QF6

QF7

QFX

QF plancher

QF1 QF2 H.C.QF7QF6QF5QF4QF30%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

40%

60%

% de famille “stable”

40%

60%

18%

82%

7%

93%

41%

58%

52%

48%

94%

6%

100%

0%

% de famille avec hausse % de famille avec baisse

Principes directeurs

ORVAULT MA VILLE #50/OCTOBRE-DÉCEMBRE2011 ORVAULT MA VILLE #50/OCTOBRE-DÉCEMBRE2011

/Fête du 14 juilletCette année, les Estivales se sont invitées au 14 juillet. Tout au long de la journée, des animations se sont succédées dans le bourg : spectacles de rue, balades à dos d’ânes ou encore jeux d’adresse, pour se terminer par le traditionnel feu d’artifice, suivi du bal populaire, place Jeanne d’Arc.

16ÇA S'EST PASSÉ ! 17

/Fête des voisinsTables de jardin, chaises et assiettes en plastique… Comme tous les ans, de nombreux Orvaltais se sont réunis aux pieds des immeubles et devant les maisons à l’occasion de la fête des voisins, le 27 mai. Chaque lieu de festivités a reçu la visite de son élu de quartier, passé offrir un cake salé préparé par le service restauration de la Ville. Et pour que le succès de la soirée soit complet, le soleil a même décidé d’être de la partie...

/Rand’OrvaultGros succès cette année encore pour la Rand’Orvault, qui s’est élancée le 19 juin : plus de 900 coureurs y ont participé. L’esprit de cet événement reste le même : une course ouverte à tous - des familles aux vététistes avertis - sur des parcours balisés en pleine nature. La randonnée traverse notamment des sites privés ou protégés, interdits aux vélos le reste de l’année.

/La "Fraîch’attitude"Les enfants déjeunant dans les restaurants scolaires de la ville ont participé

à la semaine de la "Fraîch’attitude" en juin dernier. Une semaine pour redécouvrir le plaisir de goûter aux fruits et légumes frais de saison : leurs

saveurs, leurs couleurs, leurs textures… Dans les assiettes, les cuisiniers de la restauration municipale avaient concocté des produits frais que les

enfants n’ont pas forcément l’habitude de goûter (avocats-crevettes, ratatouille maison, rhubarbe…). Et dans les cours de récré, des salades de

fruits ont été distribuées aux gastronomes en herbe.

/Convention entre la Ville et les centres socioculturelsLa Ville et les centres sociocultu-rels de Plaisance et de la Bugal-lière ont signé une convention le 30 juin permettant de travailler de concert sur la politique et les projets à mener en matière sociale, culturelle et éducative. Les priorités de cette politique : l’accueil des enfants, l’aide à la fonction parentale, l’accompa-gnement des habitants les plus fragilisés dans l’accès à la vie sociale et à la culture ou encore l’intégration des populations et la lutte contre les discriminations.

/Fête de la musiqueDes dizaines de musiciens ont envahi le bourg pour la fête de la musique, le 21 juin. De la place Jeanne d’Arc au square Jacques Lambert, de l’église au vieux lavoir, tous les musiciens amateurs ou avertis d’Orvault avaient sorti leurs instruments pour offrir au public une palette de musiques différentes : jazz, rock, bagad ou encore chants populaires.

/Tables rondes Agenda 21La Ville a organisé des tables rondes ouvertes à tous sur le développement durable le 22 juin dernier, assistée du Comité 21. Elles avaient pour but de répondre à des questions concrètes sur l’habitat, la place de la nature dans la ville et la démocratie participative. Des experts locaux (Ligue de Protection des Oiseaux, Bretagne Vivante, Nantes Métropole...) ont participé à cette réunion afin d’éclairer et approfondir les débats.Prolongez la réflexion sur www.orvault.fr rubrique ville durable, "Agenda 21".

/Les EstivalesPour leur deuxième édition, les Estivales ont fait

souffler un vent de fête sur toute la ville en juillet et en août. Elles ont planté leur campement dans

le Bourg, Le Bois-Saint-Louis et à l’Odyssée. Les habitants de tous les quartiers étaient invités à se

joindre à la fête autour de nombreuses animations : aéro-trampoline, jeux gonflables, animations

musicales et même karting électrique. L’occasion de s’amuser, s’évader, mais aussi de se retrouver entre

Orvaltais de différents quartiers.

18INITIATIVES EN DIRECT DES QUARTIERS

ORVAULT MA VILLE #50/OCTOBRE-DÉCEMBRE2011 ORVAULT MA VILLE #50/OCTOBRE-DÉCEMBRE2011

19

• Les amis du Bois-Saint-Louis et du Val d’Or

Deux quartiers en toute convivialité

L’histoire de cette belle aventure démarre il y a en-viron quatre ans : “un des

locataires des immeubles du Bois-Saint-Louis trouvait qu’il y avait trop d’anonymat dans le quartier”, raconte Amandine Bloyet, secrétaire de l’associa-tion "Les Amis du Bois-Saint- Louis et du Val d’Or". “Il a alors eu envie de monter une association pour permettre aux personnes de se retrouver autour d’actions communes”. Officialisée en 2009, elle a pour but de (re)créer du lien inter-générationnel entre voisins et de dynamiser la vie des deux quartiers. “À l’origine, elle se destinait au Bois-Saint-Louis, mais les habitants du Val d’Or ont rapidement exprimé l’idée de se joindre à nous”.

Une multitude d’activitésL’association se démène donc pour proposer une palette d’animations et d’activités au plus grand nombre. Pique-nique des voisins en sep-tembre, soirée crêpes en hiver, chasse aux œufs et décorations des paniers par les enfants à Pâques font partie des ren-dez-vous proposés. Une fête des châtaignes est également organisée tous les ans : “cette journée génère un lien très fort entre les générations, les plus anciens y étant très attachés. Pour eux, c’est une sorte de

rituel que l’on perpétue, et qu’ils apprécient de faire découvrir aux jeunes”. Quant au vide grenier, il reste le temps fort de la sai-son. Avec plus de 50 exposants et un grand nombre de visiteurs en 2011, il a connu un grand succès cette année.

Des ateliers sont en outre organisés au rythme d’une fois par semaine. Informatique, relaxation asiatique, couture, origami sont ouverts à tous moyennant l’adhésion à l’as-sociation et une cotisation de 20 euros par an (majorée de 15 euros pour l’informatique). Les nouveautés de cette rentrée : des jeux de sociétés pour les enfants et du théâtre pour tous les âges.

Un pari un peu fouAu fil du temps et des animations, c’est une réelle vie de quartier qui réussit à voir le jour. “L’association est née d’un pari un peu fou au départ, car il n’y avait pas forcément de demande identifiée. Mais les membres du bu-reau étaient très motivés ! Aujourd’hui, on se rend compte que des gens qui se sont ren-contrés sur des ateliers se donnent ensuite rendez-vous lors des animations. Les gens discutent plus dans les allées. Quelque part, on peut donc estimer que notre objectif de départ, créer du lien, est atteint”.

Contact :[email protected]

Monter sur scène, progresser en informatique, apprendre les différents types de points de couture… tout en sympathisant avec ses voisins : tel est l’objectif de l’association "Les Amis du Bois-Saint-Louis et du Val d’Or". Très dynamique, elle souhaite, par le biais de multiples ateliers et animations destinées aux habitants, créer du lien et de la vie dans ces deux quartiers. Pari réussi.

Bois-Raguenet - Petit-Moulin - Conraie

Les habitants du Bois-Raguenet ont profité du feu de la

Saint Jean pour fêter les 30 ans de l’ARBR, l’Association

des Résidents du Bois-Raguenet. De nombreux

bénévoles ont préparé la fête : manège, maquillage,

cirque, jeux en bois, restauration… De quoi occuper

tout le monde pendant la journée, avant de se

retrouver autour d’un grand repas champêtre

qui a rassemblé plus de 300 personnes. Un

concert de l’orchestre de l’ARBR et un feu

de joie géant ont prolongé la fête jusque

tard dans la nuit.

Bourg - Secteur rural

La résidence du Gué Florent organisait sa première

fête des familles en juin dernier. Un événement qui

a rassemblé les résidents et leurs proches autour

de jeux et de chants. Le duo "Patrick et Bruno"

a commencé les animations avec des contes

musicaux, puis la chorale des résidents a enchaîné

en chansons. La journée s’est terminée par un repas

breton : crêpe, cidre et sourires pour tout le monde.

Bugallière - Madoire - Bois-Jouan

Cinq jeunes se sont rendus en juillet dernier au

"FLIP", autrement dit le Festival Ludique

International de Parthenay, avec l’UAHB

(Union des Associations des Habitants de

la Bugallière). Ce qui leur a plu ? Rencontrer des

créateurs de jeux de société venus du monde

entier et tester des jeux encore inédits dans le

commerce. “Un vrai plaisir de servir de cobaye”,

témoigne Tristan en souriant, l’animateur qui

les accompagnait. Les jeunes sont motivés pour

y retourner l’an prochain. Ils souhaiteraient

y présenter un jeu qu’ils auront eux-mêmes créé.

Cholière - Bigeottière - Salentine

Le collectif Cholière était présent lors du forum des

associations qui a eu lieu le samedi 3 septembre

au complexe sportif Roger Picaud. Les bénévoles

se sont relayés sur le stand du collectif pour faire

connaître les activités que l’association propose tout

au long de l’année (soutien scolaire, animations…).

Ils ont également présenté une rétrospective des

événements organisés en 2010-2011 : l’arbre de

Noël, le vide grenier ou encore la journée du monde.

Praudière - Berthelotière - Mulonnière Bout-des-Pavés - Pont-du-Cens

Art floral, broderie, vitraux ou encore cartonnage,

les membres des ateliers artistiques de l’association

C.A.L.I.O.P présentaient les travaux qu’ils ont

réalisés lors de la saison 2010-2011 les 28 et 29

mai derniers, salle Elia. Près de 250 visiteurs ont

été séduits par les œuvres exposées. 150 artistes

amateurs participent aux ateliers créatifs de

C.A.L.I.O.P tout au long de l’année.

Bois-Saint-Louis - Plaisance - Ferrière - Val d'Or

À l'occasion de la Fête de la musique, une trentaine

d'habitants du Bois-Saint-Louis et du Val d'Or se

sont retrouvés le mardi 21 juin pour une soirée

karaoké. Quel que soit leur âge, les participants ont

repris en cœur les tubes des années 60

à aujourd'hui.

Petit Chantilly - Bignon - Morlière

Les élèves de l’école Émile Gibier ont profité du soleil

de juin pour fêter la fin de l’année scolaire. Toutes

les classes primaires et élémentaires ont présenté un

spectacle devant les parents, dans la cours de récré,

avant de laisser place à la kermesse, organisée avec

l’association de parents d’élèves, "les parents d’Émile".

Au programme : "Pêche à la ligne", "maquillage",

"chamboule-tout"et grillades pour tout le monde !

“Cette journée génère un lien très fort”

20HISTOIRE

ORVAULT MA VILLE #50/OCTOBRE-DÉCEMBRE2011

Nous sommes au début du XIXe siècle. La commune d’Orvault, qui commence doucement à se développer, pense à

se doter d’une mairie. Son premier emplace-ment se situe dans un petit bâtiment de la rue Donatien Tendron, près de l’ancienne école des sœurs de Saint Gildas, devenue depuis de nombreuses années une propriété privée. À cette époque toute la vie administrative communale se passe dans une seule pièce… avec une seule secrétaire.

Une école dans les locauxLa population continue de s’accroître au cours du siècle, et il est rapidement décidé d’édi-fier de nouveaux bâtiments administratifs. Le 15 février 1846, le conseil municipal en place approuve la construction d’une "mairie école". La ville n’étant pourvue que d’une école privée, il est acté que de jeunes élèves seraient accueillis dans les locaux de cet édifice public. La récep-tion des travaux est effective en mars 1850. Le bâtiment en pierre de Loire, bâti sur son site ac-tuel, comporte alors un étage et des combles.

Au XXe sièclePlus d’un siècle plus tard, le 19 novembre 1976, est inaugurée la seconde partie de la mairie par le Maire de l’époque, Michel Bau-dry. Cette extension est édifiée cette fois sur l’ancien cimetière derrière l’église, qui avait au préalable été transféré au Landreau dès la fin des années 60. À cette époque, l’école n’existe déjà plus.

Une famille à l’honneurL’histoire de la mairie est aussi marquée par un nom revenant de manière récurrente. En effet, si l’on regarde la liste des Maires de la commune, la famille Guillet de la Brosse y est très présente. Six de ses membres en ont effec-tivement occupé les locaux en tant que premier magistrat de la commune, de Julien Guillet de la Brosse, maire de 1831 à 1840, à Hubert Guillet de la Brosse, ré-sidant au château de la Grée et maire d’Orvault de 1952 à 1967.

Un autre siècle, d’autres extensionsMichel Baudry dira de ces amé-nagements successifs qu’ils ont toujours eu le souci de “fa-ciliter et d’améliorer les condi-tions de travail des employés et de permettre aux Orvaltais de bénéficier d’un accueil agréable et d’un accès com-mode”. Telle est également la volonté de la Ville en érigeant actuellement la troisième ex-tension du bâtiment, qui de-vrait voir le jour en 2012. Un agrandissement qui permettra le regroupement de services aujourd'hui disséminés.

• Hôtel de Ville

Petite mairie deviendra grande

VISAGE DE VILLE

ORVAULT MA VILLE #50/OCTOBRE-DÉCEMBRE2011

21

Vous faites partie des personnalités orvaltaises. Comment avez-vous découvert cette ville ? Quel lien entretenez-vous avec elle ?"Lorsque j'ai quitté l'Algérie par la force des choses, je me suis retrouvée à Rennes, ville de

naissance de mon premier mari, puis à Nantes où il travaillait. Je pleurais sans retenue sur ce que j'avais perdu. Quand un jour mon mari m'a dit affectueuse-ment : “Viens, je vais te mon-trer un beau village à la sortie de Nantes”. Nous prîmes alors

la route de Vannes jusqu'à l'embranchement du Croisy qui indiquait la direction du bourg d'Orvault. Le chemin apparut à nos yeux dans un écrin de verdure. Séduits par cette nature généreuse, nous arrivâmes sur l'accueillante place d'un village d'opérettes avec son clocher, son presbytère et sa mairie. Plus loin, s'élevait la chapelle des Anges si bien nommée. C'est alors que je me sentis moins malheureuse, je me suis dit : "c'est ici seulement que je serais suscep-tible de réapprendre à vivre", j'avais alors 40 ans. Aujourd'hui, j'ai plus du double de cet âge et c'est la raison pour laquelle j'ai édité, par les soins d'Agnès Le Deley, un petit livre d'art "Or-vault en poésie au fil du Cens et des années" où sont contenues mes activités littéraires, en reconnaissance pour les élus qui se sont suc-cédé à Orvault depuis que j'y vis."

En mai dernier, les éditions Thierry Sajat vous ont remis le prix "Florilège de la Saint-Valentin" pour l’ensemble de votre œuvre. Qu’avez-vous ressenti ?"Je ne pensais pas, compte tenu de mon âge, encore intéresser, en plus d'un attachant pu-

blic, des éditeurs comme Thierry Sajat, des critiques littéraires comme Patrick Marcadet et des juristes comme Joël Conte. De plus, je fus agréablement surprise de me découvrir dans une quinzaine de pages du "Journal à Sajat" que je sers quatre fois par an en tant que col-laboratrice sous la plume et sous le titre de la chère Jeannie Le Deley, "Si Grâce nous était contée"."

Quels sont vos projets futurs ?"Après les grands prix reçus depuis 1976, je me suis payée le luxe en ma qualité de vieille routière des Arts et des Lettres de confier à la revue littéraire du Petit véhicule les différentes étapes de mon itinéraire sous le titre "De la première à la dernière rose". Suivra un re-cueil de textes "Le pourquoi des choses", des choses dites cent fois qui méritent réponse. Ensuite, je reprendrai sous l'égide de l'As-sociation des Français d'Afrique du Nord et d'Outre-Mer mon cheval de bataille en prévi-sion de la commémoration du cinquantenaire de l'exode des Français d'Algérie, si Dieu me le permet !"

• Portrait : Lucienne-Grâce Georges-Guiter

La poésie à fleur de peauPoétesse reconnue par ses pairs, Lucienne-Grâce Georges-Guiter, sociétaire de la Société des Gens de Lettres de France, est une figure de la vie culturelle d’Orvault. En mai dernier, les éditions Thierry Sajat, spécialisées en poésie, lui ont décerné le prix spécial "Florilège de la Saint-Valentin" pour l’ensemble de son œuvre. Une consécration méritée pour cette Orvaltaise d’adoption au grand cœur.

"C'est ici seulement que je serais susceptible de

réapprendre à vivre"

Son passé est rempli d’anecdotes. La mairie

d’Orvault, actuellement basée dans le bourg, rue Marcel Deniau, a connu

plusieurs emplacements et a même servi à accueillir

une école. Retour sur l’histoire de ce bâtiment à la veille de son extension.

22 23DÉMOCRATIE / OPPOSITION DÉMOCRATIE / MAJORITÉ

ORVAULT MA VILLE #50/OCTOBRE-DÉCEMBRE2011ORVAULT MA VILLE #50/OCTOBRE-DÉCEMBRE2011

Aujourd'hui, la politique culturelle est principale-ment portée par les col-

lectivités locales. Si l'on ne peut que regretter le désengagement de l'État pour la mise en œuvre de projets culturels nationaux (compagnies nationales, spec-tacles nationaux ou encore sur le patrimoine - on voit bien la diffi-culté pour Orvault d'assumer le château de la Tour par exemple), il est bon que le soutien à la di-versité des pratiques culturelles soit l'œuvre des communes, dé-partements et régions. Cela doit garantir l'ancrage des projets culturels dans les territoires, en lien direct avec les habitants et leurs associations.

Les Orvaltais bénéficient ainsi di-rectement de créations culturelles et artistiques portées ou soute-nues par la ville de Nantes (opéra, musées…), Nantes Métropole (biennales Estuaire, machines de l'île…) ou encore le départe-ment et la région. Empêcher les collectivités locales de mener ces politiques était l'un des aspects de la "réforme territoriale" vou-lue par Nicolas Sarkozy qui méri-tait le plus d'être combattu : il a d'ailleurs été retiré de la loi par la volonté de députés et de séna-teurs de tous bords.

Les communes ont des compétences non né-gligeables en matière culturelle : bibliothèques, soutien aux associations, aménagement et en-tretien de salles ou de lieux d'exposition, inter-vention dans les écoles par le biais des contrats éducatifs locaux, etc.

En tant qu'élus municipaux, depuis les dernières élections municipales de 2008, nous avons ap-puyé chaque fois que cela nous apparaissait utile aux Orvaltais(es) les projets décidés par notre commune. Ainsi, nous avons voté pour le projet de médiathèque ou l'amélioration de la salle de l'Odyssée (qui aurait d'ailleurs dû être aménagée ainsi dès le début). Nous avons tou-jours salué le travail des services municipaux qui favorisent la diversité de la création artistique et culturelle.

Nous regrettons néanmoins que la politique municipale ne soit pas plus cohérente et am-bitieuse. Ainsi, une de nos priorités devrait être l'éducation et plus exactement l'éveil à la culture et à la pratique artistique : de ce point de vue le projet local mené en partenariat avec les écoles d'Orvault pourrait être plus ambitieux pour que chaque enfant puisse connaître tout au long de sa scolarité les différentes pratiques culturelles que son milieu familial ne peut pas toujours lui fournir. C'est aussi le rôle de l'école de contrebalancer la toute-puissance de la télé-vision et des jeux électroniques !

De même certains tarifs (comme par exemple ceux de l'école de musique) peuvent égale-ment être dissuasifs. Sans se limiter à la ques-tion des tarifs, il faut sans cesse s'interroger sur

ce qui pourrait permettre de faire tomber les barrières dans l'accès à des pratiques cultu-relles diversifiées. En étant au plus près des habitants(es), une commune doit jouer les pre-miers rôles en la matière.

Par ailleurs, Orvault, contraire-ment à d'autres communes de même taille, n'est pas identifiée dans l'agglomération nantaise ou au-delà sur une thématique culturelle ou un festival par exemple. On se souvient pour-tant que le spectacle historique impliquant de nombreux béné-voles autour du bicentenaire de la Révolution française avait connu un grand succès. Le sou-tien régulier et durable à une compagnie de théâtre ou de danse sur une thématique ori-ginale serait sûrement intéres-sant pour les Orvaltais(es) et le rayonnement d'Orvault.

Les élus(es) de gauche et écologistes d'Orvault

N.B. Retrouvez des informations

sur nos interventions et actions sur

reseau-orvaultcestvous.fr

La Ville d’Orvault mène une politique publique forte en matière de cohésion

sociale. Si la perspective de la dissolution de l’office des centres sociaux a pu susciter l’inquiétude, aujourd’hui, tous s’accordent à exprimer leur plus grande satisfaction quant à la nouvelle organisation de l’action de cohésion sociale sur le territoire.

Des centres sociaux auto-nomes, une simplification du pilotage des actions, une dé-marche partenariale structurée et structurante pour le territoire permettent à la Ville de mener une action sociale cohérente et efficace au cœur des quartiers.

Cette action s’illustre selon trois axes majeurs :

• le maillage du territoire avec des équipements, propriétés municipales, à vocation socioculturelle et de loisirs au cœur des quartiers ;

• une gestion associative de ces équipements, plus apte à permettre l’organisation par les habitants eux-mêmes de leurs loisirs et de la vie de leur quartier ;

• un soutien financier aux associations gestionnaires élevé et inscrit dans la durée à travers la mise en place de conventions pluriannuelles dans une logique de dialogue permanent.

Ces choix politiques témoignent de notre double attachement à la liberté associative d’une part et à la promotion de l’éducation po-pulaire d’autre part. Notre projet répond ainsi à un triple objectif :

• L’épanouissement de l'individu et la construction de son autonomie : faire de chacun un adulte responsable favorisant l'accueil de tous les habitants du quartier, et en particulier celui des plus fragiles. Privilégier l'acquisition de savoirs, de savoir-faire, de savoir-être, pour faciliter l'accès à la culture par une offre de pratiques, mais aussi par la médiation culturelle. Accorder une attention particulière au public enfant et développer des actions en direction des jeunes, notamment l'accompagnement de projets et le soutien à leur autonomie.

• le renforcement du lien social : favoriser les rencontres par le soutien aux initiatives associatives, et par la mise à disposition de salles et de lieux d'échanges. Diffuser de l'information et rechercher la mixité sociale, intergénérationnelle et culturelle.

• le soutien à la citoyenneté : accompagner l'engagement des adhérents dans le choix des activités et dans la prise de responsabilité. Favoriser la participation des bénévoles aux instances participatives dans

les quartiers et organiser des temps d'échanges et de débats sur des questions de société ;

Ainsi, toutes les orientations et les actions s'inscrivent désor-mais dans une logique de co-hérence et de complémentarité avec ce dispositif remanié en profondeur avec tous les ac-teurs. Souhaitons plein succès à cette dynamique au service de tous.

Groupe de la majorité municipale, rassemblant les élus

du Centre, de la Droite et les non-inscrits.

Une nouvelle dynamique de cohésion sociale

Culture : plus de cohérence et d'ambition

24CONSTRUIRE LA VILLE

ORVAULT MA VILLE #50/OCTOBRE-DÉCEMBRE2011

• Travaux d’été

Des chantiers qui améliorent le quotidienL’été est traditionnellement

propice aux travaux de rénovation. La Ville

d’Orvault n’a pas dérogé à la règle puisque

20 chantiers en tout se sont tenus pendant cette

période. Retour sur les modernisations les plus

importantes.

• La piscine : très attendus, les travaux de rénovation de la piscine se sont déroulés de juin à septembre. Le budget de 400 000 € a permis de remplacer le fond en mosaïque par un revêtement unifié antidérapant. Une pente douce a également été créée afin de mettre le grand bassin aux normes de sécurité. Enfin, un nouvel extracteur d’air et une nouvelle pompe à chaleur ont été installés afin d’obtenir une ventilation plus efficace. La réouverture a été programmée le 20 septembre, pour le plus grand bonheur des nageurs.

• La rénovation des écoles : plusieurs écoles ont bénéficié de travaux de modernisation cet été.

Les groupes scolaires du Bois Raguenet et du Bois-Saint-Louis (maternelles et primaires)

ont été particulièrement concernés : en effet, les peintures intérieures des classes, l’éclairage et les faux plafonds ont été entièrement refaits. Un accès PMR (pour Personnes à Mobilité Réduite) a également été créé. Enfin, les parkings extérieurs ont été réaménagés. L’ensemble de ces travaux s’est étalé sur une durée de deux mois pour un montant global de 179 000 €.

Les écoles de la Ferrière, de la Salentine et du Vieux Chêne ont elles aussi pu bénéficier de travaux. La phase 1 du réaménagement de la cour d’école du Vieux Chêne a ainsi été entamée cet été (cf. Orvault ma ville n°48, page 4). Cette année, la Ville d'Orvault aura consacré 633 000 e à la rénovation, l'entretien et l'équipement des groupes scolaires.

• Au château de la Gobinière :

les salles d’exposition ont été restaurées, et vont désormais pouvoir accueillir les visiteurs dans de meilleures conditions. Les peintures, l’électricité et les parquets ont été rénovés pendant trois mois. L’ensemble des travaux a couté 110 000 €.

• Les sports :

enfin, les autres activités sportives (hors piscine) n’ont pas non plus été oubliées puisque l’ensemble sportif de la Cholière et celui du Bois-Raguenet ont aussi été rénovés. L’étanchéité et les sols ont été refaits dans le premier cas et la couverture dans le second. Ces travaux, d’une durée d’un mois, s’élèvent à un montant total de 158 000 €. Il est à noter que la maison du sport, située sur le site de la Cholière, a également été rénovée (couloirs des vestiaires et ravalement des façades) et que le nouveau bureau de la Maison du Sport et de la Vie Associative sera inauguré le 30 septembre prochain.

ORVAULT MA VILLE #50/OCTOBRE-DÉCEMBRE2011

Le lavoir du Bourg, la Cha-pelle des Anges, le Pont du Cens… C’est une nou-

velle vision de ces lieux symbo-liques de la ville que Mathieu Ledoux, photographe amateur et orvaltais depuis trois ans, vient de donner à ses conci-toyens. En effet, la Ville vient d’exposer ses clichés lors des dernières journées du patri-moine, les 17 et 18 septembre au Château de la Tour. Des photographies de nuit d’une intensité rare, qui donnent à voir les rues et monuments… sous un nouveau jour !

Patience et minutie“La photographie est une passion pour moi de-puis 7 ans environ” explique Mathieu Ledoux. “J’ai commencé à m’y intéresser pour deux rai-sons : j’aime m’atteler à tout ce qui relève des "techniques complexes", et, surtout, j’aime don-ner une interprétation de ce que je vois et fixer une image de scènes que j’ai dans la tête avec un certain rendu”.

Son crédo : la photographie de nuit, qu’il pré-fère pour son côté à la fois plus original, plus exigeant et plus complexe que celle de jour. Une pratique qui demande beaucoup de pré-paration, de patience et de minutie : “Je com-mence mon travail à la tombée de la nuit. Il faut souvent 30 prises pour aboutir à une seule

photo. Or, chacune d’entre elles demande une minute d’attente environ. Et je dois au préa-lable prévoir plusieurs lampes et habituer mon œil à l’obscurité”. Son niveau d’exigence l’amène à faire un tri très sélectif parmi tous ses clichés : “lors d’une sortie de plusieurs heures, j’effectue jusqu’à 200 essais. Pour n’en retenir parfois que 5 !”

La retouche au service de l’image“Je fais de la retouche informatique sur mes photographies”, précise Mathieu Ledoux, “mais il est hors de question d’ôter ou de rajouter un élément apparaissant sur un cliché. Je ne fais pas de photomontage, juste de l’interprétation de couleurs, de lumières et de contrastes”. Et là aussi, le travail se prolonge jusqu'à l’obtention du rendu parfait. “Certains films, certaines séries ou encore certaines peintures peuvent m’inspi-rer. Je pense au film "300" par exemple, dont j’ai adoré le traitement graphique et que j’ai essayé de transposer sur plusieurs photos”.

Une année 2012 fasteLa Ville d’Orvault, séduite par le talent du jeune photographe et par cette autre vision portée sur son patrimoine, mettra de nouveau Mathieu Ledoux à l’honneur l’an prochain en exposant ses photographies dans le bourg, également en grand format. Une manière de récompenser le pointillisme du photographe et la qualité de ce travail inédit.

• Mathieu Ledoux, photographe

La ville en mode nocturne

25LOISIRS

Son travail a permis aux Orvaltais de découvrir leur ville sous un angle nouveau. Mathieu Ledoux, photographe amateur de tout juste 30 ans, vient d’exposer une série de clichés de nuit de la ville lors des Journées du Patrimoine. Rencontre avec un jeune homme à la fois exigeant et passionné.

La piscine de la Cholière a bénéficié d'importants travaux

26LOISIRS

ORVAULT MA VILLE #50/OCTOBRE-DÉCEMBRE2011

• Randonnée

Orvault, c’est la ville à la campagne. Et rien de

tel qu’une randonnée pour aller découvrir les paysages, la faune et la

flore de la commune.

Chaussures de marche, bouteille d’eau et fruits secs dans la poche,

tel est l’attirail nécessaire à 2 heures de balade en pleine na-ture, pour une plongée en de-hors du monde citadin. Plus ils s’enfoncent dans la campagne d’Orvault et plus les randon-neurs sont absorbés par l’envi-ronnement qui les entoure. Les bruits de la circulation se font lointains, puis disparaissent. Ils laissent place au silence, ou plus exactement aux bruits de la nature : le souffle du vent, l’écoulement d’un ruisseau, les chants des oiseaux.

Le tout est de tendre l’oreille : poules d’eau, grives musiciennes ou mésanges bleues, de nom-breux oiseaux nichent dans les bois de la commune, comme dans la Vallée du Cens et le marais du Bois-Saint-Louis. Avec un peu de chance, de si-lence et d’attention, le randon-neur peut même apercevoir des martins-pêcheurs. Les sen-tiers de campagne passent à travers une végétation riche et

diversifiée : dorines à fleurs opposées, fritillaires pintade ou osmonde royale. Des noms un peu étranges pour des plantes et des fleurs parfois rares et protégées.

De la Vallée du Cens au centre-ville de NantesMais les randonnées à Orvault ne se limitent pas à la beauté de la nature. Les chemins de traverse permettent aussi de découvrir les lieux marquants de la commune : 7 circuits sont pro-posés et certains emmènent les randonneurs à travers la ville. L’occasion de remarquer le Bois de l’Avenir, dédié aux enfants d’Orvault nés en 2000, la stèle érigée en 1947 à la mémoire du résistant René Terrière, arrêté par la Gestapo puis déporté ou encore l’Odyssée, l’espace de rencontres et de culture, décoré de sa voile de verre aux motifs abstraits.

“Orvault offre beaucoup de possibilités de ba-lades,” explique Philippe Guilpain, du groupe de marche du CLO (Culture Loisirs Orvault) "Les pieds z'ailés". “Le cadre est agréable, que

ce soit en ville ou dans le secteur rural et on peut partir en rando sans sortir sa voiture. Les chemins permettent ensuite de quitter la com-mune pour aller par exemple vers Sautron. On peut même marcher jusqu’au centre ville de Nantes à partir de la Vallée du Cens. Et puis la randonnée, c’est un très bon moyen de s’éva-der et de s’entretenir physiquement, dans une ambiance sympa”.

Preuve du succès de la randonnée à Orvault : "l’Orvaltaise", une grande randonnée, ouverte à tous, organisée par "Les pieds z'ailés", ras-semble chaque année plus de 400 personnes.

Parcourir Orvault avec un sac à dos

4 clubs de randonnée existent sur Orvault. Un guide des sentiers de randonnées est disponible à l’Hôtel de Ville et en mairie annexe. Plus d'informations sur www.orvault.fr rubrique sports et loisirs, "loisirs et balades".

27DÉVELOPPEMENT DURABLE

ORVAULT MA VILLE #50/OCTOBRE-DÉCEMBRE2011

• Transports

Déplacements doux : suivez le guide

Le double sens cyclable : tout en souplesse

C'est une rue où cohabitent véhicules et vélos et où seuls les deux roues peuvent circuler dans les deux sens. Huit panneaux sont en cours d'installation sur la commune d'Orvault. Pour renforcer la sécurité, la Ville demande à Nantes Métropole un marquage systématique au sol. La mise en place de ces doubles sens cyclables implique le plus souvent de revoir les règles de stationnement. Après concertation, les riverains peuvent alors être autorisés, sur certaines portions signalées, à garer leur voiture devant l'en-trée de leur garage. Le double sens cyclable est une disposition qui a été décidée au niveau national.

Des vélos à l'abri

La Ville a aménagé 150 appuis-vélos depuis 2008. Une centaine de plus devrait être installée d'ici fin 2012. Autre nouveauté : la possibilité de garer son deux roues dans une cage sécuri-

sée (individuelle ou collective) appelée vélo-parc. Une trentaine de ces "consignes à vélo" sera disponible d'ici la fin d'année : 10 à Grand Val, 10 au Petit Chantilly et 10 à La Paquelais.

Le Sas-vélo : pour plus de sécurité

C'est un espace réservé aux vélos devant les feux de signalisation. Les cyclistes s'y placent lorsque le feu est rouge. L'objectif est de ren-forcer leur sécurité et leur confort.

Zone 30 : autos et vélos en bonne harmonieAttention, une fin de zone 30 est toujours signa-lisée par un panneau. Tant que vous ne l'avez pas vu, la limite de vitesse reste 30 km/h (ex. le plateau et les rues adjacentes de la Place d'Au-teuil). À noter que dans ces zones, les dépasse-ments de vélo par empiètement sur la voie de tramway sont autorisés (ex. Morlière). Certains secteurs peuvent même évoluer en zone 20, voire en "zone de rencontres". Dans ce dernier cas, priorité absolue aux piétons.

Place aux vélos… et aux piétons. Dès 2009, la Ville d'Orvault s'est mobilisée sur la question des transports en adoptant un schéma directeur des liaisons douces. En décembre de la même année, Nantes Métropole a approuvé un plan vélo visant à développer les alternatives à la voiture. Avec l'objectif qu'en 2020, 15 % des déplacements de moins de 5 km se fassent à bicyclette. De nombreux aménagements sont donc nécessaires pour garantir la sécurité et le confort des deux roues. Petit tour d'horizon des modifications pour vous familiariser à la nouvelle signalétique et accompagner les changements de comportements.

“On peut partir en rando sans sortir

sa voiture”

RAPPEL pour ne pas tomber dans le

panneau !

Ces deux panneaux signifient que la circu-lation, le stationnement et l'arrêt sont inter-dits pour les autres véhicules.

Le mode "Chaucidou", contraction de chaussée à circulation douce, est en train de progressivement faire son apparition sur le territoire de Nantes Mé-tropole. Il s'agit d'inciter les automobilistes à modifier leur comportement dans ces zones réservées également aux deux roues et piétons.

Pour leur sécurité, pensez à respecter les distances de dépassement des cyclistes :

- 1 mètre en agglomération- 1,5 mètre hors agglomération

Piste ou bande cyclable

obligatoire.

Piste ou bande cyclable

conseillée.

© N

ante

s M

étro

pole

IDÉ