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Orvault ma ville 61 v5

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Orvault Ma Ville n°61 - Juillet-Septembre 2014

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JUILLET-SEPTEMBRE / 2014

#61

w w w . o r v a u l t . f r

DOSSIER / Patrimoine local

p.4 ActualitésRythmes scolaires

p.6 ActualitésLe Conseil Communal des Jeunes

p.20 LoisirsSaison culturelle

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Au fil des saisons, notre ville donne à voir un nouveau visage, selon les transformations, les aménagements qui se poursuivent et améliorent le cadre et les conditions de vie de chacun. Mais avant que vous ne tiriez bénéfice de ces changements, il y a le temps des travaux, une phase délicate qui entraîne parfois des désagréments en termes de circulation ou de stationnement. Je tiens à vous remercier pour votre compréhension et votre patience.

Dans ce magazine, vous découvrirez comment s’appliquera, à la rentrée, la réforme des rythmes scolaires et périscolaires dans toutes nos écoles. C’est l’aboutissement de la longue démarche de concertation menée avec les parents, le monde éducatif et associatif. Ce lourd travail doit permettre à nos enfants de vivre un nouveau rythme, plus adapté à leurs besoins. Nous en découvrirons les effets tout au long de l’année et resterons vigilants quant à l’évaluation pour de possibles ajustements de cette nouvelle organisation. L’année scolaire 2014-2015 sera en effet expérimentale.Mais pour l’heure, c’est la longue trêve estivale qui s’annonce. Je souhaite que la plupart d’entre vous puissent profiter

pleinement de ces moments privilégiés de rencontre, d’évasion. Comme tous les étés, nous proposons de multiples activités et loisirs pour les enfants et les jeunes. Pour les familles, nous commençons dès le 14 juillet avec une édition des Estivales concentrée sur une journée au Bourg, avec, en clôture, les festivités de la Fête nationale. Je vous encourage aussi à répondre à l’invitation lancée dans les pages du dossier, pour une (re)découverte de notre

patrimoine. Nous présentons notre ville sous l’angle du tourisme. Orvault a de véritables atouts dans ce domaine. Orvault n’est pas qu’une ville résidentielle, elle a un véritable potentiel pour

attirer des visiteurs en recherche de tourisme vert. Proche de Nantes et à moins d’une heure de la mer, traversée par la vallée du Cens, riche d’un patrimoine bâti ancien, Orvault peut être un lieu idéal pour les balades, le farniente sous toutes ses formes, et même la gastronomie : ce ne sont pas les bonnes tables qui manquent.Nous avons la chance de vivre dans une ville agréable qui propose de multiples opportunités d’évasion. Des parcs, des espaces verts, des richesses naturelles qui offrent autant de possibilités de flâneries dans un cadre naturel reposant et rafraîchissant.Je vous souhaite un très bel été !

« Orvault a de véritables atouts touristiques »

Joseph PARPAILLON Maire

Conseiller général

ORVAULT MA VILLE #61/JUILLET-SEPTEMBRE 20142

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p.4 Actualités

p.8 Ça s'est passé ! L'actualité en images

p.10 Dossier Patrimoine local

p.14 Initiatives

"Virtual Walks"

p.15 En direct des quartiers L'actualité des associations

p.16 Démocratie

Expression des élus de l'opposition

p.17 Histoire

Plaisance a 50 ans

p.18 Visage de ville

Les Elles du Désert

p.19 Loisirs Le Kappa Leclerc Mini Mondial Saison culturelle 2014-2015

p.22 Développement durable

Projet Médiaterre

p.23 Pratique Éco-conduite

Le papier utilisé pour l'impression de ce magazine est issu de forêts certifiées PEFC et gérées durablement

Goubault Imprimeur certifié ISO 14001 imprimé avec des encres végétales

ISSN - 0183 - 0422 dépôt légal à parution

Votre Magazine d’informations municipalesHôtel de Ville : 9 rue Marcel Deniau - CS 70616 44706 Orvault Tél. 02 51 78 31 00 Fax 02 51 78 31 69www.orvault.fr Directeur de la publication : Joseph PARPAILLON Rédacteur en chef : Anne-Lise GUÉRINRédacteur en chef adjoint : Anne-Sophie GALLAY Rédaction : Anne-Sophie GALLAY Dominique HERVÉ Idîle ÉditoPhotos : Ville d’Orvault - Idîle Édito - Sylvie-Ann PARÉ - FotoliaRéalisation : Tél. 02 40 71 07 90 Impression : Goubault Tél. 02 51 12 75 75Tirage : 12 500 exemplairesPhoto de couverture : Ville d'Orvault

JUILLET-SEPTEMBRE / 2014

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SOMMAIRE

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Réforme des rythmes scolaires

De nouveaux rythmes éducatifs

18 mois. C’est le temps que s’est accordé la Ville

pour mettre en place les nouveaux rythmes dans

ses groupes scolaires. Réflexions et concertation

ont été menées avec l’ambition de renforcer, sur tous les temps

de la journée, l’éducation et l’épanouissement

des enfants.

Seules 4 000 villes ont mis en œuvre la réforme des rythmes solaires à la rentrée 2013. Comme les autres communes,

Orvault a ainsi bénéficié d’une année d’observa-tion pour définir sa nouvelle organisation à partir de septembre 2014.

Les aménagements s’inscrivent en continuité avec le Projet Éducatif Local (PEL), adopté en 2012, qui place l’intérêt de l’enfant au centre des préoccupations de la communauté éducative.

Les nouveaux horairesLes élèves auront désormais classe le mercredi matin. En janvier dernier, les horaires des diffé-rentes écoles, validés par la Directrice acadé-mique, ont été présentés aux parents. Même s’ils varient sensiblement d’un établissement à l’autre, ceux-ci sont cohérents avec le cadre de

référence défini par la Ville. Ainsi, les enfants auront cours, selon les écoles, entre 8h45 à 9h et 11h35 à 12h le matin, et entre 13h35 à 14h et 16h et 16h15 l’après-midi. L’accueil périscolaire sera proposé à partir de 7h45 avant la classe et jusqu’à 18h45 après.

Les ateliers de loisirs éducatifsComme les années précédentes, les enfants bénéficieront d’un goûter et d’activités propo-sées par la Ville sur les temps d’accueil périsco-laire. Avec la réforme seront mis en place, en complément, des ateliers de loisirs éducatifs. Il s’agit d’activités spécifiques, proposées sous forme de cycles, soit sur le temps de la pause méridienne, soit après la classe. Elles dureront entre 30 minutes et 1 heure, en fonction de l’âge des enfants. Ces ateliers seront animés par du personnel municipal : agents d’animation, édu-

ACTUALITÉS

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Le constat initial : des journées longues et chargées, mais paradoxalement peu de jours travaillés en comparaison aux autres pays de l’UE. D’où une nouvelle organisation :

• La répartition des 24 heures d'enseignement hebdomadaire sur 9 demi-journées, au lieu de 8

• Un temps d'enseignement journalier de 5h30 maximum, dont 3 h30 maximum par demi-journée

• Une pause méridienne d’1h30 minimum

• La mise en œuvre, par les communes, d'ateliers de loisirs éducatifs, du fait du transfert d’heures d’enseignement le mercredi ou le samedi matin

RAPPEL DES PRINCIPES DE LA RÉFORME DES RYTHMES SCOLAIRES

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cateurs sportifs, professeurs de l’École de Musique, animateurs dévelop-pement durable…

Modalités d’organisationL’inscription aux ateliers de loisirs éducatifs, intégrée au tarif de l’accueil périscolaire, ne générera pas de coût supplémentaire pour les familles. Elle repose sur une démarche volontaire des enfants, qui s’engageront à parti-ciper à toutes les séances du cycle choisi. De leur côté, les parents valide-ront l’inscription et accepteront de ne pas reprendre leurs enfants sur les créneaux d’activités.

Le mercrediLe mercredi, un temps d’accueil périscolaire sera mis en place après la classe jusqu’à 12h45, pour permettre aux parents de venir chercher leurs enfants. Ceux-ci pourront aussi s’inscrire à l’accueil de loisirs (ALSH) pour l’après-midi. Cette nouvelle organisation a nécessité l’ouverture de 6 nou-veaux points d’accueil, de préférence au sein des écoles. Pour plus de sou-plesse, la Ville a prévu une formule avec ou sans repas et un temps d’accueil élargi pour récupérer les enfants (entre 16h45 et 18h30).

Une méthode : concertation et expérimentation"Ce projet touchant une multitude d’acteurs, l’enjeu principal a été de conci-lier des intérêts souvent divergents, pour que contenus scolaires et périsco-laires s’articulent", explique Louis Ramin, adjoint à l’enfance. Parents d’élèves, enseignants, représentants d’associations, services municipaux et parte-naires sociaux se sont donc beaucoup côtoyés au cours des derniers mois. "Même si l’aménagement des temps scolaires s’inscrit en continuité avec notre Projet Éducatif Local (PEL), cela a représenté un travail considérable", note Dominique Follut, conseiller municipal délégué à la vie scolaire.

L’année à venir sera expérimentale : on y testera différents principes, comme les temps de transition favorisant la reprise de la classe après déjeuner. L’ac-tion sera régulièrement questionnée par deux comités de suivi, dans l’op-tique d’ajustements ultérieurs.

Dominique FollutConseiller municipal délégué à la vie scolaire

Aujourd’hui [en mai], nous finalisons le projet en organisant des réunions de concertation qui auront lieu en

juin dans chaque groupe scolaire : il s’agit pour nous d’adapter le cadre général aux spécificités de chaque école, au cas par cas. Nous étudions également la possibilité, pour les associa-tions orvaltaises, de venir chercher les enfants sur le temps périscolaire pour leur proposer des activités.

Michèle AubryDirectrice de l’école élémentaire du Bois-St-Louis

La concertation, très constructive, a laissé une grande place à l’écoute, si bien que la mairie a parfois modifié

son projet pour répondre à certaines contraintes ou exigences justifiées. Avec la nouvelle organisation, les enfants pourront s’inscrire eux-mêmes à des activités. Ils s’engageront alors à participer à 6 ou 7 séances et à respecter le cadre proposé. Cela me paraît vraiment intéressant du point de vue de l’éveil à la citoyenneté.

Philippe PinalPrésident de l’association des parents d’élèves du groupe scolaire Pont-Marchand

Nous sommes satisfaits d’avoir été impliqués dans la réflexion et mesu-

rons la complexité de la mise en œuvre de cette réforme. Au-jourd’hui [en mai], nous attendons de connaître les contenus précis des activités et le nombre d’enfants qui seront concer-nés. En tant que parents, on a besoin de se projeter pour s’or-ganiser et être rassurés !

Fabrice BernardResponsable des temps périscolaires du groupe scolaire du Vieux Chêne

Ces derniers mois ont été l’occasion de remettre à plat toute notre organi-

sation, avec un objectif : articuler temps scolaires et périsco-laires pour une véritable cohérence éducative, dans le respect du rythme des enfants. Pour cela, la Ville mise sur la montée en compétences et un meilleur encadrement de ses animateurs, qui ont un véritable rôle à jouer auprès des enfants.

Toutes les informations sur la mise en œuvre de la réforme scolaire à Orvault sur www.orvault.fr > familles > autour de l’école

PAROLE À…

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Fin de mandat du Conseil Communal des Jeunes

Le porte-voix de la jeunesse orvaltaiseAprès un mandat de trois ans,

le Conseil Communal des Jeunes (CCJ) fait son bilan et invite d’autres jeunes, prêts

à faire valoir leurs idées et projets, à une nouvelle

aventure.

Le CCJ admet toutes les bonnes volontés orvaltaises, de 11 à 21 ans. "Contraire-

ment à d’autres communes, nos jeunes ne sont pas élus au sein des établissements scolaires. Ils déposent simplement leur can-didature en expliquant leurs motivations", explique Christel Gautier, adjointe déléguée à la jeunesse. Seule restriction : le CCJ se limite à l’accueil d’une trentaine de volontaires, pour un fonctionnement optimal.

De beaux projets"Les membres du CCJ sont impli-qués dans la vie de la commune. Leurs voix comptent, ils consti-tuent une vraie instance de déci-sion", confie Christel Gautier.

À ce titre, le Conseil est pourvu d’un budget de fonctionnement et d’investissement propre, voté par la Ville. Nombre d’actions ont ainsi été menées sur Orvault, comme la réalisation du Bike-Parc dédié au dirt (BMX et VTT), le réamé-nagement du Parc Élia de la Praudière et la réali-sation de fresques sur trois transformateurs (en partenariat avec ERDF). Tous ces projets ont été proposés et pilotés par les jeunes, de leur conception à leur réalisation. "C’est très forma-teur pour eux de découvrir tout ce qu’implique le montage d’un dossier", remarque Christophe Guérin, animateur au CCJ. Le CCJ représente un éveil à la citoyenneté, un plongeon dans la réa-lité du fonctionnement d’une ville.

Des missions diversifiéesEn dehors de ces chantiers conçus sur plusieurs années, le CCJ a également organisé des événe-ments, ainsi que des opérations de sensibilisa-tion auprès des automobilistes, avec la Police

Municipale. Sans compter le partenariat qu’il entretient avec le Comité Local du Souvenir Français, avec lequel il participe aux différentes commémorations, des missions de mémoire importantes pour la jeunesse.

En somme, le CCJ est un véritable terrain de jeu, de réflexion et de confrontation de la jeunesse orvaltaise au service de toute la ville.

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"Je suis très content d’être entré au CCJ, ça fait six ans maintenant. Si j’avais la possibilité de continuer, je le ferais, mais j’ai mes études l’année prochaine. On vient très souvent nous solliciter, c’est assez exemplaire de faire appel à des jeunes ! Et pour le CV, le CCJ est un bon point".

Corentin Hervy

C'est à vous...

Un des jeunes du CCJ sur le terrain avec la Police Municipale pour une "opération coup de poing vitesse".

Le CCJ t’intéresse ? Candidatures du 1er septembre au 31 octobre sur www.orvault.fr

CCJ Orvault

ACTUALITÉS

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Économie

"Adaptée", à tous les sens du terme

Handirect, première entreprise adaptée de Loire-Atlantique dans le secteur tertiaire, a transféré ses

locaux de Nantes au Forum d’Orvault en octobre 2013.

Entreprise Handirect

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Février 2014SECOVEC BPL

Experts comptables

213 ROUTE DE RENNES

EKOFLYERS

Conception, impression, publicité

1 RUE DE LA GRIVE MUSICIENNE

Mars 2014M.G.I.

Édition, publicité, organisation d'événements,

communication

176 ROUTE DE VANNES

Avril 2014CHÂTEAU DE LA GARNISON

Prestations hôtelières ou para-hôtelières

13 CHEMIN DE LA GARNISON

DR1

Vente à distance

12 RUE DES ÉCUYERS

APEC COURTAGE

Assurances

1 RUE ANTOINE BOURDELLE

Mai 2014O'POISSON

Vente de produits de la mer

10 RUE DU COMMANDANT CHARCOT

MOREAUX

Agent immobilier

6 BIS CHEMIN DES NOISETIERS

CHOOKA

Fabrication importation et vente de boissons

14 RUE ALBERTO GIACOMETTI

MARC RONET

Architecture navale

4 RUE DU BOUVIER

REDEO ENERGIES

Prestations de service et conseil

8 RUE JEAN ROUXEL

Créée en 2007, l’agence Handirect, appartenant à un réseau national de fran-chises indépendantes, propose des solutions sur mesure aux sociétés dési-rant externaliser une partie de leurs tâches administratives : saisie comptable,

retranscription audio, gestion de fichiers, campagne d’appels téléphoniques, mise sous enveloppe et envoi de courriers… Ses clients sont aussi diversifiés que son offre de services, puisque les commandes d’institutions comme Pôle Emploi ou GDF Suez côtoient celles d’artisans et d’associations. "Nos clients apprécient avant tout notre capacité à répondre à leurs besoins spécifiques. Ce que nous leur proposons, c’est du cousu main !", expliquent Dominique et Éric Leroy, co-gérants de Handirect.

Afin de satisfaire toutes les demandes dans les meilleures conditions, la société mise sur un matériel performant et une équipe de 5 collaborateurs aux profils complémentaires. "L’un des engagements du réseau Handirect est de faire reconnaître les personnes en situation de handicap comme des salariés classiques. Dans notre agence, 100 % des per-sonnes recrutées depuis 2007 sont handicapées physiques", indique Dominique Leroy. Ce positionnement sociétal fort a valu à la société l’agrément d’"entreprise adaptée" en juin 2013. Un statut qui permet aux entreprises ne répondant pas à l'obligation d'embauche de personnes handicapées de réduire leur taxe Agefiph*. "Cet agrément est un atout commercial certain, mais nous savons que notre développement actuel repose avant tout sur la qualité de nos prestations", conclut-elle.

*Association de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées

http://nantes.handirect.com

Les gérants de Handirect, avec trois de leurs salariés.

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/Festival HandiclapÀ l’occasion du festival Handiclap, l’association "Barrez la Différence" a proposé un spectacle le 2 avril à l’école de la Salentine. Le corps dégingandé et la parole hésitante, l’acteur, en situation de handicap physique, demande aux enfants : "À votre avis, est-ce que je sais compter jusqu’à 50 ?". Devant un comportement qui les surprend, la réponse est unanime : "Bah non !". Sourire de l’acteur qui brise tout de suite les tabous et débute les explications, tout en dédramatisant le handicap et la différence.

/Graff sous haute tensionAprès les transformateurs de la Bugallière et de la Cholière, les graffeurs du Studio Katra se sont attaqués à ceux de la Frébaudière en avril. Une réussite : les transformateurs en béton ont pris des couleurs et sont passés du statut de verrues urbaines à celui d’œuvres d’art. Il s’agit d’une initiative du CCJ (Conseil Communal des Jeunes).

ÇA S'EST PASSÉ

/Les Garettes, quartier piloteLe Comité 21 Pays de la Loire est un réseau d’acteurs engagés pour le développement durable. Le 24 avril, il s’est invité à Orvault pour une visite du vallon des Garettes. Les participants ont pu apprécier les efforts réalisés dans le domaine de l'énergie, l'implication des habitants dans l'élaboration du projet et la préservation des richesses naturelles de la zone.

/ColoriageDes petits oiseaux, des abeilles, des fleurs, des feuilles de chêne évidemment… Deux fresques colorées sont apparues en mai sur les murs des bâtiments modulaires de l’école du Vieux Chêne. Les enfants intégreront des classes flambant neuves et un nouveau restaurant scolaire à la rentrée 2018. Il s’agira de bâtiments pilotes en matière de qualité environnementale, notamment grâce à la mise en place de panneaux solaires.

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ORVAULT MA VILLE #61/JUILLET-SEPTEMBRE 2014 9

/Tremplin Jeunes TalentsRock, reggae, chanson française… 10 groupes de musique d’Orvault ont participé au tremplin rock organisé le 28 mai par la Ville. Les lauréats Scarlet Skies et Gracefull ont gagné 40 heures d’accompagnement avec Nicolas Berrivin, bassiste du groupe nantais Smooth. Ils se produiront ensuite dans le cadre de L’Odyssée Rock 2015. Les deux groupes suivants, Like Flash et The Wild Wolves, seront accompagnés par le médiateur "musique actuelle" du studio du Bignon et se verront proposer d’autres scènes lors de manifestations organisées par la Ville.

/Hommage On ne verra plus les yeux malicieux et le sourire rayonnant de Germain Tilagone dans les salles

de sport d’Orvault. Engagé toute sa vie pour promouvoir le sport comme école de la vie,

il avait créé une section de lutte adaptée pour des jeunes handicapés à Orvault,

qu’il avait emmenée au niveau national. Il leur enseignait la lutte et beaucoup plus :

la fierté d’être eux-mêmes, avec leurs différences. Il est décédé le 1er mai,

à l’âge de 79 ans, des suites d’une maladie. Le Maire et le Conseil municipal lui rendent

hommage et saluent sa mémoire.

/Les Garettes, quartier pilote, suite…

"Osmoz" (qui bénéficie du label Passivhaus) et "Villa Aurélia2", deux bâtiments en cours de

construction dans la ZAC des Garettes et avenue de la Ferrière, ont été distingués lors

des Pyramides d’Argent, organisées par la Fédération des Promoteurs Immobiliers des Pays de la Loire. Ce concours récompense

les plus beaux programmes immobiliers selon plusieurs critères (esthétisme, économies

d’énergie, respect de l'environnement…).

/Eurobasket120 joueurs et joueuses ont participé au 14e tournoi de l’Eurobasket, les 7, 8 et 9 juin, au complexe sportif de la Frébaudière. Chez les filles, Orvault Sports Basket (en photo) a remporté la finale face aux Belges de "United Basket Woluwed". Côté garçons, ce sont les belges "Bavi Panters" qui ont gagné face aux joueurs de la Similienne (Nantes).

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DOSSIER : PATRIMOINE LOCAL

Dotée d’un patrimoine riche du fait de sa géographie et de son histoire, Orvault cultive une identité forte,

un peu à part dans l’agglomération nantaise. Un potentiel à explorer sans tarder…

Le tourisme local a le vent en poupe depuis quelques années, même si le concept n’a rien de nouveau. En 1794,

l’écrivain Xavier de Maistre notait déjà, dans "Voyage autour de ma chambre" : "L’aventure et le dépaysement nous attendent tout près de chez nous, sur notre propre territoire".

La réforme des 35 heures et le contexte économique difficile ont relancé le tou-risme de proximité. On prend aujourd’hui plaisir à découvrir ou redécouvrir son propre terroir, le dépaysement rejoi-gnant l’attachement à sa région.

Le poumon vert de l’agglomérationEn matière de patrimoine paysager, Orvault est bien lotie. Si elle est souvent désignée comme le "poumon vert" de l’aggloméra-tion, ce n’est pas sans raison. Seuls 30 % de sa superficie sont urbanisés, alors que 40 % sont des espaces agricoles et 25 % sont

classés en zone naturelle. Les vallées du Cens et de la Rousselière sont des éléments structurants de la commune. Celle du Cens, en particulier, a été aménagée comme une colonne vertébrale traversant la commune et reliant les quartiers sur 9 km.

Cet environnement naturel et l’histoire agricole d’Orvault ont favorisé une biodi-versité tout aussi exceptionnelle. La commune compte plusieurs bois et arbres remarquables sur son territoire, ainsi que des espèces végétales et ani-males protégées.

Une identité architecturale marquéeUne étude, à paraître prochainement, a mis en valeur le caractère singulier du Bourg. Marqué par son relief et ses val-lées, cet ancien hameau a conservé des limites franches. Il porte encore les carac-téristiques architecturales de l’Ancien Régime et du XIXe, ainsi que les traces de son passé industriel. La place de l’Église, la place Jeanne d’Arc et le secteur de la Fabrique sont considérés comme de véri-tables sites patrimoniaux.

En dehors du Bourg, des édifices comme les Châteaux de la Tour et de la Gobinière, la Chapelle Notre Dame des Anges et d’autres propriétés aujourd’hui privées témoignent du passé prestigieux d’Orvault.

LE DÉPAYSEMENT À QUELQUES PAS

« On prend aujourd’hui plaisir

à découvrir ou redécouvrir son propre terroir »

ORVAULT MA VILLE #61/JUILLET-SEPTEMBRE 2014 11

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"Si l’aménagement de la vallée du Cens en 2012-2013 est un

fait marquant dans l'organisa-tion paysagère de la commune, différents outils et actions sont déployés au quotidien pour sau-vegarder les atouts de la ville", introduit Catherine Heuzey, ajointe à l’environnement et au dévelop-pement durable. Il suffit de se promener dans la campagne orvaltaise pour découvrir un ter-ritoire ponctué d’éléments patri-moniaux et naturels préservés, cela grâce à différents dispositifs.

Des outils de protection du patrimoinePensé à l’échelle de l’agglomé-ration, le PLU (Plan Local d’Urba-nisme) est le premier outil régissant l’aménagement du territoire orval-tais. Adopté en 2007 par Nantes Métropole, il définit l'aménage-ment global de la commune dans un souci de respect de ses spéci-ficités. Y sont inscrits un certain

nombre de dispositifs de sauvegarde : la protection patrimoniale communale (qui concerne certains édifices et le secteur du Bourg), le classement ZNIEFF (Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique) de la vallée du Cens, les espaces boisés classés… Nantes Métropole et les 24 communes qui la composent travaillent actuellement sur un projet de "trame verte et bleue", qui vise à restaurer et protéger la biodiver-sité par le maillage de "corridors écologiques". Ce réseau intégrera le futur PLUm (PLU métropo-litain) en 2017.

Au niveau départemental, le PEAN (Périmètre de Protection des Espaces Agricoles et Naturels), qui couvre les vallées du Cens, de l’Erdre et du Gesvres, est destiné à garantir la vocation agri-cole et naturelle des terres de 9 communes de Loire-Atlantique.

Une mission d’entretien architecturalProtégé, le patrimoine bâti n’en a pas moins besoin d’être entretenu et périodiquement rénové. En la matière, la Ville a adopté une stratégie reposant sur des audits, qui donnent lieu à des maîtrises d’œuvre externes. Les derniers édifices à avoir été restaurés sont l’Orangerie du Château de la Tour et la Chapelle des Anges (2012).

Des actions de préservation de la biodiversitéDepuis 2005, la Ville est engagée dans une démarche de gestion durable du territoire. Le ser-vice des espaces verts, qui comprend une équipe "espaces naturels", contribue activement à la pré-servation et au renouvellement du patrimoine vert existant. En 2011, la mise en œuvre de la "gestion différenciée" a marqué un tournant dans les pra-tiques. Les travaux sont effectués de façon plus naturelle et adaptés en fonction des secteurs.

Soucieuse de la qualité de vie des Orvaltais, la Ville tend à entretenir et à préserver

le patrimoine bâti et environnemental

du territoire. Son objectif ? Valoriser

ce potentiel pour le rendre accessible à tous.

Ces derniers mois, les services municipaux ont travaillé sur l’actualisation de 7 circuits de découverte d’Orvault à pied. Les itinéraires ont été redéfinis puis balisés, et un nouveau guide des promenades a vu le jour.

Retrouvez la version téléchargeable sur www.orvault.fr et le livret papier dans les accueils des sites municipaux.

DU NOUVEAU CÔTÉ RANDO !

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Une politique patrimoniale et environnementale forte

DOSSIER : PATRIMOINE LOCAL

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ORVAULT EN BREF

L’impact de cette méthode sur l’environnement est régulièrement mesuré. Dans le même esprit, un refuge LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) a été mis en place à la Bugallière, afin de faire évoluer le milieu vers une plus grande biodiversité.

Primée en 2010 pour avoir planté de nom-breuses essences d’arbres différents sur son territoire, la ville d’Orvault a également lancé un projet d’entretien et de renouvellement des bois laissés à l’abandon depuis 30 ou 40 ans (châtai-gniers et arbres têtards notamment).

La dimension pédagogiqueCe travail de préservation des richesses du territoire est néces-sairement assorti d’un volet pédagogique, mis en œuvre par le Service d’Éducation au Déve-loppement Durable (SEDD). Par ailleurs, les sites nouvellement réhabilités, comme la vallée du Cens ou le vallon des Garettes, ont été équipés de panneaux d’infor-mation sur les aspects historiques et naturels remarquables locaux.

Favoriser l'accessibilitéLa Ville a adopté un schéma directeur des liaisons douces en 2010, puis un plan vélo commu-nal en 2013. Les liaisons cyclables quadrillent désormais la com-mune, tandis qu’on y dénombre plus de 70 km de sentiers de ran-donnée, comme une invitation à la découverte. Et si, de curiosité en curiosité, la promenade se prolonge un peu, une offre de restauration et d'hébergement diversifiée permettra de faire durer le plaisir !

ORVAULT MA VILLE #61/JUILLET-SEPTEMBRE 2014 13

Aurélien Brunetière,Conseiller délégué au commerce de proximité et à l’artisanat

Catherine Heuzey,Adjointe à l’environnement et au développement durable

Quels sont les atouts touristiques d’Orvault ?C. Heuzey : La commune a un fort poten-tiel, notamment en termes de tourisme vert. Depuis plusieurs années, la Ville tra-vaille à la valorisation de ce patrimoine en-core trop méconnu. L’aménagement de la vallée du Cens en est un parfait exemple, mais les richesses du territoire ne s'arrêtent pas là. Bien d'autres espaces restent à découvrir.

Comment faire exister ce patrimoine quand on est situé aux portes de Nantes ?C. Heuzey : D’abord en le reliant au territoire environnant. La vallée du Cens, accessible depuis Nantes, est très fréquentée par les métropolitains.

A. Brunetière : Nous devons aussi travailler sur la lisibilité de ce capital, notamment en nous appuyant sur l’attractivité du départe-ment et sur la situation géographique straté-gique de la ville.

Plus concrètement, que comptez-vous faire ?A. Brunetière : Nous allons poursuivre nos efforts de valorisation, et parallèle-ment, adopter un vrai positionnement tou-ristique. Cela nécessite de développer des outils de promotion des différents sites, mais aussi des structures d’hébergement et de restauration du territoire, que nous devons soutenir. Un projet d’application mobile dédiée est déjà à l’étude !

« Nous allons adopter un vrai positionnement touristique »

INTERVIEW

28 km d’itinéraires cyclables

8 hôtels et chambres d'hôtes

72 km de chemins et sentiers pédestres

700 espèces végétales sauvages recensées sur le territoire

700 haclassés en zone

naturelle

2monuments

classés

26restaurants

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INTIATIVES

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"Virtual Walks"

Un projet pour s’ouvrir à l’EuropeDes élèves du lycée Nicolas

Appert ont pu vivre une expérience unique autour de

la citoyenneté européenne. Retour sur deux années

de projet "Virtual Walks".

"Virtual Walks" est un projet de type " C o m e n i u s " ,

financé par l’Europe, qui encou-rage les échanges entre diffé-rents lycées européens et le sentiment de citoyenneté euro-péenne pour les élèves. Durant deux ans, le dispositif a réuni cinq lycées d’Allemagne, du Luxembourg, de Pologne, Tur-quie et France, qui se sont mobi-lisés autour de l’élaboration de balades virtuelles de leurs villes. Le lycée Nicolas Appert, à Orvault, a été le seul lycée français à rejoindre l’aventure. Une fierté pour le coordinateur, Pierrick Le Bigot, professeur de physique, et ses 25 élèves de filière tech-nologique.

L’importance de la collaborationPour créer ces balades virtuelles, il a fallu donner les mêmes outils à chaque lycée participant. En février 2011, une première réunion en

Pologne avec les professeurs intéressés a permis d’ébaucher le projet global. Les images et les textes ont été échangés entre les lycées, pour que la collaboration puisse se faire au plus tôt dans le processus de travail.

Des voyages extraordinairesEn dehors d’un créneau hebdomadaire aménagé pour les élèves afin de mener à bien leur mission, des voyages et meetings ont été organisés dans les villes participantes. Pour chacun des déplace-ments, un tiers de chaque classe impliquée est allé à la rencontre d’une autre culture et des par-ticipants des différents pays. Une découverte multiculturelle qui a favorisé les contacts et les échanges en langue anglaise majoritairement. De plus, les élèves étaient logés chez les familles pour une immersion totale.

L’apport culturel"Lors de mon voyage en Turquie, j’ai pu découvrir toutes les différences culturelles. Le fait de parler

anglais, de pouvoir communiquer, m’a permis d’ef-facer certains préjugés et stéréotypes que j’avais", confie Luc Monnier, élève participant au projet. Même si dans chaque ville, des objectifs de travail étaient fixés, l’humeur était à l’échange et à la découverte. "En cinq jours seulement à Berlin, j’ai vraiment eu l’impression de découvrir la ville, tout en côtoyant les autres Européens", ajoute Sacha Airiau, un élève également impliqué.

Vocations citoyennes ?Des liens subsistent entre les élèves du projet, et les souvenirs de cette collaboration sont encore frais. L’enthousiasme et l’enrichissement provoqués par "Virtual Walks" laissent à pré-sent place à un site web dédié aux balades vir-tuelles créées par les élèves des lycées partenaires et à un DVD, qui sera distribué en milieu scolaire pour, qui sait, susciter d’autres vocations européennes et citoyennes !

« Le lycée Appert a été le seul lycée français à rejoindre l'aventure »

www.virtualwalks.kwiatek.edu.pl

http://appert.paysdelaloire.e-lyco.fr > la vie du lycée > projet Comenius

Pierrick Le Bigot, coordinateur du projet, et deux de ses élèves, Luc Monnier et Sacha Airiau.

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40 bougies !Tout le quartier de la Bugallière était en effervescence samedi 24 mai pour préparer le 40e anniversaire de l’UAHB. Plus de 60 bénévoles se sont mobilisés dès le matin pour mettre en place un programme plutôt chargé : jeu de piste à 10h, bal des tout-petits à 10h30, jeux surdimensionnés, musique, danse, zumba, spectacles et ferme pédagogique l’après-midi. La journée s’est terminée par un repas et un bal, qui a rassemblé près de 200 personnes.

1- BUGALLIÈRE - MADOIRE - BOIS-JOUAN

5- BOIS-SAINT-LOUIS PLAISANCE - FERRIÈRE - VAL D'ORLes incivilités en vidéoUne dizaine d’enfants du quartier de Plaisance

a participé en tant qu’acteur à un projet vidéo

sur les incivilités. Les 4 petits clips, réalisés par

les médiateurs citoyenneté et prévention

de l’association Optima intervenant dans les quartiers

de Plaisance, de la Cholière et de la Bugallière,

seront utilisés comme support lors de leurs

interventions sur ce sujet dans les écoles de la ville.

3- BOIS-RAGUENET - PETIT-MOULIN - CONRAIEL’ARBR en fêteL’ARBR fêtait l’arrivée du Printemps le week-end

des 22 et 23 mars. Sculpture, peinture, photo :

le vernissage de l’exposition "l’ARBR à talents"

a lancé les festivités. Puis une seconde exposition

sur l’encadrement a été inaugurée avant que la fête

ne s’installe : cross pour tous les âges, carnaval

et goûter pour tout le monde.

6- PETIT-CHANTILLY - BIGNON - MORLIÈREGala de fin d’annéeL’Amicale Laïque du Petit-Chantilly organisait son

grand gala de fin d’année samedi 17 mai, à l’Odyssée.

Un spectacle de danse moderne et de gymnastique

rythmique, sur le thème "Ensemble", qui a séduit

le public. 30 gymnastes et 100 danseuses, de 4 ans

à l’âge adulte, ont présenté le travail qu’ils ont réalisé

tout au long de l’année devant 400 spectateurs.

Le spectacle a été suivi d’un pot de l’amitié, accompagné

des gâteaux préparés par les parents.

2- BOURG - SECTEUR RURALRendez-vous au jardinLe jardin de la Grée était ouvert au public le week-end

du 31 mai. Comme l’an passé, les propriétaires ont

fait découvrir leur jardin à de nombreux visiteurs. Un

travail énorme, réalisé en suivant des techniques de

culture biologique, avec une grande quantité de

plantes vivaces. L’entrée, de 3 €, a été entièrement

reversée à l'association “Les chiens guides d’aveugles

de l’ouest”.

7- CHOLIÈRE - BIGEOTTIÈRE - SALENTINE5e Journée du mondeL’Association Culturelle Franco-Chilienne organisait

la 5e Journée du monde, samedi 17 mai, dans

la grande salle de sport de la Cholière. 17 nations

étaient représentées et rivalisaient d’inventivité

pour faire découvrir leur pays grâce à leur gastronomie

et leur culture. "C’était parfait", sourit Pascal Picaud,

le président de l’association. "Les groupes de musique

et de danse ont beaucoup plu. La fête est de plus en

plus connue et on est obligés de refuser des

associations". Parmi les pays à découvrir :

le Portugal, la Russie, le Niger ou le Burkina Faso.

4- PRAUDIÈRE - BERTHELOTIÈRE - MULONNIÈRE - BOUT-DES-PAVÉS - PONT-DU-CENSExposition CaliopLes artistes amateurs de l’association Caliop exposaient

les œuvres réalisées tout au long de l’année dans les

différents ateliers créatifs, les 14 et 15 juin. Cartonnage/

encadrement, vitrail, aquarelle ou broderie : chacun a

pu montrer le fruit de son travail au public venu nombreux

visiter l’exposition. À la rentrée, l’association ouvrira

un atelier de "conversation anglaise", qui aura pour

but de faciliter la conversation en anglais, lors des

déplacements dans divers pays étrangers.

EN DIRECT DES QUARTIERS

ORVAULT MA VILLE #61/JUILLET-SEPTEMBRE 2014 15

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DÉMOCRATIE/OPPOSITION

Erwan, Armelle, Jean-Séb�tien, Maryse, Chr�tophe, Brigitte, LionelVOUS POUVEZ COMPTER SUR nous

L’équipe Générations Solidaires au travail et au service des Orvaltais-es

Liberté, Égalité, Fraternité

Nous souhaitons exercer notre mandat dans un esprit constructif et vigilant, même si l’activité des conseillers munici-

paux d’opposition est toujours moins visible que celle d’une équipe majoritaire.

Nos possibilités d’action dépendent en grande partie du règlement intérieur du conseil munici-pal. Malheureusement, contrairement à ce qui se passe dans beaucoup d’autres communes, la majorité n’a pas souhaité nous associer à son élaboration.

Nous pouvons tout d’abord réagir aux dossiers qui sont à l’ordre du jour du conseil municipal. Nous avons par exemple suggéré d’augmenter le nombre de jardins partagés et de favori-ser leur intégration dans les quartiers. La sélection des bénéficiaires de ces jardins mérite-rait d’ailleurs une plus grande transparence.

Nous avons aussi demandé que le bilan de la res-tauration scolaire distingue les produits bio, équi-tables, labellisés ou de circuits courts plutôt que de les regrouper comme aujourd’hui dans une seule catégorie qui mélange des objectifs différents.

Les subventions aux associations, en faveur desquelles nous avons voté, ont suscité des remarques notre part.

Par exemple, concernant la culture, nous avons estimé que le rôle important joué par les Ate-liers de la Gobinière méritait une convention de partenariat plus approfondie, qui intégrerait les conditions d’accessibilité pour les Orvaltais.

Dans le domaine sportif, nous avons sou-tenu les critères d’attribution élaborés il y a plusieurs années par l’Office Municipal des Sports, désormais en sommeil, et rappelé la nécessité de relancer une instance de dialogue et de collaboration entre les asso-ciations sportives et la Ville.

S’agissant des subventions aux associations de parents d’élèves, nous avons contesté les cri-tères retenus qui donnent une trop grande impor-tance au nombre d’adhérents et conduisent à des disparités importantes entre écoles (près de 600 € pour Émile Gibier, seulement 200 € pour le Bois Saint Louis). Nous avons égale-ment souligné le manque de transparence sur les critères qui déterminent une subvention ver-sée à l'Institution Saint-Dominique, groupe sco-laire privé situé hors commune.

Enfin, le dernier conseil municipal a été marqué par le refus du Maire de nous donner la parole alors que nous souhaitions souligner les dépenses supplémentaires engagées dans les bâtiments provisoires de l’école du Vieux chêne, qui sont une conséquence d’un manque d’antici-pation évident.

Nous avons par ailleurs fait remarquer qu’il était anormal que le parcours en car de l’accueil des nouveaux Orvaltais, qui traverse tous les quar-tiers d’Orvault, évite les quartiers de Plaisance et du Bois Saint Louis.

À chacune de ces occasions, nous souhaitons être les relais de vos préoccupations.

De plus, à l’heure où nous com-mémorons le sacrifice de beau-coup pour notre liberté, à l’heure où certains citoyens subissent durement la crise sociale et morale que traverse notre pays, il nous faut plus que jamais rappe-ler que la République ce ne sont pas que des mots mais qu’à tra-vers elle nous portons tous un idéal, des valeurs fondées sur le respect des autres, de leurs opinions, de leurs croyances, de leurs différences.

De très nombreuses communes ont la devise de notre République sur le fronton de leur Mairie.

C’est pourquoi, nous deman-dons officiellement, comme nous l’avons fait durant la cam-pagne des élections municipales qu’une cérémonie républi-caine soit organisée pour com-mémorer le 70e anniversaire du Débarquement et qu’à cette occasion soit enfin apposée sur le fronton de l'hôtel de ville de notre commune la devise de la République : Liberté, Égalité et Fraternité en présence des asso-ciations d'anciens combattants, mais aussi des jeunes et de tous les Orvaltais pour qui la Répu-blique a un sens.

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HISTOIRE

ORVAULT MA VILLE #61/JUILLET-SEPTEMBRE 2014 17

Plaisance a 50 ans

Un quartier qui porte bien son nom

Découvrez la vie et l’histoire de Plaisance sur www.orvault.fr > découvrir Orvault > mon quartier > Plaisance

Plaisance, quartier riche de ses différences, fête ses 50 ans. Retour sur son histoire, du rural à l’urbanité, et bienvenue chez les Plaisanciers !

Au XIXe siècle, Plaisance est un lieu-dit qui s’étend du chemin de la Cravate (actuelle avenue des Mimosas) au chemin du Bignon (actuelle avenue de

la Ferrière) : 7 propriétaires seulement se partagent alors ces 42 hectares ! Son "château", au cœur du domaine, devient celui de grandes familles nantaises jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Dès la moitié du XXe siècle, deux exploitations agricoles (celles de Barthélémy et de Bizeul) dépendent de la maison -détruite en 1965- et nour-rissent les habitants du quartier.

Du rural à l’urbainDans les années 1960, la région nantaise a besoin de nou-veaux logements pour héberger les salariés, arrivés en masse. Le bailleur social La Maison Familiale, devenue depuis Atlan-tique Habitations, décide de la construction d’un quartier d’habitat collectif. Les travaux commencent en 1962 et se ter-minent en 1966 avec 21 immeubles et 874 logements capables d’accueillir 3 000 habitants. Chaque nom de rue créée correspond à une rivière des environs. Les Plaisanciers vivent donc le long de cours d’eau !

Un quartier innovantPlaisance est un quartier innovant pour son époque, avec de grands espaces verts, aménagés et parés de jeux d’enfants -sa marque de fabrique. Chaque appartement dispose d’un confort moderne. Beaucoup de jeunes ménages s’y installent, ravis.

En 1965, l’association des Habitants de Plaisance est créée et lance le projet de centre socioculturel du quartier. Les fermes, épiceries et marchands ambulants cèdent la place au magasin "Record" et à un pôle commercial, installé au début des années 1970.

À partir de 1988, des enquêtes sont menées auprès des habitants. Elles donnent lieu à des campagnes de réhabilita-tion (chauffage, hall d’entrées…), afin d’entretenir les immeubles et d’améliorer le confort des habitats. Au fil du temps, le quartier conserve son attractivité et sa qualité de vie, au bonheur des Plaisanciers.

Le 18 juin, tous les habitants de Plaisance étaient invités à célébrer leur quartier, à l'initiative de la Ville, du bailleur social Atlantique Habitations et du centre socioculturel. Foot, pétanque, concert, projection de films (portraits vidéo d’habitants et films sur la citoyenneté réalisés par les enfants du quartier) se sont succédé toute l’après-midi avant l’inauguration d’un "grenier de la mémoire", d’une exposition permanente de photos anciennes sur l’espace public et la plantation d’un cerisier.

Une exposition sur l’histoire du quartier a été réalisée pour l’occasion. Elle est encore visible jusqu’au 11 juillet au centre socioculturel de Plaisance, puis sera présentée du 15 juillet au 2 août à Ormédo. Pour ceux qui n'ont pas vu les portraits vidéo le jour J, une "séance de rattrapage" aura lieu le 3 juillet à 18h30 au centre socioculturel de Plaisance.

50 ANS, ÇA SE FÊTE !

Construction de l'immeuble du Lay, 1964 (DR Atlantique Habitations).

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Isabelle Lanthony, comment êtes-vous arrivée à Orvault ?Quand mon mari a été muté à Nantes il y a 3 ans, nous savions exactement où nous souhaitions nous installer : au Petit-Chan-tilly. Ce quartier, proche de son travail, nous offre toutes les commodités d'un centre ville, sans les inconvénients. C'est exactement ce dont nous avions besoin !

Comment vous est venue l’idée de participer à Cap Femina ?L’une d’entre nous a une collègue de travail qui l’a fait l’année dernière. Séduites, nous avons décidé d’y participer aussi. Nous nous sommes alors inscrites en novembre 2013 et si nous bouclons notre budget, nous partirons le 2 octobre prochain.

Décrivez-nous la traversée.Cap Femina, c’est un parcours de 2 500 km au Maroc avec huit étapes, uniquement réservé aux femmes. Nous partons de Nantes et la première action solidaire aura lieu en France avec la collecte de matériel de puériculture remis aux "Res-tos Bébés du Cœur" du Gard. Ensuite, nous irons dans le sud de l’Espagne et nous traverserons Gibraltar. Puis le départ sera donné au Maroc pour un raid de Meknès à Ourzazate.

Qu’est-ce qui vous séduit dans l’aventure du Cap Femina ?Il n’y a rien à gagner, même si c’est une course avec un classe-ment. Nous la faisons avant tout pour son côté solidaire. Nous avions envie de vivre quelque chose ensemble, entre sœurs. Nous y allons vraiment pour le partage avec la population locale. En 2013, les participantes ont repeint des salles de classe et

apporté des vêtements, des jeux et du matériel scolaire pour les enfants. Nous avions envie de nous impliquer dans une action utile, de nous ouvrir et de découvrir d’autres modes de vie. C’est toutes ces raisons humaines et sportives qui nous ont séduites.

Comment s’organiser pour pouvoir partir ? Avez-vous des partenaires ?Nous avons créé l’association "Les Elles du Désert" pour mieux gérer notre départ. Il faut réunir environ 16 000 euros. Nous avons réalisé un dossier de sponsoring et mis en place des actions, comme une soirée années 80 et des objets à vendre (porte-clés et bracelets). Nous avons également un système de parrainage à cinq euros, avec lequel nous propo-sons à chacun de faire voyager sa photo. À Orvault, cela s’est d’abord fait avec le bouche-à-oreille, puis le Village Moto est devenu l'un de nos partenaires. Nous en recherchons d’autres.

Comment vous sentez-vous à l’idée de partir ?Nous sommes prêtes, même si l’on sait très bien qu’il y aura des moments difficiles, des choses que nous n’avons pas ima-ginées. Mais nous n’avons pas d’appréhension particulière. C’est une belle aventure solidaire et féminine !

ORVAULT MA VILLE #61/JUILLET-SEPTEMBRE 201418

VISAGE DE VILLE

Les Elles du Désert

Deux sœurs pour un raid solidairePlaques de désensablage,

roue de secours, roadbook… Tout est prêt pour

qu'Isabelle Lanthony, orvaltaise, et sa sœur

Marie-Laure Bellorge relèvent le défi d’un raid solidaire

dans le désert : Cap Femina 2014.

www.capfeminaaventure.com

Les Elles du Désert-team316

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ORVAULT MA VILLE #61/JUILLET-SEPTEMBRE 2014 19

fonctionne aussi quand on parle football et face aux joueurs de Liverpool, les garçons ont vite com-pris qu’ils étaient face à du lourd. Du très lourd.

Des sourires malgré la défaite3e minute de jeu. L’avant-centre anglais se pré-sente seul devant le gardien orvaltais et ouvre le score. L’équipe anglaise déroule son jeu : passes courtes précises, placement tactique digne des pros et technique imparable. La totale. En face, les Orvaltais accusent le coup et voient les Anglais enfiler les buts comme on enfile des perles. Sur le banc de touche, Titouan regarde jouer son équipe, un peu dépité : "Ils sont vraiment trop forts. On

pensait perdre 3-0 ou même marquer, mais là…". Malgré l’horaire (21h), les supporters orvaltais sont encore nombreux et donnent de la voix pour soutenir les petits verts et blancs face à l’ogre "liverpuldien". 14-0 au coup de sifflet final.

Le score peut paraître impressionnant, mais il est anecdotique. Rapidement, les sourires reviennent sur les visages des joueurs d’Orvault : ils vont ser-rer la main des Anglais et se lancent même à échanger quelques mots dans la langue de Shake-speare : "Good match - thank you". La déception s’efface et les deux équipes se retrouvent au milieu du terrain pour faire une photo souvenir tous ensemble. La défaite est oubliée pour les petits Orvaltais : ils viennent de croiser la route d’un des clubs les plus prestigieux de la planète.

LOISIRS

Le Kappa Leclerc Mini Mondial

Plus qu’un tournoi…"Més que un club" (plus qu’un club). C’est la devise du grand FC Barcelone et ce pourrait être

celle du Kappa Leclerc Mini Mondial. Plus qu’un simple tournoi, l’événement est une tranche de vie pour ces gamins de 9 à 13 ans. Un moment qu’ils ne sont pas près d’oublier parce qu’ils y ont

rencontré des équipes de clubs de légende. Des clubs qu’on ne voit normalement qu’à la télé…

www.minimondial.fr

Les moins de 11 ans de l’équipe 3 d’Orvault SF ont essuyé les plâtres dès le

premier jour du tournoi, en ren-contrant une équipe du club le plus mythique d’Angleterre : Liverpool. Déjà échaudés par une première défaite contre Challans, les joueurs (et la joueuse) d’OSF attendaient le match avec une excitation mêlée d’anxiété. Viali cherchait ses mots : "Ça fait bizarre. On va jouer contre un club énorme !". Charlotte, l’arrière-central venue donner un coup de main aux copains, était heureuse, quoiqu’un peu inquiète : "De toute façon, on va faire de notre mieux, mais j’ai un peu peur du score à la fin du match". L’intuition féminine

L'équipe 3 d'OSF se prépare à affronter le club mythique de Liverpool.

« Les Anglais enfilent les buts comme on enfile des perles »

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Saison culturelle

La nouvelle saison vue par…Nous sommes en mai. La programmation culturelle 2014-2015

est présentée, en avant-première, à un couple d’abonnés de longue date. Réactions à chaud.

Françoise et Gildas Gouronnec se sont instal-lés à Orvault en 2005, dans le quartier de la Praudière. Fidèles parmi les fidèles, ils sont

abonnés à l’Odyssée depuis son ouverture, en 2006. Avec leurs trois filles, ils suivent la pro-grammation au fil des saisons, à raison de 8 à 10 spectacles par an chacun.

Afin de préparer ce rendez-vous, Gildas et Fran-çoise ont eu quelques jours pour parcourir la bro-chure de saison, en cours de finalisation. Ils ont ensuite pu échanger avec Yann Olivier, directeur de l’action culturelle, et Anne Meignen, respon-sable du service culturel à la Ville d’Orvault. Une rencontre qui s’est révélée doublement fructueuse : chacun a pu en apprendre un peu plus sur les pra-tiques des spectateurs comme sur les dessous de la programmation. À la fin de l’échange, il planait comme un goût de trop peu…

Comment se présente cette nouvelle saison, à première vue ?Comme les années précédentes, nous avons feuilleté une première fois la plaquette de saison, pour découvrir des propositions éclectiques. Puis il a fallu une seconde lecture pour que certains spectacles s’imposent. Nous avons repéré des pièces de théâtre intéressantes, peut-être plus qu’habituellement. Par contre, il n’y aura pas le grand concert de musique classique traditionnel.Parmi les nouveautés, les spectacles de hip-hop et "autour du sport" nous interpellent.

Comment choisissez-vous vos spectacles habituellement ?D’abord sur la base du coup de cœur ! Chacun prend le temps de lire le programme, pour dresser sa liste. Puis on essaie de constituer des groupes qui iront voir telle ou telle représentation. En

La plaquette de saison est consultable sur www.orvault.fr

Parcourez la saison en vidéo sur www.orvault.fr

LOISIRS

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ORVAULT MA VILLE #61/JUILLET-SEPTEMBRE 2014 21

Sébastien Arrouët,Adjoint à la culture

Vous êtes nouvel élu à la culture. Quels axes souhaitez-vous développer ?La culture a un caractère fort à Orvault, et notre commune est vraiment privilégiée en matière d'équipements. En tant que non-professionnel du secteur, je n’ai aucun a priori et suis ouvert à toutes les expres-sions. Je sais aussi que même si tout ce qui est proposé par la Ville est accessible, nous avons besoin d’aller davantage vers les habitants et d’élargir les publics. Avec la Direction de l’action culturelle, nous sou-haitons travailler sur une culture de proxi-mité, qui surprend et qui révèle. Une culture pleine d'imagination et en mouvement permanent sera notre crédo !

Quels sont les projets qui vous tiennent le plus à cœur ?Nous réfléchissons déjà à décliner le principe de l’Odyssée Rock pour d’autres disciplines : humour, gastronomie et danse. L’idée : faire émerger des talents orvaltais à travers un appel à candidature, puis un accompagnement et une scène. Dans le même registre, un atelier de la création devrait voir le jour à la Gobinière. Ouvert à toutes les disciplines, ce lieu de résidence permettra aux artistes de travailler sur leurs créations dans de bonnes conditions.Je souhaite aussi relancer l'opération "Les enfants d'Orvault chantent" et développer le street art, qui vient interpeller les gens dans leur quotidien. C’est aussi le sens de la culture, non ?

« Une culture pleine d'imagination et en

mouvement permanent sera notre crédo ! »

parallèle, on "impose" quelques spectacles à nos filles, comme les concerts de musique classique.L’an dernier, nous avons pu assister à la présen-tation de saison à l’Odyssée. C’est vrai que le film et les prises de paroles nous ont aidés dans nos choix : soit en les confirmant, soit en nous conduisant vers de nouvelles découvertes.

Quels spectacles pensez-vous retenir ?La liste est déjà longue, mais on peut a priori citer "Les Justes" (théâtre), Angélique Ionatos (chanson), Flandres Recorder Quartet (musique baroque) et Fills Monkey (show humorythmique).

Pourquoi vous abonner ?Pour être certains de sortir ! Nous sommes très pris et cette organisation planifiée nous va bien.

Pourquoi à Orvault ?Pour la programmation diversifiée qui allie culture générale, divertissement et découverte. Les tarifs abordables de l’abonnement font aussi qu’on ne prend pas trop de risques. Et puis il y a les avantages de la proximité : les sorties en sont facilitées, notamment en semaine, et on prend plaisir à retrouver d’une année sur l’autre des personnes que nous connaissons.

Quelles sont vos autres pratiques culturelles, à Orvault et en dehors ?Nos trois filles sont inscrites à l’École de Musique. Nous sommes également abonnés à Ormédo et suivons la programmation culturelle de la Ville : expositions à la Gobinière, les Mélomanies, ani-mations à Ormédo… Nous ne sortons pas beau-coup en dehors d’Orvault, sauf à la Philha à Nantes et à Viva l’Opéra au cinéma.

Si vous deviez retenir un spectacle des saisons passées, ce serait…"Mountain men" [programmé en février dernier], sans hésiter ! Un concert marquant, notam-ment parce que le groupe, plein d’énergie, a su imposer une ambiance et que le public était très présent.Sinon, dans un autre registre, nous avons découvert le chan-teur Xavier Merlet, dont toute la famille est fan depuis !

Pour vous, aller au spectacle, c’est…Un plaisir, une découverte. De belles images aussi.

INTERVIEW

Art versus sport ? La saison 2014-2015 parie le contraire, avec pas moins de 3 spectacles ayant pour toile de fond la course à pied, la boxe ou le football : "Courir" (le 20 novembre), "Ali 74, le combat du siècle" (le 29 avril) et "Italie-Brésil 3 à 2" (le 19 mai). Fait social incontournable, le sport induit une scénographie et une dramaturgie qui ne vont pas sans rappeler le spectacle vivant !

AVIS AUX SPORTIFS

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ORVAULT MA VILLE #61/JUILLET-SEPTEMBRE 201422

C’est au rez-de-chaussée d’un immeuble de La Cho-lière, que les volontaires en service civique ont clô-turé une année riche d’actions durables auprès des

habitants du quartier. En partenariat avec la ville d’Orvault et le bailleur Atlantique Habitations, l’équipe a guidé une visite très spéciale, autour d’écogestes, dans un studio aménagé par ses soins, en partenariat avec la Ressourcerie de l’île.

Un appartement témoin durableÀ chaque pièce, ses enseignements ! Le salon évoque la pollution de l’air intérieur, les économies d’énergie, tandis que la cuisine livre les clés d’une consommation respon-sable et du tri des déchets, et que la salle de bain sensibilise à l’économie d’eau. La visite, suivie par une cinquantaine de personnes sur la semaine, s’est agrémentée de jeux interac-tifs, de conseils et astuces de grand-mère, parfois glanés au gré des rencontres avec les habitants. "Augmenter le pou-voir d’achat en diminuant les factures, sensibiliser à l’envi-ronnement et mieux consommer en étant informé : voilà ce que nous visons", indiquent les volontaires du projet.

Sensibiliser les familles"Cette visite est une sorte de bilan de toutes les actions que nous avons menées dans l’année", confient les jeunes. En effet, l’appartement est un concentré du projet Média-terre, initié en 2011 pour accompagner les familles dans l’adoption d’écogestes autour des enjeux de l’eau, des énergies, des déchets et de la consommation responsable.

Ainsi, les foyers du quartier ont pu bénéficier d’un suivi personnalisé ponc-tué d’actions collectives, visant à renforcer le lien social. Les volontaires, cette année, ont plus particulièrement travaillé sur deux axes de sensibili-sation : la gestion des déchets avec l'installation du troisième composteur collectif de la ville, et le végétal en invitant les habitants à planter et récolter eux-mêmes des aromates et petits légumes dans des bacs de jardinage situés au pied des immeubles.

Aujourd’hui, ces médiateurs de la Terre savent qu’il reste encore beau-coup de projets à mener sur le terrain, car la sensibilisation aux écogestes est un challenge dont doivent s'emparer les habitants au quotidien.

DÉVELOPPEMENT DURABLE

Projet Médiaterre

La Cholière à l’heure des écogestesUne semaine, un appartement et six jeunes en service civique à l’association Unis-cité :

c’est le dispositif mis en place pour sensibiliser les habitants du quartier de La Cholière aux écogestes du quotidien.

www.orvault.fr > ville durable > en pratique > alimentation

Consommer responsable, c’est aussi apprendre à manger différemment. C’est autour de cette thématique que le Service d’Éducation au Développement Durable (SEDD) a proposé plusieurs ateliers entre avril et juin. Savoir cuisiner les fruits et légumes de saison, utiliser les plantes sauvages, composer de nouveaux plats à partir de restes. Autant de pistes à exploiter pour apprendre à consommer plus juste, économique et sain !

MANGER RESPONSABLE

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Si se passer de voiture est aujourd’hui impen-sable pour la plupart d’entre nous, des choix de conduite plus responsables peuvent

néanmoins réduire notre impact sur l’environne-ment (émissions de CO2) et alléger notre facture de carburant de 7 à 10 % (source ADEME). Selon certaines études, rouler à l’économie réduirait par ailleurs de 40 % le risque d’accident. L’éco-conduite repose sur différents principes, simples à mettre en œuvre et efficaces :

Changer de vitesse dès que possible pour toujours être dans le rapport le plus élevé

La consommation de carburant étant proportion-nelle au régime moteur, il est recommandé d’utili-ser des rapports de vitesses élevés. Ainsi, par exemple, à 50 km/h de vitesse constante, l’éco-conducteur utilisera couramment le 4e voire le 5e rapport de la boîte de vitesse, plutôt que le 3e. La première doit être utilisée pour "décoller" le véhi-cule du point statique. Les autres doivent ensuite s’enchaîner rapidement sans jamais dépasser un régime moteur de 2 000 tours/minute pour les moteurs à essence et 1 700 pour les diesel.

Réduire sa vitesse En diminuant votre allure de 10 à 20 km/h,

notamment sur les grands axes, vous pouvez économiser jusqu'à 20 % de carburant en ne per-dant que quelques minutes. Vous réduisez aussi le risque d’accident de la route de 10 à 15 %.

Rouler à allure constante et anticiper les ralentissements

Une conduite dite "sportive" peut entraîner une surconsommation de l'ordre de 40 %. L'énergie nécessaire au déplacement d'un véhicule est très réduite, alors que les accélé-rations rapides et les freinages brusques sont très consommateurs en carburant. Rouler à vitesse stable implique une forte anticipation des conditions de trafic, afin d'éviter freinages et accélérations non nécessaires et de laisser le véhicule décélérer seul.

Entretenir son véhicule L’entretien joue un rôle essentiel dans l’économie

de carburant. Par exemple, rouler avec des pneus sous-gonflés, en plus d’être dangereux, est très consommateur (jusqu’à 8 % de carburant en plus).

Il faut aussi être certain du parallélisme de son véhicule, afin d’éviter tout frottement mécanique non nécessaire, et donc toute surconsommation.Bonne "éco-route" !

PRATIQUE

ORVAULT MA VILLE #61/JUILLET-SEPTEMBRE 2014 23

Éco-conduite

Voyagez malin !À l’heure du grand départ pour les vacances estivales, adoptez l’éco-conduite ! Moins

polluante, plus économique et sûre, cette pratique est à la portée de tous.

Depuis la réforme du permis de conduire de 2009, sous l'influence du Grenelle de l'Environnement, l'éco-conduite a été intégrée dans l’évaluation pratique du permis de conduire comme point bonus, au même titre que la courtoisie au volant.

LE SAVIEZ-VOUS ?

www.ecoconduite.org

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