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Claudio Monteverdi / Orfeo – Lundi 20 mars 2017

Orfeo Claudio Monteverdi - Philharmonie de Paris · 2017-03-14 · Orfeo – Favola in musica en cinq actes et un prologue sur un livret d’Alessandro Striggio Première représentation

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CITÉ DE LA MUSIQUEP H I L H A R M O N I E D E PA R I S

LES ARTS FLORISSANTSWILLIAM CHRISTIE, DIRECTEUR MUSICAL ET FONDATEUR

PAUL AGNEW, DIRECTEUR MUSICAL ADJOINT ET CHEF ASSOCIÉ

BACH – CANTATES 27 SEPTEMBRE

DANSONS BAROQUE ! 22 ET 23 OCTOBREAteliers en famille au temps de Marie-Antoinette

LES INDES FLORISSANTES 6 NOVEMBREConcert-promenade au Musée de la musique

LA HARPE REINE 21 NOVEMBREAVEC XAVIER DE MAISTREMozart, Petrini, Krumpholz, Hermann, Haydn

LA HARPE DE MARIE-ANTOINETTE 23 NOVEMBREConcert en famille

HAENDEL – LE MESSIE 13 DÉCEMBRE

MONTEVERDI – L’ORFEO 20 MARSOpéra mis en espaceCoproduction Les Arts Florissants, le théâtre de Caen, Philharmonie de Paris

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PHILHARMONIEDEPARIS.FR

PORTE DE PANTIN

Les Arts Florissants sont soutenus par le ministère de la Culture et de la Communication. Depuis 2015 ils sont accueillis en résidence à la Philharmonie de Paris. La Selz Foundation, American Friends of Les Arts Florissants et Crédit Agricole Corporate & Investment Bank sont Grands Mécènes.

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47.

CITÉ DE LA MUSIQUEP H I L H A R M O N I E D E PA R I S

LES ARTS FLORISSANTSWILLIAM CHRISTIE, DIRECTEUR MUSICAL ET FONDATEUR

PAUL AGNEW, DIRECTEUR MUSICAL ADJOINT ET CHEF ASSOCIÉ

The SELZ Foundation

Les Arts Florissants sont soutenus par le Ministère de la Culture et de la Communication, le Département de la Vendée et la Région Pays de la Loire. Depuis 2015 ils sont accueillis en résidence à la Philharmonie de Paris. La Selz Foundation, American Friends of Les Arts Florissants et Crédit Agricole Corporate & Investment Bank sont Grands Mécènes. Imerys est partenaire de la saison artistique des Arts Florissants.

FESTIVAL20-27 AOÛT 2016

Dans les Jardins de William ChristieThiré, Vendée –

festivalwilliamchristie.vendee.fr

CD – NOUVEAUTÉ HARMONIA MUNDIBien que l’amour – Airs sérieux et à boire

Dir. William Christie

EXPOSITION9 AVRIL -18 SEPTEMBRE 2016

Barockissimo !Les Arts Florissants en scène

CNCS de Moulins – cncs.fr

BAROQUE ET CONTEMPORAIN 28 MAIAtelier-rencontre

D’UN COMMUN ACCORD 31 MAISOLISTES DES ARTS FLORISSANTS ET DE L’ENSEMBLE INTERCONTEMPORAINJarrell, Huber, Ohana, C.P.E. Bach, Graun, VivaldiCoproduction Ensemble intercontemporain, Les Arts Florissants,

Philharmonie de Paris.

BACH – CANTATES 27 SEPTEMBRE

DANSONS BAROQUE ! 22 ET 23 OCTOBREAteliers en famille au temps de Marie-Antoinette

LES INDES FLORISSANTES 6 NOVEMBREConcert-promenade au Musée de la musique

LA HARPE REINE 21 NOVEMBREAVEC XAVIER DE MAISTREMozart, Petrini, Krumpholz, Hermann, Haydn

LA HARPE DE MARIE-ANTOINETTE 23 NOVEMBREConcert en famille

HAENDEL – LE MESSIE 13 DÉCEMBRE

MONTEVERDI – L’ORFEO 20 MARSOpéra mis en espaceCoproduction Les Arts Florissants, le théâtre de Caen, Philharmonie de Paris

SALON DE LA CAMERATA DE’ BARDI 24 OCTOBREPaul Agnew, direction

SALON DE L’HÔTEL CROZAT 25 OCTOBREWilliam Christie, direction

LE JARDIN DES VOIX – AN ENGLISH GARDEN22 NOVEMBREWilliam Christie, direction

CULTIVER SON JARDIN MUSICAL 23 NOVEMBRELeçon de musiqueWilliam Christie, direction et présentation

MONTEVERDI – SELVA MORALE 19 DÉCEMBREWilliam Christie, direction

HAENDEL – ARIODANTE 10 MARSWilliam Christie, direction

ARIODANTE SELON WILLIAM CHRISTIE 11 MARSLeçon de musiqueWilliam Christie, direction et présentation

MOTETS DE BACH 3 AVRILPaul Agnew, direction

ECHO-FRAGMENTE 5 AVRILDaniel Harding et Paul Agnew, directionOrchestre de Paris, Ensemble intercontemporain, Les Arts Florissants

HAYDN – LA CRÉATION 16 MAIWilliam Christie, direction

FOLKLORES IMAGINAIRES 1ER JUINMusiciens de l’Orchestre de Paris, de l’Ensemble intercontemporain

et des Arts Florissants

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LUNDI 20 MARS 2017 – 20H30

GRANDE SALLE PIERRE BOULEZ – PHILHARMONIE

Claudio MonteverdiOrfeo

Prologue - Acte I - Acte II

ENTRACTE

Acte III - Acte IV - Acte V

Les Arts Florissants, orchestrePaul Agnew, directionCyril Auvity, OrfeoHannah Morrison, Euridice, MusicaMiriam Allan, Proserpina, NinfaLea Desandre, Messaggiera, SperanzaCarlo Vistoli, Spirito infernale, PastoreSean Clayton, PastoreZachary Wilder, Spirito infernale, PastoreAntonio Abete, Plutone, Spirito infernale, PastoreCyril Costanzo, Caronte, Spirito infernalePaul Agnew, Apollo, Eco

Coproduction Les Arts Florissants, Théâtre de Caen, Philharmonie de Paris.Ce concert est surtitré.Ce concert est enregistré par France Musique.

FIN DU CONCERT VERS 23H00.

AVANT LE CONCERT18H30, dans la Salle de conférence, « Les enjeux de l’interprétation : l’Orfeo de Claudio Monteverdi », conférence donnée par Denis Morrier.

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Quelques pensées sur l’Orfeo

Au cours des cinq dernières années, nous avons vécu, avec Les Arts Florissants, une expérience exceptionnelle : interpréter en concert les huit livres de madrigaux de Monteverdi. Tous ces madrigaux réunis ressemblent à une autobiographie musicale de ce compositeur fondateur de l’époque baroque. Aujourd’hui, pour le 450e anniversaire de sa naissance, nous complétons le travail amorcé en présentant l’Orfeo – son premier opéra, qui devait changer toute l’histoire de la musique.

Comment jouer l’Orfeo de 1607 en 2017 ?

Il est bien évidemment impossible d’imaginer les sentiments du public, en cette soirée du 24 février 1607, quand tout ce qu’il entendit n’était que nouveauté. Pour nous aussi, l’œuvre reste surprenante de par sa perfection. Comment Monteverdi est-il parvenu à rendre son premier opéra si bouleversant de drame et d’émotions ? Ces cinq dernières années, nous avons chanté avec Les Arts Florissants l’ensemble des madrigaux de Monteverdi ; or c’est justement dans les cinq premiers livres que nous trouvons peut-être la raison de cette étonnante perfection. Consciemment ou inconsciemment, Monteverdi a utilisé la forme madrigalesque comme un laboratoire pour expérimenter avec cinq voix de chanteurs les différentes techniques harmoniques et dramatiques qui prendront pleinement forme dans l’Orfeo. Harmonies dissonantes du fameux Cruda Amarilli (livre 5), personnages dramatiques comme dans Vattene pur, Crudel (livre 3) : l’Orfeo trouve bien sa source dans les madrigaux.

Qui a joué l’Orfeo en 1607 ?

Monteverdi nous a laissé très peu d’informations écrites. Mais pour l’Or-feo, qui a été publié deux fois, en 1609 puis en 1615, il a été relativement précis dans son orchestration. Il liste un instrumentarium étendu dans les pages qui précèdent la musique, spécifie les instruments qui jouent avant certains moments dramatiques. Mais, les instruments notés au fil de la partition ne correspondent pas exactement à la liste du début. Cela laisse quelques doutes sur ses intentions : il faut donc être aussi pragmatique que Monteverdi l’était sans doute lui-même à l’époque, prendre les décisions que nous imaginons exprimer au mieux sa vision.

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Pour les chanteurs, la question est encore plus compliquée. En regard de la liste des instruments, il y a bien une liste de rôles, mais incomplète, Monteverdi ne dit rien en ce qui concerne les ensembles vocaux. Dans sa préface de Dafne publiée en 1608, Marco Da Gagliano indique que le chœur doit être composé de pas moins de seize à dix-huit chanteurs, mais ajoute que leur nombre doit être en conformité avec la taille de la scène ; or on sait que l’Orfeo fut donné dans un petit salon du palais de Mantoue (selon le témoignage de Carlo Magno qui a vu la première représentation). Quand on se représente le nombre de musiciens, l’espace scénique et le public dans une si petite salle, il est difficile de penser que Monteverdi écrit pour un grand chœur. Il avait aussi l’habitude, depuis son arrivée à la cour de Mantoue vers 1590, de travailler avec un ensemble virtuose déjà installé sur place et dirigé à l’époque par le maestro di cappella Giaches de Wert. Cet ensemble, dont Monteverdi prit la direction en 1601, était composé de chanteurs madrigalistes et d’instrumentistes de chambre. C’est avec eux que nous pouvons imaginer l’Orfeo de 1607, c’est aussi ce principe que j’ai décidé de suivre : un chanteur par voix pour les ensembles, exactement comme dans les madrigaux.

Comment mettre en scène l’Orfeo en 2017 ?

Nous avons très peu d’informations sur la mise en scène de la production originale (si tant est qu’on puisse parler de mise en scène). Il paraît en tout cas impossible que de grands effets scéniques aient été utilisés, le spectacle étant produit dans un salon et non dans un théâtre. Quand on se demande comment situer le drame d’Orfeo sur scène, la chose la plus évidente à faire est donc de s’inspirer du texte de Striggio. Dans celui-ci, où reviennent de manière récurrente collines, champs et montagnes, la nature occupe une place essentielle. Bien sûr, le rôle central de l’œuvre est Orfeo ; qui comme tous ses compagnons est au service du dieu Apollon (le père d’Orfeo), d’où les références constantes au ciel et au soleil. Apollon représente le jour, comme Pluton représente les ténèbres. À partir de ces deux éléments, j’ai imaginé un lieu associé à l’imaginaire d’Apollon comme dieu du soleil, en m’inspirant des cercles de pierres qu’on retrouve dans les pays celtes. Ceux-ci ont aujourd’hui perdu leur raison d’être, mais partagent pour la plupart cette particularité qu’à l’équinoxe, l’alignement des pierres coïncide avec le lever du soleil. Pour notre Orfeo, j’ai donc placé l’action dans un cercle de pierres que nous pouvons imaginer être dédié au culte

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du soleil, donc à Apollon. J’ai aussi décidé de garder un décor unique pour l’ensemble du spectacle, les ténèbres étant d’une certaine manière un miroir de la terre. Pluton, qui est lié à Apollon par son père Jupiter, ne fait qu’assumer la responsabilité du gouvernement des ténèbres. Il est moralement neutre, exactement comme Apollon sur terre qui s’occupe du royaume de la lumière sans le contrôler. L’histoire d’Orfeo est centrée sur cette tension entre ces deux royaumes : les vivants ne peuvent pas entrer dans les ténèbres et les morts ne peuvent pas en sortir.

Pour habiller notre production, j’ai cherché des images du xviie siècle qui reflètent en même temps le monde antique, cet âge d’or où évolue Orfeo. Je me suis inspiré pour cela des tableaux sacrés de Nicolas Poussin. Avec tous ces éléments en tête, j’ai cherché à ce que rien de notre mise en scène n’empêche la bonne compréhension du texte. L’originalité de Monteverdi tient justement à son souhait que le texte gouverne la musique, en faisant en sorte que l’accompagnement des chanteurs et leurs chants soient là pour amplifier les émotions véhiculées par les mots. À l’inverse de la musique de la Renaissance, qui a précédé l’époque de Monteverdi, il n’existe pas une seule note de musique qui ne soit inspirée et liée directement au texte. C’est le principe au cœur de cette époque que nous appelons maintenant « baroque », qui préside à la naissance de la musique moderne.

Paul Agnew

Partenaire de la Philharmonie de Paris

Le montant de la course est établi suivant indication du compteur et selon le tarif préfectoral en vigueur.

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Claudio Monteverdi (1567-1643)Orfeo – Favola in musica en cinq actes et un prologue sur un livret d’Alessandro Striggio

Première représentation : le 24 février 1607 au palais ducal de Mantoue.

Première édition : en 1609, chez l’imprimeur Ricciardo Amadino à Venise.

Dédicace au duc héritier Francesco Gonzague, datée du 22 août de la même année.

Résumé de l’action

L’Orfeo s’ouvre sur une éclatante toccata, jouée par un riche orchestre. Cette introduction, qui sera reprise pour les Vêpres de la Vierge de 1610, est un portique d’apparat, la fanfare officielle de la maison Gonzague, si l’on préfère. Puis le personnage allégorique de la Musique annonce aux spectateurs le sujet de l’œuvre, qui met en scène Orphée dont les bêtes sauvages « suivaient le chant à la trace ».

Acte I

Le rideau se lève sur un décor pastoral. Orphée et Eurydice célèbrent leurs noces ; bergers et nymphes amis du couple chantent le bonheur de vivre et d’aimer sur une musique d’intermezzo que le génie de Monteverdi transcende, loin des conventions du genre.

Acte II

Orphée apparaît, aux rythmes entraînants d’une sinfonia instrumentale, célèbre les beautés familières de son pays natal dans une fervente chanson mesurée à l’antique. Survient Sylvia, amie d’Eurydice, qui jette la nouvelle fatale : la jeune femme vient de mourir, mordue par un serpent, alors qu’elle cueillait des fleurs pour s’en faire une couronne. Cette annonce laisse le héros atterré, tandis que ses compagnons maudissent le mauvais sort qui l’accable.

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Acte III

Après une sinfonia aux accents solennels, Orphée, guidé par l’Espérance, se présente à la porte des Enfers, bien décidé à ramener sa bien-aimée parmi les vivants. Confiant dans le pouvoir de son chant, il s’efforce de séduire le passeur Charon, qui s’endort rapidement. Orphée traverse seul le Styx et arrive devant Pluton à qui il demande la grâce de lui rendre Eurydice.

Acte IV

Ayant trouvé un avocat éloquent en Proserpine, le héros obtient satisfaction, mais Pluton y met la condition connue : Orphée ne devra pas se retour-ner sur sa compagne avant d’avoir quitté le royaume souterrain. Dévoré d’impatience, le malheureux ne peut attendre la lumière du jour et perd définitivement Eurydice qui suivait ses pas.

Acte V

Revenu sur terre, Orphée se montre inconsolable. Mais Apollon, son père, touché par sa détresse, lui propose de partager le sort des dieux dans les régions célestes. Orphée accepte et l’on conclut sur un dernier chœur de bergers, sur un rythme enlevé de moresca (on notera qu’à la création de 1607, l’ouvrage, conformément au récit mythologique, s’achevait sur la mort d’Orphée, déchiré par les Bacchantes en furie).

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Scènes infernales

Moment clé de nombreux opéras baroques, les scènes aux Enfers stimulent l’imagination des compositeurs car elles exigent un fort contraste avec le reste de la partition. Ainsi, c’est aux Enfers qu’on entend les voix les plus graves de l’Orfeo de Monteverdi (celles de Charon et de Pluton) ; la couleur orchestrale y est plus sombre et singularisée par le timbre des trombones. En France, le royaume des ombres motive des invocations amplement déclamées (Scylla et Glaucus de Leclair), des harmonies étranges et inédites (Hippolyte et Aricie de Rameau), un récitatif haletant, accompagné par un orchestre qui figure l’action et le paysage (Alceste de Gluck).

Pour franchir le Styx, inutile de déployer d’artificielles vocalises : chez Monteverdi, Orphée ne parvient ni à impressionner, ni à émouvoir Charon avec les ornements de son air « Possente spirto », mais il l’endort en expri-mant des sentiments sincères en style de récitatif. Chez Gluck, Orphée trouble les spectres et les furies grâce à sa « tendresse inconnue, douce et touchante ».

À partir de la fin du xviiie siècle, les héros ne descendent plus guère aux Enfers, peut-être parce qu’ils les trouvent sur terre. Dans Don Giovanni de Mozart, c’est le dialogue entre le séducteur impénitent et la statue du Commandeur dans le cimetière qui fait office de scène infernale (on y entend d’ailleurs le timbre des trombones). En 1858, l’Orphée aux Enfers d’Offenbach désacralise la tradition : ici, le royaume de Pluton, où l’on célèbre la dive bouteille et danse le french cancan, n’est-il pas plutôt l’image du paradis ?

Hélène Cao

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Cyril AuvityCyril Auvity fait ses débuts sous la direction de William Christie au Festival d’Aix-en-Provence en 2000 dans le rôle de Telemaco (Il Ritorno di Ulisse in patria, Monteverdi), rôle qu’il reprendra au Teatro Real de Madrid. Il poursuit sa collaboration avec William Christie dans David et Jonathas de Charpentier puis dans Atys de Lully (mise en scène de Jean-Marie Villégier). Spécialisé dans la musique ancienne, il se produit dans Persée de Lully à Toronto avec Hervé Niquet puis dans le rôle-titre de Pygmalion de Rameau au Théâtre du Châtelet à Paris, ainsi que dans Dido and Aeneas de Purcell avec Jane Glover, au Festival d’Alde-burgh dans Actéon de Charpentier (rôle-titre) avec Emmanuelle Haïm qu’il retrouvera dans Thésée de Lully (mise en scène de Jean-Louis Martinoty). En 2009, Cyril Auvity fonde l’ensemble L’Yriade, avec lequel il se consacre aux cantates et airs de cours et avec lequel il enregistre sous le label Glossa le disque Les Stances du Cid, récom-pensé en février 2016 d’un Diapason d’or. Il chante King Arthur de Purcell avec Joël Suhubiette pour une série de concerts, Partenope de Haendel avec Ottavio Dantone. Il collabore avec Christophe Rousset dans The Fairy Queen de Purcell, dans Platée (rôle de Mercure) de Rameau à l’Opéra National du Rhin (mise en scène de Mariame Clément), dans La Calisto de Cavalli (mise en scène de Macha Makeïeff) ou encore dans Les Indes galantes

(mise en scène de Laura Scozzi), enre-gistre avec Christophe Rousset les rôles-titres de Bellérophon et Amadis de Lully. Dans les rôles mozartiens, Cyril Auvity fait ses débuts en Don Ottavio (Don Giovanni) avec Emmanuel Krivine (mise en scène de Jean-Paul Scarpitta), Tamino et plus récemment Monostatos (La Flûte enchantée) à l’Opéra de Bordeaux (mise en scène de Laura Scozzi). Parmi ses projets récents ou futurs : Pastore dans l’Orfeo de Monteverdi au Theater an der Wien, sous la direction de Ivor Bolton (mise en scène de Claus Guth) ; Tespis et Mercure dans Platée au Theater an der Wien, dirigé par William Christie (mise en scène de Robert Carsen), ainsi qu’à Stuttgart (mise en scène de Calixto Bieto) ; Acis dans Acis et Galatée de Haendel dirigé par Damien Guillon (mise en scène d’Anne-Laure Liégeois) ; Valer et Tacmas dans Les Indes galantes au Bayerische Staatsoper dirigé par Ivor Bolton (mise en scène et chorégraphie de Sidi Larbi Cherkaoui) ; Marin et Sorcière dans Dido and Aeneas dirigé par Vincent Dumestre (mise en scène de Julien Lubek et Cécile Roussat) à l’Opéra de Rouen et à l’Opéra Royal de Versailles ; Ceix dans Alcyone de Marin Marais sous la direction de Jordi Savall (mise en scène de Louise Moati) dans une nouvelle production à l’Opéra Comique de Paris.

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Hannah MorrisonD’origine islando-écossaise, le soprano Hannah Morrison travaille en étroite collaboration avec Sir John Eliot Gardiner. Elle fait ses débuts sous sa direction en 2013 lors du Festival de Salzbourg avec l’Alexanderfest de Haendel, puis en 2014 avec l’Or-chestre du Gewandhaus à Leipzig dans Le Paradis et la Péri de Schumann et Un requiem allemand de Brahms. Elle fait également ses débuts aux BBC Proms avec l’Oratorio de Pâques BWV 249 de Bach. Dès le premier semestre 2016, elle apparaît dans le Requiem de Mozart et la Passion selon saint Matthieu de Bach à Amsterdam, Barcelone, Bruxelles, Cologne, Londres, Lucerne, Paris, Salzbourg et Zurich. Au cours de la présente saison, elle entreprendra d’autres tournées de concerts. Hannah Morrison se produit régulièrement avec Les Arts Florissants et Paul Agnew. Avec eux, elle endosse en 2017 les rôles de La Musica et d’Eu-ridice dans une nouvelle production de l’Orfeo de Monteverdi. Le CD Harmonia Sacra, qu’elle enregistre avec William Christie, est paru en 2007 chez Virgin Classics. Récemment, elle a participé à des concerts avec le Bach Collegium du Japon (Masaaki Suzuki), le Musik Podium de Stuttgart (Frieder Bernius), le Ricercar Ensemble (Philippe Pierlot), le Beethoven Orchester de Bonn (Stefan Blunier), la Capella Augustina (Andreas Spering) et le Chœur de la Radio bavaroise (Olari Elts). Elle entreprend également

plusieurs tournées avec Philippe Herreweghe au cours de la présente saison. Dans le domaine du lied, Hannah Morrison a été invitée avec Joseph Middleton au Beethoven-Haus de Bonn en octobre 2015, en juin 2016 à la Philharmonie de Cologne. Elle a donné des récitals avec les pianistes Eugene Asti et Graham Johnson en Angleterre (Oxford Festival, Londres, Kings Place et Wigmore Hall, entre autres). En 2015, elle a donné un récital en solo avec luth (Sören Leupold) au festival Sanssouci de Potsdam. Hannah Morrison a grandi aux Pays-Bas où elle a fait des études de chant et de piano. Elle a ensuite été admise à l’École Supérieure de Musique de Cologne et a terminé ses études avec une licence de concerts dans la classe de Barbara Schlick. Parallèlement, elle a obtenu un Master in Music Performance à la Guildhall School of Music and Drama de Londres auprès de Rudolf Piernay. Elle vit aujourd’hui à Cologne.

Miriam AllanD’Édimbourg à Auckland, Miriam Allan se produit dans de nombreux pays – tout particulièrement dans son Australie natale et en Europe. Elle a eu l’opportunité de travailler sous la direction de grands chefs d’or-chestre, metteurs en scène et accom-pagnateurs tels que Sir John Eliot Gardiner, William Christie, Laurence Cummings, Lars Ulrik Mortensen, Nicholas Collon et Roy Goodman. Ses collaborations avec le Monteverdi

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Choir, Les Violons du Roy, les Sydney Philharmonia Choirs, le Concerto Copenhagen, l’Auckland Philharmonic, le Gewandhaus Kammerchor, l’Israel Camerata et le Melbourne Symphony Orchestra lui ont permis de chanter en concert les répertoires de Mozart, Monteverdi, Rameau, Bach, Haendel, Haydn, pour n’en citer que quelques-uns. À l’opéra, elle apparaît dans des productions d’œuvres de Purcell, Cavalli, Haendel, Vivaldi et Rameau pour l’Opéra Comique de Paris, le Festival de Glyndebourne, Pinchgut Opera et Les Arts Florissants. Également familière du répertoire contemporain, Miriam Allan a travaillé avec Sinfonia Australis et plus récemment avec l’Au-rora Orchestra de Londres. En 2015, elle a fait ses débuts avec l’Academy of Ancient Music dans L’Incoronazione di Poppea de Monteverdi, donnée en version de concert à Venise, ainsi qu’avec le Dunedin Consort lors de concerts autour de Bach et Haendel. Avec Les Arts Florissants, elle a notamment par-ticipé à l’intégrale des madrigaux de Monteverdi, un projet au long cours qui l’a amenée à se produire lors de concerts réunissant des chefs-d’œuvre de ce répertoire sous la direction de Paul Agnew, qu’elle retrouve pour cette nouvelle production de l’Orfeo de Monteverdi.

Lea DesandreLa mezzo-soprano franco-italienne Lea Desandre étudie à Paris puis à Venise et pratique parallèlement la danse

classique pendant douze ans. Elle rem-porte à l’unanimité le Premier Prix jeune espoir du Grand Théâtre de Bordeaux en 2013, intègre l’atelier lyrique d’Opera Fuoco en 2014 et continue l’approfon-dissement du répertoire auprès de Sara Mingardo, Véronique Gens, Vivica Genaux, Malcolm Walker et Christine Schweitzer. Lauréate de la 7e édition du Jardin des Voix, l’Académie pour jeunes chanteurs des Arts Florissants, elle se produit dans de nombreuses salles, en France et à l’étranger, durant la saison 2014-2015, sous la direction de William Christie. Cette même sai-son, Lea Desandre chante Sesto (Giulio Cesare, Haendel) et la Seconde Sorcière (Dido and Aeneas, Purcell) au Shanghai Symphony Hall. Elle fait également ses débuts au Théâtre des Champs-Élysées de Paris en Dorabella lors de la création de Cosi Fanciulli (Nicolas Bacri) dans une mise en scène de Jean-Yves Ruf. L’été 2015 marque sa première partici-pation au Festival d’Aix-en-Provence dans le cadre de l’Académie Haendel dirigée par Emmanuelle Haïm ainsi que pour l’Académie Mozart. La saison sui-vante, Lea Desandre revient au Shanghai Symphony Hall dans le rôle de Ruggiero dans Alcina de Haendel, sous la direction de David Stern. Elle participe à la reprise du spectacle Un jardin à l’italienne du Jardin des Voix, sous la direction de Paul Agnew, à la Philharmonie de Varsovie, à La Coursive de La Rochelle et aux Deux Scènes - scène nationale de Besançon. Suivent les rôles de l’Angelo (Oratorio di santo Antonio, Falco) sous la direction

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de Fabio Biondi au festival Misteria Paschalia de Cracovie et de Médée (Cherubini) à l’Opéra de Dijon, puis un programme de cantates de Haendel au festival Ré Majeur avec Les Musiciens du Louvre Grenoble. À l’été 2016, elle fait ses débuts au Festival de Beaune en Andronico (Tamerlano, Vivaldi) avec Les Accents, ainsi qu’avec Raphaël Pichon et son ensemble Pygmalion dans le rôle de Céphie (Zoroastre, Rameau), rôle qu’elle reprend au Festival d’Aix-en-Provence et au Festival de Radio France et Montpellier. Lauréate HSBC de l’Académie du Festival d’Aix 2016, Lea Desandre est nommée Révélation Artiste Lyrique de l’année 2017 aux Victoires de la musique classique. Elle fait cette année ses débuts dans le rôle-titre d’Alcione (Marais) à l’Opéra Comique de Paris sous la direction de Jordi Savall, en Messagiera dans l’Orfeo (Monteverdi) avec Les Arts Florissants à la Philharmonie de Paris, Caen, Versailles et Madrid. La saison est marquée par des reprises de Zoroastre au Theater an der Wien et à l’Opéra Royal de Versailles, une tournée du Jardin des Voix à Tokyo, Séoul, Macao et Shanghai, le rôle de la Second Fairy dans The Fairy Queen (Purcell) avec William Christie au Luxembourg, son retour au Festival d’Aix-en-Provence dans le rôle de Flerida (Erismena, Cavalli) avec la Capella Mediterranea et Leonardo García Alarcón. Cette saison est également ponctuée de réci-tals : mélodie française avec la pianiste

Sarah Ristorcelli au Petit Palais (Paris), musique française en duo avec le luthiste Thomas Dunford à l’Opéra Comique et au Festival Lammermuir, motets de Vivaldi avec Les Accents au Théâtre Grévin (Paris), airs de Haendel avec le Concert d’Astrée à l’Opéra de Lille et cantates avec Les Musiciens du Louvre Grenoble.

Carlo VistoliAprès des études de guitare clas-sique et de piano, le contre-ténor Carlo Vistoli se tourne vers le chant en 2005, qu’il étudie avec William Matteuzzi et Sonia Prina. Diplômé du Conservatoire de Ferrare en chant baroque et de la Renaissance, ainsi que de l’Université Alma Mater de Bologne, il fait ses débuts sur scène dans le rôle de la Sorcière dans Didon et Énée de Purcell à Cesena et à Ravenne. Peu après, il apparaît en Licida dans L’Olimpiade de Josef Mysliveček au Teatro Comunale de Bologne. Alexis Kossenko et son ensemble Les Ambassadeurs l’invitent à faire ses débuts à Poitiers et à Varsovie dans le rôle-titre de Tamerlano de Haendel. Il chante King Arthur de Purcell à Rome et à Bologne, puis le rôle de Piritoo dans Elena de Cavalli (production du Festival d’Aix-en-Provence) à Rennes et à Nantes. Il incarne aussi Tolomeo à Shanghai, lors de la première représen-tation du Giulio Cesare de Haendel en Chine, avec Opera Fuoco sous la direc-tion de David Stern. En 2015, Carlo Vistoli est lauréat du Jardin des Voix,

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l’Académie pour jeunes chanteurs des Arts Florissants. Avec eux, il se produit en concert en France, en Australie, en Asie, en Russie et aux États-Unis. En juin 2015, il participe à la première mondiale de L’Amore che move il sole d’Adriano Guarnieri au Festival de Ravenne, repris en 2016 au Festival de Spolète. Plus récemment, il chante le rôle de Febo dans Dafne de Caldara à Venise avec l’Orchestre de la Fenice dirigé par Giovanni Montanari, puis celui d’Esprit dans Didon et Énée au Teatro Reggio de Turin, sous la direction de Federico Maria Sardelli. En avril 2016, il incarne Ottone dans Agrippina de Haendel au Festival Baroque de Brisbane, où il remporte le Helpmann Award. Au cours de la saison 2016-2017, il parti-cipe à plusieurs projets avec Les Arts Florissants : en tournée en Asie (Tokyo, Séoul, Shanghai, Macao) avec le Jardin des Voix, il chante également Le Messie de Haendel sous la direction de William Christie et l’Orfeo de Monteverdi sous celle de Paul Agnew. Il prend aussi part à un grand projet de tournée autour de Monteverdi avec Sir John Eliot Gardiner et fera ses débuts au Festival d’Aix-en-Provence dans Erismena de Cavalli. Carlo Vistoli est lauréat de plusieurs prix, rem-portés lors de concours internationaux tels que le 4e Concours international « Città di Bologna » en 2012 ou encore le 5e Concours international Renata Tebaldi en 2013.

Sean ClaytonLe ténor Sean Clayton se forme au Conservatoire de Birmingham et au Royal College of Music de Londres. À l’aise aussi bien sur les scènes d’opéra qu’au concert, il se produit notamment à l’Opéra National de Paris, au Festival d’Aix-en-Provence, à l’Opéra National de Bordeaux, au Théâtre Bolchoï de Moscou, au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, à la Brooklyn Academy of Music et au Lincoln Center de New York, au Radialsystem V de Berlin, au Royal Albert Hall et au Barbican Centre de Londres, à l’Auditorio Nacional de Música de Madrid, au Palau de la Música de Barcelone, au Mozarteum de Salzbourg, au National Concert Hall de Dublin, au Wexford Festival Opera… En 2009, Sean Clayton est invité à partici-per au Jardin des Voix, l’Académie pour jeunes chanteurs des Arts Florissants. Depuis, il chante avec eux plusieurs rôles et participe à de nombreux projets cho-raux, incluant des œuvres de Scarlatti et de Charpentier. Il a fait partie du projet des Arts Florissants consacré aux madri-gaux de Monteverdi, sous la direction de Paul Agnew, qui l’a amené à chanter les huit livres à travers toute l’Europe. Sean Clayton a récemment été invité à rejoindre l’Ensemble Perspectives, un ensemble vocal de cinq chanteurs explorant la diversité du répertoire a cappella, de Thomas Tallis aux Beatles en passant par György Ligeti et Duke Ellington. Parmi ses engagements récents ou en cours, citons : Don Carlos et Tacmas dans Les Indes galantes de

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Rameau avec Il Giardino d’Amore et Stefan Plewniak (Festival d’opéra de Bydgoszcz et Studio de concert de la Radio polonaise Witold Lutosławski à Varsovie) ; Le Messager dans Theodora de Haendel (Théâtre des Champs-Élysées à Paris) ; Démocrite dans Les Fêtes vénitiennes de Campra (Opéra Comique à Paris) ; un Berger dans La Naissance d’Osiris de Rameau (Théâtre de Caen) ; un Berger dans Actéon de Charpentier ; Summer (Glydebourne Opera) et Secrecy (Festival d’Aix-en-Provence) dans The Fairy Queen de Purcell ; Blindman dans une production scénique de la Petite Messe solennelle de Rossini avec Nico and the Navigators (Berlin) ; Little Bat dans Susannah de Carlisle Floyd ; Sailor dans Dido and Aeneas de Purcell (English Touring Opera) ; Sandy dans The Lighthouse de Peter Maxwell Davies (Festival de Montepulciano) ; Aurelius dans King Arthur de Purcell (Der Lautten Compagney) ; Don Eusebio dans L’Occasione fa il ladro de Rossini (Wexford Festival Opera) ; Fenton dans Les Joyeuses Commères de Windsor de Nicolai (Opera South) ; Giocondo dans La Pietra del paragone de Rossini et Fenton dans Falstaff de Verdi (Stanley Hall Opera).

Zachary WilderLe ténor américain Zachary Wilder est reconnu pour son travail sur le répertoire des xviie et xviiie siècles, recherché pour ses prestations tant au concert qu’à l’opéra. Après des

études à la Eastman School of Music et à la Moores School of Music (Université de Houston), il s’installe à Boston où il collabore avec le Boston Early Music Festival et suit une formation d’été en tant que Tanglewood Music Fellow. En 2010, il fait ses débuts européens avec le rôle de Renaud dans Armide de Lully, en tournée au Théâtre de Gennevilliers avec l’ensemble Mercury Houston. Il se produit l’année sui-vante au Festival d’Aix-en-Provence, où il incarne Coridon dans Acis and Galatea de Haendel, repris en tournée à la Fenice de Venise. En 2013, il est choisi par William Christie pour intégrer le Jardin des Voix, l’Académie pour jeunes chanteurs des Arts Florissants. Zachary Wilder apparaît sur scène dans les rôles de Trasimede lors de la recréation, à Marseille, de L’Oristeo de Cavalli, Sylphe dans Zaïs de Rameau avec Les Talens Lyriques (Festival de Beaune, Theater an der Wien, Versailles et Royal Concertgebouw), Telemaco dans Il Ritorno di Ulisse in patria et Lucano dans L’Incoronazione di Poppea de Monteverdi (Boston Early Music Festival), ainsi que Alessandro dans Il Re pastore de Mozart (Boston). En concert, il chante l’hymne « Zadok the priest » tiré du Salomon de Haendel (Galerie Herrenhausen de Hanovre), Les Sept Dernières Paroles du Christ en croix de Haydn (Notre-Dame de Paris), la Messe en Si mineur et le Magnificat de Bach avec le Bach Collegium Japan (Auditorium National de Dublin, Théâtre des Champs-Élysées de Paris)

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et les airs de la Passion selon saint Jean de Bach avec le Collegium Vocale Gent (Madrid, Bruges, Bruxelles, Barcelone, Séville). Des événements marquants ponctuent la saison 2016-2017 : une tour-née française avec Raphaël Pichon et son ensemble Pygmalion, le rôle d’Everardo dans Giulietta e Romeo de Zingarelli avec l’Orchestre Philharmonique d’Hei-delberg, Le Messie de Haendel avec l’Or-chestre Symphonique de San Francisco, ainsi que des participations à plusieurs productions lyriques à l’occasion du 450e anniversaire de la naissance Monteverdi : Eurimaco dans Il Ritorno di Ulisse in patria et Lucano dans L’Incoronazione di Poppea avec John Eliot Gardiner et les English Baroque Soloists. Pour ces repré-sentations, Zachary Wilder est l’invité de la Fenice, de l’Abbaye de Royaumont, du Musikverein de Vienne, de l’Opéra Royal de Versailles, du Davies Hall de San Francisco, du Palau de la Música de Barcelone, du Grand Théâtre de Provence à Aix-en-Provence, du Festival de Lucerne et du Rokokotheater de Schwetzingen. Sa discographie com-prend de nombreux enregistrements avec le Boston Early Music Festival, dont La Descente d’Orphée aux Enfers de Charpentier, lauréat d’un Grammy Award. On peut également l’entendre dans Le Jardin de Monsieur Rameau avec Les Arts Florissants, Ulisse all’isola di Circe de Zamponi avec Leonardo García Alarcón et la Cappella Mediterranea, Le Désert de Félicien David avec l’Orchestre de Chambre de Paris et Zaïs avec Les Talens Lyriques.

Antonio AbeteAntonio Abete se consacre au réper-toire baroque, à travers des collabo-rations avec des chefs tels Rinaldo Alessandrini, Giovanni Antonini, Fabio Biondi, William Christie, Christophe Coin, Alan Curtis, Thomas Hengelbrock, Christopher Hogwood, Jean-Claude Malgoire ou encore Sigiswald Kuijken. Il a aussi chanté sous la direction de René Jacobs : l’Euridice de Peri au Staatsoper de Berlin ; Orfeo de Monteverdi au Maggio Musicale de Florence ; La Calisto de Cavalli à l’Oster-festspiele de Salzbourg ; L’Incoronazione di Poppea de Monteverdi au Théâtre des Champs-Élysées de Paris, au Deutsche Oper de Berlin et au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles, où il s’est également produit dans Agrippina de Haendel. De nombreuses coopéra-tions avec Jordi Savall ponctuent éga-lement sa carrière : Vespro della Beata Vergine de Monteverdi à la Cité de la musique de Paris ; la Messe en Si mineur de Bach au Wiener Konzerthaus et à l’Osterfestspiele de Salzbourg ; le Requiem et la Missa Bruxellensis de Biber ; les Madrigali guerrieri e amorosi de Monteverdi ; la Rappresentazione di Anima e di Corpo de Cavalieri. Avec le Freiburger Barockorchester, Antonio Abete interprète le rôle de La Senna dans La Senna festeggiante de Vivaldi dirigée par Ivor Bolton et celui de Blansac dans La Scala di seta de Rossini sous la baguette d’Attilio Cremonesi. Avec ce dernier, il a aussi chanté Il Ritorno di Ulisse in patria de

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Monteverdi au Grand Théâtre de Genève et Varo dans Ezio de Haendel avec le Kammerorchester Basel au Festival de Radio France et Montpellier ainsi qu’au Theater an der Wien. Sous la direction d’Alessandro De Marchi, il a également donné Flavius Bertaridus de Telemann au Festwochen der Alten Musik à Innsbruck et au Hamburgische Staatsoper. Antonio Abete aborde aussi le répertoire mozartien, notam-ment dans les rôles de Don Alfonso dans Così fan tutte avec le Cleveland Orchestra dirigé par Franz Welser-Möst, ou de Bartolo dans Le Nozze di Figaro à l’Opéra de Montpellier. Parmi ses engagements futurs, citons Il Ritorno di Ulisse in patria au Lincoln Center de New York et Alcyone de Marais à l’Opéra Comique de Paris sous la direction de Jordi Savall.

Cyril CostanzoNé à Toulon en 1985, la basse Cyril Costanzo obtient une licence en géo-graphie avant d’entrer, en 2007, au Conservatoire Régional de Toulon dans la classe de Luc Coadou où il obtient son prix en 2011. Il se perfectionne également auprès de Guillemette Laurens, Udo Reinemann, Yvonne Minton et Marie-Louise Duthoit. En parallèle, il suit un stage d’une année au Centre National d’Insertion Professionnelle d’Artistes Lyrique (CNIPAL) à Marseille en 2009-2010. Il participe à plusieurs reprises à l’aca-démie de musique ancienne dirigée par Michel Laplénie au Festival des

Musiques du Périgord noir, où il se forme à la musique baroque. Il y inter-prète les rôles de Sleep et Hymen dans The Fairy Queen (Purcell) et Huascar dans Les Indes galantes (Rameau). En concert, il donne plusieurs oratorios tels que le Dixit Dominus de Haendel, le Requiem et les messes de Mozart, ou encore le Requiem de Biber. En 2010, il se produit pour la première fois sur une scène d’opéra, à Bordeaux, en tant que deuxième homme d’armes dans Die Zauberflöte (Mozart), puis en 2011 à Toulon, où il chante la partie basse soliste de L’Ode à sainte Cécile (Purcell). Il interprète également divers rôles d’opéra et d’opérette, notam-ment au festival L’Opéra au Village à Pourrières, dans le Var, où il chante, entre autres, le rôle de Vulcain dans Philémon et Baucis (Gounod). Formé depuis ses débuts à la musique d’en-semble en petit effectif, il est la basse de l’ensemble vocal Les Voix animées, dirigé par Luc Coadou, avec qui il par-court de nombreux répertoires de la Renaissance à nos jours. En 2013, Cyril Costanzo intègre le Jardin des Voix, l’Académie pour jeunes chanteurs des Arts Florissants, avec qui il part en tournée internationale (New York, Moscou, Amsterdam, Madrid, Salle Pleyel…) sous la baguette de William Christie et Paul Agnew. Toujours avec Les Arts Florissants, il participe ensuite à la tournée de l’intégrale des madri-gaux de Monteverdi dirigée par Paul Agnew en 2014 et 2015, chante la basse solo dans les Grand motets de Rameau

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et Mondonville sous la direction de William Christie. En 2016, Cyril Costanzo apparaît dans la comédie-ballet Monsieur de Pourceaugnac de Molière et Lully avec Les Arts Florissants (dir. William Christie, mise en scène Clément Hervieux-Léger), spectacle auquel il par-ticipera jusqu’en 2018. Il collaborera cette année pour la seconde fois avec le Théâtre de Calais, où il apparaîtra dans le rôle de Nerbulone (Eliogabalo, Cavalli). Avec Les Arts Florissants, il chantera prochainement les madri-gaux de Monteverdi sous la direction de Paul Agnew.

Paul AgnewArtiste de renommée internationale et pédagogue accompli, Paul Agnew, né à Glasgow, reçoit sa première édu-cation musicale au sein de la chorale de la cathédrale de Birmingham. Par la suite, il intègre le Magdalen College d’Oxford, puis devient membre du Consort of Musicke et interprète les musiques des renaissances italienne et anglaise. En 1992, il est auditionné par William Christie. La rencontre sera fructueuse. Il devient alors l’interprète privilégié des rôles de haute-contre du répertoire baroque français aux côtés de William Christie et se produit éga-lement sous la direction de chefs tels que Marc Minkowski, Ton Koopman, Paul McCreesh, Jean-Claude Malgoire, Sir John Eliot Gardiner, Philippe Herreweghe ou encore Emmanuelle Haïm. Paul Agnew est applaudi dans des opéras de Rameau (Les Fêtes d’Hébé,

Les Boréades, Dardanus), de Charpentier (Médée, Actéon, La Descente d’Or-phée aux Enfers, David et Jonathas), de Haendel (Acis and Galatea, L’Allegro, il Penseroso ed il Moderato) et de Purcell (King Arthur, Dido and Aeneas). À partir de 2007, il commence à assurer la direc-tion musicale de certains programmes des Arts Florissants. Son premier pro-gramme en tant que chef invité est dédié aux Vêpres de Vivaldi (donné à la Cité de la musique de Paris, au Théâtre de Caen et au Konzerthaus de Vienne). Suivent, entre autres, les Odes et Anthems de Haendel, Lamentazione (concert consacré aux polyphonies baroques ita-liennes). Ce programme a fait l’objet du premier enregistrement discographique de Paul Agnew en tant que chef associé des Arts Florissants. En 2010, il dirige à nouveau l’ensemble dans The Indian Queen de Purcell. Puis, il lance une intégrale des madrigaux de Monteverdi, ce qui l’amène à diriger une centaine de concerts en Europe jusqu’en 2015 et à enregistrer chez harmonia mundi un florilège des huit livres de Monteverdi publié en trois volumes : Cremona (2015, Prix « Baroque vocal » de l’année 2016 aux Gramophone Awards), Mantova (2014), Venezia (à paraître en 2017). En 2013, Paul Agnew devient directeur musical adjoint des Arts Florissants, qu’il a depuis dirigés dans la reprise du ballet Doux Mensonges à l’Opéra National de Paris, ainsi qu’à l’occasion de la création de Platée au Theater an der Wien, à l’Opéra Comique (Paris) et au Lincoln Center de New York. Il les dirige

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également dans de nombreux pro-grammes de concert : Les Maîtres du motet français ; Cremona et Mantova ; Women in love ; la tournée d’Un jardin à l’italienne du Jardin des Voix, l’Aca-démie des Arts Florissants pour les jeunes chanteurs. La saison 2016-2017 est marquée par plusieurs projets, dans le cadre notamment de la célébration du 450e anniversaire de la naissance de Monteverdi, incluant une nouvelle pro-duction de l’Orfeo, dont Paul Agnew assure la direction artistique au Théâtre de Caen, au Musikverein de Vienne, à l’Opéra Royal de Versailles, au Teatro del Canal de Madrid et à la Philharmonie de Paris. La création d’un Festival de Printemps dans les églises vendéennes (et dont Paul Agnew sera le directeur) viendra compléter cette riche saison. Paul Agnew est aussi codirecteur du Jardin des Voix. Cet intérêt pour la formation des nouvelles générations de musiciens l’a amené à diriger à de nombreuses reprises l’Orchestre Français des Jeunes Baroque ainsi que The European Union Baroque Orchestra. En 2017, il diri-gera l’académie européenne baroque d’Ambronay. Investi dans la pédago-gie musicale auprès du grand public et des plus jeunes, il conçoit égale-ment des concerts pédagogiques comme Monsieur de Monteverdi et La Lyre d’Orphée. Il a aussi donné plusieurs concerts à la tête d’or-chestres sur instruments modernes : l’Orchestre Philharmonique de Liverpool, l’Orchestre Symphonique National d’Écosse, l’Orchestre de

Chambre de Norvège, the Finnish Radio Symphony Orchestra, the St Paul Chamber Orchestra (Minnesota), The Music of the Baroque (Chicago) ou encore l’Orchestre Philharmonique de Nuremberg, qu’il dirige en 2016 pour Les Indes galantes, mis en scène par Laura Scozzi à l’Opéra de Nuremberg.

Les Arts FlorissantsWilliam Christie, directeur musical fondateurPaul Agnew, directeur musical adjoint et chef associéEnsemble de chanteurs et d’instru-mentistes voués à la musique baroque, fidèles à l’interprétation sur instru-ments anciens, Les Arts Florissants sont l’une des formations les plus réputées au monde. Fondés en 1979, ils sont diri-gés depuis par le claveciniste et chef d’orchestre franco-américain William Christie. Depuis 2007, le ténor bri-tannique Paul Agnew est son adjoint. Les Arts Florissants ont imposé dans le paysage musical français un réper-toire jusqu’alors méconnu : le Grand Siècle français, plus généralement la musique européenne des xviie et xviiie siècles. Depuis Atys de Lully à l’Opéra Comique (Paris) en 1987 – recréé en 2011 –, c’est la scène lyrique qui leur a assuré les plus grands succès : Rameau (Les Indes galantes, Les Boréades, Les Paladins, Platée), Lully et Charpentier (Médée, David et Jonathas, Armide), Haendel (Orlando, Acis and Galatea, Semele, Alcina, Serse, Hercule), Purcell (King Arthur, Dido and Aeneas, The

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Fairy Queen), Mozart (Die Zauberflöte, Die Entführung aus dem Serail), ou encore la trilogie lyrique de Monteverdi, des compositeurs plus rarement inter-prétés comme Landi (Il Sant’Alessio), Cesti (Il Tito), Campra (Les Fêtes véni-tiennes) ou Hérold (Zampa). Leurs pro-ductions sont souvent associées à de grands noms de la scène (Jean-Marie Villégier, Robert Carsen, Adrian Noble, Andrei Serban, Luc Bondy, Deborah Warner, Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff), ainsi qu’à des chorégraphes (Jiří Kylián, Bianca Li, Trisha Brown, Robyn Orlin, José Montalvo, Françoise Denieau et Dominique Hervieu). L’activité des Arts Florissants en concert est tout aussi importante, qu’il s’agisse d’opéras ou d’oratorios, d’œuvres en grand effectif, musique de chambre, sacrée ou profane. Les Arts Florissants présentent chaque année une centaine de concerts et repré-sentations d’opéra en France, tout en jouant un rôle actif d’ambassadeur de la culture française à l’étranger ; ils sont ainsi régulièrement invité à New York, Londres, Édimbourg, Bruxelles, Vienne, Salzbourg, Madrid, Barcelone, Moscou, etc. Leur discographie est riche de plus d’une centaine de titres, parmi lesquels figure leur propre collection en collaboration avec harmonia mundi. Ils ont mis en place plusieurs actions de transmission et de formation des jeunes musiciens : l’Académie biennale du Jardin des Voix ; le programme Arts Flo Juniors ; le partenariat de William Christie et des Arts Florissants avec la Juilliard School of Music de New

York. Quant au festival Dans les Jardins de William Christie (en partenariat avec le Conseil départemental de la Vendée), il réunit les artistes des Arts Florissants, les élèves de la Juilliard School et les lauréats du Jardin des Voix pour des concerts et « promenades musicales » dans les jardins créés par William Christie à Thiré, en Vendée. Les Arts Florissants collaborent avec le fonds de dotation « Les Jardins de Musique de William Christie » au développement d’un lieu culturel permanent à Thiré. Au cours de la saison 2016-2017, Les Arts Florissants donnent entre autres : deux programmes Bach sous la direction de William Christie avec la Messe en Si aux BBC Proms et un programme de cantates ; la reprise d‘Un jardin à l’italienne avec les chanteurs de la 7e édition du Jardin des Voix pour une tournée en Asie ; La Harpe reine avec le harpiste Xavier de Maistre ; Le Messie de Haendel en tournée européenne (Baden-Baden, Barcelone, Budapest, Londres, Madrid…) ; Chants joyeux, un programme de musique sacrée de Charpentier mettant à l’honneur le chœur des Arts Florissants ; Un jar-din à l’anglaise avec la 8e édition du Jardin des Voix. Parallèlement, Paul Agnew dirige Mantova, une sélection de madrigaux des Livres IV, V et VI de Monteverdi ; Monteverdi et ses poètes – Imitation et émulation réunissant des pièces de Monteverdi et de ses maîtres ; une version mise en scène de l’Orfeo de Monteverdi en tournée euro-péenne. William Christie et Paul Agnew dirigeront également en alternance le

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programme Chants joyeux du temps de Pâques autour du répertoire vocal sacré de Charpentier, et partageront la direction artistique de la prochaine édition du Jardin des Voix, Un jardin à l’anglaise. L’année sera également marquée par la création d’un Festival de Printemps dans les églises du Sud Vendée, consacrée pour sa première édition à la musique vocale sacrée de Charpentier, et dont la direction artistique sera assurée par Paul Agnew. Dernier temps fort de cette riche sai-son, le festival Dans les Jardins de William Christie, du 19 au 26 août 2017 à Thiré (Vendée).

Ensemble instrumental

ViolonsTami TromanEmmanuel Resche

AltosSimon HeyerickMyriam Bulloz

VioloncelleAlix Verzier

VioloneRichard Myron

Flûte à bec, cornetÉva GodardMaud Caille-Armengaud

TrombonesAurélien Honoré

Olivier DuboisRomain DavazoglouCyril Bernhard

HarpeNanja Breedijk*

Théorbe, luthThomas Dunford*Massimo Moscardo*

Clavecin, orgueMarie Van Rhijn*

Clavecin, orgue, régaleFlorian Carré*

*basse continue

Thomas Dunford joue sur un fac-similé du ceterone (archicistre) de Gironimo Canpi (ca 1600), réalisé par Carlos Gonzalez en 1991 pour le Musée de la musique - Philharmonie de Paris (prêt du Musée).

Paul Agnew, mise en espaceAlain Blanchot, costumesChristophe Naillet, décors et lumièresRita De Letteriis, conseillère linguis-tique et assistante à la mise en espace

Éditions musicales : Les Arts Florissants (Pascal Duc).

Le surtitrage de cette production a été réalisé d’après la traduction originale de Jean-Pierre Darmon.

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Archicistre ou ceterone

Fac-similé de Carlos González d’après Gironimo Canpi (ca 1600) pour le Musée de

la musique, Paris

L’archicistre (ou ceterone en italien) fait partie de la famille des cistres, ins-truments à fond plat et à cordes de métal qui découlent en droite ligne de l’instrumentarium médiéval. Le mot « ceterone » apparaît très tôt dans les sources italiennes du xviie siècle et désigne un cistre auquel on a ajouté des cordes graves plus longues et plus timbrées sur un cheviller en extension afin d’étendre l’ambitus de l’instrument et d’en renforcer le registre grave. L’usage de ce type particulier aux xvie et xviie siècles est révélateur du goût de nos ancêtres pour les sonorités cuivrées et acidulées, « nazardantes » comme dit Mersenne, qui venaient ainsi enrichir les couleurs du continuo.L’archicistre utilisé ici fut réalisé en 1991 à la demande du Musée de la musique par le luthier Carlos González d’après le ceterone signé Gironimo Canpi (ca 1600) conservé au Museo Bardini à Florence.Le Musée de la musique a développé une politique de construction d’ins-truments en fac-similés afin de répondre aux besoins de ses manifestations culturelles (concerts, enregistrements, animations). Le principe étant de privilégier la reproduction ou la reconstitution de certains instruments particulièrement intéressants de préférence aux périlleuses restaurations des originaux entreprises dans le passé, qui avaient l’inconvénient d’alté-rer, de façon presque toujours irréversible, l’authenticité des instruments.

Joël Dugot

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MONTEVERDI ET L’ART DE LA RHÉTORIQUEDENIS MORRIER

Dans ses œuvres et dans ses écrits, Monteverdi rassemble toutes les acceptions, antiques et modernes, de la « rhétorique musicale ». En professant son désir de créer une musique « oratoire », où « le discours est maître de l’harmonie », il ouvre la voie à une nouvelle conception de l’art de la composition, dont l’influence s’étend jusqu’à nos jours. Avec cet essai unique en son genre, Denis Morrier conduit le lecteur au croisement de la Renaissance et de l’ère baroque, au moment où le langage musical de Monteverdi posa les bases de la musique moderne occidentale en scellant l’union du son avec le sens.Denis Morrier est musicologue et professeur au Conservatoire du pays de Montbéliard et au CNSMD de Paris. Spécialiste de la musique baroque, et en particulier de l’œuvre de Monteverdi, il est l’auteur de Carlo Gesualdo (Fayard, 2003) et de Chroniques musiciennes d’une Europe baroque (Fayard, 2005).

Collection Style 208 pages • 12 x 17 cm • 13,90 €

ISBN 979-10-94642-04-7 - NOVEMBRE 2015

La rue musicale est un « projet » qui dépasse le cadre de la simple collection d’ouvrages. Il s’inscrit dans l’ambition générale de la Philharmonie de Paris d’établir des passerelles entre différents niveaux de discours et de représentation, afin d’accompagner une compréhension renouvelée des usages de la musique.

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Date : 12/03/09

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