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Numéro Trois

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Quatrième numéro, mais que fait la police bordel de merde?

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DUVERDIER

Tout d'abord, merci d’ouvrir ces pages! Peu l’on fait la der-nière fois, dommage pour eux!

On s’est dit que t’en qu’a faire un truc sur internet, autant profiter de toutes les possibilité qu’offre ce nouveau média. Pour les nostalgiques, un montage DV et pour les fana-tiques de HiTech, un en Full HD.

PN Zine prends de l’ampleur, à votre plus grand desarois.

J’écris ceci après deux bon gros mois sans rien faire, un mois à laver des assiestes et un autre, à prendre le temps de vivre comme il faut, sans rien faire de vraiment constructif, en essayant de ne pas rester coller devant ce putain d’écran d’ordi. Il reste donc un mois pour tout faire... Oui! J’avais oublié de vous dire que l’on essaie de fare sortir ce pseudo fanzine tout les trois mois, histoire de pas se laisser mourir avant quelque années. Ah oui! On compte bien rester quelque temps malgrè notre manque de professionnalisme (oui oui, un truc dont on a pas vraiment compris les bases mais ça viendra peut être un jour). D’ailleurs, si vous ne voyez pas sortir un numéro, c’est qu’il faudra aller le cher-cher dans un skateshop je ne sais où mais bon ça risque de ne jamais voir le jour... Ah oui seconde nouvelle, on devient international, comme vous avez pu le remarquer dans le dernier numéro, avec de l’anglais à l’interieur, et bein on en remet une couche et on centralise nos bureaux de 120m carré à Paris, haut lieu de jetskate Française!

Amis Parigot, bonjour. Amis du Sud, on restera dans le plus beau coin de France (on va pas se mentir), Paris il pleut, il fait froid et le métro me fout la gerbe. -JG

+ =

Numéro Deux:

Le dernier numéro n’a pas était un grand succès pourtant j’étais sûr que c’était le meilleur numéro depuis le début... On va dire que c’était la faute à l’été, les écrans d’ordi avaient peu d’intéret par rapport à la chaleur que nous avons connus cet été. Il faut espèrer que l’Autômne redonne de la vie à PN Zine. - JG

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Jeremy VlesckYoris Couegnoux expose

RODney "the real boss" MullenPage publicitaire

My WorksEdouard Depaz

Video Daysdiy et fun, same shit?

Clic Clac nicolas rencontre canu

Yann FélixainJulien Januskiewicz

T'es pas du coin, un parisien dans l'âme. T'es venu ici pour faire quoi, et dans quel but?Avant tout, sache que je n’aime pas particulièrement Paris, je viens de banlieue et le mode de vie y est complètement différent, demande à un parisien ce qu’il pense de la banlieue il te répondra que c’est la campagne !Pour Bordeaux, je ne sais pas vraiment pour-quoi je suis venu là, il y a 3 ans, je voulais partir de chez moi, mais ne pas rester sur Paris et sa banlieue, je revenais d’un week end à Bordeaux avec mes potes et sur un coup de tête je me suis dit que c’est là où je devais partir. C’est vrai, la ville est belle, humaine, la scène skate est génial…

T'as fait des études supérieures mais tu t'es dis que tu allais faire les compagnons en menuiserie, c'étaient quoi tes motivations?J’ai été déçu par les études post bac, j’avais toujours l’impression d’être au lycée, avec des cours, des exercices, des contrôles… Moi je pensais qu’après le bac tu passais à quelque chose de moins géné-ral, je pensais vraiment que j’allais apprendre un métier !Et puis à l’époque je voulais depuis un moment apprendre un métier manuel et travailler tôt, si il y a bien un secteur qui ne se perdra jamais c’est bien celui là, alors après avoir compris que les études longues n’étaient pas pour moi, je me suis lancé dans un CAP menuiserie.Des compagnons, je n’ai fait que l’apprentissage, tu as la possibilité de faire le tour de France par la suite pour devenir un menuisier de type ultra compétitif mais cela demande beaucoup, beaucoup de travail et de mettre ta vie de côté pendant 5 ans au moins.

T'as travaillé dans le bois avant dans plusieurs entreprises, en inté-rim et maintenant te voila en auto entreprise, t'en avais marre ou tu t'es senti prêt a voler de tes propres ailes?Si je commence à en avoir marre à 24 ans, je pense que j’aurai des

soucis dans ma vie. L’auto entreprise ça te permet simplement de pouvoir aborder les magasins et autres clients en tant que profes-sionnel, c’est-à-dire avec un numéro d’entreprise et des factures qui leur permettent d’avoir une trace. Ca leur permet aussi sure-ment de te faire un peu plus confiance et de ne pas t’envoyer chier direct.

Ce que tu fais c'est de la menuiserie de qualité, on va pas se mentir, des enseigne avec beaucoup de détails, des bijoux en bois pour les groupies d'Alsace lorraine, des meubles de récup. C'est quand même assez arty comme choix des projet ou c'est un truc qui te tient à coeur ce genre de truc pour sortir du moule du menuisier basique?Il n’y a rien d’arty dans la mesure ou je n’invente pas ce que je fais. Les enseignes que je fabrique sont faites à partir de logos bien précis, moi je n’ai qu’à appliquer ce que je sais faire en fonction des détails et autres demandes.Pour les autres trucs que je fabrique, je fais beaucoup de récup car le bois coûte cher et moi qui bosse dans le secteur du bois, tu peux facilement récupérer tout le matos nécessaire à des petites constructions sur les chantiers ou autres. D’ailleurs à l’époque, on avait construit une mini dans le jardin à un pote de 8m sur 2, on avait récupéré tout le matos sur les chantiers des environs et au final la mini ne nous avait couté que le prix des planches de contreplaqués qu’on avait utilisées pour le placage.

T'arrive à t'en sortir ou tu travailles quand même a coté pour payer tes pellicules argentiques?Je bosse toujours dans la même entreprise depuis 2 ans, je trouve ça super important d’être intégré professionnellement. Et puis, on ne va pas se mentir, mais c’est pas mes petites pièces de rien du tout qui vont me faire manger !

Ça t'es pas venu a l'idée de faire des planches de skate, c'est peut être la première chose à laquelle un skateur menuisier pense?!J’ai du y penser quand j’avait 15 ans et que je n’étais pas menuisier. Je pense qu’on ne se rend pas compte mais fabriquer une bonne planche demande beaucoup de temps dans le sens où tu dois faire énormément d’essais avant de trouver le bon bois, la bonne colle, une bonne presse…J’ai eu une discussion un jour avec Jérémy Plis-son pendant une session, et il m’expliquait un peu le parcours du gars qui tient Rekiem à Anglet, si il y a bien quelqu’un qui a eu le courage d’aller au bout de tout ça, c’est bien lui, respect !

T'es pas du coin, un parisien dans l'âme. T'es venu ici pour faire quoi, et dans quel but?Avant tout, sache que je n’aime pas particulièrement Paris, je viens de banlieue et le mode de vie y est complètement différent, demande à un parisien ce qu’il pense de la banlieue il te répondra que c’est la campagne !Pour Bordeaux, je ne sais pas vraiment pour-quoi je suis venu là, il y a 3 ans, je voulais partir de chez moi, mais ne pas rester sur Paris et sa banlieue, je revenais d’un week end à Bordeaux avec mes potes et sur un coup de tête je me suis dit que c’est là où je devais partir. C’est vrai, la ville est belle, humaine, la scène skate est génial…

T'as fait des études supérieures mais tu t'es dis que tu allais faire les compagnons en menuiserie, c'étaient quoi tes motivations?J’ai été déçu par les études post bac, j’avais toujours l’impression d’être au lycée, avec des cours, des exercices, des contrôles… Moi je pensais qu’après le bac tu passais à quelque chose de moins géné-ral, je pensais vraiment que j’allais apprendre un métier !Et puis à l’époque je voulais depuis un moment apprendre un métier manuel et travailler tôt, si il y a bien un secteur qui ne se perdra jamais c’est bien celui là, alors après avoir compris que les études longues n’étaient pas pour moi, je me suis lancé dans un CAP menuiserie.Des compagnons, je n’ai fait que l’apprentissage, tu as la possibilité de faire le tour de France par la suite pour devenir un menuisier de type ultra compétitif mais cela demande beaucoup, beaucoup de travail et de mettre ta vie de côté pendant 5 ans au moins.

T'as travaillé dans le bois avant dans plusieurs entreprises, en inté-rim et maintenant te voila en auto entreprise, t'en avais marre ou tu t'es senti prêt a voler de tes propres ailes?Si je commence à en avoir marre à 24 ans, je pense que j’aurai des

soucis dans ma vie. L’auto entreprise ça te permet simplement de pouvoir aborder les magasins et autres clients en tant que profes-sionnel, c’est-à-dire avec un numéro d’entreprise et des factures qui leur permettent d’avoir une trace. Ca leur permet aussi sure-ment de te faire un peu plus confiance et de ne pas t’envoyer chier direct.

Ce que tu fais c'est de la menuiserie de qualité, on va pas se mentir, des enseigne avec beaucoup de détails, des bijoux en bois pour les groupies d'Alsace lorraine, des meubles de récup. C'est quand même assez arty comme choix des projet ou c'est un truc qui te tient à coeur ce genre de truc pour sortir du moule du menuisier basique?Il n’y a rien d’arty dans la mesure ou je n’invente pas ce que je fais. Les enseignes que je fabrique sont faites à partir de logos bien précis, moi je n’ai qu’à appliquer ce que je sais faire en fonction des détails et autres demandes.Pour les autres trucs que je fabrique, je fais beaucoup de récup car le bois coûte cher et moi qui bosse dans le secteur du bois, tu peux facilement récupérer tout le matos nécessaire à des petites constructions sur les chantiers ou autres. D’ailleurs à l’époque, on avait construit une mini dans le jardin à un pote de 8m sur 2, on avait récupéré tout le matos sur les chantiers des environs et au final la mini ne nous avait couté que le prix des planches de contreplaqués qu’on avait utilisées pour le placage.

T'arrive à t'en sortir ou tu travailles quand même a coté pour payer tes pellicules argentiques?Je bosse toujours dans la même entreprise depuis 2 ans, je trouve ça super important d’être intégré professionnellement. Et puis, on ne va pas se mentir, mais c’est pas mes petites pièces de rien du tout qui vont me faire manger !

Ça t'es pas venu a l'idée de faire des planches de skate, c'est peut être la première chose à laquelle un skateur menuisier pense?!J’ai du y penser quand j’avait 15 ans et que je n’étais pas menuisier. Je pense qu’on ne se rend pas compte mais fabriquer une bonne planche demande beaucoup de temps dans le sens où tu dois faire énormément d’essais avant de trouver le bon bois, la bonne colle, une bonne presse…J’ai eu une discussion un jour avec Jérémy Plis-son pendant une session, et il m’expliquait un peu le parcours du gars qui tient Rekiem à Anglet, si il y a bien quelqu’un qui a eu le courage d’aller au bout de tout ça, c’est bien lui, respect !

T'es pas du coin, un parisien dans l'âme. T'es venu ici pour faire quoi, et dans quel but?Avant tout, sache que je n’aime pas particulièrement Paris, je viens de banlieue et le mode de vie y est complètement différent, demande à un parisien ce qu’il pense de la banlieue il te répondra que c’est la campagne !Pour Bordeaux, je ne sais pas vraiment pour-quoi je suis venu là, il y a 3 ans, je voulais partir de chez moi, mais ne pas rester sur Paris et sa banlieue, je revenais d’un week end à Bordeaux avec mes potes et sur un coup de tête je me suis dit que c’est là où je devais partir. C’est vrai, la ville est belle, humaine, la scène skate est génial…

T'as fait des études supérieures mais tu t'es dis que tu allais faire les compagnons en menuiserie, c'étaient quoi tes motivations?J’ai été déçu par les études post bac, j’avais toujours l’impression d’être au lycée, avec des cours, des exercices, des contrôles… Moi je pensais qu’après le bac tu passais à quelque chose de moins géné-ral, je pensais vraiment que j’allais apprendre un métier !Et puis à l’époque je voulais depuis un moment apprendre un métier manuel et travailler tôt, si il y a bien un secteur qui ne se perdra jamais c’est bien celui là, alors après avoir compris que les études longues n’étaient pas pour moi, je me suis lancé dans un CAP menuiserie.Des compagnons, je n’ai fait que l’apprentissage, tu as la possibilité de faire le tour de France par la suite pour devenir un menuisier de type ultra compétitif mais cela demande beaucoup, beaucoup de travail et de mettre ta vie de côté pendant 5 ans au moins.

T'as travaillé dans le bois avant dans plusieurs entreprises, en inté-rim et maintenant te voila en auto entreprise, t'en avais marre ou tu t'es senti prêt a voler de tes propres ailes?Si je commence à en avoir marre à 24 ans, je pense que j’aurai des

soucis dans ma vie. L’auto entreprise ça te permet simplement de pouvoir aborder les magasins et autres clients en tant que profes-sionnel, c’est-à-dire avec un numéro d’entreprise et des factures qui leur permettent d’avoir une trace. Ca leur permet aussi sure-ment de te faire un peu plus confiance et de ne pas t’envoyer chier direct.

Ce que tu fais c'est de la menuiserie de qualité, on va pas se mentir, des enseigne avec beaucoup de détails, des bijoux en bois pour les groupies d'Alsace lorraine, des meubles de récup. C'est quand même assez arty comme choix des projet ou c'est un truc qui te tient à coeur ce genre de truc pour sortir du moule du menuisier basique?Il n’y a rien d’arty dans la mesure ou je n’invente pas ce que je fais. Les enseignes que je fabrique sont faites à partir de logos bien précis, moi je n’ai qu’à appliquer ce que je sais faire en fonction des détails et autres demandes.Pour les autres trucs que je fabrique, je fais beaucoup de récup car le bois coûte cher et moi qui bosse dans le secteur du bois, tu peux facilement récupérer tout le matos nécessaire à des petites constructions sur les chantiers ou autres. D’ailleurs à l’époque, on avait construit une mini dans le jardin à un pote de 8m sur 2, on avait récupéré tout le matos sur les chantiers des environs et au final la mini ne nous avait couté que le prix des planches de contreplaqués qu’on avait utilisées pour le placage.

T'arrive à t'en sortir ou tu travailles quand même a coté pour payer tes pellicules argentiques?Je bosse toujours dans la même entreprise depuis 2 ans, je trouve ça super important d’être intégré professionnellement. Et puis, on ne va pas se mentir, mais c’est pas mes petites pièces de rien du tout qui vont me faire manger !

Ça t'es pas venu a l'idée de faire des planches de skate, c'est peut être la première chose à laquelle un skateur menuisier pense?!J’ai du y penser quand j’avait 15 ans et que je n’étais pas menuisier. Je pense qu’on ne se rend pas compte mais fabriquer une bonne planche demande beaucoup de temps dans le sens où tu dois faire énormément d’essais avant de trouver le bon bois, la bonne colle, une bonne presse…J’ai eu une discussion un jour avec Jérémy Plis-son pendant une session, et il m’expliquait un peu le parcours du gars qui tient Rekiem à Anglet, si il y a bien quelqu’un qui a eu le courage d’aller au bout de tout ça, c’est bien lui, respect !

Jérémy tient l’auto-entreprise Bella Menuiserie. Pour le

contacter ou voir ce qu’il fait cliquez sur cette buche:

180 switch nosewheeling flip out

Photo: F. Beuchard

couegnoux

Portfolio

Yoris vient de Dordogne, vers Périgueux plus ou moins, mais vu que l’on a qu’une seule vie, on part souvent de son prôpre grès ou non de sa région natale. C’est exactement ce qu’il a fait, un trajet direct vers Bordeaux, juste une heure de voiture certes mais un dépaysement quand même. Depuis la rentrée scolaire, c’est un autre pays aux femmes reputées poilues et aux hommes vétus de mono-sourcil sur chantier où Yoris et sa copine ce sont installés. Pour ceux qui n’ont pas compris les clichés, c’est bien au Portugal que l’on peut désormais trouvé Yoyo (pour les intimes), et plus exactement à Lisbonne.

Voici quelques photos qu’il a pu faire avec ces nouveaux amis Lisbonnais, oui parce que Yoris c’est celui qui a pris les photos qui arrivent. -JG

Portugaiseries

Une interview de Clément Chouleur

Tout d’abord quel est ton senti-ment par rapport à ce documen-taire ?Je suis très content, le documen-taire dégage une vraie authenti-cité et je suis heureux d’avoir col-laboré avec Stacy et les gars. La première fois qu’il m’a proposé de participer à son projet, j’étais très sceptique car parfois quand tu fais des choses à propos du passé tu en oublies le présent… J’ai déjà été interviewé des centaines de fois à ce sujet et ça me dérangeais beaucoup de refaire les mêmes choses pour la énième fois, mais Stacy m’a assuré que ça ne se pas-serai pas comme ça. La manière dont il a mené ses interviews avec nous, comme un grand-frère, et le fait que l’on ne se soit pas vu pendant tant d’années nous a permis d’aller au plus pro-fond de nos sentiments et c’est pour ça que le film est chargé en émotions. Avant la série de pre-mières je me sentais mal à l’aise et ce fut difficile d’aller présenter

le film, d’ailleurs, je n’arrive tou-jours pas à rester dans la salle avec les gens pour le regarder. Ceci dit le public l’a très bien reçu et je n’aurai pas pu être plus heu-reux.

Est-ce que tu penses que c’était le bon moment pour sortir un documentaire sur la Bones Bri-gade ?Je pense qu’aujourd’hui nous avons acquis une certaine matu-rité qui nous permet de regarder en arrière et de parler de ce que l’on a fait dans le passé. Tu sais, Tony et Lance continuent de tout déchirer en skate, et moi, je conti-nue de faire mes trucs mais si l’on avait attendu de ne plus skater pour le faire, là cela aurait été le mauvais moment. En fait c’est probablement le meilleur moment car nous avons à la fois suffisamment de recul avec cette époque tout en étant encore au cœur du skateboard.

Quelle importance cela a pour toi que les kids connaissent l’histoire de la Bones Brigade ?Cela peut paraître présomptueux de parler des choses que l’on a accomplies, ce que je veux dire c’est qu’il est difficile de parler de soi. Ce film montre avant tout ce que nous étions plus que ce que l’on a fait. C’est une réflexion sur la manière dont on a vécu cette époque et ce qui nous a poussé durant toutes ces années, ce team était probablement le plus beau cadeau de Stacy ! C’est dur de montrer toute l’émotion, ce qui nous faisait avancer, c’est impor-tant de montrer ces choses et c’est à la fois dur à faire. Et c’est pour ça que ça fait bizarre de voir tous ces gars pleurer à propos du skate, ça peut paraître stupide mais nous avons juste ouvert nos cœurs et partagé ce qui nous faisait avancer. À la télé et dans les interviews ce n’est que du bat-tage et pour moi qui connais les gars, qui les admire et qui sais ce

qui les fait avancer, je trouve que ce film est bien plus valorisant. Il montre ce par quoi sont passés des gars comme Lance ou Duane pour devenir ce qu’ils sont, pas juste ce qu’ils ont accompli.

Est-ce que vous avez retrouvé la complicité d’antan quand vous avez shooté les interviews ?Et bien nous étions tous séparés pendant les interviews, je n’avais aucune idée de ce qu’avaient dit Stevie ou Lance. Il n’y avait que moi et Stacy… et une salle remplie de techniciens, ce qui fait très bizarre d’ailleurs mais il arrivait très bien à me le faire oublier. Entre les interviews on commu-niquait entre nous, je demandais à Lance ce qu’il avait raconté mais ca n’avait rien à voir avec ce qu’on voit à l’écran. Pour la pre-mière projection, il y avait Tony, Lance, McGill et moi, Stacy nous a emmenés dîner après et on a juste mangé en silence, on ne savait pas quoi dire car l’émotion

était forte. Ça m’a vraiment touché de voir par quoi est passé Lance, je ne savais pas tout ça et c’est pour moi la partie la plus dif-ficile du film à regarder.

À l’époque, est-ce que vous sen-tiez que vous étiez en train de marquer l’histoire, d’entrer dans la légende ?Tout ce que l’on faisait c’était du skate. C’était la seule chose qui nous importait ! Je savais qu’il y avait quelque chose de spécial car je connaissais Tony et il était incroyablement doué mais je ne pouvais par regarder les choses et me dire que ça allait être légen-daire… je ne les ai jamais vus comme ça. Enfin si peut être pour quelques personnes comme Pat Duffy ou Danny Way. Je n’arrive pas à regarder en arrière et connecter ma personne avec le mot légende, c’est juste bizarre.

Est-ce que tu penses que le fait d’avoir été tous ensemble a été le

point clé de la progression de chacun ?Oui, et on en parle d’ailleurs dans le film. Comme la plupart des skateurs, on se sent outsider et il y a un certain confort à se sentir outsider car cela fait parti de notre Adn en tant que skateur. Je pense que le fait de vouloir se démarquer c’est ça qui te fait pro-gresser car tu essayes en perma-nence d’être toi, tu essayes d’établir ton identité à travers ce que tu fais et de la rendre unique, de te singulariser. Stacy nous a fait développer un sentiment d’appartenance sans nous forcer à ressembler les uns aux autres. Parfois dans certains teams les gens tendent à tous se ressembler. Nous étions tous uniques et chacun a pu exprimer sa person-nalité car Stacy croyait en nous. Pour ma part c’est ce dont j’avais besoin, les autres aussi, peut-être moins Tony car il avait son père. Le fait d’être avec un groupe de gars aussi incroyable, d’être consi-déré au même niveau, ça te don-nait confiance en toi et te pous-sait à te dépasser… c’était ça la Bones Brigade.

Il est de nombreux pères fondateurs dans notre petit monde skateboardistique et pour ne point les laisser tomber dans l’oubli, l’industrie nous gratifie régulièrement de documentaires retraçant les histoires des uns et des autres, toutes les marques s’y collent afin de célébrer leur gloire passée et de nous mettre le petit coup de nostalgie qui va bien. Plutôt cool me direz vous, oui certes, enfin quand c’est bien fait ! Pour équilibrer notre quota de haine, nous parlerons plutôt donc d’un documentaire réussi : Bones Brigade : An Auto-biography , la dernière production de Stacy Peralta. Comme le titre le laisse entendre, le film retrace l’histoire du team le plus influent des années 80… Personne n’était mieux placé qu’un ancien membre de ladite team pour discuter brigade des os, voici en exclusivité pour PN Zine, un extrait de notre entrevue avec the Mutt ou Rodney Mullen si vous préférez.

Tout d’abord quel est ton senti-ment par rapport à ce documen-taire ?Je suis très content, le documen-taire dégage une vraie authenti-cité et je suis heureux d’avoir col-laboré avec Stacy et les gars. La première fois qu’il m’a proposé de participer à son projet, j’étais très sceptique car parfois quand tu fais des choses à propos du passé tu en oublies le présent… J’ai déjà été interviewé des centaines de fois à ce sujet et ça me dérangeais beaucoup de refaire les mêmes choses pour la énième fois, mais Stacy m’a assuré que ça ne se pas-serai pas comme ça. La manière dont il a mené ses interviews avec nous, comme un grand-frère, et le fait que l’on ne se soit pas vu pendant tant d’années nous a permis d’aller au plus pro-fond de nos sentiments et c’est pour ça que le film est chargé en émotions. Avant la série de pre-mières je me sentais mal à l’aise et ce fut difficile d’aller présenter

le film, d’ailleurs, je n’arrive tou-jours pas à rester dans la salle avec les gens pour le regarder. Ceci dit le public l’a très bien reçu et je n’aurai pas pu être plus heu-reux.

Est-ce que tu penses que c’était le bon moment pour sortir un documentaire sur la Bones Bri-gade ?Je pense qu’aujourd’hui nous avons acquis une certaine matu-rité qui nous permet de regarder en arrière et de parler de ce que l’on a fait dans le passé. Tu sais, Tony et Lance continuent de tout déchirer en skate, et moi, je conti-nue de faire mes trucs mais si l’on avait attendu de ne plus skater pour le faire, là cela aurait été le mauvais moment. En fait c’est probablement le meilleur moment car nous avons à la fois suffisamment de recul avec cette époque tout en étant encore au cœur du skateboard.

Quelle importance cela a pour toi que les kids connaissent l’histoire de la Bones Brigade ?Cela peut paraître présomptueux de parler des choses que l’on a accomplies, ce que je veux dire c’est qu’il est difficile de parler de soi. Ce film montre avant tout ce que nous étions plus que ce que l’on a fait. C’est une réflexion sur la manière dont on a vécu cette époque et ce qui nous a poussé durant toutes ces années, ce team était probablement le plus beau cadeau de Stacy ! C’est dur de montrer toute l’émotion, ce qui nous faisait avancer, c’est impor-tant de montrer ces choses et c’est à la fois dur à faire. Et c’est pour ça que ça fait bizarre de voir tous ces gars pleurer à propos du skate, ça peut paraître stupide mais nous avons juste ouvert nos cœurs et partagé ce qui nous faisait avancer. À la télé et dans les interviews ce n’est que du bat-tage et pour moi qui connais les gars, qui les admire et qui sais ce

qui les fait avancer, je trouve que ce film est bien plus valorisant. Il montre ce par quoi sont passés des gars comme Lance ou Duane pour devenir ce qu’ils sont, pas juste ce qu’ils ont accompli.

Est-ce que vous avez retrouvé la complicité d’antan quand vous avez shooté les interviews ?Et bien nous étions tous séparés pendant les interviews, je n’avais aucune idée de ce qu’avaient dit Stevie ou Lance. Il n’y avait que moi et Stacy… et une salle remplie de techniciens, ce qui fait très bizarre d’ailleurs mais il arrivait très bien à me le faire oublier. Entre les interviews on commu-niquait entre nous, je demandais à Lance ce qu’il avait raconté mais ca n’avait rien à voir avec ce qu’on voit à l’écran. Pour la pre-mière projection, il y avait Tony, Lance, McGill et moi, Stacy nous a emmenés dîner après et on a juste mangé en silence, on ne savait pas quoi dire car l’émotion

était forte. Ça m’a vraiment touché de voir par quoi est passé Lance, je ne savais pas tout ça et c’est pour moi la partie la plus dif-ficile du film à regarder.

À l’époque, est-ce que vous sen-tiez que vous étiez en train de marquer l’histoire, d’entrer dans la légende ?Tout ce que l’on faisait c’était du skate. C’était la seule chose qui nous importait ! Je savais qu’il y avait quelque chose de spécial car je connaissais Tony et il était incroyablement doué mais je ne pouvais par regarder les choses et me dire que ça allait être légen-daire… je ne les ai jamais vus comme ça. Enfin si peut être pour quelques personnes comme Pat Duffy ou Danny Way. Je n’arrive pas à regarder en arrière et connecter ma personne avec le mot légende, c’est juste bizarre.

Est-ce que tu penses que le fait d’avoir été tous ensemble a été le

point clé de la progression de chacun ?Oui, et on en parle d’ailleurs dans le film. Comme la plupart des skateurs, on se sent outsider et il y a un certain confort à se sentir outsider car cela fait parti de notre Adn en tant que skateur. Je pense que le fait de vouloir se démarquer c’est ça qui te fait pro-gresser car tu essayes en perma-nence d’être toi, tu essayes d’établir ton identité à travers ce que tu fais et de la rendre unique, de te singulariser. Stacy nous a fait développer un sentiment d’appartenance sans nous forcer à ressembler les uns aux autres. Parfois dans certains teams les gens tendent à tous se ressembler. Nous étions tous uniques et chacun a pu exprimer sa person-nalité car Stacy croyait en nous. Pour ma part c’est ce dont j’avais besoin, les autres aussi, peut-être moins Tony car il avait son père. Le fait d’être avec un groupe de gars aussi incroyable, d’être consi-déré au même niveau, ça te don-nait confiance en toi et te pous-sait à te dépasser… c’était ça la Bones Brigade.

Il est de nombreux pères fondateurs dans notre petit monde skateboardistique et pour ne point les laisser tomber dans l’oubli, l’industrie nous gratifie régulièrement de documentaires retraçant les histoires des uns et des autres, toutes les marques s’y collent afin de célébrer leur gloire passée et de nous mettre le petit coup de nostalgie qui va bien. Plutôt cool me direz vous, oui certes, enfin quand c’est bien fait ! Pour équilibrer notre quota de haine, nous parlerons plutôt donc d’un documentaire réussi : Bones Brigade : An Auto-biography , la dernière production de Stacy Peralta. Comme le titre le laisse entendre, le film retrace l’histoire du team le plus influent des années 80… Personne n’était mieux placé qu’un ancien membre de ladite team pour discuter brigade des os, voici en exclusivité pour PN Zine, un extrait de notre entrevue avec the Mutt ou Rodney Mullen si vous préférez.

Tout d’abord quel est ton senti-ment par rapport à ce documen-taire ?Je suis très content, le documen-taire dégage une vraie authenti-cité et je suis heureux d’avoir col-laboré avec Stacy et les gars. La première fois qu’il m’a proposé de participer à son projet, j’étais très sceptique car parfois quand tu fais des choses à propos du passé tu en oublies le présent… J’ai déjà été interviewé des centaines de fois à ce sujet et ça me dérangeais beaucoup de refaire les mêmes choses pour la énième fois, mais Stacy m’a assuré que ça ne se pas-serai pas comme ça. La manière dont il a mené ses interviews avec nous, comme un grand-frère, et le fait que l’on ne se soit pas vu pendant tant d’années nous a permis d’aller au plus pro-fond de nos sentiments et c’est pour ça que le film est chargé en émotions. Avant la série de pre-mières je me sentais mal à l’aise et ce fut difficile d’aller présenter

le film, d’ailleurs, je n’arrive tou-jours pas à rester dans la salle avec les gens pour le regarder. Ceci dit le public l’a très bien reçu et je n’aurai pas pu être plus heu-reux.

Est-ce que tu penses que c’était le bon moment pour sortir un documentaire sur la Bones Bri-gade ?Je pense qu’aujourd’hui nous avons acquis une certaine matu-rité qui nous permet de regarder en arrière et de parler de ce que l’on a fait dans le passé. Tu sais, Tony et Lance continuent de tout déchirer en skate, et moi, je conti-nue de faire mes trucs mais si l’on avait attendu de ne plus skater pour le faire, là cela aurait été le mauvais moment. En fait c’est probablement le meilleur moment car nous avons à la fois suffisamment de recul avec cette époque tout en étant encore au cœur du skateboard.

Quelle importance cela a pour toi que les kids connaissent l’histoire de la Bones Brigade ?Cela peut paraître présomptueux de parler des choses que l’on a accomplies, ce que je veux dire c’est qu’il est difficile de parler de soi. Ce film montre avant tout ce que nous étions plus que ce que l’on a fait. C’est une réflexion sur la manière dont on a vécu cette époque et ce qui nous a poussé durant toutes ces années, ce team était probablement le plus beau cadeau de Stacy ! C’est dur de montrer toute l’émotion, ce qui nous faisait avancer, c’est impor-tant de montrer ces choses et c’est à la fois dur à faire. Et c’est pour ça que ça fait bizarre de voir tous ces gars pleurer à propos du skate, ça peut paraître stupide mais nous avons juste ouvert nos cœurs et partagé ce qui nous faisait avancer. À la télé et dans les interviews ce n’est que du bat-tage et pour moi qui connais les gars, qui les admire et qui sais ce

qui les fait avancer, je trouve que ce film est bien plus valorisant. Il montre ce par quoi sont passés des gars comme Lance ou Duane pour devenir ce qu’ils sont, pas juste ce qu’ils ont accompli.

Est-ce que vous avez retrouvé la complicité d’antan quand vous avez shooté les interviews ?Et bien nous étions tous séparés pendant les interviews, je n’avais aucune idée de ce qu’avaient dit Stevie ou Lance. Il n’y avait que moi et Stacy… et une salle remplie de techniciens, ce qui fait très bizarre d’ailleurs mais il arrivait très bien à me le faire oublier. Entre les interviews on commu-niquait entre nous, je demandais à Lance ce qu’il avait raconté mais ca n’avait rien à voir avec ce qu’on voit à l’écran. Pour la pre-mière projection, il y avait Tony, Lance, McGill et moi, Stacy nous a emmenés dîner après et on a juste mangé en silence, on ne savait pas quoi dire car l’émotion

était forte. Ça m’a vraiment touché de voir par quoi est passé Lance, je ne savais pas tout ça et c’est pour moi la partie la plus dif-ficile du film à regarder.

À l’époque, est-ce que vous sen-tiez que vous étiez en train de marquer l’histoire, d’entrer dans la légende ?Tout ce que l’on faisait c’était du skate. C’était la seule chose qui nous importait ! Je savais qu’il y avait quelque chose de spécial car je connaissais Tony et il était incroyablement doué mais je ne pouvais par regarder les choses et me dire que ça allait être légen-daire… je ne les ai jamais vus comme ça. Enfin si peut être pour quelques personnes comme Pat Duffy ou Danny Way. Je n’arrive pas à regarder en arrière et connecter ma personne avec le mot légende, c’est juste bizarre.

Est-ce que tu penses que le fait d’avoir été tous ensemble a été le

point clé de la progression de chacun ?Oui, et on en parle d’ailleurs dans le film. Comme la plupart des skateurs, on se sent outsider et il y a un certain confort à se sentir outsider car cela fait parti de notre Adn en tant que skateur. Je pense que le fait de vouloir se démarquer c’est ça qui te fait pro-gresser car tu essayes en perma-nence d’être toi, tu essayes d’établir ton identité à travers ce que tu fais et de la rendre unique, de te singulariser. Stacy nous a fait développer un sentiment d’appartenance sans nous forcer à ressembler les uns aux autres. Parfois dans certains teams les gens tendent à tous se ressembler. Nous étions tous uniques et chacun a pu exprimer sa person-nalité car Stacy croyait en nous. Pour ma part c’est ce dont j’avais besoin, les autres aussi, peut-être moins Tony car il avait son père. Le fait d’être avec un groupe de gars aussi incroyable, d’être consi-déré au même niveau, ça te don-nait confiance en toi et te pous-sait à te dépasser… c’était ça la Bones Brigade.

Il est de nombreux pères fondateurs dans notre petit monde skateboardistique et pour ne point les laisser tomber dans l’oubli, l’industrie nous gratifie régulièrement de documentaires retraçant les histoires des uns et des autres, toutes les marques s’y collent afin de célébrer leur gloire passée et de nous mettre le petit coup de nostalgie qui va bien. Plutôt cool me direz vous, oui certes, enfin quand c’est bien fait ! Pour équilibrer notre quota de haine, nous parlerons plutôt donc d’un documentaire réussi : Bones Brigade : An Auto-biography , la dernière production de Stacy Peralta. Comme le titre le laisse entendre, le film retrace l’histoire du team le plus influent des années 80… Personne n’était mieux placé qu’un ancien membre de ladite team pour discuter brigade des os, voici en exclusivité pour PN Zine, un extrait de notre entrevue avec the Mutt ou Rodney Mullen si vous préférez.

était forte. Ça m’a vraiment touché de voir par quoi est passé Lance, je ne savais pas tout ça et c’est pour moi la partie la plus dif-ficile du film à regarder.

À l’époque, est-ce que vous sen-tiez que vous étiez en train de marquer l’histoire, d’entrer dans la légende ?Tout ce que l’on faisait c’était du skate. C’était la seule chose qui nous importait ! Je savais qu’il y avait quelque chose de spécial car je connaissais Tony et il était incroyablement doué mais je ne pouvais par regarder les choses et me dire que ça allait être légen-daire… je ne les ai jamais vus comme ça. Enfin si peut être pour quelques personnes comme Pat Duffy ou Danny Way. Je n’arrive pas à regarder en arrière et connecter ma personne avec le mot légende, c’est juste bizarre.

Est-ce que tu penses que le fait d’avoir été tous ensemble a été le

point clé de la progression de chacun ?Oui, et on en parle d’ailleurs dans le film. Comme la plupart des skateurs, on se sent outsider et il y a un certain confort à se sentir outsider car cela fait parti de notre Adn en tant que skateur. Je pense que le fait de vouloir se démarquer c’est ça qui te fait pro-gresser car tu essayes en perma-nence d’être toi, tu essayes d’établir ton identité à travers ce que tu fais et de la rendre unique, de te singulariser. Stacy nous a fait développer un sentiment d’appartenance sans nous forcer à ressembler les uns aux autres. Parfois dans certains teams les gens tendent à tous se ressembler. Nous étions tous uniques et chacun a pu exprimer sa person-nalité car Stacy croyait en nous. Pour ma part c’est ce dont j’avais besoin, les autres aussi, peut-être moins Tony car il avait son père. Le fait d’être avec un groupe de gars aussi incroyable, d’être consi-déré au même niveau, ça te don-nait confiance en toi et te pous-sait à te dépasser… c’était ça la Bones Brigade.

Photo: Clément Chouleur

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Vous ne vous êtes jamais retrouvé dans la situation où vous êtes dans un endroit, et qu'un flash vous vient à l'esprit? Je ne sais pas où j'ai eu ce flash, ni la manière dont il est venu mais j'ai vite compris que ce que j'avais pu voir dans cette lumière divine ne se trouvait pas uniquement dans le milieu fun du skateboard.Mon flash? Mon illumination? Ouvrez les yeux, baissez votre regard et observer un moment votre tee shirt ou votre sweat. Vous ne trouvez pas alors que c'est gros comme une tache de merde sur votre grip. SI vous ne voyez pas c'est que vous faites parti des rares chanceux à avoir un cer-veau, sinon pour les autres, je suis désolé de vous apprendre que vous etes malgré vous un panneau publicitaire sur patte et que vous avez payé pour l'être.

Comment ce fait-ce que notre monde actuel accepte que l'on porte un logo moche et inutile, le tout en payant. C'est aberrant et un peu absurde non?! Même une huitre ne ferai pas ça alors pourquoi des êtres "sensés" font des choses si connes. C'est peut être trop tard que je change de com-portement vestimentaires -mais finalement mieux vaut tard que jamais- mais pourquoi une chose si bête? Ah moins d'être sponsorisé, bon eux sont exonérés sur ce point là, un peu comme notre Johnny national en Suisse, mais ça c'est une affaire que seul Le Monde ou Marrianne peuvent écrire. Enfin, libre à vous de porter un tee shirt ou une autre connerie à l'effigie de supranationale qui n'en a rien a foutre de vous mise à part de votre porte monnaie et votre superficie pectorale… Non pas que je m'occupe de votre apparence, mais choisir un vêtement pour l'image de marque de celle ci et ce l'approprier et une chose absurde, c'est un conseil que je vous donne, mais bon je ne suis pas l'exemple à suivre, mais préfé-rez un beau tee shirt qu'un tee short blanc arboré de trois griffes vertes fluo. - JG

Jingle de début-

-Jingle de fin

Photo: J.Garcia

Oiartzun (Espana), 2011, argentique

Collectif

Des souvenirs, tous ensemble,À la fois loins et proches.

L'amertume du temps passé.dans un coin de tête,me dis de vivre.

Maintenantet de rêver un peu plus fort que les autres.

Bordeaux, 2012, argentique

Kid Weird

Dans une vie on rencontre toujours une personne qui fait l'unanimité et dont tout le monde s'accorde à dire qu'elle est indispensable.Si vous ne l'avez toujours pas rencontrée, la suite est pour vous.

Cela va vous étonner mais le moindre fait et geste de cette personnevous fera rire ou sourire, ou dans le pire des cas, ne vous laissera pas indiffèrent.

Une sympathie qui peut vous faire passer pour un clown une vie entière,mais avec laquelle vous n'attirerez certainement pas les foudres de la médisance.

Vous êtes peut être cette personne là ou bien son contraire.

Si vous êtes diamétralement opposé à la description précédente,pour une raison ou une autre, peut être faites vous partie sans même le savoir

des paratonnerres humains. Tout le monde ne le devient pas du jour au lendemain.Si vous êtes rationnel, bon ami avec votre belle famille, calibré profession libérale

vous ne serez qu'une prise de terre monophasé, une sorte de petite baltringue sans intérêt.Pour mériter la peine maximum, la dépréciation la plus extrême,il ne faut pas la chercher elle tombera sur vous comme un éclair.

La vie en fait articuler certains, qui en meurent la bouche pleine de maux.

Bordeaux, 2012, argentique

Bloody Stupid

Gros lacher de viande.Faut pas être sorti de Saint-Cyr

pour comprendre l'expression et le pourquoi du comment:ces Crètins se butent en skate.

Et ils ont fait de grosses offrandes ces jours là,en espèrant qu'ils demandent pardon aujourd'hui.

Bordeaux, 2012, argentique

Gamin Bizarre

Dans le quotidien on tombe parfois sur des personnes spécialesVous l'avez certainement rencontrée, un jour comme les autres.

Cela vous a sorti de votre train-train habituel, pas de quoi vous déranger mais quelque peu bouleverser une journée réglée comme du papier à musique.

Une intrusion bruyante qui vous fait passer pour un commun des mortels,mais qui vous rappelle sans doute le fait que vous êtes bien équilibré dans votre tête.

Vous êtes peut être cette personne là ou bien son contraire.

Si vous êtes complètement l'opposé d'une personne saine,pour une raison ou une autre, peut être faites vous partie sans même le savoirdes légendes urbaines. Tout le monde ne le devient pas du jour au lendemain.

Si vous êtes irrationnel, en mauvais terme avec votre famille, calibré SDFvous serez un satellite extraterrestre déphasé, une sorte d'énorme monstre qui attire les regards.

Pour mériter cette appellation, le label le plus élevé,il ne faut pas la chercher elle tombera sur vous comme un coup de massue.

La vie en désarticule certains, qui vivent la bouche pleine de mots.

// Texte et photos par Alex Magné. //// Dessins de merde par J. Garcia //

Éd

o u a rd

On avait pas trop d’idées pour vous présenter Édouard alors Alex Magné et l’intéressé lui même ont fait un QCM. C’est très Soma tout ça me direz vous, sauf que dans Soma, Édouard n’y est pas et c’est bien dommage parce qu’il mérite surement bien plus de payer ses parues dans Soma que dans ce pauvre PN Zine. Alors voici un article façon Soma mais dans un PN Zine- JG

Nose Bump.

Quel âge as-tu ?

!

Où vis tu ?

! Bordeaux

Comment as tu commencé le skate ?

! Pour imiter mon grand frère

Quels sont tes sponsors ?

! Nomad-Baron

Star ou Idole ?

! Brad Cromer

Une ville pour le skate ?! Saragosse

Activité autre que le skate

! Etudes supérieures en arts graphiques

!

Un avenir ?

! Artiste comtemporain (comme le mec de OBEY)

Un gang ?!

Best-Tricks ?

! Flip

Magazine préféré ?

! FHM

Meilleur sport après le skate ?

Un mot pour la fin ?

!

Quel âge as-tu ?

!

Où vis tu ?

! Bordeaux

Comment as tu commencé le skate ?

! Pour imiter mon grand frère

Quels sont tes sponsors ?

! Nomad-Baron

Star ou Idole ?

! Brad Cromer

Une ville pour le skate ?! Saragosse

Activité autre que le skate

! Etudes supérieures en arts graphiques

!

Un avenir ?

! Artiste comtemporain (comme le mec de OBEY)

Un gang ?!

Best-Tricks ?

! Flip

Magazine préféré ?

! FHM

Meilleur sport après le skate ?

Un mot pour la fin ?

!

Five-o Fakiez

Depaz

Quel âge as-tu ?

!

Où vis tu ?

! Bordeaux

Comment as tu commencé le skate ?

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Un mot pour la fin ?

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Où vis tu ?

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! Etudes supérieures en arts graphiques

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Un avenir ?

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L’histoire d’une défaite, à jamais encrée dans les mémoires Bordelaises.

TheVideodays

Yann Félixain au filming / L’équipe.

Pierre-Jean Chapuis en Nosepick

Alors que je travaillais dans un restaurant pour me payer mes études, j'ai reçu un message de notre artiste subversif Yann Félixain au sujet d’un vidéo contest.J'ai de suite dit oui, pour essayer de filmer quelques trucs. Au final j'ai pris plus de photos que skaté comme je le voulais vu mon inacti-vité skateboardistique durant ces trois mois d'été…

The Vidéo Days, c'est "La rue est vers l'image" mais version NIKE, avec un site assez bien fait voire superbe et très bien organisé. Plein de catégories à lire mais au final on connait tous le principe : dix jours pour filmer et monter une vidéo de skate (ou non).Le truc dans ce genre de concours c'est qu'il y a uniquement deux moyens de gagner :le premier est de sortir ses plus gros et beaux tricks histoire d'épater la galerie et les membres du jury composé de la jet-skate parisienne, et je crois même cette année mondiale.Le second, étant la meilleure manière pour gagner son billet pour L.A , est de faire une

vidéo originale, chose à première vue facile mais à bien y réfléchir assez complexe vu le nombre de vidéos sur le thème du trou de mémoire de soirée de la veille…

Chaque année, enfin pour ma part, c'est une bonne occasion pour voir ce que les français ont dans le crâne et si ça cogite ou non, et si notre génération est un bon cru en terme de réalisa-tion.Chaque année je suis un peu déçu des vidéos, soit un peu trop basiques, soit un peu trop intel-lectuelles, soit un peu trop caméscope familial mais faut-il que je vous en veuille? Je ne sais pas me servir d'un logiciel de montage et les idées que j'ai sont à la hauteur des plus beaux fiascos…Mais heureusement, chaque année, il y a les Rennais ! Un ovni par rapport aux autres concurrents. La preuve, ils font à chaque fois des trucs de malades, et cette année - à mon sens - ce fut une vidéo sur tous les bons moments que nous partageons avant, pendant et après une session entre potes. Avec un travail de l'image inédit dans le skate, que j'ai pu voir sur les tumblr, une sorte de 3 dimensions en

alternant l'image de deux cameras côte à côte.Le rendu et assez spécial mais elle reste quand même la vidéo à visionner !

Quant aux Bordelais c'est bien évidement Yann Félixain, Team Manager local qui s'est vu faire la vidéo ; distribuant sur les spots le fameux bracelet pour filmer une line ou un tricks. Un montage sobre sur une musique de Mr. Mallari qui a fait plus d'un heureux ! Je n'ai pu assister qu’à trois jours, avant de partir pour de vraies vacances, mais ce fut assez productif même si chaque session commen-çait à 16 heures de l'après-midi.

Voici les quelques photos qui ont pu être prises lors de cette semaine de Septembre, où nous dormions, à trois, dans un salon rempli de cadavres de bières et suintant le mâle.

Je finierai en parlant des gagnants, «Baf Production» avec un zapping à la SkatePound mais fictif. Du Sk8 Story, du Tellement Faux, en bref, des emission du genre cas sos revisitais à la manière skatos de base. C’est ludique, c’est marrant, c’est cinq bonnes minutes à perdre et mettez vous bien à L.A!

Alors que je travaillais dans un restaurant pour me payer mes études, j'ai reçu un message de notre artiste subversif Yann Félixain au sujet d’un vidéo contest.J'ai de suite dit oui, pour essayer de filmer quelques trucs. Au final j'ai pris plus de photos que skaté comme je le voulais vu mon inacti-vité skateboardistique durant ces trois mois d'été…

The Vidéo Days, c'est "La rue est vers l'image" mais version NIKE, avec un site assez bien fait voire superbe et très bien organisé. Plein de catégories à lire mais au final on connait tous le principe : dix jours pour filmer et monter une vidéo de skate (ou non).Le truc dans ce genre de concours c'est qu'il y a uniquement deux moyens de gagner :le premier est de sortir ses plus gros et beaux tricks histoire d'épater la galerie et les membres du jury composé de la jet-skate parisienne, et je crois même cette année mondiale.Le second, étant la meilleure manière pour gagner son billet pour L.A , est de faire une

vidéo originale, chose à première vue facile mais à bien y réfléchir assez complexe vu le nombre de vidéos sur le thème du trou de mémoire de soirée de la veille…

Chaque année, enfin pour ma part, c'est une bonne occasion pour voir ce que les français ont dans le crâne et si ça cogite ou non, et si notre génération est un bon cru en terme de réalisa-tion.Chaque année je suis un peu déçu des vidéos, soit un peu trop basiques, soit un peu trop intel-lectuelles, soit un peu trop caméscope familial mais faut-il que je vous en veuille? Je ne sais pas me servir d'un logiciel de montage et les idées que j'ai sont à la hauteur des plus beaux fiascos…Mais heureusement, chaque année, il y a les Rennais ! Un ovni par rapport aux autres concurrents. La preuve, ils font à chaque fois des trucs de malades, et cette année - à mon sens - ce fut une vidéo sur tous les bons moments que nous partageons avant, pendant et après une session entre potes. Avec un travail de l'image inédit dans le skate, que j'ai pu voir sur les tumblr, une sorte de 3 dimensions en

alternant l'image de deux cameras côte à côte.Le rendu et assez spécial mais elle reste quand même la vidéo à visionner !

Quant aux Bordelais c'est bien évidement Yann Félixain, Team Manager local qui s'est vu faire la vidéo ; distribuant sur les spots le fameux bracelet pour filmer une line ou un tricks. Un montage sobre sur une musique de Mr. Mallari qui a fait plus d'un heureux ! Je n'ai pu assister qu’à trois jours, avant de partir pour de vraies vacances, mais ce fut assez productif même si chaque session commen-çait à 16 heures de l'après-midi.

Voici les quelques photos qui ont pu être prises lors de cette semaine de Septembre, où nous dormions, à trois, dans un salon rempli de cadavres de bières et suintant le mâle.

Je finierai en parlant des gagnants, «Baf Production» avec un zapping à la SkatePound mais fictif. Du Sk8 Story, du Tellement Faux, en bref, des emission du genre cas sos revisitais à la manière skatos de base. C’est ludique, c’est marrant, c’est cinq bonnes minutes à perdre et mettez vous bien à L.A!

François Tizon remonte le street gap plus les marches.

Alors que je travaillais dans un restaurant pour me payer mes études, j'ai reçu un message de notre artiste subversif Yann Félixain au sujet d’un vidéo contest.J'ai de suite dit oui, pour essayer de filmer quelques trucs. Au final j'ai pris plus de photos que skaté comme je le voulais vu mon inacti-vité skateboardistique durant ces trois mois d'été…

The Vidéo Days, c'est "La rue est vers l'image" mais version NIKE, avec un site assez bien fait voire superbe et très bien organisé. Plein de catégories à lire mais au final on connait tous le principe : dix jours pour filmer et monter une vidéo de skate (ou non).Le truc dans ce genre de concours c'est qu'il y a uniquement deux moyens de gagner :le premier est de sortir ses plus gros et beaux tricks histoire d'épater la galerie et les membres du jury composé de la jet-skate parisienne, et je crois même cette année mondiale.Le second, étant la meilleure manière pour gagner son billet pour L.A , est de faire une

vidéo originale, chose à première vue facile mais à bien y réfléchir assez complexe vu le nombre de vidéos sur le thème du trou de mémoire de soirée de la veille…

Chaque année, enfin pour ma part, c'est une bonne occasion pour voir ce que les français ont dans le crâne et si ça cogite ou non, et si notre génération est un bon cru en terme de réalisa-tion.Chaque année je suis un peu déçu des vidéos, soit un peu trop basiques, soit un peu trop intel-lectuelles, soit un peu trop caméscope familial mais faut-il que je vous en veuille? Je ne sais pas me servir d'un logiciel de montage et les idées que j'ai sont à la hauteur des plus beaux fiascos…Mais heureusement, chaque année, il y a les Rennais ! Un ovni par rapport aux autres concurrents. La preuve, ils font à chaque fois des trucs de malades, et cette année - à mon sens - ce fut une vidéo sur tous les bons moments que nous partageons avant, pendant et après une session entre potes. Avec un travail de l'image inédit dans le skate, que j'ai pu voir sur les tumblr, une sorte de 3 dimensions en

alternant l'image de deux cameras côte à côte.Le rendu et assez spécial mais elle reste quand même la vidéo à visionner !

Quant aux Bordelais c'est bien évidement Yann Félixain, Team Manager local qui s'est vu faire la vidéo ; distribuant sur les spots le fameux bracelet pour filmer une line ou un tricks. Un montage sobre sur une musique de Mr. Mallari qui a fait plus d'un heureux ! Je n'ai pu assister qu’à trois jours, avant de partir pour de vraies vacances, mais ce fut assez productif même si chaque session commen-çait à 16 heures de l'après-midi.

Voici les quelques photos qui ont pu être prises lors de cette semaine de Septembre, où nous dormions, à trois, dans un salon rempli de cadavres de bières et suintant le mâle.

Je finierai en parlant des gagnants, «Baf Production» avec un zapping à la SkatePound mais fictif. Du Sk8 Story, du Tellement Faux, en bref, des emission du genre cas sos revisitais à la manière skatos de base. C’est ludique, c’est marrant, c’est cinq bonnes minutes à perdre et mettez vous bien à L.A!

Alex Richard en Wallride tirette.

Alors que je travaillais dans un restaurant pour me payer mes études, j'ai reçu un message de notre artiste subversif Yann Félixain au sujet d’un vidéo contest.J'ai de suite dit oui, pour essayer de filmer quelques trucs. Au final j'ai pris plus de photos que skaté comme je le voulais vu mon inacti-vité skateboardistique durant ces trois mois d'été…

The Vidéo Days, c'est "La rue est vers l'image" mais version NIKE, avec un site assez bien fait voire superbe et très bien organisé. Plein de catégories à lire mais au final on connait tous le principe : dix jours pour filmer et monter une vidéo de skate (ou non).Le truc dans ce genre de concours c'est qu'il y a uniquement deux moyens de gagner :le premier est de sortir ses plus gros et beaux tricks histoire d'épater la galerie et les membres du jury composé de la jet-skate parisienne, et je crois même cette année mondiale.Le second, étant la meilleure manière pour gagner son billet pour L.A , est de faire une

vidéo originale, chose à première vue facile mais à bien y réfléchir assez complexe vu le nombre de vidéos sur le thème du trou de mémoire de soirée de la veille…

Chaque année, enfin pour ma part, c'est une bonne occasion pour voir ce que les français ont dans le crâne et si ça cogite ou non, et si notre génération est un bon cru en terme de réalisa-tion.Chaque année je suis un peu déçu des vidéos, soit un peu trop basiques, soit un peu trop intel-lectuelles, soit un peu trop caméscope familial mais faut-il que je vous en veuille? Je ne sais pas me servir d'un logiciel de montage et les idées que j'ai sont à la hauteur des plus beaux fiascos…Mais heureusement, chaque année, il y a les Rennais ! Un ovni par rapport aux autres concurrents. La preuve, ils font à chaque fois des trucs de malades, et cette année - à mon sens - ce fut une vidéo sur tous les bons moments que nous partageons avant, pendant et après une session entre potes. Avec un travail de l'image inédit dans le skate, que j'ai pu voir sur les tumblr, une sorte de 3 dimensions en

alternant l'image de deux cameras côte à côte.Le rendu et assez spécial mais elle reste quand même la vidéo à visionner !

Quant aux Bordelais c'est bien évidement Yann Félixain, Team Manager local qui s'est vu faire la vidéo ; distribuant sur les spots le fameux bracelet pour filmer une line ou un tricks. Un montage sobre sur une musique de Mr. Mallari qui a fait plus d'un heureux ! Je n'ai pu assister qu’à trois jours, avant de partir pour de vraies vacances, mais ce fut assez productif même si chaque session commen-çait à 16 heures de l'après-midi.

Voici les quelques photos qui ont pu être prises lors de cette semaine de Septembre, où nous dormions, à trois, dans un salon rempli de cadavres de bières et suintant le mâle.

Je finierai en parlant des gagnants, «Baf Production» avec un zapping à la SkatePound mais fictif. Du Sk8 Story, du Tellement Faux, en bref, des emission du genre cas sos revisitais à la manière skatos de base. C’est ludique, c’est marrant, c’est cinq bonnes minutes à perdre et mettez vous bien à L.A!

Alors que je travaillais dans un restaurant pour me payer mes études, j'ai reçu un message de notre artiste subversif Yann Félixain au sujet d’un vidéo contest.J'ai de suite dit oui, pour essayer de filmer quelques trucs. Au final j'ai pris plus de photos que skaté comme je le voulais vu mon inacti-vité skateboardistique durant ces trois mois d'été…

The Vidéo Days, c'est "La rue est vers l'image" mais version NIKE, avec un site assez bien fait voire superbe et très bien organisé. Plein de catégories à lire mais au final on connait tous le principe : dix jours pour filmer et monter une vidéo de skate (ou non).Le truc dans ce genre de concours c'est qu'il y a uniquement deux moyens de gagner :le premier est de sortir ses plus gros et beaux tricks histoire d'épater la galerie et les membres du jury composé de la jet-skate parisienne, et je crois même cette année mondiale.Le second, étant la meilleure manière pour gagner son billet pour L.A , est de faire une

vidéo originale, chose à première vue facile mais à bien y réfléchir assez complexe vu le nombre de vidéos sur le thème du trou de mémoire de soirée de la veille…

Chaque année, enfin pour ma part, c'est une bonne occasion pour voir ce que les français ont dans le crâne et si ça cogite ou non, et si notre génération est un bon cru en terme de réalisa-tion.Chaque année je suis un peu déçu des vidéos, soit un peu trop basiques, soit un peu trop intel-lectuelles, soit un peu trop caméscope familial mais faut-il que je vous en veuille? Je ne sais pas me servir d'un logiciel de montage et les idées que j'ai sont à la hauteur des plus beaux fiascos…Mais heureusement, chaque année, il y a les Rennais ! Un ovni par rapport aux autres concurrents. La preuve, ils font à chaque fois des trucs de malades, et cette année - à mon sens - ce fut une vidéo sur tous les bons moments que nous partageons avant, pendant et après une session entre potes. Avec un travail de l'image inédit dans le skate, que j'ai pu voir sur les tumblr, une sorte de 3 dimensions en

alternant l'image de deux cameras côte à côte.Le rendu et assez spécial mais elle reste quand même la vidéo à visionner !

Quant aux Bordelais c'est bien évidement Yann Félixain, Team Manager local qui s'est vu faire la vidéo ; distribuant sur les spots le fameux bracelet pour filmer une line ou un tricks. Un montage sobre sur une musique de Mr. Mallari qui a fait plus d'un heureux ! Je n'ai pu assister qu’à trois jours, avant de partir pour de vraies vacances, mais ce fut assez productif même si chaque session commen-çait à 16 heures de l'après-midi.

Voici les quelques photos qui ont pu être prises lors de cette semaine de Septembre, où nous dormions, à trois, dans un salon rempli de cadavres de bières et suintant le mâle.

Je finierai en parlant des gagnants, «Baf Production» avec un zapping à la SkatePound mais fictif. Du Sk8 Story, du Tellement Faux, en bref, des emission du genre cas sos revisitais à la manière skatos de base. C’est ludique, c’est marrant, c’est cinq bonnes minutes à perdre et mettez vous bien à L.A!

Thomas Nguyen en flip transfert.

Alors que je travaillais dans un restaurant pour me payer mes études, j'ai reçu un message de notre artiste subversif Yann Félixain au sujet d’un vidéo contest.J'ai de suite dit oui, pour essayer de filmer quelques trucs. Au final j'ai pris plus de photos que skaté comme je le voulais vu mon inacti-vité skateboardistique durant ces trois mois d'été…

The Vidéo Days, c'est "La rue est vers l'image" mais version NIKE, avec un site assez bien fait voire superbe et très bien organisé. Plein de catégories à lire mais au final on connait tous le principe : dix jours pour filmer et monter une vidéo de skate (ou non).Le truc dans ce genre de concours c'est qu'il y a uniquement deux moyens de gagner :le premier est de sortir ses plus gros et beaux tricks histoire d'épater la galerie et les membres du jury composé de la jet-skate parisienne, et je crois même cette année mondiale.Le second, étant la meilleure manière pour gagner son billet pour L.A , est de faire une

vidéo originale, chose à première vue facile mais à bien y réfléchir assez complexe vu le nombre de vidéos sur le thème du trou de mémoire de soirée de la veille…

Chaque année, enfin pour ma part, c'est une bonne occasion pour voir ce que les français ont dans le crâne et si ça cogite ou non, et si notre génération est un bon cru en terme de réalisa-tion.Chaque année je suis un peu déçu des vidéos, soit un peu trop basiques, soit un peu trop intel-lectuelles, soit un peu trop caméscope familial mais faut-il que je vous en veuille? Je ne sais pas me servir d'un logiciel de montage et les idées que j'ai sont à la hauteur des plus beaux fiascos…Mais heureusement, chaque année, il y a les Rennais ! Un ovni par rapport aux autres concurrents. La preuve, ils font à chaque fois des trucs de malades, et cette année - à mon sens - ce fut une vidéo sur tous les bons moments que nous partageons avant, pendant et après une session entre potes. Avec un travail de l'image inédit dans le skate, que j'ai pu voir sur les tumblr, une sorte de 3 dimensions en

alternant l'image de deux cameras côte à côte.Le rendu et assez spécial mais elle reste quand même la vidéo à visionner !

Quant aux Bordelais c'est bien évidement Yann Félixain, Team Manager local qui s'est vu faire la vidéo ; distribuant sur les spots le fameux bracelet pour filmer une line ou un tricks. Un montage sobre sur une musique de Mr. Mallari qui a fait plus d'un heureux ! Je n'ai pu assister qu’à trois jours, avant de partir pour de vraies vacances, mais ce fut assez productif même si chaque session commen-çait à 16 heures de l'après-midi.

Voici les quelques photos qui ont pu être prises lors de cette semaine de Septembre, où nous dormions, à trois, dans un salon rempli de cadavres de bières et suintant le mâle.

Je finierai en parlant des gagnants, «Baf Production» avec un zapping à la SkatePound mais fictif. Du Sk8 Story, du Tellement Faux, en bref, des emission du genre cas sos revisitais à la manière skatos de base. C’est ludique, c’est marrant, c’est cinq bonnes minutes à perdre et mettez vous bien à L.A!

Cédric Gaubert en switch flip front.

Photo: J.Garcia

Le D.I.Y ravive le Fun en nous?

Vous n'avez pas remarqué que ces derniers temps le Do It Yourself est omniprésent dans les magazines, les vidéos, les photos et j'en passe… Même les blogs de mode s'y mettent ! Enfin quand je parle du DIY, je fais référence à tous les petits spots en béton à la manière de Pontus. On prend souvent référence de Pontus dans ce domaine-là jusqu'à lui attribuer un statut complètement divin alors que c'est un vendu. Je sens déjà les mouvements de foule vers chez moi… Oui, oui Cons c'est Nike, donc de la merde.Si mes souvenirs sont bons, les skateurs n'ont pas attendu Pontus pour faire leurs propres spots, prenez mon pauvre exemple. À l'âge de 14 ans, nous nous sommes mis dans la tête de construire une mini rampe dans le jardin de l'un d'entre nous avec comme budget que quelques maudits euros récupérés au fond de nos tirelires. Faire du béton franchement, ce n’est pas compliqué, surtout quand il faut en faire peu. Mais pourquoi cette mode? Un peu comme la mode de slappies… D'où ça sort? J'ai une idée mais assez basique, peut-être qu'il m'en viendra une autre lorsque je regar-derai pour la centième fois la "Strongest of Strange" dans son intégralité. Je pense qu’on se dirige dans une période de transition - ou peut-être a-t-elle déjà eu lieu ou est bien présente- entre les skateurs qui skatent pour performer à l'image de Paul "Schumacher" Rodriguez, Nyjah "Ronaldo" Huston ou autre Street Leagueur de base et d'un autre côté les gars un peu plus "fun" qui ne s'emmerdent pas à sortir une video part payante qui sera sur Youtube en 10 minutes top chrono… D'ailleurs vous vous souvenez de la part de Piraude ou Nijayoustone? Moi non, mais c'est un autre sujet.Le bétonnage, pourtant ce n’est vraiment pas sexy. La preuve, peu d'entre vous ont choisi la branche Maçonnerie dans leur cursus scolaire (et je pense que certains doivent le regretter vu le blé que les jeunes de notre âge se font dans ce domaine-là en ce moment). Mais heureusement que grâce à cette pratique née il y a près d'un siècle, nous pouvons faire notre propre spot, un curb à la hauteur et longueur souhai-tée, une courbe, un plan incliné, un pole jam, un wall, bref tout sauf le module du skatepark que la mairie a construit en face du collège le plus mal famé de la ville. C'est une sorte de rempart et d'émancipation de notre part à chaque construction, et ainsi de faire travailler notre imaginaire afin de satisfaire nos envies mais ça, ça reste du blahblah assez universitaire ou très philosophique… Je ne fais pas une apologie de cette mouvance assez chiante car au final, quand on vous proposera de faire un bon spot en béton, vous ferez semblant d'être déçu d'avoir un cours de maths appliquées le jour même du bétonnage… Tout ça pour dire que le DIY n'est pas nouveau et il faudrait que le monde s'en remette un peu. Tout comme les tricks dits "fun", wallies, wallrides, no comply et autre tricks non validés par le Steve "GOD" Berra et Eric "Troubadoure" Koston.Allez bétonner un spot vous-même et on en reparle ! Désolé moi j'ai cours de design & web. -JG

Photo: J.Garcia

Baptiste Lesné Bs Five-o

G.A

Bastien Duverdier Bs Smith Transfert

C.CC.C

Oscar Candon Fronside Five-o

J.GJ.G

Benoit Delhoste Fronside Smith

L.B

J.G

Julien Merour Wallie Bluntslide

J.G

nose, les roues faisaient 66mm, le mot « switch » n’existait pas, ce n’était pas simple de se procurer des vidéos (internet n’existait pas, c’étaient des cassettes VHS) et le seul magazine français s’appelait « Bicross and skate mag ».

Depuis tout ce temps, j’ai vu quelques époques de skate très différentes. Oui, on va dire ça, mais je ne vais pas te faire toute l’histoire du skate depuis 1989, ce serait trop long et je n’ai qu’une page et demi, et puis faudrait plutôt faire une interview croisée de Seb Abés et de Greg Poissonnier, tu serais mieux renseigné, ma mémoire à moi défaille un peu. Je vais résumer tout ça en quelques vidéos et noms qui m’ont influencés moi (une auto interview est un truc d’égocentrique de toute manière). Je vous donne les dates, les noms, pour le reste, si vous voulez vous rendre compte, il y a internet. 1989, Ban This et 1990, Propaganda, les videos Powell Peralta. Dans les deux, Frankie Hill : sketchy mais gaps et rails comme personne à l’époque. 1991 et la révolution de la Question-nable Video de Plan B et Pat Duffy, tou-jours des rails mais plus tech et surtout plus propre. Entre les deux et un peu après, en France on porte des pantalons New Deal, il faudrait 10 slims pour en faire un seul, les roues font 36mm, la honte sur celui qui fait un tricks en catchant sa board, et il y a principalement deux scènes que l’on voit aux coupes de

France tous les week end : les parisiens et les lyonnais. Saut dans le temps : 2001 et 2002, Sight Unseen de Transworld avec la part de Heath Kirchart, ma préférée pour l’éternité, et la Es Menikmati de Fred Mortagne qui lance l’ère du filming moderne et Arto Saari qui s’impose.

J’ai fait des « pauses » skate ? Comment, pourquoi ? ça m’est arrivé deux fois, chaque fois 2 ans et demi, chaque fois dans le même contexte et pour les mêmes raisons. La première en 1994, et la deuxième en 2009 à des moments où le plaisir de skater me quitte parce que je me sens obligé de faire des trucs vis-à-vis de mes sponsors. Donc si j’ai la moindre perte d’envie et que je ne me fais pas à chaque fois plaisir quand je suis sur ma planche, j’arrête et je fais autre chose pendant un temps. Evidemment je perds les sponsors en question mais je reprends pour l’unique raison que le skate fini toujours par me manquer. Et en plus je retrouve vachement de plai-sir parce que je peux ne pas prendre ça trop au sérieux si je n’en ai pas envie. Je n’aime pas oublier que ce n’est qu’un jeu. Et aussi je crois que j’ai du mal à ce que le skate prenne toute la place dans mes occupations et dans ma vie

Quel est mon régime skate aujourd’hui ? Comme je te le dis, uniquement quand j’en ai vraiment envie, ce qui arrive souvent quand même ; Quand ça marche c’est cool j’en profite, quand ça

Pour les jeunes, qu’est-ce que je viens faire dans ces pages ?Donc, j’ais 36ans, j’habite Bayonne. J’ai une femme et un fils de 9 mois Je gagne ma vie comme prof d’arts dans un lycée. J’ai grandi et commencé à skater en région parisienne avant de m’installer ici il y a 10 ans. Il y a pas mal de raisons à cette migra-tion : la mer, le surf, la proximité avec certains de mes sponsors de l’époque, avec l’Espagne et tous ses spots de street J’ai été vaguement connu dans la deuxième moitié des années 2000 grâce à Rare skateboard et la vidéo Storyboard et Jéjé, le rédac chef de PN, a estimé que mon statut de quasi ancêtre (c’est un peu le surnom que je me paie à Bayonne…) je devais avoir des choses à raconter. Ça reste à voir mais je vais essayer.

Quand est-ce que j’ai commencé à skater ?Fin 1989, quelque part par là, les planches n’avaient pratiquement pas de

marche pas, c’est pas grave, je m’assoie et je regarde les autres skater, ce qui me fait tout autant plaisir. En plus là où je skate habituellement les mecs skate plutôt pas mal, voir un peu plus que ça même, donc y a toujours du beau skate à voir. Et aussi et surtout, pas de photos, pas de vidéo, hein, pour quoi faire ? Quel regard je porte sur le skate en 2012 et y a-t-il un rapport avec ton domaine professionnel, l’art ? Ce que j’aime bien dans le skate depuis un certain temps, c’est la diversité. Tout le monde ou presque fait de tout sans distinction : courbes, bowl, street. Chacun mixe des vieux et des nou-veaux tricks dans tous les genres comme il le sent, il y a moins de mode et d’intégrisme comme il y en a eu par le passé. Plus que jamais, beaucoup cultivent leur truc bien à eux, c’est agréable cet éclectisme. C’est justement le rapport que je vois avec l’art, c’est qu’il y a des millions de choses qui existent et encore des mil-lions de choses qui vont exister sans qu’il y ait d’argument valable pour l’empêcher. Et c’est comme ça doit être à mon avis. Chacun décide de ce qu’il a envie de faire, après que ça plaise ou pas c’est un autre problème et à la rigueur ça n’a pas d’importance. Ce qui me parait primordial c’est que les choses se fassent.

Après ces réflexions philosophiques de haut vol, un dernier mot ?Bisous

nose, les roues faisaient 66mm, le mot « switch » n’existait pas, ce n’était pas simple de se procurer des vidéos (internet n’existait pas, c’étaient des cassettes VHS) et le seul magazine français s’appelait « Bicross and skate mag ».

Depuis tout ce temps, j’ai vu quelques époques de skate très différentes. Oui, on va dire ça, mais je ne vais pas te faire toute l’histoire du skate depuis 1989, ce serait trop long et je n’ai qu’une page et demi, et puis faudrait plutôt faire une interview croisée de Seb Abés et de Greg Poissonnier, tu serais mieux renseigné, ma mémoire à moi défaille un peu. Je vais résumer tout ça en quelques vidéos et noms qui m’ont influencés moi (une auto interview est un truc d’égocentrique de toute manière). Je vous donne les dates, les noms, pour le reste, si vous voulez vous rendre compte, il y a internet. 1989, Ban This et 1990, Propaganda, les videos Powell Peralta. Dans les deux, Frankie Hill : sketchy mais gaps et rails comme personne à l’époque. 1991 et la révolution de la Question-nable Video de Plan B et Pat Duffy, tou-jours des rails mais plus tech et surtout plus propre. Entre les deux et un peu après, en France on porte des pantalons New Deal, il faudrait 10 slims pour en faire un seul, les roues font 36mm, la honte sur celui qui fait un tricks en catchant sa board, et il y a principalement deux scènes que l’on voit aux coupes de

France tous les week end : les parisiens et les lyonnais. Saut dans le temps : 2001 et 2002, Sight Unseen de Transworld avec la part de Heath Kirchart, ma préférée pour l’éternité, et la Es Menikmati de Fred Mortagne qui lance l’ère du filming moderne et Arto Saari qui s’impose.

J’ai fait des « pauses » skate ? Comment, pourquoi ? ça m’est arrivé deux fois, chaque fois 2 ans et demi, chaque fois dans le même contexte et pour les mêmes raisons. La première en 1994, et la deuxième en 2009 à des moments où le plaisir de skater me quitte parce que je me sens obligé de faire des trucs vis-à-vis de mes sponsors. Donc si j’ai la moindre perte d’envie et que je ne me fais pas à chaque fois plaisir quand je suis sur ma planche, j’arrête et je fais autre chose pendant un temps. Evidemment je perds les sponsors en question mais je reprends pour l’unique raison que le skate fini toujours par me manquer. Et en plus je retrouve vachement de plai-sir parce que je peux ne pas prendre ça trop au sérieux si je n’en ai pas envie. Je n’aime pas oublier que ce n’est qu’un jeu. Et aussi je crois que j’ai du mal à ce que le skate prenne toute la place dans mes occupations et dans ma vie

Quel est mon régime skate aujourd’hui ? Comme je te le dis, uniquement quand j’en ai vraiment envie, ce qui arrive souvent quand même ; Quand ça marche c’est cool j’en profite, quand ça

Pour les jeunes, qu’est-ce que je viens faire dans ces pages ?Donc, j’ais 36ans, j’habite Bayonne. J’ai une femme et un fils de 9 mois Je gagne ma vie comme prof d’arts dans un lycée. J’ai grandi et commencé à skater en région parisienne avant de m’installer ici il y a 10 ans. Il y a pas mal de raisons à cette migra-tion : la mer, le surf, la proximité avec certains de mes sponsors de l’époque, avec l’Espagne et tous ses spots de street J’ai été vaguement connu dans la deuxième moitié des années 2000 grâce à Rare skateboard et la vidéo Storyboard et Jéjé, le rédac chef de PN, a estimé que mon statut de quasi ancêtre (c’est un peu le surnom que je me paie à Bayonne…) je devais avoir des choses à raconter. Ça reste à voir mais je vais essayer.

Quand est-ce que j’ai commencé à skater ?Fin 1989, quelque part par là, les planches n’avaient pratiquement pas de

marche pas, c’est pas grave, je m’assoie et je regarde les autres skater, ce qui me fait tout autant plaisir. En plus là où je skate habituellement les mecs skate plutôt pas mal, voir un peu plus que ça même, donc y a toujours du beau skate à voir. Et aussi et surtout, pas de photos, pas de vidéo, hein, pour quoi faire ? Quel regard je porte sur le skate en 2012 et y a-t-il un rapport avec ton domaine professionnel, l’art ? Ce que j’aime bien dans le skate depuis un certain temps, c’est la diversité. Tout le monde ou presque fait de tout sans distinction : courbes, bowl, street. Chacun mixe des vieux et des nou-veaux tricks dans tous les genres comme il le sent, il y a moins de mode et d’intégrisme comme il y en a eu par le passé. Plus que jamais, beaucoup cultivent leur truc bien à eux, c’est agréable cet éclectisme. C’est justement le rapport que je vois avec l’art, c’est qu’il y a des millions de choses qui existent et encore des mil-lions de choses qui vont exister sans qu’il y ait d’argument valable pour l’empêcher. Et c’est comme ça doit être à mon avis. Chacun décide de ce qu’il a envie de faire, après que ça plaise ou pas c’est un autre problème et à la rigueur ça n’a pas d’importance. Ce qui me parait primordial c’est que les choses se fassent.

Après ces réflexions philosophiques de haut vol, un dernier mot ?Bisous

Bluntslide Shove it out.Photo: Guillaume Anselin

Des photos de Francis BeuchardDes propos receuillits par J.Garcia

Varial Heel

Salut Yann, tu fais quoi dans la vie?

Salut, dans la vie je travaille pour Riot distribution, j’y suis précisément atta-ché commercial. J’y vends des boards de skate, wheels, roulements et visse-ries aux skateshops en France, pour ceux qui aiment et apprécient les bonnes marques qu’on distribue. Pour avancer dans cette entreprise à un moment faut que ça vienne des deux sens. Nous sommes petits aujourd’hui et il y a du monde devant nous qui sont placés depuis un certain moment. Donc j’arrive sereinement dans un milieu où personne ne me connait et où je ne connais pas vrai-ment beaucoup de monde. Si je suis là, c’est que je skate depuis des années à Bordeaux et toujours autant sinon encore plus qu’avant.Et quand l’occasion se présente, je fais plein de petits boulots différents qui tentent de subvenir à mes besoins, d’être un maximum autonome.Pour finir, je pense être un skateur passionné.

Dans ton job chez Riot, comment est-ce que toi et Seb choisissez les marques que vous allez distribuer via la distribution?

Une grande partie des marques étaient déjà en place avant que je ne sois employé. C’est très simple on reçoit des mails de marques et on en discute. Autrement si on aime vrai-ment une marque, on en discute et on contacte directement la marque en question mais c’est rare ! Pour ne pas dire impossible, on est réalistes. Aujourd’hui on a de bonnes marques à développer qui méritent d’être plus vues sous les pieds des skateurs en France donc on travaille plus dans cet axe.

C'est dur de mettre en place ce genre distrib en parallèle du shop? Tu t'occupes uniquement de la distrib c'est bien ça?

Non ce n’est pas dur si tu es bon gérant et que tu as des personnes motivées autour de toi. C’est une question bien sûr d’argent, de motiva-tion et de bon sens. On a la chance d’avoir une scène locale qui s’intéresse à autre chose que la Street League,

donc à partir de là tu peux dire qu’il y a un public. S’il y a un public ça aide ! Et je m’occupe uniquement de la dis-trib mais je suis souvent dans le shop à donner un coup de main.

Y a deux marques qui fonctionnent bien je vois: Palace et Polar? Tu aurais une explication?

Oui effectivement ces deux marques fonctionnent bien il faut ajouter Blue-print. C’est le trio de tête. L’explication est simple ce sont des marques qui communiquent sans arrêt, qui ont des teams productifs, de la notoriété et qui sont à la page. Elles trouvent leurs publics car elles ont chacune une véritable identité. Une identité visuelle et pour les puristes une idée quasiment philosophique, et oui !

Mise à part la distrib, je t'ai déjà vu sur un étui à lunettes à Décathlon, ça se passe comment le mannequinat?

Ce n’est pas du réel mannequinat comme on peut se l’imaginer avec les

podiums etc… Sans connaitre vrai-ment le nom savant ça doit être plus proche du model. Tu poses simple-ment pour toute sorte de produits, tous moins glamours les uns que les autres.

T'as un agent? T'as des castings?

C’est occasionnel donc pas d’agent mais une agence qui fait le même tra-vail. Les castings c’est pareil c’est de temps en temps, mais tu es souvent sélectionné par tes précédentes photos que tu as fait pour cette même agence.

Et pour ceux qui viennent d'atterrir sur PN Zine par hasard, tu fais une "rubrique" (My Work) pour chaque numéro. Tu peux en parler, c'est assez poétique et esthétique comme texte à chaque fois tout comme les photos. Ça t'es venu comment d'écrire en illustrant une de tes photos de cette manière-là?

Au début j’ai pris un numérique pour faire de belles photos que ça soit de skate ou de mode. On aurait pu faire pas mal de bonnes choses avec mais on m’a très vite démotivé, et oui ! Pour faire de « vraies » photos de skate, avec de vrais tricks il te faut un « vrai photographe» . Ayant compris

l’affreux stratagème du business, l’envie de briller dans ce microcosme et l’appât du gain, j’ai fait ce pour quoi on doit faire les choses dans la vie, la Passion. C’est drôle à dire, à écrire et certainement encore plus drôle à lire mais on ne peut pas t’enlever tes états d’âme, ton esprit. C’est ta liberté. C’est plus difficile de faire ressortir ce qu’on a dans les tripes quand on se contente de prise de vue avec la plus bonne de la plus bonne de ces copines!La dictature du beau et du faux. Aujourd’hui tout le monde peut faire de belles photos. Au final d’avoir tenté de me dégouté m’a rendu plus sincère car toutes les photos sont issues de ma vie, avec une légende plus ou

moins longues car elles ont toutes une histoire pour moi. C’est personnel et partager ce qu’on aime c’est faire preuve de générosité. Faut donner envie à l’autre, comme en amour, c’est simple !

Quand on te disait qu'il fallait un vrai photographes, c'était les skateurs eux même ou plutôt les photographes qui te prenaient un peu de haut?

C'est les photographes et peut être les skateurs quand ils veulent faire des hammers de ouf mais c'est nettement plus les photo"branlo"graphes en me dégoûtant de la photo de skate, ça m'a donné envie d'en faire plus au final

Half Caf Nosegrind Revers

Salut Yann, tu fais quoi dans la vie?

Salut, dans la vie je travaille pour Riot distribution, j’y suis précisément atta-ché commercial. J’y vends des boards de skate, wheels, roulements et visse-ries aux skateshops en France, pour ceux qui aiment et apprécient les bonnes marques qu’on distribue. Pour avancer dans cette entreprise à un moment faut que ça vienne des deux sens. Nous sommes petits aujourd’hui et il y a du monde devant nous qui sont placés depuis un certain moment. Donc j’arrive sereinement dans un milieu où personne ne me connait et où je ne connais pas vrai-ment beaucoup de monde. Si je suis là, c’est que je skate depuis des années à Bordeaux et toujours autant sinon encore plus qu’avant.Et quand l’occasion se présente, je fais plein de petits boulots différents qui tentent de subvenir à mes besoins, d’être un maximum autonome.Pour finir, je pense être un skateur passionné.

Dans ton job chez Riot, comment est-ce que toi et Seb choisissez les marques que vous allez distribuer via la distribution?

Une grande partie des marques étaient déjà en place avant que je ne sois employé. C’est très simple on reçoit des mails de marques et on en discute. Autrement si on aime vrai-ment une marque, on en discute et on contacte directement la marque en question mais c’est rare ! Pour ne pas dire impossible, on est réalistes. Aujourd’hui on a de bonnes marques à développer qui méritent d’être plus vues sous les pieds des skateurs en France donc on travaille plus dans cet axe.

C'est dur de mettre en place ce genre distrib en parallèle du shop? Tu t'occupes uniquement de la distrib c'est bien ça?

Non ce n’est pas dur si tu es bon gérant et que tu as des personnes motivées autour de toi. C’est une question bien sûr d’argent, de motiva-tion et de bon sens. On a la chance d’avoir une scène locale qui s’intéresse à autre chose que la Street League,

donc à partir de là tu peux dire qu’il y a un public. S’il y a un public ça aide ! Et je m’occupe uniquement de la dis-trib mais je suis souvent dans le shop à donner un coup de main.

Y a deux marques qui fonctionnent bien je vois: Palace et Polar? Tu aurais une explication?

Oui effectivement ces deux marques fonctionnent bien il faut ajouter Blue-print. C’est le trio de tête. L’explication est simple ce sont des marques qui communiquent sans arrêt, qui ont des teams productifs, de la notoriété et qui sont à la page. Elles trouvent leurs publics car elles ont chacune une véritable identité. Une identité visuelle et pour les puristes une idée quasiment philosophique, et oui !

Mise à part la distrib, je t'ai déjà vu sur un étui à lunettes à Décathlon, ça se passe comment le mannequinat?

Ce n’est pas du réel mannequinat comme on peut se l’imaginer avec les

podiums etc… Sans connaitre vrai-ment le nom savant ça doit être plus proche du model. Tu poses simple-ment pour toute sorte de produits, tous moins glamours les uns que les autres.

T'as un agent? T'as des castings?

C’est occasionnel donc pas d’agent mais une agence qui fait le même tra-vail. Les castings c’est pareil c’est de temps en temps, mais tu es souvent sélectionné par tes précédentes photos que tu as fait pour cette même agence.

Et pour ceux qui viennent d'atterrir sur PN Zine par hasard, tu fais une "rubrique" (My Work) pour chaque numéro. Tu peux en parler, c'est assez poétique et esthétique comme texte à chaque fois tout comme les photos. Ça t'es venu comment d'écrire en illustrant une de tes photos de cette manière-là?

Au début j’ai pris un numérique pour faire de belles photos que ça soit de skate ou de mode. On aurait pu faire pas mal de bonnes choses avec mais on m’a très vite démotivé, et oui ! Pour faire de « vraies » photos de skate, avec de vrais tricks il te faut un « vrai photographe» . Ayant compris

l’affreux stratagème du business, l’envie de briller dans ce microcosme et l’appât du gain, j’ai fait ce pour quoi on doit faire les choses dans la vie, la Passion. C’est drôle à dire, à écrire et certainement encore plus drôle à lire mais on ne peut pas t’enlever tes états d’âme, ton esprit. C’est ta liberté. C’est plus difficile de faire ressortir ce qu’on a dans les tripes quand on se contente de prise de vue avec la plus bonne de la plus bonne de ces copines!La dictature du beau et du faux. Aujourd’hui tout le monde peut faire de belles photos. Au final d’avoir tenté de me dégouté m’a rendu plus sincère car toutes les photos sont issues de ma vie, avec une légende plus ou

moins longues car elles ont toutes une histoire pour moi. C’est personnel et partager ce qu’on aime c’est faire preuve de générosité. Faut donner envie à l’autre, comme en amour, c’est simple !

Quand on te disait qu'il fallait un vrai photographes, c'était les skateurs eux même ou plutôt les photographes qui te prenaient un peu de haut?

C'est les photographes et peut être les skateurs quand ils veulent faire des hammers de ouf mais c'est nettement plus les photo"branlo"graphes en me dégoûtant de la photo de skate, ça m'a donné envie d'en faire plus au final

Switch Wallie

Salut Yann, tu fais quoi dans la vie?

Salut, dans la vie je travaille pour Riot distribution, j’y suis précisément atta-ché commercial. J’y vends des boards de skate, wheels, roulements et visse-ries aux skateshops en France, pour ceux qui aiment et apprécient les bonnes marques qu’on distribue. Pour avancer dans cette entreprise à un moment faut que ça vienne des deux sens. Nous sommes petits aujourd’hui et il y a du monde devant nous qui sont placés depuis un certain moment. Donc j’arrive sereinement dans un milieu où personne ne me connait et où je ne connais pas vrai-ment beaucoup de monde. Si je suis là, c’est que je skate depuis des années à Bordeaux et toujours autant sinon encore plus qu’avant.Et quand l’occasion se présente, je fais plein de petits boulots différents qui tentent de subvenir à mes besoins, d’être un maximum autonome.Pour finir, je pense être un skateur passionné.

Dans ton job chez Riot, comment est-ce que toi et Seb choisissez les marques que vous allez distribuer via la distribution?

Une grande partie des marques étaient déjà en place avant que je ne sois employé. C’est très simple on reçoit des mails de marques et on en discute. Autrement si on aime vrai-ment une marque, on en discute et on contacte directement la marque en question mais c’est rare ! Pour ne pas dire impossible, on est réalistes. Aujourd’hui on a de bonnes marques à développer qui méritent d’être plus vues sous les pieds des skateurs en France donc on travaille plus dans cet axe.

C'est dur de mettre en place ce genre distrib en parallèle du shop? Tu t'occupes uniquement de la distrib c'est bien ça?

Non ce n’est pas dur si tu es bon gérant et que tu as des personnes motivées autour de toi. C’est une question bien sûr d’argent, de motiva-tion et de bon sens. On a la chance d’avoir une scène locale qui s’intéresse à autre chose que la Street League,

donc à partir de là tu peux dire qu’il y a un public. S’il y a un public ça aide ! Et je m’occupe uniquement de la dis-trib mais je suis souvent dans le shop à donner un coup de main.

Y a deux marques qui fonctionnent bien je vois: Palace et Polar? Tu aurais une explication?

Oui effectivement ces deux marques fonctionnent bien il faut ajouter Blue-print. C’est le trio de tête. L’explication est simple ce sont des marques qui communiquent sans arrêt, qui ont des teams productifs, de la notoriété et qui sont à la page. Elles trouvent leurs publics car elles ont chacune une véritable identité. Une identité visuelle et pour les puristes une idée quasiment philosophique, et oui !

Mise à part la distrib, je t'ai déjà vu sur un étui à lunettes à Décathlon, ça se passe comment le mannequinat?

Ce n’est pas du réel mannequinat comme on peut se l’imaginer avec les

podiums etc… Sans connaitre vrai-ment le nom savant ça doit être plus proche du model. Tu poses simple-ment pour toute sorte de produits, tous moins glamours les uns que les autres.

T'as un agent? T'as des castings?

C’est occasionnel donc pas d’agent mais une agence qui fait le même tra-vail. Les castings c’est pareil c’est de temps en temps, mais tu es souvent sélectionné par tes précédentes photos que tu as fait pour cette même agence.

Et pour ceux qui viennent d'atterrir sur PN Zine par hasard, tu fais une "rubrique" (My Work) pour chaque numéro. Tu peux en parler, c'est assez poétique et esthétique comme texte à chaque fois tout comme les photos. Ça t'es venu comment d'écrire en illustrant une de tes photos de cette manière-là?

Au début j’ai pris un numérique pour faire de belles photos que ça soit de skate ou de mode. On aurait pu faire pas mal de bonnes choses avec mais on m’a très vite démotivé, et oui ! Pour faire de « vraies » photos de skate, avec de vrais tricks il te faut un « vrai photographe» . Ayant compris

l’affreux stratagème du business, l’envie de briller dans ce microcosme et l’appât du gain, j’ai fait ce pour quoi on doit faire les choses dans la vie, la Passion. C’est drôle à dire, à écrire et certainement encore plus drôle à lire mais on ne peut pas t’enlever tes états d’âme, ton esprit. C’est ta liberté. C’est plus difficile de faire ressortir ce qu’on a dans les tripes quand on se contente de prise de vue avec la plus bonne de la plus bonne de ces copines!La dictature du beau et du faux. Aujourd’hui tout le monde peut faire de belles photos. Au final d’avoir tenté de me dégouté m’a rendu plus sincère car toutes les photos sont issues de ma vie, avec une légende plus ou

moins longues car elles ont toutes une histoire pour moi. C’est personnel et partager ce qu’on aime c’est faire preuve de générosité. Faut donner envie à l’autre, comme en amour, c’est simple !

Quand on te disait qu'il fallait un vrai photographes, c'était les skateurs eux même ou plutôt les photographes qui te prenaient un peu de haut?

C'est les photographes et peut être les skateurs quand ils veulent faire des hammers de ouf mais c'est nettement plus les photo"branlo"graphes en me dégoûtant de la photo de skate, ça m'a donné envie d'en faire plus au final

Salut Yann, tu fais quoi dans la vie?

Salut, dans la vie je travaille pour Riot distribution, j’y suis précisément atta-ché commercial. J’y vends des boards de skate, wheels, roulements et visse-ries aux skateshops en France, pour ceux qui aiment et apprécient les bonnes marques qu’on distribue. Pour avancer dans cette entreprise à un moment faut que ça vienne des deux sens. Nous sommes petits aujourd’hui et il y a du monde devant nous qui sont placés depuis un certain moment. Donc j’arrive sereinement dans un milieu où personne ne me connait et où je ne connais pas vrai-ment beaucoup de monde. Si je suis là, c’est que je skate depuis des années à Bordeaux et toujours autant sinon encore plus qu’avant.Et quand l’occasion se présente, je fais plein de petits boulots différents qui tentent de subvenir à mes besoins, d’être un maximum autonome.Pour finir, je pense être un skateur passionné.

Dans ton job chez Riot, comment est-ce que toi et Seb choisissez les marques que vous allez distribuer via la distribution?

Une grande partie des marques étaient déjà en place avant que je ne sois employé. C’est très simple on reçoit des mails de marques et on en discute. Autrement si on aime vrai-ment une marque, on en discute et on contacte directement la marque en question mais c’est rare ! Pour ne pas dire impossible, on est réalistes. Aujourd’hui on a de bonnes marques à développer qui méritent d’être plus vues sous les pieds des skateurs en France donc on travaille plus dans cet axe.

C'est dur de mettre en place ce genre distrib en parallèle du shop? Tu t'occupes uniquement de la distrib c'est bien ça?

Non ce n’est pas dur si tu es bon gérant et que tu as des personnes motivées autour de toi. C’est une question bien sûr d’argent, de motiva-tion et de bon sens. On a la chance d’avoir une scène locale qui s’intéresse à autre chose que la Street League,

donc à partir de là tu peux dire qu’il y a un public. S’il y a un public ça aide ! Et je m’occupe uniquement de la dis-trib mais je suis souvent dans le shop à donner un coup de main.

Y a deux marques qui fonctionnent bien je vois: Palace et Polar? Tu aurais une explication?

Oui effectivement ces deux marques fonctionnent bien il faut ajouter Blue-print. C’est le trio de tête. L’explication est simple ce sont des marques qui communiquent sans arrêt, qui ont des teams productifs, de la notoriété et qui sont à la page. Elles trouvent leurs publics car elles ont chacune une véritable identité. Une identité visuelle et pour les puristes une idée quasiment philosophique, et oui !

Mise à part la distrib, je t'ai déjà vu sur un étui à lunettes à Décathlon, ça se passe comment le mannequinat?

Ce n’est pas du réel mannequinat comme on peut se l’imaginer avec les

podiums etc… Sans connaitre vrai-ment le nom savant ça doit être plus proche du model. Tu poses simple-ment pour toute sorte de produits, tous moins glamours les uns que les autres.

T'as un agent? T'as des castings?

C’est occasionnel donc pas d’agent mais une agence qui fait le même tra-vail. Les castings c’est pareil c’est de temps en temps, mais tu es souvent sélectionné par tes précédentes photos que tu as fait pour cette même agence.

Et pour ceux qui viennent d'atterrir sur PN Zine par hasard, tu fais une "rubrique" (My Work) pour chaque numéro. Tu peux en parler, c'est assez poétique et esthétique comme texte à chaque fois tout comme les photos. Ça t'es venu comment d'écrire en illustrant une de tes photos de cette manière-là?

Au début j’ai pris un numérique pour faire de belles photos que ça soit de skate ou de mode. On aurait pu faire pas mal de bonnes choses avec mais on m’a très vite démotivé, et oui ! Pour faire de « vraies » photos de skate, avec de vrais tricks il te faut un « vrai photographe» . Ayant compris

l’affreux stratagème du business, l’envie de briller dans ce microcosme et l’appât du gain, j’ai fait ce pour quoi on doit faire les choses dans la vie, la Passion. C’est drôle à dire, à écrire et certainement encore plus drôle à lire mais on ne peut pas t’enlever tes états d’âme, ton esprit. C’est ta liberté. C’est plus difficile de faire ressortir ce qu’on a dans les tripes quand on se contente de prise de vue avec la plus bonne de la plus bonne de ces copines!La dictature du beau et du faux. Aujourd’hui tout le monde peut faire de belles photos. Au final d’avoir tenté de me dégouté m’a rendu plus sincère car toutes les photos sont issues de ma vie, avec une légende plus ou

moins longues car elles ont toutes une histoire pour moi. C’est personnel et partager ce qu’on aime c’est faire preuve de générosité. Faut donner envie à l’autre, comme en amour, c’est simple !

Quand on te disait qu'il fallait un vrai photographes, c'était les skateurs eux même ou plutôt les photographes qui te prenaient un peu de haut?

C'est les photographes et peut être les skateurs quand ils veulent faire des hammers de ouf mais c'est nettement plus les photo"branlo"graphes en me dégoûtant de la photo de skate, ça m'a donné envie d'en faire plus au final

Salut Yann, tu fais quoi dans la vie?

Salut, dans la vie je travaille pour Riot distribution, j’y suis précisément atta-ché commercial. J’y vends des boards de skate, wheels, roulements et visse-ries aux skateshops en France, pour ceux qui aiment et apprécient les bonnes marques qu’on distribue. Pour avancer dans cette entreprise à un moment faut que ça vienne des deux sens. Nous sommes petits aujourd’hui et il y a du monde devant nous qui sont placés depuis un certain moment. Donc j’arrive sereinement dans un milieu où personne ne me connait et où je ne connais pas vrai-ment beaucoup de monde. Si je suis là, c’est que je skate depuis des années à Bordeaux et toujours autant sinon encore plus qu’avant.Et quand l’occasion se présente, je fais plein de petits boulots différents qui tentent de subvenir à mes besoins, d’être un maximum autonome.Pour finir, je pense être un skateur passionné.

Dans ton job chez Riot, comment est-ce que toi et Seb choisissez les marques que vous allez distribuer via la distribution?

Une grande partie des marques étaient déjà en place avant que je ne sois employé. C’est très simple on reçoit des mails de marques et on en discute. Autrement si on aime vrai-ment une marque, on en discute et on contacte directement la marque en question mais c’est rare ! Pour ne pas dire impossible, on est réalistes. Aujourd’hui on a de bonnes marques à développer qui méritent d’être plus vues sous les pieds des skateurs en France donc on travaille plus dans cet axe.

C'est dur de mettre en place ce genre distrib en parallèle du shop? Tu t'occupes uniquement de la distrib c'est bien ça?

Non ce n’est pas dur si tu es bon gérant et que tu as des personnes motivées autour de toi. C’est une question bien sûr d’argent, de motiva-tion et de bon sens. On a la chance d’avoir une scène locale qui s’intéresse à autre chose que la Street League,

donc à partir de là tu peux dire qu’il y a un public. S’il y a un public ça aide ! Et je m’occupe uniquement de la dis-trib mais je suis souvent dans le shop à donner un coup de main.

Y a deux marques qui fonctionnent bien je vois: Palace et Polar? Tu aurais une explication?

Oui effectivement ces deux marques fonctionnent bien il faut ajouter Blue-print. C’est le trio de tête. L’explication est simple ce sont des marques qui communiquent sans arrêt, qui ont des teams productifs, de la notoriété et qui sont à la page. Elles trouvent leurs publics car elles ont chacune une véritable identité. Une identité visuelle et pour les puristes une idée quasiment philosophique, et oui !

Mise à part la distrib, je t'ai déjà vu sur un étui à lunettes à Décathlon, ça se passe comment le mannequinat?

Ce n’est pas du réel mannequinat comme on peut se l’imaginer avec les

podiums etc… Sans connaitre vrai-ment le nom savant ça doit être plus proche du model. Tu poses simple-ment pour toute sorte de produits, tous moins glamours les uns que les autres.

T'as un agent? T'as des castings?

C’est occasionnel donc pas d’agent mais une agence qui fait le même tra-vail. Les castings c’est pareil c’est de temps en temps, mais tu es souvent sélectionné par tes précédentes photos que tu as fait pour cette même agence.

Et pour ceux qui viennent d'atterrir sur PN Zine par hasard, tu fais une "rubrique" (My Work) pour chaque numéro. Tu peux en parler, c'est assez poétique et esthétique comme texte à chaque fois tout comme les photos. Ça t'es venu comment d'écrire en illustrant une de tes photos de cette manière-là?

Au début j’ai pris un numérique pour faire de belles photos que ça soit de skate ou de mode. On aurait pu faire pas mal de bonnes choses avec mais on m’a très vite démotivé, et oui ! Pour faire de « vraies » photos de skate, avec de vrais tricks il te faut un « vrai photographe» . Ayant compris

l’affreux stratagème du business, l’envie de briller dans ce microcosme et l’appât du gain, j’ai fait ce pour quoi on doit faire les choses dans la vie, la Passion. C’est drôle à dire, à écrire et certainement encore plus drôle à lire mais on ne peut pas t’enlever tes états d’âme, ton esprit. C’est ta liberté. C’est plus difficile de faire ressortir ce qu’on a dans les tripes quand on se contente de prise de vue avec la plus bonne de la plus bonne de ces copines!La dictature du beau et du faux. Aujourd’hui tout le monde peut faire de belles photos. Au final d’avoir tenté de me dégouté m’a rendu plus sincère car toutes les photos sont issues de ma vie, avec une légende plus ou

moins longues car elles ont toutes une histoire pour moi. C’est personnel et partager ce qu’on aime c’est faire preuve de générosité. Faut donner envie à l’autre, comme en amour, c’est simple !

Quand on te disait qu'il fallait un vrai photographes, c'était les skateurs eux même ou plutôt les photographes qui te prenaient un peu de haut?

C'est les photographes et peut être les skateurs quand ils veulent faire des hammers de ouf mais c'est nettement plus les photo"branlo"graphes en me dégoûtant de la photo de skate, ça m'a donné envie d'en faire plus au final

Ollie jusqu’a la route

Salut Yann, tu fais quoi dans la vie?

Salut, dans la vie je travaille pour Riot distribution, j’y suis précisément atta-ché commercial. J’y vends des boards de skate, wheels, roulements et visse-ries aux skateshops en France, pour ceux qui aiment et apprécient les bonnes marques qu’on distribue. Pour avancer dans cette entreprise à un moment faut que ça vienne des deux sens. Nous sommes petits aujourd’hui et il y a du monde devant nous qui sont placés depuis un certain moment. Donc j’arrive sereinement dans un milieu où personne ne me connait et où je ne connais pas vrai-ment beaucoup de monde. Si je suis là, c’est que je skate depuis des années à Bordeaux et toujours autant sinon encore plus qu’avant.Et quand l’occasion se présente, je fais plein de petits boulots différents qui tentent de subvenir à mes besoins, d’être un maximum autonome.Pour finir, je pense être un skateur passionné.

Dans ton job chez Riot, comment est-ce que toi et Seb choisissez les marques que vous allez distribuer via la distribution?

Une grande partie des marques étaient déjà en place avant que je ne sois employé. C’est très simple on reçoit des mails de marques et on en discute. Autrement si on aime vrai-ment une marque, on en discute et on contacte directement la marque en question mais c’est rare ! Pour ne pas dire impossible, on est réalistes. Aujourd’hui on a de bonnes marques à développer qui méritent d’être plus vues sous les pieds des skateurs en France donc on travaille plus dans cet axe.

C'est dur de mettre en place ce genre distrib en parallèle du shop? Tu t'occupes uniquement de la distrib c'est bien ça?

Non ce n’est pas dur si tu es bon gérant et que tu as des personnes motivées autour de toi. C’est une question bien sûr d’argent, de motiva-tion et de bon sens. On a la chance d’avoir une scène locale qui s’intéresse à autre chose que la Street League,

donc à partir de là tu peux dire qu’il y a un public. S’il y a un public ça aide ! Et je m’occupe uniquement de la dis-trib mais je suis souvent dans le shop à donner un coup de main.

Y a deux marques qui fonctionnent bien je vois: Palace et Polar? Tu aurais une explication?

Oui effectivement ces deux marques fonctionnent bien il faut ajouter Blue-print. C’est le trio de tête. L’explication est simple ce sont des marques qui communiquent sans arrêt, qui ont des teams productifs, de la notoriété et qui sont à la page. Elles trouvent leurs publics car elles ont chacune une véritable identité. Une identité visuelle et pour les puristes une idée quasiment philosophique, et oui !

Mise à part la distrib, je t'ai déjà vu sur un étui à lunettes à Décathlon, ça se passe comment le mannequinat?

Ce n’est pas du réel mannequinat comme on peut se l’imaginer avec les

podiums etc… Sans connaitre vrai-ment le nom savant ça doit être plus proche du model. Tu poses simple-ment pour toute sorte de produits, tous moins glamours les uns que les autres.

T'as un agent? T'as des castings?

C’est occasionnel donc pas d’agent mais une agence qui fait le même tra-vail. Les castings c’est pareil c’est de temps en temps, mais tu es souvent sélectionné par tes précédentes photos que tu as fait pour cette même agence.

Et pour ceux qui viennent d'atterrir sur PN Zine par hasard, tu fais une "rubrique" (My Work) pour chaque numéro. Tu peux en parler, c'est assez poétique et esthétique comme texte à chaque fois tout comme les photos. Ça t'es venu comment d'écrire en illustrant une de tes photos de cette manière-là?

Au début j’ai pris un numérique pour faire de belles photos que ça soit de skate ou de mode. On aurait pu faire pas mal de bonnes choses avec mais on m’a très vite démotivé, et oui ! Pour faire de « vraies » photos de skate, avec de vrais tricks il te faut un « vrai photographe» . Ayant compris

l’affreux stratagème du business, l’envie de briller dans ce microcosme et l’appât du gain, j’ai fait ce pour quoi on doit faire les choses dans la vie, la Passion. C’est drôle à dire, à écrire et certainement encore plus drôle à lire mais on ne peut pas t’enlever tes états d’âme, ton esprit. C’est ta liberté. C’est plus difficile de faire ressortir ce qu’on a dans les tripes quand on se contente de prise de vue avec la plus bonne de la plus bonne de ces copines!La dictature du beau et du faux. Aujourd’hui tout le monde peut faire de belles photos. Au final d’avoir tenté de me dégouté m’a rendu plus sincère car toutes les photos sont issues de ma vie, avec une légende plus ou

moins longues car elles ont toutes une histoire pour moi. C’est personnel et partager ce qu’on aime c’est faire preuve de générosité. Faut donner envie à l’autre, comme en amour, c’est simple !

Quand on te disait qu'il fallait un vrai photographes, c'était les skateurs eux même ou plutôt les photographes qui te prenaient un peu de haut?

C'est les photographes et peut être les skateurs quand ils veulent faire des hammers de ouf mais c'est nettement plus les photo"branlo"graphes en me dégoûtant de la photo de skate, ça m'a donné envie d'en faire plus au final

Salut Yann, tu fais quoi dans la vie?

Salut, dans la vie je travaille pour Riot distribution, j’y suis précisément atta-ché commercial. J’y vends des boards de skate, wheels, roulements et visse-ries aux skateshops en France, pour ceux qui aiment et apprécient les bonnes marques qu’on distribue. Pour avancer dans cette entreprise à un moment faut que ça vienne des deux sens. Nous sommes petits aujourd’hui et il y a du monde devant nous qui sont placés depuis un certain moment. Donc j’arrive sereinement dans un milieu où personne ne me connait et où je ne connais pas vrai-ment beaucoup de monde. Si je suis là, c’est que je skate depuis des années à Bordeaux et toujours autant sinon encore plus qu’avant.Et quand l’occasion se présente, je fais plein de petits boulots différents qui tentent de subvenir à mes besoins, d’être un maximum autonome.Pour finir, je pense être un skateur passionné.

Dans ton job chez Riot, comment est-ce que toi et Seb choisissez les marques que vous allez distribuer via la distribution?

Une grande partie des marques étaient déjà en place avant que je ne sois employé. C’est très simple on reçoit des mails de marques et on en discute. Autrement si on aime vrai-ment une marque, on en discute et on contacte directement la marque en question mais c’est rare ! Pour ne pas dire impossible, on est réalistes. Aujourd’hui on a de bonnes marques à développer qui méritent d’être plus vues sous les pieds des skateurs en France donc on travaille plus dans cet axe.

C'est dur de mettre en place ce genre distrib en parallèle du shop? Tu t'occupes uniquement de la distrib c'est bien ça?

Non ce n’est pas dur si tu es bon gérant et que tu as des personnes motivées autour de toi. C’est une question bien sûr d’argent, de motiva-tion et de bon sens. On a la chance d’avoir une scène locale qui s’intéresse à autre chose que la Street League,

donc à partir de là tu peux dire qu’il y a un public. S’il y a un public ça aide ! Et je m’occupe uniquement de la dis-trib mais je suis souvent dans le shop à donner un coup de main.

Y a deux marques qui fonctionnent bien je vois: Palace et Polar? Tu aurais une explication?

Oui effectivement ces deux marques fonctionnent bien il faut ajouter Blue-print. C’est le trio de tête. L’explication est simple ce sont des marques qui communiquent sans arrêt, qui ont des teams productifs, de la notoriété et qui sont à la page. Elles trouvent leurs publics car elles ont chacune une véritable identité. Une identité visuelle et pour les puristes une idée quasiment philosophique, et oui !

Mise à part la distrib, je t'ai déjà vu sur un étui à lunettes à Décathlon, ça se passe comment le mannequinat?

Ce n’est pas du réel mannequinat comme on peut se l’imaginer avec les

podiums etc… Sans connaitre vrai-ment le nom savant ça doit être plus proche du model. Tu poses simple-ment pour toute sorte de produits, tous moins glamours les uns que les autres.

T'as un agent? T'as des castings?

C’est occasionnel donc pas d’agent mais une agence qui fait le même tra-vail. Les castings c’est pareil c’est de temps en temps, mais tu es souvent sélectionné par tes précédentes photos que tu as fait pour cette même agence.

Et pour ceux qui viennent d'atterrir sur PN Zine par hasard, tu fais une "rubrique" (My Work) pour chaque numéro. Tu peux en parler, c'est assez poétique et esthétique comme texte à chaque fois tout comme les photos. Ça t'es venu comment d'écrire en illustrant une de tes photos de cette manière-là?

Au début j’ai pris un numérique pour faire de belles photos que ça soit de skate ou de mode. On aurait pu faire pas mal de bonnes choses avec mais on m’a très vite démotivé, et oui ! Pour faire de « vraies » photos de skate, avec de vrais tricks il te faut un « vrai photographe» . Ayant compris

l’affreux stratagème du business, l’envie de briller dans ce microcosme et l’appât du gain, j’ai fait ce pour quoi on doit faire les choses dans la vie, la Passion. C’est drôle à dire, à écrire et certainement encore plus drôle à lire mais on ne peut pas t’enlever tes états d’âme, ton esprit. C’est ta liberté. C’est plus difficile de faire ressortir ce qu’on a dans les tripes quand on se contente de prise de vue avec la plus bonne de la plus bonne de ces copines!La dictature du beau et du faux. Aujourd’hui tout le monde peut faire de belles photos. Au final d’avoir tenté de me dégouté m’a rendu plus sincère car toutes les photos sont issues de ma vie, avec une légende plus ou

moins longues car elles ont toutes une histoire pour moi. C’est personnel et partager ce qu’on aime c’est faire preuve de générosité. Faut donner envie à l’autre, comme en amour, c’est simple !

Quand on te disait qu'il fallait un vrai photographes, c'était les skateurs eux même ou plutôt les photographes qui te prenaient un peu de haut?

C'est les photographes et peut être les skateurs quand ils veulent faire des hammers de ouf mais c'est nettement plus les photo"branlo"graphes en me dégoûtant de la photo de skate, ça m'a donné envie d'en faire plus au final

Flip Back

Une interview de Thibaut Carpentier.

ulien Januszkiewicz avait tout pour réussir : une com-pagne sublime, une toute jeune fille au teint rosé, un job en or et même une voiture de luxe. Alors pourquoi diantre ce besoin de passer ses soirées et week-ends à

filmer de vulgaires skatos, shitos et autres shlags dans la rue ? Quand satin et caviar l'attendent dans sa douillette demeure, Julien opte pour les hostiles et humides rues bordelaises et l'hygiène douteuse des ska-teurs qui parcourent la cité.

Il y a un an de là, "Janus" sortait sa première vidéo "Day&Nights", aux orientations résolument streets et filmée dans les rues de Bordeaux, Montpellier, Londres, Barcelone et New York. Il s'apprête à réitérer dans un futur proche avec "Bordeaux Exposure", une vidéo plus brève, filmée dans les rues de la capitale du skate urbain de nuit. Le clin d'oeil à la "Eastern Exposure" de Dan Wolfe est évident, mais nous avons voulu en savoir plus sur son projet; s'agit-il d'un simple regard nostal-gique et béat sur l'époque dorée du skateboard qu'étaient les 90’s ?

Tout d’abord, peux-tu te présenter ?J’ai 32 ans et cela fait 5 ans que j’habite à Bordeaux. Je suis ingénieur chimiste en recherche et développement pour un groupe pharmaceu-tique américain. Je suis originaire de Millau près de Montpellier, mais avec les études j'ai bougé un peu partout (Montpellier, Evry, Pau, Mon-tréal, Rouen...) mon frère tient le skateshop de Montpellier (Popular Ska-teshop) d'ailleurs!

Tu as sorti ta première vidéo il y un an, qu’as-tu appris de cette expé-rience ? Pour ce qui est de "Days&Nights", cela a été une très bonne expérience, mais pas facile de lier le travail et le filming au niveau de l’emploi du temps et surtout d’arriver à capter les uns et les autres.Au final j’ai eu de bons retours même si je sais qu’il y aurait quelques petites choses à améliorer. On a pu faire des AVP à Montpellier, Bor-

deaux, Paris (merci Vivien Feil!), Reims, New York (merci Colin Read de Mandible Claw) et Montréal. Un court remix qui s'appelle KEMURI est sur Vimeo, allez jeter un coup d'oeil!

En quoi « Bordeaux Exposure » sera différente de « Days&Nights » ?Cette vidéo n'aura pas un format classique : pas vraiment de parts, juste un montage d’environ 10 minutes sur la scène street Bordelaise et quelques images de Montpellier avec des ambiances différentes selon le style de skate, entièrement en noir et blanc mêlant super 8 et images HD.À mon sens les vidéos d’une heure sont trop longues, j’aime les for-mats courts car c’est plus dynamique et dans l’air du temps.

J’ai remarqué que tu filmes des têtes connues (Léo Valls, Vivien Feil, Gauthier Rouger, Antoine Roussel, etc…) mais aussi des mecs plus ano-nymes. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?Oui je veux montrer la scène telle qu’elle est à Bordeaux, des gars moti-vés pour streeter à fond qu’ils soient connus ou non.Bordeaux c’est une scène relativement unie, motivée où il est très facile de croiser au fil des sessions plusieurs crews dans la même journée. Du coup, j’ai pu rencontrer tous ces gars et parler de mon projet. Bordeaux offre de nombreux spots pour tous les styles de skate et c’est ça que j’aime, montrer la diversité de cette ville et des skaters.

Bon, on a tous vu le jeu de mot avec « Eastern Exposure », mais concrè-tement quelles sont les vidéos qui t’inspirent (anciennes et actuelles) ?Ouais je kiffe bien les vidéos des 90’s comme quelques sections de la Eastern Exposure 3, la Mixtape de Zoo York, A Visual Sound (Stereo) et plus récemment Dialogue Between Insiders de Shinpei Ueno, Last of the Mohicans de Joe Perrin, la Poisonous Products de Jeremy Elkin, et les vidéos Magenta (SF Hill Street Blues)

J

ulien Januszkiewicz avait tout pour réussir : une com-pagne sublime, une toute jeune fille au teint rosé, un job en or et même une voiture de luxe. Alors pourquoi diantre ce besoin de passer ses soirées et week-ends à

filmer de vulgaires skatos, shitos et autres shlags dans la rue ? Quand satin et caviar l'attendent dans sa douillette demeure, Julien opte pour les hostiles et humides rues bordelaises et l'hygiène douteuse des ska-teurs qui parcourent la cité.

Il y a un an de là, "Janus" sortait sa première vidéo "Day&Nights", aux orientations résolument streets et filmée dans les rues de Bordeaux, Montpellier, Londres, Barcelone et New York. Il s'apprête à réitérer dans un futur proche avec "Bordeaux Exposure", une vidéo plus brève, filmée dans les rues de la capitale du skate urbain de nuit. Le clin d'oeil à la "Eastern Exposure" de Dan Wolfe est évident, mais nous avons voulu en savoir plus sur son projet; s'agit-il d'un simple regard nostal-gique et béat sur l'époque dorée du skateboard qu'étaient les 90’s ?

Tout d’abord, peux-tu te présenter ?J’ai 32 ans et cela fait 5 ans que j’habite à Bordeaux. Je suis ingénieur chimiste en recherche et développement pour un groupe pharmaceu-tique américain. Je suis originaire de Millau près de Montpellier, mais avec les études j'ai bougé un peu partout (Montpellier, Evry, Pau, Mon-tréal, Rouen...) mon frère tient le skateshop de Montpellier (Popular Ska-teshop) d'ailleurs!

Tu as sorti ta première vidéo il y un an, qu’as-tu appris de cette expé-rience ? Pour ce qui est de "Days&Nights", cela a été une très bonne expérience, mais pas facile de lier le travail et le filming au niveau de l’emploi du temps et surtout d’arriver à capter les uns et les autres.Au final j’ai eu de bons retours même si je sais qu’il y aurait quelques petites choses à améliorer. On a pu faire des AVP à Montpellier, Bor-

deaux, Paris (merci Vivien Feil!), Reims, New York (merci Colin Read de Mandible Claw) et Montréal. Un court remix qui s'appelle KEMURI est sur Vimeo, allez jeter un coup d'oeil!

En quoi « Bordeaux Exposure » sera différente de « Days&Nights » ?Cette vidéo n'aura pas un format classique : pas vraiment de parts, juste un montage d’environ 10 minutes sur la scène street Bordelaise et quelques images de Montpellier avec des ambiances différentes selon le style de skate, entièrement en noir et blanc mêlant super 8 et images HD.À mon sens les vidéos d’une heure sont trop longues, j’aime les for-mats courts car c’est plus dynamique et dans l’air du temps.

J’ai remarqué que tu filmes des têtes connues (Léo Valls, Vivien Feil, Gauthier Rouger, Antoine Roussel, etc…) mais aussi des mecs plus ano-nymes. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?Oui je veux montrer la scène telle qu’elle est à Bordeaux, des gars moti-vés pour streeter à fond qu’ils soient connus ou non.Bordeaux c’est une scène relativement unie, motivée où il est très facile de croiser au fil des sessions plusieurs crews dans la même journée. Du coup, j’ai pu rencontrer tous ces gars et parler de mon projet. Bordeaux offre de nombreux spots pour tous les styles de skate et c’est ça que j’aime, montrer la diversité de cette ville et des skaters.

Bon, on a tous vu le jeu de mot avec « Eastern Exposure », mais concrè-tement quelles sont les vidéos qui t’inspirent (anciennes et actuelles) ?Ouais je kiffe bien les vidéos des 90’s comme quelques sections de la Eastern Exposure 3, la Mixtape de Zoo York, A Visual Sound (Stereo) et plus récemment Dialogue Between Insiders de Shinpei Ueno, Last of the Mohicans de Joe Perrin, la Poisonous Products de Jeremy Elkin, et les vidéos Magenta (SF Hill Street Blues)

Sony HDR-FX1 avec fisheye Century 0.3xSuper 8 Agfa Movexom 2000

Son matos

Restez à l’affût de son Vimeo

Un grand merci:

Aux photographes Clement Chouleur, Francis Beuchard, Loic Benoit, Guillaume Arrieta, Guillaume Anselin, Alex Magné, Yann Félixain et Yoris Couegnoux. Aux rédacteurs Thibaut Carpentier, Nicolas Canu, Yann Félixain, Alex Magné, Edouad Depaz et Clément Chouleur. A nos relectrices de choc, Lucie Puy-bonnieux et Elodie Langué, ainsi que Yann Félixain.

Et à vous, lecteurs virtuels.

Ça passe ou ça casse.

Merci et à bientôtNuméro Quatre début Février 2013.

À bientôt.