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  • 8/19/2019 NRP1 DVD Guide

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    RONDPOINT

    OMonique Denyer

    Guide pédagogique

    Méthode de français basée sur l’apprentissage par les tâches

    1

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    2 Introduction

    L’objectif prioritaire de ce petit fascicule est un objectif de compréhension de

    messages verbaux et d’images. La tâche de production (orale ou écrite), intitu-lée À vos élèves, par laquelle se termine chacune des séquences, vise seule-ment à renforcer cette compréhension.

    OR, QU’EST-CE QUE COMPRENDRE ?Aucun cerveau humain n’étant capable de « photocopier » un message pour sele mettre en mémoire tel quel, chacun est bien obligé de « traiter » les messa-ges qu’il reçoit pour s’en construire une « re-présentation » personnelle. Com-

    prendre, c’est donc utiliser les indices du message et ses propres connaissan-ces (du monde et de la langue) pour se construire une représentation person-nelle du message :

    Message Récepteur (auditeur)

    = indices = connaissances du monde / de la culture

    = connaissances de la/des langue(s)

    Représentation

    Cette représentation peut être :  globale : le récepteur (lecteur-auditeur) comprend tout le message mais pas

    dans le détail ;  sélective : le récepteur (lecteur-auditeur) comprend une partie du message

    mais en détail ; détaillée : le récepteur (lecteur-auditeur) comprend tout le message, en détail.

    Chaque séquence contient, autant que possible, ces trois types de compréhen-sion, précédés d’une activité de mobilisation des connaissances antérieures del’élève et suivis d’une activité d’explicitation des nouvelles connaissances acqui-ses. À chaque utilisateur de faire son choix dans les compréhensions proposées.

    COMMENT FAIRE POUR COMPRENDRE ?Chaque activité incite également à la mise en œuvre des stratégies de compré-hension utilisées spontanément et inconsciemment par les lecteurs experts : exploitation du paratexte, c’est-à-dire des images, des titres, de la musique…

    pour se faire d’emblée une idée du contenu et du genre de message et s’ypréparer ;

    exploitation de la structuration des messages en différentes parties, pour endéduire les différents sous-thèmes ;

    mobilisation et utilisation de ses propres connaissances, sans quoi le textereste littéralement « lettre morte » ;

    Introduction

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    reconnaissance d’informations formulées sous des formes différentes pourne pas prendre une seule information pour deux différentes ;

    mise en relation d’informations éparses dans le message pour se constituer

    une représentation cohérente de l’information ; anticipation, à partir des images, des débuts de messages, de ses propres

    connaissances, de la suite du texte, de façon à mieux le retenir ; formulation d’inférences c’est-à-dire lecture entre les lignes, pour décou-

    vrir ce qui n’est que suggéré ; émission d’hypothèses sur le sens des mots inconnus à partir du contexte et

    de ses propres connaissances, avant de consulter les ouvrages de référence.

    Les solutions des activités apparaissent en italique, soit entre parenthèsesjuste après les questions, soit dans les tableaux à remplir.

    Tel un collage, cette séquence consiste en un assemblage d’images de lafrancophonie, d’abord, et ensuite, en un collage de bribes de présentations—salutations, prénoms, âges, origines, activités de loisirs— par diversespersonnes parlant français.

    ■ TRANSCRIPTIONS

    Durée : 3:42 Culture : cette séquence regorge de données culturelles (moyens de

    transport ou de communication, lieux urbains, monuments symboliques,nourriture…), mais se contente de les montrer sans les expliciter.

    Communication : lexique élémentaire de la salutation et de la présentation(âge, profession, origine, loisirs).

    Séquence 1Collage

    Bonjour… Bonjour… Bonjour…Bonjour… Bonjour… Bonjour…

    Bonjour… Bonjour… Bonjour.—Bonjour !… Moi, c’est Fanny.—Je m’appelle Martine…—Je m’appelle Koum…—Je m’appelle Charlotte…—Je m’appelle Michel…—Je m’appelle Laurent…

    > Il existe diverses façons de se nommer soi-même : « je m’appelle … » ; « mon nom / pré-nom est … » ; « je suis … ». Le choix entre cesdiverses formulations dépend de la situationet de l’intention : « je suis … » présupposeque l’on se distingue d’autres personnes,

    3Séquence 1

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    —Je m’appelle Julie…—Je m’appelle Marcel Brun…—Je m’appelle Cécile…—Je m’appelle Nadège…

    —Je m’appelle Daniela Pellegrin…—Je m’appelle Sabine…—Je m’appelle Stéphane…

    Alors… Alors j’ai 22 ans, j’ai 25ans, j’ai 29 ans…, j’ai 22 ans…,j’ai 21 ans…, j’ai 20 ans…

    —J’ai 19 ans et je suis étudiante.—Je suis commercial.

    —Je suis étudiant.—Je suis étudiante de sociologie.—Voilà !—Voilà…—Voilà…

    —J’habite à Lyon…—Je viens du Québec…—Je suis Française, je suis née à

    Paris…—Je viens de la Côte d’Ivoire…—Je viens de l’Île de la Réunion…—Voilà…—Et voilà…—Voilà…—J’aime bien faire du sport…—On va au cinéma.—Festivals de musique…

    —Regarder les films… le soir… dudimanche soir…—Marcher en raquettes dans la

    neige… faire du ski…—Aller au théâtre…—Organiser quelque chose en

    famille, cinéma… boîtes de nuit…bars…

    —Voilà… voilà… voilà… Voilà

    —Voilà, c’est tout…—Merci…—Voilà, au revoir, bonne journée…—Ah !… Vous coupez !… Ah… Ah…

     prévues ou attendues ; « Mon nom est… » s’utilisera, par exemple, à l’arrivée dans unhôtel, pour insister sur l’orthographe ; « jem’appelle… » convient bien pour une rencon-

    tre interpersonnelle.

    > En français, pas d’article devant la profes- sion !, sauf si celle-ci est précisée par un com-

     plément déterminatif : « je suis la Ministre destransports, le directeur de cette école, … ».« Je suis l’infirmière de ce service. » / « Je suisinfirmière dans ce service. »

    > La domiciliation (« j’habite à » ; « je vis à ») se distingue de l’origine (« je viens de … » ;« je suis originaire de … ») et de la nationalité 

    (« je suis + adj »).

     Alors « Je viens dePologne », ou « Je suis née (à Cracovie) »,mais « Je suis suisse ».

    > Entre « bonjour » et « bonne journée », il y a une différence importante : « bonjour »—comme « au revoir » ou « salut »— sont des formules de salutation, presque vides de sens ; « bonne journée », « bonne (fin d’)après-midi », « bonne soirée » ou « bonne

    4 Séquence 1

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    5Séquence 1

    ■ COMPRÉHENSION GLOBALE : KALÉIDOSCOPE A. Signalez à vos élèves que la première partie de cette séquence leur proposeune avalanche d’images de la francophonie, très diverses, et pas toujours liéesentre elles ; expliquez-leur qu’ils vont se retrouver aussi bien à Paris, qu’àBruxelles, Cannes, Genève, en Bretagne ou dans les Antilles… Montrez-leur pré-

    alablement où se trouvent ces villes et régions sur une carte.

    B. Ensuite, photocopiez et donnez-leur le tableau ci-dessous ; regroupez-lespar trois ou quatre et proposez-leur d’y indiquer (en français ou dans leur lan-gue maternelle), dans les cases correspondantes, le plus de repères possibles.

    Paris Bruxelles Genève Cannes Bretagne Martinique

        M   o   y   e   n   s    d

       e

       t   r   a   n   s   p   o   r   t

    Tapis roulant  Aéroport 

    MétroVoiture : CitroënTaxi 

        L    i   e   u   x    d   e    l   a   v    i    l    l   e Escalier roulant 

    Passage pour  piétonsPlaques de ruesPanneaux indi-cateurs

        M   o   y   e   n   s    d   e

        C   o   m   m   u   n    i   c   a   t    i   o   n

    La poste ; boîteaux lettresLes journaux :Le Monde,le Figaro,LibérationTéléphone

        M   o   n   u   m   e

       n   t   s

       t   y   p    i   q   u   e   s

    La tour EiffelLa colonneVendômeLe quartier de laDéfense Arc de Triomphe

    L’atomiumLe manneken pisLa grand- place

    Le jet d’eaudu lac 

    La Croisette Les dolmensLes menhirs

        N   o   u   r   r    i   t   u   r   e

    nuit » sont de véritables souhaits de bonsmoments. « Passe une bonne soirée/nuit/ week-end… » On répondra donc « Oh oui,merci / Toi aussi / Je vais essayer / J’espère… »

    ce qui n’aurait aucun sens après une simple salutation ! 

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    6 Séquence 1

    ■ COMPRÉHENSION SÉLECTIVE : À VOS STYLOS !Annoncez à vos élèves que, dans la deuxième partie de cette séquence, ils vontrencontrer plusieurs fois les mêmes personnes et que celles-ci vont se présen-

    ter, mais curieusement : toutes vont d’abord dire bonjour, puis, toutes, donnerleur prénom, puis, toutes, leur profession, et ainsi de suite.Passez-leur une fois cette partie pour qu’ils s’en rendent compte.Proposez-leur ensuite le jeu suivant : pour chaque rubrique, incitez-les à seconcentrer sur l’audition plus que sur l’image et à noter un maximum de don-nées. Arrêtez l’enregistrement durant quelques secondes après chaque rubri-que et faites les comptes : celui ou celle qui a pu noter le plus de prénoms jus-tes gagne 5 points, et ainsi de suite. Le gagnant final est celui qui totalise un

    maximum de points pour la totalité des rubriques (…/25).Les prénoms : Fanny, Martine, Koum, Charlotte, Michel, Laurent, Julie, Marcel, Cécile,

    Nadette, Daniela, Sabine, StéphaneLes âges : 22, 25, 29, 22, 21, 20, 19Les professions : commercial, étudiant, étudiante de sociologieLes origines (attention, pas les domiciles) : Québec, France, Côte d’IvoireLes loisirs :  sport, cinéma, festivals de musique, regarder des films, raquettes dans la

    neige, ski, théâtre, soirées en famille, boîtes de nuit, bars

    La même information répétée sous une autre forme (par exemple, cinéma/films) ne vaut qu’une fois !

    ■ COMPRÉHENSION DÉTAILLÉE : VOS PAPIERS, S’IL VOUS PLAÎT !Annoncez à vos élèves qu’ils vont devoir choisir l’un des personnages surlesquels vous allez vous arrêter et, au fur et à mesure du déroulement de l’en-registrement, noter toutes les informations qui se rapportent à ce personnageet seulement à lui. Ensuite ils rédigeront sa description en un tout petit texte.Repassez le début de la deuxième partie et faites un arrêt sur Koum et Cécile,pour que vos élèves les repèrent, puis laissez défiler l’enregistrement.

    Cécile est étudiante en sociologie. Elle aime les films, le dimanche soir. On ne connaît pas son âge, mais elle est jeune.Koum a 20 ans. Il est étudiant et aime le cinéma, les boîtes de nuit et les bars.

         À

        V    O    S

         É    L

         È    V    E    S Et vous, qui êtes-vous?

    Demandez à chacun de vos étudiants de s’inventer une identité fictive

    (  prénom, âge, profession, origine, loisir  ) ; divisez ensuite votre classe endeux groupes : les locuteurs et les auditeurs ; disposez-les en un dou-ble cercle, en affectant à chaque locuteur, un auditeur.Comme dans la séquence vidéo, chaque locuteur va d’abord saluer ;ensuite chacun donnera son prénom, etc. Et les auditeurs doivent dres-ser la carte d'identité de la personne qu’ils ont en charge. Ensuite, lelocuteur devient auditeur, et vice versa.

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     Josiane, aujourd’hui professeur, nous emmène dans sa région natale et dansle milieu de son enfance : une ferme de l’Aveyron. Elle nous y présente safamille au travail.

    ■ TRANSCRIPTIONS

    Mon identité fictivePrénom :

    Âge :Profession :Origine :Loisir :

    Son identité fictivePrénom :

    Âge :Profession :Origine :Loisir :

    ● Bonjour, je m’appelle Josiane. Je suis professeur, j’ai 45 ans et jesuis née ici, dans cette région quis’appelle… euh…

    l’Aveyron et qui est située dans leSud de la France. Euh…, ma famille,que je vais vous présenter, est unefamille d’agriculteurs.

    > Les prénoms évoluent avec les généra-tions : Josette, André sont des prénoms de personnes de 55, 60 ans ; Marc —ouencore Isabelle, Laurence, Philippe—appartiennent à la génération suivante ;aujourd’hui les très vieux prénoms (ceux des arrière-grands-parents) reviennent enmasse à la mode : Théodore, Anatole,Victor, Gabriel, Louise, Emma, Camille, Anaïs…>   L’Aveyron se trouve à 5 h 3O au sud deParis, au nord de Toulouse et de Mont- pellier ; c’est le pays du Roquefort.> Les agriculteurs ont aujourd’hui la viedure en France, si bien que leur nombre necesse de diminuer. Les crises sanitaires,

    Durée : 3:14 Culture : professions et régions françaises ; âge moyen de la retraite,

    des divorces, des décès. Communication : présentation de personnes (prénoms, liens de

    parenté, activités, âge), et de bêtes (quelques noms d’animaux et deproduits de la ferme).

    Séquence 2Portrait de famille

    7Séquence 2

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    8 Séquence 2

    ■ COMPRÉHENSION GLOBALE : BERCEAU DE FAMILLE A. Signalez à vos élèves que vous allez leur présenter une Française et safamille et incitez-les à prêter beaucoup d’attention, tant au texte qu’à l’ima-ge, car vous allez couper très vite. Arrêtez-vous juste après et je suis née ici…et demandez-leur : d’énoncer toutes les informations qu’ils auront pu entendre (texte) et, sur-

    tout, percevoir (image) ;

    ● Suivez-moi, nous allons voir moncousin qui, lui, trait les vaches.Bon, je vais vous présenter matante, Josette. Elle a soixante-

    deux ans et elle est mariée avecmon oncle Dédé, qui a… soixantecombien ?

    ❍ Trois.● Soixante-trois ans. Ça fait qua-

    rante ans qu’ils sont mariés. Dédéest le frère de ma mère. Et voilàun de leurs fils, mon cousin,Marc, qui lui a trente…

    ■ Six.● Trente-six ans. Voilà !… Donc,

     Josette et Dédé, mon oncle et matante, sont retraités. Leur fils tra-

     vaille maintenant à l’exploitationagricole… euh !… Nous sommesdes agriculteurs depuis des géné-rations, ils ont des vaches pour…euh… le lait, ils ont aussi des bre-

    bis pour les agneaux, quelquespoules, quelques canards, euh…une ou deux dindes pour Noël etquelques lapins. Voilà…Maintenant, je vais vous présen-ter ma grand-mère. Elle s’appelleAugusta et elle a 92 ans.

    Bonjour mémé. Ça va ?❒ Bonjour ma petite.● Voilà, c’est ma grand-mère…

    mémé Augusta.

    comme celle de la vache folle, la pollutiondont on les rend partiellement responsableset les journées de travail interminables lesdécouragent .

    > Pour les raisons mentionnées plus haut,beaucoup de  jeunes agriculteurs hésitent—contrairement à Marc— à reprendre l’entre- prise familiale.

    > La dinde , généralement farcie, est l’un des plats typiques de Noël, de même que le gâteau imitant une bûche, en dessert.

    > En France, l’âge moyen actuel des décèsest de 78 ans —71 pour les hommes, 79,5 pour les femmes— ; l’âge moyen des person-

    nes âgées en maison de retraite est de 85 ans.

    > «  Ma petite » est un terme affectueux uti-lisé à l’égard d’enfants ; malgré ses 45 ans, Josiane reste la « petite » chérie de mémé  Augusta.

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    9Séquence 2

    d’imaginer, à partir de là, ce que veut dire ici, c’est-à-dire quel est le milieugéographique et le milieu professionnel d’origine de Josiane. (campagne,milieu de la ferme)

    B. Passez alors la totalité de l’enregistrement et demandez-leur d’y repérer : le nom de la région où vit cette famille ; (Aveyron : v. commentaire des transcrip-

    tions) le nom de la profession des membres de cette famille. (agriculteurs)

    Faites-leur comparer leurs hypothèses antérieures avec leur compréhensionactuelle : étaient-ils dans le bon ? C’est le moment d’informer sur la réduction

    du nombre d’agriculteurs en France et sur les difficultés qu’ils éprouvent ; voirede faire remarquer la rupture qu’introduit la profession de Josiane dans la con-tinuité familiale.

    ■ COMPRÉHENSION SÉLECTIVE : SECRETS DE FAMILLE A. Annoncez ensuite à vos élèves qu’ils vont entendre et voir à nouveau la tota-lité de l’enregistrement et proposez-leur de remplir les fiches d’identité de cha-que personne mentionnée, sur le modèle suivant :

    B. Proposez une troisième écoute à vos élèves et demandez-leur de dessinerl’arbre généalogique de Josiane ou, tout au moins, ce qu’elle nous en dit.

    C. Faites remarquer à vos élèves que cet arbre est manifestement incomplet etque le discours de Josiane fait allusion à d’autres personnes : lesquelles ? Oùles placeraient-ils ? Faites-leur compléter l’arbre dans une autre couleur. Aubesoin, repassez l’enregistrement.

    Augusta +

    Josette + Dédé mère : + père :

    Marc et autres fils Josiane et  

    Prénom : DédéÂge :Activité :Lien de parenté avec Josiane :

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    10 Séquence 2

    ■ COMPRÉHENSION DÉTAILLÉE : LES ANIMAUX DE LA FERMEDemandez à vos élèves de citer le nom de tous les animaux de la ferme de Josiane et à quoi on les utilise. (vaches, pour le lait ; brebis, pour les agneaux ; pou-

    les, canards, lapins ; dindes, pour Noël)

    ■ POUR TERMINERProposez un défi à vos élèves : Qu’est-ce que vous avez retenu des informations quevous avez entendues et comprises ? Proposez-leur de répondre, sans recours à lavidéo, aux questions suivantes : Qui est le plus âgé des deux : Dédé ou Josette ? De combien d’années ?

    (Dédé a un an de plus)

    À quel âge s’est mariée Josette ? Et Dédé ? (62-40 = 22 ; 63-40 = 23) À quel âge Josette a-t-elle eu son fils Marc ? (62-36 = 26) Quel âge avait la grand-mère Augusta quand l’oncle Dédé est né ?

    (90-63 = 27) La grand-mère Augusta a deux fois l’âge de Josiane. Vrai ou faux ?

    (vrai : 45 x 2 = 90) Comment Josiane appelle-t-elle sa grand-mère quand elle s’adresse à elle ?

    (Mémé)

    Ensuite, si nécessaire, autorisez le recours à la vidéo !

         À

        V    O    S

         É    L     È    V    E    S Chez moi, on est … de père en fils

    Suggérez à vos élèves d’apporter quelques photos familiales en classeet de présenter oralement leur famille à leurs camarades en essayantd’y montrer une cohérence (pareille à celle de Josiane quand elle insiste

    sur le côté agricole de sa famille) ; s’il y a rupture, en quoi consiste-t-elleet à qui est-elle due ? (Josiane est devenue professeur)

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    Une voix off présente les multiples facettes de l’une des vingt-deux régionsde France : la Bretagne.

    ■ TRANSCRIPTIONS

    Durée : 4:02 Culture : cette séquence est particulièrement riche en références

    historiques ou légendaires celtes, particularismes géographiques,musicaux et gastronomiques propres à la Bretagne.

    Communication : termes historiques, géographiques, culinaires,d’activités de loisirs et empruntés aux légendes.

    Séquence 3Un tour en Bretagne

    La Bretagne,terre d’histoire. Une histoire qui com-mence il y a plus de 3 000 ans, commel’indique la présence des menhirs etdes dolmens.

    Terre celte aussi, quand les Bretonsarrivent avec leur langue et leur culture.

    Unie à la France en 1532,la Bretagne d’aujourd’hui offre auvisiteur une personnalité particulière.Terre de légendes avec ses personna-ges comme le roi Arthur ,

    ou Merlin l’enchanteur,

    et beaucoup d’autres encore. Terre demystère avec les elfes qu’on appelle

    > Péninsule du nord-ouest de la France, laBretagne  s’avance dans la mer, entre laManche et l’Océan Atlantique.> Les menhirs (de men « pierre » et hir« longue ») sont de grands blocs de pierre

    brute plantés dans le sol, isolés ou formant des ensembles ; les dolmens (de dol« table » et men « pierre ») sont des sépul-tures formées d’une chambre avec unetable en pierre, précédée ou non d’un cou-loir de pierres verticales.> Menhirs et dolmens attestent en effet de la présence, sur ce territoire, de la civi-lisation celte , qui, après une extension

    immense jusqu’en Asie Mineure, arégressé jusqu’à ne plus se maintenir quedans les îles britanniques et en Irlande.Ces régions sont les seules à ne pas avoir connu la civilisation romaine.

    > Roi légendaire, au cinquième siècle, leroi Arthur aurait mené, avec ses chevaliersde la Table Ronde, les Celtes d’Angleterre

    au combat contre les envahisseurs saxonsou, aussi, à la quête du Graal, calice conte-nant le sang du Christ.> Dans la mythologie celtique, Merlin est magicien et conseille Arthur pour l’accom- plissement du destin de la « Bretagne » qui regroupe, à l’époque, l’Angleterre, le paysde Galles et l’actuelle Bretagne continen-tale.

    11Séquence 3

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    12 Séquence 3

    « korrigans » ou les fées qui habi-tent les bois ou tout près d’une fon-taine.Vous pouvez visiter la Bretagne des

    terres, avec ses petits villages enpleine campagne et faire une traver-sée du canal de Nantes à Brest.Mais si c’est la ville que vous aimez,vous pouvez décider de vous perdredans les vieux quartiers animés deses villes fortifiées, comme Vitré ouVannes.Enfin, si vous préférez la mer, vous

    pouvez aller sur la côte, et là, vousallez adorer les impressionnantspaysages de falaises, les belles pla-ges bretonnes et surtout l’océan. Iloffre beaucoup d’activités de loisirsqui remplacent souvent l’activité depêche traditionnelle.Quand la nuit tombe, vous allezapprécier de vous retrouver à la ter-

    rasse d’une crêperie pour mangerune bonne galette de blé noir oualler dans un restaurant pour dégus-ter un délicieux plateau de fruits demer.Pour terminer la soirée, vous pouvezaller danser dans un fest-noz. Lefest-noz, c’est le mot breton quidésigne ces fêtes de nuit où tout le

    monde se prend la main pour formerune grande chaîne humaine et dan-ser au son des instruments tradi-tionnels comme le biniou ou la bom-barde.

    > Un korrigan est un petit elfe (personnagemythique, masculin de « fée », petit et lumi-neux, qui vit très longtemps) qui habiterait dans les dolmens et jouerait des tours aux 

    humains lors de la pleine lune.

    > Ce canal , de 364 km, relie Brest (à l’ex-trême pointe Ouest de la Bretagne) à Nantes(extrémité sud-est). Il est navigable en partie,mais des chemins de halage permettent de le parcourir sur toute sa longueur à pied ou envélo.

    > La Bretagne est la région française qui pré- sente la plus grande longueur de côtes ; la pêche et la construction navale et militaire sont liées à cette proximité côtière ; le tou-risme aussi car il est le plus souvent côtier, enété principalement, le climat étant tempéré et très variable, mais souvent pluvieux.

    > Parmi les spécialités régionales, on peut en effet citer les crêpes et les galettes de fari-nes diverses ; de nombreux poissons, crusta-cés et crabes, et du cidre, qui mêlé à du siropde cassis donne le délicieux apéritif appelé « kir breton ».

    > Le breton est la troisième langue celtique parlée dans le monde après le gallois et

    l’irlandais gaélique.

    > Le biniou est un type de cornemuse bre-tonne (donc un instrument à vent), et la bom-barde, ancêtre du hautbois, a un son plus aiguque celui du biniou ; ils sont d’ailleurs utilisésensemble, tous les deux jouant une lignemélodique, mais le biniou la reprenant 

    ensuite seul. Ils accompagnaient toutes les festivités et reviennent aujourd’hui à lamode ; il existe même des festivals.

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    13Séquence 3

    ■ COMPRÉHENSION GLOBALE : BRETAGNE, TERRE DE … A. Récoltez d’abord les représentations de vos élèves relatives à la Bretagne :De quelle région de France s’agit-il ? Où se situe-t-elle ? Connnaissent-ils quel-

    ques noms de villes ? Des caractéristiques géographiques ? Culinaires ?Folkloriques ?Partagez tout cela et notez les informations obtenues au tableau, sous desrubriques diverses.

    B. Signalez ensuite que, comme la séquence vidéo est très riche en informa-tions, vous ne leur demandez d’abord que d’en distinguer clairement la struc-ture : pour ce faire, demandez-leur d’imaginer les sous-titres possibles d’un

    prospectus touristique qui accompagnerait la séquence, sur le modèle :

    Bretagne, terre d’histoirede légendes

    de mystère

    de campagne et de villes

    au bord de l’océan

    de gastronomie

    de folklore

    ■ COMPRÉHENSION SÉLECTIVE : LES « INCONTOURNABLES »Repassez ensuite la séquence et demandez à vos élèves de noter dans chacunedes rubriques du dépliant ébauché lors de l’activité précédente, les quelquesmots-clés qui devront absolument figurer sous chaque rubrique, de façon à yêtre ensuite développés.

    Bretagne Terre d’histoire : menhirs, dolmens ; 1532 : union Bretons + France Terre de légendes : Arthur, Merlin

    Terre de mystère : elfes + fées

    Terre de campagne et de villes : petits villages, canal Nantes-Brest,

    villes (Vitré, Vannes)

    Terre au bord de l’océan : falaises, plages, océan (sports + pêche)

    Terre de gastronomie : crêpes, galettes de blé noir, fruits de mer

    Terre de folklore : fest-noz + biniou et bombarde

    ■ COMPRÉHENSION DÉTAILLÉEProposez à vos élèves de choisir l’une des rubriques repérées lors de l’activitéde compréhension globale ( Bretagne, terre de … ) et exigez-en la compréhen-sion complète et détaillée. Mieux vaut les orienter d’abord vers l’une des rubri-ques pas trop chargées culturellement : terre de campagne et de villes, terre aubord de l’océan, terre de gastronomie…

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    14 Séquence 4

    ■ POUR TERMINER, QU’AVEZ-VOUS RETENU ?

    Le président d’un club de pétanque et un ex-champion membre du club nousexpliquent en quoi consiste la « boule lyonnaise » et quelles qualités exigela pratique de ce sport.

         À

        V    O    S

         É    L     È    V    E    S Ma région

    Invitez vos élèves à réaliser le dépliant de l’une des régions de leurpropre pays, avec texte et images.Comparez les différents produits consacrés aux mêmes régions, tant ence qui concerne les informations retenues qu’en ce qui concerne leurstructuration et leur présentation.

    Vrai Faux

    Passer des vacances en Bretagne, c’est nourrir sonesprit autant que développer son corps ?

      ✔

    Pour danser dans un fest-noz, il faut se tenir par lesépaules.

      ✔

    Un korrigan, c’est une fée bretonne   ✔

    Il n’y a pas de plages en Bretagne : il n’y a que desfalaises à pic.

      ✔

    La canal qui traverse la Bretagne va de Nantes à Vannes.   ✔

    Le passé de la Bretagne remonte très loin.   ✔

    Durée : 4:02 Culture : sports, aptitudes intellectuelles et physiques et santé. Communication : règles de jeux, verbes d’action, parties du corps,

    recommandations.

    Séquence 4La boule lyonnaise

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    ■ TRANSCRIPTIONS

     À quoi tu joues… ?

    Daniel Berrard, président du club LaFraternelle de Perrache. La boule lyonnaise consiste à jouer

    en tête-à-tête. Ce qu’on appelle untête-à-tête, c’est-à-dire un contre un,en doublette, deux contre deux, ouen quadrette, quatre contre quatre.On balance un tout petit objet qu’onappelle le but qui doit aller entre lapremière et la deuxième barre quevous apercevez derrière.Dans les équipes, il y a souvent unpointeur et un tireur. Le pointeur estcelui qui va essayer d’arriver le plusprès possible du but et quand il y aune boule qui le gêne, à ce moment-là, on fait appel au tireur, et le tireurva essayer de dégager cette boule.

    Voilà… ! Ça c’est le principe de la« boule lyonnaise ». Voilà !…

    1  À quoi tu joues ?…

    2  À me pousser dehors… 3 Toujours à bout…

     4 Sans effort…

    Donc, la boule lyonnaise ça se jouepartout dans le monde. La semaineprochaine par exemple, il y a leschampionnats du monde en Italie.Vous avez la Belgique, la Hollande,l’Allemagne, l’Italie, la France, la

    Tunisie, le Maroc et bien d’autresencore.Donc, ici, vous avez un ex-championdu monde qui joue.

     À quoi tu joues ?  À me pousser dehors…

    > Le  jeu de boules apparaît déjà dansl’Antiquité, mais ses règles n’ont été créées qu’à la fin du  XIX e s., dans la régionde Lyon. Dans l’Antiquité, on jouait avec des boules en pierre, au Moyen Âge, avec des boules en bois et aujourd’hui, avec des boules en métal. Ce sport serait l’an-cêtre de la « pétanque », jeu de boules pra-tiqué dans le Midi, selon des règles beau-coup plus lâches.

    > Dans son sens initial, cette chanson joue sur des expressions :1 Quel comportement inhabituel et 

    bizarre adoptes-tu ? Dans quel butinavoué ? 

    2  À m’inciter à te quitter 3  À me faire perdre le contrôle de

    moi-même4 Sans avoir le courage de dire les

    choses clairement 

    > Les premiers championnats de bouleslyonnaises seront organisés en France,dans la région de Lyon, en 1924 ; des fédé-

    rations de joueurs s’y étaient déjà crééesen 1894 et on en compte, à l’heureactuelle, 36 de par le monde. Aujourd’hui il existe un championnat d’Europe et même un championnat du monde, sanscompter les divers championnats deFrance ou d’ailleurs.

    15Séquence 4

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    16 Séquence 4

    ■ COMPRÉHENSION GLOBALE : TYPE DE JEUProposez d’abord le visionnement de cette séquence à vos élèves, sans autreobjectif que celui de leur faire découvrir de quel type de jeu il s’agit et quel(s)autre(s) jeu(x) (français ou de leur pays) elle évoque pour eux. Faites-leur expri-mer les caractéristiques des jeux auxquels ils ont pensé.

    ■ COMPRÉHENSION DÉTAILLÉE : LA RÈGLE DU JEU A. Ne repassez ensuite que la première partie de l’enregistrement (qui concer-ne la règle du jeu) et demandez-leur de répondre aux questions suivantes, ense fondant non seulement sur ce qu’ils entendent, mais aussi sur ce qu’ilsvoient, ce qu’ils savent et ce qu’ils infèrent :

    Quel est le nombre possible de joueurs ? (2, 4, 8) Quel est le matériel nécessaire ? (boules, un but, terrain avec barres) Tous les joueurs ont-ils le même rôle ? (Non. Pointeur : lance les boules le plus près

     possible du but. Tireur : dégage les boules gênantes) Comment sait-on qui a gagné ? (On peut inférer que c’est celui qui place sa/ses

    boule/s le plus près possible du but.)

    B. Même si les explications de monsieur Berrard sont très lacunaires, deman-dez à vos élèves de mimer le jeu, à la lumière de leurs connaissances diverses

    Toujours à bout…Sans effort…

    Marcel Brun, ancien champion du

    monde. Je pratique le jeu de boule lyon-

    naise depuis de nombreusesannées. C’est un jeu d’adresse quidemande du mental, qui demandedu physique, il faut beaucoupréfléchir. Euh…, il faut être encondition parfaite. Voilà…

    1  À quoi tu joues ?…2  À me pousser dehors…

     3 Toujours à bout…

     4 Sans effort…

    La, la, la la… la, la la…

    > Les  joueurs de boule éprouvent certainesdifficultés à se faire reconnaître comme devéritables sportifs ; pourtant ils considèrent que leur sport exige une grande maîtrise de soi, de l’endurance physique, car il faut beau-coup marcher, de la précision et de l’adresse ;le tir à l’arc a-t-il plus de raisons d’être consi-déré comme un sport ? >  Appliquée au jeu de boules, la chanson doit être comprise au sens premier :1 Comme joue un enfant 2 Fait allusion au tireur qui essaie de faire

     sortir une boule de l’aire de jeu3 « À bout de bras », la boule quittant le

    bras et la main qui lancent 4 Sans avoir l’air d’exiger un effort physi-

    que ou mental

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    17Séquence 4

    et de la compréhension qu’ils viennent de réaliser. Y a-t-il des zones d’ombrequi restent ? Lesquelles ? Quelles seraient les questions à poser à monsieurBerrard ?

    ■ COMPRÉHENSION DÉTAILLÉE : « À QUOI TU JOUES ? »Expliquez à vos élèves que la chanson n’est pas faite, à l’origine, pour accom-pagner ce jeu de boule.

    Quel est son sens premier ? Qui parle à qui ? Pour lui dire quoi ? Que signifiejouer , dans ce premier cas ? (Voir les commentaires qui accompagnent les transcrip-tions, la première fois que la chanson est expliquée)

    Mais quel est le sens à donner à pousser dehors, sans effort, si on les appli-que au jeu de boule ? (Voir les commentaires qui accompagnent les transcriptions, ladernière fois que la chanson est expliquée)

    ■ COMPRÉHENSION SÉLECTIVE : UN SPORT À PART ENTIÈRE A. D’après ce qu’ils viennent de comprendre et d’observer, demandez à vos élè-ves s’ils aimeraient s’adonner au jeu de boule : pourquoi oui ? pourquoi non ?

    B. Repassez-leur l’intervention de l’ex-champion et demandez à vos élèvesd’épingler les qualités qu’il mentionne ; sont-ils ou non d’accord ? pourquoi ?

     Avis du champion Avis des élèves

    adresse (physique)

    concentration (mentale)

    forme physique

     Attraits Désavantages

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    C. On dit généralement que le sport entretient la santé et relaxe ; que pensentvos élèves des effets de la boule lyonnaise…

    Sur la santé : quelles parties du corps sollicite-t-elle ? (On peut inférer : bras,épaules, jambes, bassin)

    Sur la relaxation ? (On peut inférer qu’on oublie tout sauf le jeu)

    Trois personnes décrivent leur profession, avec ses exigences, ses avantageset ses inconvénients : un pâtissier, un bibliothécaire et une inspectrice depolice.

    ■ TRANSCRIPTIONS

         À    V    O    S

         É    L     È    V    E    S Dans votre quartier, ouverture prochaine d’un club de …

    Proposez à vos élèves de rédiger un petit dépliant publicitaire illustréannonçant l’ouverture prochaine d’un club de… boule lyonnaise / cui-

    sine exotique / gymnastique chinoise / art floral / scrabble… (au choix)en vantant les effets de cette pratique sur la santé et le bien-être.

    Durée : 3:57 Culture : caractéristiques de trois métiers très différents dans des

    pays francophones. Communication : lexique relatif au monde du travail en général et propre

    à trois champs professionnels distincts : nourriture (sucrée), livres etgestion de la vie urbaine quotidienne.

    Séquence 5

    Mon travail et moi

    1. François Cartron  Je m’appelle François Cartron, je suispâtissier à  Vannes et j’ai reprisl’affaire de mes parents.Pour être pâtissier, nous allons suivreune formation initiale de pâtissier,glacier, chocolatier, confiseur.

    >   Vannes , ville du sud de la Bretagne.

    18 Séquence 5

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    Le métier de pâtissier-glacier-choco-latier est un métier exigeant qui évo-lue très vite puisque dans l’agro-alimentaire nous avons aujourd’hui

    beaucoup de métiers complémentai-res —de la boulangerie jusqu’à laglacerie, la chocolaterie également—qui nous permettent de valoriser tousnos métiers d’artisans pâtissiers.

    2. Marc Layec Bonjour, je m’appelle Marc Layec. Je

    suis bibliothécaire et je conduis le

    bibliobus.Bienvenue à bord.Alors, nous voilà dans le bibliobus. Ily a deux parties. Il y a les livres pourles adultes et les livres pour lesenfants. Dans les livres pour les adul-tes, il y a des romans,des romans de terroir , des romanspoliciers et puis aussi des documen-

    taires.Et chez les enfants, les enfants, c’estun peu pareil. Il y a des romans, desalbums pour les petits, pour les tout-petits et puis des documentaires,des contes… des contes… de labande dessinée, bien sûr. Le biblio-bus s’adresse à ceux qui n’ont pas debibliothèque, pas de grande média-

    thèque.Donc j’envoie des livres, des ouvra-ges à la campagne, dans les villages,dans les petites médiathèques etdans les mairies.

     3. Catherine Martin  Je suis inspecteur  de police à la

    police de Bruxelles en Belgique. Cela

    fait environ cinq ans et demi que jefais ce métier que je trouve passion-nant. C’est tous les jours quelquechose de différent.La formation que nous avons suivie aduré pendant un an et a été fort théo-rique mais également pratique, pourconnaître les lois et les bases légales

    > Le  pâtissier  confectionne et vend des gâteaux et des tartes ; le  glacier  , de la glace ; le chocolatier  , tous les produits enchocolat et le confiseur  , toutes les sucre-

    ries ou bonbons ; souvent une même per- sonne cumule ces activités de productionet la vente.

    > Le bibliobus est une « bibliothèqueambulante » : un bus rempli de livres sedéplace de village en village, selon unhoraire pré-établi, permettant ainsi aux habitants éloignés des services d’unebibliothèque d’emprunter des ouvragesde toutes sortes.> Par romans de terroir  on entend desromans qui se situent dans une région bien

     particulière et font allusion aux particula-rismes locaux.

    > Une médiathèque  permet non seule-

    ment l’emprunt de livres, mais aussi l’emprunt de tous les types de media :disques, dvd, films, journaux, etc. Unmedia est en effet tout support de diffu- sion d’informations.

    > Catherine ne dit pas inspectrice ; ilexiste pourtant aujourd’hui une lutte pour 

    la féminisation des noms de profession ; leQuébec est l’un des fervents défenseursde ce mouvement.

    19Séquence 5

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    20 Séquence 5

    ■ COMPRÉHENSION GLOBALE : QUAND JE SERAI GRAND,

     JE « FERAI » POMPIER ! A. Annoncez à vos élèves qu’ils vont rencontrer plusieurs personnes qui vontleur parler de leur métier et faites-leur détecter la structure globale de laséquence. Combien de métiers sont présentés et lesquels ?

    B. Que savent-ils de ces métiers dans leur propre pays ? Aimeraient-ils les exer-cer ? Pourquoi oui ? Pourquoi non ? Faites-leur noter leurs réflexions.

    ■ COMPRÉHENSION SÉLECTIVE : « THE RIGHT MAN INTHE RIGHT PLACE »Chacune des professions présentées dans la séquence y est exercée par unepersonne particulière, en un lieu particulier et, parfois, d’une façon particulière.Signalez-le à vos élèves et demandez-leur de remplir le cadre qui se trouve à lapage suivante.

    ■ COMPRÉHENSION DÉTAILLÉE : « EMPRUNTER UN LIVREDU BIBLIOBUS »

    Repassez la deuxième partie de la séquence et demandez à vos élèves de des-siner le plan du bibliobus de Marc ( parties et sections ). Fréquenteraient-ils lebibliobus s’ils pouvaient en disposer. Pourquoi ? Partie adultes. Sections : romans, romans de terroir, romans policiers, documentaires. Partie enfants. Sections : romans pour les petits, albums pour les tout-petits, documen-

    taires, contes, bande dessinée.

    pour pouvoir intervenir chez lesgens. Et à l’issue de cette année deformation donc, lorsque nous avonsréussi les examens, nous sommes

    reçus en tant que policiers.Donc les aspects négatifs sont, pourcertains collègues, les horaires.Donc pour une vie de famille, c’estplutôt difficile lorsqu’on a desenfants, car nous faisons des nuitsde 21 heures à 7 heures du matin.Mais bon, il y a beaucoup plus depositif à mes yeux, donc on a beau-

    coup de contacts avec la population,on essaie toujours de les renseigner,de les aider et lorsqu’on peut sauverune vie, notre journée est parfaite.

    >  À l’oral, la locutrice fait ici un accord  selon le sens : elle devrait dire la ren-voyant à la population , mais la populationcomprenant plusieurs  gens , elle accordeavec ce mot gens sous-entendu.

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    21Séquence 5

    ■ COMPRÉHENSION DÉTAILLÉE : « MADAME LE COMMISSAIRE »Repassez la troisième partie et demandez-leur de noter tous les avantages ettous les inconvénients que Catherine Martin trouve à son travail. Vos élèves par-tagent-ils l’opinion de cette jeune femme sur son métier ? Invitez-les à repren-dre leurs notes du début de séquence.Chaque jour est différent (+). Horaires difficiles : prestations de nuit (de 21 h à 7 h) (-).Contacts avec les gens (+). Sauver des vies (+).

         À

        V    O    S

         É    L     È    V

        E    S Lui/elle et son travail

     A. Suggérez à vos élèves de rédiger un questionnaire qu’ils soumettrontà une personne de leur entourage, en activité professionnelle.

    B. Sur la base des réponses obtenues (et si possible d’une photo repré-sentative de la profession) demandez-leur de présenter la personne ens’inspirant de la structure des portraits de la séquence (qui ? où ? for-mation ? avantages ? inconvénients ?).

    Métier  Pâtissier Bibliothécaire Inspectrice de police

    Prénom,

    nom

    François Cartron Marc Layec Catherine Martin

    Lieu d’exer-cice de cetteprofession

    Vannes(Bretagne)

    Bretagne Bruxelles (Belgique)

    Formationéventuelle

     formation initiale(en école sansdoute ou chez un patron)

    ne parle pasde formation

     formation pratique et théorique

     Anciennetééventuelle

     succède à ses parents

    ne parle pasd’ancienneté 

    ancienneté de cinq ans et demi 

    Trait particu-lier éventuel

    quatre profes- sions en une

     sa bibliothè-que est « ambulante »et se trouvedans un bus

    c’est une femme exerçant une profession encore jugée mascu-line et dure… et elle est bienmenue et élégante, ce qui necorrespond guère à la représen-tation que l’on se fait générale-ment de la profession, mais bienaux fantasmes (voir les nom-breuses « femmes-flics » des films : personnage de JulieLescaux, commissaire à Paris,dans un feuilleton à succès)

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    Laureen, une jeune étudiante française originaire de Montpellier (sud-est dela France), fait ses courses dans son quartier d’adoption, à Paris. Après s’êtreprésentée, elle nous entraîne dans ses magasins préférés où elle nous expli-que ce qu’elle achète.

    ■ TRANSCRIPTIONS

    Durée : 6:07 Culture : cette séquence est particulièrement riche en données cultu-

    relles relatives à la vie urbaine (les aliments, les services urbains, lacourtoisie comportementale et verbale dans les relations sociales).

    Communication : lexique de l’alimentation et des magasins ; formulesde salutation, de demande, de remerciement…

    Séquence 6 À la découverte de mon quartier

    Bonjour ! … Je m’appelle Laureen, j’ai25 ans. J’habite à Paris depuis quatreans mais je viens de Montpellier. Je

    suis donc étudiante ici et j’habitedans le quartier Oberkampf , unquartier très branché, au nord-est deParis, à côté de la place de laRépublique et ce soir, comme je vaisà un anniversaire, je vais acheter uneplante et je vais en profiter pour vousfaire découvrir les différents com-merces de mon quartier.

    Ici, c’est mon commerçant préféré,c’est la Bague de Kenza, ce sont desspécialités algériennes qui sont déli-cieuses, et ça, c’est vraiment unechose très bien à Paris, c’est qu’il y ades spécialités de partout, que jevais vous faire découvrir.

    Bonjour ! Bonjour… Alors je voudrais, s’il vous

    plaît, deux feuilletés aux légumes. Feuilletés aux légumes…

    > Le quartier Oberkampf  regroupe aussi bien de vieux Parisiens de souche que desimmigrés de toutes origines et des artistesou une classe moyenne attirée par un peud’air, de verdure et d’ambiance : tout cemonde vit en bonne entente, dans des ruestrès animées (surtout la nuit), où les vieil-les maisons coexistent avec de l’architec-

    ture moderne. Vous trouverez plusieurs plans du quartier sur Internet (par exemple sur le site www.parisinfo.com).Dans les années 20, Oberkampf a connuune immigration arménienne, grecque et  polonaise ; dans les années 60, ce sont les Algériens et les Tunisiens qui s’y sont ins-tallés ; les années 80 ont vu l’arrivée des Africains et des Asiatiques et depuis, le

    quartier est devenu l’un des plus « bran-chés » de Paris, toujours très cosmopolite.

    > Un  feuilleté est une sorte de chaussonen pâte feuilletée et non brisée (donc beaucoup plus friable) fourré d’une farce

    22 Séquence 6

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    23Séquence 6

    Et il y a quoi dedans ?

    Il y a des poivrons, des oignonset des tomates, et la sauce est légè-rement relevée.

    Parfait. Alors… ? Alors, qu’est-ce-que vous me con-

    seillez ? Donc, on a différentes pâtisseries,

    aux amandes, aux noix, aux noiset-tes, à la pistache…

    Aux amandes… Voilà ! Aux amandes, ça, c’est aman-

    des, praliné et miel… et c’est très

    bon. Hein… Alors je vais prendre ça… Aux aman-

    des… Voilà ! Et puis… La pistache, peut-être ? Oui… Pour les petits cornets ? Parfait…

    Oui ! Voilà ! Merci beaucoup. Je vous en prie.

    Alors… ici c’est ma laverie où je vienstous les dimanches pour laver monlinge et le faire sécher.Bon, on va repartir

    Ici, c’est la boulangerie où je vaisacheter mon pain tous les jours.

    Bonjour… ! Je voudrais acheter uneplante.

     faite d’ingrédients variables, générale-ment cuits et liés par une sauce un peuépaisse (voir plus bas : oignons, etc.) ;c’est un aliment salé, mais il existe aussi 

    des chaussons aux pommes, aux abricots,aux cerises, etc., appelés, en Belgique,« gosettes ».> Construction familière de l’interroga-tion, pour Qu’y a-t-il dedans ? 

    > Construction familière de l’interroga-tion, pour Que me conseillez-vous ? 

    > Ces fruits sont appelés  fruits secs et  sont réputés très caloriques.

    > Les laveries , endroits publics mettant àla disposition du client, moyennant paie-ment, des machines à laver le linge et des séchoirs, sont nombreuses dans les villes françaises ; elles sont accessibles pratique-

    ment tout le temps. Celle-ci est ouverte de7 h à 22 h et Laureen s’y rend le dimanche.

    > En France, le  pain est rarement un  painde mie , comme en Belgique ou ailleurs,mais une baguette , bien croustillante ; lesBelges appellent la baguette un pain fran-

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    24 Séquence 6

    Une plante oui… Que souhaiteriez-vous : une plante pour l’intérieur,pour l’extérieur ?…

    Plutôt pour mon balcon. Mais… Plus pour le balcon, d’accord. Alors

    vous avez des plantes telles que despetits lierres, par exemple, qui peutconvenir…Vous avez… c’est vrai qu’à l’inté-rieur… Je vais plutôt avoir de laplante verte d’origine tropicale, quireste en intérieur… Voilà…

     Je vais vous prendre alors celle-là.

    Plutôt un… Oui… s’il vous plaît !

    Combien je vous dois ? Alors, la plante coûte huit cinquante…

    huit euros cinquante, s’il vous plaît. Voilà… Vous pensez surtout, très peu d’eau,

    n’oubliez pas !

     Je ne vais pas oublier … Voilà… Merci beaucoup… Merci à vous… Bonne journée, au revoir… Bon après-midi, au revoir, madame.

    Et c’est ici que je vais acheter mesfruits et mes légumes.

    Ici, c’est la fromagerie où on peutacheter toute sorte de fromages : ducamembert, des roqueforts, des fro-mages de chèvre, de brebis…

    Au revoir, j’espère que mon quartiervous a plu…

    çais , ce qui fait bien rire ces derniers… ; lecroissant est une autre spécialité fran-çaise, constitutive du petit déjeuner.

    > Construction familière de l’interroga-tion Combien vous dois-je ? 

    > La France produit une quantité et unevariété de fromages impressionnantes : ondistingue, par exemple, les fromages à pâte molle et croûte fleurie (Le Brie deMeaux), à pâte molle mais croûte lavée(Pont L’Evêque), à pâte pressée non cuite(Reblochon), à pâte pressée cuite (Comté),à pâte persillée (Roquefort), le chèvre

    (Crottin de Chavignol)…

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    25Séquence 6

    ■ COMPRÉHENSION DÉTAILLÉE : PORTRAIT-ROBOT DE LAUREENIndiquez à vos étudiants que la voix de cette séquence appartient à une jeunefille nommée Laureen, qui se présente d’abord. Ne passez que cette première

    partie et invitez-les à dresser le portrait-robot de cette demoiselle, c’est-à-direà relever le maximum d’informations la concernant et concernant son environ-nement.Prénom : Laureen ; âge : 25 ans ; origine : Montpellier ; domicile : Paris, Oberkampf ; profession : étudiante ; cheveux : châtain clair, longs+frange ; yeux : clairs ; corpulence :mince ; taille : moyenne.

    ■ COMPRÉHENSION GLOBALE : LES ACHATS DE LAUREEN

     A. Puisque, comme le signale Laureen, le thème développé dans cette séquen-ce est celui des achats de la vie quotidienne, demandez à vos élèves de noter lenom des magasins ou des services qu’eux-mêmes fréquentent le plus durantune semaine de leur vie de tous les jours ; qu’y achètent-ils ou qu’y font-ils ? Àquels moments de la semaine ? Faites échanger ces informations personnelles.

    B. Signalez ensuite à vos étudiants que vous aimeriez seulement savoirdans quels magasins Laureen entre aujourd’hui et ce qu’elle y achète (voir letableau ci-dessous).

    C. Repassez ensuite l’enregistrement pour que vos étudiants puissent complé-ter le tableau en y indiquant les magasins généralement fréquentés par Laureenet les produits qu’elle y achète.

    ■ OBSERVATION SÉLECTIVE : L’ENVIRONNEMENT URBAIN DE LAUREEN A. Distribuez les mots suivants à vos élèves et demandez-leur de s’assurer deleur compréhension en ayant éventuellement recours au dictionnaire. Ensuite,invitez-les à noter le nombre de fois que les objets désignés par ces mots appa-raissent dans la séquence.

    n° magasins produits achetés et/ou fréquence

    1 Bague de Kenza aujourd’hui : 2 feuilletés aux légumes, pâtisseries

    aux amandes pralinées au miel, cornets à la pistache

    2 laverie tous les dimanches

     3 boulangerie du pain (aujourd’hui et tous les jours)

    4  fleuriste aujourd’hui : une plante de balcon

    5 marchand de légumes fruits et légumes

    6  fromagerie plusieurs fromages

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    26 Séquence 6

    B. Une fois cette activité corrigée, invitez vos élèves à indiquer : Quels sont les produits et les magasins de Laureen qui existent aussi dans

    leur propre pays ? Quels sont les produits / magasins dont ils ne disposent pas chez eux ?Parmi ces derniers, quels sont ceux qui les étonnent / les attirent / lesrepoussent ? (la baguette, les fromages français « coulants », les produits algériens,la laverie…). Pourquoi ?

    Quels sont ceux qui devraient absolument s’ouvrir dans le quartier deLaureen pour satisfaire leurs propres besoins ? (Nom du magasin et du/des pro-duit/s indispensable/s)

    ■ COMPRÉHENSION ET OBSERVATION SÉLECTIVES : LES RELATIONSSOCIALES DE LAUREEN A. Dans les deux magasins où elle est entrée, Laureen a forcément établi uncontact verbal et non verbal avec les commerçants : vos élèves ont-ils noté àquel point la courtoisie fait partie obligée des comportements français ? À quoil’ont-ils remarqué ? Recueillez les observations spontanées.

    B. Repassez ensuite l’enregistrement et demandez de compléter le tableausuivant par les formules et les mimiques utilisées par Laureen pour :

    C. Comment vos élèves réagissent-ils à cette courtoisie ? Agacement ?Appréciation ? Comment se comportent-ils dans leur propre pays et leur proprelangue ?

    chez la Bague de Kenza chez le fleuriste

    saluer bonjour bonjour  

    adoucir sa demande  je voudrais s’il vous plaît qu’est-ce que vous me conseillez ? 

     je voudrais

    acquiescer à  parfait voilà

    remercier merci beaucoup merci à vous

    boîte aux lettrespharmaciesens interdit

    opticienpassage pour piétonsvoletvoiture d’enfant

    poubelleterrasse de café

    horodateurmoto

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    Une Belge et une Martiniquaise décrivent les caractéristiques principales dela cuisine de leurs pays respectifs.

    ■ TRANSCRIPTIONSAvant toute activité de compréhension véritable, faites visionner la séquencepar vos élèves, dans le seul but de leur faire déterminer quel en est le thèmeprincipal et les deux parties distinctes.

         À

        V    O    S

         É    L     È    V    E    S Il court, il court, le furet…

    À partir d’un plan de leur propre quartier (ou d’un schéma dessiné au

    tableau), demandez à vos élèves d’expliquer à leurs camarades quel estleur parcours habituel de courses et le contenu de leur « panier de laménagère », c’est-à-dire leurs produits de base indispensables.

    Durée : 4:54 Culture : les caractéristiques de la cuisine de pays ou régions franco-

    phones autres que la France (Martinique-Guadeloupe et Belgique) ;origines de ces cuisines ; horaires des repas.

    Communication : lexique des aliments, verbes d’action, les parties d’un

    repas, heures et moments de la journée.

    Séquence 7

    Bon appétit !

    Restaurant Vismet, BruxellesEh bien voilà, il est une heure de l’après-midi et en Belgique, on peut déjà man-ger depuis une heure.Les Belges commencent à manger àpartir de midi, et nous sommes ici dansun restaurant du centre de Bruxelles,près de la Place Sainte-Catherine, oùon mange beaucoup de poisson.

    > Remarquez que le débit de la locutricebelge est beaucoup plus lent que celui deslocuteurs français.> En Belgique, s’ouvrent de plus en plus

    de boulangeries où il est aussi possible de prendre le petit déjeuner, de façon très

    conviviale, durant toute la matinée ; à par-tir de midi  , il est possible de déjeuner dansn’importe quel restaurant ; et le soir, dès

    19 h 30, on peut dîner.> La place Sainte-Catherine se trouve aucœur du Vieux Bruxelles, près de la Grand-

    Place : ce quartier rassemble aujourd’hui 

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    Alors, aujourd’hui, nous allons com-mencer par un…, une entrée, nouspoursuivrons par un plat et nous termi-nerons par un dessert, ce qui est un

    plat normal de midi ou du soir.

    Les Belges disent qu’ils « dînent » àmidi et qu’ils « soupent » le soir .Pour commencer donc, nous allonsprendre les plats typiquement belgescomme par exemple, la tomate crevet-tes, ou la croquette crevettes, ou lasalade de langue de veau.

    Ensuite nous mangerons un plat typi-quement belge qui s’appelle une casse-role de moules. La moule est un crus-tacé qui vit dans la Mer du Nord.

    Et puis, nous terminerons par un des-sert au chocolat. Le chocolat est undessert typiquement belge.

    La Belgique possède des tas de choco-lats différents.

    Restaurant La Table d’Erica, ParisBonjour !… Ca sa d’efait, ja ve ben voué,

    bô, un petit punch, de colombo ?…Allez, bon noé…

    Quand on dit cuisine créole, cuisineantillaise, tout ça c’est la même chose,ce sont les mêmes plats parce que nousavons une cuisine très métissée.C’est une cuisine métissée, à l’originevous savez, on ne peut pas remonterjusqu’à l’esclavage, mais on a cette cui-sine qui est métissée par le…, par

    non seulement de vieux Bruxellois de sou-che mais aussi beaucoup d’immigrés et de jeunes designers ; il est l’un des quartiersbranchés et chers de la capitale.> Plutôt que  plat  , la locutrice devrait direrepas.> On imagine aisément les quiproquosque peuvent produire des invitations entreFrançais et Belges : « Vous viendrez biendîner chez nous un de ces jours… »« Volontiers » mais si c’est un Français qui invite, le dîner aura lieu le soir ; si c’est unBelge, il aura lieu à midi ! Mieux vaut le

     savoir.

    > Les moules que l’on mange enBelgique, accompagnées de frites, sont  grosses —contrairement aux petites mou-les de Bouchot françaises.> Ce que les Français appellent des « cho-colats » —petites bouchées au chocolat— sont appelées « pralines » en Belgique,

    mot que l’on taxe de « belgicisme ».> Il existe même un «  salon du chocolat »qui comprend un défilé de mannequinsentièrement « habillées » de vêtements enchocolat… ! Mieux vaut que la températureambiante ne soit pas trop élevée ! 

    > La locutrice parle un créole, c’est-à-dire

    une langue qui résulte au 16è et 17è sièclesdu mixage d’autres langues à la suite de latraite des Noirs par diverses puissancescoloniales ; on distingue surtout des créo-les français, anglais, portugais, espagnolset néerlandais… mais en fait on en adénombré 127 ! ; la structure grammaticaledes créoles est généralement proche decelle des langues africaines et leur lexique

    est d’origine européenne ; en Guadeloupeet en Martinique, on parle des créoles fran-çais très proches.> Métissé signifie résultant d’un mélanged’origines diverses ; comme la langue, lacuisine résulte d’un mixage.

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    l’Afrique, par les Indes, parce que tousces gens sont arrivés chez nous à cetteépoque-là, et d’où le métissage aussibien en Guadeloupe qu’en Martinique.

    Les deux cuisines se ressemblent à peude choses près, une épice près peut-être, mais c’est la même chose.Ah!…, on commence déjà le matin trèstôt, à préparer les petits punchs,ensuite les plats.Chez nous, on n’a pas beaucoup d’en-trées, ce qu’on a c’est les crabes farcis,les accras de morue, les boudins, le

    boudin créole, parce qu’on mangebeaucoup de porc chez nous.Colombo par exemple, ce que l’onappelle, nous, le colombo, c’est toutsimplement fait avec la poudre decurry, les épices qui viennent des Indes,ce qu’ils appellent eux les curry oucarry, tout ça c’est la même chose.Dans les familles, vous savez, il y a tou-

    jours le petit cochon, le petit pouletélevé dans la cour, donc quand on a uncochon, tout se mange, et on fait duboudin donc à l’apéritif ou en entrée, eton a les plats comme les cochons, onappelle ça le cochon roussi. C’est toutsimplement une fricassée de cochon,on va appeler ça comme ça en France,hein ? et c’est servi souvent avec des

    racines.Ce que l’on appelle des racines ce sontles légumes du pays, donc la bananeplantin, le tinin, qui est la banane verteque l’on mange pochée à l’eau commeune pomme de terre. Il y a les fruits àpain, c’est le fruit de l’arbre à pain,mais ça c’est en saison, il n’y en a pastoute l’année, il y a la patate douce, et

    que sais-je encore ?Voilà !…, donc ça c’est la base.On mange aussi beaucoup de riz, parcequ’avec les colombos et les carry, pourne pas faire entorse à la cuisine desIndes, on va rajouter le riz. Voilà…Allez !… Ciao… !! À la prochaine ! Bye-bye… ! On a notre soleil…

    > Boisson à base de rhum, sucre ou siropde canne et citron vert.

    > Les accras , aussi appelés « amarina-

    des », sont de petits beignets chaudscontenant de la morue ou des légumes.> Colombo désigne en effet une sauced’origine indienne, et, par extension, un plat à base de cette sauce : « un colombode porc », par exemple.

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    ■COMPRÉHENSION SÉLECTIVE : LE PANIER DE LA MÉNAGÈREDemandez ensuite à vos élèves de répartir les termes suivants, qui désignentdes ingrédients qu’ils viennent de voir dans la séquence, dans les paniers des

    deux dames, le panier antillais et le panier belge.

    De façon à permettre la vérification, repassez la séquence.

    En définitive, certains ingrédients sont-ils communs aux deux cuisines ? Oucelles-ci sont-elles très différentes ? (Apparemment très différentes, même si on peut aussi manger du boudin, du crabe, du porc, du poulet et du riz en Belgique)

    ■ COMPRÉHENSION GLOBALE : ENSEIGNES ET MENUS A. Souvent les magasins ou les restaurants choisissent comme enseigne unobjet qui les symbolisent : invitez vos élèves à dessiner une enseigne possiblepour chacun des restaurants et à justifier leur choix.

    B. Rappelez maintenant à vos élèves qu’un repas comprend une entrée, un platet un dessert (éventuellement un apéritif aussi) et demandez-leur de rédiger unmenu du jour possible pour chacun des deux restaurants : La Table d’Érica et LeVismet.

    ■ COMPRÉHENSION SÉLECTIVE : QUIZZ CULINAIRESoumettez à vos élèves le  vrai / faux suivant, d’abord sans repasser laséquence ; ensuite, s’ils la réclament, en la repassant.

    Si un Belge vous invite à dîner, cela veut dire qu’il vous donne rendez-vousvers 20 h. (Non, à partir de 12 h)

    La moule est un poisson particulièrement apprécié des Belges. (Non, c’est unmollusque)

    Créole et antillaise sont deux adjectifs qui désignent la même cuisine. (Oui) Si vous entrez dans un restaurant belge dès midi, on vous servira. (Oui) Ce que les Antillais appellent racines ce sont des patates douces. (Oui, mais

    aussi d’autres légumes comme la banane ou la banane verte, les fruits à pain…) Le tinin est une banane particulière. (Oui) Le riz est une entorse à la cuisine antillaise. (Mais non ! Il vient de la cuisine indienne)

    crevettes (B)crabe (A)tomates (B)

    morue (A)langue de veau (B)boudin (A)

    moules (B)curry (A)chocolat (B)

    poulet (A)patate douce (A)banane (A)riz (A)

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    ■ COMPRÉHENSION DÉTAILLÉE : « MÉTISSAGE »Signalez à vos élèves que, à la différence de la dame belge, la dame martini-quaise explique l’origine de la cuisine de son pays : elle la caractérise de

    métissée. En quoi et pourquoi la cuisine antillaise est-elle métissée ? (Elle mélange les

    caractéristiques de différentes cuisines : africaine, indienne, antillaise…) Que veut dire ce terme en général ? (Mélange des individus de races différentes)

    Invitez vos élèves à trouver l’endroit de la séquence qui doit leur permettre derépondre et repassez-la plusieurs fois, si nécessaire.

    Paris, aéroport Charles de Gaulle, un 17 juillet : au milieu de la marée humai-ne des voyageurs, une voix off nous décrit le lieu et quelques passagers nousexpliquent les raisons de leur présence en cet endroit.

    ■ TRANSCRIPTIONS

         À

        V    O    S

         É    L     È    V    E

        S

    On se fait une petite bouffe ?

    Invitez vos élèves à s’interroger mutuellement sur leurs goûts, dansle but de trouver un ou plusieurs partenaires de sortie dans l’un desdeux restaurants ; qu’ils conviennent ensuite d’un soir de rencontre etd’une heure ; et qu’ils miment enfin leur commande au restaurant…et leurs réactions éventuelles !

    Durée : 4:34 Culture : ambiance de l’aéroport de Paris.

    Communication : le voyage, description d’un aéroport (lieu, âge,importance, infrastructure, architecture), s’informer sur la provenance, ladestination et le motif de voyages.

    Séquence 8Embarquement immédiat

    17 juillet 2005, 11 heuresAéroport Charles de Gaulle,

    Terminal 2. Paris.L’aéroport Charles de Gaulle se situe àRoissy, à 25 km au nord de Paris.

    > Charles de Gaulle (1890-1970) a été pré- sident de la V e République française de1959 à 1962.

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    Il a été inauguré le 9 mars 1974, en hom-mage au célèbre président français.L’aéroport Roissy-Charles de Gaulleest le premier aéroport de France avec

    près de 55 millions de passagers en2003. Ce qui le situe au deuxième rang européen et au huitième rang mondial.Il emploie 90 000 salariés, 700 entre-prises pour plus de 200 métiers répar-tis dans onze principaux secteurs d’ac-tivités.Claire et moderne, l’architecture de cetaéroport est très appréciée. Il est

    devenu un véritable symbole de laFrance.Air France est la compagnie aérienne laplus importante. En 2003, 56% desvoyageurs français a choisi cette com-pagnie pour se déplacer. La majoritédes Français prend quelques jours devacances aux mois de juillet et d’aoûtet pour cela beaucoup prennent l’avion.

    Mais si des voyageurs restent enFrance, certains préfèrent des destina-tions plus lointaines.

    D’où venez-vous ? Où allez-vous ?

    Cuba ! Paris 17 juillet, 11 heures, ParisCharles de Gaulle. Bonjour, je m’appelle Rachel. Je suis

    à l’aéroport Charles de Gaulle, je pars

    à Cuba, parce que j’adore danser lasalsa… Voilà, c’est ça le motif de monvoyage… J’aime danser…

    Barcelone. 17 juillet, 11 heures, ParisCharles de Gaulle. Bonjour ! Euh… Je viens de Paris et je

    vais à Barcelone en vacances. Voilà,je vais faire de la voile là-bas et puis

    je reste quinze jours.

    Wallis et Futuna. 17 juillet, 11 heures,Paris Charles de Gaulle. Bonjour, je m’appelle Hélène, je

    viens de Paris, la capitale de laFrance et je pars en vacances à Walliset Futuna, au milieu du Pacifique.

    >   Cuba est la plus grande île des Antilles,entre la mer des Caraïbes et l’Atlantiquenord, à 180 km des Etats-Unis, et 210 kmdu Mexique.

    > Les îles de Wallis, Futuna et  Alofi (nonhabitée) constituent un archipel del’Océanie polynésienne, entre la Nouvelle-Calédonie et Tahiti.

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    33Séquence 8

    ■  COMPRÉHENSION GLOBALE : PREMIÈRE IMPRESSION A. Avant tout visionnement, faites d’abord exprimer toutes les connaissancesde la classe relatives à l’aéroport Charles de Gaulle et notez-les au tableau.

    B. Ensuite, passez la première partie de la séquence sans le son et faites véri-

    fier, contester ou amplifier les informations antérieures par l’observation del’image.

    C. Repassez l’enregistrement, cette fois avec le son et demandez à vos élèvesd’écouter sans prendre aucune note. Ensuite, demandez-leur de noter troismots qui représenteraient ce qu’ils ont compris de la présentation de Roissy(  grand, fatigant, beau, pratique, … ). Chacun garde ces trois mots pour soi.

    L’Inde. 17 juillet, 11 heures, ParisCharles de Gaulle. Je viens d’Inde, je vais à Paris et j’ai

    été faire un voyage de tourisme pour

    visiter le pays.

    Nouméa. 17 juillet, 11 heures, ParisCharles de Gaulle. Bonjour, nous venons donc de Pau,

    et nous transitons par Charles deGaulle. Nous nous rendons àNouméa, via Tokyo.

    Côte d’Ivoire. 17 juillet, 11 heures, ParisCharles de Gaulle. Bonjour ! Euh … Je viens de la Côte

    d’Ivoire, je suis en transit là en cemoment de Paris à Vérone, j’ai doncmon vol tout-à-l’heure à 15 heures10, et je retourne donc à Paris lemardi soir, et départ pour la Côted’Ivoire le jeudi.

    Tunisie. 17 juillet, 11 heures, ParisCharles de Gaulle Alors là, voilà… je suis en provenance

    de Monastir, j’étais en Tunisie, et jeregagne mon domicile dans la ban-lieue parisienne à 30 km de Paris. Lesvacances sont finies mais il y a encorele soleil, alors c’est l’essentiel.

    Au revoir !

    > Nouméa est la principale ville de

    Nouvelle-Calédonie, principalement des- servie à partir de Tokyo ; antérieurement elle s’appelait Port de France ; elle fait tou-

     jours partie des territoires de l’outre-mer  français.

    > Protectorat français depuis 1881, ex-colonie française, devenue pays d’Afrique

    occidentale indépendant en 1960, la capi-tale officielle de la Côte d’Ivoire est Yamoussoukro, mais la capitale de fait est 

     Abidjan.

    > La Tunisie est devenue un pays indé- pendant en 1956 ; elle est située dans le

    nord de l’Afrique, bordée par la Méditer-ranée et sa capitale est Tunis.

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    34 Séquence 8

    ■ COMPRÉHENSION (MULTI)-SÉLECTIVE : UN AÉROPORTINTERNATIONAL A. Fournissez ensuite les questions suivantes à vos élèves —ou sélectionnez

    celles qui vous conviennent— et demandez-leur d’y répondre en visionnant unetroisième fois (voire plus) la première partie de cette séquence :

    L’aéroport Charles de Gaulle se situe-t-il à Paris même ? (non ; il est à 25 km aunord de Paris)

    Est-il vieux ? (non, il date de 1974) Pourquoi s’appelle-t-il Charles de Gaulle ? (en hommage au président de la V e

    République)

    Est-ce un aéroport important pour la France ? (oui, le premier du pays) Et pour l’Europe ? (oui, le deuxième d’Europe) Et pour le monde ? (oui, le huitième du monde) Quelles sont ses caractéristiques architecturales ? (luminosité, modernité) Comment s’appelle la principale compagnie aérienne française ? (Air France) Pourquoi y a-t-il tant de monde à l’aéroport en ce 17 juillet ? (les Français sont 

    en vacances durant juillet et août)

    B. Proposez ensuite à vos élèves de revenir aux trois mots qu’ils avaient écritslors de l’activité de compréhension globale antérieure et demandez-leur s’ilsles maintiennent ; ensuite, mettez en commun et faites déboucher sur troismots communs à la classe.

    ■ COMPRÉHENSION DÉTAILLÉE : « LES PASSAGERS ENPROVENANCE DE… » A. Faites d’abord passer cette deuxième partie de séquence sans le son etdemandez à vos élèves d’observer les deux premières phrases qui apparaissentà l’écran. Coupez et installez le vocabulaire suivant : « D’où venez-vous ? » permet de s’informer de la provenance d’un voyageur. « Où allez-vous ? » permet de s’informer de la destination d’un voyageur. Le pourquoi du voyage est son motif .

    Faites remarquer que certaines des personnes interrogées vont utiliser ce voca-bulaire.

    B. Toujours sans le son, demandez à vos élèves de repérer et de numéroter lesdifférentes destinations évoquées et, pour chacune, de noter le nombre devoyageurs concernés et son/leur sexe. Invitez-les également à faire une hypo-thèse sur le motif de son/leur voyage.

    C. Demandez à vos élèves si certaines alliances voyageur(s) / destination lesont surpris. Lesquelles ? Pourquoi ?

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    35Séquence 8

    D. Repassez maintenant la deuxième partie de la séquence « Embarquementimmédiat » avec le son et invitez vos élèves à compléter leurs notes. En face dechaque destination (7), demandez-leur d’écrire :

    le nom du voyageur sa destination le motif de son voyage

    Si nécessaire, repassez plusieurs fois cette partie de la séquence.

    E. Enfin, demandez à vos élèves s’ils connaissent l’expression être en transitet ce qu’elle implique pour le passager. Ensuite, repassez la bande, de façon àleur faire repérer qui est en transit. (la famille qui va à Nouméa, via Tokyo et qui vient de Pau)

         À

        V    O    S

         É    L     È    V    E    S Dernier appel…

    Faites remarquer à vos élèves que lorsqu’un passager est en retard,avant de fermer les portes de l’avion, le personnel de l’aéroport lance undernier appel. Demandez-leur de préparer (et ensuite de lire) le « der-nier avertissement » à l’adresse de l’une des personnes rencontréesdans la séquence ; au besoin, à eux d’inventer les données manquantes.

    Nom Destination Motif  

    Rachelle Cuba danser  

    ? Barcelone voile

    Hélène Wallis et Futuna vacances

    ? Paris retour de tourisme en Inde

    ? (famille) Nouméa ?  

    ? Vérone ?

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    Une voix off présente quatre villes francophones appartenant à quatre paysdifférents : Montréal (Canada), Genève (Suisse), Cannes (France) etBruxelles (Belgique).

    ■ TRANSCRIPTIONS

    MONTRÉALFondée au XVIIe siècle par les Français,Montréal est la ville la plus importantede la province de Québec et la deu-

     xième du Canada avec ses trois millionssix cent mille habitants.

    C’est aussi une des plus importantesvilles de la francophonie. C’est une villedynamique en raison de son important

    centre économique et de nombreusesactivités de sports et de loisirs. Son cir-cuit, où se dispute le Grand Prix deFormule 1, est mondialement connu,tout comme son célèbre Festival de

     Jazz.Le festival « Juste pour rire », moinsconnu peut-être, présente l’humoursous toutes ses formes.

    Montréal, c’est aussi le Cirque du Soleilqui est né en 1984 et se produitaujourd’hui dans le monde entier ouencore son célèbre orchestre sympho-nique. Finalement, ne manquez pas leFestival International des Feux d’Ar-tifice qui se tient tous les ans.

    > Métropole de la province de Québec,Montréal est considérée comme ladeuxième ville francophone après Paris(même si une part importante de la popu-

    lation est anglophone et si l’immigrationamène une importante quantité de person-nes ne parlant ni français, ni anglais ren-dant la ville très cosmopolite). Son nomvient de Mont Royal, petite montagne et espace vert du centre ville.Montréal, située sur une île du même nomau bord du fleuve Saint Laurent, compte266 km de rives, une ville souterraine, un

    vaste réseau de métro et de nombreux  gratte-ciel ; elle a la réputation de prodi- guer une ambiance chaleureuse et une grande joie de vivre (commerces, indus-trie, culture, finances et affaires).

    Durée : 4:22 Culture : caractéristiques physiques, économiques, culturelles

    et politiques élémentaires de quatre villes appartenant à quatre paysfrancophones différents (France, Canada, Belgique, Suisse).

    Communication : lexique de la description de villes (selon le point de vue aussi bien géographique que culturel, politique ou économique).

    Séquence 9Quatre villes francophones

    36 Séquence 9

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    GENÈVEGenève est la principale ville franco-phone de Suisse. Située sur les rives dulac Léman, elle accueille de nombreu-

    ses organisations internationalescomme l’ONU ou la Croix Rouge Inter-nationale.Genève doit certainement son dyna-misme à l’horlogerie ou à la banque,deux activités économiques présentesdepuis le XVIe siècle. L’autre activitéimportante bien sûr, c’est le chocolat. Ilexiste même des musées comme celui

    de la coutellerie en l’honneur dufameux couteau suisse.

    CANNESDepuis le XIXe siècle, Cannes n’est plusun petit village de la Côte d’Azur, maisune ville appréciée des cours européen-nes pour son climat unique, ses mer-veilleuses plages, son vieux port ou sa

    Croisette.

    Cette Croisette qui accueille tous lesans depuis 1949 les stars du cinémavenues des quatre coins du mondepour assister au célèbre FestivalInternational du Film.Cannes respire depuis longtemps le

    luxe, l’élégance et la finesse, que cesoit dans les nombreux hôtels de luxe,les casinos ou les boutiques de vête-ments, de bijoux ou de parfums.

    BRUXELLESBruxelles, capitale de la Belgique etcapitale de l’Europe, siège de nombreu-ses institutions comme la Commission

    Européenne. Bruxelles et sa Grand-Place aux belles maisons bourgeoises,son hôtel de ville et son beffroi, sansoublier la Maison du Roi où vous pour-rez voir tous les costumes du« Manneken Pis ». Le Manneken Pis estcette statuette d’un enfant urinant.

    >  Après Zurich, Genève est la deuxième grande ville suisse et la première franco- phone ; elle offre une qualité de vie excep-

    tionnelle (nombreux parcs, le lac), une tra-dition d’accueil (notamment des protes-tants persécutés) et la neutralité politique,ce qui explique la présence sur son terri-toire de très nombreuses organisationsinternationales. Centre commercial, ban-caire, industriel, intellectuel et universi-taire, elle se développe au bord du lac Léman, à l’endroit où le Rhône quitte

    celui-ci.

    > Cannes  se trouve au bord de laMéditerranée, dans le département des Alpes maritimes, près de Nice, Menton ouMonaco. Elle s’étend sur 8,8 km de long et  4,5 de large (!) mais durant le Festival du

    Film, en mai, sa population dépasse les200 000 habitants : elle devient alors laville la plus médiatisée du monde et déve-loppe une activité touristique de haut luxe.> La Croisette est le boulevard de bord demer où il est bon d’être vu.

    > « Manneken » est un diminutif de man ,« homme » en flamand. Ce petit bon-homme est réputé avoir éteint un incendie

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    38 Séquence 9

    ■ COMPRÉHENSION SÉLECTIVE : VILLES FRANCOPHONES,DESCRIPTION PHYSIQUESignalez à vos élèves que la séquence présente quatre villes francophonesd’importance diverse et demandez-leur de remplir le tableau suivant de façon àles situer géographiquement et à en apprécier l’importance relative :

    ■ COMPRÉHENSION DÉTAILLÉE, COMPARATIVE : VILLES FRANCO-PHONES, DESCRIPTION CULTURELLE, ÉCONOMIQUE ET POLITIQUERepassez la séquence, en prévenant vos élèves que vous leur citerez ensuitediverses caractéristiques cuturelles, économiques ou politiques des quatrevilles de la séquence, dans les termes où elles apparaissent dans l’enregistre-ment, mais en ordre dispersé, et qu’ils devront les associer à l’une et/ou l’autre

    ville. L’exercice peut se faire soit en se fondant sur la seule mémoire, soit avecprise de notes.

    CaractéristiquesGrand Prix de Formule 1   Grand-Place   coutellerie   Commission euro-péenne   Festival de Jazz   horlogerie   Croix Rouge internationale   Festival des feux d’artifice   Manneken Pis   Cirque du Soleil   plages

    Ville Pays et situation dans le pays Importance dans le pays

    Montréal Canada ; province du Québec 2e ville du Canada, 1e du Québec

    Genève Suisse ; bord du lac Léman 1e ville francophone

    Cannes France ; sur la côte d’Azur village devenu ville touristique

    Bruxelles Belgique ; centre du pays capitale

    Les légendes sont nombreuses autourde ce personnage devenu tout un sym-bole de Bruxelles.

    Bruxelles est aussi un carrefour de lan-gues : flamand, français et allemand,bien sûr, mais aussi toutes les autreslangues de l’Europe. Ne quittez pasBruxelles sans goûter les gaufres ou lescélèbres moules frites, aussi connues,voire peut-être plus que l’ Atomium,cette molécule géante devenue un sym-bole de la Belgique avec Tintin et la

    bande dessinée.

    qui menaçait la ville, en urinant dessus.

    > Capitale de la Belgique et de l’Unioneuropéenne, Bruxelles comprend dix-neuf 

    communes, compte environ un milliond’habitants et draîne beaucoup de navet-teurs (personnes de passage). C’est l’unedes villes les plus vertes d’Europe et les plus cosmopolites, présentant quelqueshauts lieux touristiques comme sa célèbreGrand-Place.> L’Atomium est le symbole de Bruxellescomme la Tour Eiffel est celui de Paris.

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    Casinos   Festival International du Film   boutiques de luxe   Festival de l’humour   siège de l’ONU   la BD

    ■ COMPRÉHENSION GLOBALE, COMPARATIVE : PORTRAITS DE VILLESFRANCOPHONES A. À la faveur de la correction de l’activité précédente, demandez à vos élèvesde classer les quatre villes —ou tout au moins l’image qu’en donne la séquen-ce— dans l’une et/ou l’autre des catégories prioritaires suivantes :

    Il est évident que cette synthèse se discute : il serait souhaitable de demanderaux élèves de fonder leur opinion sur le texte, dont la transcription pourrait êtrefournie. (Par ex. l’importance économique de Montréal est simplement citée sans êtredéveloppée, à l’inverse de son importance culturelle)

    B. Demandez ensuite si la vision des quatre villes proposée par la séquencecorrespond à l’image que vos élèves en ont éventuellement et faites-les s’expli-quer à ce propos.

    ■ POUR TERMINER, UN DÉFI COMPARATIF !Qu’ont retenu vos élèves de leur compréhension à l’audition ? À titre de défi,proposez-leur les questions suivantes : Une seule des quatre villes n’est pas située près de l’eau… (Bruxelles) Une seule des quatre villes n’appartient pas à un pays officiellement

    multilingue… (Cannes) Une seule des quatre villes ne possède pas de lieu ou de monument

    symbolique… (Montréal) Deux de ces villes sont connues pour des spécialités alimentaires… (Genève,

    Bruxelles)

         À    V    O    S

         É    L     È    V    E    S Regroupez vos élèves par deux et demandez à chaque groupe de

    choisir une ville de leur propre pays. Chacun se chargera d’une brèvedescription de la ville choisie et vous élaborerez un petit prospectustouristique de leurs productions.

    Ville centrée sur l’économie sur la culture sur la politique

    Genève Montréal Genève

    Cannes Cannes Bruxelles

    Bruxelles

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    DVD de ROND-POINT 1

    DVD Auteurs : K. Coppola, J. Corpas, P. LiriaEnregistrement, montage et post-production :P. Cabruja et X. Prat Deulofeu (Imaginària)

    Guide pédagogique Auteur : M. DenyerÉdition : E. Mata-BurgarolasConception graphique : A2-Ivan MargotMise en page : C. Bertholdt (couverture), C. Muntané (livret)

    Ce DVD est un composant du cours de français ROND-POINT 1de J. Labascoule, C. Lause et C. Royer.

    Difusión-FLE tient à remercier très vivement toutes les personnesqui ont cordialement collaboré à la réalisation de ce DVD et en parti-culier à Armand Mercier et à Antonia Martínez pour l’élaboration destranscriptions.

    © 2006 l’auteur et Difusión, Centre de Recherche etde Publications de Langues, S.L.

    Réimpression : août 2008

    ISBN : 978-8443-348-4D.L. : B. 25.729–2006

    Imprimé en Espagne par Tallers Gràfics Soler