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Contre l’austérité avec les peuples européens le 14 novembre Pour le droit à vivre libres avec les peuples palestiniens et kurdes le 16 novembre Solidarités à Bordeaux Jeudi 22 novembre 2012 - N° 1969 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

Nouvelles N° 1969

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Nouvelles 22 novembre 2012

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Page 1: Nouvelles N° 1969

Contre l’austérité avec les peuples européens le 14 novembrePour le droit à vivre libres avec les peuples palestiniens et kurdes le 16 novembre

Solidarités à Bordeaux

Jeudi 22 novembre 2012 - N° 1969 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

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2 • Les Nouvelles 22 novembre 2012

A c t U A l i t é

Votons !

Mobilisation tPE Dans les unions localesla cgt poursuit sa campagne pour que s’expriment les salariés des très Petites Entreprises (moins de 11 salarié-e-s)Distributions de tracts et rencontres des salarié-e-s des tPE organisées par les unions locales

Novembre Dimanche 25 : Foire Ste Catherine BlayeMercredi 28 : UL Pessac (Cestas/Canejan).Vendredi 30 : UL Mérignac

DécembreJeudi 6 : UL Mérignac10 : UL MérignacLes 1, 3, 8 et 10 : permanence UL Bègles votes TPE (infos et aides aux votes)

Venez écouter

Samedi 24 novembreMeeting du PcF sur l’avenir de l’industrieEcoute collective à la Fédération de la Gironde du PcF à partir de 14hDeux tables rondes :L’austérité contre l’industrie ou comment la finance détruit le potentiel françaisUn nouveau projet pour l’avenir de l’industrie française16h45 : Pierre Laurent, secrétaire national du PCF clôtu-rera la journée sur le thème « Notre plan pour l’industrie ».

ou en lignewww.pcf.fr et congres.pcf.fr

www.cgt-gironde.org

Espaces MarxRendez-vous de novembre

• Lundi 26 novembre, 19h, Le Bistrot politique d’Espaces Marx : « Où en est la lutte des classes aujourd’hui ? » au restaurant La Rose des Sables à Talence• Jeudi 29 novembre, 18h30, Atelier Arts, Cultures et Société, avec Elie Treese, Librairie La Machine à Lire• Vendredi 30 novembre, 18h30, Atelier Economie & Société avec Myriam Revault d’Allonnes, Librairie La Machine à Lire

Même si le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) comprend quelques annonces positives, la loi Bachelot n’est nullement remise en cause, les ARS conti-nuent les restructurations et les fermetures de services, de blocs opératoires, de maternités, de centres IVG.Le projet de loi ne propose aucune mesure contre les franchises médicales, la fiscalisation des indemnités journalières, le jour de carence, autant de mesures imposées par la droite.L’augmentation du PLFSS de 2,6% est très nettement infé-rieure aux besoins exprimés par les professionnels, comme l’a rappelé la Fédération Hospitalière de France, alors qu’il faudrait entre 3,1 et 3,4%. Cela se traduira encore par des fermetures d’acti-vités, de services publics.

Au niveau des recettes, la majori-té de gauche sénatoriale ne s’est pas retrouvée autour d’amende-ments votés l’année dernière, le groupe socialiste préférant mêler ses voix à la droite. La « solidarité majoritaire » au Sénat, c’est de ne pas refuser en 2012 ce que l’on a porté ensemble en 2011.Il est encore possible d’avoir un projet de financement de la sécurité sociale qui marque une orien-tation de gauche comme la suppres-sion des exonéra-tions de cotisations pour les entreprises ne respectant pas leurs obligations en matière d ’égalité salariale. Pourquoi le PS a-t-il refusé avec la droite cet amendement ?

Pourquoi les principaux amende-ments présentés par les parlemen-taires Front de gauche ont-ils été refusés, à l’Assemblée comme au Sénat ? Pourtant la majorité y est diverse comme l’a été le rassem-blement qui a permis de chasser la droite. Cette diversité doit être respectée et entendue.

PlFSS au Sénatle virus austéritaire a encore frappéPour le PCF « la solidarité majoritaire » c’est de ne pas refuser en 2012 ce que l’on a porté ensemble en 2011 »

La Coordination Santé Solida-rité Gironde, membre du mou-vement «Notre Santé en Dan-ger» fédérant 50 organisations, appelle les usagers-patients à ne pas se laisser plumer.Un mouvement de fermeture de blocs opératoires accompa-gné de plusieurs manifestations d’internes en médecine et de chefs de clinique a eu lieu ces deux dernières semaines.Regroupant une multitude de revendications de plus en plus hétéroclites, ces mouvements sont orchestrés par le syndicat médical « Le Bloc » et les « méde-cins pigeons », soutenus par des groupes de pression à gros moyens (entre autres, la Fédération de l’Hospitalisation Privée).

L’étincelle qui a « mis le feu » est la signature, fin octobre, du fameux avenant conven-tionnel au dossier des dépasse-ments d’honoraires médicaux extra-hospitaliers, pourtant pas défavorable aux médecins dépasseurs car les reculades gouvernementales successives sont allées croissantes lors de ces négociations, au préjudice des patients, absents et non consultés.Cette D.M.D. (droite médicale décomplexée) exige la fin de toute contrainte sur sa liberté, incluant des prétentions financières sans limite, en dehors des réalités sociales. L’objectif d’accès aux soins pour tous lui devient de plus en plus étranger et négligeable…

et elle ose de plus en plus affirmer tout ceci publiquement.Dans ce contexte, la COSS 33 appelle - le gouvernement à éviter de nouvelles reculades pour satis-faire cette DMD et à s’engager dans la voie de la Santé Solidaire, faisant respecter le droit d’être soigné pour l’ensemble de nos concitoyens ;- les jeunes médecins à poser la partie légitime de leurs revendica-tions dans le cadre de la solidarité nationale et à s’interroger sur les motivations réelles de ceux qu’ils suivent aujourd’hui ;- l’ensemble des composantes du mouvement social et politique de France à s’exprimer dans ce débat.La COSS 33 estime que ce débat, qui pourrait prendre la forme d’Etat généraux, doit aborder les menaces croissantes sur l’accès aux soins dans notre pays, le revenu et le mode de rémunération des médecins, afin de faire la distinction entre l’intérêt général, les pré-occupations catégorielles, les revendications légitimes et les fantasmes de quelques-uns qui ne peuvent justifier les mou-vements actuels des médecins.Elle tient à affirmer que les per-dants des décisions récentes (usa-gers et professionnels de santé solidaires ) ne seront ni dindons ni soumis et vont prendre leurs affaires en main.

Déserts médicauxVers un plan de luttela Ministre de la Santé a annoncé le lancement prochain d’une concertation avec les médecins et les élus locaux afin de déboucher début 2013 sur « un plan de lutte global et cohérent contre les déserts médicaux ».Les discussions s’annoncent difficiles car elles toucheront nécessairement à la question de la liberté d’installation à laquelle les médecins français (à l’inverse de leurs confrères européens) sont farouchement attachés. Marisol Touraine parle donc d’incitation ou d’aide à l’ins-tallation des jeunes médecins dans les zones sous-do-tées et devrait également lancer le contrat de « praticien territorial en médecine générale ». Prévu dans le projet de loi sur le financement de la sécurité Sociale, il doit permettre à 200 jeunes médecins d’ouvrir leur cabinet dans les déserts médicaux en échange de revenus garantis pendant deux ans. La ministre mise sur le fait que ces généralistes pourraient prendre la décision de rester dans ces régions isolées, une fois leur patientèle constituée. Parallèlement, est débattu jeudi 22 novembre à l’Assemblée, une proposition de loi visant « à garantir un accès aux soins égal sur l’ensemble du territoire » dont l’un des article prévoit d’imposer aux jeunes médecins d’exercer trois ans en zone sous-médicalisée. L’argument se tient, si l’on estime que, payés durant les études, les étudiants en médecine pourraient, en contrepartie, devoir un certain nombre d’années à la collectivité.Si cette proposition de loi a peu de chance d’être votée, elle témoigne d’un changement fondamental dans le regard que la société porte sur ses médecins et sur la mission de service public qu’ils devraient être amenés à jouer. les plus libéraux d’entre eux l’ont bien compris en descendant massivement dans la rue pour manifester leur hostilité à toute forme de contrôle.coss 33

Dépassements d’honorairesUsagers et professionnels de santé solidaires : ni dindons ni soumis !

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Les Nouvelles 22 novembre 2012 • 3

Les Français n’ont pas porté au pouvoir une majorité de gauche pour faire la politique qu’at-tendent la droite avec les patrons du CAC 40 et leur organisation, le Medef. Jean-François Copé, l’arrogant «nouveau» chef de file de l’UMP, a sommé le président de la République d’avoir « le courage de suivre les re-commandations responsables de Louis Gallois » au risque « de créer un choc de défiance » qui va « accélérer le délitement de notre économie » ! Voyons quelques résultats de cette politique, chère à Sarkozy, vantée aujourd’hui par Gallois : de 2000 à 2012, l’emploi industriel en France est passé de 4 millions à 3,28 millions de sala-riés ; de 2000 à 2011, les parts de marché de la France dans l’économie mondiale sont passées de 5,1 % à 3,3 %  ; de 2003 à 2011, le déficit commercial est passé de - 0,23 milliard d’euros à - 68,4 milliards d’euros (« Le Figaro »). Quelle efficacité !N’oublions jamais : derrière les chiffres, des mil-liers de salariés, de familles, avec leurs enfants, ont vu leur vie, leur avenir exploser. Les «Cacqua-rantistes» posent leurs bombes à fragmentation : bonjour les gueules cassées !Tiens, Renault, le constructeur automobile qui négocie pour que ses salariés acceptent de travailler plus en gagnant moins contre l’enga-gement de ne pas fermer leur usine. Il a juste « oublié » de dire qu’il ouvrait une usine au Maroc. Ce sont les mêmes qui osent parler de « sécu-risation de l’emploi » alors qu’ils sont à l’oeuvre de la « casse du code du travail  », comme le rappelait Bernard Thibault, en débat à l’invitation de la Cgt, à Bordeaux.Et on voudrait nous faire croire à gauche que plus tard… plus loin… au bout du bout… vien-draient les fruits de nos sacrifices ? Et François Hollande, l’air dégagé, promet - si on est bien sages - une orange à Noël ? Eh bien non. Non, ce ne sont pas les adora-teurs du dividende à 2 chiffres et les apôtres du conservatisme qui sont garants de la justice sociale et de l’égalité des droits ! Les communistes, animés de la force d’une gauche qui affronte les politiques de droite, en appellent à tous ceux qui, dans leur diversité, ont voulu le changement. C’est tout le mouvement social, créatif et solidaire, toutes les forces de gauche, qui peuvent réouvrir l’espoir, pour le développement humain, durable.Dans le débat de son 36e congrès, le PCF a la volonté d’engager, avec les militants syndicaux, les travailleurs, les ingénieurs, les intellectuels, les élus, une grande campagne pour le redres-sement et le développement industriel, social et écologique, fondée sur d’autres critères que ceux de la rentabilité financière. Un premier rendez-vous a lieu le 24 novembre à Lille sous forme de tables rondes et d’un meeting avec Pierre Laurent.

Editorial

christine texier

membre du comité exécutif du PCF 33

Maintenant, ça suffit !

A c t U A l i t é

L’adoption du TSCG, la loi organique, le budget d’aus-térité pour 2013 et la loi de financie 2012/2017 avec les 60 milliards de réduction de la dépense publique, les concessions faites au patro-nat, l’appel au compromis historique... Rien n’y fait  ! Les marchés n’en n’ont ja-mais assez et tant qu’ils gagnent, ils jouent.En octobre, Pierre Moscovici déclarait : « Les agences sont sensibles aux efforts qui sont engagés, et sont prêtes à nous laisser du temps ». Et présen-tant le pacte de compétitivité, le ministre de l’Economie était tout sourire  : «  Les agences vont apprécier ! »

Quelles que soient les garanties apportées aux banques par le gouvernement, les agences de notation continueront d’exiger pour le capital toujours plus d’austérité pour les Français. Le gouvernement doit ces-ser de donner des gages aux irresponsables de la finance et de permettre aux entreprises de licencier en dépit de leur bonne santé économique, afin d’augmenter la rémunération de leurs actionnaires.Ces décisions ne proviennent ni de la crise financière euro-péenne, ni du « coût » du tra-vail prétendument trop élevé en France, mais de la course cynique au rendement finan-cier. En 2011, 45 milliards

d’euros ont été versés aux actionnaires, pour un taux de distribution frisant les 50%. Au regard de l’aggravation du nombre de chômeurs et de la précarité frappant notre pays, de la destruction qui menace des milliers d’emplois et du redressement industriel qui doit mobiliser la puissance publique, le Conseil régional de Midi-Pyrénées, en séance plénière le 8 novembre, a demandé au Président de la République, au gouverne-ment  et à la représentation nationale de légiférer, en réponse aux demandes des salariés victimes de plans sociaux, pour interdire les licenciements boursiers.

AAaMaintenant, une loi contre les licenciements boursiers L’agence de notation Moody’s vient de dégrader la note de la France

le 14 novembreLa Cgt s’est félicitée de la par-ticipation à l’euromanifestation pour dire « Non » aux politiques d’austérité imposées par les dirigeants européens  : «  Une manifestation, en intersyndicale, dynamique et revendicative » L’organisation syndicale an-nonce «  ne rien lâcher  » pour une intégration systématique de la dimension sociale aux décisions européennes, la fin de la concurrence entre les pays et l’instauration d’un salaire minimum dans tous les pays d’Europe. Elle prône donc des mesures de relance au plan

européen « afin de renouer avec une croissance durable et favo-riser l’emploi  » pour répondre concrètement aux difficultés des salarié-e-s, en solidarité avec les peuples européens les plus fragiles comme les espa-gnols, les grecs et les portugais.

le 16 novembreLa question de l’emploi fut au coeur du débat à la Bourse du Travail, dernier du cycle que la Cgt a initié depuis le 30 octobre autour de l’exposi-tion «Ma France», témoignage d’une époque de révolution industrielle jusqu’à la désindus-trialisation.Accueilli par près de 200 parti-cipants avec Corinne Versigny, secrétaire générale de l’UD-CGT, Bernard Thibault en était l’invité pour débattre avec le dé-puté Vincent Feltesse, président de la CUB, Gérald Colletis, pro-fesseur d’économie, Bertrand Demier, secrétaire régional de la CGPME et Francis VALLEJO, président de la Chambre Régio-nale de l’économie sociale et solidaire d’Aquitaine.

Solidarités européennes5 000 à Bordeaux

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4 • Les Nouvelles 22 novembre 2012

logement et développement urbain le droit à la ville pour tousRencontre publique, Vendredi 30 no-vembre, 19h, salle Delteil, BèglesEn ouverture du conseil municipal du 12 octobre, le maire de Bègles, Noël Mamère, informait de sa décision de vendre les parts de la ville (83%) dans la société d’économie mixte béglaise (Saemcib*), bailleur social et aménageur urbain de la ville, engagé dans l’Opéra-tion de Renouvellement Urbain (ORU). « Décision » à laquelle ont semblé se rallier tous les élus de la majorité et qui doit néanmoins être soumise au conseil le 20 décembre prochain.« Outil dépassé », selon le maire qui précise : « Ce débat ne doit pas polluer la campagne électorale de 2014 ! » Il veut vendre à un bailleur social plus important, avec un cahier des charges pour « rendre un meilleur service aux locataires »… « garder tous les personnels » … « garantir la finalisation de l’ORU à fin 2014 »…Comme le dit la CNL dans un tract aux locataires, pour-quoi la Saemcib n’a-t-elle pas rempli ces missions ?Un constat d’échecEn difficulté pour clore l’ORU à fin 2014, la Saemcib, peine à reconstituer son offre locative (1 200 logements sur 1 400) suite aux démolitions et a délaissé l’entretien du parc de logement social, les personnels de proximité ayant été licenciés. A quoi ont servi les loyers et charges des locataires?Dans cette situation, cette vente risque tourner au bra-dage alors que les finances de la ville sont engagées par des investissements, avances de trésorerie et garanties d’emprunts, que les élus «Bègles pour Tous» n’ont pas votés.Les fonds de l’Etat, par le biais de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine (ANRU), auraient pu permettre une politique ambitieuse de logement social (accessible à 80% des ménages) et de services publics de proximité pour tous les habitants de la ville, actuels et à venir, d’autant plus au regard du niveau élevé des impôts locaux et fonciers.La dérive spéculative trouve aujourd’hui ses limites, à Bègles comme ailleurs, démontrant que les opérations privées ne répondent pas aux besoins. Réduction des emprises foncières, part «dévorante» de l’immobilier collectif privé, à des prix de location et de vente tels que les promoteurs peinent à finaliser leurs projets… Avec la vente de la Saemcib bailleur et aménageur, dont l’ORU, que deviendront les terrains de ces périmètres dont une partie sont aussi sous la coupe d’Euratlan-tique ?l’ambition communeFace à l’inquiétude et la colère légitimes des locataires, premières victimes de cette politique, et face aux besoins prioritaires des habitants (logement à loyer modéré, écoles, crèches, loisirs, personnes âgées…) non satisfaits, le groupe « Bègles pour tous » n’a cessé de réclamer la transparence sur la situation financière alarmante de la Saemcib, une réorientation de la poli-tique d’aménagement urbain et une autre utilisation des finances publiques, mises en débat avec les Béglais.Pour les élus communistes, républicains et citoyens, la majorité municipale aurait eu - et a toujours - le devoir de résister à la pression du « marché ». Pour cela, la ville ne doit pas se défaire de ses réserves foncières ni de sa puissance de décision sur son territoire.Pour eux, ce débat n’est pas « polluant » mais « de salubrité publique ». ils invitent donc les habitants à s’informer et échanger lors de la rencontre publique du 30 novembre.

* La SAEMCIB fut constituée début 1960, pour faire face à un fort besoin de logements collectifs publics, la commune se donnant ainsi les moyens d’élargir et de diversifier l’offre locative avec des loyers modérés, tout en maîtrisant ses réserves foncières, en complé-mentarité d’autres bailleurs.L’essentiel des grands programmes publics de loge-ment social de la ville furent réalisés de 1960 à 1988, de pair avec les nécessaires services publics de proximité (écoles, crèches, centres de loisirs, bibliothèque, salles municipales, maison de retraite...).Alors que la crise du logement touche à nouveau une majorité de nos concitoyens, les choix de la majorité municipale, des années 2000 à aujourd’hui, ont laissé la spéculation immobilière annexer les territoires publics, faisant flamber les prix des loyers et du foncier.

P é N U R i E D E l O G E M E N t S S O c i A U X : N O U V E A U F A c t E U R D ’ i N S é c U R i t é S O c i A l E

Dix millions de personnes* sont touchées par la crise du logement (de 75 000 à 100 000 demandes en attente en Gironde, soit 200 000 à 250 000 personnes). Le logement n’est plus considéré comme un bien premier, mais comme un objet de consommation et/ou de spéculation. Depuis 1912 avec la loi Bonnevay, un véritable volontarisme pour l’interven-tion publique en faveur du logement a permis la constitution en France du parc de logements le plus important d’Europe. Malgré cet interventionnisme histo-rique et la reconnaissance d’un droit au logement, la crise du logement est aujourd’hui à son paroxysme. Au-delà de celle constatée depuis long-temps dans le logement social, cette crise atteint à présent les classes moyennes qui ne sont pas éligibles au logement social et ne parviennent pas pour autant à se loger sur le mar-ché libre.Pourtant, les textes législatifs ne manquent pas, de la loi d’orientation pour la ville de 1991, SRU de 2000…, à la loi Duflot de 2012 en faveur d’une mobilisation générale pour la construction de logements.Mais la réalité est là : 3,6 millions de personnes ne sont pas ou très mal logées, un ménage sur deux consacre plus de 18,5 % de ses reve-nus à son habitation principale, ce taux d’effort monte à 26,9 % pour les locataires du parc privé. Alors que 60% des ménages français ont, en ce qui concerne leurs ressources, droit au logement social.La banalisation du logement comme bien marchandPlusieurs phénomènes : d’une part la remise en cause de l’intervention de l’État (aide au logement : - de 1% de son budget), son retrait progressif à la faveur de la décentralisation et la banalisation du logement comme bien marchand laissé au «marché», au transfert du financement de la construction de logements entre les mains des banques privées. Ainsi, le logement n’est plus considéré comme un bien premier, mais comme un objet de consommation et/ou de spéculation.Cette conception marchande a été renforcée par la mise en place de niches fiscales favorisant le pla-cement spéculat i f à

l ’ image des dispositifs a p p e l é s C e n s i , Bouvard,

de Ro-bien ou encore S c e l -lier.

Le marché de l’immobilier est ainsi devenu un marché hautement spé-culatif, ne permettant plus l’acqui-

sition de terrain par les collectivités territoriales ou par l’État qui sont dès lors désarmés pour lutter contre la ségrégation sociale que cette spé-culation entraîne.Le sol matière première du logementConcrètement, les collectivités ou organismes qui veulent construire des logements publics, doivent au préalable acquérir des terrains à un prix abordable.Il est donc nécessaire de renforcer l’action foncière publique afin de limiter le poids de l’acquisition foncière et relancer concrètement la construction de logements publics, permettre la constitution d’un por-tefeuille de réserves foncières pour préparer à long terme la réalisation d’opérations d’aménagement, freiner la spéculation foncière et aller vers la péréquation des charges foncières afin de favoriser le logement social. Tous ces éléments permettraient de sortir de la financiarisation de court terme de ce secteur. C’est dans cette optique que les sénateurs du groupe CRC au Sénat ont déposé une proposition de loi pour une stratégie foncière publique en faveur du logement autour d’un pôle public financier permettant d’aider au financement de logements sociaux et de loge-ments publics.Agir sur la valeur foncièreUn mécanisme doit permettre de réguler la valeur foncière en se fon-dant sur des indicateurs concrets, notamment l’évolution de l’indice de construction, relativement stable.Un mécanisme permettant de fixer le coût foncier au jour de la définition d’un périmètre d’opération révisé suivant l’inflation à l’indice de la construction pour éviter les surcoûts fonciers des effets d’aubaine.Ces mécanismes permettraient de redonner de la cohérence et de la

lisibilité au marché de l’immobilier per-

mettant la définition de stratégies fon-cières publiques efficaces, permettant aux collectivités de définir une pro-grammation d’acquisition des terrains à bâtir nécessaires à la construction de logements accessibles à tous.Une agence nationale foncière pour le logementSon rôle premier sera de renforcer des outils permettant d’agir sur le levier foncier, répondant à plusieurs finalités :- Réaffirmer que la compétence logement est du ressort de l’État, qui ne peut donc se désintéresser de la question foncière, support de toute construction.- Sortir de la logique de fiscalisation de l’aide publique au logement et renforcer l’aide directe de l’État à la construction, ne passant pas seule-ment par le subventionnement de la construction, mais directement par les acquisitions foncières et immobilières nécessaires aux opérations publiques de construction de logements.- Sortir enfin les collectivités et opéra-teurs publics des difficultés actuelles lorsqu’ils souhaitent participer à l’effort de construction, en reportant l’effort financier d’acquisition de ter-rains sur cette agence.Un mécanisme simple Cette agence acquerrait des ter-rains ou de l’immobilier afin de constituer un domaine public de l’État, support de la construction de logements sociaux et répondant donc à l’intérêt général. La propriété foncière serait celle de la puissance publique, l’usufruit étant confié aux différents opérateurs de construction.Sur la propriété de l’Agence nationale foncière, les droits à construire et à usage ne pourraient être confiés qu’aux organismes HLM pour construire des logements sociaux, par un recours aux baux emphy-téotiques à construction et/ou à réhabilitation.Les conventions passées entre l’Agence et les organismes HLM devraient comporter particulièrement des dis-positions favorisant l’accessibilité pour les publics les plus démunis et promouvoir la diversité en taille des logements, ainsi que des conditions de projet architectural, d’économie d’énergie, de préservation d’espaces naturels collectifs dans la réalisation des programmes.Si cette mise à disposition du fon-cier ne permettra pas à elle seule de répondre au déficit de construction, il s’agit avec la création de cette Agence de se doter d’un outil pérenne favorisant la réalisation des objectifs de construction de logements sociaux voir très sociaux dans les territoires.

Mireille Schurch est sénatrice de l’Allier (groupe CRC).

* source fondation Abbé Pierre.

Marchandisation du logementEn sortir par l’intervention publique foncière Le sol, matière premiére du logement

N°21NOV2012

REVUEPOLITIQUEMENSUELLE

DU PCF

u P.6 LE DOSSIER

HABITER LA VILLE

P.30 ANTONIO GRAMSCIVers une nouvelle culturesocialistepar Razmig Keucheyan

P.24 NOTRE COMBATPOUR LA PROTECTIONSOCIALEpar Jean-Luc Gibelin

P.23HAUSSE DU SMICPLÉBISCITÉEpar Gérard Streiff

MOUVEMENT RÉELSONDAGELE GRANDENTRETIEN

RdP-21_V13_Mise en page 1 09/11/12 18:53 Page1

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Les Nouvelles 22 novembre 2012 • 5

P é N U R i E D E l O G E M E N t S S O c i A U X : N O U V E A U F A c t E U R D ’ i N S é c U R i t é S O c i A l E

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« Depuis plusieurs années, les élu-e-s communistes et répu-blicains des Communautés Urbaines de France dénoncent les coups subis par nos établisse-ments publics de coopération et nos collectivités. La crise finan-cière, la réduction des dotations de l’Etat, le paiement d’intérêts usuriers d’une dette publique illégitime, l’alourdissement des charges, la suppression de la taxe professionnelle, la réforme territoriale… Au final, ce sont les populations de nos territoires qui ont à souffrir de ces choix politiques qui détériorent les capacités d’investissement de nos communes et communautés et sacrifient les populations afin de livrer au marché tous les ser-vices et secteurs financièrement rentables (…) L’Etat, garant de la cohérence na-tionale, doit continuer d’assurer ses missions de solidarité, se libérer des contraintes budgétaires imposées par les traités européens soumet-tant nos collectivités à une austérité imposée et à une libéralisation plus grande des services publics.La décentralisation engagée il y a trente ans, est aujourd’hui détournée dans un grand nombre de collectivités où les logiques de présidentialisation à tous les éche-lons institutionnels, … ont éloigné les citoyens des centres de décision. DémocratiserSans nier le fait urbain, lar-gement renforcé ces dernières décennies, les élus communistes considèrent que cette réalité porte l’exigence de réponses à la hauteur des enjeux de démocra-tie, de citoyenneté, de justice so-ciale, d’équité spatiale au cœur du territoire urbain comme vis à vis des territoires péri-urbains.Le nouveau gouvernement de gauche a une double responsabilité en la matière  : abroger vraiment la réforme territoriale Sarkozy-Fillon et jeter les bases d’une nouvelle étape de la décentralisa-tion prenant appui sur la réalité démocratique de nos territoires et la proximité. (…)Ce n’est pas du « millefeuille » dont souffre notre pays mais bien d’un déficit démocratique criant, chaque échelon territorial étant pertinent pour peu que les compétences de chacun d’entre eux soient complémentaires (…) Il est du rôle d’un gouvernement de

gauche de privilégier la coopéra-tion entre les territoires plutôt que leur mise en concurrence. Rompre avec les politiques aus-téritairesPour les élu(e)s communistes et républicains des communautés urbaines, l’expérimentation de « pôles métropolitains  » mis en place depuis deux ans n’a de sens que s’ils participent de cette mise en coopération concrète des terri-toires, accompagnée d’une réelle réforme fiscale porteuse de jus-tice sociale… et si l’Etat imagine de nouvelles ressources pour les collectivités concernées. Voilà qui romprait avec les logiques de restriction et d’austérité qui ont prévalue jusqu’à présent et apporterait des réponses réelles aux enjeux de métropolisation de nos territoires. Si nous n’avons pas l’intention d’ignorer ce phénomène mondial de métropolisation, nous n’avons pas non plus l’intention d’ignorer les crises énergétique, d’exclusion, de relégation des périphéries ur-baines, qui frappent ces territoires urbains…Des métropoles à visée progressiste(…) Ces métropoles doivent donc être pensées, non pas dans une perspective d’intégration forcée, de négation des espaces de démocratie locale et de proximité que sont les communes ou les départements, ou de mise en concurrence avec les régions, mais dans une visée progressiste rapprochant les terri-toires, gommant les inégalités géo-graphiques, sociales, économiques faisant des métropoles urbaines des intercommunalités de projets entre villes. Enfin développer des politiques publiques de justice sociale im-plique de se libérer du poids des marchés financiers par la créa-tion d’un pôle public bancaire.L’équité sociale et économique, la préservation de l’écosystème posent la question du pouvoir.Le partager est un impératif démo-cratique, mais c’est aussi, nous le voyons bien concernant les relations entre nos territoires et le secteur bancaire, un impératif pour sortir de la crise économique, sociale et écologique dans laquelle notre pays et notre continent sont plongés. »

coopération entre territoiresEt si la métropolisation rencontrait la démocratie et la justice sociale…Intervention des élus communistes et républicains lors des journées communautaires des 15 et 16 novembre à Nancy (extraits)

Suite au rapport Gallois, le Premier ministre a annoncé une hausse de la TVA pour les taux normal et intermédiaire et une baisse de seulement 0,5% concernant certains produits de première nécessité. La CNL dénonce cette TVA sociale qui ne dit pas son nom et porte gravement atteinte au pouvoir d’achat des familles.Le 1er janvier 2014, la TVA passera de 19,6% à 20% pour le taux normal (biens de consom-mation courante hors alimentation), de 7 à 10% pour le taux intermédiaire (restauration, bâtiment…) et de 5,5% à 5% pour le taux réduit (produits de première nécessité, ali-mentation).La CNL, qui a combattu l’instauration de la TVA sociale, ne peut accepter celle proposée aujourd’hui par le gouvernement Ayrault, sous prétexte de financer des allègements fiscaux au patronat.En tant qu’association de défense des habi-tants et des consommateurs, elle s’inquiète du pouvoir d’achat des ménages, notamment les plus modestes, qui seront durement tou-

chés à travers leur consommation courante et leur charge logement.

la cNl demande• Le retour de la TVA à 5,5%.• Le gel des loyers dans tous les secteurs locatifs.•  La construction de 250 000 logements véritablement sociaux par an.• La revalorisation de 25 % des aides per-sonnelles et la prise en compte dans le calculde la totalité du coût des charges locatives.• L’abrogation de la loi Molle, dite loi Boutin.•  L’arrêt de toutes les saisies, expulsions, coupures d’eau, de gaz et d’électricité.• Un véritable service public de l’énergie.•  La garantie et l’amélioration du statut d’occupation des locataires.• La mise en oeuvre d’un service public natio-nal et décentralisé du logement et de l'habitat.

Hausse de la tVAinacceptable pour les familles

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6 • Les Nouvelles 22 novembre 2012

l U t t E S E t S O l i D A R i t é S i N t E R N At i O N A l E S

Samedi 16 novembre, les militants kurdes de Bordeaux organisaient un rassemblement de solidarité place Pey Berland en soutien aux 700 Kurdes en grève de la faim en Turquie depuis le 12 septembre, rejoints dans ce mouvement depuis 15 jours par 10 000 prisonniers. Leurs revendications insistent sur «  le droit à suivre un enseignement dans leur langue maternelle et la fin de l’isolement d’Abdullah Ocalan (dirigeant du PKK, Parti du Travail du Kurdistan)sur l’île d’Imrali pour permettre la reprise du dialogue dans la voie de la résolution de la question kurde ».Présent avec des militants communistes, Michel Dubertrand y est intervenu pour apporter le soutien indéfectible du PCF aux libertés et droits fondamen-taux du peuple kurde, lisant la lettre des élus commu-nistes et républicains au président de la République et l’intervention de Pierre Laurent, secrétaire natonal du PCF.La grève de la faim s’est arrêtée le 19 novembre à l’appel du dirigeant kurde.

PalestineReconnaître enfin l’Etat palestinienLa France ne doit pas rater son rendez-vous avec la Paix et agir pour arrêter le massacre de la population palestinienne

La Paix maintenant

Le PCF exprime son émotion et sa totale condamnation devant l'agression israé-lienne à Gaza. Les autorités françaises doivent intervenir d'urgence auprès du gouvernement israélien afin d'obtenir l'arrêt immédiat de cette offensive militaire meurtrière, et que cessent les assasinats ciblés de responsables palestiniens.En annonçant le doublement du budget national pour la colonisation, en pro-grammant 1200 nouveaux logements essentiellement dans les colonies de Jérusalem-Est, en allant jusqu'à menaçer l'Autorité palestinienne de liquidation, le gouvernement israélien a pris une lourde responsabilité. Une fois encore, en toute impunité garantie, il attise les tensions et la violence en s'engageant dans une escalade de la provocation et dans une brutale logique de force. Les populations civiles doivent

cesser de payer le prix d'une telle poli-tique.Il est consternant que l'Union euro-péenne, les pays européens et en par-ticulier la France puissent encore tolérer un tel mépris du droit et une telle volonté de poursuivre la spoliation du peuple palestinien, l'occupation militaire de la Palestine et le blocus de Gaza. Le PCF appelle à des sanctions fran-çaises et européennes contre Israël jusqu'à ce que cet état accepte de respecter les résolutions de l'ONU. La France devra soutenir la résolution palestinienne présentée le 29 novembre prochain au vote de l'Assemblée géné-rale des Nations-Unies pour que la Palestine voit son statut rehaussé pour accéder à celui d'Etat observateur.Mireille Elorri et Vincent Maurin ont lu cet appel le 16 novembre lors du ras-semblement à Bordeaux.

Depuis plus d’une semaine, c’est un nouveau massacre que subit le peuple palestinien dans la bande de Gaza. Une multitude de mouvements de solidarité se manifestent dans le monde et en France, les rassemblements et interventions se poursuivent-pour dénoncer les bombarde-ments israéliens sur la bande de Gaza.La voix décisive de la France à l’ONULes députés communistes ont déposé une proposition de Réso-lution pour la reconnaissance par la France de l’État pales-tinien.En reconnaissant pleinement la souveraineté et les frontières de la Palestine, comme il l’avait promis lors de la campagne présidentielle, le chef de l’État permettrait à la France d’être au rendez-vous de l’Histoire et apporterait véritable-ment la preuve de son engagement en faveur de la paix au Proche-Orient.Aors que l’on célèbre le courage des Tunisiens, des Égyptiens, des Libyens ou des Syriens, résistant aux dictatures, on ne peut igno-rer plus longtemps les demandes légitimes des Palestiniens qui sou-haitent cesser de subir la politique d’oppression et de colonisation du gouvernement israélien et la

reconnaissance d’un État palesti-nien viable et souverain.Résolution«  Constatant l’impasse dans la-quelle se trouve le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens et l’absence d’évolutions significa-tives sur le terrain,Constatant l’accélération de la colonisation israélienne, des ex-propriations de Palestiniens en Cisjordanie occupée et la main mise d’Israël sur Jérusalem-Est, en violation du droit international et des résolutions des Nations-Unies.Estimant, par conséquent, que l’actuelle politique israélienne éloigne la perspective de création d’un État palestinien.Affirme solennellement son atta-chement au principe de la création d’un État palestinien viable, vivant en paix et en sécurité aux côtés de l’État d’Israël.Invite le gouvernement français, suite à la demande du Président de l’Autorité palestinienne lors de l’Assemblée générale de l’ONU du 27 septembre 2012, à soutenir l’adhésion de la Palestine à l’ONU comme État non membre doté du statut d’observateur permanent.Invite le gouvernement français à reconnaître l’État palestinien dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale. »

En intégralité sur :gironde.pcf.fr/31640A Bordeaux, après les manifesta-tions du 17 et du 21 novembre, un nouvel appel est lancé par de nombreuses organisations pour que le gouvernement français et le Président de la République interviennent pour obtenir de l'Union Européenne la suspension des accords économiques avec Israël, obtenir la levée du blocus de Gaza, apporter son soutien à la demande d’adhésion de l’Etat palestinien à l’ONU et prendre des sanctions contre les criminels de guerre israéliens.

ManifestationSamedi 24 novembre15 heuresPlace de la VictoireSignataires de l’appel:

CGT Université BX1, Comité 33 pour la libération de G.I Abdallah, Fédé-ration Syndicale Unitaire, Gauche Anticapitaliste, Gauche Unitaire, Génération Palestine, Palestine 33, Parti Communiste Français, Parti Communiste Ouvrier de France, Parti de Gauche, Sud Etudiants Bordeaux, UNEF Bordeaux, Union Juive Française pour la Paix

Bassin d’ArcachonJournée internationaleSamedi 1er décembre, 61 bis, avenue de la Libération à Biganos (près du Parc Lecoq) de 10 h à 17 h De la Palestine, au Venezuela, en passant par l’AfriqueMatin (10h-13h) :Palestine –Israël : les Jeunes Communistes de France apporteront leurs témoignages sur la situa-tion en Palestine et en Israël où ils se sont rendus en voyage de solidarité et ont rencontré des Palestiniens et des Israéliens de diverses organisations.

Après-midi : (14h-17h) :Algérie, Syrie, Mali, Venezuela : des camarades rendront compte des rencontres qu’ils ont eues ces derniers mois avec des militants de ces pays…. Toujours par la discussion, nous tenterons d’échan-ger, et prendre la mesure des affrontements mais aussi de nouvelles forces des peuples qui résistent et s’organisent.Repas  : Partage de paniers, chacun peut venir le matin ou l’après-midi.

collectif solidarité Al QararaAssemblée généraleJeudi 29 novembre 18 h 30, Mairie de St Pierre d’Aurillac- Rapports annuels d’activités, moral et financier- Point de l’action à Tubas- Cartes d’adhérents 2012/2013- Nouvelles d’Al Qarara et d’Ibrahim Khashan

communiqué du PcF

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Les Nouvelles 22 novembre 2012 • 7

3 6 e c O N G R è S D U P c F

Bordeaux caudéranSamedi 24 Novembre, 15h, Mairie de Caudéran 130, avenue Louis-Barthou« La gauche est revenue au pouvoir ! Mais quelle gauche ? Que deviennent vos préoccupations ? »

Bordeaux Grand Parc Jeudi 29 novembre, 18h30, salle municipale, Place de L’Europe thème : le logement.

Bordeaux-BastideVendredi 30 novembre, 19h, Maison Cantonale

3 assemblées ont eu lieu cette semaine à talence, Saint Pierre d’Aurillac et Villenave d’Ornon

Assemblées citoyennes

contributionsParticiper à l’Humanifeste Vincent Bordas, section de BordeauxLe communisme n’est pas un projet légitime au regard de l’état de déliquescence de notre monde. Il est légitime et urgent parce qu’il donne corps à la grandeur des rêves que nous faisons individuel-lement et ensemble. Je m’explique : ce n’est pas parce que des ministres de l’Intérieur successifs les expulsent que nous pensons devoir porter un autre regard sur le sort des Roms ; c’est parce que nous pensons que c’est le devoir et l’honneur de notre peuple de porter assistance à un peuple en souffrance. Ce n’est pas parce que les vagues de licencie-ments provoquent tant de drames sociaux, familiaux, humains, que nous y sommes opposés ; c’est parce que nous pensons que le tra-

vail de l’homme est une richesse indispensable à notre effort de civilisation, qu’il doit donc être respecté, revitalisé, conservé.Ces réflexions me sont venues en lisant la première partie du texte qui est soumis au vote des communistes dans le cadre du 36ème congrès. Son introduction est un florilège : « apprentis sorciers », « asphyxie », «  sauvage  », « barbarie  », «  tous contre tous », « pulsions de domi-nation et de haine »… A lire les termes utilisés pour décrire où en est notre humanité, on est en droit de se demander s’il lui reste encore suffisamment de ressources pour retrouver le chemin de l’humain !?Evidemment, les horreurs du monde ne m’ont pas échappé. Et l’obstination que mettent les dominants à poursuivre dans

cette voie mortifère provoque aussi ma colère et souvent même, mon indignation. Mais, une fois encore, ce n’est pas cette indigna-tion qui fait de moi un militant communiste. Cette précision ne me semble pas inutile. En effet, on ne fait que s’indigner lorsqu’on constate (cha-pitre I, paragraphe 3, « Nouvel âge de la lutte des classes… ») que « la division sexuée du travail se fait au détriment des femmes ». On commencerait à construire une autre société en estimant que cette « division sexuée  » se fait au détriment de la richesse commune. Et on s’indigne tellement qu’on en oublie de faire la distinction entre les « riches », concept aussi général que relatif, et les possédants qui eux sont bien mieux repérables et constitués dans cette « classe » qui est en train de gagner la guerre. On s’indigne tellement, qu’on en oublie qu’« antisémitisme » et « islamophobie » ne sont que des avatars d’une xénophobie qui fait son lit dans la crise économique et sociale que nous traversons. (…)Lire la suite …gironde.pcf.fr/28275

Jean-Paul Jagourd, Section Rive droite16 millions de salariés, plus les anciens salariés retraités, et les sa-lariés sans emploi, ça fait pas mal de monde. Le Front de gauche a 4 millions de voix, il y a pas mal de manque à gagner.Le parti communiste est-il tou-jours le parti des travailleurs, ou les travailleurs ne le reconnaissent plus en tant que tel ?La fameuse mutation de Robert Hue y est pour quelque chose. Avons-nous essayé de trouver les raisons de nos revers électoraux de l’époque, plutôt que de dire « c’est pas bon, mais ça aurait pu être pire  »  ? « Les tous pourris, tous les mêmes » dans la tête des travailleurs à la vie dure. Notre obstination de coller aux basques du parti socialiste n’a pu clarifier la situation.Des listes communes aux muni-cipales pour quoi faire  ? Pour informer les citoyens et faire avancer les choses ou rester plus ou moins muet, et faire rentrer quelques euros dans les caisses du parti ?

Pouvons-nous alors déclarer que François Hollande et les siens, tournent le dos à leurs engage-ments et font la part belle à la haute finance et au patronat ? Le citoyen moyen ne comprend plus, c’est pas clair.Lorsque les sénateurs commu-nistes votent contre le budget, ce n’est pas le parti qui quitte la majorité de gauche, au contraire. C’est le parti socialiste qui n’est plus à gauche depuis longtemps. C’est, en ce qui concerne ses diri-geants, le parti de la bourgeoisie au centre droit, qui n’a rien à faire des classes laborieuses, sauf au moment des élections, pour récolter leurs voix. Pour ce qui est du changement, nul n’est besoin d’inventer un nouveau parti. Il faut revenir aux pratiques d’avant la mutation voulue par Robert Hue et ses amis de l’époque. Pour Robert, l’affaire est classée, nous connaissons maintenant ses objectifs inavoués. Ce n’est pas le cas de tous. Il faut être plus présent dans les entreprises, dans les quartiers dits « difficiles », dans les associations, quand nous n’en n’avons pas été

chassés d’une manière ou d’une autre par nos amis. En un mot, il faut prendre dans la société, la place que les médias ne nous donnent pas, par notre présence humaine. L’informatique et tous les moyens de communication ne la remplacent pas quand on est dans la détresse.Pour ce qui est du fonctionne-ment interne du parti, il faut que chaque adhérent soit sûr qu’il compte pour un. Qu’il soit tout seul au fond de sa campagne ou dans son usine, ou assis à la table du CN, place du Colonel-Fabien. Il serait mal venu qu’une certaine hiérarchie s’installe dans l’organisation. Ceux qui savent et les autres.Dans nos revendications, il serait bien d’insister sur certains points : donner à l’inspection du tra-vail un poids qu’elle n’a pas au-jourd’hui ; embauche massive de personnel et renforcement de ses droits ; renforcer le droit de grève qui n’existe que sur le papier mais pas dans la réalité ; abolition des sanctions pour l’action syndicale ; la proportionnelle intégrale à tous les étages et non un saupoudrage ; remise au goût du jour du vote pour la désignation des adminis-trateurs et salariés de la Sécu.

Nouveau journalles communistes de langoiran (Deux-Rives) v iennent d’élaborer le n° 1 de leur journal « face au pouvoir médiatique qui nous bourre le crâne à longueur de journée » annoncent ses rédacteurs. tour d’horizon de l’actualité nationale et départe-mentale, c’est aussi un outil pour mettre en débat les questions locales, comme celle de l’avenir du terrain de football :« Le maire de Langoiran vient d’annoncer la fin du projet de vente du terrain de football Alain Giresse. Nous en prenons acte mais restons vigilants car il est pas du tout certain de ne pas voir ce projet ressortir un jour du chapeau.En tout état de cause, il est fort regrettable dans cette histoire que le maire et ses élus n’aient pas tenu compte un seul instant des 1500 signataires d’une pétition demandant une réunion publique pour discuter sereinement de l’avenir de ce stade.Et l’humain dans tout ça ? Les jeunes, le sport, les espaces verts, la culture populaire, notre patrimoine auquel appartient ce stade ? Balayés pour de l’immobilier, du synthétique ? On ne rase pas impunément un espace populaire situé au coeur d’un village sans consulter au préalable les habitants.Un signe fort serait, maintenant que le projet est abandonné, de refaire les vestiaires vétustes et sales... non ? A suivre… »

et des blogs les communistes/FdeG de carbon-Blanc en sont à plusieurs numéros de leur journal et animent un blog

www.pcf-fdg-carbonblanc.org

oi ngEdito par Patrick Sandeau

On ne nous dit pas tout !Le maire deLangoiran vient d’an-noncer la fin du projetde vente du terrain defootball Alain Giresse.

Nous en prenonsacte mais restons vigi-lent car il est pas dutout certain de ne pasvoir ce projet ressortirun jour du chapeau.

En tout état decause, il est fortregrettable dans cettehistoire que le maireet ses élus n’aient pastenu compte un seulinstant des 1500 signa-taires d’une pétitiondemandant une réu-nion publique pourdiscuter sereinementde l’avenir de ce stade.

Et l’humain danstout ça ? Les jeunes, lesport, les espacesverts, la culture popu-laire, notre patrimoineauquel appartient cestade ? Balayés pourde l’immobilier, dusynthétique ?

On ne rase pasimpunément un espacepopulaire situé aucœur d’un village sansconsulter au préalableles habitants.

Un signe fort serait,maintenant que le pro-jet est abandonné, derefaire les vestiairesvétustes et sales... non ?

A suivre.

ace au pouvoir médiatiquequi nous bourre le crâne àlongueur de journée, il nous

a semblé important de réaliser cepetit journal que vous tenez entrevos mains pour la toute premièrefois.

Son titre se veut volontairementpercutant. Que faire face à la puis-sance financière prête au piredepuis des lustres sous couvertdes médias à leur botte ? Montrernotre colère et notre détermina-tion en informant autrement !

Nous souhaitons, au travers desdifférents articles qui composent«le Poi ng», vous faire découvrirun autre discours en vous faisantpart des différentes actionsmenées par nos élu(e)s politiquesqui représentent aujourd’hui, parle biais du PCF et du Front deGauche, la vraie force de Gauche.

Puisque les médias ne parlent pasde nous, accaparons nous le pou-voir médiatique en informantlocalement nos concitoyens.

Cependant cela ne va pas sansimplication militante sur le terrain.Nous avons besoin de bras et decerveaux pour réfléchir, écrire,débattre, innover, créer, infor-mer, distribuer bref MILITER.

Nous comptons sur certainsd’entre vous pour venir nousrejoindre.

Concernant maintenant le ter-rain politique, que penser de cenouveau gouvernement socialistedepuis son arrivée au pouvoir ?

Au 2e tour des présidentielles,le Front de Gauche n'avait pasd'autre choix que d’appeler àvoter François Hollande pourmettre hors d’usage NicolasSarkozy et il a bien fait. Autantéconomiquement, ça ne changepas grand chose par rapport àl'UMP, depuis le vote, entre autre,du traité Merkozy (TSCG), autanten terme de démocratie nouspouvons constater moins d'at-taques permanentes contre laséparation des pouvoirs.

Le PS peut-il cependant encorese revendiquer de gauche quand ilmène une telle politique ?

Avec 4 millions de voix à la pré-sidentielle et un groupe de dépu-tés à l’Assemblée nationale puis auSénat, le Front de Gauche peutespérer, ou le fait déjà indirecte-ment, peser sur des choix impor-tants. Il nous reste cependant àcontinuer à rassembler TOUTESles forces de gauche... abstentio-nistes et non encartés compris !

Vive le Front de Gaucheet son programme

"l'Humain d'abord !"

Contact PCFvallon de l’Artolietél. 06 27 32 92 21http://www.atout-jeunes.com/pabloneruda

F

PleInfo locale

SONDAGE

le Poi ng - page 4

LANGOIRAN

Du renouveau pour Langoiran !Pour les communistes, l’élection du prochain maire de Langoiran en2014 devra se faire avant toute chose dans la concertation et l’union

Langoironnaises, Langoironaisqu’attendez-vous de votre prochain maire ?Sondage à découper et à renvoyer à l’adresse suivante :PCF/Front de Gauche chez Patrick Sandeau 22, rue Berquin 33550 LANGOIRAN

1 - Quel changement majeur attendriez-vous de la nouvelle équipemunicipale élue en 2014 ?

2 - Pour vous quel devrait-être, dans l’ordre de 1 à 6, les priorités à traiter ?(Enfance, jeunesse, personnes âgées, éducation, sport, emploi, infrastructuresassociatives, environnement, culture, commerces de proximité, réunionspubliques, voirie, aménagements urbains, autres...)

1 : 2 :

3 : 4 :

5 : 6 :

3 - Seriez-vous prêt à participer à la création d’une liste électorale d’unionpour 2014 et si oui quel secteur vous intéresserait ?

Je laisse mes coordonnées car je souhaite être recontacté(e) ou informé(e) :NOM : Prénom :Adresse postale :Tél. : Adresse email :

Prenonsle

pouvoir

Bassin d’Arcachon et du Val de l’Eyre

DébatSamedi 8 décembre, 10h/13h, salle Club-House, rue de la verrerie à Biganos« L’Etat et la question des institutions » en présence d’Anicet le Pors, ancien ministre de la Fonction Publique et des Réformes Administratives (1981-1984)

Bègles. Les communistes béglais ont accompagné la famille et les amis de Vincent Martin, lors de ses obsèques le 9 novembre dernier. Compagnon de route de longue date du PCF, lecteur assidu de notre presse, tous les samedis il achetait son Huma-Dimanche et était abonné aux Nouvelles. Frère de notre camarade Elie Martin de St André de Cubzac, il venait de fêter ses 89 ans. La section de Bègles du PCF renouvelle ici ses sincères condoléances à toute sa famille.

carnet

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8 • Les Nouvelles 22 novembre 2012

Pour la 8ème année, une grande collecte de jouets au profit des enfants défavorisés est organi-sée dans 5 grandes villes, dont Bordeaux, pour le sredistribuer aux plus démunis dans le cadre de l'opération des "Pères Noëls Verts" du Secours Populaire français.Le principe est simple : tous les jouets qui ne servent plus peuvent avoir une seconde vie. Il suffit de les déposer sur le site Annexx* qui se charge ensuite de la redistribution avec le SPF.En 2011, ce sont plus de 2 660 jouets qui ont fait le bonheur de nombreux enfants.

Dépôt des jouets :A partir du 19 novembre Du lundi au vendredi de 9h à 18hSamedi de 9h à 13h3 sites à Bordeaux :15, rue Francis-Garnier - Bor-deaux-Lac05 57 10 09 09Allée des Demoiselles - 33170 Gradignan05 57 59 08 78

65, route du Bord-de-l’eau - 33270 Bordeaux-Bouliac05 56 33 18 55* Annexx : société spécialisée dans le self-stockage sécurisé des professionnels et particuliers

Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 eurosAssociés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. LabordeDirecteur de la publication : Frédéric MellierAbonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 eurosRédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest15, rue Furtado - 33800 BORDEAUXTél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Email : [email protected]é : Aquitaine Conseil Publicité 6, rue du Prêche 33130 Bègles - Tél. 05 56 49 69 45Commission paritaire de presse : 0113 C 85932

Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 eurosAssociés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. LabordeDirecteur de la publication : Frédéric MellierAbonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 eurosRédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest15, rue Furtado - 33800 BORDEAUXTél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Email : [email protected]é : Aquitaine Conseil Publicité 6, rue du Prêche 33130 Bègles - Tél. 05 56 49 69 45Commission paritaire de presse : 0113 C 85932

c U lt U R E S E t S O l i D A R i t é S

Il y aura 30 ans le 24 décembre 2012, Louis Aragon disparais-sait. A l'occasion de ce trentième anniversaire, les communistes girondins lui consacrent une semaine culturelle du 14 au 20 décembre.

Vendredi 14 décembre Salle Pierre Tachou-Point du Jour à Bordeaux-Bacalan18h30 : Lectures-Débat : « 2 ou 3 choses que je sais de Louis » Eric

des Garets, Vincent Taconet, Jean-Pierre Nercam... animées par Natalie Victor-Retali 20h : Repas suivi d’une soirée fes-tive (inscriptions 05 56 91 45 06) Mardi 18 décembreUniversité Bx 3Débat organisé par Espaces-Marx, L’Ormée et l’UEC « au-tour de la leçon de Ribérac de L. Aragon » avec Guy Latry et Vincent TaconetJeudi 20 décembreThéâtre en Miettes, 2, rue du Prêche à BèglesSoirée spectacle-débat-buffet avec Jean-Pierre Nercam (lecture de poésies) et Gérard Hello, musi-cien, débat avec Bernard Vasseur*organisée par le PCF33 et L’Or-mée. Réservations : 0556914506)* directeur de la maison de Louis Aragon et Elsa Triolet

Ce spectacle sera également pré-senté les 21 et 22 décembre au Théâtre en Miettes

Louis Aragon

30 ans déjà…Semaine culturelle organisée par le PCF 33 et L’Ormée

Histoire de la Résistance (suite et fin)« Chronique d'un résistant ordinaire en Gironde et lot-et-Garonne » par Jean-claude laulan

Samedi 24 novembre

Jean Claude Laulan pré-sentera son livre "Chro-niques d'un résistant ordi-naire" à 10h30 à la "petite médiathèque de Saint Pierre d'Aurillac" 4 rue des coopérativesmairie 0556633027

Une démarche historienneJCL a lui-même établi qu'André était bien mort à Ber-gen Belsen et non à Hersbruck comme il en avait été fait officiellement mention (Archives du Ministère de la Défense). C'est dans les Archives ITS de Bad Arolsen (Service international de recherches sur les victimes des persécutions nazies) qu'il a découvert l'acte de décès qu'il reproduit en annexe. Ceci pour signaler l'étonnante maîtrise, digne d'un historien chevronné, qui se mani-feste ici : recherche, collecte, critique, recoupement et synthèse des sources, tous les outils de l'historiographie sont efficacement mobilisés jusqu'à voir l'auteur s'effacer volontairement derrière les témoignages Mais cet auteur est bien là, on en perçoit souvent le frémissement qu'il a choisi pourtant de sublimer dans des poèmes d'Aragon qui closent plusieurs chapitres. On se surprend à (re)découvrir avec quelle justesse la beauté des vers d'Aragon peut transposer une réalité comme celle décrite par JCL, on s'émerveille du poids d'universalité qu'elle donne à la voie suivie par André.Sur le plan de l'édition, on appréciera l'apport consi-dérable des 84 documents reproduits, l'indispensable index des près de 300 noms propres et 6 pages d'une chronologie précise et efficace. On regrettera, par contre, l'absence d'une bibliographie générale récapitulant des sources et des ouvrages dont les références sont cepen-dant présentes en notes de bas de page.Une portée actuelleAu moment où les conquêtes du Conseil National de la Résistance sont ouvertement remises en cause par le cy-nisme libéral, il est objectivement salutaire de montrer ce qu'elles ont coûté, jusqu'au sacrifice d'aussi admirables jeunes gens qu'André Laulan. JCL mentionne d'ailleurs que cette remise en cause a commencé subrepticement dès 1946 !On sait qu'il est à la mode chez certains de pleurnicher sur les « horreurs » de l' « épuration ». On notera simple-ment que les dénonciateurs d'André, René Sacriste et Raoul Bergadieu, après un semblant d'enquête, s'en sont parfaitement tirés. Le père d'André a bien rencontré un certain colonel Thinières. En vain. Un personnage trouble que ce Thinières, passé sans coup férir de Vichy à l'OCM, mouvement de résistance de droite. C'était donc un compagnon de Grandclément dont la trahison se fit, on le sait, sur fond d'anticommunisme. Il s'agissait, ni plus ni moins, JCL le rappelle, d'un projet de renversement des alliances auquel participa Thinières, Allemands et réseaux de droite s'associant pour se débarrasser des communistes. Le père d'André n'avait décidément pas frappé à la bonne porte.Une dernière remarque. L'extraordinaire organisation au service d'une solidarité sans faille mise en place par « Ceux d'Eysses » ne fut-elle pas un laboratoire excep-tionnel, dans des conditions extrêmes, d'un principe anthropologique que l'on redécouvre aujourd'hui, à l'encontre de tous les dogmes libéraux : c'est la coopé-ration qui est le fondement de toute société humaine et non la concurrence ?On mesure ici tout l'intérêt de l'ouvrage sur les plans historique et humain mais aussi intellectuel et poli-tique.

Gérard LOUSTALET-SENS

AVIS DE DISSOLUTION

EURL BERNOSAu Capital de 2 000 €

Siège Social : 3 rue du Château d’Eau33000 BORDEAUX

RCS 530 706 704 BORDEAUXAux termes d’une décision en date du 1er octobre 2012 , l’associé unique a décidé de la dissolution de la société à compter du 1er/11/2012.M.BERNOS Nicolas demeurant 55 ave-nue Anatole France, 33110 LE BOUSCAT en qualité de liquidateur terminera les opérations en cours. Le siège de la liquidation est fixé au 55 avenue Anatole France 33110 LE BOUS-CAT.

Pour avis,

COMMUNE DE 33490 SAINT PIERRE D’AURILLAC

124, avenue de la Libération 33490 SAINT PIERRE D’AURILLAC

Tél : 05 56 63 30 27 – Fax 05 56 63 17 39Mail :

[email protected]

Marchés par lots pour la restructuration du groupe scolaire (MAPA)LOT 1 MACONNERIE GROS ŒUVRE – LOT 2 CHARPENTE BOIS - COU-VERTURE TUILES – ETANCHEITE – ZINGUERIE – LOT 3 MENUISERIES EXTERIEURES ALUMINIUM – LOT 4 MENUISERIES INTERIEURES BOIS – LOT 5 PLATRERIE ISOLATION – LOT 6 CARRELAGE – REVETEMENTS SCELLES – LOT 7 PLOMBERIE SANI-TAIRE – CHAUFFAGE – VENTILATION – LOT 8 ELECTRICITE – COURANTS FORTS – COURANTS FAIBLES – LOT 9 PEINTURE – LOT 10 REVETEMENTS SOLS SOUPLES – LOT 11 VRD – AME-NAGEMENT PAYSAGER – CLOTURESDossier auprès de : GRAPHI 33 –19 rue Henry IV – 33000 BORDEAUX – Tél : 05 56 91 15 26 - Fax : 05 56 91 78 27 – Mail : [email protected] - Téléchar-geable sur : www.graphi33.frRenseignements techniques : David BLAZQUEZ, CAUP4, 8 place du Général de Gaulle – 33490 – SAINT MACAIRE – Tél : 05 56 63 08 66 – Fax : 05 56 76 20 81Remise des offres avant le MERCREDI 12 DECEMBRE 2012 à 18 heures à la Mairie de SAINT PIERRE D’AURILLAC

annonce légaleavis de constitution

Avis est donné de la constitution d’une EURL « Agencement Bureau Mon-tage »Sous le signe : « AB MONTAGE »Siège social : 75 lotissement de l’Illot – 33240 LA LANDE DE FRONSACObjet : Vente et montage de mobilier.Capital : 5 000 eurosDurée : 99 ans à compter de son imma-triculationGérant : M. AMAR BEY demeurant 75 lotissement de l’Illot 33240 LA LANDE DE FRONSAC, nommé pour une durée indéterminée.Immatriculation au RCS de Libourne en cours

Secours Populaire 33

collecte des Pères Noëls vertsDu 19 novembre au 19 décembre, en partenariat avec les sites Annexx

www.coupsdecoeurstpierre.fr