Le catéchisme hollandais nous ouvre une page sur la résurrection : « Tout ce que la science historique peut dire de la résurrec-tion du Christ, c’est ceci : les disciples en ont rendu témoignage. Le fait même de la résur-rection se dérobe à nos regards. Il échappe à l’observation de l’historien. Et les appari-tions de Jésus après sa mort ont été exclusi-vement des rencontres avec ses amis et ses disciples. L’histoire ne peut donc atteindre au-delà de ces témoignages. Elle peut re-chercher s’ils sont dignes de foi. Le chrétien, lui, doit le Faire. Il ne doit pas "croire en vain ", embrasser la foi sans réflexion (1 Co 15, 2). Le dernier pas, cependant, qui lui est demandé est la foi. » Il faut bien clarifier que croire n’est pas sa-voir. À titre d’exemple, je n’ai pas connu la fabrication artisanale des vêtements; je ne l’ai pas vu de mes propres yeux, mais ma mère m’a raconté que chez nous nous fai-sions la culture du lin et la tonte des moutons pour fabriquer des tissus. J’y crois parce que

Nous sommes ceux qui n’ont pas vu

Volume 46 ~ Numéro 3 ~ Mai-Juin 2013

je fais confiance à ma mère et non parce que je l’ai vérifié sur le terrain. Le rapport à la connaissance change. Dans le savoir, j’ai un rapport de faits expérimentés avec le sujet recherché ; dans le croire, j’ai un rapport de confiance avec le sujet recherché. Quand je donne ma confiance à Jésus, j’entre dans un héritage qui a commencé le jour de Pâques. Nous en voyons une affir-mation au retour des disciples d’Emmaüs à Jérusalem; les onze leur dirent : « C’est bien vrai ! Le Seigneur est ressuscité et il est ap-paru à Simon ! » (Lc 24, 34) Cette foi des apôtres en la résurrection n’est pas un avis de quelques-uns qui aurait peu à peu gagné du terrain jusqu’à devenir l’opinion de tous. Non! Dès le premier moment, cette convic-tion était déjà partagée par tous, et elle est devenue le centre et la pierre angulaire de la prédication. Pierre nous en donne un bon exemple dans son discours à Jérusalem

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Éditorial 1

SOLIDARITÉ ET PARTAGE Réveils populaires: dérangements ou signes des temps ? 4

ANNONCE DE LA FOI Première journée diocésaine du catéchuménat 6 Journal de bord de la Croix pèlerine nord-côtière 7 On s’y prépare déjà! 11 Sur la vague 11

Réflexion Avec les jeunes, faire du Christ une expérience 12 Journée diocésaine des jeunes 2013 13

Ressources 14

À souligner Nominations 15 Anniversaires et jubilés 15 Calendrier diocésain 16

L’Église de Baie-Comeau 639, rue de Bretagne, Baie-Comeau (Québec), G5C 1X2 Téléphone : (418) 589-5744 Télécopieur : (418) 295-3145 communicationdbc@cgocable.ca www.diocese-bc.net Membre de l’Association canadienne des périodiques catholiques Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec Parutions : six fois par année Abonnement : 22$

Rédaction et mise en page: Christine Desbiens Secrétariat et expédition : Raymonde Perreault Impression: Voltige

Nouvelle adresse du site diocésain: www.diocese-bc.net

Il était là, debout, immobile, les bras pendants, la tête baissée vers l’avant, les yeux fermés devant la grande croix dressée devant lui. Toute sa physionomie était en prière, sans retenue, librement. Je ne connais pas le cœur de ce jeune adulte, ses problèmes, ses rêves, mais son attitude à la Journée diocésaine des jeunes, son aptitude à l’abandon m’ont touchée l’an passé. J’aurais pu publier la photo qui témoigne de ce moment d’intensité, mais j’ai hésité et demandé l’avis d’une collègue qui m’a répon-du: « C’est son moment; laisse-lui! » J’ai donc choisi de faire preuve de pudeur. Cette pudeur n’allait cependant pas m’em-pêcher de vous parler de ce court instant qui me rappelle que, comme membres de l’Église, nous ne travaillons pas en vain! Voyez-le par vous-mêmes dans les pages de ce bulletin printanier!

Christine Desbiens Responsable

des communications

Tout en lui priait

après la Pentecôte : « Hommes d’Israël, écoutez ces paroles. Jésus le Nazaréen, cet homme que Dieu a ac-crédité auprès de vous […] vous l’avez pris et fait mourir en le clouant à la croix […] ce Jésus, Dieu l’a ressuscité : nous tous, nous en sommes témoins. » (Ac 2, 22-24) Les quatre évangélistes présentent la bonne nouvelle de la résurrection sous forme de récits. Marie-Madeleine cherche le corps de Jésus au tombeau et pense voir le jardinier. À l’appel de son nom « Marie », elle le reconnaît ! Deux disciples marchent avec lui et à la fraction du pain, ils le reconnaissent. Jésus dé-jeune avec Pierre et les autres au bord du lac. « Aucun des disciples n’osait lui demander : "Qui es-tu ? " Car ils savaient bien que c’était le Seigneur ». Auprès de Paul, le persécuteur, Jésus s’identifie : « Je suis Jésus, celui que tu persécutes ! » À ces paroles, Paul recon-naît le messie attendu. On peut être intrigués par la résurrection et souhaiter savoir ce qui s’est passé au juste. Ce n’est pas la bonne approche. Il faut plutôt se demander pourquoi chaque évangéliste raconte cet événement de cette manière. Il y met ce soin parce qu’il veut nous commu-niquer quelque chose qui nous amène au-delà de l’événement. Ces récits de témoins donnent un seul et même message : « Jésus de Nazareth est ressuscité, nous l’avons vu vivant. »

Les générations qui ont suivi les témoins de la résurrec-tion – dont la nôtre – n’ont pas vu le ressuscité vivant après sa mort. Pensant à elles, saint Jean nous propose le récit du témoignage de Thomas qui a eu des réti-cences à donner sa foi en la résurrection puisqu’il était absent lorsque Jésus apparut aux apôtres. Apparais-sant de nouveau, Jésus parle directement à Thomas et conclut : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu» (Jn 20, 29.) Cette réponse de Jésus s’adresse à nous, ici aujourd’hui. Nous n’avons pas d’apparitions du ressuscité et nous devons croire sur le témoignage des premiers disciples. Les différents témoignages de ceux qui l’ont vu vivant nous montrent que les apparitions visibles sont les signes d’une proximité invisible. Jésus initie ainsi ses apôtres et son Église à une nouvelle forme de pré-sence. Le fait qu’ils peuvent voir Jésus à un moment ou l’autre signifie qu’il est constamment présent même s’ils ne le voient pas toujours. Les apparitions sont des indications de sa présence permanente. Comme l’Église nous l’enseigne, notre foi repose sur le témoignage des premiers disciples. Ces témoins nous font voir trois manières de reconnaître la présence perma-nente de Jésus, de nous le rendre accessible dans la foi. Nous pouvons reconnaître Jésus par sa Parole. Nous voyons là l’élément essentiel de la Bible. C’est l’expé-rience des disciples d’Emmaüs qui ont marché avec lui

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sans le reconnaître. Ils nous laissent ce témoignage : « Notre cœur n’était-il pas tout brûlant au-dedans de nous, quand il nous parlait en chemin et nous expli-quait les écritures » (Lc 24, 32). Nous pouvons reconnaître Jésus dans le geste de la fraction du pain ou la célébration eucharistique. Les disciples d’Emmaüs l’ont reconnu à la fraction du pain. Saint Jean dit que « Jésus vint et il était là au milieu d’eux » (Jn 20, 19). C’est sa profession de foi en la présence réelle de Jésus dans l’Eucharistie. Nous pouvons reconnaître Jésus dans le don de l’Es-prit Saint. Saint Paul nous le dit : « C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui affirme à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu » (Rm 8, 16). Jésus continue de venir par sa Parole, dans l’Eucharistie et par l’Esprit Saint. C’est la foi qui résume l’expérience du disciple du Christ d’hier, d’aujourd’hui et de demain.

+Jean-Pierre Blais, Évêque du diocèse

de Baie-Comeau

CONCILE VATICAN II Exposés de Mgr Roger Ébacher sur le web Dans le cadre des 50 ans du Concile Vatican II, Mgr Roger Ébacher, ar-chevêque émérite de Gatineau et évêque de notre diocèse de 1979 à 1988, a enregistré dix exposés sur les quatre constitutions de ce con-cile : l’Église, la liturgie, la révélation et sa transmission, l’Église dans le monde de ce temps. Ces exposés permettent de relire ces textes qui offrent encore des sources inépuisables de vitalité chrétienne, apostolique et missionnaire. On trouve ces exposés sur le site de l’Université Saint-Paul: http://ustpaul.ca/webinaires-conferences/ vatican-ii-prends-le-livre-ouvre-et-li-fr.htm. Des échanges en direct avec Mgr Ébacher seront pos-sibles à des heures qui sont encore à déterminer. Mgr Ébacher a aussi écrit plus de quarante textes con-cernant Vatican II sur son blogue : http://rogerebacher.blogspot.ca.

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Des mouvements populaires émergent d’un peu par-tout sur la planète pour défendre des droits. La foi chrétienne donne un regard nouveau sur ces phéno-mènes, percevant à travers leurs ombres et leurs lu-mières, un signe des temps et une occasion de dé-montrer une solidarité concrète. Au printemps dernier au Québec, le mouvement étudiant se mobilise pour contrer la hausse des frais de scolarité annoncée dans le dernier budget provincial. Devant la non-réception de leurs revendications par le gouverne-ment en place, les associations étudiantes de plusieurs CEGEP et universités amorcent un mouvement de grève à partir de la mi-février 2012. Elles veulent établir un dia-logue avec les décideurs politiques. Elles défendent le droit et l’accessibilité à l’éducation post-secondaire pour tous et toutes, refusant les propositions avancées par le gouvernement pour les remboursements de leurs dettes d’étude. En solidarité, divers groupes sociaux, dont le mouvement syndical, unissent leur cause à la leur et s’opposent à une conception marchande de l’éducation, de la santé et des services publics. Le 22 avril 2012, quelque 250 000 personnes forment un immense arbre humain à Montréal, à la défense de la terre et du bien commun. Des Innues les rejoignent à pied depuis Mani-Utenam pour dénoncer la discrimina-tion des pouvoirs politiques à leur égard dans le dévelop-pement de la rivière Romaine et du Plan Nord. Le mou-vement Idle no more – Fini l’inertie se répand comme une traînée de poudre d’un océan à l’autre au cours de l’hiver pour que les Premières nations soient respectées et écoutées. Des travailleurs et des travailleuses de plu-sieurs entreprises contestent vigoureusement des lock-out qui les privent de leur emploi. D’autres, en colère,

manifestent contre la réforme de l’assurance-emploi. De leur côté, des groupes de personnes retraitées contes-tent les coupures faites à leur régime de retraite. Ces réveils populaires - chez nous comme ailleurs dans le monde - réclament des changements de fond par rapport aux institutions qui légitiment les entorses aux droits causées par les pouvoirs économiques et financiers : droit au travail, droit à une vie décente, droit à la participation démocratique... Portant leur part d’ambiguïtés, ils remettent en question l’individualisme, la surconsommation, la rapidité de l’exploitation des ressources naturelles, l’avidité et la course au profit sans fin ainsi que l’endettement des personnes, des familles, des peuples et des États. Les répercussions des idéologies du libéralisme radical et de la technocratie sur le travail humain Ces mouvements lèvent le voile sur des idéologies qui, selon Benoît XVI (message du 1er janvier 2013), « instillent la conviction selon laquelle la croissance économique est à obtenir aussi au prix de l’érosion de la fonction sociale de l’État et des réseaux de solidarité de la société civile, ainsi que des droits et des devoirs sociaux. » Les travailleurs et travailleuses et leur famille subissent les conséquences de cette emprise sur leurs emplois et sur leurs conditions de travail. Les banques alimentaires manquent de nourriture pour combler les besoins des familles appauvries. Des entreprises fer-ment leurs portes, se restructurent ou déménagent. Les mises à pied se multiplient et la hausse du chômage justifie des pressions salariales à la baisse. Selon le Conseil confédéral de la CSN en juin 2012, la réforme du programme d’assurance-emploi annoncée dans le budget fédéral de 2012 vient toucher à la défi-nition d’un emploi convenable, aux obligations de re-cherche d’emploi et aux mécanismes d’appels. Ces nouvelles règles touchent plus durement les travail-leurs saisonniers, les femmes et les jeunes qui occu-pent des emplois à statut précaire. Elles minent l’éco-nomie des régions qui comptent sur des industries sai-sonnières pour assurer leur vitalité sociale et écono-mique. Au Québec, d’après le porte-parole du Conseil national des chômeurs et chômeuses, 34% des presta-taires de l’assurance-emploi ont un travail saisonnier. Des signes d’espérance Ces réveils populaires dérangent et interpellent. Malgré leurs contradictions, ils portent une espérance de chan-gement dans les rapports humains, comme aussi entre ceux des communautés politiques et de la communauté

MESSAGE DU PREMIER MAI Réveils populaires: dérangements ou signes des temps?

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mondiale. Ils pointent vers une meilleure redistribution de la richesse et une plus grande inclusion sociale. Ils nous invitent à sortir du fatalisme et de l’immobilisme et à prendre conscience que nous avons un pouvoir pour transformer des structures qui appauvrissent, excluent et oppriment un nombre croissant d’humains. Peut-on parler ici de «signes des temps»? Jean XXIII, dans la convocation du Concile Vatican II, a invité à distinguer de nombreux indices qui nous semblent an-noncer des temps meilleurs: événements, mouve-ments, interrogations, prises de conscience et aspira-tions humaines annonciatrices de bonheur entre les peuples. Ce Concile, dont nous soulignons le 50e anni-versaire cette année, a ouvert l’Église au monde et favorisé le dialogue avec tous les humains. Ces mots de la constitution pastorale L’Église dans le monde de ce temps résonnent d’accents nouveaux aujourd’hui : « Les joies et les espoirs, les tristesses et les an-goisses des hommes de ce temps, des pauvres sur-tout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des dis-ciples du Christ, et il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur… » (GS, 1). Le Pape François se dit appelé, et toute l’Église avec lui, à ouvrir l’horizon de l’espérance en gardant la créa-tion, tout homme et toute femme, avec tendresse et amour (homélie inaugurale). Foi et solidarité – une autre logique est possible Peut-on encore aujourd’hui faire un lien entre la foi en un Dieu libérateur et les appels à la solidarité de nos contemporains? Dans notre tradition chrétienne, l’his-toire de nos ancêtres dans la foi en témoigne et elle nous aide à interpréter les « signes des temps » à la lumière de l’Évangile. La foi en un Dieu présent dans notre histoire nous fait découvrir la logique de la primau-té de la personne et nous guide dans nos solidarités avec ces mouvements populaires. La foi nous aide à dépasser les logiques égoïstes pour adopter comme Jésus la logique du don. Le développement intégral de l’humain, le bien commun et le respect de la création priment sur les idéologies du libéralisme radical. Ces voix qui s’élèvent nous appellent à unir nos solidarités et à mettre en œuvre une gouvernance éthique du plan local jusqu’à l’international. Elles parlent de regards à changer sur nos relations humaines, de pratiques à ins-taurer, de démocratie et de justice à promouvoir, et de sens à donner à l’existence humaine. Voilà des ques-tions opportunes à se poser en ce 1er mai.

Mme Lise Laroche et le Conseil Église et société de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec

DÉFIS ÉTHIQUES DANS LE MONDE DE LA SANTÉ La Fédération des médecins catholiques du Canada organise un colloque sur le thème Les défis éthiques dans le monde de la santé à Québec du 31 mai au 2 juin 2013. L’événement est ouvert à toute personne intéressée par les débats éthiques actuels dans ce réseau. INFO : www.Quebec2013.ca ou 418-571-6462.

L'Office national de liturgie, en collaboration avec No-valis, vous invite à La grande assemblée 2013 qui sou-lignera le 50e anniversaire de la Constitution sur la litur-gie. Cet événement pour célébrer, recueillir et déployer l'élan insufflé par la réforme liturgique dans la vie de l'Église se tiendra du 28 au 30 juin 2013 au Campus Notre-Dame-de-Foy, Québec. Info: Marthe Lavoie et Raynald Imbeault, 418-589-5744

JOURNÉE MARIALE POUR LES 25 ANS DES MARIE REINE L’Association Marie Reine pro-vinciale fête cette année son 25e anniversaire de fondation. Dans notre diocèse, dix cercles re-groupent près de 300 membres. Les Marie Reine sont actives dans leur paroisse aux plans pastoral et liturgique. De plus, selon leurs possibilités, elles offrent du soutien aux maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale, font de la cou-ture pour aider des jeunes démunis et fournissent des articles scolaires, donnent des paniers d’épicerie aux familles dans le besoin et travaillent à recueillir des dons pour des œuvres. Une journée mariale régionale aura lieu le dimanche 26 mai 2013 à l’église Saint-Nom-de-Marie de Baie-Comeau. La population pourra se joindre aux Marie Reine lors de la messe paroissiale de 10h30. INFO : Colette Hébert, 418-296-5156

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« Comme notre conférencier l’a affirmé, nous vivons à une époque unique dans l’histoire de la chrétienté et il ne faut pas s’étonner qu’il y ait confusion et incohé-rence dans nos pratiques et dans les demandes des gens. C’est pour cela qu’il est si important d’avoir des sessions de formation et de ressourcement!» s’excla-mait un participant à la première Journée diocésaine du catéchuménat, le 2 mars dernier à Baie-Comeau. Le conférencier de la journée était Daniel Laliberté, auteur du livre « Repenser l’initiation chrétienne – Le catéchuménat, un modèle pour tous les âges » paru chez Médiaspaul. Voici d’autres commentaires de par-ticipants et participantes. « Nous avons vécu une rencontre riche en enseigne-ment et surtout en réflexions et remises en question de nos manières de penser et de faire pour rester dans la vérité. Nous vivons en postchrétienté et cela ressemble à la période avant la chrétienté alors que les personnes ne connaissaient pas la foi, au tout début de l’Église.

Mais il existe une grande différence : il reste des reli-quats de la société chrétienne du Québec. C’est ce qui explique que des gens viennent encore en grand nombre demander les sacrements d’initiation chrétienne. Il faut tenir compte des repères théologiques et de ce nouveau contexte tout en demeurant accueillants et vrais. Nous avons à accueillir toutes les demandes de sacrement avec ouverture et bienveillance et à discerner à partir des motifs de la demande, des connaissances de la foi et des exigences de l’initiation chrétienne. » « J'ai retenu de cette journée que notre histoire chré-tienne en préparation des adultes aux sacrements a dé-buté aux premiers siècles et qu’elle s'est peu à peu éteinte pour reprendre vie voilà peu de temps. Cela ex-plique pourquoi la démarche du catéchuménat n'est pas toujours claire pour moi et pour d'autres et que les vi-sions varient selon les paroisses. J'ai compris que cette démarche doit s'inscrire dans le temps pour favoriser une rencontre vraie avec Jésus: pas un temps précis, mais le temps dont la personne a besoin pour être en marche sur le chemin afin de deve-nir chrétienne. En début de parcours, on ne fixe pas de date pour tel sacrement, plutôt on accompagne et on discerne. On discerne en groupe d'accompagnants et avec les candidats et candidates si le temps opportun est arrivé pour passer du pré-catéchuménat au catéchu-ménat et aux étapes subséquentes. J'ai aussi découvert la notion de communauté dans ce parcours. » « Du catéchuménat, je n’en avais qu’une idée générale! Je vois maintenant mieux les étapes à vivre dans un tel cheminement ainsi que leur importance. Mon regard sur cette nouvelle réalité dans notre Église diocésaine est plus éclairé et je saisis davantage les raisons d’une dé-marche qui se vit dans le temps, comme se plaisait à rappeler l’animateur : Il faut du temps et C’est en temps opportun que les sacrements seront célébrés. »

Première journée diocésaine du catéchuménat

À Baie-Comeau, les participantes

et participants de différentes zones du

diocèse entourant M. Daniel Laliberté

( à partir de la droite, 3e de la rangée arrière)

lors de la première Journée diocésaine du

catéchuménat.

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Chapelet intergénérationnel

« Au cours de notre soirée autour de la Croix pèlerine, enfants, adultes, personnes âgées de nos deux commu-nautés voisines ont été ins-truits sur le sens de cette dé-marche sous forme interac-tive. Puis, imaginez : méditer les mystères douloureux au complet avec des jeunes. Tout s’est déroulé comme si nous étions une grande famille et je n'ai entendu aucune porte se fermer avant la toute fin. Vrai-ment, Il était parmi nous ! » Participation des mouvements « L'animation d’un chemin de croix a été confiée aux membres de l'association Ma-rie-Reine, aux Chevaliers de Colomb et aux dames du Cercle des Fermières de notre localité. Nous avons vécu un beau moment de prière et de réflexion !» Expression de foi « Malgré la température maus-sade, plusieurs paroissiens se sont recueillis à l’église devant

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JOURNAL DE BORD de la Croix pèlerine nord-côtière

Durant le Carême 2013, une trentaine de paroisses de Sacré-Cœur à Nutashkuan ont accueilli avec

enthousiasme la Croix pèlerine nord-côtière de l’Année de la foi.

Ce carnet spécial ne se veut pas un bilan détaillé des activités organisées dans chaque milieu, mais plutôt

un bouquet de témoignages et de photos que les communautés chrétiennes nous ont fait parvenir.

1. Bénédiction de la Croix pèlerine pour vénération publique, cathédrale

2. La croix est placée dans sa barque.

3. Une jeune dépose son intention de prière, Sacré-Cœur, Sag.

4. Chemin de croix, Les Escoumins

5. Couple uni dans la vie et dans la prière, Chute-aux-Outardes

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cette croix porteuse d'espérance et tous ceux et celles qui ont participé aux temps de prière sont venus dé-poser leur intention dans la barque. La foi est toujours vivante! » Actions de grâce

« Seigneur, merci de m’avoir ou-vert le cœur et de m’avoir permis de voir la Croix pèlerine pour me confier à toi. Merci pour la chaleur que tu me donnes. – Je repars plus légère qu’à mon arrivée. – J’ai le cœur rempli de joie, merci Seigneur ! – Je suis content de voir que la croix voyage pour le Bon Dieu. – Merci à l’équipe pour votre accueil chaleureux et récon-fortant. Ça m’a permis de vivre ce petit détour qui m’aide à aller tou-jours de l’avant. – J’ai vécu une belle journée de recueillement en accueillant les gens. Seigneur, je veux te suivre et aider les autres à le faire. » Un passage remarqué « Le passage de la Croix pèlerine dans notre communauté a certaine-ment laissé des traces dans nos vies. Toute la journée, des per-sonnes de tout âge sont venues prier, toucher la croix et présenter leurs intentions au Seigneur qui a vu, entendu, qui sait et se souvient. Ta croix, Seigneur, est source de vie! » Nouveaux visages

« J’ai été surprise de voir des per-sonnes qu’on ne connaissait pas venir à l’arrivée de la croix à l’église et embarquer dans la dé-marche d’accueil comportant diffé-rents gestes. » Grande piété « À une résidence de personnes âgées, les gens ont vécu un temps de prière profonde. Ils avaient pré-paré leurs intentions de prière à l’avance et c’était touchant de les voir aller déposer leurs intentions et toucher la croix. »

6. Moment de prière et d’intériorité, Les Buissons

7. Vénération de la croix en famille, Pointe-Lebel

8. Un des gestes de la visite guidée « à la croix », cathédrale de Baie-Comeau

9. Jeunes en démarche catéchétique, cathédrale

10. Célébration à une résidence d’aînés, Baie-Comeau

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Cœur à cœur « Des heures de visite en cœur à cœur avec le Crucifié ont été vécues dans notre église; vingt-quatre personnes ont assuré à tour de rôle la prière devant la croix. »

D’une paroisse à l’autre Les gens qui ont transporté la croix et la barque en étaient très heureux: « J’ai ac-cepté avec joie de conduire Jésus. Ce fut pour moi une manière de lui présenter mes intentions et celles des autres. » Au rythme de la vie paroissiale Nous avons profité des différentes activi-tés se déroulant dans la paroisse pour intégrer la visite de la Croix pèlerine. Les paroissiens ont beaucoup aimé, même que les gens arrivaient d’avance et res-taient après la messe pour la vénérer. Au nom de leur famille

« Des enfants en démarche vers le pardon ont écrit avec leurs parents une intention de prière. Ils étaient très fiers d’aller la déposer au nom de leur famille dans la barque de la Croix pèlerine. » Union de prière « La croix pèlerine n’a pas pu se rendre jusqu’à chez nous, mais nous avons prié avec les chrétiens de la Côte-Nord, au cours d’une belle célébration avec Marie au pied de la croix. »

11. Geste communautaire de confiance, cathédrale

12. Adoration de l’Eucharistie et vénération de la croix, maison de la Famille Myriam, Baie-Comeau

13. L’équipe pastorale de La Nativité-de- Jésus de Baie-Comeau aide à l’installation de la croix à Franquelin

14. Transport de la croix de Franquelin à Baie-Trinité sous la neige

15. Célébration à l’église Saint-Joseph, paroisse L’Ange-Gardien de Sept-Îles

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16. On installe la croix pour la procession dans la localité, Mingan

17. Procession à Longue-Pointe- de-Mingan

18. Chez le doyen de Longue- Pointe-de-Mingan

19. Le Vendredi saint à Longue- Pointe-de-Mingan, Mgr Jean- Pierre Blais présente au Seigneur toutes les intentions des diocésains et diocésaines

Procession dans les rues

« Le moment le plus fort du passage de la croix fut sa tournée dans notre village. Tant les piétons que les personnes en voiture s’arrêtaient, enlevaient leur coiffure, s’inclinaient et traçaient le signe de la croix. Nous avons prié pour nos malades, pour nos jeunes, pour demander la diminution de la consommation, pour les chasseurs, pour les pêcheurs. Jésus est venu jusqu’à nous! » Au centre de santé « Nous avons accueilli la croix dans nos bureaux des services de santé pour nous guider dans notre travail afin que chaque personne qui demande une aide pour sa santé ou celle de sa famille y trouve un soutien . »

Avec les plus fragiles « Au son des cloches, les pèlerins se sont mis en route dans le cor-tège de la croix qui s’est arrêté devant les demeures habitées par des malades, soit 14 fois; tout au long de ce périple nous avons vécu un chemin de croix. C’était très émouvant de voir malades et personnes âgées prier avec nous à leur fenêtre et même parfois dehors sur la galerie. Un homme a mis à la fenêtre la photo de son épouse décédée durant l’année. Des personnes qui nous semblent loin de l’Église étaient très tou-chées de voir que nous avions pensé à elles et prié avec elles! » Mot de notre évêque

« La tournée de la Croix pèlerine nord-côtière a contribué à unifier tout le diocèse. C’est un projet de foi populaire mais aussi d’évangé-lisation très simple que les gens des paroisses ont pu s’approprier durant cette Année de la foi. »

Conception: Christine Desbiens

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Sur la vague « Juste un petit mot pour vous dire qu’il y avait huit personnes hier soir à notre première ouverture de l’église pour un temps de prière silencieuse. Cette activité est offerte dans le cadre de l’Année de la foi. Je suis con-tente de voir que des personnes ressentent le besoin de prier dans ce lieu magnifique. Une heure de silence à l’écart de ce brouhaha sans fin, quelle paix! Les choses les plus simples sont parfois surprenantes! » Ce courriel d’une paroissienne de Bergeronnes nous rappelle qu’il est toujours temps d’organiser des activités dans le cadre de cette année de grâce qui se poursuit jusqu’à la fête du Christ-Roi de l’uni-vers, le 24 novembre 2013. Le petit éventail d’idées remis à l’automne n’est pas périmé, ni l’outil de réflexion Youcat ou l’activité d’évangéli-sation autour de l’évangile de Marc ! Heure d’adoration eucharistique avec le pape Les communautés chrétiennes de toute l’Église universelle sont invitées à s’unir au pape Fran-çois qui présidera une heure d’adoration eucha-ristique dans la basilique Saint-Pierre de Rome, le dimanche 2 juin 2013 à 17h, ce qui corres-pond à 11h, heure du Québec. Ce geste veut témoigner d’une communion spirituelle entre le successeur de Pierre, les évêques et tous les croyants qui adoreront ensemble le Christ vivant dans le sacrement de l’Eucharistie qui est « le sommet auquel tend l’action de l’Église et, en même temps, la source d’où découle toute sa force » (Benoît XVI, La porte de la foi, no 9). Les intentions de prières du pape pour cette heure seront publiées sur le site officiel de l’An-née de la foi : www.annusfidei.va.

CONGRÈS DIOCÉSAIN DU RENOUVEAU CHARISMATIQUE

C’est sous le thème Tout est possible à celui qui croit que se tiendra le Congrès diocésain du Renouveau charismatique à l’église Sainte-Famille de Sept-Îles, le samedi 1er juin 2013 de 9h à 16h. Les enseignements seront donnés par M. Dominic Elsliger-Ouellet et l’animation assurée par l’équipe diocésaine du Renouveau.

INFO: Gilles Saint-Amand, 418-968-2306

Nouvelle évangélisation, acte 3, tel sera le thème du lance-ment de l’année pastorale qui aura lieu le mardi 10 sep-tembre 2013 (toute la journée) et le mercredi 11 septembre

2013 (en avant-midi) à la salle des Cheva-liers de Colomb de Baie-Comeau Est. Ce lancement prendra une couleur particu-lière avec la venue de Mgr Albert Rouet, évêque émérite du

diocèse de Poitiers en France. Mgr Rouet, initiateur des équipes des communautés locales dans son ancien diocèse, sera notre personne-ressource. Il nous tracera quelques pistes vers un visage d’Église au service d’un monde nouveau. Avant le lancement, il serait bon d’avoir lu son volume « Un nouveau visage d’Église » écrit avec des collaborateurs chez Bayard en 2001. Notre invité est aussi l’auteur de plusieurs autres livres dont le plus récent « L’étonnement de croire » vient d’être publié chez Novalis. La veille du lancement, le lundi 9 septembre, Mgr Rouet don-nera une conférence publique intitulée La foi chrétienne n’est pas ce que vous croyez, à la cathédrale à 19h30.

ON S’Y PRÉPARE DÉJÀ!

Lancement de l’année pastorale 2013-2014

Dimanche de la catéchèse 2013 Le Dimanche de la caté-chèse 2013 aura lieu le 15 septembre. Sur le site de l’Office de catéchèse du Québec, il est possible de se procurer en format PDF des fiches gratuites pour soutenir votre anima-tion. On peut aussi y com-pléter un bon de commande pour la trousse de base et d’autres instruments. Cette trousse comprend : deux exemplaires de l’affiche; 100 exem-plaires du signet représentant le visuel et la prière des caté-chètes; le CD et la partition du chant-thème de Richard Vidal « Seigneur, augmente en nous la foi » que l’on peut écouter sur ce même site : www.catechetes.qc.ca.

Denise Ouellet, Coordination pastorale

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Nous pouvons perdre courage lorsqu’il s’agit d’offrir à des jeunes une expérience de la foi chrétienne. Incon-testablement, on observe leur grande distance envers l’Église et les pratiques religieuses que nous pouvons leur proposer. Croire que Jésus est le visage humain de Dieu est un gros morceau à avaler ! Dans l’esprit des jeunes, l’indifférence et la perplexité règnent sur ce sujet. Toutefois, Jésus leur apparaît comme l’homme des grandes valeurs essentielles à la vie hu-maine : l’amour, la tolérance, le partage… Ajoutons qu’en se déclarant régulièrement non pratiquants, une majorité d’entre eux affirment cependant être croyants. Malgré l’absence d’une confession explicite au Christ, nous n’avons pas à juger cette foi qu’ils expriment, mais à les accompagner à partir de celle-ci. Une foi limpide et cristalline, absente de tout questionnement n’existe pas. Si tel était le cas, elle serait suspecte et dange-reuse non seulement pour la liberté, mais aussi pour l’intelligence. Cette déclaration de « croyance » des jeunes que nous entendons assez régulièrement té-moigne d’une ouverture pour ne pas dire d’une grâce ! Nous constatons que malgré une formation catéché-tique reçue pour la plupart d’entre eux, bien peu ont vécu une rencontre personnelle avec le Christ. Le pape François insistait récemment auprès des jeunes pour entrer dans une telle expérience : « Notre joie n’est pas une joie qui naît du fait de posséder de nom-breuses choses, mais elle naît du fait d’avoir rencontré une Personne : Jésus, qui est parmi nous.1 »

Avec les jeunes, faire du Christ une expérience !

Inviter à l’expérience du Christ C’est principalement l’efficacité de la foi chrétienne que les jeunes questionnent habituellement : « Ça me sert à quoi de croire ? » Ils n’ont pas tort de poser cette question pratique. Les évangiles décrivent d’abord et sans équivoque la grande attention accordée par Jé-sus aux conditions de vie de ses contemporains avant de les conduire au sommet de la Révélation. Le Christ a pris soin en premier lieu du corps, de la maladie, de l’affectif, du psychologique, du social et du spirituel des personnes qu’il rencontrait. Il serait difficile de croire que nous sommes aimés par Dieu si celui-ci fait fi de nos difficultés les plus fondamentales pour exister. Le Pape François interpelle encore : il s’agit pour les bap-tisés « d’aller vers les périphéries de l’existence, nous déplacer d’abord vers nos frères et sœurs les plus éloi-gnés, ceux qui sont oubliés, qui ont le plus besoin de compréhension, de consolation et d’aide. 2 » Sans doute, les jeunes d’aujourd’hui font partie de cette catégorie des éloignés. Comme croyants, qu’avons-nous de plus précieux à leur proposer si ce n’est l’expé-rience que nous faisons du Christ dans notre vie quoti-dienne ? Expériences à partager mais sans omettre nos croix, nos doutes et nos remises en question. Le pape précise cet aspect fondamental du témoignage chrétien : « Quand nous confessons un Christ sans croix, nous ne sommes pas disciples du Seigneur. 3» Les jeunes nous attendent sur ce terrain de l’authentici-té. Ils se gardent d’une foi qui irait naturellement de soi ou qui serait supposée être déjà là chez eux !

Témoigner d’une saveur C’est une vérité de dire que nous percevons très lente-ment la Bonne Nouvelle du Christ. Nous l’accueillons souvent par étapes et sous le mode du pèlerinage. La Bonne Nouvelle proclamée par Jésus ne peut se ré-duire à une imitation simpliste, un empilement de con-naissances catéchétiques, une force d’appoint pour les mauvais jours qui frise souvent la magie ou l’idolâtrie. Ce christianisme-là n’ira jamais très loin, il est prati-quement mort ! C’est la même logique qui préside lorsque nous faisons appel à l’Écriture pour justifier le service aux autres ou

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1 Pape François, homélie de la messe des Rameaux, 24 mars 2013 2 Pape François, audience du 27 mars 2013 3 Pape François, discours du 14 mars 2013 4 Documents épiscopats, bulletin du secrétariat de la Conférence des évêques de France, mars 2001 : « Quels chemins nouveaux pour proposer la foi aux jeunes », page 6.

groupe jdj

côte-nord

Contacte ta paroisse ou l’équipe de coordination de la JDJ :

Christine Desbiens, communicationdbc@cgocable.ca, 418-589-5744 Jimmy Delalin, prêtre, jimmydelalin@hotmail.com, 418-295-6135

croire et découvrir ensemble

telle conduite morale à tenir. La Parole de Dieu perd ainsi sa saveur. Elle devient l’instrument pour con-vaincre l’autre à partir de nos points de vue. La Parole de Dieu révèle d’abord que nous avons un Père et que nous avons un Frère qui nous aime afin de vivre frater-nellement les uns par les autres. L’Écriture conduit tou-jours vers la clarté du visage du Christ qui nous offre une vie en abondance. Proposer la foi aux jeunes, c’est travailler dans cette perspective pour communiquer comme Jésus le goût de vivre en tenant compte des besoins les plus existentiels de l’humain. La théolo-gienne Yvette Chabert disait très finement que « depuis son origine, la mission première de l’Église est d’abord existentielle, avant d’être kérygmatique 4 ».

Désirer pour rencontrer Certes, cette « pastorale du goût » n’est nullement facile. Auprès d’un jeune, il faut parfois se taire et ne pas com-bler les vides ou les silences qu’il exprime. En se sachant écouté pour lui-même, chaque jeune peut toucher sa propre faim et soif de vivre. Vers ce lieu du désir le Christ se manifeste. Nous découvrons que nous sommes con-nus, aimés personnellement. Ce beau conseil de saint François de Sales peut nous aider à adopter le bon té-moignage : « Ne parle de Dieu que si l'on t’interroge, mais vis de façon à ce que l'on t'interroge ! » Croyons aussi que l’Esprit saint a le génie d’ouvrir la porte du Désir de Dieu dans toutes les configurations et situations d’une vie humaine. C’est un acte d’espé-rance qui proscrit par avance tout résultat et calcul. L’Esprit nous demande de lui opposer une radicale liberté dans la foi tout en nous laissant conduire ! Comme le fit Jésus avec les disciples d’Emmaüs, la pa-tience est exigée pour repérer les nombreuses brèches qui laissent filtrer la Lumière du Ressuscité sur notre chemin. Parce que Dieu s’est donné définitivement à tous, chacun a la capacité de le rencontrer, s’il le veut et s’il le désire vraiment. Vivons d’humilité avec les jeunes. N’ayons pas peur de la succession de oui et de non que nous pouvons entendre ou formuler nous-mêmes ! À l’image des premiers disciples, rappelons-nous qu’il a fallu l’épreuve de la croix pour qu’ils reconnaissent joyeusement Jésus comme Sauveur !

Jimmy Delalin, ptre conseiller théologique

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L’ERMITAGE SAINTE-CROIX Situé à Pierrefonds, l'Ermitage Sainte-Croix accueille toute personne qui cherche un lieu de réflexion, de dé-tente, de solitude, de ressourcement humain et spiri-tuel; toute personne en quête de paix, surtout celle du coeur profond. À l'Ermitage, des coins merveilleux de la nature favorisent les rendez-vous intérieurs, la prière et la contemplation.

INFO: 514-626-6379, www.ermitagesaintecroix.weebly.com LE CENTRE INTERCOMMUNAUTAIRE QUATRE-SAISONS

Milieu de croissance aux plans psychologique et spiri-tuel, le Centre Intercommunautaire Quatre-Saisons vise l’intégration de l’expérience de vie et une contribu-tion enrichie dans l’Église et la société. Des séjours res-sourcement–vacances (du 5 au 16 août 2013) sont of-ferts pour vivre un aperçu de quelques jours du pro-gramme dans une ou l’autre des quatre dimensions physique, sociale, psychologique et spirituelle. Le centre est situé à Sherbrooke dans un sanctuaire de 45 âcres.

INFO : 819-565-7554, www.ci4saisons.com À LA MAISON MARIE-REINE-DES-CŒURS Une retraite sacredotale « Pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant vous ayez la vie en son nom. » (Jean 20,31) sera donnée par Mgr Roger Ébacher, évêque émérite de Gatineau, du 9 au 14 juin 2013 à la Maison Marie-Reine-des-Cœurs de Drummondville. Le thème géné-ral sera l’Évangile selon saint Jean dans l’esprit de l’Année de la foi et de la nouvelle évangélisation.

INFO: 891-472-5449, gilles_dallaire@hotmail.com

LA MAISON DU RENOUVEAU « Nous sommes dans une époque qui appelle un chan-gement. Sommes-nous préparés à vivre ces change-ments? Pour cela, il faut s’arrêter, prendre le temps d’écouter ce que Dieu veut nous dire. Par sa Parole, il s’adresse à chacun de nous au plus profond de notre cœur. Sa Parole vivante nous transforme et nous inter-pelle à aller au large. Devenons témoins de la Parole de Dieu. » C’est en ces termes que Michel Paquet, di-recteur de la Maison du Renouveau de Charlebourg, présente la programmation 2012-2013.

INFO: 418-623-5597, www.maisondurenouveau.com

Maisons de retraite

ANDREA TORNIELLI, FRANÇOIS, LE PAPE DES PAUVRES, NO-VALIS, 2013, 192 P. L’élection du cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio comme évêque de Rome a déjoué tous les pronostics. Quiconque con-naît sa personnalité perçoit la portée de l’événement. Le choix de son nom la rend encore plus

évidente : François. Par sa sobriété, le souverain pon-tife en appelle à une Église pauvre, dévouée à la cause des plus démunis, qui témoigne de l’Évangile par des actes plus que des paroles. Dès le début de son pontificat, l’enthousiasme avec lequel les gens l’ont accueilli et ses premiers messages, notamment sur la miséricorde, en ont surpris plus d’un. À travers les textes, les idées et les mots du pape Fran-çois, cet ouvrage montre comment ce fils d’immigrés, à la fois simple et érudit, fait de l’exigence évangélique et de la non-violence les piliers de sa pastorale. Il révèle un pasteur qui incarne le renouvellement de l’Église. GEORGES MADORE, LE CHEMIN DE FOI DE MARIE, COLLECTION LES PETITS CARNETS, NOVALIS, 2013, 108 P. En 15 stations, l’auteur fait découvrir la foi de Marie comme un parcours fait de joie et de peine, d'ombre et de lumière. Ces stations du chemin de foi de Marie dans l'Évangile nous apprennent l'art de croire et d'accueillir

Dieu-fait-homme dans notre propre destin. Marie nous comprend car elle a dû marcher dans la foi et elle nous accompagne car, mieux que personne, elle est accueil du mys-tère du Dieu-avec-nous. Marie a été la première en chemin et toute personne qui veut suivre le Christ marche nécessairement dans ses pas. Elle est aussi notre com-pagne de route, comme une mère

accompagne son enfant tout au long de sa vie. Chaque station illustrée par Claudette Danis f.d.l.s. aide à entrer un peu plus dans l’expérience de foi de Marie. C’est un petit carnet à glisser dans sa poche ou son sac à main. Il sera un compagnon de route apprécié, parti-culièrement en ce mois consacré à Marie.

ANNIVERSAIRES Anniversaires de naissance en mai

3 Garnier Villeneuve, ptre 5 Guildo Couillard, ptre 5 Michel Legros, o.m.i. 6 Jean-Marie Akoum, c.j.m. 6 Claude Deschênes, animateur zone 1 7 Raymond Duval, ptre 16 Jean Chevalier, ptre 16 Georges Tremblay, diacre permanent 21 Mgr Jean-Pierre Blais, évêque

Anniversaires de naissance en juin

9 Raymond Lajeunesse, ptre 12 Denise Ouellet, coordination 15 Dominic Elsliger-Ouellet, candidat au diaconat 17 Diane Cantin, pasto paroissiale 23 Guy Caron, ptre 26 Jeanne-Mance Caron, s.c.i.m., chancelier

Anniversaires de naissance en juillet

1 René Théberge, ptre 2 Paul Ouellet, diacre permanent 2 Anatole Kéré, ptre 4 Jimmy Delalin, ptre 6 Anne-Marie Leclerc, s.s.c.m. 9 Alain Jourdain, diacre permanent 25 Christian Émond, économe diocésain 28 Pierre-Marc Turcotte, ptre

NOMINATIONS Mgr Jean-Pierre Blais fait connaître les nominations suivantes : Mme Nadia Deschênes, vice-présidente d’assemblée

de fabrique à Sacré-Cœur, Saguenay;

M. l’abbé Antonio Laflamme, membre du Conseil diocésain pour les affaires économiques. Renouvellements de mandats Mme Aline Beaudin, présidente d’assemblée de fabrique à Magpie;

M. Yvon Savoie, vice-président d’assemblée de fabrique à Port-Cartier.

Jubilés d’ordination presbytérale

55 ans Raymond Duval, 31 mai 55 ans Édouard Lavoie, 15 juin 55 ans Roland Ouellet, 29 juin 55 ans Garnier Villeneuve, 29 juin 50 ans André Bérubé, 8 juin 50 ans Antonio Laflamme, 8 juin 45 ans Stanley Kennedy, 23 juin 30 ans André Gagnon, 4 juin 30 ans Joscelyn Vaillancourt, 4 juin

JUBILÉS

Abonnement au bulletin L’Église de Baie-Comeau Nom:____________________________________________________________________________ Adresse: ________________________________________________________________________ Téléphone: ______________________Courriel:________________________________________ 6 numéros par année 1 an: 22$ 2 ans : 44$ Faites parvenir ce coupon avec votre paiement à l’ordre de l’Évêché de Baie-Comeau à : Évêché de Baie-Comeau, 639, rue de Bretagne, Baie-Comeau (Québec) G5C 1X2

Calendrier diocésain

ACTIVITÉS DE JUIN 2013

1 Journée diocésaine des jeunes (JDJ), Ilets Jérémie 2 Confirmations à Baie-Trinité 2 Heure d’adoration eucharistique en union avec le pape pour l’Année de la foi 3 Rencontre sur la situation actuelle et l’avenir des communautés chrétiennes, zone 4, Havre-Saint-Pierre 8 Confirmations à Port-Cartier

14 Confirmations à Havre-Saint-Pierre 15 Confirmations de personnes vivant avec un handicap à Sept-Iles

ACTIVITÉS DE JUILLET 2013

17-25 Neuvaine à sainte Anne, sanctuaire des Ilets Jérémie 26 Fête de sainte Anne, sanctuaire des Ilets Jérémie

ACTIVITÉS DE MAI 2013

2-5 Visite pastorale secteur de Forestville 6-10 Retraite diocésaine avec le Père Jean-Roch Hardy, s.v. 11 Conseil des affaires économiques 16-19 Visite pastorale secteur de Forestville 20 Confirmations d’adultes à Sacré-Cœur (Sag.) 23 Conseil presbytéral élu 25 Confirmations à Marie-Immaculée, Sept-Îles 26 Confirmations à L’Ange-Gardien, Sept-Îles Confirmations d’adultes à Marie-Immaculée, Sept-Îles 27 Confirmations à Nutashkuan 27 Confirmations à Aguanish 30 Rencontre à Québec avec les supérieurs majeurs des communautés religieuses présentes dans le diocèse