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MORCEAUX DE VIE MORCEAUX DE VILLE Atelier d’écriture avec Insa Sané Collège Diderot Sorgues Je vois..... un papier chewing-gum des portes, des bancs, des arbres une poubelle des cailloux, un ballon des lampadaires des escaliers deux oiseaux, des nuages, des cages de hand-ball une plaque d’égout, un avion.... le soleil, un olivier, un panier de basket un portail, une barrière, une peau d’orange des tuyaux d’arrosage, un homme qui passe un professeur une paille une brique de jus d’orange, un gros oiseau une flaque d’eau une porte qui s’ouvre une femme de ménage

Morceaux de vie, morceaux de ville

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Atelier d'écriture Insa Sané, collège Diderot Sorgues

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Page 1: Morceaux de vie, morceaux de ville

MORCEAUX DE VIEMORCEAUX DE VILLE

Atelier d’écriture avec Insa SanéCollège Diderot Sorgues

Je vois.....un papier chewing-gum

des portes, des bancs, des arbres

une poubelle

des cailloux,un ballon

des lampadaires

des escaliers

deux oiseaux, des nuages, des cages de

hand-ballune plaque d’égout, un avion....

le soleil, un olivier, un panier de basket

un portail, une barrière, une peau

d’orange

des tuyaux d’arrosage, un

homme qui passe

un professeur

une paille

une brique de jus d’orange, un gros oiseau

une flaque d’eauune porte qui s’ouvre

une femme de ménage

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Dans ma ville...A l'heure où les enfants jouent dans leur chambre, dans ma ville flottant dans les airs, tout s'active. Les ascenseurs reliant le sol à la ville commencent leurs interminables ballets. Les adultes se précipitent dans le MGV (métro à grande vitesse) pour rentrer chez eux.

Les enfants se rendent au stade de Skyfoot pour voir leur équipe favorite : La Sky Olympique de Marseille. Pendant ce temps, les ados assistent au concert de leur DJ favoris, les yeux rivés sur les hologrammes placés dans leur chambre, les télés n'existant plus.

A l'autre bout de la ville, un prisonnier s'échappe de la prison « Peace and love ». Il avait été condamné à perpétuité pour avoir arraché une fleur dans le parc.

Dans un PMU de banlieue, Romain, un jeune sans argent, saute de joie après avoir gagné 1 € à un jeu de grattage. «  Le début de la fortune » s'exclame t-il !

Pendant ce temps, moi, j'observe tout ça depuis ma fenêtre du 710 ème étage.

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La maison de ma vie...1ière salle :

Elle parle de la liberté. C'est mieux d'être chez ses parents. Ils te saoûlent peut-être avec leurs règles, mais en attendant tu vas à l'école, tu manges, ils t'achètent des trucs et toi tu payes rien.

2ième salle : Elle parle d'une partie de mon enfance. Je me rappelle quand j'était que quand j’étais petite, je me rendais à un endroit

avec mes parents ou plus souvent mes grand-parents ... Port Barcares. On y allait pendant les vacances. C'est au bord de la mer. On allait tous les jours à la plage.

On se promenait le soir avec une glace à la bouche. On allait voir mon grand-oncle et ma grande-tante. On regardait souvent des spectacles de marionnettes et le soir, quand on allait se coucher, on avait peur de voir des monstres

et des insectes par-dessous le lit.

3ième salle : Elle parle de ma famille. En une semaine j'ai eu d'abord un petit frère et 6 jours plus tard, j’ai eu une petite soeur.

Mon petit frère s'appelle Lucas, il a 5 ans, il est beau, blond, aux yeux bleus. Ma petite soeur s'appelle Maéva, elle a 5 ans, elle est belle, brune aux yeux marrons.

4ième salle : Cette quatrième salle parle de mon début de 3ième en internat.

Au début c'était les pleurs, les tires de tronches, les disputes. Puis on s'habitue vite. Petit à petit on découvre pleins de choses, on crée de grandes affinités et quand on doit partir cela nous blesse.

Finalement, malgré tous ces coups de gueule, je garde un très bon souvenir de cet endroit et j'espère revoir ces personnes.

Ca y est je vous ai fait visiter mon chez moi. Vous pouvez penser ce que vous voulez c'est mes goûts, mes avis et ma vie ...

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Quand je sors de chez moi je vois les escaliers.Je les descends.Je vois la porte de l’immeuble, je la franchis et je marche pour aller prendre mon bus.Tout au long de la route, je ne vois que des arbres, j’entends aussi les oiseaux chanter. Ensuite, j’arrive sur la route où je vois toutes les voitures passer.

Parfois j’attends un bon moment pour pouvoir traverser de l’autre côté.J’aperçois les autres personnes qui attendent le bus. Je traverse, mon bus arrive et je monte.

Cet homme buvait un verre d'eau Ce verre d'eau me rappela un lac Le lac de Dieulefit Dieulefit et ses joueurs de pétanque La pétanque un sport d'adresse L'adresse, un don de dieu Dieu qui pour des gens est irréel Irréel comme un mouton qui vole Voler comme un oiseau L'oiseau qui plane au dessus de la boulangerie La boulangerie qui va bientôt fermer Fermer les portes de la ville d'Avignon Avignon la ville des remparts Les remparts qui autrefois servaient à se protéger Se protéger, un acte de tous les jours Les jours qui nous restent à vivre Vivre au jour le jour comme cet homme Cet homme qui buvait un verre d'eau ...

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MA VILLEMa ville se trouve en-dessous de l’océan indien. Nous vivons dans une bulle d’un matériau révolutionnaire : la cryptonite, qui nous protège des derniers dinosaures vivants dans les abîmes de l’océan.Nous avons tous acquis les pouvoirs géniaux de ce super héros de Marvel qui nous permettent de tisser des toiles pour nous balancer de gratte-soleil en gratte-ciel. Plus aucune maison individuelle, les tours de métal s’élèvent de plus en plus haut (cause : le baby boom de 1209).

LA PIEUVRE

La gigantesque pieuvre avec ses tentacules javanesques et ses antennes indiennes court le long de l’avenue martelée par le bruit titanesque du gros train de fer creusant un tunnel sous la terre.Les rubis cube qui longent le manteau de la ville sont en terre cuite. Dans un feu d’enfer, le monstre marin quitte la ville.Vous n’avez rien compris ? Pas grave…Moi non plus…

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Assise sur la banquette du train, j'aperçois les deux vieux en face de moi,

qui depuis deux heures, sont sur une partie de scrabble, où la moitié des mots sont faux,

car ils ne voient quasiment plus.Juste après avoir passé le boulevard en

chocolat, je m'assoupis.Je rêve de ma ville parfaite, une ville là-haut perchée dans les nuages que l'on atteint par

des gigantesques escalators. Une ville où on peut faire grandir ou

rapetisser sa maison juste en appuyant sur le bouton. Une ville où on aurait des chaussures

qui nous font courir très vite, sans jamais se fatiguer.

Je suis réveillée par des gens sans conscience. Et là, on s'enfonce dans un trou sans fin.

J'ai tant bâti et tissé ma toile sans trou pour ne jamais tomber. Le rubis de ses yeux

malheureux, en voyant la venue de la mort.J'aperçois l'entrée du paradis, je ne souffre

plus, mais trop de souvenirs, alors, je me noie dans une fontaine de larmes,

une fumée de tristesse.

Page 7: Morceaux de vie, morceaux de ville

Dans une petite ville sans racisme, où les gens seraient tous heureux.

Il y aurait qu’un modèle de voiture. Dans cette ville on ne trouverait que de

l’herbe, des fleurs et de la terre. La pluie et le vent n’existeraient pas. Il n’y aurait que des maisons. Les habitants de cette ville ne

seraient ni pauvres ni riches. Une ville où la mort serait inimaginable.

Derrière une fenêtre je vois, un homme qui regarde un match de foot à la télé, une

mère qui prépare à manger pour sa famille pendant que leurs enfants s’amusent.

Mais les enfants font trop de bruits alors le père les engueule et leurs dit d’aller dans leur chambre car il n’entend pas le match

de foot. Les parents commencent à s’engueuler parce que le père les a

engueulés car il n’entendait pas le match. Le père gifle la mère et sort de chez lui, la

mère s’effondre en larmes …

Page 8: Morceaux de vie, morceaux de ville

Da sua janela..... Numa pequena cidade, uma pequena menina abre a janela da sua casa. Fica sorprendida com a magnifica

paisagem, uma grande cidade, muita bonita, muita dinamica.

Dans une petite ville, une petite fille ouvre la fenêtre de sa maison.Reste surprise devant ce merveilleux paysage : une grande ville très belle, très accueillante, très dynamique,la ville de ses rêves, la ville de ses souvenirs.La petite fille se rapproche de la fenêtre et commence à observer de plus près. Elle observe tous les détails, toutes les petites choses, auxquelles habituellement, on ne fait pas attention.Elle voit une balançoire qui se balance dans le vide derrière les arbres du petit jardin des retraités.Soudain, elle voit apparaître tous ses amis autour de la balançoire, en train de s'amuser. Il est devenu un parc plein de vie.Un passant qui passe devant sa fenêtre lui dit « Bonjour ! ». Elle lui répond et le suit avec ses petits yeux. Le passant avec son journal quotidien se dirige vers la plage. Elle sourit.

Elle voit le bleu de l'océan, elle entend les vagues, elle sent le sel, elle touche le sable.Elle se souvient de la ville magnifique où elle a vécu.

Elle met les pieds sur terre et de sa fenêtre, tout a disparu. Elle a compris. De sa fenêtre, elle imagine le futur. Sous sa fenêtre, elle rappela son passé. Derrière la fenêtre du monde, il y a la magie.

Ela percebeu. Da sua janela, ela imagine o futuro. Da baixa da sua janela, ela lembra-se o seu passado.

Por detras da janela do mundo, encontra-se a sua magia