DOSSIER DE PRESSE

Sommaire : Communiqué de presse p. 2 Informations pratiques p. 3 Chronologie p. 4 Parcours des salles p. 7 Liste des œuvres p. 11 Animations & événements p. 15 Médiation p. 16 Art & gastronomie p. 17 Illustrations p. 18

Contact presse : Emmanuelle Boss – eboss@fondation-hermitage.ch

Fondation de l’Hermitage direction Sylvie Wuhrmann 2, route du Signal, case postale 38 tél. +41 (0)21 320 50 01 CH - 1000 LAUSANNE 8 Bellevaux fax +41 (0)21 320 50 71 www.fondation-hermitage.ch e-mail info@fondation-hermitage.ch

Miró COMMUNIQUÉ DE PRESSE

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MIRÓ Poésie et lumière

DU 28 JUIN AU 27 OCTOBRE 2013

La Fondation de l’Hermitage accueille cet été un ensemble exceptionnel de 80 œuvres de Joan Miró (1893-1983), provenant de la Fondation Pilar i Joan Miró à Palma de Majorque, qui détient une grande partie du patrimoine de l’artiste. L’exposition se concentre sur les œuvres de la maturité, réalisées au cours des trente dernières années de sa vie, dans l’atelier majorquin où le grand maître travailla de 1956 à sa mort, en 1983.

L’exposition illustre l’ultime phase de production de la longue carrière du peintre, au moment où il concrétise son rêve : celui d’avoir à sa disposition un grand atelier et un laboratoire où travailler en paix et en silence, en contact direct avec la nature, source d’inspiration infinie. "Majorque est poésie et lumière", affirmait Miró en 1957. Vaste espace propice à la création, l’atelier conçu par l’architecte catalan Josep Lluís Sert lui permit de réaliser plusieurs œuvres à la fois, dans un foisonnement constant d’idées nouvelles.

Dans les années 60 à 70, les motifs de femmes, oiseaux et empreintes de main, et les paysages, rythment une œuvre aux couleurs vives et puissantes. A partir de ces thèmes, Miró simplifie les figures ; son iconographie devient plus abstraite. Divers modes d’exécution cohabitent alors dans sa production. L’aspect statique d’œuvres comme Mosaïque (1966) contraste avec les coups de pinceau véhéments de Poésie (1966). Les grands paysages monochromes des années 70 révèlent ensuite l’attrait de Miró pour l’expressionnisme abstrait et la calligraphie extrême-orientale. Ces influences confèrent à ses tableaux un aspect dépouillé, caractérisé par des lignes noires jaillissant sur la toile immaculée. Son langage fait de taches, de signes, de jets de peinture, d’empreintes et d’éraflures, traduit particulièrement bien l’esprit protéiforme du génie catalan. Simultanément, Miró délaisse les pinceaux pour peindre avec les doigts sur des matériaux composites (carton, papier de verre, bois, …), reflet d’une inventivité sans faille.

Suivant un parcours chronologique et thématique, la sélection comporte une série de cinquante peintures à l’huile, dont de nombreux grands formats (comme Femme dans la rue, 1973), mais aussi des sculptures en terre cuite et en bronze (Femme, 1967), ainsi que des œuvres sur papier (gravures, encre de Chine). Plusieurs esquisses réalisées pour des projets d’art public, comme les décorations murales des Harkness Commons de l’université Harvard ou celles du Terrace Plaza Hotel de Cincinnati, sont également présentées.

Une reconstitution de l’atelier de Miró à Palma de Majorque, ainsi qu’un ensemble d’objets originaux ayant appartenu à l’artiste offrent au visiteur l'occasion de découvrir l’univers captivant du maître catalan. Une importante section biographique, des archives photographiques, ainsi qu’un film documentaire sur l’artiste viennent compléter l’exposition.

Commissariat : María Luisa Lax, conservatrice de la Fondation Pilar i Joan Miró

Commissariat général : Sylvie Wuhrmann, directrice de la Fondation de l’Hermitage

L’exposition et le catalogue bénéficient du généreux soutien de et de la Fondation pour l’art et la culture.

Miró INFORMATIONS PRATIQUES

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INFORMATIONS PRATIQUES Titre de l'exposition Miró Poésie et lumière

Lieu Fondation de l’Hermitage 2, route du Signal CH – 1000 Lausanne 8 Bellevaux tél. +41 (0)21 320 50 01 www.fondation-hermitage.ch info@fondation-hermitage.ch Direction Sylvie Wuhrmann Dates 28 juin – 27 octobre 2013 Horaires du mardi au dimanche de 10h à 18h, le jeudi jusqu'à 21h, fermé le lundi sauf le Lundi du Jeûne Fédéral (16 septembre) de 10h à 18h Prix adultes : CHF 18.- / tarif réduit pour groupes dès 10 personnes (CHF 15.-) retraités : CHF 15.- / tarif réduit pour groupes dès 10 personnes (CHF 13.-)

handicapés (avec carte AI) : CHF 15.- étudiants et apprentis, chômeurs : CHF 7.-

jeunes jusqu’à 18 ans : gratuit possibilité de payer en euros

Billets en prélocation dans le réseau FNAC (Suisse, France et Belgique) et sur www.fnac.ch

Offre RailAway sur www.cff.ch Nombre d'œuvres 80 Commissariat María Luisa Lax, conservatrice de la Fondation Pilar i Joan Miró à Palma Commissariat général Sylvie Wuhrmann Catalogue 162 pages, 25,5 x 28,5 cm, 108 illustrations couleur �, CHF 46.- Editeurs Fondation de l’Hermitage, en coédition avec 24 ORE Cultura, Milan Animations visites commentées publiques, les jeudis à 18h30 et les dimanches à 15h Evénements Conférence (26 septembre) Récital (10 octobre) Nuit des musées (21 septembre)

Pour les enfants ateliers graines d’artistes, ateliers enfants, ateliers en famille, parcours-jeux, et les écoles dossier pédagogique et visite commentée spéciale pour les enseignants

Café-restaurant L’esquisse +41 (0)21 320 50 07 ou www.lesquisse.ch ; réservation conseillée Accès en bus bus n° 3, 8, 22 ou 60 : arrêt Motte, ou bus n° 16 : arrêt Hermitage Accès en voiture suivre les panneaux après les sorties d’autoroute Lausanne-Blécherette (n° 9) ou Lausanne-Vennes (n° 10), parking du Signal (place des fêtes de Sauvabelin) Prochaine exposition Le goût de Diderot 7 février – 1er juin 2014 Contact presse Emmanuelle Boss, eboss@fondation-hermitage.ch

Miró CHRONOLOGIE

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CHRONOLOGIE 1893 Joan Miró naît le 20 avril à Barcelone. 1907/1918 Il se forme à Barcelone, à l’école de La Lonja, à l’Académie de Francesc de Galí, et au Círcol Artístic de Sant Lluc. 1916 Il peint des paysages et des natures mortes, où l’on sent l’influence de Van Gogh, Cézanne, Matisse ou encore des fauves. 1918 Miró participe à la fondation de l’Agrupació Courbet (« le groupe Courbet »). Sa première exposition personnelle se tient aux Galeries Dalmau de Barcelone. 1920 Fin février, Miró voyage pour la première fois à Paris ; il y rencontre notamment Picasso. De 1920 à 1931, il passe l’hiver à Paris et l’été à Montroig, près de Tarragone. Il expose au Salon d’Automne à Paris. 1921 Première exposition personnelle à la galerie La Licorne à Paris. 1926 Diaghilev charge Miró et Max Ernst de dessiner les décors et les costumes du ballet Roméo et Juliette que les Ballets russes présentent à Monte-Carlo, puis à Paris. 1927 Entre 1927 et 1931, dans un désir iconoclaste d’ « assassiner la peinture », il rejette les techniques et matériaux traditionnels pour explorer de nouveaux moyens d’expression. 1928 Il crée ses premières « peintures-collages », comme en témoigne la série des Danseuses espagnoles. 1929 Le 12 octobre, Miró épouse Pilar Juncosa à Palma de Majorque. 1930 Premières œuvres tridimensionnelles, intitulées Constructions. 1932 La crise économique l’oblige à passer l’hiver à Barcelone. Il dessine les décors et les costumes du ballet Jeux d’enfants que les Ballets russes interprètent à Monte-Carlo, puis à Paris. 1936 La guerre civile espagnole éclate le 18 juillet. Avant le 28 octobre, Miró s’installe à Paris, où il restera en raison du violent conflit qui déchire son pays. Il participe à l’exposition « Fantastic Art, Dada, Surrealism » au Museum of Modern Art de New York. 1937 Miró peint Nature morte au vieux soulier, inspirée d’une toile de Van Gogh (Chaussures de paysan). Il réalise l’affiche Aidez l’Espagne, en soutien à la République espagnole, et la peinture murale Le Faucheur (Paysan catalan en révolte) pour le pavillon espagnol de l’Exposition universelle de Paris. En août, Miró et sa famille s’installent à Varengeville (Normandie). 1938 La revue XXe siècle publie le texte « Je rêve d’un grand atelier », où Miró exprime le désir de posséder un vaste lieu de travail bien à lui. 1939 La guerre civile espagnole se termine le 1er avril. Début de la dictature de Franco.

Miró CHRONOLOGIE

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1940 En Normandie, Miró commence la série Constellations, qui sera constituée de 23 gouaches. La Seconde Guerre mondiale l’oblige à quitter la France et à rentrer en Espagne. 1941 A Palma, il continue à peindre les Constellations, qu’il terminera à Montroig. Première rétrospective de Miró au Museum of Modern Art de New York. 1944 Dès 1942, Miró réside à Barcelone. Il réalise des céramiques en collaboration avec Josep Llorens Artigas et termine la série Barcelone, composée de 50 lithographies. 1946 Premières sculptures en bronze, intitulées Oiseau (Oiseau solaire et Oiseau lunaire). 1947 Miró réside à New York où il peint la décoration murale pour le Terrace Plaza Hotel de Cincinnati. Aux États-Unis, il rencontre Jackson Pollock et fréquente le marchand d’art Pierre Matisse, l’architecte Josep Lluís Sert, et les artistes Alexander Calder et Yves Tanguy. 1951 Il termine une commande de peinture murale pour le Harkness Graduate Center, à l’université Harvard, Cambridge, Massachusetts. Il participe à la IXème Triennale de Milan. Il passe quelques jours à Saint-Paul-de-Vence, où il côtoie Pablo Picasso et Henri Matisse. 1952 Miró est pressenti pour réaliser une peinture murale décorant le Salon des délégués, au siège de l’ONU à New York. Il se rend sur place pour concevoir une esquisse. 1954 Il travaille la céramique à Gallifa, en Catalogne, jusqu’en 1957. Il participe à la XXVIIème Biennale de Venise, où il obtient le Grand Prix pour la Gravure. 1955 La construction de son atelier, conçu par Josep Lluís Sert, débute à Palma de Majorque. Miró continue à se consacrer à la céramique et aux arts graphiques. Il participe à la « Documenta I » de Kassel. 1956 Une fois la construction de l’atelier Sert achevée, Miró déménage à Palma de Majorque. 1957 Il réside et travaille à Palma, mais se rend à Barcelone, Gallifa, Montroig et Paris. Il visite les grottes d’Altamira et approfondit ses recherches sur la peinture romane catalane et l’architecture de Gaudí, pour lesquelles il avait un grand intérêt. 1958 Au siège parisien de l’UNESCO, deux œuvres murales en céramique sont inaugurées. Elles permettent à Miró de remporter une bourse Guggenheim. 1959 Miró recommence à peindre, après trois ans d’interruption. Une rétrospective est présentée au MoMA de New York. A Palma, il achète « Son Boter », une demeure du XVIIIe siècle qu’il transformera en un nouvel atelier.

Miró CHRONOLOGIE

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1960 Miró réalise de nombreuses œuvres sur toile, carton ou papier, caractérisées par un style direct et gestuel évoquant l’expressionnisme abstrait américain. Il achève la décoration murale en céramique pour Harvard, remplaçant la peinture initiale, très endommagée. 1961 Il termine le triptyque Bleu I, II, III et la peinture murale pour la maison de Josep Lluís Sert. 1962 A Saint-Paul-de-Vence, il travaille avec Sert au projet de la fondation Maeght. Le Musée National d’Art Moderne de Paris lui consacre une rétrospective. 1966 Il voyage au Japon à l’occasion d’une rétrospective à Tokyo et à Kyoto. 1968 Miró est fait docteur honoris causa par l’université Harvard. La céramique Déesse de la Mer est immergée dans la « cathédrale » de la Fourmigue, une grotte sous-marine près du cap d’Antibes (France). Une rétrospective est présentée à Barcelone. 1969 Une exposition « Miró otro » se tient au Col·legi d’Arquitectes de Barcelone, sur la façade duquel il peint une œuvre éphémère. Miró se rend pour la seconde fois au Japon afin de s’occuper de la commande pour le pavillon de la Compagnie du gaz à l’Exposition universelle d’Osaka (1970). 1970 Il crée sa première tapisserie, la Tapisserie de Tarragone. La décoration murale en céramique de l’aéroport de Barcelone est inaugurée. 1973 Il peint cinq toiles déchirées, perforées et brûlées, nommées Toiles brûlées. 1977 Il collabore avec La Claca, compagnie théâtrale pour laquelle il conçoit les costumes, les décors, et les objets destinés à la représentation de Mori el Merma, inspirés de la pièce Ubu roi d’Alfred Jarry. Il achève la tapisserie pour la National Gallery de Washington et la mosaïque murale pour la Wichita State University (Etats-Unis). 1978 Il termine la décoration murale en céramique destinée au siège d’IBM à Barcelone. Le spectacle Mori el Merma est joué au Teatre del Liceu de Barcelone. La sculpture monumentale Couple d’amoureux est inaugurée à la Défense, près de Paris. 1981 Miró et Pilar Juncosa lèguent les ateliers majorquins de l’artiste à la Fundació Pilar i Joan Miró de Palma de Majorque. La sculpture monumentale Lune, Soleil et une étoile est inaugurée à Chicago. Le ballet L’Oiseau Lumière, dont les décors et les costumes sont conçus par Miró, est présenté à Venise. 1982 Inauguration de la sculpture monumentale Personnage et oiseau à Houston. La sculpture monumentale Femme et oiseau est installée à Barcelone, dans le parc de l’Escorxador. 1983 De nombreuses institutions internationales comme le Guggenheim Museum, le MoMA de New York et la Fundació Joan Miró de Barcelone célèbrent ses 90 ans par le biais d’expositions monographiques. Le 25 décembre, Miró meurt à « Son Abrines », sa maison à Palma de Majorque.

Miró PARCOURS DES SALLES

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PARCOURS DES SALLES

« Majorque est poésie et lumière ».

Joan Miró, 1957

Lorsqu’il s’installe à Majorque, Joan Miró associe rapidement cette île de la Méditerranée à la poésie et à la lumière. Cette analogie a inspiré le titre de l’exposition, qui se concentre sur la production de l’artiste durant la période où il y vécut, de 1956 à 1983.

Né à Barcelone en 1893, Miró est d’ascendance majorquine par sa mère, ce qui explique son lien avec l’île dès son plus jeune âge. Ce lien se renforce encore en 1929, lors de son mariage avec Pilar Juncosa, qui en est originaire. En 1956, l’artiste quitte Barcelone et s’installe à Palma, où il a fait construire une maison et un atelier – ardemment désiré – par l’architecte catalan Josep Luís Sert. Trois ans plus tard, Miró achète «Son Boter», une demeure du XVIIIe siècle qui abritera un autre atelier. L’installation de Miró à Majorque signifie donc, pour l’artiste, un retour aux sources: «Je me sens comme un végétal. Et c’est pourquoi j’habite Palma. Il y a des racines pour moi ici. La famille de ma mère venait d’ici. J’ai des racines dans cette terre.»

Après son installation à Majorque, ses créations sont marquées par le dadaïsme, l’expressionnisme abstrait américain et l’art oriental. L’influence de dada est ainsi perceptible dans le recours à des éléments bruts et anti-artistiques. Celle de l’expressionnisme abstrait américain passe par l’agrandissement du format des supports, par l’habitude de peindre au sol, par une gestualité toujours plus affirmée donnant lieu à des éclaboussures et à des traînées de peinture. Quant à l’attrait de Miró pour la calligraphie et l’art oriental, il se manifeste par l’importance du vide et du noir, dans des compositions aspirant à l’essentiel.

Les œuvres présentées – peintures, assemblages, sculptures, céramiques et esquisses pour des projets d’art public – proviennent de la Fundació Pilar i Joan Miró à Palma de Majorque. Elles témoignent de l’inventivité de Miró, et de son goût insatiable pour l’expérimentation. L’évocation de l’atelier dessiné par Sert, avec des meubles et des objets qui s’y trouvaient, plonge le visiteur dans l’atmosphère créative de Miró.

L’«Atelier Sert»

Des années durant, Miró a nourri le désir de posséder son propre atelier. Ce rêve est réalisé par son ami l’architecte Josep Lluís Sert entre 1954 et 1956 – année où Miró quitte Barcelone pour s’installer définitivement à Palma de Majorque. Dès leur rencontre en 1932, Miró et Sert collaborent à plusieurs projets, dont celui du pavillon de la République espagnole à l’Exposition universelle de Paris en 1937. Sert conçoit l’atelier majorquin alors qu’il vit en exil aux Etats-Unis, où il dirige la Graduate School of Design de l’université Harvard. Le peintre et l’architecte entretiennent une intense correspondance, dans laquelle ils échangent leurs idées sur le projet.

Miró PARCOURS DES SALLES

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Sert prévoit un atelier à taille humaine, qui s’adapte au dénivelé du terrain. Le béton de la structure crée un contraste avec des matériaux plus traditionnels, et plus typiquement méditerranéens, comme la pierre ou l’argile. Le bâtiment, qui présente un plan en « L », est distribué sur deux niveaux. Les éléments arqués rythmant la toiture se démarquent des formes régulières de l’édifice. La façade sud, où se juxtaposent la blancheur du béton peint, la couleur de l’argile, ainsi que le bleu, le rouge et le jaune des portes est traitée avec une certaine plasticité. Sert dépasse ainsi la rigueur du fonctionnalisme le plus orthodoxe, en misant sur une architecture plus sculpturale, conformément à une idée qui lui tenait à cœur: «l’architecture même peut devenir une sculpture».

Une fois installé dans son atelier, Miró cherche à apprivoiser ce nouveau lieu de travail et à stimuler sa créativité. Pour cela, il y accumulera sans cesse des éléments naturels et artificiels: cartes postales, coupures de journaux, cailloux, papillons, coquillages, siurells (sifflets-statuettes en terre cuite, typiques de l’artisanat majorquin), jouets, kachina (figurines en bois peintes) des Indiens Hopi ou encore masques d’Océanie.

Esquisses pour des peintures murales

La peinture de chevalet était, pour Miró, une activité secondaire. Il considérait en effet que l’artiste devait avoir pour objectif la réalisation de projets d’une grande portée humaine et collective, ce qui explique son attrait pour les œuvres d’art destinées à l’espace public. Les trois esquisses pour des peintures murales exposées ici illustrent ainsi son intérêt pour une fusion entre l’art et l’architecture, permettant de placer l’art au cœur de la vie quotidienne.

C’est probablement grâce au retentissement de sa rétrospective au Museum of Modern Art de New York en 1941 que Miró reçoit, en 1946, sa première commande publique américaine : la conception d’une peinture murale pour le Gourmet Restaurant du Terrace Plaza Hotel de Cincinnati. L’esquisse sur papier présentée dans cette salle lui servira de point de départ pour l’huile sur toile qu’il peindra durant son premier séjour américain, en 1947.

En 1949, l’architecte Walter Gropius demande à Miró de participer à la décoration du réfectoire des Harkness Commons, un centre pour les diplômés de l’université Harvard. L’artiste crée à cette occasion deux esquisses préparatoires : l’une à l’encre noire (avec des zones ombrées et des chiffres pour indiquer les couleurs), l’autre à la gouache. Miró, qui terminera la peinture murale en janvier 1951, estime qu’elle peut soutenir la comparaison avec les fresques romanes catalanes, qui sont pour lui une source d’inspiration essentielle. En 1959, constatant que sa peinture s’est fortement détériorée, il propose de la remplacer par une décoration murale en céramique (1960).

En 1952, Miró se rend à New York car il est pressenti pour réaliser une peinture murale pour le Salon des délégués au siège des Nations unies. Il conçoit une esquisse sur masonite composée de trois éléments, et une maquette préparatoire, dont deux éléments sont exposés ici. Par manque de fonds, le projet ne vit jamais le jour.

Miró PARCOURS DES SALLES

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Sculptures en bronze

« C’est dans la sculpture que je créerai un monde véritablement fantasmagorique, de monstres vivants ; ce que je fais en peinture est plus conventionnel », déclare Miró vers 1941. L’artiste va souvent transformer ses motifs picturaux de prédilection – femme, oiseau, personnage – en œuvres tridimensionnelles.

Glanant sans cesse des objets hétéroclites, Miró les combine dans son atelier pour former des assemblages qu’il fondra par la suite. Bien qu’il réalise souvent des dessins préparatoires pour ses sculptures, Miró affirme qu’au moment de les fondre, il part directement des objets trouvés, auxquels il ajoutait parfois des éléments modelés. La fascination de Miró pour le fragment n’est pas sans rappeler celle d’Antoni Gaudí, à l’origine des trencadís (mosaïques d’éclats de céramique), tandis que son travail à partir d’objets trouvés évoque les «ready-made» dada et les objets surréalistes. En fondant ces humbles éléments récupérés dans le bronze, métal habituellement associé à des réalisations officielles, Miró parvient à sublimer la banalité des objets du quotidien.

Les premiers bronzes de Miró remontent à 1946, mais ce n’est qu’à partir de 1966 qu’il intensifie sa production. Les sculptures en bronze exposées ici ont été fondues à Parellada (Barcelone) entre 1966 et 1970, à partir d’objets divers: citrouille, poupée, bocal, cube, soufflet, etc. Parfois, les assemblages sont anthropomorphisés, notamment par l’ajout d’yeux, de pieds ou d’organes sexuels. Dans certains cas, le titre humanise aussi la sculpture. Ainsi, dans Femme (1967), le torse en bronze est un col d’amphore renversée, dont les anses forment les bras. Le visage est un disque percé, sur lequel Miró a gravé des yeux et un nez.

Peintures monochromes

En 1924 déjà, Miró observe que les toiles simplement dessinées ou tout au plus légèrement colorées touchent plus directement l’esprit que les toiles peintes. Durant sa phase de maturité, il mène une longue recherche pour obtenir un maximum d’intensité avec un minimum de moyens. Ce désir de simplification l’incite à concevoir des peintures de plus en plus dépouillées, en particulier dans trois domaines: le modelé, les couleurs et la représentation des personnages.

La quête de l’essentiel qui anime Miró peut être mise en rapport avec son admiration pour la peinture américaine d’avant-garde. Son goût pour la couleur noire rappelle ainsi celui de certains représentants de l’expressionnisme abstrait américain, notamment Franz Kline. La simplicité formelle, la préférence pour le noir, la place accordée au vide évoquent également l’intérêt de Miró pour la calligraphie et pour l’art extrême-oriental, qu’il a eu l’occasion d’admirer lors de ses deux voyages au Japon, en 1966 et 1969. Réalisés vers 1973, les trois paysages en noir et blanc exposés dans cette salle sont la parfaite illustration de la sobriété formelle et chromatique que Miró recherche à la fin de sa vie. Ils témoignent également de l’influence de son professeur, le peintre romantique Modest Urgell, qui lui a transmis sa passion pour les espaces vides et les nocturnes. Ici, Miró a saisi les éléments immuables de la nature, tout en conservant le trait vigoureux et la fraîcheur d’une esquisse.

Miró PARCOURS DES SALLES

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Supports hétéroclites

Comme Miró le déclare en 1959: «La matière, l’instrument me dictent une technique, un moyen de donner vie à une chose.» Bien qu’il utilise une grande variété de supports conventionnels, Miró éprouve dès le début de sa carrière un attrait marqué pour les matériaux insolites. En effet, entre 1927 et 1931, dans un désir iconoclaste d’« assassiner la peinture », il rejette les techniques picturales traditionnelles pour explorer de nouveaux moyens d’expression, et incorpore des éléments inattendus.

Miró a souvent expliqué qu’il commençait ses tableaux sous l’effet d’un choc, qui pouvait être provoqué par un petit fil qui se détache de la toile ou par la texture rugueuse d’un support irrégulier. « De toute façon, il me faut un point de départ, ne serait-ce qu’un grain de poussière ou un éclat de lumière. Cette forme procrée une série de choses, une chose faisant naître une autre chose. Ainsi, un bout de fil peut-il déclencher un monde. »

Cette sélection d’œuvres montre son insatiable curiosité et son goût pour les matériaux bruts et inusités, comme le contreplaqué, le carton ondulé, la masonite (panneau en fibre de bois dure), le papier de verre et les matières recyclées. Cette attirance pour les surfaces inégales témoigne également de la sensibilité extrême que Miró a développée envers la nature. Il établit ainsi un parallèle entre l’aspérité de la masonite et la texture de la croûte terrestre. À l’occasion d’un entretien avec son ami Roland Penrose, en 1978, Miró fait l’éloge de la beauté de la surface irrégulière de ce matériau : « C’est comme une montagne, comme une roche. »

Miró LISTE DES ŒUVRES

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LISTE DES ŒUVRES Toutes les œuvres de Joan Miró présentées dans l’exposition proviennent de la Fondation Pilar i Joan Miró à Palma de Majorque

Niveau 0 : rez-de-chaussée Salle 1

Sans titre, 1972 Huile sur toile, 36,5 x 65,5 cm

Sans titre, 1972 Huile sur toile, 23,5 x 65 cm

Sans titre, 1972 Huile sur toile, 20,5 x 65 cm

Sans titre, sans date Huile et craie sur toile, 92 x 73 cm

Oiseau, 1972 Huile, fusain, pastel et craie sur toile, 92 x 73 cm

Oiseau perché sur un arbre ; Personnage, 1970 Bronze, 87,5 x 38,5 x 20 cm Salle 2

Femme dans la nuit ; Femme attrapant un oiseau, 1973 Huile et fusain sur toile, 265,5 x 185,5 cm

Oiseaux, 1973 Huile et acrylique sur toile, 115,5 x 88,5 cm

Femme dans la rue, 1973 Huile, gouache et acrylique sur toile, 195 x130 cm

Sans titre, 1966 Huile, acrylique et fusain sur toile, 195 x 130,5 cm

L'équilibriste, 1969 Bronze, 91 x 36 x 19,5 cm

Femme, 1967 Bronze, 56 x 21 x 22 cm

Femme, 1969 Bronze, 63,5 x 28,5 x 28 cm Salle 3

Esquisse pour le Terrace Plaza Hotel, Cincinnati, vers 1947 Gouache, pastel, encre et crayon sur papier, 48,9 x 126,8 cm

Esquisse pour la Harkness Commons, Université Harvard, 1950 Encre et crayon su papier, 26,8 x 61 cm

Esquisse pour le Salon des Délégués des Nations Unies à New York, 1952 Gouache, collage et crayon sur carton et papier, 15,6 x 29,8 cm

Esquisse pour le Salon des Délégués des Nations Unies à New York, 1952 Gouache, collage et crayon sur carton et papier, 15,6 x 29,5 cm

Sans titre, sans date Encre, pastel gras et crayon sur papier, 49,70 x 107,5 cm

Sans titre, sans date Encre sur papier, 14,8 x 18,8 cm

Sans titre, sans date Encre sur papier, 14,8 x 18,8 cm

Sans titre, sans date Gouache et encre sur papier, 18,8 x 14,7 cm

Miró LISTE DES ŒUVRES

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Niveau 1 : 1er étage Palier

Poème, 1966 Huile et fusain sur toile, 259,5 x 173,5 cm Salle 1

Sans titre, sans date Huile, acrylique, fusain et craie sur toile, 99,80 x 80,5 cm

Sans titre, 1978 Huile sur toile, 92 x 73 cm

Sans titre, sans date Huile sur carton, 91,5 x 64,5 cm

Sans titre, sans date Huile sur toile, 162,5 x 130,5 cm Salle 2

Sans titre, avant 1973 Huile, acrylique et ficelle sur toile, 265,5 x 185,5 cm

Sans titre, sans date Huile, acrylique et craie sur toile, 162,5 x 130,7 cm

Sans titre, sans date Acrylique sur toile, 162,5 x 130,5 cm

Sans titre, sans date Huile, acrylique et craie sur toile, 130 x 97 cm

Personnage, après 1973 Bois, huile, corde, laine, feutre et clous, 146 x 55 x 30 cm

Salle 3

Sans titre, avant 1977 Huile et acrylique sur contre-plaqué, 122 x 89 cm

Sans titre, sans date Huile et crayon sur contre-plaqué, 100 x 64,5 cm

Sans titre, vers 1978 Huile et pastel gras sur masonite, 73 x 56 cm

Sans titre, sans date Huile, craie et crayon sur masonite, 76 x 55,5 cm

Sans titre, avant 1978 Huile sur masonite, 50,5 x 36,5 cm

Sans titre, 1978 Huile sur contre-plaqué, 64 x 64 cm Niveau 2 : combles

Sans titre, 1972 Journal, gouache, encre, ficelle, bois et fil métallique, 40 x 13 x 8 cm

Personnage, oiseaux, 1976 Huile sur papier de verre, bois et clous, 171,5 x 125 cm Salle de projection Extrait du film Miró, Theatre of Dream (1978) Dirigé par Robin Lough Ecrit et raconté par Roland Penrose Une coproduction BBC Television et Poorhouse Productions Durée : 24 minutes

Miró LISTE DES ŒUVRES

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Niveau -1 : sous-sol A droite en bas de l’escalier

Sans titre (recto/verso), 1908/1960 Huile et acrylique sur toile, 22,3 x 17,5 cm

Sans titre, 1960 Gouache et pastel gras sur papier, 22,2 x 17,5 cm Crypte

Femme soleil, 1966 Bronze, 87 x 29 x 21,5 cm

Sans titre, sans date Gouache, encre, crayon et pastel sur papier, 33,5 x 44,5 cm

Sans titre, sans date Encre, gouache et pastel sur papier, 33,5 x 44,5 cm

Sans titre, sans date Encre, pastel gras et crayon sur carton, 50,6 x 65,8 cm

Sans titre, sans date Encre, pastel gras et crayon sur carton, 50,6 x 65,8 cm

Sans titre, 1967 Gouache et pastel gras sur carton, 15 x 24,8 cm

Sans titre, sans date Crayon, encre, eau-forte et aquatinte sur papier, 63,1 x 91 cm Couloir

Sans titre, sans date Pastel gras et crayon sur carton, 27,9 x 22,2 cm

Sans titre, sans date Crayon sur papier, 33,2 x 25,5 cm

Sans titre, sans date

Crayon sur papier, 33,2 x 26 cm

Sans titre, 1979 Pastel gras sur papier, 68,5 x 25,8 cm

Sans titre, sans date Pastel gras sur papier, 89,1 x 65 cm Salle carrée

Sans titre, 1978 Huile sur toile, 81 x 65 cm

Sans titre, 1978 Huile sur toile, 92 x 73 cm

Sans titre, 1978 Huile sur toile, 65 x 81 cm

Sans titre, 1978 Huile sur toile, 81 x 65 cm

Sans titre, 1978 Huile sur toile, 92 x 73 cm

Mosaïque, 1966 Huile, fusain et tempera sur toile, 205,5 x 173,5 cm Objets ayant appartenu à Joan Miró, présentés devant la reconstitution de l’atelier :

Poupée Kachina, probablement Hopi, Sud-Ouest des Etats-Unis, 25,5 x 11 x 9 cm

Masque avec défenses, probablement de l’île de Malekula (Vanuatu, Océanie), cm 144 x 23 cm

Peinture sur écorce, probablement de la Terre d’Arnhem (Territoire du Nord, Australie), 80 x 36 x 15 cm

Miró LISTE DES ŒUVRES

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Galerie

Sans titre, vers 1977 Huile et vernis sur toile, 162,5 x 130,5 cm

Sans titre, sans date Huile et acrylique sur toile, 161 x 130 cm

Sans titre, sans date Acrylique sur toile, 161,5 x 130,5 cm

Sans titre, 1978 Huile, acrylique et craie sur toile, 146 x 114 cm

Sans titre, 1967 Huile et acrylique sur toile, 130,5 x 195 cm

Sans titre, 1968 - 1972 Huile, acrylique, fusain et craie sur toile, 130,60 x 195,5 cm

Sans titre, 1981 Terre cuite, 38,5 x 29 x 13 cm

Sans titre, 1981 Terre cuite, 58 x 29 x 28 cm

Sans titre, sans date Huile, acrylique et fusain sur toile, 162,5 x 131 cm

Sans titre, vers 1973 Acrylique et fusain sur toile, 215,5 x 173,5 cm

Sans titre, vers 1973 Acrylique et fusain sur toile, 216 x 173,8 cm

Sans titre, 1974 [?] Acrylique et fusain sur toile, 216 x 174 cm

Sans titre, avant 1973 Huile sur toile, 195 x 130 cm

Sans titre, avant 1973 Huile sur toile, 195 x 130,5 cm

Sans titre, sans date Huile et acrylique sur toile, 92 x 300 cm

Miró ANIMATIONS

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VISITES COMMENTÉES PUBLIQUES Les jeudis à 18h30 et les dimanches à 15h Prix : CHF 5.- (en plus du billet d’entrée) Sans réservation, nombre de participants limité VISITES COMMENTÉES POUR GROUPES PRIVÉS Des visites sont organisées sur demande pour des groupes privés Langues : français, allemand, anglais, espagnol et catalan Prix : CHF 130.- (en plus des billets d'entrée) Maximum 25 personnes par groupe Sur réservation au +41 (0)21 320 50 01 CONFÉRENCE jeudi 26 septembre à 18h30

Les espaces dédiés à l’art : Josep Lluis Sert (1902-1983), architecte et ami de Miró par Manuel Blanco, professeur de composition architecturale à l’Université polytechnique de Madrid Prix : CHF 12.- (CHF 10.- tarif réduit) Sur réservation au +41 (0)21 320 50 01 RÉCITAL jeudi 10 octobre à 18h30 Chefs-d’œuvre de la guitare espagnole : Sanz, Tárrega, Granados, Llobet… par Alessio Nebiolo, guitariste Prix : CHF 21.- (CHF 18.- tarif réduit) Sur réservation au +41 (0)21 320 50 01 NUIT DES MUSÉES samedi 21 septembre de 14h à 2h Programme détaillé de la manifestation sur www.lanuitdesmusees.ch CATALOGUE Préfacé par Sylvie Wuhrmann, le catalogue reproduit en couleur toutes les œuvres exposées et réunit les contributions d’Elvira Cámara López, directrice de la Fondation Pilar i Joan Miró à Palma de Majorque, et de María Luisa Lax, conservatrice de la Fondation Pilar i Joan Miró à Palma de Majorque. Il contient également des retranscriptions d’entretiens avec Miró, ainsi qu’un texte de l’architecte Josep Lluis Sert.

Publié par la Fondation de l’Hermitage, en coédition avec 24 ORE Cultura, Milan.

162 pages, 25,5 x 28,5 cm, 108 illustrations couleur �Prix : CHF 46.- Possibilité de commander le catalogue sur www.fondation-hermitage.ch ou au +41 (0)21 320 50 01

Miró MÉDIATION

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ATELIERS Visite-découverte de l’exposition puis réalisation d’une œuvre inspirée par Miró, en compagnie d’une médiatrice. Le tarif comprend la visite de l’exposition et le matériel. Sur réservation au +41 (0)21 320 50 01, nombre de participants limité • Ateliers graines d’artistes (4 à 6 ans) NOUVEAU ! Septembre : sa 28 à 10h Octobre : me 16 à 10h

Durée : 1h30 Prix : CHF 12.- par enfant • Ateliers enfants (6 à 12 ans)

Juillet : je 11 à 14h, me 24 à 10h Août : me 7 à 14h, ma 13 à 10h, je 22 à 14h Septembre : me 11 à 14h, sa 14 à 10h, sa 28 à 14h Octobre : me 2 à 14h, me 9 à 14h, ma 15 à 14h, je 17 à 10h, ma 22 à 14h, je 24 à 10h

Durée : 2 heures Prix : CHF 12.- par enfant • Ateliers en famille Juillet : me 17 à 10h, ma 30 à 10h Août : je 8 à 14h, me 21 à 14h Septembre : sa 7 à 10h Octobre : sa 12 à 14h, me 16 à 14h, sa 19 à 10h, me 23 à 14h

Durée : 2 heures Prix : CHF 12.- par enfant, CHF 23.- par adulte • Ateliers adultes NOUVEAU !

Septembre : sa 7 à 14h Octobre : sa 12 à 10h

Durée : 3 heures Prix : CHF 42.- par personne D’autres ateliers peuvent être réservés sur demande pour des groupes privés, des écoles ou des anniversaires. Renseignements et réservations au +41 (0)21 320 50 01 PARCOURS-JEU Une brochure destinée aux enfants de 6 à 12 ans, pour une visite ludique et didactique de l’exposition. Gratuit, sur demande à l’accueil POUR LES ÉCOLES

• Visite commentée pour les enseignants - mercredi 4 septembre 2013 à 14h Une visite guidée gratuite de l’exposition est organisée spécialement pour les enseignants, afin de leur permettre de préparer la visite de l’exposition avec leurs élèves. Inscription obligatoire au +41 (0)21 320 50 01 ou sur info@fondation-hermitage.ch • Dossier pédagogique pour les enseignants Un dossier pédagogique est à disposition des enseignants pour préparer une visite didactique de l’exposition. A télécharger sur le site www.fondation-hermitage.ch

Miró ART & GASTRONOMIE

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SOIRÉES ART & GASTRONOMIE

Débutant à 18h45 par une visite guidée de l’exposition, la soirée est suivie à 20h d’un repas aux saveurs espagnoles, au café-restaurant L’esquisse.

Assortiment de tapas : Brochettes d’aubergines grillées, chèvre frais et Serrano

Shot de gaspacho épicé aux pois chiches Tartare de thon aux pecillos

Saladine de poulpe

Filet d’agneau rôti au mojo rouge

Salade d’orange à la liqueur de Majorque Croquant au miel et fromage frais

Juillet : sa 20, ve 26 Août : sa 3, ve 9, sa 17, ve 23, sa 31 Septembre : ve 6, sa 14, ve 27, sa 28 Octobre : ve 4, sa 5, sa 12, ve 18, sa 26 Prix : CHF 89.- comprenant la visite guidée de l’exposition et le repas, boissons non comprises

Sur réservation au +41 (0)21 320 50 01

DIMANCHES ART & BRUNCH Dégustez dès 10h un savoureux brunch au café-restaurant L’esquisse, suivi d’une visite commentée de l’exposition à 11h30.

Corbeille de viennoiseries Confitures de saison

Ardoise de fromages et charcuterie espagnole Tortillas

Salade d’orange à la menthe Fromage frais et miel Thé, café, jus de fruit

Juillet : di 21, di 28 Août : di 11, di 18, di 25 Septembre : di 1er, di 8, di 15, di 29 Octobre : di 6, di 13 Prix : CHF 62.- comprenant la visite de l’exposition et le brunch Sur réservation au +41 (0)21 320 50 01

Miró ILLUSTRATIONS

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ILLUSTRATIONS RÉSERVÉES À LA PRESSE DANS LE CADRE DE L’EXPOSITION à télécharger sur www.fondation-hermitage.ch (mot de passe requis)

Joan Miró, Sans titre, 1978 Huile sur toile, 92 × 73 cm Fundació Pilar i Joan Miró, Mallorca photo Joan Ramón Bonet & David Bonet / Courtesy Archivo Fundació Pilar i Joan Miró a Mallorca © Successió Miró / 2013, ProLitteris, Zurich

Joan Miró, Oiseaux, 1973 Huile et acrylique sur toile, 115,5 × 88,5 cm Fundació Pilar i Joan Miró, Mallorca photo Joan Ramón Bonet & David Bonet / Courtesy Archivo Fundació Pilar i Joan Miró a Mallorca © Successió Miró / 2013, ProLitteris, Zurich

Joan Miró, Sans titre, sans date Huile sur carton, 91,5 × 64,5 cm Fundació Pilar i Joan Miró, Mallorca photo Joan Ramón Bonet & David Bonet / Courtesy Archivo Fundació Pilar i Joan Miró a Mallorca © Successió Miró / 2013, ProLitteris, Zurich

Joan Miró, Sans titre, sans date Encre, gouache et pastel sur papier, 33,5 × 44,5 cm Fundació Pilar i Joan Miró, Mallorca photo Joan Ramón Bonet & David Bonet / Courtesy Archivo Fundació Pilar i Joan Miró a Mallorca © Successió Miró / 2013, ProLitteris, Zurich

Joan Miró, Femme dans la rue, 1973 Huile, gouache et acrylique sur toile, 195 × 130 cm Fundació Pilar i Joan Miró, Mallorca photo Joan Ramón Bonet & David Bonet / Courtesy Archivo Fundació Pilar i Joan Miró a Mallorca © Successió Miró / 2013, ProLitteris, Zurich

Joan Miró, Sans titre, 1968-1972 Huile, acrylique, fusain et craie sur toile, 130,6 × 195,5 cm Fundació Pilar i Joan Miró, Mallorca photo Joan Ramón Bonet & David Bonet / Courtesy Archivo Fundació Pilar i Joan Miró a Mallorca © Successió Miró / 2013, ProLitteris, Zurich

Joan Miró, Sans titre, vers 1973 Acrylique et fusain sur toile, 215,5 × 173,5 cm Fundació Pilar i Joan Miró, Mallorca photo Joan Ramón Bonet & David Bonet / Courtesy Archivo Fundació Pilar i Joan Miró a Mallorca © Successió Miró / 2013, ProLitteris, Zurich

Miró ILLUSTRATIONS

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Joan Miró, Personnage, oiseaux, 1976 Huile sur papier de verre, bois et clous, 171,5 × 125 cm Fundació Pilar i Joan Miró, Mallorca photo Joan Ramón Bonet & David Bonet / Courtesy Archivo Fundació Pilar i Joan Miró a Mallorca © Successió Miró / 2013, ProLitteris, Zurich

Joan Miró, Sans titre, sans date Gouache et encre sur papier, 18,8 × 14,7 cm Fundació Pilar i Joan Miró, Mallorca photo Joan Ramón Bonet & David Bonet / Courtesy Archivo Fundació Pilar i Joan Miró a Mallorca © Successió Miró / 2013, ProLitteris, Zurich

Joan Miró, Esquisse pour le Terrace Plaza Hotel, Cincinnati, vers 1947 Gouache, pastel, encre et crayon sur papier, 48,9 × 126,8 cm Fundació Pilar i Joan Miró, Mallorca photo Joan Ramón Bonet & David Bonet / Courtesy Archivo Fundació Pilar i Joan Miró a Mallorca © Successió Miró / 2013, ProLitteris, Zurich

Joan Miró, Femme, 1967 Bronze, 56 × 21 × 22 cm Fundació Pilar i Joan Miró, Mallorca photo Joan Ramón Bonet & David Bonet / Courtesy Archivo Fundació Pilar i Joan Miró a Mallorca © Successió Miró / 2013, ProLitteris, Zurich

Intérieur de l'atelier de Miró conçu par Josep Lluís Sert, 1973 photo de Francesc Català-Roca © Photographic Archive F. Català-Roca / Arxiu Fotogràfic de l'Arxiu Històric del Col·legi

Miró à "Son Boter" avec sa toile intitulée Poème (1966), encore inachevée photo Josep Planas i Montanyà

Façade principale de l'atelier de Miró, conçu par Josep Lluís Sert entre 1955 et 1956 Photo Joan Ramón Bonet & David Bonet / Courtesy Archivo Fundació Pilar i Joan Miró a Mallorca