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L'OFFICIEL MAROC

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Magazine covering women’s luxury, fashion, beauty and lifestyle.

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Page 1: L'OFFICIEL MAROC
Page 2: L'OFFICIEL MAROC

De haut en bas :

CHRISTIAN LOUBOUTIN chez STUDIO 14

Boots en résille et cuir pailleté, 11 940 DH.

FENDI

Pochette “Evening” en toile rebrodée de perles, 13 600 DH.

JIMMY CHOO

chez COSMOPOLITE Minaudière en plexiglas injecté de

paillettes, 4 900 DH.

SHOUROUK aux GALERIES LAFAYETTE

Pendentif libellule en laiton orné de paillettes et de cristaux

Swarovski, 3 300 DH.

Réalisation : Soraya TADLAOUI.Photographie : Assia OUALIKEN.

Assistante styliste : Alia AWAD.

LUBIE

PAILLETTES DÉLURÉES

58 | L’OFFICIEL | DÉCEMBRE 2011 - JANVIER 2012

OUVERTURE

Page 3: L'OFFICIEL MAROC

BALM

AIN

STEL

LA M

CCAR

TNEY

Du doré, du lamé, du soyeux et du talon vertigineux… Quelques essentiels pour une allure très casino. Ah! Ne pas oublier la petite veste en fourrure ou son renard : les salles de jeux sont fraîches ! Réalisation Alia AWAD

TENDANCE

GAMBLING BLING

PHOT

OS E

LINA

KEC

HICH

EVA,

ASS

IA O

UALI

KEN,

DR.

ARCHIVES L’OFFICIEL PARIS.

70 | L’OFFICIEL | DÉCEMBRE 2011 – JANVIER 2012

OUVERTURE

BLUMARINE CHEZ RIVE

BLEUE, 6 580 DH.

NICHOLAS KIRKWOOD CHEZ TRÈS

CONFIDENTIEL, 11 847 DH.

LOUIS VUITTON, 36 000 DH.

ALEXANDER MCQUEEN CHEZ STUDIO 14, 12 670 DH.

CLASS ROBERTO CAVALLI CHEZ

SHOPPING & SHOP, 4 850 DH.

TOD’S CHEZ BELLA PELLE,

3 980 DH.

BCBG MAX AZRIA, 2 099 DH.

BVLGARI, 12 300 DH.

DOLCE&GABANNA CHEZ RIVE BLEUE, 6 180 DH.

DIRES VAN NOTEN CHEZ TRÈS

CONFIDENTIEL, 18 493 DH.

STELLA MCCARTNEY

CHEZ STUDIO 14, 10 300 DH.

MARC JACOBS

CHEZ AXE OPTIC,

2 500 DH.

Page 4: L'OFFICIEL MAROC

98 | L’OFFICIEL | DÉCEMBRE 2011 - JANVIER 2012

UN VERRE AVEC…

Pour ses débuts d’acteur, le grand frère d’Assaâd entre dans le cinéma par la grande porte en décrochant le premier rôle dans Zéro, le prochain long-métrage de Nour-Eddine Lakhmari. En attendant la sortie du fi lm, rencontre avec ce nouveau jeune premier avec lequel le 7e art marocain devra désormais compter. Par Éléonore BÉNIT. Photographie Laurence LABORIE.

“JOUER EST UN PLAISIR PHYSIQUE, DIRECT, RAPIDE.

EN MÊME TEMPS, MOINS INTELLECTUEL

QUE CELUI QUE JE PEUX ÉPROUVER EN TANT QUE

SCÉNARISTE.”

BOUABYO U N E S

Tu évolues dans l’univers du cinéma depuis longtemps. Pourquoi passer de l’autre côté de la caméra maintenant ?

“Au lycée, je faisais déjà du théâtre. Plus tard, je suis entré au Studio Pygmalion pour apprendre le métier d’acteur sans pour autant sauter le pas. Et puis en 2007, je suis rentré au Maroc et j’ai décidé de me consacrer à l’écriture de scénarios. C’est un désir que j’ai en moi depuis très longtemps et qui ne demandait certainement qu’à se concrétiser.”

Faire ses premiers pas en tant qu’acteur en campant un premier rôle n’est-il pas risqué ?

“J’avais déjà joué dans le téléfi lm Cool Center pour lequel j’étais scénariste également et j’ai aussi eu une première expérience de long-métrage avec le fi lm de Brahim Chkir. Zéro est donc plutôt une deuxième étape. Je n’avais pas beaucoup confi ance en moi mais le fait que Nour-Eddine ait misé sur moi a certainement contribué à opérer un déclic.”

Nour-Eddine dit que tu étais très studieux dans ta préparation du rôle…

“Toute l’équipe a eff ectivement collaboré deux mois avant le tournage avec deux coachs et deux comédiens pour travailler les scènes et s’exercer à l’improvisation. J’ai aussi passé une nuit dans un commissariat à Rabat et j’ai pas mal traîné dans les bars glauques de Casablanca.”

Dans le fi lm, ton personnage est soumis à un voyage initiatique. Est-ce que devenir acteur était une étape dans le tien ?

“Une étape je ne sais pas, disons qu’il s’agissait plutôt de la concrétisation d’une envie. Et surtout l’occasion de saisir la chance inouïe qu’un réalisateur comme Nour-Eddine me choisisse.”

Y a-t-il des points communs entre le personnage de Zéro et toi ?

“Oui, certains. Le fi lm aborde le thème de la

fi liation, du rapport père-fi ls, un sujet universel qui m’a évidemment remémoré les rapports que j’ai pu avoir plus jeune avec mon propre père. La diffi culté que l’on a parfois à communiquer, à s’avouer l’un l’autre que l’on s’aime ou du moins à trouver les mots pour le dire.”

Dans le fi lm, grâce à l’amour qu’il éprouve pour une femme, ton personnage se métamorphose, gagne en courage. Toutes les femmes s’interrogent : es-tu un cœur à prendre ?

“Non j’ai trouvé l’amour… mais je n’en dirai pas plus… (rires).”

Et jouer, cela procure quel genre de sensations ?

“C’est un plaisir physique, direct, rapide. Peut-être égotique aussi. Et en même temps, beaucoup moins intellectuel que celui que je peux éprouver en tant que scénariste.”

C’est quoi un bon acteur pour toi Younes ?“Quelqu’un qui arrive à mettre en route la machine émotionnelle au bon moment, c’est-à-dire entre “Action !” et “Coupez !”, et qui parvient ensuite à maintenir cette émotion tout au long de la scène.”

Qu’aimerais-tu faire aussi bien au cinéma que dans la vie ?

“Être un super héros, dans la veine de Daredevil.”L’acteur que tu as pris pour modèle ?

“Pour le personnage de Zéro, je me suis beaucoup inspiré d’Edward Norton, j’ai revu tous ses fi lms. Pour son jeu d’acteur tout en retenue, son regard, le travail qu’il opère sur le corps, les mains… précis et fascinant à la fois.”

Le rôle que tu redoutes le plus ?“Aucun ! Même s’il s’agit d’endosser les traits d’un grand criminel, rien ne me dérange. D’ailleurs, le

personnage de Zéro est un peu le rôle idéal. Tout en psychologie, en profondeur. Avec des blessures aussi, une vraie fêlure intérieure et, bizarrement, cela a été très agréable à jouer.”

Le réalisateur avec lequel tu aimerais tourner ?

“Hicham Lasri et Narjiss Nejjar. À l’international : Jacques Audiard et Abdellatif Kechiche sont des réalisateurs dont j’aime beaucoup le travail.”

Il paraît que tu n’aimes pas que l’on te pose de questions sur ton frère.

“C’est faux ! C’est grâce à lui si je vous réponds aujourd’hui, c’est lui qui m’a donné envie de devenir acteur. Son succès m’a encouragé à me lancer à mon tour.”

Et la question que tu aimerais que l’on te pose plus souvent ?

“Qu’en est-il de la situation politique au Maroc ?”Tu te considères comme un artiste engagé ?

“Oui, dans une certaine mesure. Peut-être de par ma formation universitaire aussi. Le fait de me questionner sur de tels sujets aurait au moins le mérite de faire avancer le débat. Le mouvement du 20-Février a été l’occasion de réveiller nos consciences endormies, il faut poursuivre le combat.”

COMPTOIR

Page 5: L'OFFICIEL MAROC

108 | L’OFFICIEL | DÉCEMBRE 2011 – JANVIER 2012

PHOT

OS D

R.

MISCELLANÉESPar Éléonore BÉNIT, Constance CHAILLET et Hicham SMYEJ

COMPTOIR

MES SONSDE RETRAITE

Mamyrock, alias Ruth Flowers, 69 ans, DJette

britannique hype de son état, mixera le 11 décembre au

Bô & Zin. Sonotone et tenue correcte exigés.

-www.mamyrock.com.

SUR LE CÔTÉIl y a 20  000

lieux où s’affi cher

avec. Réserver un guéridon au Jules Verne, commander

un loup grillé, ensuite, poser sa pochette

près du couteau à

poisson. Plus que de la S.F., de la réalité

(v)raie. -

Pochette “Manta”,

Alexander McQueen

chez Studio 14. 44, rue du Point-du-Jour,

Casablanca. Tél. 05 22 49 18 19.

GALERIE DE RECORDS

Les galeries du boulevard parisien élargi le baron il y a un bail s’implantent au Morroco

Mall. D’une hauteur totale de 14 mètres, sur 3 étages, leur façade

rétro-éclairée est désormais inscrite au Guinness World

Record comme “la plus grande façade de magasin au monde érigée dans un mall avec une

superfi cie totale de 3 381,92 m²”. Décidément, il se passe toujours

quelque chose aux Galeries Lafayette.

-Boulevard de l’Océan, Sidi

Abderrahmane, Aïn Diab, Casablanca. www.galeries-lafayette.ma.

BUSINESS POWER

Si vous vous sentez l’âme d’une Wonder Woman, que vous êtes à la recherche d’un accompagnement capable de fi nancer un méga-projet-ultra-balèze à but non lucratif, envoyez votre candidature

avant le 13 mars prochain et tentez de devenir l’une des cinq lauréates des Cartier Women’s Initiative Awards 2012. Attention,

les critères sont très sélectifs, n’est pas Super Jaimie qui veut !-

www.cartierwomaninitiative.com.

DA VINCI CODE

Il s’agira plutôt de dress code, lorsque le Pré Vinci, nouvel espace

dédié à la mode, aux arts et à la gastronomie, ouvrira ses portes à Casablanca en septembre 2012.

-www.leprevinci.com

COUPÉ COURTOn a eu droit à l’urbaine, la topless, la mère de famille etla baroudeuse. Désormais, la Mini existe aussi en coupé.

-Mini Coupé, à partir de 288 000 DH. À découvrir dans les showrooms de SMEIA.

www. mini.ma

BEAUTÉ HALALSerait-ce l’eff et PJD avant l’heure ?

Bien avant la victoire du parti islamiste aux législatives, les

organisateurs de Miss Maroc ont décidé de rendre leur compétition

plus “religieusement correcte” : pour l’édition 2012, le défi lé en

maillot de bain est ainsi supprimé, et le concours est désormais

ouvert aux candidates voilées.Un conseil aux membres du jury :

n’oubliez pas vos lunettes !

JEU DE GRANDDans ce parc en vue, pas de chevaux à bascule, mais 130

chambres et suites, 44 villas

et un centre commercial über luxe. Pour son

ouverture en mars prochain à Marrakech,

Park Hyatt fait mumuse avec

l’argent des grands.

LA CLASSE !Hynd Bouhia, ex-directricede la Bourse de Casablanca,

est la seule Maghrébine à fi gurer dans le classement

Forbes Africa des 20 femmes les plus puissantes d’Afrique.

Et dire qu’on n’est même pas amis sur Facebook…

108 | L’OFFICIEL | DÉCEMBRE 2011 – JANVIER 2012

PHOT

OS D

R.

MISCELLANÉESPar Éléonore BÉNIT, Constance CHAILLET et Hicham SMYEJ

COMPTOIR

MES SONSDE RETRAITE

Mamyrock, alias RuthFlowers, 69 ans, DJette

britannique hype de son état, mixera le 11 décembre au

Bô & Zin. Sonotone et tenue correcte exigés.

-www.mamyrock.com.

SUR LECÔTÉIl y a 20  000

lieux oùs’affi cher

avec. Réserver unguéridon auJules Verne,commander

un loup grillé, ensuite, posersa pochette

près ducouteau à

poisson. Plusque de la S.F., de la réalité

(v)raie. -

Pochette “Manta”,

Alexander McQueen

chez Studio 14. 44, rue duPoint-du-Jour,

Casablanca. Tél. 05 22 49 18 19.

GALERIE DE RECORDS

Les galeries du boulevard parisien élargi le baron il y a unbail s’implantent au Morroco

Mall. D’une hauteur totale de 14 mètres, sur 3 étages, leur façade

rétro-éclairée est désormaisinscrite au Guinness World

Record comme d “la plus grandefaçade de magasin au monde érigée dans un mall avec une

superfi cie totale de 3 381,92 m²”. Décidément, il se passe toujours

quelque chose aux GaleriesLafayette.

-Boulevard de l’Océan, Sidi

Abderrahmane, Aïn Diab, Casablanca.www.galeries-lafayette.ma.

BUSINESS POWER

Si vous vous sentez l’âme d’une Wonder Woman, que vous êtes àla recherche d’un accompagnement capable de fi nancer un méga-projet-ultra-balèze à but non lucratif, envoyez votre candidature

avant le 13 mars prochain et tentez de devenir l’une des cinq lauréates des Cartier Women’s Initiative Awards 2012. Attention,

les critères sont très sélectifs, n’est pas Super Jaimie qui veut !-

www.cartierwomaninitiative.com.

DA VINCI CODE

Il s’agira plutôt de dress code, lorsque le Pré Vinci, nouvel espace

dédié à la mode, aux arts et à lagastronomie, ouvrira ses portes à Casablanca en septembre 2012.

-www.leprevinci.com

SUR LE

COUPÉ COURTOn a eu droit à l’urbaine, la topless, la mère de famille etla baroudeuse. Désormais, la Mini existe aussi en coupé.

-Mini Coupé, à partir de 288 000 DH. À découvrir dans les showrooms de SMEIA.

www. mini.ma

BEAUTÉ HALALSerait-ce l’eff et PJD avant l’heure ?

Bien avant la victoire du partiislamiste aux législatives, les

organisateurs de Miss Maroc ont décidé de rendre leur compétition

plus “religieusement correcte” :pour l’édition 2012, le défi lé en

maillot de bain est ainsi supprimé,et le concours est désormais

ouvert aux candidates voilées.Un conseil aux membres du jury :

n’oubliez pas vos lunettes !

JEU DE GRANDDans ce parc en vue, pasde chevaux à bascule,mais 130

chambres et suites, 44 villas

et un centre commercial über luxe.Pour son

ouverture enmars prochain à Marrakech,

Park Hyatt fait mumuse avec

l’argent des grands.g

LA CLASSE !Hynd Bouhia, ex-directricede la Bourse de Casablanca,

est la seule Maghrébine à fi gurer dans le classement

Forbes Africa des 20 femmes les aplus puissantes d’Afrique.

Et dire qu’on n’est même pasamis sur Facebook…

Page 6: L'OFFICIEL MAROC

114 | L’OFFICIEL | DÉCEMBRE 2011 - JANVIER 2012

MERVEILLES

PHOT

O DR

.

PRÉCIEUX

MICKEY

JOAILLIER

Pendentif collection Happy Mickey, en ors blanc, rose et

jaune sertis de diamants noirs, blancs, jaunes et roses, de rubis,

de cabochons d’onyx pour les yeux, avec un diamant mobile

sur une chaîne en or blanc 18 ct serti de saphirs bleus et roses,

d’émeraudes, de rubis et d’améthystes.

Pièces disponibles ou sur commande chez CHOPARD

HAUTE JOAILLERIE, rue Aïn Harrouda, résidence El Manar, Casablanca. Tél. 05 22 39 60 60.

Cela pourrait être le début d’un dessin animé : une célèbre souris se glisse dans les ateliers d’une maison joaillière. Mais, loin d’y semer la zizanie, la voici qui lui inspire des créations singulières, pétillantes d’élégance et d’espièglerie. Rencontre inattendue entre Chopard et Mickey Mouse, cette collection se décline en colliers, boucles d’oreille, montres et pendentifs, où le joyeux petit rongeur de Walt Disney s’affi che en vedette, paré de diamants blancs, noirs, jaunes et roses mais aussi de rubis, d’onyx ou encore de saphirs roses et d’améthystes. Allusions franches au mythique personnage ou clins d’œil discrets, ces déclinaisons joaillières soulignent, avec humour et délicatesse, ses caractéristiques les plus singulières : le large sourire, les billes étincelantes ou simplement les oreilles rondes, uniques et reconnaissables entre toutes. Nul doute que les afi cionados de Disney les apprécieront, tout comme celles qui ont gardé leur âme d’enfant. Par Hugues ROY.

Page 7: L'OFFICIEL MAROC

Main et poignet gauches : BVLGARI

Bague “ Bvlgari Bvlgari” en or jaune gravé et pavé de diamants,

60 200 DH.

CARTIERMontre “Ballon bleu” moyen

modèle en or rose, glace saphir, cadran opalin argenté guilloché

laqué, lunette sertie de diamants, 426 000 DH.

DIAMANTAIRE BY JIHANE LAHLOU

Bracelet en or rose pavé de diamants, 90 000 DH.

Main et poignet droits : DIAMANTAIRE

BY JIHANE LAHLOU Bague ‘‘Fleurie” en ors gris

et jaune, 49 000 DH.

JAEGER-LECOULTRE CHEZ AZUELOS

Montre “ Reverso Squadra Lady Duetto” en or rose serti de diamants sur bracelet crocodile,

241 000 DH.

KARA.S Bracelet à sept rangs en ors rose et blanc guillochés ou sertis de

diamants, 51 800 DH.

CHRISTOFLE chez FENÊTRE SUR COUR Masque décoratif en inox.

Stylisme : Sarah NADJARPhotographie : Assia OUALIKEN

LUBIE

MASCARADE

120 | L’OFFICIEL | DÉCEMBRE 2011 - JANVIER 2012

MERVEILLES

Page 8: L'OFFICIEL MAROC

Directement inspirée des podiums, la gamme de rouges à lèvres Lipstick

Satin de Burberry s’exprime avec naturel autour de 26 teintes légères et intemporelles pour un eff et ton sur

ton qui sublime la couleur originelle des lèvres. Combinaison ultralight

d´huiles nourrissantes, de céramides anti-âge et de pigments formulés

au cœur d’une structure gélifi ée, ces bâtons ont vraiment tout bon pour rendre les lèvres pulpeuses et leurs

contours parfaits en assurant tenue, confort et hydratation. Le beauty

trick ? L’application au doigt pour un rendu naturel, ou en deux couches pour une couleur plus marquée. Étui métal et raisin griff és tartan, bouchon aimanté, eff et subtil et

fragrance poudrée, on devient vite addict à ces lipsticks vraiment chic.

Lip Cover Satin Brown Sugar (n° 203), Brick Red (n° 19)

et Rosewood (n° 4), Burberry Beauty, 329 DH le tube,

en exclusivité aux Galeries Lafayette

Casablanca.

Aux douze coups de minuit, la princesse 2.0 devient reine de beauté ! Teint parfait, pommettes sculptées, yeux sublimés… sélection des textures-poudre souveraines qui

illuminent le visage d’un éclat féerique. Par Éléonore BÉNIT. Photographie Assia OUALIKEN. Réalisation Sarah NADJAR.

matières princières

148 | L’OFFICIEL | DÉCEMBRE 2011 - JANVIER 2012

BOUDOIR

Page 9: L'OFFICIEL MAROC

TEINT SNOBBoîtier futuriste aux allures

graphiques argentées chez M.A.C, matière incrustée de l’imprimée

“check” emblématique de la maison Burberry, lignes rondes et épurées

ornées d’un bouton or pour la griff e américaine Elizabeth Arden… cet

hiver, au rayon fonds de teint compact, l’important, c’est le

contenant !

De haut en bas et de gauche à droite : Poudre de beauté Beige n° 01,

collection GARETH PUGH FOR M.A.C. Poudre Compacte Velours

n° 02, ELIZABETH ARDEN. Fond de teint compact éclat n° 07,

BURBERRY.

DÉCEMBRE 2011 - JANVIER 2012 | L’OFFICIEL | 149

BOUDOIR

Page 10: L'OFFICIEL MAROC

Top en soie et dentelle KAKI BY NAM EUN YOUNG

chez FROU-FROU.Gants en daim

YVES SAINT LAURENT.Boucles d’oreille perlées en métal et bronze IMAI chez JAEMINE.160 | L’OFFICIEL | DÉCEMBRE 2011 – JANVIER 2012

Photographie Laurence LABORIEStylisme Sarah NADJARMaquillage et coiff ure Marian FILALIMannequin Stella VERSINI

Mi-aristo mi-rebelle, façon princesse 2.0 insolente d’élégance, on mixe sans vergogne velours nobles et dentelles insouciantes, tulles légers et brocards

opulents. L’idée ? S’emparer du passé pour maîtriser le futur.

irrévérence

Page 11: L'OFFICIEL MAROC

DÉCEMBRE 2011 – JANVIER 2012 | L’OFFICIEL | 161

Page 12: L'OFFICIEL MAROC

178 | L’OFFICIEL | DÉCEMBRE 2011 - JANVIER 2012

Allure altière, tantôt en imprimés fauves, tantôt en manteaux aux lainages précieux et accessoires oversized, pour conquérir grandes villes et nouvelle année. Un mix

magistral qui trône en belle place dans les capitales mode.

urban princess

Photographie Alexey YURENEV Stylisme Virginia STEVENSONDirection artistique Bradley TAYLOR WILSON Maquillage Wendy KRACHER et Yuko MIZUNO Coiff ure Cecilia Romero @ Amy KirkmanMannequin Annabelle.

Page 13: L'OFFICIEL MAROC

Col roulé en coton et robe en mousseline BCBG MAX AZRIA.

Collier en métal eff et cage ANNDRA NEEN NEW YORK.

DÉCEMBRE 2011 - JANVIER 2012 | L’OFFICIEL | 179

Page 14: L'OFFICIEL MAROC

Elle est jeune, jolie, bouillonne d’idées et transforme tout ce qu’elle touche en merveilles. Shourouk Rhaiem, la créatrice de la marque de bijoux éponyme, puise son inspiration dans le baroque, le vintage ou ses origines tunisiennes pour imaginer des accessoires à la fois rock et glam’. Un monde de colliers, de manchettes, de pendants d’oreille, de bracelets et de headbands qui n’ont

de cesse d’évoluer, où tout n’est que second degré. Rencontre pleine de bonne humeur, au cœur son bureau-atelier parisien.

féeLa

paillette 192| L’OFFICIEL | DÉCEMBRE 2011 – JANVIER 2012

Par Sofi a BENBRAHIM

Page 15: L'OFFICIEL MAROC

DÉCEMBRE 2011 – JANVIER 2012 | L’OFFICIEL | 193

Un dimanche soir de fashion-week pa-risienne, entre un sales meeting avec des Honk-Kongais et une soirée ultra-branchée, Shourouk insiste pour me recevoir dans son bureau-atelier, près de Beaubourg. Dans l’appartement, les livres s’accumulent, photos et sou-venirs s’entassent et les boîtes de strass et de sequins ont envahi les tables. Un joyeux bric-à-brac dans lequel la jeune

créatrice semble parfaitement se repérer, exhibant tour à tour des modèles de broderies, des montagnes de bracelets indiens en verre, des tuniques anciennes glanées au cours d’un voyage dans son pays d’origine, la Tunisie, dont elle s’inspire fortement pour exprimer son côté néo-Cendrillon. Elle me reçoit d’ailleurs dernières open-toes Miu Miu aux pieds, glitter à souhait. Défi nir le style de la jeune femme c’est la voir comme un joyeux mix de générosité et d’audace, car porter du Shourouk c’est assumer sa féminité avec éclat. Après des premiers pas discrets au Maroc, les créations de la jeune femme connaissent aujourd’hui un succès fou qui ne se démentira certainement pas lorsqu’elles seront pré-sentes aux Galeries Lafayette de Casablanca. Créatrice de bijoux, blogueuse, dénicheuse d’objets insolites, Shourouk est tout cela en même temps. La vivacité d’esprit en prime.

Vous êtes tunisienne d’origine, née à Paris. Quel lien entretenez-vous avec la Tunisie ?

Je me suis évidemment beaucoup rendue en Tunisie au cours ma jeunesse où je me suis beaucoup imprégnée de l’univers féminin, surtout celui de la broderie.

Votre famille a-t-elle un rapport plus ou moins proche avec les métiers de la couture ?

Pas du tout, mais je suis originaire de Nabeul, une ville très ré-putée pour ses vêtements et ses broderies justement. Autrefois en Tunisie, comme au Maroc sans doute, les femmes brodaient elles-mêmes leur robe de mariée, avant de la faire assembler chez le tailleur juif. Ces robes étaient entièrement cousues de sequins, de fi ls d’argent et de paillettes, les mêmes que l’on fabriquait à Lyon et que l’on pouvait voir sur les vêtements des rois de France. Ma grand-mère m’a présenté une vieille famille de brodeurs, très réputée depuis longtemps à Nabeul pour la perfection de leurs techniques.

Vous avez donc expérimenté le travail de l’aiguille…Absolument ! Certains points me donnent toujours du fi l à re-tordre (rires)… Comme la broderie au ruban d’argent. L’aiguille nécessaire pour exécuter ce travail n’existe d’ailleurs même plus !

Vous avez suivi des études de mode à Paris…J’ai fait mes classes de styliste au studio Berçot mais fi nalement je me sentais mieux dans la technique des broderies. J’étais plus

douée pour la recherche de nouvelles matières, ce qui m’a ouvert les portes des maisons de couture, celles de Chloé en particu-lier, qui mixe matériaux basiques comme le plastique et éléments plus nobles tels que les perles de bois et les strass. Je n’aurais ja-mais osé le faire auparavant. Cela a été une révélation.

Pourquoi avez-vous choisi de faire des bijoux plutôt que de la mode ?

Vous savez, en mode, les broderies réalisées pour les collections des shows sont tellement onéreuses qu’elles sont souvent reprises sur les accessoires en plus petit format. C’était le cas lorsque je travaillais chez Galliano. Quand j’ai voulu lancer ma propre marque, je vous avoue que j’ai d’abord pensé à créer une ligne de vêtements. Mais on n’imagine pas à quel point c’est compli-qué. En même temps, tout ce que je créais fonctionnait très bien sur de l’accessoire. Je me suis donc naturellement tournée vers les bijoux, bien que l’idée du prêt-à-porter continue encore à me trotter dans la tête. (rires)

Vos créations sont identifi ables au premier coup d’œil. Elles sont drôles et justement très originales de par leurs mix de matières et leurs attaches en strass ou en cordons fl uo. Le succès a-t-il été rapide ?

Mes créations ont plu tout de suite. Après Chloé, Galliano, Ca-valli, j’avais fait le tour des stages et petits jobs. Je suis alors allée voir ma prof du studio Berçot en qui j’avais totalement confi ance pour prendre conseil. Elle m’a poussée vers l’entreprenariat. En même temps, Pierre mon partenaire actuel pour qui je faisais déjà des petits jobs lorsque j’étais étudiante, voulait se lancer dans un nouveau business. Il a accepté de me fi nancer et nous avons plongé tête la première dans l’aventure. Le succès a été ful-gurant et pourtant, je peux vous assurer que j’ai d’abord fait cela dans l’espoir de me faire repérer par une grande maison et dé-crocher un job sérieux par la suite. Par conséquent, je n’ai pas re-gardé à la dépense pour développer ces produits. Cette profusion de sequins et de strass a plu… D’ailleurs, nous nous attendions à attirer des boutiques de quartier et la première acheteuse qui s’est intéressée à moi venait du Bon Marché ! Ensuite, nous avons reçu des commandes de Dubaï, Hong Kong…  

Quel est le profi l de votre clientèle ?Très international. Je vends chez Henry Bendel à New York, à Londres, au Sénégal, en Arabie saoudite, à Dubaï, au Maroc, en Asie et même au Kazakhstan. Rendez-vous compte, je suis cé-lèbre à Honk Kong ! C’est amusant non ?

Envisagez-vous à monter votre propre boutique ?J’y pense sérieusement, mais davantage sous forme de concept store avec un salon de thé et une sélection de créateurs. C’est mon côté arabe qui s’exprime ! (rires)

Quel type de créateurs aimeriez-vous mettre en avant ?Je fonctionne au coup de foudre. Il s’agirait donc de dénicher de nouveaux créateurs, mais aussi glaner des objets au gré de mes

“Mix

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Chl

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e n’

aura

is ja

mai

s osé

fair

e cel

a au

para

vant

.”

À PROPOS DE… SON PARCOURS

Page 16: L'OFFICIEL MAROC

vuefemmes en

Jeunes, belles, stylées, souvent bien nées et surtout hyper-Jeunes, belles, stylées, souvent bien nées et surtout hyper-connectées, elles trustent les dîners mondains, les soirées les connectées, elles trustent les dîners mondains, les soirées les

plus prisées et les pages plus prisées et les pages peoplepeople des magazines. À la fois des magazines. À la fois auteures et prisonnières de leur statut, les auteures et prisonnières de leur statut, les it-girlsit-girls fascinent, fascinent, intriguent, suscitant au passage jalousie et commérages. Au intriguent, suscitant au passage jalousie et commérages. Au

Maroc, qui sont ces femmes dont on parle, ces Maroc, qui sont ces femmes dont on parle, ces bnat ennassbnat ennass qui qui font se délier les langues ? Enquête avant portraits.font se délier les langues ? Enquête avant portraits.

Par Éléonore BÉNIT.

208 | L’OFFICIEL | DÉCEMBRE 2011 - JANVIER 2012

Page 17: L'OFFICIEL MAROC

AÏCHA HADDIOUIchef d’entreprise

Figure incontournable de la jeunesse dorée casablancaise, Aïcha Haddioui est peut-être la plus gossip de toutes nos socialites, et pour cause. Instigatrice du sa-lon de thé Gossip (ça ne s’invente pas !), cette jeune femme aux talons toujours très hauts – elle a longtemps tenu une boutique de souliers- est devenue grâce à son nouveau Q.G. l’oreille attentive des tberguigs croustillants qui circulent le Casablanca branché. “Je suis une fan de la série Gossip Girl. À New York comme ailleurs, la seule question qui vaille en matière de potins est de savoir qui ne se prête pas aux commérages ? D’où le slogan de mon salon de thé : T’es cool, t’es gossip !”. Styliste formée chez Prada puis dans un magazine de mode marocain, Aïcha a un sens aff ûté de l’image et de la mode. Sa tenue idéale pour une soirée mon-daine ? “Une petite robe noire et de beaux accessoires”, rien d’autre, “parce qu’il n’y a rien de plus séduisant que la simplicité.” Constitué au fi l des rencontres, son réseau est surtout constitué d’amis fi dèles et d’une règle d'or : “être bien entourée et rester agréable et sympathique en toute circonstance.” Mais ne nous y trompons pas, que la jalousie pointe son nez et Aïcha dégaine alors son arme fatale : le si-lence ! “Le tberguig est au Maroc un phénomène culturel, il faut apprendre à vivre avec. Comme me l’a toujours répété ma mère : “que ce soit en bien ou en mal, on ne parle jamais que des personnes qui suscitent l’intérêt.”

Votre tenue idéale pour sortir en société ?“Aujourd’hui, les dress-codes stricts sont de plus en plus rares et heureuse-ment. Un jean, une petite robe, un tailleur… peu importe, l’essentiel étant de savoir mettre sa silhouette en valeur.”Qui trouve-t-on dans votre réseau ? “Avant d'ouvrir mon agence Look by Amina Allam, j'’ai été mannequin pen-dant près de 10 ans et j’ai donc eu la chance de rencontrer de grands noms tels qu’Elie Saab, Stéphane Rolland ou encore le David Abdallah.”La clé d’un bon réseau ?“Garder le contact ! Un réseau ne sert à rien si on ne l'entretient pas.”La première fois que l’on a parlé de vous ?“Mes premières photos de mode ont paru alors que je n’avais que 16 ans. L’année suivante, un premier article relatait mon départ pour Singapour à l’oc-casion de la fi nale d’Elite Model Look pour laquelle je représentais le Maroc.”Quelles sensations éprouve-t-on à être en ligne de mire ?“Je trouve cela drôle, intimidant et émouvant. Lorsqu’une jeune fi lle me de-mande un autographe, je suis toujours très touchée.”Que répondez-vous à vos détracteurs ?“Quand on choisit de faire un métier public, on doit forcément accepter que l’on parle de vous. Dans le milieu du mannequinat, les critiques et la jalousie règnent. J’essaye de composer avec tout en évitant que cela ne m’aff ecte.”

la gossip girl

l’ icône fashionAMINA ALLAM

conseillère en image

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Gillet en cuir frangéMOROC N ROLL

chez 33 MAJORELLE.Tunique en soie

AMERICAN RETRO chez PARLONS FRINGUES.

Collier chaîne en métal, résine et strass LANVIN chez STUDIO 14.Boucles d’oreille perlées en métal

doré vintage.

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Photographie Chris ROMAN Stylisme Artsi IFRACHMaquillage Lucie ALBY

Coiff ure Gilles DEGIVRYMannequin Mia chez FORD AGENCY

Jeune, belle, volontaire et naturellement altière, elle s’invente une fi liation en osant les associations qui font fi des conventions. Loin des diktats protocolaires, une fashion attitude décadente et princière, où l’allure se conjugue avec audace et désinvolture.

héritière

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HOT SPOTSDE L’HIVER

12Nos

Dossier coordonné par Alice d’Orgevalavec Daphné Hézard, Domino Lattès et Christian-Luc Parison.

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ÉCHAPPÉE

PHOT

OS D

R

ÉVASION

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01 - FLY ME TO LENÇOISEn portugais, lençois signifi e “draps”. Au Brésil, c’est un parc national tout de

sable vêtu, 150 000 hectares de dunes façonnées par le vent et de lagunes d’eau bleue de tes yeux. Fi du confort, le luxe se teinte d’émeraude, car ici c’est la nature époustoufl ante qui compte. Un baptême vert qui se mérite à coups de quad, 4x4 ou semelles de marche pour pénétrer dans des villages de pêcheurs perdus dans

la mangrove où de simples pousadas accueillent des nuits bien méritées. D. L.Y ALLER ? Avec Exclusif Voyages, à partir de 63 151 DH par personne,

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ÉCHAPPÉE