L’évolution du langage

8/3/2019 Lvolution du langage

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Lvolutiondu langage de lenfant

De la difficult au trouble

MARC DELAHAIE


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Lvolution du la

de lenfantDe la difficult au troub


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Lvolution du la

de lenfantDe la difficult au troubGuide ressources pour les prof

Marc Delahaie


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Direction de la collection Thanh Le Luong

dition Jeanne Herr

I tit t ti l d ti


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LauteurMarc Delahaie a longtemps enseign spcialis auprs denfants et dadolesdifficults de lecture. Docteur en scienphoniatre, ses travaux sont orients vede protocoles de remdiation des difficriture auprs denfants dyslexiques,prcoce des troubles dveloppementa

Coordination ditoriale


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Lauteur remerciePour leur contribution cet ouvrage :

Patrice Gillet , psychologue spcialisCentre de Ressources Autisme, Servicfonctionnelles et de neurophysiologie CHRU Bretonneau-Tours

Frdrique Lefvre , charge de miss

Pour leur relecture attentive et les prclors de la premire dition de cet ouvr


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11 l Avant-propos13 l Introduction

17 l Les principales tapes de l19 l I. Les principales tapes de l

du langage oral19 l A. La priode prlinguistique23 l B. La priode linguistique26 l C. La comprhension du langage o27 l II. Les principales tapes de

du langage crit

28 l A. Les mcanismes spcifiques du29 l B. Lacquisition des mcanismes d

des mots crits38 l C. Habilets associes lvolutio

41 l Les aspects affectifs, socia

de lvolution du langage42 l I. Les aspects socioaffectifs du langage

42 l A. Affectivit, interactions sociale44 l B. Langage et dveloppement de

l

Sommaire


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61 l II. Les dficits linguistiques61 l A. Les dficits linguistiques sec

une pathologie acquise63 l B. Les dficits linguistiques sec

une psychopathologie66 l III. Les troubles spcifiquesdu langage oral

67 l A. Les retards simples de parole67 l B. Les dysphasies de dveloppe70 l IV. Les troubles spcifiques

du langage crit71 l A. Les principaux modles expli73 l B. Les circonstances du diagnos73 l C. Le diagnostic de dyslexie dv75 l D. Le traitement de la dyslexie d

77 l Bibliographie

79 l Glossaire


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Avant-prop

En termes de prvalence, les trouble

concernent 4 5 % des enfants du

1 % sont atteints de troubles svre

au moins un enfantatteint de trou

classe. Il est donc impratif de favorCest pourquoi les troubles du langa

troubles des apprentissages, sont d

de sant publique. Aussi, en mars 20

triel* a t rendu public. Articul a* Ce plan daction a faitl bj t d l i l i


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du langage et les troubles spcifiques, considrs sous plusieur

angles (pdagogique, socioaffectif et neurologique). Il sagit duoutil de clarification thoriquedestin non pas aux spcialistes de l

question, mais aux personnels de lducation et de la sant (ensei

gnants, psychologues, infirmires et mdecins scolaires, pdiatres

mdecins gnralistes) confronts des interrogations et de

questionnements dans leurs pratiques quotidiennes.

dit et diffus 140 000 exemplaires depuis juin 2004, cet ouvrag

tait puis. Cependant, comme ce document continue de nous tr

demand et que lintrt que porte lInpes ce sujet ne faiblit pas

nous avons pris la dcision de le ractualiser et de vous en propose

une deuxime dition.


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Introductio

Depuis une trentaine dannes, lin

sionnels de la sant sefforcent d

cults rencontres par certains en

oral et crit, et parfois des troublement. Cette attention sexplique pa

langage comme lment fondame

personnalit de lenfant, de sa rus

sociale et de sa future insertion pro


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Cest justement ces professionnels

sadresse en priorit. Son objectif esde connaissances et de pratiques sous

perspective implique des choix en ter

Sur le plan de la forme, il nest pas que

dit de tel ou tel rsultat rcent de la

linguistique (il sagit l de laffaire d

spcialistes), mais plus simplement de suelles, pdagogiques et oprationn

sant et de lcole. Concernant le con

rits. Certains aspects de lvolution d

semblent incontournables dans le cadr

revanche ne nous paraissent pas avo

mental : cest par exemple le cas du bil

dans ce document.

tant donn que le langage est un ph

lintrication de facteurs dveloppeme

sembl plus pertinent dutiliser pour le

neutre d volution que celui de

suggrer un processus dtermin surtgntiques, ou celui dacquisition ,

une influence prpondrante de facte

Le dveloppement est plus particulire

chapitre o sont rsums les aspect

langage oral et crit. Le second chapdacquisition du langage oral et crit

aspects socioaffectifs et pdagogiques

voquer la notion fondamentale de

attention particulire a t porte au


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diagnostic et dlaboration de proje

suppose galement la ncessaire mcliniques, mdicales et psychopda

identits professionnelles.

P


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Les principales tapde lvolution du la

Dans les sciences de la vie, la variabilit nest pas une etion, mais la rgle. Toutefois, lvolution du langage oralenfant est en moyenne dune remarquable rgularit. mois environ, lenfant comprend des consignes simples

un an, il prononce ses premiers mots ; vers dix-huit morganise ses premires combinaisons ; vers trois ans, il ules principaux modles de phrases et les principaux grammaticaux (dterminants, prpositions, conjonctions

Vers lge de cinq ans et demi, six ans, lenfant a attei


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18 Lvolution du langage de lenfant

et reconnatre (visuellement) des mot

son registre cognitif tout un savoir-fases intentions et dcoder les intentionsmaintenir son attention, dessiner engomtriques dites lmentaires, commle triangle. Il se dplace avec aisance epairs. Le tableau suivant rapporte un ce

acquises en fonction de lge dans lede lautonomie, de la socialisation et dfine.

TABLEAU 1

Exemples dacquisitions en fonction de lge

Langage Motricit fine et globale

0-1 an 0-1 an

Rpond la voix par limmobilisation.Vocalise en rponse.Tourne la tte immdiatement pourregarder la personne qui parle.Vocalise en manipulant ses jouets.

Utilise des missions vocales pourattirer lattention.Vocalise plusieurs syllabes biendfinies (pa, do, m).Dit un mot de deux syllabes ( papa , dodo ).

Saisit un objet ou petit jouet enratissant.Tient deux jouets : un dans chaquemain.Saisit une pice entre le pouce et

lindex.Retrouve le jouet sous une serviette.Soutenu, fait des mouvements demarche.Se prte lhabillage.

SouriSouriRagiRegarpar la

Partic

1-2 ans 1-2 ans

Dit cinq mots.Identifie (montre ou donne) des objetsou des images.Dit non .Fait des phrases de deux mots (unnom et un verbe, deux noms).Peut couter une courte histoire(5 minutes)

Gribouille.Fait des encastrements simples deformes.Fait une tour de deux cubes (14 mois),de cinq cubes (20 mois).Utilise la cuillre.Pousse du pied le ballon.Tourne les pages dun livre

EnfileJoue MontJoue DemaIndiqfait c


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Les principales tapes de lvolution du langage

3-4 ans 3-4 ans

Parle par phrases compltes.Articule clairement sans substitutionde sons.Rcite la suite des premiers chiffres.

Dessine un bonhomme ttard .Dessine un cercle et des traitsobliques, copie une croix.Utilise le pinceau.Se brosse seul les dents.Met ses chaussures au bon pied sansaide.Fait un puzzles dau moins six pices.Utilise une gomme sans dchirer le

papier.Coupe un morceau de papier avec desciseaux.

4-5 ans 4-5 ans

Raconte des histoires connues.Rpond au tlphone.Rpte des phrases complexes.Cite une mission TV.Nomme les couleurs.

Dnombre et compte (5).

Colorie sans dborder.Utilise une gomme.Copie un carr.Tient en quilibre sur un pied.Sautille.

Se mouche seul.Dessine une croix, un carr,un triangle, un bonhomme.Plie une feuille de papier.Sessuie avec une serviette.

5-6 ans 5-6 ans

Rcite par cur les lettres delalphabet.Recopie sept lettres.Lit trois panneaux (publicit).Lit son prnom.Compte jusqu 10-15.

Dnomme et dsigne les parties ducorps.Distingue la droite de la gauche sur lui.Tient bien le crayon.Attache ses lacets.Dessine un triangle, un losange, unemaison, un bonhomme.crit son prnom (lettres majuscules).Prend un bain sans aide.

6-7 ans 6-7 ansDit sa date danniversaire.Donne son adresse.Apprend lire.Donne le jour de la semaine.crit dix mots sans modle.

Copie un losange.Dessine un bonhomme complet.Fait du vlo.Utilise les couverts correctement (cou-teau, fourchette).


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est particulirement actif : il va appr

phonmes2 de sa langue, ainsi que les pavant mme de pouvoir les prononcer. L qui dure en moyenne jusqu lge dainsi une phase d initialisation du l

1. Lapprentissage des phonmes

Lapprentissage des phonmes de la laninne de percevoir lensemble des copour la parole. Par exemple, les sons cdeux phonmes dont les caractristiquproches. Ces deux sons doivent tre ddoivent tre perus de faon catgoren effet des catgories diffrentes), sfaire la diffrence entre les mots den

On a pu montrer que le nourrissoparfaitement sensible ce type de dicette capacit a galement t obser36-40 semaines. On a aussi observ qsensibles aux contrastes phontique

Ainsi, les nourrissons de langue msensibles des contrastes phontiquesalish (langue amrindienne) mais qulanglais. Les adultes de langue anglaisment insensibles ces contrastes.

Cette capacit distinguer les con

toutes les langues du monde rgresseanne de vie. partir de lge de six mois enviro

progressivement perdre cette capacit non pertinents pour leur langue mater

2. Les phonmes sontles sons lmentaires dela parole. La productionde la langue oralefranaise exploite unegamme de 36 phonmesparmi lesquels ondistingue 17 phonmes

consonnes, 16 phonmesvoyelles et 3 glides : les voyelles sont toutessonores (exemples : /a/ ou/i/). Leur production estaccompagne de vibrationsdes cordes vocales. De plus,lors de cette production,lair ne rencontre aucun

obstacle sur son passagedans la bouche ; les consonnes sontrparties en deux sries,lune sonore (exemples :/b/ ou /d/), avec vibrationdes cordes vocales, lautresourde (exemples : /p/

ou /t/) sans vibrationdes cordes vocales ; les glides, encoreappels semi-consonnes(ou semi-voyelles), sontphontiquement trsproches des voyelles(exemples : /j/ dans pion , /w/ dans roi ,

// dans nuit ).


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Lappareil phonatoire

Le fonctionnement de lappareil phona-

toire est comparable dans son principe

celui dun instrument vent.

Les poumons fournissent lair sous

pression qui fait alors vibrer les cordes

vocales (deux membranes fixes dans

la cavit du larynx). Ces vibrations

sont lorigine de la production dessons qui sont plus ou moins intenses

en fonction de la pression de lair et

plus ou moins aigus en fonction de la

frquence des vibrations (nombre de

vibrations par seconde).

Le son produit est ensuite modifi :

certaines frquences sont slection-

nes ou renforces par linterventiondorganes mobiles (la langue, les lvres,

le voile du palais, voire la luette) permet-

tant dagir sur des rsonateurs qui comme leur nom lindique joue

Parmi ces rsonateurs, la cavit buccale intervient constamment. Son

la plasticit de la langue qui peut se rapprocher en avant des dents sup

du voile du palais.

Lintervention dautres rsonateurs est plus inconstante. Ainsi, les fo

que par labaissement du voile du palais et lespace entre les lvres (e

que par la projection en avant et larrondissement des lvres.

Le conduit vocal chez le nourrisson et chez ladulte

Conduit nasal

Palais

Fosses nasales

Cavit buccale

LarynxTrache

Poumons

Diaphragme


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dans la production des sons est princip

des contraintes physiologiques.Aux vocalisations rflexes (soupirs

ments, cris) se mlent rapidement, sle deuxime mois, des squences de son primitives . Le bb joue avec sa voiOn voit ainsi apparatre progressivem

et, linverse, des sons trs aigus danqui touchent galement les niveaux dinsuccdent des murmures. En sexeraglotte, des lvres et de la langue, le bbment le contrle de son appareil phonamois, le babillage du bb est dit rudi

Vers lge de six mois environ, il dev

ses ajustements phonatoires et comrompre ses vocalises volont. Il entdite de babillage canonique 4. Le des syllabes de la langue maternelle renourrisson peut cet ge produire desconsonne-voyelle quil peut grouper

rptitives (suites de /ba/, de /da/, decette priode une prfrence pour le(ex. : /p/, /b/, /t/, /d/), les consonnes voyelles les plus ouvertes (ex. : /a/).

2. Lapprentissage des motsLes sons de la langue sont organiss en men morphmes (les plus petits lmentsle mot danseur est constitu de deu dans- qui indique la nature de lactiune information relative au genre (mas

4. Le contenu et lavarit du babillagecanonique dpendent dulangage entendu danslenvironnement du bb.


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Le nourrisson ne doit slectionner et apprendre que que

dizaines de phonmes dans le rpertoire universel, alorle nombre de mots dune langue est de lordre de la cende milliers. La question de lapprentissage des mots apdemble comme trs diffrente de celle de lapprentissagphonmes.

Contrairement au cas des phonmes, il nexiste en effet p

rpertoire qui contiendrait tous les mots de toutes les landu monde et dont on pourrait supposer que les enfanconnaissent la naissance. Il nexiste pas dautre solutiolapprentissage. Heureusement, le nourrisson est quipcomptences intellectuelles ncessaires cet apprentissag

Pour lui, la principale difficult est de reconnatre les mla langue maternelle dans un flot de paroles qui ne contie

de marque vidente de frontires entre les mots. Mais il sasur trois caractristiques du langage oral pour progresserson apprentissage :

les contraintes phonotactiques : certaines squencphonmes marquent ncessairement une frontire entmots. Ainsi, en franais, la squence de phonmes /r/ /

est impossible en milieu, en dbut ou en fin de mot ; elle nsite donc une sparation de mots entre les phonmes /t/ (comme dans lexemple carte perdue ) ;

les rgularits distributionnelles : pour le nourriplus les suites de sons sont utilises frquemment, plusont de chances de constituer un mot. Ainsi, la squentrois syllabes py-ja-ma , utilise frquemment et danombreux contextes, constitue un meilleur candidat mque la squence de mme longueur lo-ca-tion , utiliserarement et dans peu de contextes ;

la prosodie de la parole : il sagit pour le bb dexp


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et / ou de la mimique, jusqualors indisp

quer. partir de lge de trois ans enviroment abandonner les structures rudimeconstructions linguistiques de plus en pde ladulte. Cette volution qualitative stion quantitative importante sur le plan d

Les premiers mots produits vhicul

gnralise plusieurs objets ou situacaractristiques communes. Par exepeut signifier Je vois un lit , Mon Je veux aller au lit . ce stade dune peut se suffire lui-mme : la signdu contexte (gestes, environnement). toujours laction mais ne sy substitu

mne rgresse au fur et mesure que laugmente, laugmentation du capitalconsquence un gain de prcision dan

Lacquisition des mots est dabord lenen moyenne acquis cinq dix mots pupour prs dun enfant sur deux, le vocab

cents mots. Vers dix-huit mois, lenfandes noncs en combinant deux mExemples : Bb dodo ou Papa papparat la ngation : Bb non dodo

Les simplifications de la syntaxe6 du pagnent de simplifications phonmaune utilisation rduite et imprcise deparole. Ces simplifications sont gnra

des omissions : il peut sagir domisspour chocolat , mener pour psions plus discrtes, au niveau des p

6. La syntaxe est undomaine de la linguistiquequi dcrit la faon dont

les mots se combinentpour former des groupesde mots et des phraseschargs de sens. Lordredes mots dans unephrase nest en effet pasa bit ai Pa l


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poursuit en effet bien au-del de la premire anne. On a

que la matrise articulatoire de lensemble des phonmacquise vers lge de quatre ans pour 75 % des enfants. Toucertaines simplifications phonmatiques peuvent perjusqu lge de 6-7 ans.

La priode des trois ans en moyenne est marque penrichissement spectaculaire du vocabulaire : le capital de

volue de 200 mots en moyenne lge de deux ans mots vers 4-5 ans. Sur le plan qualitatif, on observe lappadnoncs (un nonc est la ralisation concrte dune pdans une situation de communication). Cependant, laction de phrases grammaticales (phrases caractrises pensemble de rgles de bonne formation) ne semble pas rdun simple processus de rptition ou dimitation. Lenfant

cipe activement la construction de son propre langage : il dde lexprience linguistique des principes de fonctionnemenapplique des situations nouvelles. Pour progresser sur ldu langage, il effectue constamment une comparaison entpropres productions et celles que lui adresse son entourage

Ainsi, il exprimente les effets de lintonation (dont la

sition dbute ds la priode prlinguistique) ; il intgrcette dernire permet de signaler des modalits diffrde phrases. Par exemple, lnonc Bb dodo pourrproduit sur un mode exclamatif, interrogatif, dclaraimpratif. Dautre part, il sapproprie en les transformargles grammaticales ; certaines erreurs grammaticallangage enfantin ne sont en effet pas dues au hasard. Leva par exemple gnraliser lemploi dune marque du cipe pass tous les groupes verbaux (par exemple, La mord pour Le chat a mordu ). Il va galement gliser des marques de genre (par exemple, Le chat a mang


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C. La comprhension du langa

De multiples comptences permettent le langage oral ds son plus jeune ge. stade volutif et des stimulations de lemodalits de traitement sont plus pa

Ainsi, vers lge de 2,5-3 ans, la compr

lexicale . Pour comprendre le langageet le met en rapport avec le contexte daproduit. Par exemple, dans lnonc Bprte lnonc en traitant le mot lit horaire (heure du coucher, heure de la si

partir de 3,5-4 ans en moyenne, lhension deviennent plus performan

compte les aspects morphosyntaxiqtraitement morphosyntaxique, qui tende 6-7 ans, implique la mise en relatioet de son contenu. Lenfant peut alorhors-contexte du type Demain, nouCe traitement aboutit la constructio

mentale du lieu voqu et des actiontoboggan).Ds lge de 4-5 ans, en relation

expriences de lecture de textes narrfaon plus tardive, en lien avec lapplenfant investit progressivement la cooral selon une modalit narrative. Ceoeuvre pour la comprhension des rpart de lenfant la prise en compte de ldes vnements et des relations causal

Enfin, et bien que prcocement r

8. Dans ce domaine, parmidautres, lcole maternellejoue un rle dterminant.

9. La constructionlinguistique doit treadapte au contexte dans

lequel elle est produite.La capacit pragmatiquedcrit les conditions delemploi optimal des outilsdu savoir communiquer .Outre


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Ainsi, ds lge de trois ans et demi, lenfant parvient ma

la structure fondamentale de sa langue maternelle. Endapproximations morphologiques et derreurs de syntaxe, ialors parler de faon intelligible. Toutefois, le processus daptissage est loin dtre termin. Lenfant doit poursuivre lsition du systme phonologique, enrichir son vocabulairprocessus qui dure toute la vie), diversifier la connaissan

formes syntaxiques et sapproprier les capacits pragmatiqu

II. LES PRINCIPALES TAPES DE LACQUISITIDU LANGAGE CRIT

lge de six ans environ, lenfant matrise suffisamle langage oral pour aborder lapprentissage de la lecToutefois, si lvolution du langage oral sopre de naturelle, lapprentissage de la langue11 crite rsulte quelle dun apprentissage explicite.

Lenfant est naturellement dot dhabilets qui lui

permettent dacqurir trs rapidement sa langue

maternelle :au cours de la premire anne, il apprend en

reconnatre les phonmes et peut comprendre, vers

lge dun an, un petit nombre de mots ;

le nombre de mots que lenfant est capable de pro-

duire volue en moyenne de 5 10 mots lge dun

an prs de 1 500 mots vers lge de trois ans ;

lacquisitio

lge de dix-h

trois ans de explicites ;

la compr

vers lge d

marqueurs g

la prise en

langage appa

EN RSUM

8


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comme un objet de rflexion (voir plu

de la conscience phonologique). Lappcrite est donc intellectuellement beaque celui de la langue orale.

Enfin, le caractre habituellement dcrit a pour consquences dune part dela comprhension que ne le fait le lang

de mobiliser une attention plus soutenoral. Par exemple, celui qui crit doit son lecteur ne disposera pas ncessairetions (auditives, visuelles) que celles rdaction. On doit donc concevoir qude lenvironnement ducatif, leffort nlenfant de cette attitude de contrle l

ne sera pas effectu.

A. Les mcanismes spcifiquede lcrit : vers une dfinit

On lit pour comprendre, lire pour lir

aucun sens. Cependant, si la comprhebut du traitement de lcrit, ce traitemeactivit de comprhension. Lenfant quun texte quon lui lit voix haute, maismme texte quand il doit le lire seul, cults de comprhension : il na pas acqufiques du traitement de lcrit. Il sagit dnaissance des mots (on parle galemensynthtise classiquement cette distinctiet reconnaissance des mots par une for

L = R x C

13. Souvent utilis mauvais escient, le terme dchiffrage dsignespcifiquement la lecturedune partition musicale.

L i i l t d l l ti d l


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B. Lacquisition des mcanismes

didentification des mots critsLenfant met progressivement en place diffrentes strapour identifier et orthographier les mots crits. Tout au loce processus, le dveloppement de ses habilets langagide pair : la lecture stimule lcriture et inversement.

1. Les principales tapes dacquisitiondes mcanismes didentification des mots crits

Dans le systme ducatif franais, le rle de lcole mateest dterminant pour lapprentissage de la lecture. En pa

Lecture

Reconnaissancedes mots crits

Comprdu lang

Perceptionvisuelle

Identificationdes mots

Matrisedu langage oral

30 L ol tion d langage de lenfant


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Les enfants ont dans un premier tem

fournis par lenvironnement dans lequPar exemple, lenvironnement trs imries les aide apprhender le mot bondindices externes au mot crit commeet loral conduit ignorer les caractrisLe mme mot prsent dans un envi

sera pas reconnu, un autre mot prment connu de lenfant sera dnommtape de lidentification, les enfants ngraphiques pour reconnatre les mots.

Progressivement, un certain nombrmmoriss ; ces traits caractristiqulenfant de le diffrencier des autres

son lexique visuel14. Il peut sagir de laforme particulire ou dune lettre connde bonbon ). Lidentification du moment idographique mais dpend de lacorrespondant des indices visuels mse fait grce une analyse visuelle part

mise en oeuvre des rgles de conversione permet pas lenfant de discrimineproches ( bouton et bonbon , parsance immdiate de mots appris par covisuels permet lenfant de constituerglobal : le lexique initial. Un lexique peut tre acquis de cette faon.

La stratgie logographique va cepsante pour identifier un nombre croissla contenance du lexique visuel eslenfant est incapable, sans la mdiatio

14. La notion de lexiquevisuel correspond unesorte dimagier mental. Ilsagit de lquivalent imagdu lexique orthographiquede lenfant lecteur.



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Les principales tapes de l volution du langage

La mise en oeuvre de la stratgie alphabtique nc

de convertir les graphmes (lettres ou groupes de lettrephonmes (units sonores permettant des distinctions de On parle galement de procdure didentification des momdiation phonologique. Elle se caractrise par le fait qtraitement des aspects sonores de la parole (aspects phogiques) devient crucial. Cette procdure permet lenfant toutes les chanes de lettres, aussi bien celles qui correspo des mots quil connat que celles qui renvoient des motne connat pas. la diffrence de la stratgie logographiqprocdure par mdiation phonologique est donc gnrat

La stratgie alphabtique qui marque lentre effectivelapprentissage de la lecture ncessite donc lapprentissaprincipe alphabtique. Quel est ce principe ?

La langue crite franaise est une langue alphabtique15 dsystme est constitu de vingt-six lettres auxquelles sajouteaccents et des signes auxiliaires (comme le trma et la cDans ce systme, on appelle phonogrammes les graphmnotent les sons de la langue. Le code phonographique decomprend une quarantaine de graphmes. Dans lidal, u

phonme devrait correspondre un seul graphme, et inment. Cet idal est respect pour certains phonmes : par exeil nexiste quun seul graphme pour le son /a/ et inversemnexiste quun seul phonme correspondant au graphmeCette relation biunivoque nest cependant pas respecte lole nombre de lettres diffre du nombre de graphmes (et sement). Il existe en effet dans la langue crite des digram(graphmes deux lettres) et des trigrammes (graphmtrois lettres) qui ne correspondent qu un seul phonmexemple, le son /f/ peut scrire ph comme dans lphDe mme, le son /o/ peut scrire eau , comme dans l



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32 L volution du langage de l enfant

sont ainsi faits pour loreille . Par ex

est constitu des phonogrammes b notent respectivement les phonmes /

linstar des phonmes organiss petits lments porteurs de sens du lansont organiss en morphogrammes rieur des mots crits les plus petites de sens. On distingue les morphogramdappartenance une famille de motsgrammaticaux (marques des variatnombre, la personne). On observe ceimportantes entre les morphmes grmorphogrammes grammaticaux (critles marques grammaticales (indicatio

de temps et de mode) sont moins nlcrit17. Dautre part, un niveau de comde la langue crite par rapport la lantence de morphogrammes de structurla traduction sonore est identique.

Par exemple, les morphogrammes

cest , ou / o ou encore les morpho/ saint ne peuvent tre diffrencis grammes particuliers prennent le nomsont traits comme des logos. Ces logofondamental dans la construction du stant la distinction des homophones gr ou / o , a / ) et lexicaux ( san/ tante , seau / sot ). Par certainsfranaise se comporte ainsi comme un

Toutefois, la sonorisation de la lpas uniquement du traitement de gra

16. Le fait que le

phonme /o/ puisse trenot suivant les mots o , au ou eau constitue un exempledes imperfections dusystme phonographique.

17. Cette tendance

lconomie des marquesgrammaticales se retrouvenotamment dans laconjugaison des verbes.Ainsi, les terminaisonsdu verbe chanter auprsent de lindicatif sontindistinctes loral pourtoutes les personnes dusingulier et la troisimepersonne du pluriel ( jechante , tu chantes , il chante , ilschantent ). lcrit, seulesles terminaisons du verbeconjugu la premire ettroisime personnes du

singulier sont indistinctes.On observe galement queles marques grammaticalessont plus redondantes lcrit qu loral. Ainsi, laphrase Les patineursslancent sur la piste comporte une marque dupluriel loral ( Les )contre trois lcrit( Les , s et ent ).Dautre part, un mme mot lcrit peut prsenterplusieurs marques

ti l Ai i



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Les principales tapes de l volution du langage

apportent dans lorganisation dun texte crit des indica

complmentaires de celles apportes par le systme orthphique. Les signes de ponctuation ont un triple rle :

un rle prosodique : ils marquent les pauses de la vorythme et lintonation. Les pauses sont marques, danordre croissant de dure, par la virgule, le point-virgulpoint. Les points dexclamation et dinterrogation marqurythme et lintonation ;

un rle syntaxique : les signes de ponctuation marquentla sparation des mots (apostrophe, blanc entre les motsdunion), la dlimitation des groupes syntaxiques (en partila virgule et le point-virgule) et la dlimitation entre les ph(point, points dinterrogation et dexclamation) ;

un rle smantique : les signes de ponctuation perm

enfin dapporter des complments dinformation. Ainponctuation finale de la phrase est parfois la seule indicatitype de la phrase (dclaratif, interrogatif ou exclamatif).

Au cours dune priode qui correspond en moyenndeux dernires annes du cycle II18, lenfant va donc appr identifier les mots crits partir des correspondance

existent entre les graphmes et les phonmes. Il va apprensegmenter les mots crits et lire sans erreur les mots rg(les mots qui scrivent comme ils se prononcent). Au dcette procdure est lente et laborieuse, toute son attentiondirige sur le dcodage phonologique. Lappropriation prosive de la stratgie alphabtique se caractrise aussi par la ration des erreurs visuelles du stade logographique et par lrition derreurs dites phonologiques : par exemple, l cagoule lu cakoule ou le mot cave lu cafe .

La stratgie alphabtique prsente cependant un cenombre dinsuffisances. Elle ne peut tre utilise pour li



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34 g g

dautomatiser rapidement la stratgie a

ses insuffisances. Dans cette perspeclangage crit permet lmergence proplus performante : la stratgie orthogr

La stratgie orthographique

La stratgie orthographique se diffrenbtique par le fait que les codes phonoconnus du sujet sont instantanmentDe rcentes tudes suggrent en effet expert ) active systmatiquement ecodes phonologiques des mots crits idiffrence de lapprenti lecteur, cette automatise et par consquent dune r

comprhension dun texte lu.Elle sen distingue galement par la n

de traitement. Ainsi, alors que les unitalphabtique sont des units non signles units de traitement du stade ortho des units de sens : les morphmes. P

danseur . Dans une stratgie alphabten graphmes constitutifs, les graphphonmes, puis les phonmes sont asseet peu conomique aboutit lidentificstratgie orthographique, la segmentamorphmes ( dans- et -eur ), dontsont automatiquement rcuprs. La se diffrencie galement de la stratgmesure o il sagit dun traitement de dune langue (traitement linguistiquedun traitement dimages (traitement vi



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p p p g g

Ladoption et le dveloppement de la stratgie orthograpconsacrent la dernire phase de lvolution du langage crit

le systme ducatif franais, on considre que lenfant en CE (soit lge de huit ans en moyenne) est capable de dfrer des mots nouveaux en adoptant une stratgie alphabIl est aussi cens lire trs rapidement les mots connus et ifier sans erreur de rgularisation les principales formes irlires. Lenfant est alors suppos utiliser larchitecture fonnelle dun lecteur expert20.

3. La lecture experte : un exemple de modlepsycholinguistique

Au cours de ces vingt dernires annes, une approche psy

Le modle dveloppemental de Frith

Selon ce modle, chacune des

trois stratgies se dveloppe

en deux phases.

Stratgie logographique : la

lecture est demble logogra-

phique, lcriture est encore

symbolique (lenfant sexprime

par le dessin). La procdure

logographique est ensuite

transfre lcriture.

Stratgie alphabtique : malgr lapprentissage du principe alphab

bquille logographique alors que lcriture est demble alphabt

ensuite transfre la lecture.

Stratgie orthographique : la mise en place de la procdure orthog

Lcriture des mots demeure rgie par la mise en oeuvre des rgles

procdure orthographique est ensuite transfre lcriture.Source : Uta Frith, A developmental framework for developmental dyslexia . Ann

Stade Lectu

LogographiqueLogographique

Logographique

AlphabtiqueLogographique

Alphabtique

Orthographique OrthographiquOrghographiqu



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dun systme smantique o sont cons

tiques des formes orthographiques contraitement est suivie de lactivation depondante dans le lexique phonologiplanification des aspects articulatoires tion sopre en maintenant la forme phen mmoire de travail. La dnominattoutefois soprer sans un passage parexiste une voie daccs la prononciatle lexique orthographique dentre au sortie.

Le mot est inconnu du sujet : la scorrespond aucune forme orthograph

Il peut sagir dun pseudomot (mo

exemple niro en franais), mais il pemot nouveau. La voie non lexicale est actgrapho-phonmique. Ce convertisseurdu signal visuel en units graphmiquces units en units phonmiques. Imconduit traiter le pseudomot niro

est dans un premier temps convertiemique n , i , r et o ; dangraphmes sont convertis en phonm/i/, /r/, /o/. Le processus de conversiactive le maintien de la forme phonologterme le temps de sa programmation a

Dans lvolution du langage crit,

dadressage, voie orthographique, vopart de lautomatisation du processus dnon-lexicale et, dautre part, dune matpales irrgularits orthographiques2323. Il sagit des mots

i li (



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Modle cognitif simplifi du traitement du mot crit

NIRO = "N" "I" "R" "O"

BIJOU = "B" "I" "J" "O" "U"

BIJOU ? NIRO ?

Mot connu

Envoi de la sgraphmiquorthographiqui contient

formes orthconnues du

Traitement

"B" "I" "J"

Fragmentation du signal visuelen units graphmiques"N" "I" "R" "O"Conversion de ces units

en units phonmiques/N/ /I/ /R/ /O/

Forme orthoenvoye dansmantique les aspects de la forme

BIJOU = or

TraitementVOIE

DIRECTE

Traitement

Mot inconnu voie non lexicale

dassemblage phonologique indirecte



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C. Habilets associes lvo

du langage crit1. La conscience phonologiqueLa conscience phonologique se dfinit cet manipuler mentalement les units sde la parole : rimes24, syllabes25et phonfacteur fondamental de lacquisition decation des mots crits en permettant rgles de correspondance graphmes-p

La conscience phonologique permmentales, notamment des oprations depar exemple de reconnatre dans des msyllabe ou un phonme imposs) et de

lation. Dans ce dernier cas, il peut sagretirer la premire syllabe ou le premiedun pseudomot), dinversions (ex. : inmot bisyllabique, les phonmes dun biphonmique), de segmentations (ex. :un mot en ses phonmes constitutifs), d

(ex. : compter le nombre de phonmes dfusionner deux syllabes pour produire uIl existe des relations de cause effet e

logique en particulier la conscience ptissage de la lecture. Ainsi, le niveau gique avant lapprentissage conditionnultrieurs de lenfant en lecture et en ort

enfants prlecteurs (scolariss en granentrans faire des jeux sur les sons mieux en lecture et en criture que les e

Les relations entre la conscience ph

24. Le dernier son voyelledun mot et ventuellement

le ou les sons consonnesqui suivent constituentla rime. On doit doncdistinguer les rimessimples, constitues dunson voyelle, et les rimescomplexes, constituesdun son voyelle et dun

ou deux sons consonnes.Ainsi, la rime du mot chat est une rimesimple (/a/), alors que lesrimes des mots truc ou turc sont des rimescomplexes (respectivement/yk/ et /yrk/).

25. Les phonmes segroupent dans le cadre dela syllabe qui est lunitde production et deperception de la parole. Eneffet, nous ne pronononspas les phonmesisolment. Toute syllabe estconstitue dune voyelleaccompagne ou non deconsonnes ou de glides.Ni les consonnes, ni lesglides ne peuvent suffire constituer une syllabe.La structure syllabique debase en langue franaise

est de type consonne/voyelle (exemple : la-va-bo). Dans cette structure,la consonne est dsignesous le terme dattaque etla voyelle sous le terme



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articulation qui permet dassurer la transformation du ma

crit en matriel phonologique, sont des oprations quicitent une mise en mmoire momentane. La mmoire terme permet lenfant de se rappeler ce quil vient de lireaccder la signification.

Lempan mnsique fixe les limites fonctionnelles mmoire de travail ; il svalue en proposant lenfanpreuve de rptition immdiate de sries de chiffres sries de pseudomots dont on fait varier le nombre de sy(de 2 6 en moyenne). En grande section de maternellequil est g en moyenne de cinq ans et demi, un enfant pa rpter en moyenne une srie de trois chiffres (lempan econsquent de trois chiffres). Un an plus tard, en CP, lemoyen est de quatre chiffres.

Comme pour la conscience phonologique, il existe des relrciproques et causales entre les capacits de mmorisverbale court terme et lacquisition de la lecture : des capmnsiques minimales sembles requises pour lacquisitilangage crit. Cette dernire stimule en retour le dveloppede la mmoire verbale court terme.

3. La perception visuelleLa lecture implique des capacits de discrimination visuelle. Loloeil explore le champ visuel27, condition habituelle de la ldun texte, les mouvements oculaires consistent en une succede petits sauts horizontaux nomms saccades et de stationappeles fixations . La vision sexerce uniquement penda

fixations. Pour tous les lecteurs en moyenne, une fixation duquart de seconde (250 millisecondes) et une saccade dix fois m(25 millisecondes environ). chaque fixation, une image lettres environ est projete sur une zone de la rtine appele



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dtail qui attire en quelque sorte lil p

nimporte o dans un mot. Cette attiranpour que lattention visuelle puisse semot, pour dcoder la ou les premires ainsi dchiffrer ce mot correctement.


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Les aspects affectif

sociaux et pdagogde lvolution du la

Lvolution du langage chez lenfant est la rsultante des intions entre des capacits innes et linfluence de lenvirment.

Les capacits potentielles de traitement du messageparole font rfrence la notion de dveloppement: lvo

du langage de lenfant est en effet gntiquement programLes influences de lenvironnement renvoient quant ellenotions dacquisitionet dapprentissage: lvolution du lade lenfant ncessite galement une mdiation linguistiqu



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I. LES ASPECTS SOCIOAFFECT

DE LVOLUTION DU LANGA

Le dveloppement du langage chez lenprdispositions naturelles. Mais il sagapprentissage ralis dans le cadre diinteractions entre la mre et lenfant colution langagire et du dveloppemede lenfant. Les carences affectives, tpour consquence une altration du dlenfant. Dans tous les cas, ces carenceou moins svre lvolution du langage

A. Affectivit, interactions so

Lenfant manifeste ds sa naissance unaffectives qui lui permettent dexprimcentrs sur lalimentation. Il nat galeon interprte ses cris ; cette interprtatgestes et des paroles dune mre (ou

assumant ce rle) qui amliore rgucomprendre les pleurs, les regards et lLe bb apprend en retour matrise

ment et donc communiquer avec lintparticulier : il sagit l dune commuDs lge de deux mois, la capacit rpersonnes familires par un sourire ten

les conduites affectives prcoces ne songiquement dtermines mais traduisde lenfant un systme affectif de csystme, lenfant est capable de faire d


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B. Langage et dveloppement

Le langage est un remarquable tmde la personnalit. En disant je , lque personne. En disant tu , il oaisment que lenfant porte un intlentourent. Le bb est muni dintentison entourage. Pour obtenir un objet a

espace de prhension, il peut agiter lecommunication est dite alors proto-imsituer vers un an lapparition de la pretique du langage portant sur la satisfacqui sobserve encore plus tard quand Pendant la petite enfance, la seconde

qualifie d interactive et d heurimanifeste dans les questions Cest Les jeunes enfants sont aussi capablrequtes en adaptant leurs demandes Pour obtenir un bonbon, au lieu de dtive je veux un bonbon , les enfanleurs demandes, en disant tu me doun sil te plait , voire encore unpetit bonbon . Ces formulations monlangage tmoigne de lajustement du caux diffrents contextes sociaux. Lenla mme manire quand, pour parler avec un adulte familier ou avec un adul

avec dautres enfants. Aussi, au momles enfants frquentent la petite sectioun certain niveau de langage pragmatparfaire leur socialisation, dajuster pa

Les aspects affectifs, sociaux et pdagogiques de lvolution d


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II. LES ASPECTS PDAGOGIQUES

DE LVOLUTION DU LANGAGE CHEZ LENFLes nouveaux programmes de lcole primaire publiBulletin officiel du 19 juin 2008 proposent un enseignestructur et explicit, orient vers les savoirs de base et odes entrainements systmatiques la lecture, lcriturmatrise de la langue.

Les lves en difficult doivent galement pouvoir bndune aide personnalise et diffrencie, ds que les premdifficults apparaissent et avant quelles ne soient durableinstalles.

A. La matrise du langage lcole :

un objectif prioritaire

Lapprentissage du langage est un objectif prioritaireau long de lcole primaire. Cet objectif est prcis danprogrammes de lcole28 mis en uvre depuis la rentre 2

1. Lcole maternelleLe langage oral est le pivot des apprentissages des classmaternelle. Les enfants apprennent communiquer de faplus en plus riche et de plus en plus complexe, dans un cosocial largi. Ils rendent compte de ce quils ont observ ouvoquent des vnements venir, reformulent, dabordlaide du matre, puis sans, lessentiel des noncs entend

Ils racontent des histoires entendues, inventes. Lenseiporte une attention particulire la comprhension.

Les lves apprennent distinguer une question, un ordrexplication, un rcit. Ils distinguent la fonction particulir



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maternelle, les lves sont mis en situ

uvres du patrimoine littraire et decest en grande section29que la dcouvdu code crit devient un objectif imporapprentissage, mais plutt dun provisant aider lenfant construire des aux aspects fonctionnels (apprendre un support dcrit comme le livre) et s

conventionnel de la lecture-criture, dtion syntaxique, vocabulaire prcis, escient).

Certaines activits vont trs direct lacquisition du principe alphabtiqdcouvrent tt le plaisir de jouer avec

ment, ils discriminent les sons et peuoprations sur ces composants de la ltuer, inverser, ajouter, combiner). Cconscience des ralits sonores de la laalors que les lettres de lalphabet repdes mots familiers et dcouvrent ainsi ncessaire pour rentrer dans lcrit.

Lentre dans lcriture sappuie sur lpes par les activits graphiques qui foment guid.

2. Lcole lmentaireLcole lmentaire sappuie sur les co

en maternelle pour faciliter lentre dde lcole, qui est conue comme uneapprentissages. Dans cette perspectivfixe notamment pour objectifs la stru

29. La grande sectionde maternelle constituela premire annedu cycle II ou cycledes apprentissagesfondamentaux. Ce cyclecomprend galement leCP et le CE1. La grandesection de maternelleappartient aussi aucycle I ou cycle desapprentissages premiersqui comprend galementet successivement la petitesection, puis la moyennesection de maternelle.

30. Il sagit disoler et demanipuler mentalementdes units sonores de laparole : rimes, syllabeset certains phonmessuffisamment saillantssur le plan acoustiquepour tre accessibles lenfant prlecteur.



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La matrise du langage oral et du langage crit demeure l

prioritaire en cycle III31

. Le programme comporte des acpropres au langage et des activits transversales32. Les actpropres au langage comprennent plusieurs champs disnaires : franais (langage oral, lecture haute voix, lecriture, littrature, rdaction), tude de la langue fran(vocabulaire, grammaire, orthographe), langue vivante.ainsi demand lcole de faire en sorte quaucun lve ne

lcole primaire sans une assurance minimaledans le mment du langage oral et du langage crit lui permettant suffisamment autonome pour travailler et progresser au co

B. Comment apprendre lire

Les instructions concernant lapprentissage de la lectureaujourdhui inscrites dans les programmes. Ces derniers, au Bulletin officiel de lducation nationale du 19 juin 2prcisent quau cours prparatoire lapprentissage de la lepasse par le dcodage et lidentification des mots et par lasition progressive des connaissances et des comptences nsaires la comprhension des textes. Le code alphabtiqufaire lobjet dun travail systmatique ds le dbut de lann

De plus ces programmes fournissent aux enseignantrepres prcis quant aux objectifs poursuivre dans les rents domaines de comptences qui concourent lapprsage de la lecture, notamment en ce qui concerne laction du vocabulaire. Ces repres sont galement dclin

niveau de classe sous forme de progressions.

C. Difficults de lvolution du langage :le rle de lcole



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complmentaires et de prendre de

prvention.

1. Le reprageLe rle premier de lenseignant est de lves et de crer les conditions pour le

Lcole maternelleest le lieu privilgcults des conduites langagires et

reprage est le plus prcoce possible, maternelle alors que les enfants sont en moyenne. Du point de vue de leffitibles dtre apportes, deux raisons prcocit du reprage. Sur le plan dutique, la priode des 3-4 ans est partic

en particulier en ce qui concerne le lele plan de lorganisation pratique dution, on dispose de deux ans pour aiderdifficults avant lentre au CP.

Si lobservation des conduites et dedes aspects quotidiens de la pratique peut tre galement formalis par unperspective, des questionnaires sont prils prsentent linconvnient de laisssubjectivit, mais ils ont en revanchtre documents dans le cadre dune prenant en compte lenvironnement dla formation pralable de lenseignant.

Certains aspects du reprage peuvenen grande section de maternelle, alogs de cinq ans et demi en moyenne,des difficults dans des habilets tr



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Les valuations en grande section de maternelle

Lvaluation des acquis des lves en fin dcole mateest prvue par la circulaire dfinissant le livret scolaire.valuation prend comme rfrence le programme de lmaternelle ; elle utilise une mthodologie adapte lgenfants et est prvue dans quatre domaines, en particulierla matrise de la langue orale et lentre dans lcrit.

Les valuations nationalesElles se situent au niveau du CE et du CM2. Elles ontobjectif de mesurer les acquis des lves en franais (ocrit) et en mathmatiques, en rfrence aux programmes des moments cls de la scolarit des lves. Cest un oupermet aux matres de savoir o en est chaque lve par ra

au programme, pour lui apporter laide dont il a besoin.De plus, elles vont aider le maitre disposer dun ensedinformations pour valuer lefficacit des enseignemdans la classe et mme dans lcole.

Cest un outil permettant de savoir combien sont les lvdifficult, o ils sont et comment la situation volue pour mgrer les moyens disponibles et donner aux parents toutinformations auxquelles ils ont droit.

Lanalyse des rsultats de lvaluation permet de conles quipes enseignantes une meilleure comprhendes difficults de chaque lve pour mieux conduire lespersonnalises.

3. Les aides

Les aides personnalises

Si llve prsente des difficults langagires, ds lcole m



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rponses adaptes. Cet appel au Rased

de la famille, en relation avec lenseigplace par le ministre de lducationRased sont des structures qui intervimaternelles et primaires. Ils encourlintrieur de lcole entre llve, les eet favorisent la prvention par des obseet des bilans.

Chaque Rased est constitu en gndun psychologue scolaire et dun ensei

Parmi ses nombreuses missions, intervient dans la ralisation de bilans vpement mais galement les potentialcomposantes sociales, affectives et inte

Les interventions des enseignants sprducative ou pdagogique : elles visemotionnelles, corporelles et intellectudapprendre et lestime de soi, amli dpasser les difficults quil prouve matriser les mthodes et techniqueconscience de ses progrs par lexprie

Par exemple, en matire de lecture, latre confirme par la pratique dun teset prcision des habilets de dchiffrecart significatif entre le niveau observToutefois, pour utile quelle soit, cette dagir sur le plan de la remdiation33

information sur les procdures de traitoeuvre par lenfant. Pour valuer la lecpensable de se rfrer des modles de rendre compte du fonctionnement

33. La langue crite estun code arbitraire, sonapprentissage ncessitedonc une mdiation miseen oeuvre par un expert(le pdagogue). Lchec de

cette mdiation conduit une remdiation dontla cohrence est lie lanalyse pralable desraisons de lchec initial.



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celle dun chantillon reprsentatif de la population) par

dvaluations construites selon un point de vue critri. Sepoint de vue, les performances ne sont plus simplement vaen rfrence celles dune population, mais en rfrencstades hirarchiss dun modle de dveloppement.

Suivant une dmarche consistant lier intrinsquethorie, valuation et remdiation, on peut ainsi, dunesituer avec une relative prcision le niveau atteint par un e

dans un cursus dveloppemental de lecture (ex. : un blocdveloppemental au stade logographique, en rfrenmodle dveloppemental de Frith) et, dautre part, ralisercette comptence donne un inventaire des habilets acqpar lenfant et de celles quil lui reste acqurir.

Lvaluation des habilets dorthographe consiste plus

culirement en lexamen du degr de matrise des diffrgraphies36(manires dont un mot est crit). Lvaluation dlets intellectuelles fortement corrles lacquisition du lacrit complte lvaluation ; elle concerne en particulconscience phonologique et la mmoire verbale court ter

Les donnes dune valuation du langage crit sont contes aux donnes relatives au langage oral. Dans ce domil sagit dtudier les aspects formels (phonologie, lexiqmorphosyntaxe), ainsi que les aspects smantiques et pratiques du langage sur les versants de la production etcomprhension.

Linterprtationdes difficults langagires lcole, prtation dont dpend la nature des aides proposes, con

une phase particulirement complexe et dlicate. Ainsi, onconcevoir que les qualits des relations affectives au seinfamille conditionnent pour une large part le degr de displit intellectuelle pour les apprentissages.



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insuffisances ducatives et affectives, giques inadaptes.

Toutefois, les difficults langagirobservables lcole ne sont pas toutes ou la socit. Ces difficults peuvenlexpression dun trouble. Il sagit alorspdagogiques et les pratiques mdicalerepr, diagnostiqu et quun traiteme

EN RSUM


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Les aspects patholo


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Les aspects patholo

de lvolution du lala notion de troubspcifiques du lang

Les inadquations entre les attentes plus ou moins explde lenfant en matire de mdiation linguistique orale ecrite, les besoins identifis par la famille, lcole, la sociles rponses proposes par ces dernires psent sur ltion du langage de lenfant. Ces inadquations sont poten

ment source de difficults ; il appartient lcole den ralreprage, lvaluation et la remdiation.

Toutefois, les difficults de lvolution du langage de lepeuvent galement tre la consquence dun processus pa



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lapprentissage du langage crit. On peulit dun dpistage prcoce des troubles Ce dpistage suppose en premier lieu ude la symptomatologie linguistique.

A. Les aspects neuropsycholo

La neuropsychologie du langage (ou n

est la discipline qui a pour objet ltle langage et les structures crbraledveloppe depuis plus dun sicle envation de troubles langagiers daducrbrales.

Toutefois, les donnes neuropsychol

chez ladulte ne sont pas strictement Dune part, le cerveau de lenfant emorphologiques et fonctionnelles alcerveau de ladulte est acheve et, dsances relatives la maturation du cervment restreintes et fragmentaires. La nde lenfant est par consquent une drcente et pour une large part en cours

1. Les principaux aspects de la neudu langage chez ladulte

Le cerveau est le sige dune srie de pla comprhension et la production du l

crit. La comprhension dun message vune premire tape de rception; celleorganes priphriques que sont loreilloeil pour le langage crit. Les informat

Les aspects pathologiques de lvolution du langage


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peut tre droite (situs inversus) ou bilatrale. On pense alement que la latralisation du langage lhmisphre gest fonde sur la constitution biologique inne et ne dpende lexprience. En dautres termes, cette latralisation inscrite dans nos gnes et prsente ds la naissance.

La rceptionpar le cerveau des informations visuelllangage crit et des informations sonores du langage oralorigine de lmergence de sensations (sensation de lumi

Langage et cerveau : de la rception linterprtation

FACE LATRALE DE L'HMISPHRE GAUCHE

FACE MDIALE D'UN HMISPHRE

Centre de lcritureSupervision et programmationdes gestes de lcriture



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couleur). Cette rception sopre au dites primaires . La prise de conscsensation et de ses caractristiques cla perception38qui sopre au niveau secondaires .

La comprhensiondu langage oral sigent au niveau daires crbrales ditment des aspects morphologiques, sy

pragmatiques sigent au niveau dun tpar le lobe temporal, le lobe parital et lphre gauche : le carrefour temporo-pa

Pour le langage oral, la reconnaissest lie une activation diffuse des revanche, la reconnaissance des mots

prfrentielle le fait de lhmisphre crit, les donnes rcentes de la neurosuggrent que les signaux graphiqueaires visuelles secondaires des deux hvers le carrefour parito-temporo-ocemprunter deux circuits fonctionnelsqui serait constitu par un pont direc

et la partie infrieure du carrefour pgauche41, et sur lequel reposerait la rchez les lecteurs experts ; un circuit venpar une zone plus vaste du carrefour pgauche (zone galement relie laire trait lintgration des caractristiqu

phonologiques des mots. Ce circuit velapprenti lecteur dbutant.

La comprhension du langage reqcapacits dattention et de mmoire

38. Une sensation sonorepeut tre lie la parole, la musique ou aux bruitsde lenvironnement. Leprocessus de perceptionpermet lidentificationde la nature desinformations sonores.

39. Les mots pleins sontles mots importantssur le plan smantique.Par exemple, dans la

phrase Le skieur planteson bton , les mots skieur , plante et bton sont desmots pleins ; le et son sont des motsoutils, galement appels mots fonctionnels .

40. Aire situe dans lapartie postrieure de latroisime circonvolutionfrontale et spcialiseen particulier dansla programmationarticulatoire.

41. Situe la jonctiondu lobe occipital et dulobe temporal au niveaudu gyrus fusiforme, cettezone serait implique


li i i li i (f i i ) i i


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lis aux motivations alimentaires (faim, apptit), aux instinconservation en cas de danger (agressivit, fuite) et aux insfondamentaux de la sexualit.

Langage et cerveau : de la programmation la productio

Lors dun change verbal, les aptitudes planifier, orgaet formuler un nonc sont principalement le fait desprfrontales. Le choix des lments lexicaux en fonctio

contenu smantique sopre en mobilisant le systme mde la mmoire court terme et en activant les aires crbtertiaires du carrefour parito-temporo-occipital. Les lmlexicaux sont dans un second temps transmis laire de BSitue dans la partie postrieure de la troisime circonvolfrontale, celle-ci est ddie la formulation et la prog

mation syntaxiques, ainsi qu llaboration des programmoteurs phono-articulatoires. Laire de Broca est en reavec le carrefour parito-temporo-occipital. Les informasont enfin transmises laire somatomotrice(ou aire mprimaire). Il sagit dun vritable clavier de commande assla contraction lmentaire de tous les muscles.

En situation de production crite, le schma foncti

dcrit ci-dessus demeure en partie valable. La sortie moconstitue par laire de Broca en production orale est touremplace par le centre de lcriture .

La lecture oralise(lecture voix haute) repose sur les ciunissant les aires postrieures du langage laire de Broc

2. Modlisation neuropsychologique du langageLes modles neuropsycholinguistiques prsentent lintrrapport aux modles psycholinguistiques, de dpasser lovation de surface et de faire des hypothses sur les mcan


( h l i l i t h t


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(phonologie, lexique et morphosyntaxtiques et pragmatiques du langage. cinvestit la pense (aspect rception )la ralisation linguistique (aspect ranatomofonctionnel, ce niveau de traaires linguistiques du cortex associatif

Autre intrt des modles neuropprennent en compte les processus atte

mis en jeu dans le langage.

Modle neuropsycholinguistique simplifi (langage oral)

Traitementsmanticopragmatique

Rptition indpendante du sens

Reconnaissancedes mots et

analyse syntaxique

- Attention- Mmoire

Slecet m

s

Gnosies phontiques(analyse des sons

de la parole)

Praxi(prode

d

Cortex associatif tertiaire

Cortex associatif secondaire

Rception centrale Com

Cortex primaire

Rceptionpriphrique :

Muscphon


sixime mois de vie extra utrine (le seuil auditif est de lor


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sixime mois de vie extra-utrine (le seuil auditif est de l or70 90 dB la naissance42). La maturation des voies optiquloeil au cerveau) est quant elle plus rapide : elle est achevfin du deuxime mois.

Concernant les aires corticales, on observe une raugmentation de la surface et de lpaisseur corticales durasix premires annes. Toutefois, si la surface corticale se lise au-del de la sixime anne, lpaisseur tend quant

se rduire partir de ladolescence. Les modifications mologiques saccompagnent dun dveloppement fonctionnterritoires corticaux.

Dune faon gnrale, les aires primaires(commande msimple sur le versant moteur / rception centrale des inftions, en particulier visuelles et auditives sur le plan sensi

dveloppent avant les aires secondaires(programmation msur le versant moteur / perception sur le versant sensitifelles-mmes se dveloppent avant les aires tertiaires (svision et laboration des programmes moteurs sur le vemoteur / interprtation sur le versant sensitif).

Dveloppement fonctionnel des territoires corticaux

Aire motricesecondaire

AirAireprfrontale


Par ailleurs les aires occipitales


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Par ailleurs, les aires occipitalesdveloppent avant les aires temporaqui elles-mmes se dveloppent avantparticulier les aires prfrontales (attsion et programmation dactions). Ce stend sur une dizaine dannes. Ainsprfrontales ne sachve que peu de tem

La lente maturation du cerveau rend

modliser les aspects neuropsycholingailleurs, on doit envisager le risque dade linterprtation des troubles de lvobase de modles adultes. Le systme netrise en effet par une importante planelle : des capacits dadaptation particu

aux vnements imprvus peuvent venigntique en enrichissant celui-ci ouconsquences ngatives dventuelles a

B. Du dpistage au diagnostic

Le dpistage est une notion spcifique

objectif didentifier, dans une populsant, des sujets porteurs dune maldonne, un stade prcoce, dans le bucomplmentaires et de prendre des thrapeutiques.

En matire de langage oral et / ou c

deux objectifs : identifierdes dficits lment trs subtils avant quun troublelangage ne se manifeste ; orienterle complmentaires susceptibles de confi


peut sagir dun mdecin dun service de protection mate


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peut s agir d un mdecin d un service de protection mateet infantile (PMI), dun mdecin de lducation nationalemdecin pdiatre ou dun mdecin gnraliste. Si le dppeut tre ralis sur le constat de comportements lang remarquables signals par la famille, lcole ou dans ledu suivi denfants risque 43, il a pour vocation essentiesinscrire dans le cadre de bilans systmatiques raliss ges cls : quatre ans (ge o sont acquises les comptences

gires de base), six ans (ge daccs aux apprentissages fondataux, notamment celui du langage crit44), 7,5-8 ans (ge ales troubles dacquisition du langage crit peuvent tre dpi

Le dpistage peut conduire lidentification de dficits lintiques de deux types : les dficits secondaires et les dficits fiques. Les dficits linguistiques secondairessont des d

du langage oral et / ou crit secondaires une pathologiexemple, lpilepsie). Les dficits linguistiques spcifiqueisols ou primaires : on voque alors les notions de trospcifiques du dveloppement du langage (langage oraou de troubles spcifiques dapprentissage de la lecture

II. LES DFICITS LINGUISTIQUES SECONDAIR

On admet que ces dficits affectent, des degrs divers, 2des enfants dune classe dge.

A. Les dficits linguistiques secondaires une pathologie acquise

Ces dficits sont divers et varis. De faon trs schmatiqen rfrence une modlisation neuropsycholinguistiqudistingue :


entraner des pertes des apprentissag


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entraner des pertes des apprentissagincapacit dapprentissage dans les dlecture et de lcriture.

2. Les dficits secondaires une atassociatives secondaires

Ils peuvent tre dordre gnosique ougnosiquesaffectant le versant de la rc

ou gnosique) constituent dans les fordagnosie verbale : la comprhension dsible, alors que laudition est normalsvre ont t le plus souvent dcrites gies acquises associes lpilepsie sodaphasie acquise avec pilepsie (ou

Kleffner). Les dficits praxiquesaffegestes de la parole (ou praxies articulale plus souvent que par lacquisition regestes articulatoires. On parle alors d ch peut tre produit avec une fuitetement. Mais il existe aussi des formverbales. Dans une forme complte, la

aucun dveloppement de lexpression

3. Les dficits secondaires une afonctionnelle des aires primaires

Ils peuvent gnrer des dficits en entre auditive.

En sortie motrice(production ele systme phonoarticulatoire), on dcommande et du contrle de la motricitles dysarthries. Celles-ci sintgrent l

45. On parle dinfirmitmotrice crbrale quandun sujet prsente dessquelles motricesdfinitives rsultantde lsions crbralesprcoces et non volutives(grande prmaturit, ictrenuclaire pratiquementdisparu de nos jours ouanoxie nonatale).


scolarit prlmentaire (soit avant lge de trois ans). Da


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p ( g )type de surdit, le langage nest peru que sil est mis intensit. Lenfant sappuie spontanment sur la lecture lpour tenter de compenser son dficit mais, en labsence dreillage prothtique et dducation auditive, se dveloptableau de retard svre de parole et de langage.

Les surdits lgres (seuil auditif situ entre 20 et 40 dBen revanche rarement diagnostiques avant lge de 5-6

Ces dficits retentissent sur la comprhension de la pchuchote et sur la perception des sons lointains. Le hanest certes minime, mais il peut tre trs prjudiciable lependant la priode du dveloppement du langage. Les qudcoute doivent en effet tre parfaites pour permettre llation du langage. La prcision de lanalyse acoustique eng

la prcision de lenchanement phontique lintrieur duet donc une meilleure individualisation et mmorisation dauquel sattache le concept. Si lanalyse est perturbe, le laoral se dveloppe lentement, il est mal articul et lapprsage du langage crit risque de sen trouver compromis.

Dans le contexte dune surdit lgre, lotite moysromuqueuseest lentit la plus frquente. Il sagit

inflammation de loreille moyenne avec prsence en sondun exsudat visqueux. Cette inflammation volue baset ne saccompagne pas de symptmes dinfection aiguest par consquent le plus souvent cliniquement muetteaffecte 5 10 % des enfants (lge de trois ans est celuiplus forte incidence). On peut donc concevoir que la dcou

dune otite sromuqueuse constitue une ventualit frqdans le cadre du dpistage des troubles du langage. Loraprs traitement, lenfant rcupre une audition normalerattrape pas pour autant rapidement son retard langagie


Une situation bien connue de care


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la maltraitance infantile. La maltraita

ment un retard de parole et de langagatteinte que la comprhension : larticvocabulaire est pauvre, la matrise depeu dveloppe. Les troubles du langament avec un retard de croissance, undifficults majeures dans les apprentis

Le manque de stimulation verbale nefacteur le plus important dans la genCette carence partielle isole nentrade langage : les enfants de parents souavec leurs parents sur un mode nonvolution normale du langage oral. Il s

stimulation verbale na de consquencde lenfant que lorsquil est associ daffection. Cette carence a pour conscipation de lenfant un systme affecondition dterminante de son dvelopinadaptations motionnelles et socialcarences affectives est en effet dsin

ignore les diffrences qui existent dannarrive pas nouer de vritables relati

Amplement dcrite au milieu du XXe

dsigne sous le terme dhospitalismnelle indique des dficits svres du dpsychologique observables chez des no

institutions. En dpit dune hygine esatisfaisants, lenfant souffre de limpopositifs avec un adulte sensible ses bamour et tendresse. la phase de prost


sauvages, a pos le problme des raisons prcises de laba


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On sest demand en particulier si les raisons de cet aba

ntaient pas lies une pathologie autistique ou un rintellectuel profond.

Quoiquil en soit, le fait que le langage ne puisse tre rdau-del dun certain ge suggre lexistence de priodes senpour le dveloppement du langage. Cette notion est ediscute. Cependant, lhypothse selon laquelle le lan

sacquiert dans les douze premires annes de la vie est ment accepte. On observe en effet que le traitement prdes carences environnementales, comme par exemple le ment dun enfant maltrait en famille daccueil, contriburcupration parfois rapide et totale du langage.

2. Les troubles envahissants du dveloppementet lautisme

Lautisme infantileconstitue le prototype de ce que la nophie pdopsychiatrique internationale nomme trenvahissant du dveloppement .

Lautisme infantile est un syndrome neurodveloppemdont la cause est neurobiologique et gntique, qui se d

comme un trouble inn du contact affectif pouvamanifester ds les premires semaines de la vie ou nappacomme cest souvent le cas, que vers deux ans.

Lautisme se manifeste, des degrs divers et danproportions variables, par lassociation de trois grands troLe trouble des relations sociales est marqu par une ten

lisolement pouvant aller jusqu la fuite active du con labsence de regards adresss aux personnes. Le troublecommunication verbale, mais aussi gestuelle, se manifeslabsence ou la raret des demandes. Le trouble des con


un trouble du dveloppement du la


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tre totalement absent ou se dvelopp

exemple, certains enfants autistes apcholalie : en rptant des mots et des p la tlvision, dans les dessins animils accdent au langage, les enfants autsoliloquer que pour communiquer.

Les enfants autistes qui ont un bon

bon QI) sont appels autistes de haleurs maladresses relationnelles, socices enfants parviennent suivre, avemilieu ordinaire. Ils peuvent apprentendance devenir hyperlexiques, dmots, phrases et textes crits. La difficomprhension et dans la capacit dadun texte crit.

3. La dficience mentale et le retarLors dun dpistage, la dcouverte dlgre48est une ventualit frquenraisons : dune part, sa prvalence

(environ 20 ) et, dautre part, les aples plus fragiles chez lenfant dficientde dficience mentale lgre acquiert lataxique du langage oral ; il acquiert gToutefois, son volution langagire se fde telle sorte quun retard dacquisition

constitue un signe dappel habituel.Prs de 50 % des cas de dficience mlogie inconnue. Dans un peu plus dun caacquise peut tre incrimine : il peut sag

48. La notion de dficiencementale implique desdficits de la capacit dela personne rpondreaux normes correspondant son ge et sonenvironnement cultureldans des domaines telsque la communication,lindpendanceprofessionnelle, la vie

sociale et les changesinterpersonnels, lesapprentissages scolaireset professionnels. Silon se rfre au critre


de la parole, avec une dficience mentale, avec des troh h l d ff


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psychopathologiques, avec des carences socio-affectives g

avec un dysfonctionnement ou une lsion crbrale videLes TSDL affectent 4 6 % des enfants dune classe dg

tant porteurs de formes svres. On distingue deux typTSDL : les retards simples de parole et de langage et les dysies de dveloppement.

A. Les retards simples de parole et de langa

Il sagit de TSDL dits bnins , dans la mesure o comblent entre les ges de trois et cinq ans sans laisssquelles. Ils nont pas dincidence particulire sur lacquidu langage crit. Le cadre explicatif de ces troubles seraitdun simple retard de maturation. On distingue :

le retard de parole : il sagit dune forme phonologique purlaquelle la programmation cest--dire le choix des phonentrant dans la constitution dun mot, ainsi que leur msquence correcte est perturbe. Par exemple, le mot /pourra tre prononc /tato/ ; en revanche, chez le mme enfphonme /g/ du mot gare peut tre produit correctement

le retard de langage : le dficit est la fois phonologiqsyntaxique. Aux symptmes du retard de parole sajodes difficults associer les mots en phrase et manipulcomposantes grammaticales. La svrit du retard de langavariable : il peut sagir au minimum de maladresses syntaxet, au maximum, dun tableau proche de lagrammatisme4

des lisions (notamment des omissions de mots outils : arpronoms) et labsence de flexions verbales50(par exempverbes sont le plus souvent employs linfinitif). Ce sonperturbations normales au cours de lvolution du langage


Les troubles associs

E i d d h i l bl


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En matire de dysphasie, les troubles as

concernent en particulier la motricit fidans ce domaine dun certain degr dla mmoire verbale court terme (mtravail) et le comportement qui peut trvariables, une instabilit motrice (hyp(irritabilit, intolrance aux frustrations

La notion de durabilit

Les dficits linguistiques observables ctendent, des degrs variables, persi

Le caractre persistant des troubldegr de rsistance aux protocoles de rdune volution le plus souvent pjorscolaires, et en particulier de lapprenAinsi, selon certains auteurs, la plupsiques deviennent dyslexiques. Toutenuanc : selon dautres auteurs, la drait pas un facteur de risque pour la dveloppementale.

La notion de dviance

Elle pourrait signifier que le dvelopenfants dysphasiques est qualitativempement normal. Cette notion est dilangage retard : dans ce dernier conte

langage un ge plus tardif quun enfdviant du dveloppement langagier est encore discut mais certains marqutre proposs : les troubles de lvoca


lhypothse du caractre structurel de la dysphasie de dvet t t bl d d t t d


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ment est taye par un ensemble de donnes portant dun

sur des aspects gntiques, dautre part sur des aspects nlogiques. Depuis une vingtaine dannes, certaines rechetendent en effet conforter lhypothse de lorigine gnde la dysphasie. On a ainsi pu observer des formes familiadysphasie, une prvalence plus leve chez les garons, dede concordance de la pathologie plus levs chez les jum

monozygotes (enfants issus du mme ovule) que chejumeaux dizygotes (enfant issus dovules diffrents). Enfinpu localiser un gne impliqu dans lacquisition du langaglaltration pourrait rendre compte de lexistence de certformes familiales de dysphasie.

Les donnes dimagerie crbrale plaident par ailen faveur danomalies morphomtriques des hmispcrbraux : les sujets dysphasiques prsenteraient aveplus grande frquence des asymtries hmisphriques inv(mais aussi des symtries) que les sujets du groupe de conCes donnes sont toutefois accueillies avec prudence : mtrie typique des hmisphres (hmisphre gauchedvelopp que lhmisphre droit) ne sobserverait que ch

80 % des sujets de la population gnrale.

Les aspects thrapeutiques

Si les retards simples rpondent dans la grande majoricas de faon rapide et favorable la rducation orthophonla thrapeutique des dysphasies suppose quant elle la

en cohrence de multiples comptences issues des chamlducation (psychologues scolaires, enseignants spcialisde la sant (mdecins, orthophonistes et neuropsychologu


au maximum, un tableau dagrammrceptif la comprhension est rduite


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rceptif, la comprhension est rduite

tions moindres que ne le laisserait sutroubles de lexpression. Le dficit ppeut tre majeur et par consquentLassociation une atteinte svre, vocomprhension, ralise un tableau proauditivo-verbale.

Les dysphasies en rapport avec un tdu langageIl sagit tout dabord du dficit sm

la parole est fluente, les phrases corrle vocabulaire adapt. En revanche, au contexte et la comprhension ddficiente. Le dficit lexicosyntaxique epar une syntaxe immature et un troubdes noncs complexes.

IV. LES TROUBLES SPCIFIQUDE LAPPRENTISSAGE DU L

La notion de troubles spcifiques dacrit est mdicale ; elle suppose lexisteet spcifique entre une difficult de lectulogique du dveloppement. Il faut par la dysphasie, envisager un trouble durstructurelle de lapprentissage du langa

Les troubles spcifiques dapprentissregroups sous le terme gnrique dement . On dfinit classiquement la tale sur la base de critres dexclusion


A. Les principaux modles explicatifsde la dyslexie


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de la dyslexie

Les tudes gntiques semblent soutenir lhypothse du tre hrditaire de la dyslexie. Ainsi, la prsence dune anosur le chromosome 15 a pu tre mise en vidence chez cemembres de familles qui prsentaient des difficults de leCertaines donnes issues dtudes ncropsiques (tude

tissus dun sujet dcd) et dtudes ralises en imamdicale tendent par ailleurs tayer lexistence de partrits du cerveau du sujet dyslexique.

Sur le plan neuroanatomique, certaines anomalies otre releves sur le cerveau danciens dyslexiques, en palier lexistence dune moindre asymtrie dune zone tempsuprieure (le planum temporal ), par rapport ce qobserv sur un cerveau standard . Plus rcemment, lexdu cerveau de sujets dyslexiques laide de limagerirsonance magntique (IRM) a conduit mettre en viune hypertrophie du corps calleux. Toutefois, on a galepu montrer que de nombreux dyslexiques ne prsentent panomalies, dont certaines peuvent par ailleurs se retrouv

des cerveaux de sujets non dyslexiques.Ltude du cerveau en situation de lecture, rendue po

grce au dveloppement des techniques dimagerie fonnelle, montre que le fonctionnement du cerveau de ladyslexique est qualitativement diffrent de celui du sujet nlecteur. Ces diffrences sont nettes dans lhmisphre g

au niveau temporal et parital (aires du cerveau connues cotant le support de la parole, du langage et des activits lintiques). Toutefois, on ne peut affirmer dans ltat actueconnaissances que les diffrences de fonctionnement co


pratiquement tous les dyslexiques. En ptravaux indiquent dune part que la gra


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travaux indiquent d une part que la gra

dyslexiques russit moins bien les phonologique, de mmoire court tednomination rapide que les enfants et, dautre part, quun dficit en analyschez de futurs dyslexiques, avant lappCes difficults suggrent lexistence du

la perception des sons de la parole. Cermontr que les sujets dyslexiques prsperception de catgories de sons. Ils fnombre derreurs que leurs homologuils sont confronts des paires de syllseul trait phontique (ex. : /ba/ et /da/)

La thorie visuelleLhypothse selon laquelle la dysl

cults particulires traiter des signafaible contraste semble actuellement ablhypothse dun trouble de lattention propose pour rendre compte de la dficit visuo-attentionnel rendrait com

cit effectuer un traitement global de des mots crits : une rduction de la 2-3 lettres limite ainsi les possibilitslessentiel des formes orthographiquedvelopper un lexique mental suffisamune identification des mots par voie di

La thorie motrice Cette thorie part de lhypothse ducervelet. Son rle peut en effet tre incsubtils de la coordination habituelle


B. Les circonstances du diagnostic


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La dyslexie dveloppementale est classiquement resable dun chec initial, svre, total et demble chroniqlapprentissage de la lecture.

Le diagnostic pdagogique de difficults spcifdapprentissage du langage crit (notion pdagogique) prhabituellement celui de troubles spcifiques dapprent

du langage crit (notion mdicale). Le diagnostic pdagorepose sur le constat dune relative incapacit acqurprocessus spcifiques de lecture(les processus didentifides mots crits).

De faon caricaturale, il sagit dun blocage dvelmental un stade logographique51ou un stade alphabmal matris52affectant un enfant de CE, voire de CE2. Landes performances de lecture permet habituellement dobjelinefficience totale ou partielle du processus didentificatiomdiation phonologique (voie indirecte ou dassemblage)des raisons de dpendance dveloppementale53, la voie dest soit inoprante, soit fantomatique (de pure faade)5

le biais de compensations logographiques. Ces difficult

habituellement corrles des dficits cognitifs affectmmoire verbale court terme et la conscience phonologelles contrastent par ailleurs de manire saisissante avnormalit des aptitudes cognitives globales.

C. Le diagnostic de dyslexie dveloppement

La dmarche spcifiquement mdicale se situe dans le prgement de celle des pdagogues. Le diagnostic pdagogiq difficults spcifiques est examin en rfrence aux cr


de la lecture des pseudomots (voie phdassemblage du modle deux voies)


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g )

mots rguliers et irrguliers est relatorthographique, directe ou dadressageLa dyslexie phonologique tend se carades troubles associs du langage oral lexicale, troubles de la conscience phode la mmoire verbale court terme58.

Les enfants dysphasiques qui gardenttissage de la lecture, des troubles impoune attention toute particulire, car la lments phonologiques qui font dfaut quils ont par exemple pour nommer lnomm p ou b ) suffit rendrde correspondances grapho-phonololaborieuse et source de confusions. Untre propose ces enfants est la mthle but est de remplacer par des posturles lettres de lalphabet, afin de rduirphonologique.

La dyslexie de surface est plus rare.

profil oppos celui de la dyslexie phopseudomots nest pas altre, mais il pour la lecture des mots irrguliers qrgulariss (sous rserve que les pseudaient la mme longueur ou mmeRichol vs Oignon). La dysorthograph

erreurs qui ne respectent pas les rgmots. Les erreurs tmoignent, le plus stion des correspondances lettres / sonsdicte wou-a-ni-on ). Les enfants pr

57. De nombreux travauxmontrent en effet queles enfants dyslexiques

napprhendent pas lessons de la parole dela mme faon que lesenfants normolecteurs.Une diffrence frappanterside dans la consciencephonologique, cest--diredans laccs conscient aux

units de la parole (rimes,syllabes et phonmes).

58. Les difficults deconscience phonologiquedes sujets dyslexiquessont associes un dficitde la mmoire verbale court terme. Le nombre

de syllabes rappeles court terme est plus faiblepour les dyslexiques quepour les normolecteurs.Toutefois, les rsultatspour les tches de mmoirevisuelle avec du matrielnon verbal (symboles,images, chiffres) sont

quivalents ceuxdes normolecteurs.


reprsenter lespace et qui se manifestent tout particuliredans les activits de dessins, dcriture et de constructio


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terme de dyslexie visuo-attentionnelle sert aussi dcrdifficults des enfants qui prsentent un syndrome hypeavec trouble de lattention. Ces enfants dcrits comme pits, impulsifs et distraits, utilisent de manire erratiqu spot light attentionnel , qui peut alors se poser sur un lnon pertinent (mais qui attire lil ) dun mot ou

phrase, qui devient source derreur de lecture et de comhension. La prise en charge de ce type de dyslexie repose rducation de lattention visuospatiale, partir dexeet de jeux dexploration visuelle : reprage de cibles parm distracteurs dessins sur une feuille, indiage des met sauts de lignes pour guider le balayage visuel, indiagepremire lettre ou syllabe dun mot pour attirer lil au du mot, comparaisons de squences de lettres crites, etc

La dyslexie mixte associe les troubles reprables dans lesformes prcdentes.

La dyslexie lettre lettre est rare chez lenfant. Coson nom lindique, cette forme de dyslexie se caractrise pautilisation exclusive de lpellation. Le mot ou le pseud

quil contienne peu ou beaucoup de lettres, est lu toude la mme faon : les lettres sont nommes une un maison lu m-a-i-s-o-n ). Il ny a aucune mise en cpondance grapho-phonologique, ni de traitement global syllabe ou dun morphme. Au dbut de lapprentissagelecture, on peut observer cette stratgie dpellation. Ma

ne dure pas chez lenfant ordinaire. En revanche, cette strpeut persister et montrer son caractre anormal ds la fin dGnralement, on lobserve chez des enfants qui prsenteretard intellectuel lger et dont les difficults de raisonne


points forts de lenfant dyslexique, compour lui permettre de construire un app


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harmonieuse. On peut par exemple fvisuelle pour court-circuiter le phonremotiver des enfants dont lchec en lvestissement massif des savoirs ;

la prise en compte des composantes nelles de la lecture, ainsi que de la dim

gique que lchec de son apprentissageLa diversit parfois contradictoire ment proposes est une consquence des modles explicatifs de la dyslexierichesse thorique, les enfants dysle une relative pauvret des propositiconstat est li linsuffisance actuelleluation rigoureuse des diffrents traittablir lefficacit et la validit, sur un lempirisme.

59. Il convient toutefois desouligner que lide dunepsychogense affective destroubles dapprentissageest aujourdhuiglobalement abandonne.

Bibliographie


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Voici une liste (non exhaustive) des principaux ouvrages consu

Ballarin J.-L. Enfants difficiles, structures spcialises. NathanPdagogie, Paris, 1998.

Boysson-Bardies (de) B. Comment la parole vient aux enfants. OJacob, Paris, 1996.

Braun C. Neuropsychologie du dveloppement. Flammarion, Par2000.

Carbonnel S., Gillet P., Martory M.-D. et Valdoi

Documents

L’évolution du langage