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Mystères, ésotérismes, spiritualités et écologie d’ici et d’ailleurs Bulletin périodique gratuit des éditions Labussière. – Numéro 2 – Février 2010. Éditorial Un signe de votre part me ferait plaisir. t voici «la « gazette » numéro 2 des éditions Labussière. Son sommaire donne un aperçu de son contenu. André Hauterive a survolé en avion la pampa de Nazca. Depuis le ciel, il a observé des lignes, des figures géométriques et des formes animales à profusion. Mais lorsque l’on revient sur le plancher des vaches, on ne distingue rien. Dans quel but a-t-on ainsi illustré un livre à ciel ouvert ? Mon vieil ami Émile Sentier ne se sent certes pas proche du catharisme ou de sa résurgence actuelle. C’est bien trop imprégné de gnosticisme pour être sa tasse de thé. Par contre, le sort cruel que connurent les Cathares l’émeut beaucoup. Ce n’est pas étonnant lorsque l’on sait que son cœur vibre à l’unisson avec celui de tous les damnés de la Terre. Mais Émile n’en oublie pas pour autant d’être pragmatique. De quoi vous entretient-il ? Du fameux (et peut-être fumeux ?) trésor des Cathares, pardi ! L’Adepte, que l’on sait philosophe, s’attaque pour sa part à un problème vieux comme le monde : le problème du mal. Spécialiste des phénomènes fortéens, Gérald de Longley Vaast a mis ses pas dans ceux du Diable. Notre homme à tout faire, Jean-Pierre Richard, vous vante d’abord les vertus de la mauve. Puis, il passe aux fourneaux et vous propose de cuisiner… des abattis. Ne faites pas le (la) dégoûté(e). J’ai testé ses deux recettes et je puis vous assurer qu’il en résulte des plats succulents. Enfin, Alexandre Poliokhine vous invite à fabriquer vous-même le plus simplement du monde un capteur émetteur d’Abondance personnalisé concrétisant les six lois qui régissent l’Abondance dans le Monde des Idées. En quoi est-il personnalisé ? C’est qu’il contient votre carré magique individuel qui diffère d’un individu à l’autre. Ces reportages de première main, ces informations captivantes vous satisferont-ils ? Je le souhaite. S’il vous plaît, un petit mot de votre part – fût-il critique - pour m’informer de ce que vous avez retiré de cette lecture me ferait extrêmement plaisir. Je vous en remercie par avance. Pour m’écrire, [email protected] . E

Lettre d'information n° 2

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Mystères, ésotérismes, spiritualités et écologie d’ici et d’ailleurs

Bulletin périodique gratuit des éditions Labussière. –

Numéro 2 – Février 2010.

Éditorial

Un signe de votre part me ferait plaisir.

t voici «la « gazette » numéro 2 des éditions Labussière. Son sommaire donne un aperçu de son contenu.

� André Hauterive a survolé en avion la pampa de Nazca. Depuis le ciel, il a observé des lignes, des figures géométriques et des formes animales à profusion. Mais lorsque l’on revient sur le plancher des vaches, on ne distingue rien. Dans quel but a-t-on ainsi illustré un livre à ciel ouvert ? � Mon vieil ami Émile Sentier ne se sent certes pas proche du catharisme ou de sa résurgence actuelle. C’est bien trop imprégné de gnosticisme pour être sa tasse de thé. Par contre, le sort cruel que connurent les Cathares l’émeut beaucoup. Ce n’est pas étonnant lorsque l’on sait que son cœur vibre à l’unisson avec celui de tous les damnés de la Terre. Mais Émile n’en oublie pas pour autant d’être pragmatique. De quoi vous entretient-il ? Du fameux (et peut-être fumeux ?) trésor des Cathares, pardi ! � L’Adepte, que l’on sait philosophe, s’attaque pour sa part à un problème vieux comme le monde : le problème du mal. � Spécialiste des phénomènes fortéens, Gérald de Longley Vaast a mis ses pas dans ceux du Diable. � Notre homme à tout faire, Jean-Pierre Richard, vous vante d’abord les vertus de la mauve. Puis, il passe aux fourneaux et vous propose de cuisiner… des abattis. Ne faites pas le (la) dégoûté(e). J’ai testé ses deux recettes et je puis vous assurer qu’il en résulte des plats succulents. � Enfin, Alexandre Poliokhine vous invite à fabriquer vous-même le plus simplement du monde un capteur émetteur d’Abondance personnalisé concrétisant les six lois qui régissent l’Abondance dans le Monde des Idées. En quoi est-il personnalisé ? C’est qu’il contient votre carré magique individuel qui diffère d’un individu à l’autre.

Ces reportages de première main, ces informations captivantes vous satisferont-ils ? Je le souhaite. S’il vous plaît, un petit mot de votre part – fût-il critique - pour m’informer de ce que vous avez retiré de cette lecture me ferait extrêmement plaisir. Je vous en remercie par avance. Pour m’écrire, [email protected].

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Merveilles et mystères du monde entier.

Nazca : pourquoi faut-il prendre de la hauteur ? André Hauterive

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omment et pourquoi la plaine de Nazca s’orne-t-elle d’un livre à ciel ouvert ?

Arrivé à Paracas, ville côtière du Pérou, je suis descendu à l’hôtel « El Chorrito » où j’ai goûté un fort bon ceviche, un plat typique péruvien qui est un fait une marinade de poissons, de jus de citron vert et d’oignons. Le lendemain, je me suis rendu à l’aéroport de Pisco où j’avais réservé par avance un petit bimoteur en même temps que je m’étais assuré les services d’un pilote. Et en route par la voie des airs pour survoler Nazca. Après être passés au-dessus de Ica, de la pampa de Huayuri, de la cité de Palpa, nous avons franchi par le nord la vallée de l’Ingenio, un affluent du Rio Grande. Vus du ciel : lineas, pistas et autres grabados. « Fantastique, gigantesque, affolant » : voilà les exclamations qui me sont alors montées aux lèvres. Car longeant la Cordillère des Andes sur plus de cent kilomètres, sont réunies sur la pampa des figures géométriques mystérieuses, les pistas* et des lignes qui s’étendent à perte de vue, les lineas. Avant même de franchir la vallée, on peut apercevoir au sol de magnifiques pistas en forme de longs triangles - au moins dix fois plus longs que larges - qui se croisent à proximité de leurs pointes. Ce n’est qu’un avant-goût de ce qui attend plus loin. Il faut se transporter sur le versant sud pour accéder à la pampa Colorada où d’immenses lineas s’égayent dans toutes les directions. C’est un spectacle hallucinant puisqu’elles ne se laissent pas décourager par des obstacles naturels. Elles franchissent, semble-t-il avec aisance, les ravins vertigineux et les pentes escarpées sans faire le moindre détour, sans jamais cesser d’être rectilignes. Elles semblent suivre obstinément un objectif qu’on ne peut souvent deviner de prime abord puisque même à cette hauteur, quand on en voit le début, on n’en perçoit pas la fin (ce n’est cependant pas une règle générale, certaines sont plus courtes que d’autres). Ces sillons par milliers, immanquablement, évoquent des pistes d’atterrissage. En poursuivant le survol, on s’aperçoit que les lineas aboutissent in fine à des pistas ou bien, en de rares occasions, à un centre commun qui irradie de nombreuses pistas. Une intention précise semble avoir présidé à l’édification de tout cela et elle requière, à n’en pas douter, de jouir d’un extraordinaire génie géométrique, celui qui signe les architectes de talent. Mais il n’y a pas que cela, loin s’en faut. Des grabados, autrement dit des géoglyphes, parsèment également la plaine désolée de la Nazca*. En bordure de la panaméricaine, une araignée géante à huit pattes, de 46 mètres d’envergure, remarquablement stylisée, semble sortie tout droit d’un film d’horreur. Plus à l’ouest, cela ressemble à un zoo pétrifié en deux dimensions sur le sol ; c’est un singe d’une

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centaine de mètres de long que l’on peut contempler et ensuite, c’est au tour d’un majestueux condor au long bec de 180 mètres de long de s’offrir à mes yeux. Perroquet, chat, chien (à cinq pattes !!!), volatiles (à quatre pattes !!!), colibri, sauriens, poissons, poussin, fleur, serpents multicéphales, baleine de plusieurs dizaines de mètres, personnages, lézard (de 180 mètres), quelques spirales, objets indescriptibles leur succèdent. Mais au fait, comment ont procédé les concepteurs de ces curiosités ? De la manière la plus simple qui soit. Ils n’ont pas creusé des sillons ou élevé des pierres. Ils en ont enlevé, au contraire. La pampa, en cet endroit, est parsemée de cailloux de couleur sombre. Les couches de terre sous-jacentes sont claires. En enlevant les cailloux de couleur sombre suivant des tracés prédéterminés, les lineas et les contours des pistas et des grabados apparaissent par opposition de la couleur claire qui les caractérise à la couleur sombre de leur environnement. Avant de passer à l’acte, ils ont réalisé des modèles réduits, ce dont témoignent les maquettes de géoglyphes retrouvées sur le site. Ensuite, ils ont tracé à espaces réguliers des lignes verticales et horizontales sur la maquette pour la quadriller. Il ne leur restait plus qu’à reproduire ces plans à plus grande échelle sur le terrain même. Certes, le procédé est ingénieux et témoigne, comme je l’ai déjà noté, d’une grande maîtrise de la géométrie. Certes, il a fallu enlever des milliers de pierres, mais ces dernières ne pèsent pas lourd. Certes, il nécessitait qu’on lui consacre du temps, mais c’est tout de même relativement rapide à faire. Par exemple, un scientifique, monsieur Nickell, a démontré qu’il fallait environ 9 heures pour réaliser le condor. Lineas, pistas et grabados n’ont donc pas nécessité des travaux pharaoniques et le mystère de Nazca ne réside donc pas dans leur réalisation. Il est ailleurs, comme vous allez le constater à la lecture de ce qui suit. Car… A terre, on ne voit rien. Oui, le plus fort, c’est que lorsque l’on est de retour sur le bon vieux plancher des vaches, on ne distingue rien de tout cela. Lorsqu’on se retrouve le nez collé sur cette débauche de figures géométriques ou d’images figuratives, on ne les perçoit pas, on en perd le fil, elles échappent aussi bien à l’œil qu’à l’esprit. C’est donc bien la preuve que ceux qui ont tracé au sol les lineas, les pistas et les grabados ne l’ont pas fait à destination de personnes enracinées dans la glèbe. C’est tellement vrai qu’il a fallu attendre les débuts de l’aviation pour qu’en 1920, des pilotes péruviens fassent état de ces curiosités qui ornent les alentours de Nazca. Si la pampa Colorada et ses alentours immédiats sont un vaste tableau sur lequel on a écrit un ou plusieurs messages, qui donc était censé le(s) lire ? Qui a fait cela ? Les scientifiques s’accordent pour dire que les lineas, les pistas et les grabados ont été conçus entre l’an 900 avant Jésus-Christ et les années 600 de notre ère. Deux groupes de population ont habité les lieux durant cet intervalle de temps : les Paracas jusqu’à l’an moins 200 avant Jésus-Christ, les Nazcas ensuite. Mais rien ne prouve que ce soient les Paracas et les Nazcas qui soient à l’origine des lineas, des pistas et des grabados.

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Pourquoi ? Les conquistadores assoiffés d’or non pas seulement pillé, torturé et tué. Iconoclastes, ils ont voulu effacer la mémoire culturelle des peuples qu’ils avaient soumis à leur joug en détruisant les palais et les temples et surtout, à se livrant à des autodafés systématiques des écrits. Il en résulte que l’on ne dispose d’aucun texte qui fasse référence aux origines et aux raisons d’être des lineas, des pistas et des grabados. On en est donc réduit aux conjectures. Nombre d’hypothèses ont été avancées, mais on peut les diviser en deux classes : celles qui se parent d’un vernis scientifique – mais qui ne sont guère convaincantes, comme on le verra – et les autres, parfois délirantes. Examinons tout d’abord ensemble les pseudo scientifiques. La mathématicienne Maria Reiche, qui a consacré sa vie à l’étude de la plaine de Nazca, a avancé depuis 1939 l’hypothèse qui y avait été écrit « le plus grand livre d’astronomie du monde ». Les animaux seraient des signes zodiacaux, triangles et trapèze des éléments de visée astronomique, l’enchevêtrement des lignes déterminant un point de l’horizon. Soit. Mais à quoi peut bien servir un livre d’astronomie qu’on ne peut lire du sol alors que les peuples de cette époque ne pouvaient s’élever dans les airs ? Comment effectuer des visées astronomiques sur un site ou une brume dense règne plus de 260 jours par an ? Maria Reiche n’a jamais répondu à ces deux questions. Paul Kosok, lui, a qualifié la plaine de Nazca de « plus fantastique calendrier de l’antiquité ». On peut lui opposer les mêmes objections que celles qui nous ont servi à porter la contradiction à Maria Reiche. Le professeur Henri Stierlin, pour sa part, fut l’auteur en 1984 d’une théorie pour le moins originale ! Chez les Nazcas, fait-il remarquer à juste titre, potiers et tisserands abondaient. Selon Stierlin, les lignes servaient à préparer les fils de trame et de chaîne des tissus mortuaires retrouvés dans les tombes des Nazcas. Ces tissus ont en effet la particularité d'être tissés de fils d'un seul tenant. Or pour préparer de manière artisanale de tels fils, il faut une ligne droite du double de la longueur pour permettre le tordage puis le repliage du fil sur lui-même. Admettons. Mais que vient faire là-dedans le bestiaire ? Certains – dont Antony F. Aveni - ont prétendu que le manque d’eau chronique caractérisant cette région ayant conduit les Nazcas à développer un système d’irrigation parcimonieux et complexe, les lignes conduiraient à des puits souterrains profonds reliés par des aqueducs. D’accord pour les lignes, quoiqu’elles soient peu visibles au sol, comme je l’ai déjà noté. Mais quid des formes géométriques et des représentations zoomorphes ? Georg A. von Breunig fait de la plaine de Nazca un vaste complexe sportif. Les pistes sont tout simplement des pistes de course à pied, les figures géométriques des stades. Et les figures animales ? Il n’en dit rien. Pourtant, ce sont elles les plus impressionnantes. Johan Reinhard pense que tout cela est cultuel. Selon lui, les lignes mènent à des sanctuaires religieux, à des sources d’eau ou à des montagnes que les Nazcas tenaient en adoration, car comme l’Olympe, elles auraient été peuplées par des dieux - le Zeus local se nommant Virocacha - qui prennent parfois la forme d’animaux ailés, ce qui expliquerait que les messages qui leur sont délivrés doivent impérativement être visibles du ciel. De toutes les

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hypothèses « scientifiques » ou culturelles, celle-ci a ma préférence. Je ne trouve rien à y redire. Examinons maintenant succinctement les autres thèses qui ont malheureusement contre elles de n’apporter aucune preuve puisqu’elles reposent sur l’existence supposées d’êtres supérieurs extraterrestres. Erich von Däniken a avancé en 1968 que Nazca était un cosmodrome, les pistas servant de pistes d’atterrissage ou de décollage aux OVNIS, les figures géométriques étant des aires de stationnement et les représentations animales des moyens de communication extraterrestre ( ???). Robert Charroux l’avait précédé sur ce terrain d’explication, mais lui s’était montré bien plus précis : les extraterrestres seraient vénus de la planète Vénus. Jacques Bergier et l’écrivain péruvien Manuel Scorza sont également « extraterrestrophiles ». Après tout, pourquoi pas ? Comme vous l’avez constaté, les hypothèses abondent, mais le mystère demeure entier. Une seule chose est certaine : lineas, pistas et grabados sont destinés à être vus du ciel. A partir de là, place à l’imagination. * De tels tracés à même le sol destinés à être vus du ciel se trouvent également en d’autres endroits du globe terrestre. En Angleterre, dans la vallée de Glastonbury, c’est un zodiaque ; dans le Dorset (Angleterre), des chevaux blancs ; dans le désert du Mohave, en Californie, des hommes géants ; etc. Mais la plaine de Nazca surpasse tous ces lieux en nombre et en densité de figures et l’intrigant labyrinthe qu’elle tisse est unique au monde. André Hauterive est écrivain et grand reporter. Il a signé aux éditions Labussière « Les portes du Ciel » ( A paraître) et « Des miracles parsemés d’étoiles » (pour en savoir plus sur ce livre). Dans sa prochaine communication, André Hauterive vous emmènera danser au milieu du ballet que des géants de pierre ont organisé à Stonehenge.

Mythes, légendes et folklore de la France mystérieuse. Le trésor des Cathares

Émile Sentier Mail : [email protected]

« Du temps profond Montségur / se rend maître et le vol des corbeaux / à l'horizon s'illumine / de sa lumière déchue. / Il se dérobe aux espoirs défaillants / il les voue à l'étoile / dans l'équilibre des nues/ entre le ciel et l'enfer. » René Nelli.

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atériel, spirituel, où les deux ? Ou bien encore… Cathares selon leurs ennemis qui les qualifiaient d’hérétiques, Bons Hommes,

Bonnes Dames ou Bons Chrétiens, ainsi qu’ils se dénommaient eux-mêmes, les Cathares avaient essaimé dans toute l’Occitanie. Militairement agressés dès mars 1208 lors de la croisade contre les Albigeois, les Cathares sont déclarés hérétiques au concile de Latran (1215), puis s’en suit la répression judiciaire de l’inquisition (créée en 1231). Les Cathares voulaient ressusciter l'Église primitive, telle qu'elle est décrite dans le Nouveau Testament, les épîtres de Saint-Paul et les Actes des apôtres. Selon eux, Dieu s’est retiré du monde et ne peut être approché de quelque manière que ce soit. La création ne saurait lui être attribuée puisqu’elle est imparfaite et corruptible. Elle est l’émanation du Principe du Mal qui, de toute éternité, a cohabité avec Dieu et on ne saurait en tenir ce dernier pour responsable. C’est le message qu’aurait délivré le Christ, envoyé et non pas fils de Dieu, qui ne saurait être né de Marie puisque le Christ est un ange. Les Cathares ne se retranchaient pas du siècle, ils travaillaient comme tout un chacun, prêchaient et instruisaient via des traductions en langue vernaculaire de textes saints. Au contraire des dignitaires de l’Église romaine, cette imprégnation constante dans la société les rendit proches du peuple, ce qui explique en partie l’audience très large dont ils jouissaient. Nombre de personnes, influentes ou non, qui ne partageaient portant pas leur foi les tenaient en estime et même, à l’occasion, leur portèrent assistance durant les jours sombres de la croisade. Se tenant pour les seuls vrais disciples des apôtres, les Cathares rejetaient pour les raisons évoquées plus haut les dogmes, les sacrements et l’autorité de l’Église. Anticléricaux notoires, ils reprochaient à l’Église romaine ses fastes et ses ors ainsi que ses abus de pouvoir.

La première croisade menée en terre chrétienne. Cisterciens, franciscains et dominicains tentèrent alors de les convaincre, par des débats publics ou des prêches, de réintégrer le sein de la mère l’Église. Mais les Cathares ne s’en laissaient pas facilement compter. Alors, le pouvoir central de la royauté française s’en mêla. Trop content de trouver là un prétexte pour mater ses vassaux du sud trop indépendants à son goût, le roi expédia sur place des reîtres – tels Simon de Montfort, de sinistre mémoire - qui mettront leurs épées au service du Vatican et du roi de France pour mieux faire main basse sur les riches terres du Sud. Ce sont là les raisons d’être de la première croisade qui fut menée en terre chrétienne. Le sac de Béziers, où furent versés des fleuves de sang, témoigna de la brutalité de la répression. Les derniers résistants cathares se retirèrent au château de Montségur élevé à plus de 1200 mètres d’altitude sur un piton rocheux. Il y avait là une centaine d’hommes en armes (des faidits), leurs amis, le seigneur du lieu - tout acquis à leur cause – et ses gens. Montségur, réputé imprenable – de précédents sièges ayant tous échoué incitaient à le penser – jouissait de ce fait d’une certaine impunité ainsi que la communauté de réfugiés qui s’était installée hors les murailles.

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Mais en mai 1242, onze inquisiteurs ayant à leur tête Guillaume Arnaud firent halte dans la plaine, dans un village proche de Montségur, Avignonet. Le 29 mai, ils furent tous mis à mort par des hommes appartenant à la garnison de Montségur. C’est plus que n’en pouvait supporter Blanche de Castille qui qualifia alors Montségur de « synagogue de Satan ». Quelques milliers d’hommes conduits par Hugues des Arcis assiégèrent alors la citadelle. Le siège s’éternisa, mais durant l’hiver, une audacieuse escalade aboutit à ce qu’une machine de jet – un trébuchet - puisse être construite à proximité du château. Dès lors, celui-ci fut bombardé jour et nuit. Finalement, le seigneur négocia et l’assaillant fit une proposition généreuse : liberté pour les défenseurs catholiques, vie sauve pour les « hérétiques » qui se convertiront et un délai de réflexion. Le 16 mars, plus de 200 Cathares, hommes, femmes et enfants, refusant de renier leur foi, se jetèrent d’eux-mêmes dans les flammes du bûcher qui avait été dressé au « prats del crémats » (champ des brûlés).

Deux « évasions » Le soir de Noël 1243, deux frères, Matheus et Pierre bonnet, quittèrent Montségur après avoir réquisitionné tous les chevaux valides. Les assaillants ne s’en rendirent pas compte, trop occupés qu’ils étaient à célébrer la nativité. On dit que les deux hommes empruntèrent à Foix le sentier cathare qui les mena jusqu’à Port-la-Nouvelle. Là, un bateau les attendait et ils voguèrent vers Gènes (Italie). Puis ils prirent, de nouveau à cheval, la direction de Crémone. La veille de l’expiration de l’ultimatum lancé par Hugues des Arcis, soit dans la nuit du 15 au 16 mars, quatre hommes portant chacun un chargement descendirent sans encombre au moyen de cordes les murailles, puis la pente rocheuse. Arrivés à pied sur la montagne de Bidorta, ils allumèrent un feu pour informer du succès de leur entreprise. Ils auraient ensuite rejoint le Sabarthès, une vallée de l’Ariège où se trouve un réseau de plus de 50 grottes. Après, on perd leurs traces, quoique des hypothèses hardies aient été avancées (nous verrons cela tout à l’heure).

Diverses hypothèses Pourquoi ces deux expéditions ? L’imagination débordante des romanciers s’est emparée de ce morceau d’histoire et les légendes les plus folles ont couru et continuent de ce faire. Matériel ou spirituel ? Ou bien les deux ? Les Cathares, on l’a vu, étaient bien insérés dans la société, ils travaillaient et gagnaient de l’argent, mais vivaient chichement. Il est probable que leurs épargnes allaient à un fond géré par des dignitaires et celui-ci aurait pu devenir conséquent. Ce serait ce magot en espèces sonnantes et trébuchantes qui aurait été mis en lieu sûr en Italie. Par contre, les quatre hommes qui ont descendu les murailles à la veille que s’allument les bûchers, se déplaçant ensuite à pied, ne pouvaient être lourdement chargés. On a donc avancé qu’ils transportaient des documents et peut-être aussi, le Graal. Cette référence au Graal provient sans doute de la ressemblance entre Montségur et Montsalvat, ce dernier étant le château du Graal. Cette thèse a été popularisée par l’écrivain pro nazi Otto Rahn dans son livre « Croisade contre le Graal ».

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On a aussi prétendu que l’exubérante fortune de Béranger Saunière – le curé aux milliards de Rennes le Château – s’expliquerait par le fait qu’il aurait trouvé et fait main basse sur l’or des cathares. Mais qu’importe !

Le véritable trésor des Cathares. Je ne me reconnais nullement dans le catharisme ancien ou dans sa résurgence actuelle. C’est trop teinté de gnosticisme et de manichéisme et pas assez festif à mon goût. Mais j’admets bien volontiers que les Cathares ne faisaient de mal à personne – moins en tous cas que l’Église de Rome – et que la constance dont il firent preuve force l’admiration. Et puis, derrière cette guerre qui oppose la civilisation brutale du Nord de la France et le Sud des troubadours, se profile l’ombre de la lutte âpre qui oppose la barbarie à la civilisation. L’extermination des Cathares préfigure bien d’autres crimes. Ce sont nos indiens à nous. A la notable différence près qu’ils furent exterminés jusqu’au dernier. Ainsi que le chante Claude Marti (en occitan, mais je vous le délivre en français) : « Laissez-moi raconter l'histoire / d'un sang qu'a bu ma terre. / Laissez-moi raconter l'histoire / d'une volonté de fer / d'une jeunesse morte / d'une liberté voulue / d'un vieux rêve réveillé / d'une liberté perdue/... Voici l'heure de la défaite. / L'idée brûle sur le bûcher. / Voici l'heure de la victoire. / C'est nous qui menons le combat. / Minorités contre l'Empire. Indiens de toutes les couleurs / nous décoloniserons la terre. / Montségur, tu te dresses partout ! » Moi qui me sens proche de l’esprit des jacqueries, moi qui vibre d’indignation à l’évocation des victimes de l’inquisition, je pense que le véritable trésor que les Cathares nous ont légué, c’est le souvenir de leur héroïsme qui alimente la flamme des justes rébellions. Émile Sentier est l’auteur de « Osez le Pouvoir Sorcier » (A paraître), « Toute la Magie d’Amour » (A paraître), « La véritable Magie de Salomon » (A paraître) et « Le guide pratique des Most de Pouvoir » (pour en savoir plus sur ce livre). Il a signé la préface de « Merkabah, la Porte du Cosmos » ( pour en savoir plus sur ce livre). Lors de sa prochaine communication, il vous embarquera pour un long périple à travers la France des mégalithes.

Phénomènes fortéens Charles Hoy Fort, journaliste américain, consacra une grande partie de son existence à traquer des phénomènes avérés, mais atypiques et inexplicables. Il écrivit à ce propos divers ouvrages

dont le plus célèbre est « Le Livre des Damnés ». C’est en référence à ce grand écrivain du bizarre que fut créé l’adjectif « fortéen ».

Le Diable s’est-il promené à Topsham ? Gérald de Longley-Vaast.

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l a fait très froid en cette nuit du 7 au 8 février 1885 à Topsham, un bourg de la banlieue d’Exeter (Angleterre – comté du Devon). Les échassiers et autres oiseaux qui peuplent les alentours n’ont pas été à la fête.

Aussi, lorsqu’au matin, ils sortent de leurs maisons de style hollandais, les habitants de Topsham ne sont guère étonnés de découvrir qu’un blanc manteau de neige recouvre le sol. Mais ce qui les stupéfait, c’est ce qu’ils découvrent sur ce tapis poudreux qui eut dû être immaculé. Des empreintes de sabots dans la neige. Des empreintes, mais pas n’importe lesquelles. Des empreintes de sabots d’ongulé de 10 centimètres de long sur 7 de large. Passe encore ! Mais ce qu’il y a d’extraordinaire, c’est que l’animal – si c’en est un – auteur des dites empreintes n’a pu laisser sa marque qu’en se tenant debout sur ses deux pattes arrière !!! Elles s’étalent à intervalles réguliers (20 à 22 centimètres) sur une seule ligne droite. Un reptile ? Non. On évoqua tour à tour l’œuvre d’un blaireau, d’une grue, d’une grenouille (géante alors !), d’un rat (de très belle dimension !), d’une outarde et même d’un kangourou (que serait-il allé faire dans cette galère ?). Mais on s’aperçut bien vite que rien de tout cela ne tenait la route. La piste des empreintes se joue des obstacles. Les habitants s’armèrent donc. Accompagnés de chiens, ils partirent en quête du fauteur de troubles. Ce qu’ils constatèrent, c’est que la piste des empreintes s’étalait sur plus de cent miles. Curieusement, en maints endroits, elle se recoupait à angle droit. Elle franchissait même un estuaire de 3,5 kilomètres de large !!! Elle semblait se jouer des obstacles qu’elle rencontrait puisqu’elle traversait un hangar un empruntant un trou creusé dans le mur, escaladait des charrettes, des meules de foin et les toits de certaines maisons, passait au travers les murs des jardins (dont un de 4,50 mètres de haut) et les haies comme l’eut fait un fantôme - sans déplacer la neige autour des empreintes - se coulait enfin au travers d’une buse de drainage de 15 centimètres de diamètre. Mais on ne trouva jamais le responsable de ces prodiges. Et il était impossible que ce fut une supercherie, que les empreintes aient été réalisées par un moyen mécanique, car le farceur eut laissé ses propres traces dans la neige. Or, il n’y en avait pas ! Des empreintes par enlèvement Certes, on pourrait objecter qu’un être humain s’était équipé de chaussures (ou d’échasses) spécialement fabriquées pour laisser ces empreintes. Mais quel intérêt aurait-il eu à sortir par une nuit glaciale simplement pour jouer au poseur d’énigme ? Et puis, aucun être humain ne peut parcourir plus de 100 miles par une nuit enneigée, sauter par-dessus les murs et autres obstacles, se promener sur les toits, se couler dans une buse ou franchir un estuaire aux eaux glacées. De plus, les empreintes ne semblaient pas avoir été pratiquées par enfoncement de la neige, mais par enlèvement. Un ballon à air chaud ou à gaz comme celui qui s’était élevé pour la première fois dans le ciel de Paris trois ans plus tôt ? Lui non plus ne pouvait être invoqué, car le bruit qu’il aurait fait aurait réveillé les habitants.

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Nulle explication rationnelle ne pouvant être trouvée, on supputa que ce fut le diable qui avait visité cette nuit-là les alentours de Topsham. Il y eut beaucoup trop de témoins de cet extraordinaire phénomène pour que ce soit des sornettes. D’ailleurs, nombre de journaux de l’époque en rendirent compte, dont l’Illustrated London News du 3 mars 1855. Alors, qui donc ou quoi donc s’est « promené », par cette glaciale nuit d’hiver, à Topsham et dans ses environs ? Le mystère demeure entier. Spécialiste de l’étrange, Gérald de Longley-Vaast a signé aux éditions Labussière « La Magie Sacrée des Pactes ». Lors de sa prochaine communication, il vous emmènera sur l’île hantée de Gabba.

Spiritualité vivante à usage immédiat Les problèmes que pose l’existence du mal

L’Adepte. Mail : [email protected]

eurologue, psychiatre, psychanalyste, politologue, sociologue, économistes, philosophes, occultiste, religieux, athée : qu’ont-ils à nous dire à ce propos ?

Un neurologue concèdera que la souffrance physique est certes difficile à supporter. Il ajoutera cependant qu’elle est salvatrice en ce sens qu’elle est un signal envoyé afin que le corps ou l’individu puisse réagir, ce, pour que des dégradations plus importantes encore que celles qui existent ne puissent survenir et rendre la situation irréversible. De fait, certaines rares personnes qui souffrent d’analgésie pathologique sont partiellement ou totalement insensibles à la douleur. Loin d’être un bienfait, cette maladie qui les affecte leur fait courir de graves dangers. Mettez-vous à leur place : par exemple, vous posez par distraction votre main sur une plaque chauffante et vous ne ressentez absolument rien ; vous n’avez donc pas le réflexe d’enlever votre main ; il se peut même que vous ne soyez alerté(e) de ce qui se passe que lorsque vous percevrez une odeur de chair grillée, mais alors, je ne vous dis pas dans quel état sera votre paume. Ne riez pas, c’est déjà arrivé ! Enfin, le neurologue avancera que les progrès de la médecine mettent à disposition tout un arsenal de médications pouvant combattre efficacement la douleur physique. Seul problème : elles sont presque toutes génératrices d’effets secondaires dont la dépendance n’est pas le moindre. Un psychiatre – lui aussi docteur en médecine – s’efforcera de combattre la douleur psychique ressentie par son patient à coup de prises de médicaments. Mais c’est mettre un cautère sur une jambe de bois. La cause de la souffrance ressentie n’étant pas traitée, le mal être n’est qu’endormi et non pas soigné. Dès lors, que l’on cesse de se médicamenter et il revient au galop, parfois même en faisant payer de très lourds intérêts. Qui plus est, non seulement le traitement suivi entraîne lui aussi de l’addiction, mais souvent, les doses nécessaires à faire taire l’affliction vont probablement entrer dans la spirale infernale de la

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croissance exponentielle. Enfin, ces thérapies – parce qu’elles « abrutissent » - sont un facteur de retrait de la société et de repli sur soi-même. Voyez ce qui se passe lorsque l’on prend des antidépresseurs. Le psychanalyste prétend traiter la douleur psychique à sa source. Il n’est pas obligatoirement médecin. En ce qui le concerne, tout passe par le verbe du patient. Il s’agit de faire venir à la conscience des refoulements qui sont cause de névroses ou de psychoses pour les surmonter, il s’agit de débloquer certaines crispations nées d’a priori néfastes et de l’éducation pour répondre enfin correctement à l’inadéquation sociale, source là encore de tourments. Certes, il suffit, mais… il prévient que la cure sera longue et douloureuse, qu’elle coûtera des larmes de sueur et de sang (et beaucoup d’argent !). Combattre le mal par le mal, tout le monde ne le supporte pas. Et puis, force est de constater que après un siècle d’existence, la psychanalyse se révèle impuissante face à certaines maladies psychiques ; la schizophrénie en est un exemple. Le politologue, le sociologue, l’économiste, le philosophe se pencheront, quant à eux, sur le mal social. Ils auront tous en commun de l’expliquer par le fait que les normes de civilisation adoptées ne sont pas conformes à celles qui devraient régir la société idéale. Le problème, c’est que cette dernière n’existe pas. Chacun en a une vision personnelle ou idéologique s’inscrivant dans un courant de pensée existant, mais elle ne saurait être approuvée unanimement par plus de 6 milliards d’individu. De plus, si ce qu’ils proposent est souvent bien sur le papier, chaque chose vivante produisant ses propres excréments – il en va de même des idées – la concrétisation des idéaux se paye par des dérives en tous genres. Platon disait que si la société est défaillante, c’est qu’elle n’est pas conforme aux lois qui régissent le Monde des Idées. Mais la conception que Platon a de ce dernier est profondément manichéenne. Pour Kant, est mauvaise toute action ou tout comportement qui ne peut être généralisé à tout le monde sans déclencher le chaos. Mais quel ordre est opposé à ce chaos ? Qui en est le concepteur, qui en est le garant ? Et puis, sans une part de chaos, sans quelques grains de douce folie, la société ne peut que stagner, puis régresser. Leibniz professe que le monde a été créé par un Dieu parfait et que donc, il ne saurait qu’être lui aussi parfait, le lieu où règne l’harmonie universelle. Mais le mal, alors ? C’est, répond Leibniz, un pur fantasme, car le mal n’est qu’apparent, ce n’est rien d’autre qu’un non être puisqu’il contribue au Bien dans lequel il s’insère. Le déiste Voltaire n’en est pas du tout d’accord ! Certes, il concède qu’il existe un Être Suprême à l’origine de la Création, mais il poursuit que l’on ne doit lui rendre aucun culte. Quant au mal, si, selon lui, il existe du fait de la nature humaine et si on doit tout faire pour combattre ses effets pervers, ce n’est pas, un problème prépondérant. L’hôte de Fermez n’est pas un pessimiste. Selon l’occultiste Rudolf Steiner, il existe deux entités spirituelles - Lucifer et Ahriman - qui incitent l'homme au mal. Ces entités se sont sacrifiées selon le plan primordial pour être retardées dans leur évolution et induire l'homme en erreur. La tâche pour ce dernier est d'équilibrer ces deux tendances en lui pour trouver la véritable liberté et donc le Christ. Le mal ? Un bien qui n'est pas à sa place. En ce sens, Steiner est proche de Leibniz.

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Marx a fustigé le capitalisme cupide et thésaurisateur, à l’origine de l’exploitation de l’homme par l’homme, et sa complice, la religion « opium du peuple ». Il invita donc les prolétaires de tous pays à s’unir pour créer un communisme mondial qui signerait la fin de l’Histoire. Mais que fait-on de celles et ceux qui ne sont pas des ouvriers ? On pend le dernier capitaliste avec les tripes du dernier curé éviscéré ? Et puis, quand on voit ce qu’il est résulté du communisme dans certains pays – et ce qu’il en est encore de nos jours – franchement, ça ne donne pas envie de l’étendre à toute la planète. Adam Smith, théoricien du capitalisme à son essor, pensait que l’enrichissement de quelques-uns contribuerait à celui de tous. Allez dire cela à une personne qui est « bénéficiaire » du RSA et qui compare les subsides qu’on lui consent avec les rémunérations et les retraites chapeau des capitaines d’industries cotées en Bourse ! Allez dire cela aux rescapés de la tragédie de Bhopal que les assassins d’Union Carbide, fuyant leurs écrasantes responsabilités en refusant de se présenter devant les tribunaux, n’ont même pas daigné dédommager d’un sou. Des vies brisées par la cupidité, cela non plus ne donne pas envie. Le religieux dira que si mal il y a, c’est que la Cité de Dieu n’est pas la cité de l’Homme et que le mal règnera tant que nous n’aurons pas racheté nos fautes, tant que nous n’aurons pas accepté de vivre selon Ses Lois. Mais au fait, de quel(s) Dieu(x) s’agit-il ? Car il y en a pléthore et pas tous d’accord entre eux, du moins, c’est ce qu’il apparaît. Même les monothéistes sont divisées en chapelles. Ne me dites pas que vous croyez naïvement aux vertus de l’œcuménisme, tout cela, c’est poudre aux yeux et compagnie. Chacun croit que son Dieu est le seul vrai. Alors, les dogmes sont là pour aider à la « propagation » (quel vilain mot) de la « seule vraie foi ». Il arrive même qu’ils se figent tellement que, dans leur repli sur eux-mêmes, ils virent à l’intégrisme, ils basculent dans la folie meurtrière. Nous avons connu en d’autre temps la « sainte » Inquisition, de nos jours, c’est le Djihad. La croyance en un Dieu bon génère souvent des fleuves de sang. Pour l’athée, le mal est une sensation née de la complexité ou une subversion des lois sociales, mais on n’y peut rien, il ne fera même qu’augmenter, car il s’inscrit dans le courant entropique de l’Histoire. Donc, c’est l’Être même qui est essentiellement « mauvais ». Une telle vision conduit bien souvent à s’auto absoudre sur le mode : « je ne saurais être tenu pour responsable de mes actes pernicieux, faire le mal est la pente qu’emprunte le cosmos tout entier ». Enfin, rousseauistes et panthéistes rejettent toute la faute sur l’être humain, la nature, personnifiée et quasi divinisée, étant tenue pour parfaite. Certains tenants de ce courant de pensée vont même jusqu’à souhaiter la disparition de l’homme coupable de souiller l’admirable « mère Gaïa ». Mais si notre genre était éradiqué, qui donc la jugerait ainsi, qui lui rendrait un culte ? Dans ma prochaine communication traitant toujours des problèmes que pose l’existence du mal, j’élèverai le débat au niveau ontologique.

(à suivre). « L’Adepte » a rédigé le livret intitulé « Le labyrinthes de Chartres, les trois tables et le Graal » qui accompagne gratuitement l’ouvrage que l’on doit à A.D. du Graal : « Des mégalithes aux cathédrales » (pour en savoir plus sur ce livre).

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Il a également rédigé le livret intitulé « L’ultime victoire » qui accompagne gratuitement l’ouvrage que l’on doit à Sarah Estep intitulé « Les Voix de l’Éternité » (pour en savoir plus sur ce livre).

Par ailleurs, « L’Adepte » est l’auteur d’un enseignement intitulé « Les Cahiers de l’Adepte ». La parution de ce dernier a été qualifiée « d’événement initiatique de la seconde moitié du XXème siècle ». C’est une somme colossale puisque l’ensemble représente près de mille pages 21 X 29,7. « L’Adepte » y a retranscrit in extenso l’enseignement qu’il reçut de la part d’un connaissant, l’ingénieur D. Ce dernier avait exigé que « L’Adepte » enregistre tous leurs entretiens sur un magnétophone. Ce sont ces entretiens, et les réflexions hors enregistrement de « L’Adepte », qui constituent la matière des « Cahiers ». La forme en est donc originale et vivante. La maison d’édition ayant publié « Les Cahiers de l’Adepte » n’existe plus. Les droits sont donc libres et « L’Adepte » ne s’opposerait pas à ce que je procède à une réédition conforme à l’originale (mais sans doute dans un autre format). Cependant, quoique j’en ai très envie, j’évite un peu à me lancer dans ce grand œuvre, car c’est de longue haleine et peu conforme à ma politique éditoriale. Aussi, je sollicite votre avis. Une telle réédition vous agréerait-elle ? Par avance, merci de me répondre. Pour me faire par de votre sentiment ou témoigner sur « Les Cahiers de l’Adepte », si vous les avez lus, [email protected].

La parution du mois !

« Les Voix de l’Éternité » : ils sont vivants et ils le disent ! Preuves à l’appui, le livre de Sarah Estep – « Les Voix de l’Éternité » - confirme la Bonne Nouvelle qu’avait annoncée Jésus. Oui, ce fantastique ouvrage prouve enfin que la mort du corps physique n’est pas la fin de toutes choses. Vous y découvrirez en effet que les « âmes » des disparus continuent d’exister après ce qui ne saurait être qualifié de « rendez-vous ultime », mais que de plus elles communiquent – d’une façon totalement inattendue – avec le monde des vivants. C'est pourquoi cet ouvrage fascinant et bouleversant

• fera souffler sur votre existence un vent de vérité porteur d’un formidable espoir ; • vous permettra de bénéficier d’aides précieuses pour mieux vivre votre présent ; il

s’en suivra une transformation positive à tous niveaux : émotionnel et affectif, mais également professionnel, sentimental et familial ;

• vous ouvrira d’extraordinaires perspectives sur la destinée humaine : la vôtre et celle de tous ceux qui vous sont – ou vous furent – chers ;

• étanchera votre soif de connaissances de ce monde mystérieux qu’est l’au-delà du matériel ;

• apportera des réponses troublantes, mais claires et surtout concrètes, à toutes vos questions ;

• calmera votre cœur si ce dernier éprouve des angoisses douloureuses (peur de vieillir, peur de mourir, peur de disparaître) ;

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• vous aidera à surmonter certaines barrières mentales, notamment celle qui oppose (à tort, en ce domaine, comme ce livre vous le démontrera) la foi et la vérité scientifique ;

• vous permettra enfin, si vous le souhaitez, de reprendre contact avec celles et ceux que vous aimez sans avoir recours à la médiumnité ou à des pratiques spirites (« Les Voix de l’Éternité » contient une partie pratique claire et précise qui vous décrit par le détail comment vous devrez procéder). Vous jouirez ainsi de l’unique et merveilleux privilège d’avoir accès à des vibrations de l’âme et des parfums d’éternité inconnus.

Prendre connaissance du livre « Les Voix de l’Éternité » vous permet de plus d’accéder à deux bonus gratuits d’exception.

1. Bonus gratuit n°1 : il s’agit d’un entretien inédit entre « celui qui signe l’Adepte » et son mentor, l’ingénieur D. Intitulé « L’ultime victoire », ce baume à toutes les angoisses qu’éprouve un mourant, ce souffle puissant qui permet de surmonter la crainte des derniers instants évoque notamment les cinq obstacles qui s’opposent au salut de l’âme et comment les surmonter.

2. Bonus gratuit n°2 : un étonnant CD audio. Il contient quelques enregistrements de « voix de l’éternité » réalisés par Sarah Estep elle-même. L’un deux est stupéfiant et voici pourquoi. Quoiqu’elle n’ait jamais demandé à une quelconque célébrité de se manifester depuis l’au-delà, Sarah Estep eut un jour la surprise de recevoir le message suivant : « Voici le célèbre Beethoven ». Puis, ce fut comme si elle était au concert !!! Découvrez entre autres merveilles sur ce CD audio l’interprétation depuis l’au-delà d’un court extrait de la célèbre « Sonate au Clair de Lune ».

Que vous soyez athée, agnostique, croyant(e) ou en quête spirituelle, il y a au moins 3 bonnes raisons pour que vous consultiez « Les Voix de l’Éternité », ce livre fouillé, précis, sincère, à dévorer d’une seule traite, puis à lire et à relire.

1. Vous avez perdu un être cher et vous souhaitez ardemment communiquer avec lui

2. Vous voudriez connaître les preuves indéniables que la mort ne fauche pas les coquelicots de l’existence et donc accueillir le moment venu cet événement naturel avec sérénité.

3. Autour de vous, des gens souffrent de la perte d’un des leurs. Vous aimeriez leur apporter un véritable réconfort qui ne soit pas seulement fondé sur de belles paroles.

NE VIVEZ PLUS DANS LE DOUTE, SACHEZ VERS QUOI VOUS ALLEZ ET RÉJOUISSEZ-VOUS car l’espérance en la survie n’est pas seulement une question de foi,

mais qu’elle est fondée sur des réalités indéniables. Sarah Estep le démontre.

(pour en savoir plus sur ce livre)

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La plante et le secret de grand-mère du mois Jean-Pierre Richard

Adresse mail : [email protected]

La plante du mois : la Mauve (Malva sylvestris).

ette plante bisannuelle commune en Europe se trouve principalement dans les chemins creux, les lieux de décharge et les cours des villages. Elle affectionne, jusqu’à une hauteur de 1300 mètres, les sols riches en azote.

Haute de 20 à 70 centimètres en général (mais pouvant tout de même atteindre 1,5 mètre), sa tige dressée rayonne à partir du pied central. Ses feuilles, longuement pétiolés, sont dentées à poils rudes. De mai à août, elle se pare de grandes fleurs mauves (d’où son nom vulgaire). Dans l’antiquité, on mangeait les pousses jeunes et tendres de la Mauve comme on le ferait d’un légume. On utilisait les racines, les feuilles et les fleurs de la Mauve réputée être émolliente, calmante et légèrement laxative. C’est pourquoi les romains buvaient après chaque orgie une potion à base de suc de mauve. Pythagore la recommandait pour calmer les passions, Hippocrate à ceux qui digèrent mal, souffrent d’une bouche amère et salée ou rendent une urine brûlante, Cicéron préconisait de la mélanger à des bettes pour se purger, Martial conseillait à un de ses amis constipé un mélange de laitue et de Mauve et Pline prétendait qu’une cuillérée quotidienne de Mauve renforce les défenses immunitaires (mais il disait par ailleurs qu’elle nuisait à la chasteté). En phytothérapie, elle est employée pour lutter en usage interne contre la toux sèche, la bronchite, l’asthme, les maux d’estomac, la constipation et l’inflammation des voies urinaires. Pour un litre d’eau, il faut faire infuser 15 à 20 grammes de fleurs et de feuilles de Mauve préalablement trempées dans de l’eau froide durant 10 minutes. On chauffe jusqu’à la limite de l’ébullition. On laisse ensuite infuser 10 à 15 minutes ; En usage externe, cette infusion de Mauve imbibera des compresses à appliquer sur la peau et les yeux irrités. On s’en gargarisera pour lutter contre les maux de dents, l’inflammation de la bouche ou de la gorge et les aphtes.

La recette de grand-mère du mois : vive les abattis !

l s’agit ici, en l’occurrence, d’une recette de cuisine. Durant mes jeunes années, on ne mangeait pas de la viande tous les jours, mais une à deux fois par semaine seulement (dont le dimanche). Résidant dans une région

côtière, le mardi, c’était poisson. Le vendredi était maigre et les œufs de rigueur aux deux repas de ce jour. Le reste de la semaine, c’était soupes, légumes et céréales, fromage et salade.

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Saines habitudes alimentaires auxquelles il serait sans doute avisé de revenir. La viande était principalement de porc ou alors, des lapins ou des volailles. Les gens modestes ne se rendaient à la boucherie qu’à de rares exceptions festives ou pour y acheter des abats vendus quelques sous. Les principaux abats sont la cervelle, le cœur, la fraise, la fressure, la langue, les poumons, le museau, la rate, le ris, les rognons, les pieds, les tétines et les tripes. On doit veiller à ce qu’ils soient très frais avant de les consommer. Quant aux abattis, ce sont les pattes, la tête, le cou, les ailerons, le foie et le gésier d’une volaille. Oui, vous avez bien lu ! Les pattes et la tête également. Dame, c’est qu’en ces temps-là, tout faisait ventre ! Ne prenez donc pas cet air dégoûté. Bien préparé, c’est délicieux, je vous assure (la volaille doit être achetée entière, si possible chez un producteur bio ; à tout le moins, assurez-vous qu’elle a été élevée au grain, sans OGM, et qu’elle pouvait s’ébattre librement ; les produits des élevages en batterie, bien cuisinés ou non, sont de toute manière infects en ce qui concerne le goût et mauvais pour la santé).

Préparation Nettoyez les abattis en enlevant soigneusement, à l’aide d’un couteau effilé, les plumes et le duvet qui adhèrent encore à la chair (pour que ce soit plus facile à faire, plongez quelques instants le cou et les ailerons dans de l’eau bouillante, séchez, puis faites flamber avec la flamme d’un feu de bois ou d’un brûleur à gaz). Enlevez précautionneusement, sans la percer, la poche de fiel adhérent au foie. Ouvrez en deux le gésier et ôtez-en la poche intérieure.

Le ragoût d’abatis. Faites revenir des petits morceaux de lard maigre dans un peu de matière grasse. Réservez-les. Faites revenir dans la même matière grasse les abatis, excepté le gésier. Recouvrez de petits oignons. Quand tout cela est bien doré, saupoudrez de farine. Laisser roussir légèrement tout en remuant et mouillez avec du bouillon (ou de l’eau chaude, mais avec du bouillon, c’est bien meilleur). Remettez les lardons et ajoutez le gésier ainsi qu’un bouquet garni. Salez, poivrez. Ajoutez à volonté des pommes de terre et des carottes. Variante pour les abattis de canard ou d’oie : procédez comme ci-dessus, mais ajoutez dans le ragoût des navets préalablement dorés à la poêle. Saupoudrez légèrement de sucre en poudre qui, caramélisé, confèrera de l’arome à la sauce.

La fricassée d’abattis. Il est recommandé de n’utiliser que des abattis de dindon ou de poulet. Cuisez-les dans de l’eau froide, juste ce qu’il faut pour qu’elle les recouvre. Salez, poivrez, ajoutez un bouquet garni, quelques oignons, une carotte coupée en rondelles et un clou de girofle. Couvrez. Laissez bouillir une heure. Égouttez ensuite les viandes. Passez finement le jus de la cuisson. Faites un roux blanc avec beurre et farine. Mouillez-le avec le jus de cuisson. Remettez dans cette sauce les abattis et ajoutez des champignons lavés et épluchés. Au moment de servir, préparez une liaison avec un jaune d’œuf, du beurre frais et du jus de citron. Joignez-le à la sauce.

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Les abattis fins (crêtes, rognons, foie) peuvent être utilisés pour garnir un vol-au-vent et des bouchées à la reine. Et maintenant, régalez-vous pour pas cher ! Jean-Pierre Richard est l’auteur du livre « Le Dossier A » paru aux éditions Labussière (pour en savoir plus sur ce livre).

Radionique

Faites-le surtout vous-même : votre capteur émetteur d’abondance personnalisé.

Alexandre Poliokine.

ecevoir, faire fructifier, redistribuer : voici les trois mots qui caractérisent au mieux les six lois qui régissent l’Abondance. Ce montage émetteur récepteur que je vous propose de réaliser vous-même met en œuvre ces six lois dans votre vie quotidienne.

L’Abondance est une notion souvent rattachée à l’argent. Mais en fait, elle s’applique à presque tous les domaines de la vie (amour, dons naturels, etc.). Jouir de quelque chose en Abondance, c’est en posséder une quantité supérieure à la satisfaction de ses propres besoins. De là l’idée que l’Abondance permet d’accumuler du superflu et que de ce fait, elle engendre thésaurisation ou gaspillage. C’est mal connaître les lois qui régissent l’Abondance que de le prétendre. Car ce superflu, comme nous allons le voir tout à l’heure, doit être redistribué si l’on veut que l’Abondance persiste. Il existe dans le « Monde des Idées » des lois qui régissent l’Abondance. Elles sont au nombre de six et se répartissent en trois groupes.

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1er groupe. Capter l’Abondance 1ère loi : faire de la place à l’Abondance. L’Abondance, c’est comme le principe divin. L’une comme l’autre n’aspirent qu’à vous combler, mais souvent, ils ne le peuvent pas, car ils se trouvent refoulés par tout ce qui vous encombre intérieurement (peurs, idées négatives, etc.). Bref, lorsqu’ils ouvrent la porte de votre « demeure », que découvrent-ils le plus souvent ? Un capharnaüm, un placard mal rangé qui déborde de partout. Non seulement ça ne donne pas envie d’entrer dans un tel « lieu », mais de plus, il est impossible de ce faire puisque de toutes manières, il n’y a pas la place. Continuant d’avoirs recours à la métaphore domestique, je dirai tout d’abord qu’il convient de « faire le ménage » et de ranger correctement ce qui subsiste au bout du compte. 2ème loi : élever la fréquence vibratoire. Tout vibre dans l’univers, aussi bien la matière que les Idées archétypales. Cependant, les Idées archétypales vibrent à des fréquences plus élevées que la matière. Vous savez que lorsqu’un dialogue fructueux s’établit entre deux personnes, on dit : « ils sont sur la même longueur d’onde ». C’est exactement ce qu’il convient de faire : vous élever à la fréquence vibratoire de l’Abondance.

2ème groupe. Mettre en œuvre l’Abondance. 3ème loi : la loi du gain. La loi du gain postule que toute personne qui a un rapport sain avec une Idée archétypale (que ce soit l’argent ou autre) ne peut que connaître la satisfaction de ses besoins propres (par exemple, si l’Idée archétypale est traduite par le mot argent, la loi du gainpostule que toute personne ayant un rapport sain à l’argent en gagnera suffisamment pour vivre). 4ème loi : la loi de concentration. Mais ce n’est pas suffisant, loin de là. Nous avons vu en effet que l’Abondance octroyait bien plus que la simple satisfaction des besoins. Pour cela, il ne suffit pas d’avoir un rapport sain à l’Idée archétypale, il convient de se focaliser sur elle, de la transformer en objectif majeur de l’existence. Une telle attitude engendre le surplus qui va au-delà de la simple satisfaction des besoins et qui signe l’Abondance. 5ème loi : la loi d’économie ou loi d’investissement. Idéalement, toute chose dont on jouit en Abondance devrait pouvoir être divisée en trois parties. La première, correspondant à la loi du gain, devrait satisfaire vos besoins immédiats. La seconde répond à la loi d’investissement. Cette dernière doit préparer l’avenir et vous ôter toute peur du lendemain. La troisième partie enfin est destinée à concrétiser en ce monde la loi du don, ce que nous allons voir maintenant.

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3ème groupe. La répartition de l’abondance. 6ème loi : la loi du don. La loi de conservation de l’énergie stipule que « rien ne se crée, rien ne se perd » ; mais il y a toujours un risque de dégradation de la qualité (loi de l’entropie). Tout ce dont on jouit qui ne circule pas, qui n’est pas partagé – qu’elle qu’en soit la qualité initiale – pire que de disparaître, se transforme en toxines. Pour reprendre l’exemple de l’argent, sa possession n’est pas en soi perverse ; mais elle le devient si, par delà le fait de permettre de vivre au quotidien et d’épargner pour l’avenir, l’argent est thésaurisé sans finalité, pour le simple plaisir d’être assis(e) sur un tas d’or. Freud a remarqué qu’une telle attitude psychique est corporellement somatisée sous forme de constipation ; chaque pièce qui dort pollue l’esprit et le corps, lui, s’intoxique physiquement avec des excréments non évacués. Il y a rétention de part et d’autre, dans la tête comme dans le corps. L’Abondance pallie ce problème puisqu’elle procure du superflu qui vient s’ajouter à l’acquisition du pain quotidien et à la raisonnable épargne. Mais attention, ce superflu n’est pas pour vous. Si vous vous contentez de vous l’approprier alors que vous ne savez qu’en faire, gare au choc en retour ! Vous devez au contraire vous en départir généreusement sans rien en attendre en retour. Ainsi, après avoir capté, puis mis à profit de l’Abondance, vous en distribuez maintenant. La relation précitée qui existe entre avarice et constipation illustre à merveille comment une attitude immatérielle interagit avec le corps. Sur le même modèle, il existe des relations étroites entre Le Monde des Idées (spirituel) et certaines formes graphiques (matérielles). Ceci étant posé, passons à la réalisation pratique du Capteur Émetteur d’Abondance. Pour le réaliser, vous avez besoin d’une feuille de papier et d’un crayon gras, leurs couleurs important peu.

Graphique représentatif de l’idée : « faire de la place à l’Abondance ». Il s’agit de votre carré magique personnel accompagné de ses cinq codes secrets. Benoît Laffilée, dans son livre « Le fascinant pouvoir des carrés magiques », (A paraître) indique comment tout un chacun peut réaliser son carré magique personnel. Croyez-moi, cela fonctionne vraiment bien. Je le cite donc après l’avoir remercié de son aimable autorisation. Vous êtes doté(e) d’un carré magique personnel et de ses « cinq codes secrets ». Je dois donc vous apprendre à le faire pas à pas et vous verrez, c’est très simple ! Votre carré magique personnel va être établi à partir de vos quatre nombres personnels qu’il vous faut calculer vous-même. Vous additionnez le quantième de votre jour de naissance, de votre mois de naissance et de l’année dans le siècle considéré de votre naissance. Par exemple, une personne née le 27 juillet 1984 aura pour premier nombre personnel 27 + 7 + 84 = 118. Un autre « nombre magique » personnel vous détermine : il est onomantique. Il s’appuie sur les noms et prénoms qui vous ont été donnés à votre naissance (donc, pour les femmes mariées, c’est le nom de jeune fille dont il est question). Ces noms et prénoms doivent d’abord avoir été écrits en caractères romains. Ensuite, vous transposez chaque lettre en nombres suivant la table de correspondance attestée par le kabbaliste Virya dans son ouvrage « Paroles de Nombres ».

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A = 1 ; B = 2 ; C = 3 ; D = 4 ; E = 5 ; F = 6 ; G = 7 ; H = 8 ; I = 9 ; J = 10 ; K = 20 ; L = 30 ; M = 40 ; N = 50 ; O = 60 ; P = 70 ; Q = 80 ; R = 90 ; S = 100 ; T = 200 ; U = 300 ; V = 400 ; W = 500 ; X = 600 ; Y = 700 ; Z = 800. Concernant les caractères accentués Les caractères accentués prennent simplement la valeur de la lettre fondamentale :

• à â ä correspondent à la valeur 1 de a. • ç correspond à la valeur 3 de c. • é è ë ê correspondent à la valeur 5 de e. • ï î correspondent à la valeur 9 de i. • ô ö correspondent à la valeur 60 de o. • ù û ü correspondent à la valeur 300 de u. •

Concernant les caractères liés Les caractères liés ont la valeur des lettres qui les composent :

• Oe correspond à la valeur 65 = 60 + 5, de o + e. • Ae correspond à la valeur 6 = 1 + 5, de a + e.

Puis on additionne tous les nombres Exemple : supposons que notre personnage fictif soit une femme, Marie Améline Dupont, née Barbier. Nous retenons Marie Améline Barbier. Soit M = 40 + A = 1 + R = 90 + I = 9 + E = 5 + A = 1 + M = 40 + E = 5 + L = 30 + I = 9 + N = 50 + E = 5 = B = 2 + A = 1 + R = 90 + B = 2 + I = 9 + E = 5 + R = 90 Total = 484. Le troisième nombre personnel demande d’abord que l’on se réfère au signe astrologique de naissance suivant les correspondances numériques suivantes : Bélier : 1. Taureau : 2. Gémeaux : 3. Cancer : 4. Lion : 5. Vierge : 6. Balance : 7. Scorpion : 8. Sagittaire : 9. Capricorne : 10. Verseau : 11. Poissons : 12. Née un 27 juillet, Marie Améline Barbier est Lion, soit 5. On ajoute ce quantième du signe au premier nombre personnel pour déterminer le troisième nombre personnel, soit dans notre exemple 118 + 5 = 123. Le quatrième nombre personnel réclame d’abord que l’on se réfère au quantième du décan du signe du jour de naissance. Née un 27 juillet, Marie Améline Barbier est du premier décan, soit 1. On ajoute ce quantième du décan au second nombre personnel pour déterminer le quatrième nombre personnel, soit en ce qui concerne notre exemple fictif 484 + 1 = 485. Vous pouvez constater que, comme je vous l’avais promis, ce n’était absolument pas compliqué. Il en ira de même pour la suite. Vos quatre nombres personnels, lorsque vous les aurez identifiés, seront reportés de droite à gauche dans la première ligne d’un carré de 4x4 dont chacune est repérée par la lettre de sa colonne et le nombre de sa ligne. Dans notre exemple, cela donne ceci : D C B A

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1 485 123 484 118

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4 Cela nous donne donc 118 en A1, 484 en B1, 123 en C1, 485 en D1. Vous remplissez ensuite les autres cases en effectuant les opérations suivantes : D C B A

1 485 123 484 118

2 (B1)-2 (A1)+2 (D1)-2 (C1)+2

3 (A1)+1 (B1)+1 (C1)-1 (D1)-1

4 (C1)+1 (D1)-3 (A1)+3 (B1)-1 Ce qui, pour notre exemple, nous donne le carré magique personnel suivant.

485 123 484 118

482 120 483 125

119 485 122 484

124 482 121 483 Tout carré magique s’accompagne de cinq codes secrets. Ils sont également à déterminer. Le premier « code secret» de tout carré magique est simple à déterminer : c’est son ordre, c’est-à-dire le nombre de lignes (ou de colonnes) qu’il comporte. Tous les carrés magiques personnels sont d’ordre 4. Le second « code secret » de tout carré magique, c’est sa somme constante, c’est-à-dire la somme identique (à défaut, ce ne serait pas un carré magique) que l’on retrouve dans chaque ligne et dans chaque colonne. Le résultat trouvé subit toutefois une variante scripturale. Revenons à notre exemple et additionnons par exemple les nombres qui figurent dans la première ligne, soit 485+123+484+118. Le résultat trouvé est 1210. Mais on écrit ce nombre trouvé de droite à gauche, soit 0121. Pourquoi en est-il ainsi ? A cause de nos « deux cerveaux ». Le cerveau droit régit la partie gauche du corps (c’est cliniquement prouvé), mais il est également le siège de l’intuition, de l’inspiration, etc. (ce fut mis en évidence par des expériences scientifiques). Le cerveau gauche régit la partie droite du corps (c’est également cliniquement prouvé). Il est le siège de la logique, de la pensée rationnelle, du langage « construit », etc. Quand on écrit des mots ou des nombres pour simplement communiquer, on le fait de gauche à droite parce que ce qui importe effectivement, c’est de transmettre du sens ou de l’information. A contrario, écrire de droite à gauche, c’est indiquer que l’on laisse d’abord parler l’inspiration et l’intuition. Le troisième « code secret » de tout carré magique est révélé par la somme totale du carré qui lui est rattaché. Pour le calculer, il suffit de multiplier le premier code secret par le second, soit, en ce qui concerne l’exemple donné, 1210x4 = 4840. En écrivant ce résultat de droite à gauche, nous obtenons 0484.

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Le quatrième « code secret » de tout carré magique consiste à écrire les nombres figurant dans la diagonale haut/droite – bas/gauche du carré en écrivant le premier nombre (écrit de droite à gauche) à droite, en le faisant suivre du deuxième nombre (écrit de droite à gauche) et ainsi de suite. En ce qui concerne notre exemple, cela fait 421584384811. Le cinquième « code secret » de tout carré magique est révélé par la diagonale haut/gauche – bas/droite. On procède comme précédemment. Dans notre exemple, le code est donc le suivant : 384221021584. Faites soigneusement vos calculs au brouillon. Contrôlez-les plusieurs fois. Quand vous êtes certain(e) qu’ils sont justes, sur votre feuille, en haut à droite, reproduisez votre carré magique personnel et, en dessous, les cinq codes. Soit, en ce qui concerne l’exemple précité : 485 123 484 118 482 120 483 125 119 485 122 484 124 482 121 483 4 0121 0484 421584384811 384221021584 Graphique représentatif de l’idée : « élever la fréquence vibratoire ». Il s’agit du carré magique de Jupiter accompagné de ses cinq codes secrets. Le voici.

4 14 15 1

9 7 6 12

5 11 10 8

16 2 3 13

4 43 631 611161 310174

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Vous le reproduirez en haut de votre feuille, à gauche. Graphique représentatif de la loi du gain. Il s’agit du symbole graphique de Jupiter. Vous le reproduisez au milieu de votre feuille, à droite.

Graphique représentatif de la loi de concentration. Vous écrirez 8 fois le nombre huit au centre de votre feuille. Pourquoi le 8 ? Parce qu’il symbolise activement l’homme debout, le laboureur, l’arpenteur, celui qui se focalise sur la puissance porteuse de fruits de l’acte qu’il commet. Graphique représentatif de la loi d’économie ou loi d’investissement. Bien entendu, c’est à la planète Saturne qu’il convient de se référer. C’est donc son carré magique et ses cinq codes secrets que vous ferez figurer au milieu de votre feuille, à gauche.

4 9 2

3 5 7

8 1 6

3 51 54 852 654 Graphique représentatif de la loi du don. C’est bien entendu au Soleil qui nous gratifie généreusement de sa chaleur que nous allons faire appel. Vous transcrivez cet ensemble sur le bas de votre feuille au centre.

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6 32 3 34 35 1 7 11 27 28 8 30 19 14 16 15 23 24 18 20 22 21 17 13 25 29 10 9 26 12 36 5 33 4 2 31 6 111 666 6392225181 13621261116 Votre capteur émetteur d’Abondance est terminé. Il n’est nul besoin de le personnaliser puisque votre carré magique personnel et ses cinq codes secrets remplissent cette fonction. Par contre, vous pouvez le destiner à une fin particulière. Par exemple, si vous souhaitez être l’abondance financière, vous écrirez simplement le mot « argent » au verso de votre graphique et au centre de la feuille. Alexandre Poliokhine est un radionicien et un symboliste chevronné. Porte-parole du groupe SPIRAD (SPIritualité et RADionique), il a signé aux éditions Labussière deux ouvrages à fort tirage : « Merkabah, la Porte du Cosmos » (Pour en savoir plus sur cet ouvrage) « Le Chœur des Puissances d’Hermès » (Pour en savoir plus sur cet ouvrage). Lors de sa prochaine communication, Alexandre Poliokhine vous incitera à construire facilement vous-même un émetteur de magnétisme humain tout particulièrement recommandé à celles et ceux dont la mission est de guérir.

Appel à témoins

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