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Les rivières du sud Morvan pour le retour des poissons migrateurs !

Les rivières - parcdumorvan.org · Avec l’artificialisation des fleuves et de leurs bassins versants, la construction de nombreux barrages, les rectifications de cours d’eau,

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Les rivières du sud Morvan

pour le retour des poissons migrateurs !

L’Aron est un affluent en rive droite de la Loire. Il prend sa source dans la forêt de Crux-la-Ville, à une altitude de 375 mètres, et se jette dans la Loire au niveau de Decize à une altitude de 188 mètres. Les affluents qui naissent sur le socle du Morvan sont : le Veynon, Le Morion, le Guignon, la Dragne et l’Alène.

L’Arroux est un affluent en rive droite de la Loire. Il longe le sud du Morvan sur une centaine de kilomètre et rejoint la Loire après 140 km de parcours, à Digoin. Il prend sa source à 440 m d’alti-tude dans la commune de Longecourt-les-Culêtre en Côte d’Or. Plusieurs affluents naissent sur le socle du Morvan : le Ternin, la Celle, le Méchet, le Ruisseau de Bussy, la Braconne.

Le Morvan, massif de moyenne montagne abondamment arrosé par la pluie venant de l’Ouest, possède un réseau hydrographique particulièrement dense. Le chevelu des affluents de l’Aron et de l’Arroux prenant leur source dans le Morvan représente plus de 1600 km de cours d’eau. Ces rivières ont un caractère torrentiel avec des débits directement liés à la pluviométrie. Elles présentent des fluctuations saisonnières marquées, avec des hautes eaux l’hiver et des basses eaux l’été, durant lequel l’étiage peut parfois être sévère et prolongé.

L’Aron et l’Arroux présentent un potentiel d’accueil important pour les poissons migrateurs.

En effet, les efforts de restauration de la libre circulation sur l’axe Loire, engagés dès 1994 dans le cadre du “Plan Loire Grandeur Nature”, ont permis de réouvrir le haut bassin du fleuve aux poissons migrateurs.

Ainsi, la restauration des capacités d’accueil des affluents de la Loire amont constitue un enjeu majeur pour la préservation des poissons migrateurs : les petites rivières du sud Morvan peuvent accueillir les poissons migrateurs dans leur périple vers les sites de reproduction !

Dans le sud Morvan, des rivières précieuses...

Les affluents de l’Aron et de l’Arroux

La Loire est un fleuve qui compte encore 7 espèces de poissons grands migrateurs : le saumon atlantique, l’anguille, la grande alose et l’alose feinte, la lamproie marine et la lamproie de rivière, et enfin la truite de mer.

Les poissons grands migrateurs sont un des éléments importants de la biodiversité des cours d’eau. Ils ont été la base, pendant des siècles, d’une économie de pêche qui irriguait les territoires, depuis les sources jusqu’aux estuaires des fleuves. Malgré leur raréfaction, ils restent un élément essentiel dans la culture locale, présents dans la littérature, les chants populaires, la peinture...

L’Aron offre essentiellement un potentiel d’accueil pour l’anguille et la lamproie marine. L’Arroux, quant à elle, offre un potentiel d’accueil au saumon atlantique.

D’autres petits migrateurs peuplent nos rivières et nos ruisseaux.Ils ne dévalent pas jusqu’à l’estuaire mais ont, eux aussi, besoin d’une continuité écologique du cours d’eau pour les différentes phases de leurs cycles de vie. Pour la Truite fario par exemple : croissance des juvéniles dans les petits ruisseaux, grossissement des adultes sur des rivières plus larges, sites de reproduction sur des radiers de petits graviers. La truite a donc besoin de circuler sur l’ensemble du bassin versant.

La restauration de la libre circulation migratoire sur les affluents de l’Aron et de l’Arroux est donc un enjeu majeur pour la biodiversité à l’échelle de tout le bassin de la Loire !

Le saumon atlantique (Salmon salar)

Au début du XVIIIe siècle, on estime que 100 000 saumons entraient annuellement dans l’estuaire de la Loire. Aujourd’hui, la population peine à se maintenir. Entre 1997 et 2008, seulement 550 saumons sont passés en moyenne chaque année à la station de comptage de Vichy (à 660 km de la mer). Les saumons ont disparu des rivières morvandelles depuis le XVIIIe siècle. Son aire de répartition était le Guignon et la Dragne qui correspond à l’aire de répartition de la moule perlière. Bloqués sur l’Arroux au barrage de St Andoche (Autun) et sur l’Aron au barrage de Cercy la Tour. Ces deux ouvrages figurent dans la liste des ouvrages prioritaires du bassin Loire Bretagne.

La lamproie marine (Petromyzon marinus) et la lamproie de rivière (Lampetra fluviatilis) ne sont pas à proprement parler des poissons. En effet, les lamproies appartiennent à la branche des Agnathes (animaux dépourvus de mâchoires), vertébrés primitifs dont la morphologie rappelle celle de l’anguille. Durant leur phase marine, les lamproies restent à proximité des côtes et adoptent un mode parasitaire, se posant en ventouse sur un poisson et digérant sa chair. Cette espèce largement répandue en France en 1900 voit à présent son aire de colonisation fortement morcelée par les barrages et l’altération de la qualité de son milieu de reproduction. L’une des dernières espèces de grands migrateurs fréquentant encore le Morvan avec l’anguille. La Lamproie Marine remonte dans le Morvan par la Loire jusque

dans les basses vallées du Méchet et de la Celle pour se reproduire sur des zones où on espère aussi voir un jour revenir le Saumon Atlantique. L’Aron, la Dragne et l’Alène ont un potentiel productif très important à l’échelle du bassin de la Loire pour la lamproie marine.

L’anguille européenne (Anguilla anguilla) se reproduit dans la mer des Sargasses, au large de la Floride, à plus de 6 000 km des côtes européennes. Les larves traversent l’Atlantique en se laissant porter par les courants et atteignent le plateau continental où elles se transforment en civelles, puis elles remontent dans les cours d’eau. Les anguilles grandiront en rivière pendant 4 à 10 ans avant de reprendre leur migration vers la mer des Sargasses parcourant ainsi près de 12 000 km. Historiquement présente en très grand nombre sur toute la façade atlantique, l’anguille européenne est en très forte régression depuis les années 70-80. Ce déclin est notamment la conséquence de son exploitation irraisonnée, de la dégradation et de la réduction des milieux de vie et de la multiplication des ouvrages sur les cours d’eau. Malgré l’effondrement des stocks, l’anguille (et la civelle) joue toujours un rôle important dans la pêche en France métropolitaine. C’est une des rares denrée excédentaires dans la balance commerciale de notre pays. Elle a ainsi été bénéficiaire de 26,8 millions d’euros en 2008. L’anguille est présente sur l’Arroux et ses affluents, elle peut être potentiellement présente sur l’ensemble du bassin versant de l’Aron.

La truite fario (Salmo trutta fario).

C’est l’espèce emblématique du Morvan. C’est un poisson salmonidé à caractère migrateur qui affectionne les eaux vives, fraîches et limpides et les fonds graveleux à caillouteux. La truite exige des températures inférieures à 17-18°C. L’oxygène dissous, dont la concentration diminue lorsque la température augmente, lui est également essentiel. La truite affectionne une vitesse de courant soutenue, favorable à l’oxygénation de l’eau et aux fonds de granulométrie grossière sur lesquels elle s’abrite. Elle se nourrit essentiellement de larves d’éphémères et trichoptères, d’insectes tombant dans l’eau et de petits poissons. Le frai s’étale de novembre à fin janvier ou exceptionnellement février sur les secteurs amont. Les frayères sont localisées en tête de radier (faciès courant, peu profond et graveleux) ou en fin de mouille (vitesse de courant faible et profondeur plus importante). La granulométrie des fonds est déterminante pour sa reproduction, un excès de sédiments trop fin asphyxiant les œufs. Elle fréquente tous les cours d’eau. Elle semble actuellement menacée au niveau de l’abondance en raison d’une baisse de qualité des milieux (pollution, réchauffement) et de problèmes d’obstacles à son déplacement.

... pour les poissons migrateurs...

Tous les cours d’eau sont fragmentés par la présence de divers ouvrages. Leur impact est majeur du fait de leur nombre et de leurs situations.

En effet, certains ouvrages empêchent la circulation des poissons, et par conséquent, d’atteindre les milieux favorables à leur repro-duction ou leur croissance. Ils limitent aussi le transit sédimentaire, ce qui a des influences notables sur le bon fonctionnement hydrau-lique de tous les cours d’eau.

Avec de multiples obstacles...

La carte des rivières du sud Morvan montre la forte présence d’obstacles y compris sur les petits ruisseaux de têtes de bassin. Seuls sont représentés des ouvrages, petits ou grands, qui ont fait l’objet d’un recensement.

Légende

Obstacles infranchissables

Obstacles infranchissables périodiques

Obstacles sans analyse de franchissabilité

Ouvrages classés prioritaire Grenelle

Limite du PNR du Morvan

Rivières du Contrat Territorial sud Morvan

Carte non exhaustive des ouvrages recensés dans le sud Morvan (décembre 2009).

Avec l’artificialisation des fleuves et de leurs bassins versants, la construction de nombreux barrages, les rectifications de cours d’eau, les pollutions diverses, les captures excessives tant en ri-vière qu’en mer, certaines populations de poissons migrateurs ont vu leurs effectifs diminuer considérablement ou ont disparu de la Loire et de ses affluents.

Pour les poissons migrateurs, la continuité écologique sur les cours d’eau, c’est-à-dire la possibilité pour ces espèces de se déplacer sur l’ensemble des rivières, est un élément fondamental sur lequel il faut agir pour leur survie.

La Directive Cadre sur l’Eau (DCE, n°2000/60/CE) pousse à agir. Cette directive fixe comme objectif pour 2015 l’atteinte du “bon état écologique des eaux de surface”. Ces états écologiques sont évalués d’après la qualité de l’eau et la qualité hydro-morphologique des milieux aquatiques, dont la continuité écologique est un des critères d’appréciation majeur.

De plus, avec le Grenelle de l’Environnement, l’intérêt de la restau-ration des trames vertes et bleues est enfin reconnu.

Les rivières du sud Morvan ont un statut de rivière “non doma-niales”. Cela signifie qu’ils sont la propriété des riverains. Sur les limites de propriétés, il est important de savoir que chaque pro-priétaire riverain possède la berge et le lit du cours d’eau jusqu’à sa moitié. L’eau et les poissons de la rivière sont eux “le bien commun de la nation” (loi sur l’eau de 1992).

Ce nouveau contexte réglementaire a amené les services de l’État à élaborer un programme d’actions avec constitution d’une liste d’ouvrages prioritaires à équiper, voir à effacer, dans un très court délai.

Pour que tous les efforts de transparence migratoire réa-lisés sur la Loire porte leurs fruits, il est indispensable de poursuivre ce travail sur les affluents des tête de bassin !

… qui rendent impossible les déplacements

Le Classement des cours d’eau

Selon leur potentiel d’accueil vis-à-vis des poissons migrateurs, les cours d’eau font l’objet d’une proposition de classement au titre de l’article L214-17 du code de l’Environnement. Ce classement a pour but de permettre l’aménagement des ouvrages faisant obs-tacles à la circulation piscicole et au transfert des sédiments.

Le classement est en cours de cours de concertation et pourrait être effectif en 2011, selon deux listes :

• en liste 1, les cours d’eau ne pourront pas recevoir de nouveaux projets s’ils constituent obstacle à la continuité écologique. Les ouvrages existants seront subordonnés, lors du renouvellement de la concession ou autorisation, à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état, d’atteindre ou de maintenir le bon état ou d’assurer la protection complète des grands migrateurs.

• pour les cours d’eau classés en liste 2, il y aura toujours possi-bilité d’implanter de nouveaux ouvrages et les ouvrages existants auront des obligations de gestion, d’entretien ou d’équipement en dispositifs spécifiques, dans les 5 ans après l’arrêté de classement.

Certains ouvrages créent des seuils infranchissables pour les poissons. Ils entraînent une augmentation de la profondeur de l’eau et ainsi son réchauffement et une diminution de sa teneur en oxygène. Ils sont aussi des pièges à sédiment. Cela se traduit par des dégradations et un appauvrissement des écosystèmes.

Les dallots sous des passages routiers, des chemins peuvent être effondrés et provoquer une chute

Les buses sont parfois sous dimensionnées, mal placées, ce qui provoque une chute et un affouillement, jusqu’à l’érosion du lit de la rivière en aval.

Les barrages avec vannes sont des vestiges d’anciens moulins, des seuils d’étangs...

Pour plus d’information sur la DCE : www.eau-loire-bretagne.fr/sdage_et_sage/consultations

Il n’y a plus d’eau dans la rivière après ouverture des ouvrages

FAUX Le niveau d’eau en amont d’un ouvrage est artificiel. L’ouverture ou l’effacement de l’ouvrage permet simplement de rétablir un niveau d’eau naturel. De fait, le débit de la rivière ne varie pas, seules la vitesse du courant et la section retrouvent leurs caractéristiques naturelles.

L’effacement des ouvrages hydrauliques provoque une érosion régressive

FAUX Ce risque peut exister, en particulier pour les rivières qui ont été “perchées”, faute d’un entretien régulier de l’ouvrage ou de son effacement par des techniques inappropriées.

Dans le cadre d’un programme de restauration de la continuité écologique, ces risques sont évités par diverses techniques : ouver-ture et effacement progressif, confortement du bâti, pose de seuils anti-érosifs et franchissables par les poissons, etc.

Les berges sont déstabilisées après ouverture des barrages

FAUX Lorsque les ouvrages hydrauliques sont en place, des particules fines s’accumulent sur le fond et les berges (phénomène de colmatage et d’homogénéisation des habitats aquatiques).

L’ouverture ou l’effacement des ouvrages provoque un lessivage de ces particules fines. Progressivement, la végétation naturelle colo-nise les berges, les graviers du fond ne sont plus colmatés et pré-sentent une diversité de taille, propice à la colonisation de la faune et de la flore aquatique naturelle.

Quand un usage économique rend impossible l’ouverture de l’ouvrage, il convient de l’équiper d’une passe à poissons pour restaurer au minimum les possibilités de migrations des poissons

VRAI Toutefois, la restauration de la libre circulation n’est pas optimale et les habitats aquatiques restent dans un état dégradé dans la retenue d’eau artificielle.

Par ailleurs, cette solution, souvent délicate à mettre en œuvre, est beaucoup plus coûteuse que les opérations d’ouverture et d’effa-cement.

Les ouvrages construits pour des usages économiques précis ont été prévus pour réguler les crues

FAUX L’absence de gestion ou le maintien “vannes fermées” lors des crues amplifient les inondations en amont. De plus, les bar-rages n’ont pas été édifiés du XIIe au XVIIIe siècle pour écrêter les crues, mais pour un usage économique déterminé, qui a aujourd’hui majoritairement disparu.

Par ailleurs, le règlement d’eau associé à chaque ouvrage précise un niveau légal de hauteur d’eau à ne pas dépasser, rendant obligatoire l’ouverture des vannes en période de crue.

L’eau retenue en amont est compatible avec une vie aquatique naturelle

FAUX La retenue d’eau artificielle induit une dégradation du milieu aquatique et donc un appauvrissement en espèces végétales et animales qui y vivent. Elle favorise la réchauffement des eaux du ruisseau à l’aval pouvant atteindre 10°C. L’étang favorise également l’évaporation d’où une perte quantitative pour le ruisseau : jusqu’à 22% du débit entrant. Enfin les étangs sont souvent sources d’in-troduction d’espèces des poissons d’eau stagnante ou d’espèces d’écrevisses invasives. De multiples études comparatives ont été conduites entre des rivières impactées et non impactées par des retenues d’ouvrages hydrauliques. Dans tous les cas, les résultats indiquent une abondance et une diversité d’espèces vivantes supé-rieures dans les rivières non impactées.

L’effacement de l’ouvrage permet un gain écologique et économique optimal

VRAI La suppression des ouvrages améliore la qualité des habitats aquatiques favorables à la diversité des espèces végétales et animales, mais restaure aussi complètement la circulation “libre et permanente” de toutes les espèces de poissons qui ont besoin de migrer sur de plus ou moins grandes distances pour réaliser leur cycle de vie.

Quand l’effacement n’est pas possible pour des raisons techniques, l’ouverture des vannes est au minimum à privilégier pour un maximum de gain écologique

VRAI L’ouverture des vannes limite l’effet “retenue”, ce qui favorise la réhabilitation des habitats aquatiques et de la biodiversité associée. Dans certains cas, le seuil résiduel s’avérera franchissable par les poissons (quand il est sous le niveau d’eau après l’ouverture), tandis que dans d’autres situations le seuil est “dénoyé” et infranchissable. Il convient alors de mettre en place un dispositif de franchissement pour les poissons.

L’ouverture des ouvrages en questions

La solution optimale pour restaurer la continuité écolo-gique des milieux aquatiques est l’ouverture ou l’efface-ment des ouvrages hydrauliques pour un gain écologique maximal. Toutefois, un certain nombre d’idées commu-nément admises freinent actuellement ces actions, alors même que des solutions existent pour limiter les risques envisagés.

Suppression de murets

Suppression / aménagement de buses

Rétablir la continuité écologique, quelques exemples

Suppression d’étang

Comment agir ?

Tout propriétaire d’ouvrage souhaitant participer à la restauration de la continuité écologique des cours d’eau peut être soutenu techniquement, administrativement et financièrement. Au préalable, il est nécessaire de prendre contact avec les services de l’État pour connaître la situa-tion juridique de l’ouvrage.Le Parc Naturel Régional du Morvan pour les communes concernées par le Contrat Territorial Sud Morvan ainsi que des associations (WWF-France, Fédération de Pêche, Logrami), peuvent vous aider dans la recherche de solu-tions en fonction des impacts de l’ouvrage. Ces solutions seront étudiées en concertation et en considérant les

projets du propriétaire. Selon la solution retenue, vos interlocuteurs pourront vous aider pour les démarches administratives, les études préalables, les travaux, la re-cherche de financement. Dans le cadre du Contrat Territorial sud Morvan, l’Agence de l’Eau Loir-Bretagne peut apporter une aide à hauteur de 50%, les taux d’aides complémentaires de l’Europe et de la Région et pouvant, selon certaines conditions, atteindre 100%.

Dans tous les cas, les travaux ne peuvent être réalisés qu’après autorisation par les services de l’État.

Imprimé sur du papier recyclé

Pour les questions réglementaires, contacter la police de l’eau :

Direction départementale des Territoires

DDT de la Nièvre2, rue des Pâtis - BP 3006958020 Nevers [email protected]

DDT de la Saône-et-Loire37 boulevard Henri DunantBP 9402971040 Mâcon cedex [email protected]

PNR MORVAN Maison du parc 58230 Saint-Brisson Tél. : 03.86.78.79.00

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter

Partenaires techniques :

Fédération de pêche de la Nièvre7 quai Mantoue 58 000 NeversTél. : 03 86 61 18 98

Fédération de pêche de la Saône-et-LoireBarbentane Sennece-Les-Macon 71000 Sennece-les-Macon Tél. : 03 85 23 83 00

Logrami8 rue de la Ronde03500 Saint-Pourçain-sur-SiouleTél. 04 70 45 73 41www.logrami.fr

Antenne de Nevers du WWF-France25 bd de la république58 000 NeversTél. 03 86 61 25 [email protected]

ONEMA Service de la Nièvre Le pêt à l’âne route de Sermoise58 000 Sermoise-sur-LoireTél. : 03 86 37 67 32

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