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© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit. 7 Partie 1. Ménages et consommation Revenus primaires Revenus du travail Revenus du capital Revenus de la propriété Les revenus primaires des ménages Mots clés Que sont les revenus primaires ? Q A 1 Doc. 1 Définir. Qu’est-ce qu’un salaire ? Un salaire net ? ................................................................................................................................................................... ................................................................................................................................................................... 2 Doc. 1 Expliquer. Complétez l’équation suivante : Salaire net = ............................................................................................................................................... 3 Doc. 2 Expliquer. Pourquoi les revenus des entrepreneurs individuels sont-ils qualifiés de « mixtes » ? ................................................................................................................................................................... ................................................................................................................................................................... 4 Doc. 3 Définir. Comment appelle-t-on le revenu d’une action ? d’une obligation ? Quelles différences y a-t-il entre une action et une obligation ? ................................................................................................................................................................... ................................................................................................................................................................... ................................................................................................................................................................... 5 Doc. 1, 2 et 3 Illustrer. Donnez des exemples des différents types de revenus évoqués. Revenus de la propriété Revenus salariaux Revenus mixtes Revenus immobiliers Revenu mobiliers Revenus de l’épargne ............................... ............................... ............................... ............................... ............................... ............................... ............................... ............................... ............................... ............................... ............................... ............................... ............................... ............................... ............................... ............................... ............................... Questions FICHE D’ACTIVITÉS FICHE D’ACTIVITÉS Les revenus de la propriété Doc. 3 Les revenus de la propriété proviennent d’un capital utilisé dans une activité productive. Les reve- nus immobiliers sont constitués essentiellement des loyers perçus par les ménages pour la location de locaux (appartement, terres, etc.). Les revenus des valeurs mobilières regrou- pent les revenus qui proviennent de la possession d’un actif mobilier (action, obligation, etc.). Une action est un titre de propriété correspondant à une partie du capital d’une société. En tant que proprié- taire, l’actionnaire reçoit une participation aux bénéfi- ces, le dividende. Une obligation représente une part de dettes d’une entreprise : le ménage qui souscrit une obligation prête de l’argent à l’émetteur. En contre- partie il perçoit un intérêt, déterminé au moment de l’émission. Enfin, les revenus de l’épargne sont constitués des revenus de placements financiers plus ou moins disponibles : livrets (livret jeune, livret A… non taxés), plans d’épargne, assurance vie, etc. F. Lepage, © Nathan, 2010. 2 Les revenus salariaux Doc. 1 Dans le langage courant, le salaire est la rémunération du travail. Près de 90 % de la population active française perçoit un salaire. Si l’on pré- cise un peu, le salaire est la rémunération des heures de travail effectuées dans le cadre d’un contrat de travail. Il peut comporter des éléments fixes, des éléments variables et des éléments en nature (voiture de fonction). Il est dit « brut » avant déduction des cotisa- tions sociales, « net » lorsque l’on a déduit l’ensemble des cotisations. F. Lepage, © Nathan, 2010. Les revenus mixtes Doc. 2 L’entrepreneur indépendant, comme l’agriculteur exploitant ou le plombier à son compte, est à la fois entrepreneur, propriétaire (de ses moyens de production) et son propre employé. Il est maître de ses décisions concernant son travail en ayant soin de s’adapter aux demandes de sa clientèle. Le salaire est la rémunération des heures de travail effectuées dans le cadre d’un contrat de travail, pour le compte d’une autre personne appelée employeur. Le salaire net est le salaire brut auquel on a retiré les cotisations sociales. salaire brut – cotisations sociales salariales Les entrepreneurs travaillent dans des entreprises dont ils sont les propriétaires, ils sont donc rémunérés à la fois comme apporteurs de travail et de capital, d’où l’expression « revenus mixtes ». Le revenu d’une action s’appelle le dividende, celui d’une obligation, l’intérêt. Une action est un titre de propriété qui donne à son détenteur le droit de participer aux décisions de l’entreprise par un vote lors de l’assemblée générale. L’obligation est une reconnaissance de dettes et ne donne aucun droit sur l’entreprise. Salaire, traitement des fonctionnaires, solde des militaires… Honoraires du dentiste, de l’avocat, revenus de l’agriculteur Loyers, fermages versés par un fermier à un propriétaire… Dividendes, intérêts d’un placement obligatoire Intérêts des PEL, des livrets jeunes…

Les revenus primaires FFICHE D’ACTIVITÉSICHE …sesalaprovidence.free.fr/seconde/Chap1 ménages et cons... · 2012-01-05 · Partie 1. Ménages et ... à la fi n de l’année

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© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit. 7Partie 1. Ménages et consommation

● Revenus primaires ● Revenus du travail ● Revenus du capital ● Revenus de la propriété

Les revenus primaires des ménages

Mots clés

Que sont les revenus primaires ?QA

1 Doc. 1 Défi nir. Qu’est-ce qu’un salaire ? Un salaire net ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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2 Doc. 1 Expliquer. Complétez l’équation suivante :

Salaire net = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3 Doc. 2 Expliquer. Pourquoi les revenus des entrepreneurs individuels sont-ils qualifi és de « mixtes » ?

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4 Doc. 3 Défi nir. Comment appelle-t-on le revenu d’une action ? d’une obligation ? Quelles diff érences y a-t-il entre une action et une obligation ?

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5 Doc. 1, 2 et 3 Illustrer. Donnez des exemples des diff érents types de revenus évoqués.

Revenus de la propriété Revenus salariaux Revenus mixtes

Revenus immobiliers Revenu mobiliers Revenus de l’épargne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Questions

FICHE D’ACTIVITÉSFICHE D’ACTIVITÉS

Les revenus de la propriétéDoc. 3

Les revenus de la propriété proviennent d’un capital utilisé dans une activité productive. Les reve-nus immobiliers sont constitués essentiellement des loyers perçus par les ménages pour la location de locaux (appartement, terres, etc.).

Les revenus des valeurs mobilières regrou-pent les revenus qui proviennent de la possession d’un actif mobilier (action, obligation, etc.). Une action est un titre de propriété correspondant à une partie du capital d’une société. En tant que proprié-taire, l’actionnaire reçoit une participation aux bénéfi -ces, le dividende. Une obligation représente une part de dettes d’une entreprise : le ménage qui souscrit une obligation prête de l’argent à l’émetteur. En contre-partie il perçoit un intérêt, déterminé au moment de l’émission. Enfi n, les revenus de l’épargne sont constitués des revenus de placements fi nanciers plus ou moins disponibles : livrets (livret jeune, livret A… non taxés), plans d’épargne, assurance vie, etc.

F. Lepage, © Nathan, 2010.

2

Les revenus salariaux

Doc. 1

Dans le langage courant, le salaire est la rémunération du travail. Près de 90 % de la population active française perçoit un salaire. Si l’on pré-cise un peu, le salaire est la rémunération des heures de travail effectuées dans le cadre d’un contrat de travail. Il peut comporter des éléments fi xes, des éléments variables et des éléments en nature (voiture de fonction). Il est dit « brut » avant déduction des cotisa-tions sociales, « net » lorsque l’on a déduit l’ensemble des cotisations.

F. Lepage, © Nathan, 2010.

Les revenus mixtesDoc. 2

L’entrepreneur indépendant, comme

l’agriculteur exploitant ou le plombier

à son compte, est à la fois entrepreneur,

propriétaire (de ses moyens de production)

et son propre employé. Il est maître

de ses décisions concernant son travail

en ayant soin de s’adapter aux demandes

de sa clientèle.

Le salaire est la rémunération des heures de travail effectuées dans le cadre d’un contrat de travail, pour le compte

d’une autre personne appelée employeur. Le salaire net est le salaire brut auquel on a retiré les cotisations sociales.

salaire brut – cotisations sociales salariales

Les entrepreneurs travaillent dans des entreprises dont ils sont les propriétaires, ils sont donc rémunérés à la fois

comme apporteurs de travail et de capital, d’où l’expression « revenus mixtes ».

Le revenu d’une action s’appelle le dividende, celui d’une obligation, l’intérêt. Une action est un titre de propriété qui

donne à son détenteur le droit de participer aux décisions de l’entreprise par un vote lors de l’assemblée générale.

L’obligation est une reconnaissance de dettes et ne donne aucun droit sur l’entreprise.

Salaire, traitement

des fonctionnaires,

solde des militaires…

Honoraires

du dentiste,

de l’avocat, revenus

de l’agriculteur

Loyers, fermages

versés par un fermier

à un propriétaire…

Dividendes, intérêts

d’un placement

obligatoire

Intérêts des PEL,

des livrets jeunes…

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© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit.Fiche 2 • Les revenus primaires des ménages8

POUR CONCLUREPOUR CONCLURE

1. Quels sont les revenus salariaux, les revenus mixtes et les revenus de la pro-priété de M. et Mme Le Roux ?

– Revenus salariaux : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

– Revenus mixtes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

– Revenus de la propriété : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2. Parmi ces revenus, quels sont ceux dont le montant est fi xe ? Ceux dont le montant est variable ?

– Revenus fi xes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

– Revenus variables : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3. Calculez le montant du revenu primaire brut que M. et Mme Le Roux devraient percevoir à la fi n de l’année.

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M. Le Roux veut s’établir en tant qu’entrepreneur individuel et ouvrir une boutique de loisirs créatifs, axée sur le commerce équi-table. La première année, il espère reti-rer de cette activité un revenu annuel de 15 000 €. Sa femme est comptable dans une entreprise du bâtiment, et son salaire brut est de 2 425 € men-suels. Ils sont propriétaires d’un stu-dio qu’ils louent 350 € par mois. Ils possèdent un portefeuille d’actions qui devrait leur rapporter 400 € de dividendes et un livret développement dura ble dont les intérêts se monteront à la fi n de l’année à 270 €.

Évolution de la structure des revenusÉBÉvolution des revenus primairesDoc. 4

En milliards d’euros

1960 1980 2000 2008

Excédent brut d’exploitation et revenus mixtes

11,5 . . . . . . . 71,1 . . . . . . . 209,7 . . . . . . . 298,5 . . . . . . .

Revenus salariaux

21 . . . . . . . 249,3 . . . . . . . 754,2 . . . . . . . 1015,2 . . . . . . .

Revenus du patrimoine

1,7 . . . . . . . 19,7 . . . . . . . 95,4 . . . . . . . 128,3 . . . . . . .

Revenu primaire brut des ménages

34,2 100 340,1 100 1 059,3 100 1 442 100

Insee, Comptes nationaux, 2009.

La progression des salaires et des revenus mixtes

Doc. 5

Revenus mixtes

Salaires

45

50

55

60

65

70

75 25

15

51960 1970 1980 1990 2000 2009

En % de la valeur de la production

Source : Insee, Comptes nationaux, 2009.

6 Doc. 4 Lire. Rédigez une phrase présentant l’information apportée par la donnée en rouge.

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7 Doc. 4 Calculer. Calculez la part des diff érents revenus dans le revenu primaire des ménages. Complétez le tableau.

8 Doc. 4 Calculer. Calculez, de deux façons diff érentes, l’évolution de la part des revenus salariaux entre 1960 et 2008.

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9 Doc. 5 Lire. Rédigez une phrase présentant les informations apportées par les données de 2009.

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10 Doc. 5 Décrire. Comment a évolué la part des salaires dans la valeur de la production depuis 1960 ?

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11 Doc. 5 Analyser. Comment peut-on expliquer la baisse régulière de la part des revenus mixtes dans la valeur ajoutée ?

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Questions

En % En % En % En %

➜ fi che méthode B

En France, en 2008, le revenu primaire des ménages s’élevait à 1 442 milliards d’euros.

Entre 1960 et 2008, la part des revenus salariaux a augmenté de 9 points de pourcentage. Elle a été multipliée par 1,15.

En 2009, sur 100 € créés par les entreprises non fi nancières, 58,4 € revenaient aux salariés et 7 € aux entrepreneurs

individuels. Les 34,6 € restants correspondent à l'EBE des entreprises et aux impôts sur la production.

Jusqu’au milieu des années 1970, la part des salaires dans la valeur de la production est en dessous de 60 %. De la

fi n des années 1970 au milieu des années 1980, le partage de la valeur ajoutée se fait en faveur des salariés. Depuis

cette date, la part des salaires stagne autour de 58 % de la valeur ajoutée.

Le nombre de travailleurs indépendants ne cesse de diminuer en France. Aujourd’hui plus de 90 % de la population

active sont salariés.

2 425 € par mois

15 000 € par an

350 € par mois, 400 €, 270 €

salaire de Mme Le Roux, loyer du studio, intérêts du livret.

excédent brut d’exploitation de M. Le Roux, dividendes.

15 000 + (2 425 x 12) + (350 x 12) + 400 + 270 = 48 970 €.

33,6 20,9 19,08 20,7

61,4 73,3 71,2 70,4

5 5,8 9 8,9

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© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit. 9Partie 1. Ménages et consommation

● Prélèvements obligatoires ● Revenu disponible ● Revenus de transferts

Du revenu primaire au revenu disponible

Mots clés

Les prélèvements sur les revenus primairesLA

1 Doc. 1 Distinguer. Quelles diff érences existe-t-il entre les cotisations sociales et les impôts ?

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2 Doc. 2 Calculer. Quel est le montant des prélèvements obli-gatoires entre 1980 et 2007 ? Complétez le tableau.

3 Doc. 2 Calculer. Quel est le poids des prélèvements obliga-toires dans la production nationale (PIB) en 2007 ?

➜ fi che méthode B

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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4 Doc. 3 Analyser. Quels sont les changements importants dans la structure des prélèvements obligatoires depuis 1980 ?

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Questions

FICHE D’ACTIVITÉSFICHE D’ACTIVITÉS

Cotisations sociales et impôtsDoc. 1

Au cours de l’année, M. et Mme Martin ont perçu les reve-nus suivants :

– Salaire brut de M. Martin, technicien de laboratoire : 21 000 euros ;

– Bénéfi ce d’exploitation de Mme Martin, commerçante : 14 000 euros.

Le couple a payé 7 525 euros de cotisations sociales et 3 900 euros d’impôt sur le revenu et d’impôts locaux.

L’impôt, direct ou indirect, est prélevé par l’État et les col-lectivités locales. La cotisation sociale est prélevée au profi t des administrations de Sécurité sociale et est affectée à une dépense bien précise contrairement à l’impôt.

3

L’évolution des prélèvements obligatoires

Doc. 3

En milliards d’euros 1980 1990 2000 2007

Impôts (1) après transferts perçus par :– les administrations publiques centrales– les administrations publiques locales– les administrations de Sécurité sociale– les institutions européennes

102,5

83,4

14,5

1,9

2,8

242,0

176,8

48,7

7,5

9,0

408,8

247,4

74,6

78

8,7

522,6

290,4

107,5

119,8

4,9

Cotisations sociales effectives (2)

76,5 189,9 229,6 296,3

Prélèvements obligatoires (1)+(2)

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Produit intérieur brut

439,4 1 009,3 1 420,1 1 891,2

Insee, Comptes de la Nation et Projet de loi de fi nance 2009.

Dessin de Bluecox, avril 2009.

L’affectation des cotisations socialesDoc. 2

5 Doc. 3 Calculer. Quelle est la variation des prélèvements obligatoires et des cotisations sociales entre 1980 et 2007 ?

➜ fi che méthode C

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Les cotisations sociales sont des prélèvements effectués

sur les salaires affectés aux dépenses de Sécurité sociale.

En revanche, les impôts sont prélevés sur des bases très

diverses (revenus, patrimoine, biens et services, société...).

Taux de prélèvements obligatoires en 2007 :

(818,9/1891,2) x 100 = 43,3 %.

L’ensemble des prélèvements s’est accru mais ce sont

surtout les impôts qui ont augmenté et en particulier les

impôts perçus par les administrations de Sécurité sociale.

Le taux de prélèvements obligatoires tend aujourd’hui à se

réduire un peu.

179,0 431,9 638,4 818,9

En 1980 et 2007, les prélèvements obligatoires ont augmenté de 357,5 %.

Le montant a été multiplié par 4,6.

Page 4: Les revenus primaires FFICHE D’ACTIVITÉSICHE …sesalaprovidence.free.fr/seconde/Chap1 ménages et cons... · 2012-01-05 · Partie 1. Ménages et ... à la fi n de l’année

© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit.Fiche 3 • Du revenu primaire au revenu disponible10

Le revenu disponible des ménagesLBLe revenu disponible des ménages

Doc. 4

M. et Mme Martin n’ont donc pas pu disposer de la totalité de leurs revenus primaires.

Les cotisations sociales et les impôts qu’ils ont versés, ainsi que l’ensemble des ménages, ont per-mis de fi nancer d’autres revenus dits « revenus de transferts ». Ces revenus résultent d’une redistri-bution et s’ajoutent aux revenus primaires.

Ainsi M. et Mme Martin ont reçu cette année 3 125 euros de prestations sociales (prestations maladie, allocations familiales…).

Répartition des prestations sociales versées

Doc.5

En millions d’euros 2008

Maladie 162 703

Invalidité et accident du travail

38 561

Vieillesse-survie 261 100

Famille 51 061

Emploi 33 044

Logement 15 450

Pauvreté-exclusion sociale 8 495

Total 570 415

Drees, Insee, 2009.

La formation du revenu disponible

Doc. 6

En milliards d’euros 2000 2008

1. Revenu primaire brut

– EBE et revenus mixtes

– Revenus salariaux

– Revenus du patrimoine

1 059,3

209,7

754,2

95,4

1 442

298,5

1 015,2

128,3

2. Prestations sociales 286 377,8

3. Cotisations sociales – 289,2 – 396,6

4. Impôts – 133,5 – 167,3

Revenu disponible brut . . . . . . . . . . . . . .

Insee, Comptes nationaux, 2009.

6 Doc. 4 et 6 Défi nir. Complétez l’équation suivante :

Revenu disponible = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

7 Doc. 4 Calculer. En vous aidant du document 1, calculez le revenu disponible de M. et Mme Martin.

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8 Doc. 5 Calculer. Quelle est la part de chaque grande catégorie de prestations sociales en 2008 ? ➜ fi che méthode B

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9 Doc. 6 Calculer. Complétez le tableau.

10 Doc. 5 et 6 Calculer. Quelle est la part des prestations sociales reçues par les ménages par rapport au revenu disponible en 2000 et en 2008 ? Rédigez une phrase pour présenter les résultats obtenus. ➜ fi che méthode B

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11 Doc. 6 Calculer et analyser. Calculez le solde des transferts sociaux (2 + 3 + 4) pour 2008. Quel est le signe du résultat obtenu ? Cela signifi e-t-il que les ménages perdent à la redistribution ?

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12 Doc. 4 à 6 Justifi er. Pour un ménage, qu’est-ce qui est le plus important : son revenu primaire ou son revenu disponible ? Justifi ez votre réponse.

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Questions

➜ Complétez le texte ci-dessous à l’aide des mots suivants :

disponible – cotisations sociales – revenus primaires – impôts – 30 % – revenus de transfert

Le revenu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . est le revenu réellement à la disposition des ménages pour consommer et épargner. Il s’obtient en

additionnant aux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . les . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . et en déduisant les . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

et les . . . . . . . . . . . . . . . . Les prestations sociales représentent une part importante du revenu disponible aujourd’hui : . . . . . . . . . . . . . . . .

POUR CONCLUREPOUR CONCLURE

922,3 1 255,9

revenus primaires + revenus de transferts – impôts – cotisations sociales

RDB = 35 000 – 7 525 – 3 900 + 3 125 = 26 700 euros

Maladie : 28,5 % ; Invalidité : 6,8 % ; Vieillesse : 45,8 % ; Famille : 8,9 % ; Emploi : 5,8 % ; Logement : 2,7 % ; Pauvreté-

exclusion : 1,5 %

Les prestations sociales reçues par les ménages représentaient 30 % du revenu disponible brut en 2008 contre

31 % en 2000, soit une diminution d’un point.

Le solde des transferts sociaux est de – 186,1 milliards d’euros. Cela signifi e que globalement les ménages ont versé

plus qu’ils n’ont reçu. Les ménages les plus pauvres « gagnent » à la redistribution et les plus riches « perdent ».

Pour un ménage, c’est le revenu disponible qui est le plus important puisque fi nalement c’est celui dont il dispose

réellement pour consommer et épargner.

revenus primaires

disponible

revenus de transfert

impôts

cotisations sociales30 %

Page 5: Les revenus primaires FFICHE D’ACTIVITÉSICHE …sesalaprovidence.free.fr/seconde/Chap1 ménages et cons... · 2012-01-05 · Partie 1. Ménages et ... à la fi n de l’année

© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit. 11Partie 1. Ménages et consommation

● Consommation ● Épargne ● Taux d’épargne

La répartition du revenu disponible : consommation et épargne

Mots clés

Épargner…ÉA

1 Doc. 1 et 2 Synthétiser et justifi er. Écrivez une équation mettant en relation l’épargne, le revenu disponible brut (RDB) et la consommation. Vérifi ez cette équation pour l’année 2008.

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2 Doc. 1 Défi nir. Donnez une défi nition de l’épargne.

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3 Doc. 2 Déduire. Comment est calculé le taux d’épargne ?

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4 Doc. 2 Calculer et comparer. Quelle est la part du RDB consacrée à la consommation en 2002 et en 2008 ? Comparez les résultats obtenus. ➜ fi che méthode B

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5 Doc. 3 Lire. Rédigez une phrase présentant l’information apportée par la donnée en rouge.

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6 Doc. 3 Décrire. Combien de périodes peut-on distinguer dans ce graphique ? Qu’est ce qui les caractérise ? Quelles consé-quences cette évolution de l’épargne a-t-elle sur la consommation des ménages ?

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7 Doc. 3 Calculer. Sachant qu’en 2000 le RDB des ménages était de 923 milliards d’euros, quel est le montant de la consom-mation et de l’épargne des ménages ?

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FICHE D’ACTIVITÉSFICHE D’ACTIVITÉS

Comment utiliser son revenu ?Doc.1

Les ménages disposent d’un revenu disponible. Que vont-ils en faire ?

Ils peuvent soit le dépenser (consommer) en achetant biens et services pour la satisfaction de leurs besoins, soit l’épargner. En réalité, le choix entre la consommation et l’épargne est très contraint et ne résulte pas d’un calcul parfaitement rationnel. En effet, lorsque les ménages disposent de faibles revenus, il leur est diffi cile de se priver de certaines consommations. Pour ces ménages, la satisfaction des besoins primaires (nourriture, logement, vêtements) absorbe la quasi-totalité des revenus. En revanche, pour les ménages les plus aisés, la satisfaction de ces besoins mais aussi des besoins secondaires (confort, loisirs…) n’utilise pas la totalité des revenus, ce qui leur permet d’épargner. Ainsi les attitudes d’épargne et de consommation des ménages sont très différentes selon leur niveau de ressources.

F. Lepage, © Nathan, 2010.

Compte des ménages simplifi é et taux d’épargneDoc. 2

Revenu disponible brut

(en milliards d’euros)

Dépenses de consommation fi nale individuelle(en milliards d’euros)

Épargne(en milliards

d’euros)

Tauxd’épargne

(en %)

2002 1 015,5 844,4 171,1 16,9

2005 1 126,2 958,7 167,6 14,9

2008 1 283,1 1086,8 196,3 15,3

Comptes nationaux, base 2000, Insee, 2009.

4

Évolution du taux d’épargne des ménagesDoc. 3

Questions

Revenu disponible brut = Consommation + Épargne ➡ 1 086,8 + 1 96,3 = 1 283,1 milliards d’euros.

L’épargne est la partie du revenu disponible qui n’est pas consacrée à la consommation.

Taux d’épargne = (Épargne/Revenu disponible) x 100

En 2008, la part du RDB consacrée à la consommation s’élevait à 84,7 % [(1086,8/1283,2) x 100] contre 83,1 %

[(844,4/1015,5) x 100] en 2002. Les ménages ont donc limité leur épargne pour soutenir leur consommation.

En 1990, les ménages français épargnaient 12,9 % de leur revenu disponible brut, selon l’Insee.

1960-1980 : taux d’épargne élevé (entre 17 et 20 % du RDB) ; 1980-1990 : taux d’épargne en baisse (jusqu’à 15 %

du RDB) ; depuis 1995 : stabilisation du taux d’épargne aux alentours de 15 %. Une épargne élevée contribue au

ralentissement de la demande intérieure (et inversement).

Montant de l’épargne (923 x 15)/100 = 138,5 milliards d’euros.

Montant de la consommation : 923 – 138,5 = 784,5 milliards d’euros.

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© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit.Fiche 4 • La répartition du revenu disponible : consommation et épargne12

… ou consommer ?…BLa consommation fi nale effective des ménagesDoc. 4

Dépenses de consommation finaleEnsemble des dépenses de consommation directement financées

par les ménages (achat de biens durables,de biens non durables et de services).

=CONSOMMATION MARCHANDE

Ensemble des services individualisables fournis aux ménagesà titre gratuit ou quasi gratuit :

• par les administrations (remboursements de Sécurité sociale,aides au logement, éclairage public…)

• par les institutions sans but lucratif au service des ménages(associations, clubs…)

=CONSOMMATION NON MARCHANDE

CONSOMMATION FINALE EFFECTIVE DES MÉNAGES

8 Doc. 4 Défi nir. Qu’est-ce que la consommation fi nale eff ective des ménages ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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9 Doc. 4 Illustrer. Donnez un exemple de dépenses fi nancées par les ménages et de services fournis à titre gratuit ou quasi gratuit.

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10 Doc. 5 Expliquer. Les revenus sont-ils les seules ressources permettant aux ménages de satisfaire leurs besoins ?

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11 Doc. 5 Défi nir. Proposez une défi nition du coeffi cient budgétaire.

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12 Doc. 5 Lire et expliquer. Quels sont les trois principaux postes budgétaires en France en 2008 ? Comment peut-on expliquer l’importance du poste logement ?

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Questions

POUR CONCLUREPOUR CONCLURE

➜ Complétez le texte ci-dessous avec les termes suivants : coeffi cient budgétaire – eff ective – épargner – associations – revenu disponible – services individualisables – administrations.

Les ménages utilisent leur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . pour consommer des biens et services ou pour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La

consommation fi nale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . des ménages comprend des dépenses de consommation fi nancées directement par les

ménages et des . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . fournis à titre gratuit ou semi gratuit par les . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . et par

des . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La consommation des ménages a évolué entre 1960 et 2008 : la part de la consommation alimentaire, le .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , est passé de 33,3 % à 16,4 %.

L’évolution de la consommation des ménages

Doc. 5

Coeffi cients budgétaires en % 1960 2008

Alimentation, boisson, tabac 33,3 16,4

Articles d’habillement et chaussures 12,2 4,4

Logement, chauffage, éclairage et équipement du logement

17,3 31,3

Santé 2,3 3,6

Transports 10,9 14,6

Communications 0,6 2,7

Loisirs, culture, éducation 8 9,8

Hôtels, cafés, restaurants 6,6 6,2

Autres 8,8 11

Total 100 100

Insee, Portrait social, 2009.

C’est la somme de la dépense de consommation des ménages (fi nancée directement par eux) et des

consommations individualisables (c’est le cas en particulier des dépenses pour l’éducation et pour la santé).

Téléviseur, voiture (biens durables) ; biens alimentaires (biens non durables ) ; coupe de cheveux (consommation

individuelle de service marchand), billet de train (consommation collective de service marchand), un cours de SES,

une entrée à la piscine municipale (services non marchands).

Lorsque leurs revenus sont insuffi sants ou que l’achat est trop important pour être fi nancé en une seule fois, les

ménages peuvent avoir recours au crédit pour satisfaire leurs besoins.

Il s’agit de la part des différents types de dépenses d’alimentation, etc. dans les dépenses totales des ménages. Le

coeffi cient budgétaire mesure la part des dépenses d’un poste par rapport au total des dépenses.

L’alimentation, le logement et le transport. L’augmentation des prix de l’immobilier et des loyers explique la part très

importante du logement dans les dépenses des ménages.

revenu disponible épargner

effective

services individualisables administrations

associations

coeffi cient budgétaire

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© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit. 13Partie 1. Ménages et consommation

● Épargne ● Épargne fi nancière ● Épargne non fi nancière ● Taux d’épargne

Les différentes formes d’épargne

Mots clés

Pourquoi épargner ?PA

1 Doc. 1 Analyser. D’après ce document, quelles pourraient être les raisons d’épargner ?

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2 Doc. 2 Illustrer. Donnez un exemple pour chaque type de motivation.

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3 Doc. 2 Justifi er. Les évènements suivants favorisent-ils ou non l’épargne ?Les inquiétudes face au fi nancement des retraites – l’augmentation des loyers – la baisse du taux d’intérêt – la hausse des prix

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4 Doc. 3 Expliquer. Pourquoi l’épargne de l’argent est-elle négative en début de vie active ?

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Questions

FICHE D’ACTIVITÉSFICHE D’ACTIVITÉS

Motivations de l’épargneDoc. 2

On distingue trois motivations principales :– L’épargne de précaution : les ména-ges épargnent dans le but de se prému-nir face à de baisses temporaires de leurs revenus : maladie, chômage, vols… et ce, malgré l’existence d’organismes sociaux d’assurance et de compagnies d’assuran-ces privées.– Disposer de liquidités : les ménages épargnent afi n de réaliser une dépense plus importante dans le futur.– La constitution d’un patrimoine : ce patrimoine peut prendre des formes de placements différents et sert soit à pro-curer un complément de revenu, soit à être transmis sous la forme d’un héritage aux descendants de l’épargnant.

F. Lepage, © Nathan, 2010.

De bonnes raisons pour épargner

Doc. 1

5

Le motif de cycle de vieDoc. 3

Dessin de Vadot, avril 2004.

Les ménages peuvent choisir d’épargner dans des placements sans risques pour s’assurer un complément de

revenu. Ils peuvent aussi épargner pour spéculer, ils espèrent ainsi réaliser des gains plus importants.

– Épargne de précaution : crainte du chômage, inquiétude pour la retraite, inquiétude de la fi n de vie (risque de

dépendance, fi nancement de séjours en maison de retraite...).

– Disposer de liquidités : achat d’une voiture, préparation des vacances, paiement des acomptes de l’impôt sur le revenu...

– Constitution d’un patrimoine : investissement immobilier, placements fi nanciers, épargne de legs…

La hausse des prix incite les ménages à accélérer leurs achats de biens durables. Une baisse du taux d’intérêt peut

limiter l’épargne parce que son rendement devient moins attractif et que parallèlement le coût du crédit diminue,

favorisant la consommation. Les inquiétudes face au fi nancement des retraites peuvent inciter les agents à accroître

leur épargne pour faire face à la chute anticipée de leurs revenus lors de la retraite. L’augmentation des loyers peut

limiter l’épargne, les ménages devant consacrer une part plus importante aux dépenses pour leur logement.

Les jeunes ménages, ne pouvant épargner parce que leurs revenus ne sont pas suffi samment élevés, vont avoir

recours au crédit pour acheter, par exemple, les meubles et l’électroménager nécessaires à leur installation (ils

consomment donc plus qu’ils ne gagnent = épargne négative).

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© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit.Fiche 5 • Les différentes formes d’épargne14

L’épargne n’est pas toujours un choix individuel

Doc. 4

Les ménages peuvent décider de mettre de côté une partie de leur revenu disponible (épargne volontaire) mais l’épargne n’est pas nécessairement un acte individuel et volontaire. Il existe une épargne involontaire, ou épargne forcée, qui prend diverses formes : le prélè-vement sur le revenu opéré par les impôts, le prélèvement opéré par l’in-fl ation (la hausse des prix permettant aux entreprises de s’autofi nancer). Il existe aussi une épargne collective, par exemple les cotisations sociales pour la retraite.

D’après le Dictionnaire d’économie et de sciences sociales, Nathan, 2010.

Sous quelles formes épargner ?SBLes trois formes de l’épargneDoc. 5

Une fois qu’ils ont constitué leur épargne, les ménages décident de la forme qu’elle pren-dra. Ils peuvent choisir de la laisser sous forme monétaire (épargne liquide). Cette forme, la plus simple, s’appelle la thésaurisation, mais ce n’est pas la plus fréquente car, n’étant pas placée, elle ne rapporte rien. Les ménages peu-vent donc choisir de placer leur épargne : sous forme contractuelle (assurance vie), d’actifs fi nanciers (actions, obligations, plan d’épar-gne en actions-PEA) ou d’épargne monétaire (PEL, livrets). Il s’agit alors d’épargne fi nan-cière. Enfi n, l’épargne des ménages peut être investie, c’est-à-dire qu’elle va servir à acheter des biens, permettant d’obtenir des revenus réguliers et éventuellement une plus-value lors de la revente. On parle alors d’épargne non fi nancière.

F. Lepage, © Nathan, 2010.

5 Doc. 4 Expliquer. Qu’est-ce que l’épargne forcée ?

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6 Doc. 5 Analyser. Pourquoi les ménages peuvent-ils préférer garder leur épargne sous forme liquide alors que cela ne leur rapporte rien ?

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7 Doc. 5 Illustrer. Donnez des exemples concrets d’épargne non fi nancière.

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8 Doc. 5 et 6 Expliquer. À quelle forme d’épargne un PEA appartient-il ? Pourquoi le placement est-il en train de fondre ?

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9 Doc. 5 et 6 Expliquer. Quelles peuvent être les conséquences de ce type de placement sur l’épargne des ménages ?

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Épargner, c’est risqué ?Doc. 6

POUR CONCLUREPOUR CONCLURE

➜ Complétez le schéma ci-contre à l’aide des mots ou expressions ci-dessous :Épargne forcée – Épargne fi nancière – Épargne volontaire – Consommation – Épargne non fi nancière – Revenu disponible brut – Prestations sociales.

Revenudisponible brut

(Impôts, cotisations sociales)

Revenusprimaires

Questions

Dessin de Deligne, février 2009.

L’épargne est forcée car les ménages sont obligés d’épargner, une partie de leurs revenus étant prélevée sans qu’ils

puissent en décider le montant.

Les sommes placées dans des assurances vie, des actifs fi nanciers ou dans des investissements immobiliers ne

sont pas disponibles immédiatement. Or les ménages peuvent préférer pouvoir disposer à tout moment de leur

épargne et donc accepter que celle-ci ne leur rapporte rien ou très peu.

Achat de logements (maisons individuelles), de terrains, de forêts…

Le plan d’épargne en action est une forme d’épargne fi nancière. Lorsque le cours des actions dont est constitué le

PEA s’effondre, la valeur de ce « panier » diminue.

Ces placements sont mieux rémunérés que les comptes sur livrets, mais aussi beaucoup plus risqués. L’épargne des

ménages peut donc croître très fortement mais aussi diminuer très rapidement, voire disparaître si les entreprises,

dont les ménages détiennent des actions, font faillite.

Épargne forcée Consommation

Prestations sociales

Épargne volontaire

Épargne financière

Épargne non financière

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© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit. 15Partie 1. Ménages et consommation

● Consommation ● Élasticité-prix ● Élasticité-revenu ● Loi d’Engel ● Pouvoir d’achat

Les déterminants économiques de la consommation

Mots clés

Consommation et revenusCA

1 Doc. 2 Défi nir. Qu’est-ce que l’élasticité-revenu ?

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2 Doc. 2 Expliquer. À votre avis pourquoi le revenu disponible est-il un déterminant de la consommation ?

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3 Doc. 2 Illustrer. Donnez des exemples des trois types de biens.

Biens inférieurs : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Biens normaux : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Biens supérieurs : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4 Doc. 1 Calculer. Quelle est la variation du revenu disponible brut ? des abonnements à la téléphonie mobile ? Complétez le tableau.

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5 Doc.1 Calculer. Quelle est l’élasticité-revenu des abonnements à la télé-phonie mobile ? Complétez le tableau. ➜ fi che méthode E

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6 Doc. 3 Expliquez. Quel est le sens de la citation d’Engel ?

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7 Doc. 3 Déduire. Quel rapprochement pouvez-vous faire entre la clas-sifi cation des biens selon les lois d’Engel et les diff érents types de biens classés selon leur élasticité dans le document 1 ?

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Questions

FICHE D’ACTIVITÉSFICHE D’ACTIVITÉS

Les lois d’EngelDoc. 3

L’économiste et statisticien allemand Ernst Engel (1821-1896) a mis en évidence des relations entre répartition de la consom-mation et revenu. « Plus un individu, une famille, un peuple sont pauvres, plus grand est le pourcentage de leurs revenus qu’ils doivent consacrer à leur entretien physique dont la nourriture représente la part la plus importante. » Cette première loi a été énon-cée dans une Étude des budgets des familles publiée en 1857 et complétée en 1895.

On attribue parfois à Ernst Engel la paternité de plusieurs autres lois :– 2e loi : la part des dépenses consacrées aux vêtements est approximativement la même, quel que soit le revenu ;– 3e loi : la part des dépenses consacrées à l’habitation, au chauffage et à l’éclairage est invariable, quel que soit le revenu ;– 4e loi : la part des dépenses diverses (édu-cation, santé, loisirs…) s’accroît avec le revenu.

D’après le Dictionnaire d’Économie et de sciences sociales, Nathan, 2010.

Revenu disponible et abonnements à la téléphonie mobileDoc. 1

2007 2008Variations

(en %)Élasticité-

revenu

Revenu disponible brut (en milliards d’euros)

1 240,5 1 283,2 . . . . . . . . . . .

Abonnements Téléphonie mobile (en milliers)

55 337 57 972 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Insee, Comptes nationaux et Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes (Arcep).

6

L’élasticité-revenu de la consommation

Doc. 2

Le revenu est un déterminant de la consommation des ménages. En fonction du revenu, un ménage peut acheter une certaine quantité de biens, c’est le pou-voir d’achat. L’élasticité-revenu est défi nie comme le rapport entre la variation relative de la consommation et la variation relative du revenu.

e = variation relative de la consommationvariation relative du revenu

Mais toutes les consommations ne réa-gissent pas de la même façon en fonction des variations du revenu. On distingue des biens inférieurs dont l’élasticité-revenu est négative : la consommation diminue quand le revenu augmente ; des biens normaux dont l’élasticité-revenu est comprise entre 0 et 1 : leur consommation varie dans le même sens que le revenu mais pas toujours dans les mêmes proportions ; des biens supérieurs ou de luxe dont l’élasticité-revenu est supé-rieure à 1 : leur consommation augmente plus vite que le revenu.

F. Lepage, © Nathan, 2010.

L’élasticité-revenu mesure la variation qu’une augmentation du revenu

entraîne dans la consommation des ménages.

En fonction du revenu disponible, le pouvoir d’achat et donc la quantité

de biens achetée, vont varier.

pain, eau, pomme de terre…

voiture, dentifrice, vêtements…

bijoux, parfum, voilier…

Variation du RDB : 1 283,2 – 1 240,51240,5

X 100 = 3,44 %

Variation des abonnements : 57 972 – 55 33755 337

X 100 = 4,76 %

e = 4,763,44

= 1,38

Plus le revenu s’élève, plus la part consacrée à l’alimentation diminue.

Les biens inférieurs ont une élasticité négative, et correspondent

aux dépenses alimentaires chez Engel (1re loi). Les biens normaux

correspondent aux 2e et 3e lois d’Engel. Et les biens supérieurs

correspondent eux à la 4e loi d’Engel.

3,44

4,76 1,38

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© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit.Fiche 6 • Les déterminants économiques de la consommation16

Consommation et prixCBConsommation et prix du tabacDoc. 5

Consommation totale de tabac

Prix relatif du tabac

2,5

3,5

4,5

5,5

6,5

7,5

60

90

120

150

180

210

1951 1956 1961 1966 1971 1976 1981 1986 1991 1996 2001 2006

Consommation1

(en grammes)Prix relatif

(indice base 100 en 1970)

1. Par adulte de 15 ans et plus et par jour.Champ : France. Sources : Insee, Institut Gustave Roussy.

L’élasticité-prix de la consommation

Doc. 6

Les prix sont des déter-minants de la consomma-tion : en principe, lorsqu’ils augmentent, la consomma-tion diminue. L’élasticité-prix est défi nie comme le rapport entre la variation relative de la demande d’un bien et la varia-tion relative du prix de ce bien :

e =

variation relative de la consommation

variation relative du prix .

Ce rapport est généralement négatif car lorsque le prix aug-mente, la quantité demandée diminue et réciproquement.

Une forte élasticité signi-fi e que la demande réagit for-tement à un changement de prix (cas des loisirs), une faible élasticité (inférieure à 1) signi-fi e que la demande réagit peu à un changement de prix (cas de l’alimentation).

F. Lepage, © Nathan, 2010.

8 Doc. 4 Défi nir. Qu’est-ce que le « caddie moyen » ?

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9 Doc. 4 et 5 Déduire. Que semblent suggérer ces documents quant à l’infl uence du prix sur la consommation ?

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10 Doc. 5 Calculer. Calculez de deux façons diff érentes l’augmentation du prix du tabac entre 1970 et 2008. ➜ fi che méthode C

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11 Doc. 5 Analyser. Calculez l’eff et de cette augmentation sur la consommation du tabac.

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12 Doc. 5 et 6 Calculer. En vous servant des résultats de vos calculs précédents, calculez l’élasticité-prix de la consommation de tabac. ➜ fi che méthode E

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Questions

Prix et pouvoir d’achatDoc. 4

13 Doc. 5 et 6 Lire. Rédigez une phrase avec le chiff re obtenu, sachant qu’une variation du prix de 1 % entraîne une varia-tion de la consommation correspondant au résultat de votre calcul.

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14 Doc. 6 Illustrer. Donnez des exemples de biens dont l’élasticité-prix est faible.

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Dessin de Martin Vidberg, novembre 2007.

POUR CONCLUREPOUR CONCLURE

1. L’élasticité-revenu se calcule :

e = variation de la consommation

variation du revenu . . . . . . . . .

2. L’élasticité des biens de luxe est inférieure à 1. . . . . . . . . .

3. L’élasticité des biens inférieurs est supérieure

à 1. . . . . . . . . .

4. Pour Engel, plus un individu est riche, plus la part de

son revenu attribué à l’alimentation est élevée. . . . . . . . . .

5. L’élasticité-prix se calcule :

e = variation du prix

variation de la consommation . . . . . . . . .

6. Le pouvoir d’achat est égal au montant du revenu. . . . . . . . . .

➜ Les affi rmations suivantes sont-elles vraies ou fausses ?

Vrai

Vrai

Faux

Faux

Faux

Faux

Le caddie moyen désigne le montant moyen des achats réalisés lors d’une visite

par les clients des enseignes de grande distribution.

Lorsque le prix augmente, la consommation diminue.

Taux de variation : 220,4 – 100 = 120,4 % ; Coeffi cient multiplicateur : 220,4/100

= 2,2. Le prix du tabac a plus que doublé entre 1970 et 2008.

Entre 1970 et 2008, la consommation de tabac est passée de 6,6 g par jour à

2,96 g par jour, soit une diminution de 55 %.

(– 55/120,4) = – 0,46

Une augmentation du prix du tabac de 10 % fait baisser la consommation de 4,6 %.

Les produits énergétiques : une forte augmentation du prix du fuel domestique se traduit par un léger

fl échissement de la consommation. Les produits de première nécessité, comme le pain.

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17Partie 1. Ménages et consommation

Mot clé

FICHE D’ACTIVITÉSFICHE D’ACTIVITÉS

© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit.

Les dépenses d’alimentation en fonction de la professionDoc. 1

Fréquentation du musée et niveau de diplôme

Doc. 2

Le musée est un des lieux où l’on ressent le plus vivement le poids des obligations mondaines. Chaque visiteur des musées est enclin à suspecter la sincérité des autres : mais ne trahit-il pas par là qu’il sait que son amour doit aux arguments de la raison et à la force de la cou-tume autant qu’à l’inspiration du cœur ? Dans L’amour de l’art (1966), Bourdieu se demande : a-t-on la grille nécessaire pour apprécier un tableau ? Les classes supérieures pré-fèrent la visite individuelle car elles ont acquis l’expérience dès l’enfance alors que les classes (populaires) mais surtout moyennes sont les plus demandeuses de guide pour acquérir la culture légitime. Le type de musée et l’intensité de leurs fréquenta-tions dépend beaucoup du niveau de diplôme et de l’environnement socio-culturel (« capital culturel »).

E. Taieb, © Nathan, 2010.

● Consommation

Consommation et milieu social CA

Pourquoi une consommation différenciée ? 7

En euros, par ménage et par an

Exploit. Agricol.

Art, Com, Chefs d’entreprise

Cadreset PIS1

Prof.Interm

Employés Ouvriers Retraités Ensemble

Total produits alimentaires 4 772 5 789 6 072 5 143 4 022 4 485 4 302 4 590

Dont : – Pain et céréales 1 049 1 017 1 012 937 774 870 630 795

– Viandes et poisson 1 256 637 1 524 1 340 1 348 1 211 1 312 1 265

– Produits Laitiers 664 741 670 673 524 576 499 574

– Fruits et légumes 551 687 845 664 517 534 685 638

Total dépenses alimentaires2 5 800 7 665 9 188 7 145 5 221 5 680 4 926 5 910

Total dépenses des ménages 26 396 35 809 44 424 33 671 26 021 26 002 20 880 27 267

1. Professions intellectuelles supérieures.2. Pour passer du total des dépenses en produits alimentaires au total des dépenses alimentaires, il faut ajouter le restaurant, les cafés ou bars (dont la restauration rapide), les cantines, etc.

Insee, Enquête Budget de famille, 2006.

1 Doc. 1 Lire. Pour chaque donnée en rouge, rédigez une phrase présentant l’information apportée.

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2 Doc. 1 Calculer. Quel est le coeffi cient budgétaire des dépenses alimentaires des ménages cadres et ouvriers ? ➜ fi che méthode C

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3 Doc. 1 Comparer. Comparez le niveau et la part des dépenses alimentaires dans ces deux catégories.

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4 Doc. 1 Analyser. Quelles sont les dépenses alimentaires les plus distinctives ?

Questions

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5 Doc. 2 Analyser. Qu’est-ce qui détermine la fréquentation du musée ?

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6 Doc. 2 Expliquer. Pourquoi les classes moyennes veulent-elles des guides ?

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En 2006, La dépense annuelle en fruits et légumes était de 845 euros pour

un ménage cadre et PIS et de 534 euros pour un ménage ouvrier.

Le coeffi cient budgétaire des dépenses alimentaires

est de 20,7 % chez les cadres et de 21,8 % chez les ouvriers.

Les ménages cadres dépensent beaucoup plus que les ménages ouvriers

en quantité mais moins en proportion. C’est la Loi d’Engel (cf. fi che 6) Les

ménages plus favorisés consacrent ainsi une part plus importante de leurs

revenus aux dépenses comme l’éducation, la culture, les loisirs.

L’écart est très important pour les dépenses au restaurant, les fruits et légumes. Le type d’alimentation a bien des

déterminants sociaux.

Le poids de l’origine sociale et notamment les habitudes culturelles (musée, bibliothèque, etc.) acquises depuis l’enfance.

Dans une logique d’imitation, les classes moyennes essaient d’acquérir la culture « légitime », avec un guide ou un audioguide.

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18 © Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit.Fiche 7 • Pourquoi une consommation différenciée ?

Consommation et musiqueCBLes jeunes des années 1960 : la naissance d’une classe adolescente

Doc. 3

La nouvelle classe d’âge « rock » des années 1960 présente de multi-ples visages, depuis le blouson noir avec chaîne de vélo (image pré-délin-quante dans la perception d’adultes), jusqu’au beatnik, l’intellectuel barbu et rebelle. (…) La classe d’âge s’est cristallisée sur une panoplie commune, qui du reste évolue au fur et à mesure que les « croulants » avides de juvénilité se l’approprient ; ainsi ont été arborés blue-jeans, polos, blou-sons et vestes de cuir, et actuellement la mode est au tee-shirt imprimé, à la chemise brodée. L’accession à des biens : électrophone, guitare de préférence électrique, radio à transistors, collection de 45 tours, photos. Un langage commun ponctué d’épithètes superlatives comme « terrible », « sensass », langage « copain » ou le mot copain lui-même est maître-mot, mot de passe (à Europe n°1, Daniel Filipacchi lance l’émission Salut les copains en 1959). Des cérémonies de communion, depuis la surprise-partie jusqu’au spectacle de music-hall et peut-être, dans l’avenir, des rassemble-ments géants sur le modèle de celui de la place de la Nation qui rassembla en juin 1963 150 000 jeunes de 12-20 ans avec un enthousiasme qui a le don d’ahurir totalement l’adulte.

D’après Edgar Morin, « Salut les copains », Le Monde, 6-7 juillet 1963.

7 Doc. 3 Expliquer. Quand et comment s’est constituée cette « nouvelle classe adolescente » ?

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8 Doc. 3 Déduire. Voyez-vous quelques aspects des textes qui pourraient s’appliquer à d’autres musiques ou à d’autres modes des jeunes d’aujourd’hui ?

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9 Doc. 3 Analyser. La jeunesse est-elle homogène ?

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10 Doc. 4 Lire. Quelles sont les personnes qui ont le plus téléchargé de musique sur Internet ?

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11 Doc. 4 Analyser. Peut-on parler d’un eff et de génération en ce qui concerne la consommation de musique sur Internet ?

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Questions

POUR CONCLUREPOUR CONCLURE

➜ Complétez le texte à l’aide des termes ou expressions ci-dessous.

diplôme – ouvriers – téléchargement – l’âge, le sexe, l’origine sociale, la CSP – fruits et légumes – cadres et PIS – environnement socioculturel – générationnel

La consommation varie en fonction de plusieurs variables, par exemple : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Ainsi, en matière alimentaire, il y a de grandes diff érences entre . . . . . . . . . . . . . . . et . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . par exemple sur la consom-

mation de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La fréquentation du musée dépend étroitement de l’ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

et du niveau de . . . . . . . . . . . . . . . . . . La musique et son . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . est un marqueur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Qui télécharge de la musique sur Internet ? (2007)

Doc. 4

0 10 20 30 40 50 60

En %

Source : Enquêtes pratiques culturelles des Français,ministère de la Culture et de la Communication, 2008.

65 ans et plus

55-64 ans

45-54 ans

35-44 ans

25-34 ans

20-24 ans

15-19 ans

Dans les années 1960 à travers une musique, des codes vestimentaires ou langagiers caractérisent ce groupe jeune

et le différencie des adultes. Le rock and roll exprime une liberté des corps qui ne plaît pas forcément aux plus âgés.

Chaque génération a sa ou ses musiques, ses codes langagiers ou vestimentaires comme une façon de se

reconnaître, d’envoyer un signe. Elle a aussi quelques objets fétiches : aujourd’hui le lecteur mp3 par exemple…

Comme aujourd’hui, la jeunesse a des caractéristiques communes. Mais des « yéyés » s’opposaient aux « Blousons

noirs » plutôt d’origine ouvrière, accusés de tous les maux et qui considéraient les yéyés comme des jeunes trop

conformistes ! La jeunesse d’un quartier favorisé se différencie de celle d’un quartier « diffi cile ».

Ce sont les 15-19 ans et les 20-24 ans qui téléchargent le plus de la musique sur Internet : respectivement 56 % et 48 %.

Il y a manifestement un effet de génération puisque ce sont les plus jeunes, ceux qui ont presque toujours connu

Internet, qui sont les plus gros consommateurs de musique téléchargée. Cela se vérifi e lorsqu’on observe la CSP

des individus : 60 % des étudiants et des lycéens ont téléchargé de la musique. Mais le niveau d’études et le sexe

infl uencent également le téléchargement de musique.

l’âge, le sexe, l’origine sociale, la CSP

ouvriers cadres et PIS

fruits et légumes environnement socioculturel

diplôme téléchargement générationnel

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19Partie 1. Ménages et consommation

8FICHE D’ACTIVITÉSFICHE D’ACTIVITÉS

© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit.

1 Doc. 1 Expliquer. Comment peut-on expliquer la valorisation tardive du bronzage ?

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2 Doc. 2 Lire. Le bronzage valorisé prend-il toujours les mêmes formes ?

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3 Doc. 2 Analyser. La couleur noire de la peau est-elle pour autant forcément prisée ?

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4 Doc. 3 Comparer. Les slogans publicitaires des crèmes solaires actuelles mettent-ils encore l’accent sur un bronzage rapide ?

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Questions

Consommation ostentatoire et effet de signe : le bronzageCA

Mots clés ● Consommation ostentatoire ● Distinction ● Imitation

La consommation : un signe social

Publicité pour l’Ambre solaire, 1937

Doc. 3La récente valorisation sociale du bronzageDoc. 1

Jusqu’au XXe siècle, il fallait avoir la peau blanche dans la haute société à l’op-posé du bronzage des paysans signe d’un travail à l’extérieur dévalorisant. Et quand les médecins grecs et romains recommandaient que l’on expose exceptionnellement son corps au soleil, c’était pour soigner l’arthrite ou l’obésité. Dès les années 1920, le bronzage devient un signe de vacances, un effet de signe, un critère de beauté (apparition des crèmes solaires et des Ray-Ban), voire d’émancipation féminine à l’image de Coco Chanel et sa marque. À condition, bien sûr, de ne pas aller à la plage en jupon ou en caleçon, comme on le faisait à l’époque des premiers bains de mer, ou en chemise longue et en pantalon comme Michel Blanc dans un fi lm où il était le seul à ne pas être bronzé (Les Bronzés de Patrice Lecomte). Les maillots de bain raccour-cissent et c’est la mode du « Sea, sex and sun » chantée par Gainsbourg en 1978.

D’après Pascal Ory, L’invention du bronzage, Éditions Complexe, 2008.

Mais jusqu’à quel point ?Doc. 2

Si la danseuse noire Joséphine Baker fascine par son exotisme, elle chante pourtant en 1933 « Je voudrais être blanche » et le bronzage n’a pas supprimé des discriminations à l’égard des « vrais bronzés », les populations noires. D’ailleurs, il y a encore une course à la pâleur dans les élites de certaines sociétés créoles comme Haïti, ou encore chez Michael Jackson.

Aujourd’hui pour être in, il faut être bronzé mais juste ce qu’il faut pour avoir un beau teint (y compris quand on ne part pas comme le montre le succès des autobronzants). D’abord, pour des raisons médicales (risque de cancers de la peau malgré les vertus curatives du soleil). Mais aussi parce que dans certains groupes sociaux, notamment en haut de l’échelle, il vaut mieux avoir l’air bronzé… en hiver (vacances à la montagne ou lointaines au soleil), et chez ceux au capital culturel élevé, il ne faut plus bronzer idiot comme le reste de la population.

D’après Pascal Ory, L’invention du bronzage, Éditions Complexe, 2008.

La peau bronzée était le symbole de ceux qui travaillaient dehors comme les paysans et/ou de ceux qui venaient de

pays colonisés et/ou sous-développés, donc un signe de dévalorisation sociale. Mais cela change avec les vacances

à la mer d’abord initiées par les élites (au début en hiver) puis démocratisées avec les congés payés.

Aujourd’hui, la mode c’est d’être bronzé en hiver (vacances à la montagne ou lointaines au soleil) et de ne pas être

trop bronzé pour des raisons médicales notamment.

On voit bien que dans notre pays comme dans d’autres comme les États-Unis (l’élection d’Obama ne résout pas

tous les problèmes, loin de là), les Noirs sont souvent victimes de discriminations y compris quand ils sont nés

dans le pays où ils vivent.

Non, ils insistent davantage sur l’aspect protecteur (soin) des crèmes. Clarins relie par exemple le fait d’être de

bons parents et de protéger ses enfants avec de la crème solaire.

Page 14: Les revenus primaires FFICHE D’ACTIVITÉSICHE …sesalaprovidence.free.fr/seconde/Chap1 ménages et cons... · 2012-01-05 · Partie 1. Ménages et ... à la fi n de l’année

20 © Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit.Fiche 8 • La consommation : un signe social

Distinction et/ou imitation : les vacancesDB

5 Doc. 4 Analyser. Comment se traduit le côté ostentatoire des vacances de certains milieux très aisés ? Comment certains milieux populaires jugent-ils ce type de vacances ?

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6 Doc. 4 Expliquer. En quoi les lieux de vacances obéissent-ils ainsi à une logique de distinction et d’imitation ?

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7 Doc. 5 Calculer. Calculez les écarts et comparez les vacances des 25 % les plus aisés et des 25 % les plus défavorisés.

Questions

Comment occuper son temps en vacances et où aller ?Doc. 4

Depuis longtemps, la façon d’occuper son temps en vacances est un indicateur social. Le sociologue T. Veblen avait montré que les élites socia-les sont caractérisées par le gaspillage du temps et d’argent : paquebot, trains de luxe et palace. Pouvoir ne pas travailler, avoir des loisirs est une affi rmation du statut social.

Ces élites doivent dépenser dans des loisirs coûteux voire inutiles. Même si on s’y ennuie à mourir, il faut être vu dans des endroits à la mode qui évoluent dans le temps : Il y eut par exemple Saint-Tropez et ses stars puis plus tard après l’affl ux populaire sur la Méditerranée, la distinction c’est l’île de Ré, le Lubéron, ou encore le Cap-Ferret.

Même les milieux modestes attendent de ces riches cette consomma-tion ostentatoire pour qu’ils leur fassent vivre ainsi par procuration des loisirs et vacances de rêves qu’on peut voir dans Voici ou Gala.

D’après Cyril Lemieux, « La suite dans les idées », France-Culture, 15 juillet 2008.

Vacances en fonction des revenusDoc. 5

0

20

40

60

80

100En %

Pas partis Hiver seulementÉté seulement Été et hiver

Champ : population résidant en France métropolitaine. Lecture : 50,6 % des individus appartenant au 4e quartile (25 % les + riches)de niveau de vie le plus élevé sont partis en été et en hiver en 2004.

Source : Enquêtes permanentes sur les conditions de vie, Insee, 2006.

1999 2004 1999 2004 1999 2004 1999 2004

1er quartile 2e quartile 3e quartile 4e quartile

POUR CONCLUREPOUR CONCLURE

➜ Les affi rmations suivantes sont-elles vraies ou fausses ?

1. Le bronzage est uniquement une question esthéti-que. . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2. Le bronzage a toujours été valorisé. . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3. Certaines couches sociales favorisées aiment mon-trer qu’elles peuvent gaspiller. . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4. Les lieux de vacances à la mode changent au cours du temps. . . . . . . . . . . . . . . . . . .

5. Les taux de départ en vacances sont les mêmes quelles que soient les origines sociales. . . . . . . . . . . . . . . . . . .

6. Les vacances d’hiver (montagne et destinations lointai-nes) sont socialement sélectives. . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Départs en vacances selon la CSPDoc. 6

En % 1999 2004

Agriculteurs 33 38

Ouvriers 45 48

Artisans, commerçants, chefs d’entreprise

60 67

Employés 63 63

Professions intermédiaires 79 78

Cadres et professions intellectuelles supérieures

87 90

Retraités 49 53

Autres inactifs 62 66

Enfants de moins de 15 ans, élèves, étudiants

71 73

Ensemble 62 65

Champ : France métropolitaine.

Enquête permanente sur les conditions de vie, Insee, 2006.

Un quartilequartile divise un ensemble (la population) en parts de 25 %, du moins favorisé (1er quartile) au plus favorisé (4e quartile).

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8 Doc. 5 et 6 Expliquer. Quels facteurs sociaux déterminent les types de vacances ?

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Faux

FauxFaux

Vrai

Vrai

Vrai

Il faut montrer qu’on peut gaspiller son temps et son argent dans

des endroits où il faut être (vu) y compris en termes de moyens de

transport (croisières, bateaux ou jets privés). Certains trouvent cela

ridicule mais d’autres y voient une forme de rêve qu’on peut voir dans

certains magazines notamment ceux qui parlent des « stars ».

Les lieux de vacances à la mode évoluent. Le sud de la France et

ses bords de mer (notamment en Méditerranée) a d’abord été

prisé par les élites ensuite « imitées » par les couches moyennes

et populaires qui affl uent progressivement à partir des Trente

glorieuses. À ce moment les couches privilégiées se reportent

vers d’autres endroits plus distinctifs où l’on peut être entre soi.

Les différences sont importantes pour les taux de vacances été + hiver (environ 5 % contre 50 %), ce sont les vacances

d’hiver qui font la différence et bien sûr à l’inverse le taux de ceux qui ne partent pas où les écarts sont de 1 à 3 !

Ce sont les facteurs âge (ex. : les retraités partant hors saison), revenu et milieu social qui jouent sur la

destination, les modes d’hébergement et de transport, l’occupation du temps, la fréquence des départs, etc.

L’endroit où l’on habite car ceux qui habitent sur les littoraux partent moins en vacances que les autres.

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21Partie 1. Ménages et consommation

FICHE D’ACTIVITÉSFICHE D’ACTIVITÉS

© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit.

Marylin Monroe en 1957Doc. 2

1 Doc. 1 Expliquer. Quelle est l’évolution de l’image du corps ?

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2 Doc. 2 Analyser. Quel type de femme incarne Marylin Monroe ?

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3 Doc. 3 Analyser. Quelle est la fonction du corps dans la société de consom-mation ?

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4 Doc. 3 Illustrer. Donnez quelques exemples de cette sacralisation du corps.

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5 Doc. 3 Distinguer. À quelle date Jean Baudrillard a-t-il écrit son livre La société de consommation ? Certaines choses ont-elles changé ?

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Questions

Le corps : objet de mode et de publicitéLA

Mots clés● Mode ● Publicité ● Société de consommation

La consommation sous infl uence 9

D’un corps pulpeux à la minceurDoc. 1

Après 1945, où les Français ont connu les privations, la vraie peur était celle de manquer de nourriture. Aussi, dans les années 1950, les Français « accèdent gaiement » à la nourriture, et le bifteck frites est à l’honneur. Comme on craint encore la tuberculose, un corps maigre est alors considéré comme un corps malade. C’est l’époque où les actrices ont des corps pulpeux.

Puis, petit à petit, à partir des années 1960-1970, la peur de manquer disparaît du pay-sage français et l’on entre dans une logique d’amaigrissement encouragée par la lutte contre les maladies cardio-vasculaires et une certaine « lipophobie ». Après les contraintes physiques imposées aux femmes pendant des siècles, la mode (les mannequins) les enferme dans un carcan immatériel de plus en plus pesant. Les scientifi ques se penchent sur les conséquences physiques et morales de l’esthétique de la maigreur.

D’après Christiane Galus, Le Monde, 22 novembre 2003.

Le corps comme « plus bel objet » de consommation

Doc. 3

Le corps est « le plus bel objet » de consommation. « Sa redécou-verte, écrit Jean Baudrillard1, après une ère millénaire de puritanisme, sous le signe de la libération phy-sique et sexuelle, sa toute présence dans la publicité, la mode, la culture de masse ou le culte hygiénique, diététique, thérapeutique dont on l’entoure, l’obsession de jeunesse [à tout âge], d’élégance, de virilité/féminité, les soins, les régimes [dont sport, bronzage], le mythe du Plaisir qui l’enveloppe, tout témoigne aujourd’hui que la corps est devenu objet de salut ». Il devient signe ou vecteur de distinction sociale par rapport à autrui notamment dans le domaine de la santé qui n’est plus aujourd’hui un impératif biologique lié à la survie mais un impératif social lié au statut.

Des modèles de consommation sont ainsi façonnés et diffusés aux-quels il est implicitement ou expli-citement conseillé de se conformer : le modèle masculin serait centré sur la « forme physique » et la réussite sociale, le modèle féminin sur la beauté et la séduction. La redécou-verte du corps passe d’abord par les objets.

D’après Florent Dauba (ENS Ulm), http://socio.ens-lsh.fr.

1. Jean Baudrillard, sociologue français, a écrit en 1970 La société de consommation.

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il fallait être bien en chair, et

consommer de la viande était un indicateur de bien-être. Ce n’est plus le cas

aujourd’hui notamment pour des raisons esthétiques (« être bien dans son

corps, faire jeune »), voire éthiques et médicales comme les maladies cardio-

vasculaires. Aujourd’hui, des mannequins vont dans l’excès inverse et comme

leur image est véhiculée via les publicités, leur exemple peut être suivi par des

jeunes avec des conséquences parfois tragiques.

Marylin Monroe (1926-1962), chanteuse puis actrice, est le « sex-symbol »

des années 1950. Elle montre un corps peu habillé pour l’époque, pulpeux,

bronzé, qui contraste avec le style mince et pâle de Kate Moss aujourd’hui.

Le corps a une fonction de représentation qui varie selon les milieux sociaux

(d’où les différences d’alimentation). Le corps fait aussi vendre des produits

de maquillages, santé, régimes en tout genre, tout ce qui est relatif aux

sports, etc. Le corps est à la fois un signe et un objet de consommation.

Aujourd’hui on fait attention à son corps via la santé, l’alimentation

(régimes), le sport, la peau (bronzage, crèmes). Il faut rester jeune.

Le livre date de 1970 et sa réfl exion apparaît pourtant toujours valable. Même

pour les rôles masculin et féminin bien que les choses aient un peu évolué,

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22 © Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit.Fiche 9 • La consommation sous infl uence

La mode et la société de consommationLB

POUR CONCLUREPOUR CONCLURE

➜ Complétez le texte ci-dessous à l’aide des termes suivants :mode – corps – tribus – consommation – horizontale – identifi cation – addiction – signe social – corps pulpeux – alterconsommateurs – culte – verticale – groupe social – l’anorexie – jeunes

Longtemps un . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . a été signe de bonne santé et de valorisation sociale. Aujourd’hui, on craint les conséquen-

ces de l’excès inverse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les stars sont bien à l’image de cette évolution. Il faut dire que nos . . . . . . . . . . . . . . . . sont

l’objet d’un . . . . . . . . . . . . . . . . dans notre société de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . où il est le plus bel objet. C’est un . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Dans notre société, la . . . . . . . . . . . . . . . . . joue un rôle important et se diff use de 2 façons : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . et/ou . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Les . . . . . . . . . . . . . . . . . . jouent un rôle important dans cette diff usion horizontale notamment. Ils appartiennent souvent à des

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . : une . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . à un . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Notre société de consommation provoque des

formes d’. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pour s’y opposer, des . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . veulent consommer autrement.

6 Doc. 4 Distinguer. Quelles sont les diff érents formes de diff usion de la mode ?

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7 Doc. 4 Expliquer. Pourquoi parle-t-on de « tribus » ?

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8 Doc. 4 Illustrer. Quels critères guident les jeunes aujourd’hui pour s’habiller ?

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9 Doc. 5 Lire. Quelles sont les deux tendances contradictoires chez le consommateur ?

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10 Doc. 5 Expliquer. Comment peut-on consommer autrement et lutter contre les excès de la société de consommation ?

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Questions

Les différents styles de vêtements des jeunes d’aujourd’hui

La schizophrénie du consommateur d’aujourd’huiDoc. 4 Doc. 5

Les Clubbers, No Logo ou Néo-baba, Electro, R’n’B, Dandys rocker, Tecktoniks, etc. sont-ils une des formes d’affi rmation individuelle de l’identité et/ou d’appar-tenance à un « groupe tribu » ? L’image corporelle est importante y compris (fait nouveau selon certains) chez les garçons.

Cette classe d’âge a toujours été celle de l’expéri-mentation vestimentaire. Et aujourd’hui via Internet et les chasseurs des grandes marques, « chasseurs de styles ou cool hunters » qui regardent les sites, les jeu-nes peuvent même impulser des modes et s’ils disent sur Internet qu’une marque est cool, elle le devient.D’après Élodie Lepage, Le Nouvel Observateur, 10 avril 2008.

Nous hébergeons tous, en nous, une tendance à la jouissance illimi-tée et une autre tendance à la limitation ou plutôt sublimation. Pour de plus en plus de gens, le fait de consommer apparaît aujourd’hui comme le symptôme d’un malaise que la consommation tente de combler, mais qu’elle aggrave en réalité. Les consommateurs sont devenus dépendants de la consommation comme les drogués le sont de leur drogue. Et cette dépendance leur apporte de moins en moins de bonheur, même s’il existe de grandes différences entre les consommations culturelle, alimentaire ou d’hydrocarbures. Cependant de nouveaux comportements sont apparus au cours de ces quinze dernières années, par exemple dans le domaine du logiciel libre ou dans les réseaux collaboratifs comme Wikipédia, réseaux, d’échanges de savoirs, d’amateurs passionnés. Par ailleurs, des altercon-sommateurs s’engagent pour consommer autrement à l’image du com-merce équitable et des actions anti-publicités.

D’après Michel Audétat, entretien avec le sociologue Bernard Stiegler, www.hebdo.ch, 29 décembre 2009.

Il existe des formes de diffusion verticaIe dans le champ de la mode. La légitimité y est exercée par la haute couture

qui a un côté un peu magique, et donne la direction de la mode avant de se diffuser et de se démocratiser. Mais il

existe aussi des modes de diffusion horizontale avec des styles plus divers et plus indépendants qui profi tent des

nouveaux moyens de communication pour se diffuser. Les jeunes jouent un rôle central pour bousculer les hiérarchies.

Un style d’habillement fonctionne comme une identité, une appartenance à un groupe jeune et donc une frontière

avec d’autres groupes.

Aux élèves de répondre

Il veut consommer sans frein et la société l’encourage à cela – d’où une sorte d’addiction – et en même temps il se

pose des questions sur sa boulimie de consommation d’autant que celle-ci ne lui procure pas forcément toutes les

satisfactions attendues.

Certains essaient de construire et d’utiliser des moyens non-mercantiles à travers des réseaux de partage et

d’échanges non-lucratifs (logiciel libre, etc.) et/ou consomment des produits issus du commerce équitable ou de

l’agriculture biologique, etc.

alterconsommateurs

corps pulpeux

l’anorexie corps

culte consommation signe social

mode verticale horizontale

jeunes

tribus identifi cation groupe socialaddiction

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Ménages et consommation FICHE DE RÉVISIONFICHE DE RÉVISION

L’essentiel

● ConsommationUtilisation de biens et services dans le but de satisfaire des besoins.

● Consommation ostentatoireConsommation dont la motivation prin-cipale est d’émettre des signes, de faire apparaître son statut social ou d’expri-mer son appartenance à un groupe.

● Effet de distinctionConsommation particulière qui permet de se distinguer des autres individus (parfum, voiture, vêtement…).

● Effet d’imitationComportement par lequel les indi-vidus cherchent à acquérir les biens

et/ou le comportement de la catégo-rie qui leur paraît supérieure.

● Élasticité-prixVariation relative de la demande d’un bien en réponse à la variation rela-tive du prix de ce bien.

● Élasticité-revenuVariation relative de la demande d’un bien en fonction de la variation rela-tive du revenu.

● ÉpargnePart du revenu du ménage qui n’est pas consommée.

● Revenu disponiblePart du revenu qui reste à la disposi-tion des ménages après redistribution,

c’est-à-dire après paiement des impôts directs et des cotisations sociales et perception des prestations sociales.

● Revenus primairesRevenus perçus par les ménages en contrepartie de leur participation à l’activité économique, rémunérant les facteurs de production, travail et capital. Ces revenus comprennent : la rémunération des salariés, les revenus du patrimoine, les revenus mixtes.

● Revenus de transfertOu revenus sociaux. Revenus qui sont la contrepartie de droits recon-nus par la société : droit au travail, à la santé…

Mots clés

1 Les revenus des ménages français et leur utilisation● Ces revenus peuvent être la contrepartie d’une participation à l’activité productive : ce sont

les revenus primaires. Ils se décomposent en revenus du travail (salaires), revenus du capital

(intérêts, dividendes, loyers…) et revenus mixtes (rémunération des travailleurs indépendants).

● Les revenus comprennent de plus les revenus de transfert : transferts positifs (allocations

familiales, rembourse ments de frais médicaux par exemple) et transferts négatifs : impôts directs,

cotisations sociales.

● Pour consommer et épargner, les ménages utilisent leur revenu disponible, égal à la somme

des revenus primaires et des revenus de transfert positifs et négatifs. La consommation des

ménages correspond à leurs dépenses en biens et services marchands. Mais ils consomment

aussi des services non marchands fi nancés par les prélèvements obligatoires.

2 Les ménages entre consommation et épargne ● Aujourd’hui, les ménages consomment trois fois plus qu’en 1960. Mais leur consommation

est sensible à la fois à la variation de leur revenu et à celle des prix. L’élasticité-revenu de la

demande mesure cette sensibilité de la demande au revenu. Elle varie selon les biens à acheter.

L’élasticité-prix de la demande mesure cette sensibilité de la demande aux prix. Elle varie elle

aussi en fonction des biens à acheter.

● Les ménages français ont un taux d’épargne qui oscille entre 15 et 17 % de leur revenu

disponible. L’épargne est soit volontaire, soit forcée (impôts), soit collective (cotisations retraites).

Elle a trois motivations principales : se prémunir contre les diffi cultés potentielles, disposer de

liquidités, se constituer un patrimoine. Son niveau varie selon l’âge (cycle de vie).

3 Les ménages consomment différemment● Aujourd’hui, conformément à la loi d’Engel, la part réservée à l’alimentation s’est réduite ; son

coeffi cient budgétaire est passé de 33,3 % à 16,4 % entre 1960 et 2008. Les services prennent une

part prépondérante dans le budget des ménages (plus de 50 %).

● La consommation a une signifi cation sociale. L’accès à certains biens aux prix élevés

(consommation ostentatoire) permet aux catégories supérieures de se distinguer (eff et de

distinction). Elles sont imitées (eff et d’imitation) par les classes moyennes, quand ces biens se

diff usent et que leurs prix diminuent.

23Partie 1. Ménages et consommation© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit.

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© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit.© Nathan 2010 - La photocopie non autorisée est un délit.

EXERCICESExercice 1 Attribuez à chaque défi nition le terme qui convient.

1. L’ensemble des revenus obtenus en échange de la participation à une activité productive.

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2. Le revenu tiré de la location d’un appartement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3. Les revenus d’un notaire possédant son étude. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4. Les prélèvements obligatoires opérés par des organismes sociaux et ayant pour fonction de fi nancer

des prestations sociales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

5. Le revenu des ménages après prélèvements (impôts directs et cotisations sociales) et versement des

revenus de transfert. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

6. La partie non consommée du revenu. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

7. La part des dépenses totales consacrée à un poste budgétaire ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

8. L’économiste allemand ayant étudié les liens reliant la part des dépenses alimentaires et l’évolution des

revenus ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

9. La quantité de biens et services qu’un ménage peut se procurer avec son revenu. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

10. Le fait de vouloir indiquer sa position sociale par une consommation particulière. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

24 Fiche de révision • Ménages et consommation

Exercice 3 Une consommation sous infl uence ?

Montrez que la consommation peut être « pour soi » mais aussi « pour les autres » en complétant le tableau avec les termes suivants : Satisfaction des besoins – Imitation – Préférences personnelles – Distinction – Contraintes personnelles – Contraintes sociales – Recherche d’intégration.

Consommation « pour soi » Consommation « pour les autres »

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Exercice 2 Les inégalités de consommation en services de communication (2006)

Écart à la dépense moyenne par ménage(en %)

AgriculteursArtisans,

commerçants, chefs d’entreprises

CadresProfessions

intermédiairesEmployés Ouvriers

Services de communication

- 21,4 17,1 41,1 26,0 12,4 3,3

Dont : – Téléphonie fi xe - 2,4 0,8 21,2 8,6 - 1,5 - 11,0

– Téléphonie mobile

- 21,7 27 49,6 40,5 37,6 28,8

– Internet - 63,5 28,9 110 62,7 28,4 - 8,5

Lecture : en 2006, les ménages ouvriers ont dépensé 3,3 % de plus que la moyenne des ménages en services de communication.

« Cinquante de consommation en France », Insee Références, 2009.

1 Pour chaque donnée en rouge, rédigez une phrase présentant l’information apportée.

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2 Comment peut-on expliquer que les cadres et les professions intermédiaires dépensent plus que la moyenne en services de communication ?

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Satisfaction des besoins

Préférences personnelles

Contraintes personnelles

Imitation

Distinction

Contraintes sociales

Recherche d’intégration

Revenus primaires

Revenu du patrimoine (de la propriété)

Revenus mixtes

Cotisations sociales

Revenu disponible

Épargne

Coeffi cient budgétaire

Ernst Engel

Pouvoir d’achat

Effet de distinction

En 2006, les cadres ont dépensé 110 % de plus que la moyenne des ménages en Internet, alors

que les agriculteurs ont dépensé 63,5 % de moins que la moyenne des ménages sur Internet.

Ils sont très consommateurs de technologies nouvelles car ils adoptent les innovations plus

rapidement et plus majoritairement que l’ensemble de la population (niveau d’étude plus élevé).