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5 0 ANS Les IUT fêtent leurs IUT La Rochelle 1 96 6 - 2 0 1 6

Les IUT - IUT La Rochelle

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Il y a 48 ans était créé l’Institut Universitaire de Technologie de La Rochelle avec l’ouverture d’une section Techniques de Commercialisation. Première implantation universitaire en Charente-Ma- ritime. Département délocalisé de l’IUT de Poitiers dans un premier temps, il devient IUT de plein exercice en 1973.
Le site actuel a été livré en 1971 et les bâtiments sont ceux d’origine, à l’exception de l’amphithéâ- tre G, livré en 1998. Mais l’IUT a grandi et ce sont maintenant cinq spécialités qui sont proposées à La Rochelle, avec par ordre d’apparition Techniques de Commercialisation, Génie Biologique, Génie Civil, Informatique, et le petit dernier Réseaux & Télécommunications, créé en 2002. Les 48 étudiants de la première promotion sont devenus 1 200, encadrés par 130 enseignants, ensei- gnants-chercheurs, agents administratifs et techniques qui constituent les ressources humaines de l’IUT.
L’IUT, noyau de la future Université rochelaise, créée en 1993 après un coup de bluff de Michel Crépeau, faisant poser la première pierre d’une université qui n’existait pas encore par deux chefs d’état, François Mitterand et Helmut Kohl… Excusez du peu. Il ne restait plus après cela qu’à rédiger le décret de création, ce qui fut fait rapidement. Mais c’est une autre histoire.
Je vous invite à un voyage dans le temps, pour balayer l’histoire de l’IUT. L’histoire officielle, et les petites histoires aussi ; mais dans tous les cas, celles qui ont fait l’IUT. Un voyage, nécessai- rement incomplet et parcellaire, pour rappeler quelques événements qui ont ponctué ces 48 ans d’existence, remercier et rendre hommage à celles et ceux qui ont écrit cette histoire. Les pionniers des premières années, ceux qui sont arrivés par la suite, qui arrivent encore, puisque c’est une histoire renouvelée chaque année, avec l’accueil de nouveaux collègues, et bien sûr des étudiants, raison d’être de notre activité. C’est bien pour eux que nous sommes là depuis toutes ces années, et pour celles à venir.
Bon voyage !
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Les origines des IUT Octobre 1965
4 départements expérimentaux sont créés à Rouen (chimie), Nancy (biologie appli-
quée), Paris (électronique) et Toulouse (construction mécanique)
7 janvier 1966 Parution au Journal Officiel du Décret
N° 66-27 portant sur la création d’Instituts Universitaires de Technologie
30 août 1966 Le décret n°66-653 entérine les premières
créations d’IUT à Bordeaux, Grenoble, Lille, Montpellier, Nancy, Nantes (Angers), Orléans, Paris (Orsay et Cachan), Poitiers,
Reims, Rennes, Rouen et Toulouse
13 septembre 1966 Un arrêté fixe la liste des spécialités
enseignées dans les IUT de Bordeaux, Gre- noble, Lille, Montpellier, Nancy, Nantes, Orléans, Paris, Poitiers, Reims, Rennes,
Rouen et Toulouse
Contexte historique L’essor économique de la France des Trente Glorieuses fait apparaître au cours des années 1960 un manque de cadres intermédiaires faisant la jonction entre la conception et l’exécution des tâches. Pour répondre aux besoins de l’économie française, Christian Fouchet, ministre de l’éducation nationale, crée les Instituts Universitaires de Technologie par le décret du 7 janvier 1966.
19 65
-1 97
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‘‘ Depuis plusieurs années se poursuit et s'amplifie un important mouvement de réforme, destiné à renouveler notre en- seignement et à le mettre en mesure de répondre à la fois aux aspirations de la jeunesse d'aujourd'hui et aux exigences de la société moderne.
La transformation des enseignements du second degré, ouverts désormais à un nombre de plus en plus important de jeunes gens et de jeunes filles, conduit à organiser au niveau du baccalauréat un palier d'orientation offrant des possibilités de choix entre des ensei gnements suffisamment variés pour satisfaire la diversité des vocations et des goûts.
C'est ainsi qu'apparaît la nécessité de créer, à côté de l'enseignement des facultés et des classes préparatoires aux grandes écoles, dont la nature est théorique et dont le terme est relativement lointain, une voie nouvelle, de conception originale. Celle-ci doit intéresser les étudiants qui souhaitent poursuivre des études supérieures dans un esprit différent et acquérir dans un délai moins long une formation permettant d'accéder directement à des activités profes sionnelles.
Aux exigences de l'orientation s'ajoutent celles du développement économique et social, étroitement lié au progrès technique.
Dans tous les secteurs d'activité et plus particulièrement dans les secteurs secondaire et tertiaire ainsi que dans la recherche appli quée, se développent des fonctions nouvelles d'encadrement technique dont les titulaires sont associés de près au travail des ingénieurs, des chercheurs ou des cadres supérieurs administratifs, financiers ou commerciaux.
Ces fonctions ont des caractéristiques communes ; elles impliquent une spécialisation plus poussée que celle de l'ingénieur et une formation générale plus étendue que celle du technicien ; elles exigent un effort permanent de réflexion, une maîtrise suffisante des moyens d'expression et de communication et la capacité de s'adapter à un milieu en constante évolution.
Les formations préparant à ces fonctions sont différentes, par leur contenu, comme par leurs méthodes, de celles qu'assurent les facultés ou les grandes écoles. Les initiatives intéressantes par lesquelles on s'est efforcé de compléter sur ce point notre système d'éducation ne peuvent se développer que par la mise en place d'une nouvelle forme d'enseignement supérieur.
La création d'instituts universitaires de technologie doit répondre à ces impératifs. Ces nouveaux établissements d'enseigne- ment supérieur assureront, par une pédagogie appropriée et en faisant appel à la collaboration des professions, une formation scientifique et technique de caractère concret, bien adaptée aux réalités contemporaines. Après une scolarité à temps plein de deux ans, les études seront sanctionnées par un diplôme universitaire de technologie.
Les enseignements dispensés par ces instituts correspondront à des faisceaux d'activités dans les branches essentielles du domaine industriel et à certaines fonctions importantes du secteur tertiaire et des services.
Pourront être admis dans les instituts universitaires de technologie les titulaires d'un baccalauréat de l'enseignement secon- daire ou d'un baccalauréat de technicien ainsi que les candidats reçus à un examen d'entrée. Le ministre de l'éducation natio- nale déterminera par arrêté les conditions d'admission, d'une part, des bacheliers de l'enseignement secondaire et, d'autre part, des titulaires d'un baccalauréat de technicien.
Une innovation de cette importance ne peut se concevoir sans une période d'expérimentation au cours de laquelle il serait procédé à toutes les adaptations nécessaires. Il n'a donc pas paru possible d'élaborer d'emblée une réglementation détaillée et définitive. ... Décret du 7/01/1966
dans le rétroviseur...
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48 étudiants constituent l’effectif de l’IUT de La Rochelle C’est en janvier 1967 que M. Georges Pompidou, alors premier ministre, a annoncé la création de ce département à La Rochelle. La confirmation était faite à M. André Salardaine, maire de La Rochelle, le 29 novembre 1967, par le ministre de l’Education nationale.
Son ouverture ayant été décidée pour octobre 1968 et aucun local n’ayant été construit, le département « Techniques de commerciali sation» fut installé, à titre provisoire, dans l’immeuble de l’an cien orphelinat Saint-Vincent-de-Paul que la ville de La Rochelle a acquis. En 1969, la construction des locaux définitifs devrait être entreprise, de telle sorte que la rentrée de cette même année, ou au plus tard celle de 1970, puisse être organisée dans ces nouveaux locaux.
S’agissant d’un établissement d’enseignement supérieur, cette construction sera réalisée à la charge de l’Etat, le terrain étant cependant procuré par la ville de La Rochelle, aidée d’ailleurs par le département.
D’ores et déjà la ville de La Rochelle a engagé des pourparlers pour l’acquisition d’un terrain d’environ 70.000 m2 situé dans le quartier des Minimes, entre la rue de Coureilles et la rue de Roux.
En conclusion de son rapport, présenté devant l’Assemblée départementale en avril 1968. M. Daniel Doustin, préfet de la Charente-Maritime, déclarait : «L’installation d’un I.U.T. à La Rochelle couronne les efforts poursuivis depuis de nom- breuses années pour obtenir la création en chef-lieu du département d’un établissement de l’enseignement supérieur. Il s’agit là d’une réalisation de grande portée, susceptible de donner une nouvelle chance de développement écono- mique à la Charente-Maritime, en offrant à tous les jeunes la possibilité de recevoir sur place une formation technique supérieure, et à ses entreprises, celle de trouver plus facilement les cadres qui lui sont nécessaires.
48 étudiants cette année, une centaine en 1969.
Depuis cette année, donc, La Rochelle possède un établissement d’enseignement supérieur où étudient 48 futurs tech- niciens du commerce. Sur ce chiffre la moitié est rochelaise, l’autre composée de ressortissants des Deux-Sèvres et même de Brest ! En ce qui concerne les Rochelais, ce sont pour la plupart des anciens élèves de la section économique du lycée Jean Dautet, titulaires du B.S.E.C. L’an prochain, les effectifs devraient être de l’ordre d’une centaine.
Bienvenue donc au département «Techniques de commercialisation» de l’lnstitut Universitaire de Technologie de La Rochelle, ainsi qu’à son éminent directeur, M. André Ballage, limougeau d’origine.
> Plaque sur la chapelle St Vincent relatant l’installation de l’IUT - Rue Albert 1er
> Les bâtiments abritant les locaux de l’IUT 12 rue Arcère
‘‘ Journal et date non identifiés
Extrait du Journal
département Techniques de Commercialisation
Souvenirs d’André Ballage (Directeur de 1968 à 1982)
... L’IUT a été installé dans les locaux de l’ancien orphelinat qui étaient vastes et très vétustes. Pour que les étudiants puissent étudier, la Ville a entrepris des travaux provisoires pour accueillir salles de cours, de TD, salle de langues et a également aménagé des chambres sur plusieurs étages pour les loger. Pour la restauration, un arrangement avait été conclu avec le lycée Fromentin tout proche pour proposer des repas aux étudiants... Concernant le «bizutage», c’était un évènement festif qui permettait aux rochelais de savoir que la ville devenait une ville étudiante...
Annie Robert devant la machine Offset et la trieuse
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‘‘ Journaux et dates inconnus
André Ballage, directeur de l’IUT, s’entretient avec deux de ses professeurs
A La Rochelle...
IUT rue Arcère ‘
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L’accueil du département Techniques de Commercialisation dans les locaux de la rue Arcère va durer 3 ans. En parallèle, les collectivités s’activent pour mener à bien le projet de la construction de l’IUT et d’une résidence universitaire sur un terrain cédé par la ville et dans un quartier en plein deve- nir.
Le projet de construction est confié à l’entreprise Coignet (Paris) qui ré- alise les plans et propose le système constructif préfabriqué en panneaux de béton armé (ceux-ci sont réalisés à La Rochelle par l’entreprise Truchetet Tanzini) permettant une mise en oeuvre rapide des bâtiments. Les architectes chargés de la construc- tion sont MM. Merlet, Schmitz et Bar- the.
Le plan général adopté pour l’IUT est un plan centripète composé de 4 bâti- ments principaux autour d’un patio cen- tral. Le lien entre les bâtiments (et les personnes) se fait par les coursives, et le patio en symbolise le coeur, l’agora...
Photo aérienne de la ville et de la zone du Marais-Perdu (actuel quartier des Minimes) - 1928
> Esquisse du projet avec une implantation inversée du RU et des résidences universitaires
La construction Les nouveaux bâtiments
de l’IUT quartier des Minimes
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< 2 représentants de l’entreprise Coignet présentant la maquette de l’IUT en gâteau. Date inconnue.
Tout un étage est réservé à l’enseignement des langues et comporte de ce fait quatre salles audio-visuelles. Au quatrième étage, une bibliothèque immense, magnifique, ouverte sur la mer. On y rêvera à coup sûr ; mais on y travaillera bien aussi sans nul doute. C’est l’espérance de M. Ballage. (...) Enfin, les bâtiments qui se montent sont ceux du génie civil qui, bien qu’achevés dans les prochains mois, ne seront pas occupés au cours de la présente année universitaire.
Article de Serge Ledoux - Journal La France - 30/9/71
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...L’IUT est devenu une réalité physique... (...)C’est au lieu-dit Coureilles qu’est né le do- maine universitaire. Tournant le dos à la voie ferrée qui relie la gare au dépôt de Bongraine, il fait face à la mer dont un champ seul le sépare. Le port de plaisance, à droite, est proche. De l’autre côté, le domaine est flanqué des abris de la place de Roux où la population déplacée du Marais-Perdu attend depuis trop longtemps les vrais logements qu’on lui avait promis. C’est un lieu propice à la réflexion studieuse, pas trop éloigné du centre, au coeur d’une fu- ture zone résidentielle qui sera probablement très recherchée. Mais il flotte dans l’atmosphère une odeur pes- tilentielle apportée par les fumées d’une usine voisine. Une odeur intolérable ! Elle suffit à compromettre la qualité de l’environnement. Les étudiants qui manifesteraient dans l’avenir contre ces écoeurantes exhalaisons ne sau- raient être qualifiés de gauchistes. Nous met- tons l’odorat le plus conservateur au défi d’y résister ! (...) Les entreprises devront faire vite, très vite, pour que la rentrée à l’IUT, prévue début oc- tobre, puisse être assurée dans de bonnes conditions. « Tout sera prêt », affirme M. Ballage, directeur de l’établisse ment supé- rieur, qui n’ est pas homme à se laisser bercer d‘illusions , ni à tenir des propos lénifiants. Pourtant, la visite du chantier engendre le doute. C’est que l’on continue à construire à côté de bâtiments déjà termi nés. C’est que les travaux de voirie ne sont pas achevés et que les espaces verts et autres pelouses n’apparaissent pas encore. Mais l’importance des moyens mis en action par les entreprises rassure et laisse espérer qu’effectivement tout sera prêt. (...) Un bloc de 5 étages qui se présente légèrement en retrait des bâtiments est destiné à recevoir les bureaux des administratifs (bureaux des en- seignants, salles de travaux libres...).
Le chantier
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Photo à chercher LR années 70 - Gestes édition. Crédit : Jean Gaillard
En 1971, des nouveaux locaux, plus vastes, sont édifiés au milieu des champs, à Coureilles. Une seconde section de biologie appliquée est proposée et ce sont 200 étudiants qui font leur rentrée cette an- née-là. Quelques jours après, Michel Crépeau, accompagné de MM. Venzi, adjoint, Granier, du comité de défense des habitants du quar- tier, Bely, conseiller général et Compagnon, adjoint, se rend sur place.
La Rochelle Années 70 - Gestes Editions Photo : Jean Gaillard
Premièrs pas
1971 > ouverture du département Biologie appliquée 1972 > ouverture du département Génie civil
‘‘ Première promo Biologie >
appliquée IAB/ABB 1971-73
Premiers chefs de département > M. Tardy (BA) M. Tarralle (TC) M. Veyssière (GC)
‘‘ Faites connaissance avec l’IUT Les aptitudes requises pour y entreprendre des études Pour encore mieux connaître l’I.U.T de La Rochelle, nous avons demandé successivement à MM. Tardy, Veys- sière, Tarral, de nous expliquer le fonctionnement des départements dont ils sont responsables et de nous dire quelles sont les aptitudes requises pour entreprendre de telles études. Pour choisir Biologie appliquée, il faut de grandes capacités en mathématiques, en physique, affirme M. Tardy, avoir une conscience professionnelle stricte et le sens des responsabilités. Il faut montrer un grand intérêt pour toutes les préoccupations médicales. Pour le cycle des études, poursuit M. Tardy, directeur du département de biologie appliquée, la première année permet de mettre au point des connaissances géné- rales et d’approcher les procédés techniques et dosages qui interviendront de façon plus spécialisés dans les options «industries alimentaires et analyses biologiques et biochimiques». Les programmes laissent l’initia- tive pour insérer l’enseignement dispensé dans le contexte local. C’est ainsi que l’enseignement fait une large place à la biologie marine. L’iutien se trouve à la charnière entre l’ingénieur et l’exécutant. C’est l’adjoint direct de l’ingénieur, pense M. Veyssière directeur du département Génie civil. L’étudiant n’est pas un ouvrier surqualifié capable de mon- ter un mur. Il doit concevoir. Dans le bâtiment où le corps intermédiaire est peu développé, il y a une place à prendre par les diplômés du DUT de génie civil. Une partie des enseignants provient de milieux professionnels de l’entreprise des travaux publics et du bâ- timent. Ils sont ainsi mieux à même d’initier les étudiants aux six centres d’intérêt : la construction, les maté- riaux, la géotechnique, les structures et la résistance des matériaux. Pour les aptitudes requises, il faut être actif, en bonne santé physique. Il faut savoir organiser un chantier, avoir l’esprit pratique, du bon sens et le goût du bricolage. Outre les connaissances scientifiques et technologiques, les élèves du département génie civil acquièrent les éléments d’une formation sur le plan administratif et financier qui leur permettront plus tard d’assurer des fonctions de gestion et même de responsabilités. Le département de technologie commerciale, dirigé par M. Tar ralle, quoique le plus ancien, est très bien équipé. Dès la rentrée 1973-1974, les stages se feront dès le premier mois pour les élèves de première an- née, et en février pour les élèves de seconde année. Outre des connaissances de commerce, d’économie, de comptabilité, de droit statistique, juridique, il faut également une culture générale conséquente, nous a affirmé M. Tarralle. Ces études exigent aussi des qualités personnelles, le sens des responsabilités et de la décision, de l’organisation. Il faut une certaine ou verture d’esprit aux grands problèmes esthétiques, sociaux, moraux, littéraires et artistiques.
Journal Charente-Maritime - 28/06/73
Mosaïque du patio : pas de signature d’artiste
Toile d’Aude Sylve - Grand format - Position d’origine ? Commande ? A. Sylve a également illustré le livre d’une enseignante de GC, Marie-Dominique Bagnes-Jousseaume, «Une certaine vision de la femme de 30 ans»
Le 1% artistique est une mesure qui consiste à ré- server, à l’occasion de la construction ou de l’exten- sion de bâtiments publics, une somme permettant la réalisation d’une ou plusieurs œuvres d’art spé- cialement conçues pour le lieu. Elle permet à des artistes de tendances et d’expres- sions diverses de créer des œuvres pour un lieu de vie quotidien, de se confronter à l’espace, au milieu urbain et de familiariser le public à l’art de notre temps. La fresque du patio a été aménagée grâce à cette règle.
< Fresque réalisée par Claude Bourmaud (artisan peintre en bâtiment) représentant un lac suisse. Projet à l’initiative de M. Veyssière.
Cette tapisserie monumentale d’Aubusson (6,70 x 2,60 m) positionnée à l’origine sur le mur aveugle du hall de l’IUT a été réalisée par les ateliers Pinton d’après le carton original de Pierre de Berroeta. Cet artiste prolifique, né en 1914, élève de l’école des Beaux-Arts de Paris, réalisera les dessins de plus de 150 tapisseries tissées à Aubusson, aux Gobelins ou Beauvais, pour satisfaire les commandes de l’Etat.
‘‘ Les oeuvres
Travaux de
recherche des foils pour l’hydroptère d’Eric Tarbarly Jean Garnault enseigne la résistance des matériaux en Génie Civil dès la création du département. Ancien enseignant de l’ENSMA (Ecole nationale supérieure de mécanique et d’aérotechnique de Poitiers), il tra- vaille sur la mise au point du concept des hydroptères ou «bateaux-volants». Véritable pionnier de cette aventure, Jean Garnault construit un bassin de carène dans les bâtiments du département pour faire les essais. Il raconte :
Compte-tenu de l’environnement nautique de La Rochelle, j’ai décidé, dans le cadre du laboratoire de construction civile et maritime créé à l’IUT et géré par l’Université de Poitiers, de construire 1 petit bassin de carène de 20 m de long, 1 m2 de section dont le charriot pouvait atteindre la vitesse de 10 m/s. Ce bassin a d’abord servi à étudier les caractéristiques hydrodynamiques des plans porteurs, dits foïls, pour les bateaux. Ceci nous a conduit à être sollicités pour dimensionner et réaliser une maquette navigante de voilier à hy- droïls de 6,5 m pour Eric Tabarly. Ce bateau devait être la maquette d’un futur bateau de course croisière (le Paul Ricard). Ce voilier a très bien montré les possibilités de déjaugeage de la formule. Tabarly qui est venu l’essayer à La Rochelle s’en est mon- tré très satisfait. Il est aujourd’hui exposé au musée Tabarly de Lorient.
Le bassin a servi ensuite - entre autres - à étudier les écoulements tourbillonnaires en analogie air-eau pour les basses vitesses des avions, en particulier plusieurs campagnes de mesures et visualisation ont notamment été réalisées pour le rafale.
L’idée d’utiliser des hydrofoils, Eric Tabarly, l’avait déjà fin 1971. Il souhaitait développer un foiler pour améliorer la stabilité d’un trimaran de course tout en diminuant la trainée (...) En 1976, au retour du Triangle Atlantique qu’il vient de gagner avec Pen Duick VI, Eric Tabarly rencontre Jean Garnault pro- fesseur à l’IUT Génie civil de La Rochelle. Jean Garnault lui pro- pose de construire la maquette navigante de son projet. Cette maquette devait permettre de valider les idées d’Eric et des in- génieurs de Dassault. (...) l’engin réalisé par Jean Garnault allait permettre de valider les premières esquisses du projet. (...) Assemblé au port des Minimes (arrivé démonté sur une re- morque tractée par une DS), l’engin a volé dés sa première sor- tie (...). Eric Tabarly, qui avait ancré Pen Duick VI à la Rochelle pour l’occasion, fut enchanté par le comportement tout en douceur de l’engin.
Source : Foilers ! le blog des bateaux volants
‘‘ Bassin de carène Maquette de rafale
Eric Tabarly à La Rochelle en 1976
Mise au point
1982 > ouverture du département Informatique
Ce département prépare aux métiers de l’Informatique concernant l’organisation et le traitement des informations utiles à la gestion de l’entreprise, et plus particulièrement aux fonctions d’analyste pro- grammeur.
En début de carrière, le diplômé pourra avoir des fonctions de programmeur, puis rapidement d’ana- lyste adjoint, et accèdera par périodes successives au poste d’analyste.
Les connaissances acquises au cours de l’exercice des fonctions précédentes dans le domaine de la gestion des entreprises, favorisent très souvent un passage ultérieur vers des fonctions d’encadrement dans l’organisation du traitement de l’information et de l’administration générale de l’entreprise.
Il est souhaitable que les candidats aient une aptitude plus particulière à la logique, à l’analyse et à la synthèse. Leur niveau d’abstraction doit être suffisamment élevé et bien entendu ils doivent aimer travailler en équipe.
Les baccalauréats B-C-D-E et H sont requis pour entrer dans un département Informatique, mais en plus l’examen spécial d’entrée à l’Université des sciences est admis comme équivalence. Il nous semble important d’indiquer que le programme des études prend en compte, avec la même considération, les quatre grands thèmes suivants : - techniques de l’information - gestion de l’entreprise - formation mathématique - communication (...)
1984 : première promotion, et en 1984...
< Chemise de présentation de l’IUT et des 4 départements
Premier logo de l’IUT créé par M. Béraud, enseignant en TC
< 1988 : chemise de présentation de l’IUT avec son nouveau logo «qui a pris un petit coup de jeune : le dessin est plus moderne et donne une image plus dynamique de l’établissement rochelais»
Sud-Ouest 23/05/88
Nouveau logo à l’initiative de M. Veyssière, en lien avec
celui de la Ville de La Rochelle
< Apple lance l’ordinateur personnel Macintosh «1984»
Seulement > 1024 machines

Rotring et humour de rigueur
Education - IUT A la recherche des « iutiens » perdus... Un professeur de l’IUT a enquêté sur les anciens de la section techniques de commercialisation L‘institut universitaire de technologie, c’est aujourd’hui six cents étudiants et quatre sections. Pour TC, c’est aujourd’hui 125 étudiants qui s’y inscrivent à chaque rentrée (sur près de 2000 postulants !). Bref, l’IUT La Rochelle c’est une affaire qui marche ! C’est bien de s’en rendre compte par les inscriptions, c’est encore mieux de le prouver par les résultats. C’est ce qu’a voulu faire J.Y. Duyck, professeur de distribution et de relations publi ques dans l’entreprise. Prenant toutes les promotions depuis 1970 jusqu’à 1985, il a fait une enquête très poussée sur ce que sont devenus les anciens étudiants. Ses conclusions sont fort intéressantes. VIVENT LES FEMMES ! Première partie : qui sont ces étudiants ? Des jeunes originaires en grande majorité d’un rayon de 100 kilo- mètres autour de La Rochelle. Beaucoup de femmes : 51% contre 49% d’hommes dans les années 80 alors qu’elles n’étaient que 25% dans les années 70. Ce qui prouve, selon M. Duyck, la volonté d’activité féminine. Enfin, 14% seulement d’entre eux sont des enfants de commerçants, 40% étant issus des classes moyennes (ca dres, employés) ou de souche ou vrière, ce qui montre que la profession des parents n’est pas un élément déterminant du choix des études tandis que 75% déclarent «faire ça par envie», les autres avouant avoir fait un détour infructueux par la faculté. 30 MOIS POUR UN EMPLOI Deuxième partie : que font-ils à leur sortie de l’IUT ? De plus en plus poursuivent leurs études. 25% maintenant contre 14% dans les années 1970-1975. Sensibles à la crise, ils cherchent à s’en prémunir en augmentant leur bagage (...) Reste donc 75% qui se placent sur le marché du travail (...) Sud-Ouest 5/10/88
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1988 Que sont-ils/elles devenu(e)s ?
1988 20 ans de l’IUT
40 étudiants de TC sont chargés de l’organisation de l’évènement (...) IUT 20 ans et quatre départements L’IUT a 20 ans. Mais les rochelais, à plus forte raison les habitants des autres communes du département, ne le connaissent pas forcément bien. En 1988, donc, l’IUT c’est quoi ? Aujourd’hui l’IUT de La Rochelle c’est: - 4 départements : 1. techniques de commercialisation, 2. biologie appli- quée (options : analyses biologiques et biochimiques, industries alimen- taires et biologi ques), 3. génie civil (options : bâti ment et travaux publics, génie climatique et aspects techniques), 4. informatique. - 2 formations à bac plus 3 : IST génie informatique et robo tique, tech- niques innovantes et gestion de la qualité en industries agro-alimentaires. - Un service de formation continue - 4 laboratoires de recherche : laboratoire de construction civile et mari- time, laboratoire de biologie et de biochimie marines, laboratoire de bio- chimie et microbiologie appliquées, cen tre de recherche en informatique et en systèmes télématiques. Mais l’IUT ne s’est pas fait en un seul jour ! (...) En 1973, l’IUT conquiert enfin son autonomie (...) En 1987 : 2 formations nouvelles à Bac + 3 sont mises en place dans le domaine de l’informatique et de l’agroalimentaire. Et l’IUT n’a pas dit son dernier mot... Sud-Ouest du 23/05/88 ‘‘
La France 25/05/88
La vie d’étudiant à l’IUT « Je souhaite à tout le monde de passer comme moi deux belles années à l’I.U.T. de La Rochelle. Quand on entre dans la vie professionnelle, on mesure la chance qu’on a eue... » C’est un ancien élève, diplômé « techniques de commercialisation » en 1974, qui s’exprime ainsi : Angel Ballesteros dirige maintenant une petite entreprise de distribution en hi fi et électroménager, employant six personnes, à Périgny. Et c’est vrai qu’aujourd’hui encore, les deux ans d’études à l’I.U.T. passent vite, trop vite. Les jeunes doivent d’abord travailler intensément. Comme le fait remar quer Marc Parnaudeau, professeur d’économie à l’I.U.T. et adjoint au maire de La Rochelle chargé de la jeunesse et des sports, «en raison des difficultés économiques actuelles, ils sont bien plus persuadés qu’autrefois qu’ils ont fortement besoin de réus sir». Alors les « iutiens » n’ont pas peur de bosser, avec sans doute plus d’application que leurs aînés. Mais les années passées sur un campus aussi agréable que celui des Minimes sont aussi placées sous le signe du rire et des loisirs ; rires au moment du traditionnel « bizutage », lorsque les étudiants de 2ème année qui parrainent les nouveaux venus leur demandent de retrouver impérativement la petite culotte de Madonna ; loisirs lors des fêtes du jeudi soir, par exemple : « Il m’est parfois difficile d’être en pleine forme le lendemain matin pour assis ter à des cours judicieusement nommés activités d’éveil » reconnaît Christophe, qui participe régulièrement à ces soirées. Enfin, pour tous, le séjour à l’I.U.T de La Rochelle est l’occasion rêvée de faire preuve d’un réel dynamisme. Ils mettent en effet beaucoup d’ardeur à convaincre leurs futurs employeurs de leur valeur et de leur originalité ; telle cette étudiante en techniques innovantes de l’indus trie agro-alimentaire qui enquête en ce moment sur la fabrication de pâte d’amande à partir de farine de haricots... Journal de la Ville n°10 - 1988
‘‘ 1988 20 ans de l’IUT

du talent
Georges de Caunes chez les «shootés de l’info» Elevé chez les Jé suites, donc dans le res pect de la «chose sa crée», Georges de Caunes ne pouvait que prendre au sérieux - c’est-à-dire avec humour - la petite cérémonie de baptême orga nisée avec son consentement par la promotion des DTA MC, COM de l’IUT de La Ro chelle*. En présence de la direction, du corps professoral, de l’ensemble de la promotion qui portera désormais fièrement son nom... et de son compagnon à quatre pattes, l’insé- parable Eder, berger des Pyré nées, il a brillamment passé mercredi l’examen de parrainage. Pour prix de son esprit et de sa gentillesse un diplôme et quelques «propos de table», de son ami James de Coquet lui ont été remis, Eder, recevant pour sa part, un os à ronger. · En véritables «Shootés de l’info», comme ils se nomment, les étudiants de troi sième année du diplôme de technologie approfondie ont aussi joint l’utile à l’agréable. Ils ont donc profité de l’occasion pour présenter le journal de leur promo tion «Dis leur», quelques feuilles bien tournées à déguster des yeux. Ils y annoncent no tamment la tenue d’une soirée consacrée au problème de la motivation psychologique des cadres d’entreprise, orga nisée le 21 mars au Centre des congrés des Minimes, avec la participation de J.-P. Monnot, spécia- liste des problèmes de préparation physique et mentale des sportifs de haut niveau. Sud-Ouest 13/02/91
* Diplôme de Technologie Approfondie en Communication & Marketing (diplôme à Bac+ 3)
Georges de Caunes, Annie Brossard et
un étudiant «shooté»
La France : du 24/03/90 et du 14/05/90
Les étudiants TC ont la fibre rock ! Ils organisent la Nuit des Festiférés... (réunissant l’ensemble des étudiants de l’IUT mais aussi ceux de Sup de Co et de la Fac de Droit)... un tremplin rock...
Rock : La Rochelle dans la note. Les étudiants de l’IUT ont gagné leur pari: le trem- plin rock a séduit le public rochelais. (...) Pour les étudiants de l’IUT, organisateurs de ces 10 heures de concert non-stop, le pari est gagné. Au cœur de la nuit, ils étaient près d’un millier à danser sur le parking du lycée hôtelier aux accents d’Elmer Food Beat et de Happy Drivers, deux des groupes vedettes de la soirée. Dans l’après-midi, deux à trois cents spectateurs ont supporté leurs favoris dans la course au titre. Public jeune, beaucoup de lycéens et d’étudiants. Public sage, avantage aux boîtes d’Orangina sur les canettes de bière. Une journée plutôt tranquille pour des responsables de la sécurité plutôt cool. Backstage, les concurrents trompent l’angoisse. Une demi heure montre en main pour convaincre : pas évident quand on sait qu’un ou deux profession- nels du disque traînent dans les parages. Jean-Louis Foulquier est là aussi, parrain d’un jour venu «sou- tenir la cause».
‘‘ Le ketch de Moitessier a repris la mer pour l’EDHEC avec les GC Ils étaient partis dans I’EDHEC pour la gagne. On leur a pro posé «Jo- shua», les étudiants de l’IUT GC de La Rochelle ont ré pondu banco. Ils cour ent pour le plaisir de naviguer sur un bout de légende. Sans traî ner. «Un équipage de l’IUT dans la course de I’EDHEC, c’était sûr. On l’avait trouvé, le bateau. En plastique, moderne, rapide. L’engagement, c’était pour la gagne. Puis, lorsqu’on nous a proposé «Joshua», l’état d’es prit de l’équipage a immédiatement changé. C’était devenu autre chose. «Jo- shua», ce n’est pas un bateau comme les autres». (...) «Joshua» n’a pas gagné d’étape, mais quand on est arrivé à La Rochelle, sous spi, presque jusqu’à la bouée Richelieu, c’était comme si on avait gagné. La folie. Les autres n’ont rien compris, se demandaient ce qui se passait, rigolent les candidats au génie... (...)
La France du 02/05/91
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Apprentissage des langues Un appareil polyglotte fondé sur la rencontre entre acoustique, neurologie et électronique, une invention rochelaise pour apprendre vite n’importe quelle langue Il n’est pas si fréquent qu’un IUT comme celui de La Rochelle dépose un brevet. Pourtant, c’est ce qu’a fait voi- ci tout juste un an celui de La Rochelle pour un appareil dont l’utilisation pourrait bien modifier sérieusement l’apprentissage des langues. Jacques Alliaume est maître de conférences en anglais à l’IUT rochelais. C’est un enseignant chercheur qui a mis au point un appareil inédit en se fondant sur une particularité du cerveau humain : l’hémisphère droit reçoit les fréquences basses, le rythme et la tonalité de la voix, pendant que l’hé misphère gauche enregistre le message complet. L’idée de Jacques Alliaume était de dissocier le message transmis à chaque hémisphère cé rébral : la «pro- sodie» d’un côté, le discours de l’autre. D’envoyer ainsi directement le message aux parties du cerveau les mieux à même de le traiter. Il a donc conçu avec l’aide de l’IUT rochelais, un procédé d’écoute «dichotique». Une forme de stéréophonie particulière. Le moyen est une apparemment simple boîte noire, liée d’un côté à une paire d’écouteurs et de l’autre au magnéto phone ou autre appareil de transmission dont il dispose. Y compris un téléviseur pourvu qu’il soit muni d’une prise de casque. Cet appareil avait été conçu pour aider des étudiants en diffi culté dans le domaine linguistique. Et précisément, des élèves ont convaincu leur profes- seur de faire construire et de commercialiser l’appareil, après une étude de marché, et le dépôt d’un brevet par l’IUT dont le di recteur -Michel Veyssière- est lui-même acousticien. Restait à trouver l’entreprise. Et c’est une firme de Saint-Hilaire-de-Villefranche qui s’est lancée dans la production de l’appareil. SMD Systems, est une entreprise spécialisée dans le domaine des produits innovants en micro-électronique qui commercialise l’appareil (...). C’est dans le domaine de l’enseignement, bien entendu, que l’appareil trouve tout son intérêt, et on pourrait bien sûr imaginer des labos de langues libre-service et l’éducation nationale propriétaire du brevet, a peut- être son mot à dire. Mais déjà on s’intéresse à l’étranger - c’est la moindre des choses - à cette innovation. Une entreprise scandinave de laboratoire de langues se penche sur le système rochelais qui a l’énorme avantage d’être totalement poly valent, et de convenir en particulier pour des idiomes où la «proso die» est primordiale. Le Chinois fait partie de ces langages, entre autres...
Sud-Ouest 26/01/90
Innovation Intolang
l’eau
Quand les «bio» pagaient en tête Musique de Blade Runner balancée plein pot par la sono, cris d’encourage- ment des copains restés à quai : tout avait été mis en œuvre par les organisa- teurs pour que ce 1er trophée étudiants de canoë biplace donne lieu à une vérita ble explication dans les eaux du Vieux Port. Pari gagné : les quarante-huit équipages qui pagayaient hier après-midi pour la victoire se sont tiré une furieuse bourre «au large» du Cours des Dames, pour la plus grande joie des nombreux spectateurs massés autour du bassin. Le tout dans la plus parfaite bonne humeur. A ce petit jeu, les canoëistes de l’IUT de La Rochelle, à l’origine de l’initiative, n’ont laissé à personne le soin de ravir la vedette. L’équipage de la section «biologie appliquée» s’est attribué sans coup férir la première marche du· podium devant celui de la section «Informatique 1ère année», la troisième place revenant aux étudiants de BTS comptabilité. Du spectacle malgré l’importance de l’enjeu, l’épreuve a donné lieu à quelques épisodes éminemment croustillants. Ainsi, l’embouteillage au pas- sage de la première bouée valait-il son pesant de cacahuètes. Coups de pa- gaies, poussettes, coups de gueules... toutes les astuces étaient vala bles pour passer dans les meil leures conditions possibles ce satané goulot d’étrangle- ment. Fort heureusement, les canoës étalent insubmersibles. Ce qui n’empêcha pas plusieurs retournements de situations spectaculaires. Yannick Périgot et Richard Cadillon, deux étudiants de «techniques de commercialisation» 2ème année étaient en tête de la demi-finale lorsqu’ils virent tous leurs ef- forts anéantis par un stupide renversement. Bain forcé pour le duo, et re- dressement in-extrémis du courageux Périgot qui trouvait néanmoins les res- sources pour décrocher sa qualification pour la finale. Comme le veut la tradition sportive, l’affaire s’est poursuivie fort tard dans la soirée (et à pieds secs) lors d’une troisième mi-temps réparatrice, sous les sunlights de l’Oxford. La France 23/04/90
IUT La Rochelle : la leçon aquacole Les étudiants de biologie appliquée de l’IUT de La Rochelle consacrent toute la semaine à l’aquacul ture. L’oc- casion pour eux, à travers un panorama général, de découvrir les réalités économiques de ce métier. Le thème de l’aquaculture, proposé par une enseignante, Mme Bernadette Tardy, a fait l’unanimité des 72 étudiants de biologie qui ont réalisé un impor tant travail de préparation. Une exposition en partie créée par les étudiants et en partie com posée d’éléments prêtés par divers organismes donne un panorama général des divers aspects de l’aquaculture : poissons, coquillages, crustacés, al gues, la qualité des eaux, les pollutions, le contrôle, l’agro alimentation, la recherche. Les étudiants de biologie se partagent entre deux options: l’industrie agro-alimentaire et l’analyse biologique et biochimique. Ce travail consacré à l’aquaculture est l’occasion d’une ouverture pluridisciplinaire qui prend en compte surtout les réalités économiques de ce métier. Les journées se divisent en interventions en amphi- théâtre par des scientifiques, des professionnels et en visites sur le terrain et travaux pratiques en laboratoire. La tâche d’Alain Bodoy de I’IFREMER (Institut de recherche et d’exploitation de la mer) de La Tremblade a été de mettre à mort le mythe d’une aquaculture telle que pouvaient la rêver de doux écologistes, il y a dix ou vingt ans (...)
La France 4/04/91
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‘‘ Aquaculture et qualité de l’eau : Un plongeon dans l’avenir du littoral Une semaine de travaux pour les étudiants de bio- logie appliquée sur un sujet aux implications locales multiples Ce sujet, la section biologie ap pliquée de l’IUT y consacre une semaine sous la conduite de Mme Ber- nadette Tardy ; d’amphis en travaux pratiques, d’expo- sitions en visite des institutions ou des entreprises. Hier matin, il est revenu à M. Jean-François Asse- ray, vice -président du Conseil régional et du conseil d’administration de l’IUT, d’inaugurer les travaux en compagnie de M. Michel Veyssière,directeur (...).
Sud-Ouest 3/04/91
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Le projet avec la Roumanie LES ETUDIANTS DE LA ROCHELLE ASSURENT LE RELAIS Il y a deux ans, trois mois, le monde a vécu la confirmation d’une grande espérance : les forteresses sont des châteaux de cartes quand on a la volonté de les abattre... Après l’Allemagne de l’est et la Tchécoslo- vaquie, la Roumanie précipite, à son tour, le cours de l’Histoire : les Fran çais assistent, en direct à la télé- vision à la chute du «condu cator». En même temps, nous découvrons ce pays qui sait si bien parler notre langue et nous décidons de nous mobiliser rapidement... Dans notre région, après les associations humanitaires, ce sera le tour du Parc de la Francophonie de La Rochelle et du C.A.D.E.R de mettre sur pied un programme d’échanges économiques, universitaires et culturels, et de promouvoir le Parc de la francophonie de Bucarest, homologue de celui de La Rochelle.
Dans le même esprit, les étudiants du DTA «marketing et communication commerciale» de l’IUT décident de poursuivre la tâche en 1992 et d’organiser un voyage en Roumanie avec un triple objectif : - témoigner des évolutions en cours en profitant de la présence d’une délégation roumaine venue spécia- lement pour cet événement - développer les échanges univer sitaires et culturels - favoriser les contacts entre les chefs d’entreprises des deux pays.
Source : Document promotionnel «avec la Roumanie»
Le projet en photos par
Daniel Nouraud*

Journal des étudiants Sud-Ouest, avril 93 et du 19/05/93
* Daniel Nouraud est photographe et il a enseigné en TC jusqu’en 2016.
Photos extraites du document «avec la Roumanie»
1992 > 1993 Développer les échanges
avec la Roumanie Projet & voyage d’études
Légende de l’article 25 ans : la génération IUT Informatique «industrielle» à La Rochelle : les IUT proposent un enseignement techniquement «à jour» et branché sur les réalités de l’emploi
La France 6/02/92
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25 ans
& Helmut Kohl 19 90
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Au début était l’IUT... Les racines de l’université rochelaise se sont propagées dans l’humus de l’IUT. Tout est parti de là. Du pre- mier département de techniques de commercialisation – créé en 1968 – à l’introduction de l’informatique en 1982, l’IUT de La Rochelle avait déjà sa propre histoire avant que ne vienne se greffer celle de l’université rochelaise, fac de droit en tête. Michel Veyssière, directeur de l’Institut universitaire de technologie, est arrivé à La Rochelle en 1972. C’est dire qu’il fait partie des pionniers qui ont cru à cette conquête du marais par la vie estudiantine : « C’est un site extraordinaire. Je dis régulièrement à mes étudiants que La Rochelle est une ville dangereuse parce qu’on en tombe amoureux. Voir aujourd’hui pousser là, tout autour de nous, les facultés, c’est un défi superbe. Un campus à 1 500 mètres du centre-ville, pas une ville n’a osé faire cela… ». Michel Veyssière n’a rien perdu de son enthousiasme, il dit « avoir la faiblesse de croire » que sans l’IUT et son équipe d’enseignants, jamais l’université de La Rochelle n’aurait vu le jour. L’informatique, la biologie, le génie alimentaire, le génie civil, le commerce, toutes ces filières avaient déjà été lancées à l’IUT, influençant déjà les orientations universitaires futures. Il eut, lui-même, une position un peu inconfortable, siégeant au conseil d’administration de l’université de Poitiers tout en militant pour la rochelaise. « Il faut comprendre les réserves poitevines sur le projet de La Rochelle. Il y a trente-cinq ans, Poitiers était la plus grande université géographique de France. Puis elle a fait des enfants un peu partout : Angers, Tours, Orléans, Limoges. Perdant à chaque fois un peu de son aura. En Poitou-Charentes, les statistiques prouvent qu’il y aura moins d’étudiants en l’an 2 000 qu’on le pensait il y a deux ans. Ce qu’il faut désormais, c’est que le développement se fasse à La Rochelle et non à Poitiers. Et pour cela, il ne faut pas s’endormir ». Michel Veyssière espère maintenant que son IUT, faisant partie de la nouvelle entité rochelaise, saura s’inté- grer à cette dynamique universitaire. Les bâtiments sont au cœur du campus. Forcément, ils ont un peu vieilli tant les facultés de sciences, de droit, l’école d’ingénieurs rayonnent de leur architecture futuriste. Mais Michel Veyssière a convaincu ses parte- naires du conseil d’administration de consacrer un peu du budget à la rénovation intérieure. Pour l’extérieur, l’IUT devra attendre. Il y a des priorités politiques. L’université en est une et Michel Veyssière, pour en avoir été l’un des plus acharnés défenseurs, peut comprendre ces priorités. Reste qu’il espère que son IUT, devenu l’un des plus réputés de France dans chacune de ses filières et père spirituel d’ « Université 2000 », ne sera pas oublié par le 11ème plan.
Sud-Ouest 30/09/93
< La Nouvelle République du 20 mai 1992
Campus Info
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Demandez le
scoop Edito d'Alain Benoît (directeur pédagogique TC) Rituel régulier comme le tam-tam, SCOOP retentit à nos oreilles ! Venez vite aux nouvelles et au pas de charge !
La part sera belle aux individus, à tous ceux et toutes celles qui font la richesse de I’I.U.T. : les étudiants qui ani- ment la maison, les «performants» sportifs ou non, tous ceux qui aux coins des terrasses ont l’air si bien «dans leur pot». Sans oublier les enseignants, chercheurs ou chasseurs, écrivains ou écrivants, sportifs à leurs heures perdues. Sans donner leur vraie place à ceux qui assurent -en coulisse- le spectacle. Et avec en plus pour notre quotidien, des salles ou des labos impeccables, un gobelet de café avec un sourire en prime, un secrétariat tou- jours prêt pour un petit coup de pouce. SCOOP aura une attention aussi pour notre nouveau campus, pour ces partenaires, entreprises et institutions qui nous prêtent une oreille favorable quand nous allons sous couvert de sponsoring, faire un peu la manche... Alors passez maintenant à la phase active : confiez vos impressions, profitez des colonnes de SCOOP pour dé- baller vos coups de cœur et vos coups de gueule. SCOOP est votre journal, à vous de jouer : écrivez, gribouillez, grenouillez... Les D.T.A. n’ont pas le monopole de l’écriture : en spécialistes de la Communication, ils savent qu’on parle encore jusqu’à ce qu’on ait vraiment quelque chose à dire. Que les étudiants de chaque département prennent leur plume, en attendant leurs chroniques et leur reportage.
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Georges de Caunes (1919-2004 à La Rochelle)
En 1939, Georges de CAUNES a 20 ans. Il est étudiant, licencié en droit et mo- bilisé. L’occupation, le conseil de guerre, le maquis, toutes ces épreuves ont formé l’homme qu’il est aujourd’hui, avec ses impertinences et cette espèce de hauteur vis-à-vis de l’événement. La guerre terminée, Georges de Caunes apparaît sur les écrans de la R.T.F. et devient journa liste. Homme de télévision, homme de radio, écrivain, il refuse le cloisonnement. «Je considère que dans ce métier, il faut passer et ne pas s’installer.» Commencent alors ses nombreuses expéditions : le Groenland avec Paul-Emile Victor, l’Amazonie, l’Afrique, l’Asie, l’Océanie... caméra et ap- pareil photo en bandoulière. (...) SCOOP : « Les thèmes auxquels vous êtes sensible ?» G. de Caunes : «La curiosité est la caractéristique du journaliste donc, tout ce qui bouge ou ne bouge pas m’intéresse. Ce qui fait qu’à une époque, j’étais spécialiste des régions polaires, après on a voulu me cloisonner dans l’Ama- zonie car j’y avais vécu. J’ai toujours refusé d’être cloisonné car pour moi ce métier est un métier de renouvellement, d’étudiant.» SCOOP : «Votre réaction face à l’actualité ?» G. de Caunes : «La politique me fait rire, c’est un cinéma incroyable et un spectacle burlesque. Pour moi, ils ne sont pas très crédibles. Mais tout ce qui se passe dans le monde est dramatique actuellement. Il n’existe plus d‘unifi- cateurs mais des diversificateurs, des gens qui démolissent tout. Il faut consi- dérer ça avec philosophie.» (...)
La porte s’est refermée derrière Scoop, avec des images et des mots pleins la tête. Difficile de ne pas faire demi-tour pour poursuivre ce voyage à travers le temps et l’espace !
«Il faut être étudiant jusque la fin de sa vie, avoir la même curiosité,
le même goût d’apprendre. Ce n’est pas une question d’âge
mais de mentalité.» Georges de Caunes
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Les Festiférés 93 remettent ça - 5ème édition (...) Le côté sympa de ce gala, c’est que le spectacle pour les étudiants est réalisé par les étudiants. En effet, ce se ront ceux du Campus qui monteront sur les planches pour s’y produire. Le plus important, c’est de réunir tous les étudiants du Campus et de faire le spectacle de l’année. (...) Source : Sud-Ouest 17/03/93
Des rires et beaucoup de monde pour ces «Festiférés 93» Cette année encore, le gala de l’Université - organisé par des étudiants de l’IUT - a été un grand succès. Des rires et du monde... Beau coup de monde. Mercredi dernier, quelque 800 personnes - étudiants, professeurs ou simples badauds - ont répondu à l’appel des étudiants en Techniques de commercialisa- tion de l’Institut universitaire de technologie de La Rochelle (IUT), et se sont rendues dans la salle des fêtes de Lagord. Là, Céline Grossberger et Sté phane Tabary (fils du dessinateur, animateur d’une émission de radio et figure haute en couleurs du campus rochelais) leur avaient réservé le Meilleur accueil. Danses, chants, happening et performances... Sur scène, des étudiants de toutes les sections et toutes les écoles... Petites saynettes et belles prestations : les cracheurs ont fait l’unanimité du pu blic (à noter que, dans la chaleur de la soirée, Michel Veyssière, direc teur de l’IUT, s’est essayé à l’exer cice périlleux). (...) Sud-Ouest 31/03/93
‘‘< Scoop #5 Le préservatif à 1 Fr Dans le dernier numéro de SCOOP, nous vous offrions un préservatif en plus de notre feuille de chou. Ceux qui ont pris le journal unique- ment pour cette belle tenue d’amour, trouverons ici quelques renseigne- ments pour augmenter leur culture en caoutchouc. (...)
L’évènement du campus
La Rochelle Ville étudiante - Enquête
1994 (Scoop #5) La Rochelle secouée par les joyeux drilles étudiants. Un souffle de jeunesse dans la voile de La Rochelle. Que pensent les Rochelais de ce nouveau cap ? (...) 10 000 étudiants en 2000 Avec une perspective de 10 000 étudiants en l’an 2000, La Rochelle se fait un lifting et mise sur la nouvelle population étudiante pour son dévelop- pement économique. La Rochelle au coeur de la Côte Atlantique n’attend qu’elle pour faire la preuve d’un dynamisme qui lui a manqué pour s’affir- mer. (...) Les Rochelais apprécient le dynamisme créé par l’ambition et l’enthousiasme des étudiants, devenu pour certains indispensable à une ville vieillissante. Etudiants = activité. Il est vrai qu’ici comme ailleurs les étudiants sont sy- nonymes de pôles d’activité. Les Rochelais espèrent que les étudiants qu’ils ont formés resteront sur la région par la suite. Les étudiants ont trouvé ce qu’ils cherchaient à La Rochelle, une ville agréable et de taille humaine à travers laquelle ils peuvent s’exprimer. Alors, étudiants que vous êtes, exprimez -vous, les Rochelais n‘attendent que ça. Et les manifs ? Les Rochelais peuvent être fiers de leur campus. Comme partout ailleurs, les étudiants et les lycéens ont revendiqué leur opinion dans la rue. Les Rochelais ont montré patience et compréhension devant les 600 jeunes qui ont défilé pacifiquement sous leurs fenêtres. Cette jeu- nesse qui représente leur avenir, a tout fait pour ne pas les décevoir. L’image étudiante se doit de rester saine de corps et d’esprit. ETUDIANTS, A l’ABORDAGE ! La Rochelle, «Belle et Rebelle» devra digne- ment faire face au flot croissant étudiants. Sera-t-elle à la hauteur ?
Interviews dans la ville à propos des étudiants Un brigadier de police : «Comment je qualifierais les étudiants? Calmes et fêtards. Ils apportent de l’animation. Pour moi c’est tout, pas de problèmes professionnels ; les gens les regardent avec bienveillance» Un prêtre : «il y a 3200 étudiants. Je l’ai lu dans le journal. Il faut encore augmenter le nombre d’étudiants car La Rochelle est une ville âgée» Un postier : «les étudiants rochelais donnent l’impression de vouloir travail- ler. Les jeunes ça manquait un peu par ici» Un patron de café : « les étudiants ? Ils sont bien, je dirai même plus ils sont très bien. J’aurais aimé faire mes études à La Rochelle car c’est une belle ville. Mais c’est dommage qu’ils délaissent le port. A 21 h sur le port il n’y a plus un chat» (...) Sandrine Beauget - Scoop #5 (avril 1994)
Pas de sous ! Pas de cours !
IUT sur le grill
Sud-Ouest de 24/03/94 et 13/04/94
Cours suspendus à l’IUT
Le blocage budgétaire
Deux bonnes raisons de manifester Contre le CIP, et parce que des menaces pèsent sur leurs
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Mesdames, à vos casques ! Cécile Bouchemet suit des études de Génie civil à l’IUT de La Rochelle. «Evident, les métiers du bâtiment, quand on est une femme ? Euh... La première chose qu’on vous de- mande, c’est ce qu’une femme fait dans un métier d’homme. La deuxième, c’est qu’on vous aurait vue dans autre chose : vous avez plutôt le profil d’une infirmière, d’une sage-femme, d’une institutrice et surtout... d’une femme au foyer. Bref, on vous verrait bien dans un boulot de «femme». A priori, nous, la nouvelle génération de bâtisseurs, avons tous la même formation. Nous savons tous faire les mêmes choses avec la même habileté. Avons-nous les mêmes chances de réussite ? Là, je dis non ! (...) On peut être femme et aimer ce métier. Cependant, il ne faut pas se leurrer, il est pratiquement im- possible de concilier une vie de famille traditionnelle avec ce genre d’activités. Ce problème est souvent la cause de la non-progression des femmes. On peut le vérifier facilement : toutes proportions gardées, les femmes sont moins nombreuses que les hommes aux postes de respon- sables. Je ne veux pas dire qu’il faut qu’il n y ait que des femmes, le métier perdrait son charme et nous quelques avantages. Et surtout, je ne veux pas donner tous les lauriers aux femmes, car tout être humain mérite des louanges lorsqu’il fait œuvre utile. M’enfin ! Mesdames, à vos bottes et à vos casques!» Sud-Ouest 29/03/93
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‘‘ Un autre regard sur les profs et le personnel Une semaine de cours en moins n’a pas entamé le dynamisme des élèves de Tech de Co, notamment de ceux qui concrétisent en ce moment leur projet de se conde année : une manifestation à concevoir et à organiser de A à Z. Trois élèves de TC2 ont décidé de porter «un autre regard» sur le petit monde de l’IUT, élèves, profs, personnels techniques et administratifs. Elles ont demandé à chacun de bien vouloir dévoiler ses talents cachés, le temps d’une exposition artistique qui se tient ces jours-ci dans le hall du bâtiment administratif. Certains enseignants comme Jean Tardy ou André Ballage, ont l’habitude d’exposer en ville leurs oeuvres picturales, mais leurs étudiants ne savent pas toujours qu’ils passent ainsi leur temps libre devant leur chevalet. Ils ont aussi découvert à travers l’expo «un autre regard» que la secrétaire du département Biologie Appliquée était experte en broderie, que l’enseignant Jean-Jacques Salgon éditait des nouvelles ou que Danielle Lebrun, chargée de communication de l’IUT, s’adonnait à l’aquarelle. Un ouvrier de l’établissement (Alain Torbecke), spécialiste du bois, a même monté un tour dans le hall du bâtiment pour animer l’exposition en initiant les visiteurs à l’art du «pied tourné». «Les élèves sont très curieux de découvrir les hobbies des profs et du per- sonnel. Le hall ne désemplit pas lors des pauses des cours» assure D. Le- brun. Les élèves aussi, exposent. Ils se révèlent à travers cette expo surtout passionnés de photographie.
Journal ? avril 94
Légende : Depuis 5, 6 ans, A. Ballage s’est mis à la peinture. Loin de la gestion et des techniques de com- mercialisation. C’est l’histoire d’un retraité heureux de l’être.
Sud-Ouest 21/12/95
formations & talents
Innovation Bateau solaire
De l’Atlantique aux Alpes Rapide, silencieux, non polluant, le bateau solaire de La Rochelle a fait un tabac aux championnats du monde d’aviron d’Aiguebelette, en Savoie Imaginez une sorte de pirogue de 9 m de long équipée de deux larges flot- teurs couverts de 10 m2 de panneaux pho tovoltaïques. Les capteurs solaires sont reliés à une batterie nickel cadmium de 350 kilos qui alimente un moteur électrique. Et le bateau glisse en douceur sur l’eau, s’offrant des pointes à 30 km/h, avec des accélérations impressionnantes de 0 à18 km/h en 3 secondes. Ni bruit ni pollution et une autonomie illimitée les jours de beau temps... Cet engin futuriste existe. C’est le premier bateau solaire français. Il répond au doux nom de CREA 2000 (comme Centre de recherches sur les énergies alternatives) et il a vu le jour à La Rochelle. Son histoire ressemble à une blague de potache. Le pari un peu fou d’un prof de l’IUT, Christian Bouly, et de ses étudiants en génie civil qui bricolent en 4 mois un prototype pour que la France ne soit pas absente des championnats d’Europe de la spécialité que La Rochelle accueille en juillet 1996. Bricolage ? Les ricaneurs ont mis la sourdine quand le CREA 2000 a remporté l’épreuve face à ses concurrents allemands, suisses, italiens et scandinaves. Et on ne les a plus entendus quand le «gadget» a pris naturellement sa place au sein du «paysage écologique rochelais», entre les p’tits vélos jaunes et le véhicule électrique. LES SAVOYARDS SÉDUITS Reste à traduire cette aventure technologique en termes industriels, quitter l’expérimentation pour l’application.(...) Invité par l’Agence économique de Savoie, C. Bouly a multiplié les démonstrations, embarquant même Michel Barnier, ancien mi nistre de l’environnement et pré sident du Conseil général de Savoie M. Oswald, président de la Fédération internationale d’avi ron. Tous deux se sont déclarés im pressionnés par le bateau solaire.(...) C. Bouly s’est mis au tra vail dès son retour à La Rochelle. En collaboration avec l’AS- DER (Association savoyarde des éner gies renouvelables), il présentera ses conclu- sions dans quelques se maines. Avec l’es- poir que ce projet de bateau solaire spé- cifique à l’avi ron (adaptable également aux au tres usagers des lacs savoyards, pêcheurs et plaisanciers) fasse l’ob jet d’un financement européen et, pourquoi pas, d’un partenariat entre les deux départe- ments de la Sa voie et de la Charente-Ma- ritime. Sud-Ouest 16/09/97
SPORT > L’IUT fidèle à sa réputation L’an dernier, les équipes de sport collectif de l’IUT de La Rochelle finissait en 5ème po- sition au classement de la coupe nationale des grandes écoles, derrière des «géants» comme Centrale, ou l’Ecole des Mines de Paris. L’Etablis- sement rochelais paraît bien parti pour recommencer ses belles performances passées. Au cours de ce premier tri- mestre, l’IUT a «sorti» toutes les écoles rivales de sa pool départementale (Eigsi, Sup de Co, l’Enilla, l’école de com- merce de Niort, l’IUT d’An- goulême)... Charente-Maritime 14/12/92
‘‘ Articles extraits des journaux Sud-Ouest et Charente-Maritime, de 1990 à 1997
IUT classé 1er
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SPORT > L’IUT Toujours au top L’asscociation sportive de l’IUT a de quoi être satis- faite des résultats de ses équipes. La plupart d’entre elles se sont distinguées dans les compétitions de la Fédération Nationale du Sport Universitaire. C’est ainsi que se sont qualifiées pour les finales acadé- miques les équipes de foot, rugby, volley masculin, basket féminin et handball masculin. En championnat de France FNSU, sont qualifiés pour les phases finales les équipes de hand féminin, de volley masculin et de basket féminin. Charente-Maritime 12/05/93
Tour de France à la Voile Un bateau IUT de France a été confié à une équipe composée d’étudiants de l’IUT de La Rochelle pour participer à cette compétition
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en Génie Civil
Réalisation d’un film en images de synthèse Ce week-end, douze équipes de deux informaticiens s’affrontent pour réaliser un film en images de synthèse. Les Rochelais auront l’occasion, ce week-end, d’assister à un concours pas comme les autres au Technoforum, le premier du genre dans le département : cette compétition organisée par quatre deuxième année de l’IUT informatique opposera douze équipes de deux étudiants. A partir d’un logi ciel d’images de synthèse, les équi pes doivent réaliser, en vingt-quatre heures, un film d’animation sur un thème donné. De samedi midi au dimanche même heure, ils jongle ront avec les programmes pour créér leur œuvre. Les concurrents, bloqués sur place, ne disposent que de quelques heures pour dormir dans leur sac de cou- chage, le temps que leurs or dinateurs effectuent les calculs qu’eux-mêmes viennent de programmer. Ce type de tournois n’est peut-être pas spectaculaire pour les néo phytes, tant qu’il s’agit d’élabora tion de pro- grammes. Mais le public sera gâté à l’heure de découvrir les réalisations des équipes. « Elle se ront projetées sur un écran de dou ze mètres carrés », annoncent les organisateurs, Boris, Cyril, Loïc et Stéphane. Le concours informatique sera accompagné d’une exposition ludi que et grand public. Les partenai res de l’opération exposeront leur matériel, trois postes seront branchés sur Internet et les visiteurs y auront accès gratuitement. Six au tres postes accueilleront les ama teurs de jeux en réseau. Les professeurs de l’IUT infor- matique tiendront un stand pour présenter leurs recherches et le travail de leurs étudiants. Bref, il y en aura pour tous les goûts. Sud-Ouest 8/02/97
‘‘ 1997/98 matériels utilisés
Génie Biologique
Remue-méninges pour les IUT de Génie Civil Patrice Joubert dirige à La Rochelle le département de Génie civil de l’IUT. Il organise aujourd’hui et demain les pre mières rencontres nationales de ce département aux Minimes. CM.- Quelles sont les raisons qui poussent près de 130 enseignants venus de toute la France et des professionnels à se rassem bler ? Les départements de Génie civil comme celui de La Rochelle doivent ré- soudre plusieurs problèmes qui se po sent à eux en ce moment. Nous aurons à la rentrée une nouvelle maquette pédagogique, c’est-à-dire moins d’heures avec un programme pour l’instant inchangé, des stages pour tout le monde en deuxième année : les habi tudes vont changer, la formation aussi. . Nous allons discuter de la place de nos diplômés par rapport aux autres for- mations. Et nous voulons savoir comment les entreprises voient notre for- mation. CM· - Ces rencontres sont une première : doit-on attendre une deuxième édi- tion à La Rochelle l’année prochaine ? Non, ce rassemblement a lieu pour lancer un grand programme de réflexion qui va se continuer ailleurs, dans des commissions. Et il a lieu à La Rochelle tout simplement parce que nous nous sommes por- tés volontaires pour l’organiser.
Charente-Maritime 1995
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3 questions à Georges Louis Vous venez de prendre vos fonctions, quelle est votre priorité ? De 1995 à 1997, j’étais chef du département informatique et de 93 à 95 pro- fesseur dans ce dé partement. Cette mission de di recteur est de cinq ans et renou velable une fois. Mon prédécesseur était Michel Veyssière, qui a occupé ce poste pendant quatorze ans, une période qui s’explique par un change- ment de réglementation durant sa mission et une « remise à zé ro » de sa présence. Quand on prend ses fonctions, il y a d’abord un certain nombre d’ajustements. Mais une de mes priorités est d’essayer d’amélio rer nos relations avec les en- treprises afin que nous soyons partenaires à part entière. Nous allons aussi ouvrir un département par alternance, à Rochefort, en ges tion, administratif et commer cial. La CCI et la mairie sont im pliquées. Quels sont les effectifs des quatre départements de l’IUT ? Ils sont stables. Les voici dans le détail à la date du 16/09 (1997). En GB : 97 en 1ère année, 92 en seconde ; en informatique : 104 et 79 ; en techniques de commercialisation : 161 et 113, soit au total 823 étudiants dont 460 en 1ère année. Comment se sont passées les différentes «cérémonies d’intégration», si dé- criées lorsqu’elles deviennent des bizutages violents ? Ce n’est pas le cas ici. Tout s’est passé normalement*, je pense que c’est une bonne chose qu’il existe une intégration des étudiants de 1ère année par des étudiants de 2ème année. Les étudiants et professeurs sont avertis de leur res- ponsabilité. La circulaire du ministère a été diffusée au président du bureau des étudiants et aux chefs des départements. Lors de l’accueil, je suis aussi intervenu.
* Ces cérémonies d’intégration se sont le plus souvent déroulées avec quelques chansons «bien senties», un peu de mousse à raser, des balades en ville avec sac poubelle en guise de veste et vente de préservatifs aux passants. Différents jeux renvoyant à la colonie de vacances étaient aussi au programme. (...)
Sud-Ouest 23/09/97
Tech de Co entreprise est née Cinq étudiants de seconde année du département techniques de commercialisation de l’IUT de La Rochelle se sont associés pour fonder la «Tech de Co entreprise ». Cette association propose aux entreprises du secteur rochelais des travaux marketing et commerciaux et son objectif est de répondre aux demandes des entreprises formulées auprès de l’IUT. Les profes- seurs conseilleront les étudiants dans leur travail. Le bureau de l’association est présidé par Denis Che- valeraud, Em manuelle de Sousa Caetano assurant le secrétariat, Reynald Vivien la trésorerie, Stéphanie Ferraz la communication et Véronique Thibault, les relations extérieures. Les étudiants et les enseignants qui sont à leurs côtés, les res ponsables du projet, Bernard Gibouin, Jean-Charles Rico et Pascale David qui enseignent respectivement le droit, le marketing et la compta- bilité, voient dans cette initiative le prolongement de l’enseignement théorique par une expérience pratique en entreprise, en réalisant des travaux et missions commerciales rémuné rés pour le compte d’entreprises, de collectivités locales ou ad ministratives, la promotion d’une formation et d’un di- plôme universitaire. Le travail que l’association propose aux entreprises : des études de concurrence aux enquêtes sur les habitudes d’achat en passant par la mise en place de cellule marketing ou l’orga- nisation de séminaire. «Ce projet nous permettra de mettre en application les diff érents enseignements dispensés au cours de ces deux années de formation. C’est aussi une initiation à la création, au management et à la gestion d’une entreprise», expliquent les étudiants de l’IUT. Sud-Ouest 14/05/97
Tech de Co entreprise a un an... et de l’avenir (...) La raison d’être de Tech de Co Entreprise est de mettre à disposi tion des entreprises des étudiants... compétents. Les services proposés par l’association sont bien entendu dans les cordes des géniteurs, c’est-à- dire commerciaux : animation, démarchage, phoning, mailing et tout ce qui touche à l’étude de marché. De puis sa création, quinze étudiants ont ainsi trouvé un job via Tech de Co Entreprise. Sud-Ouest 1998
< Plaquette de présentation du département TC 1996
‘‘ Tech de Co
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Une inauguration pratique Plutôt que par un simple ruban, les étudiants de l’IUT ont marqué la nais- sance de leur nouvel amphi par un travail pratique. L‘inauguration d’un nouvel am phi est un événement impor tant pour un IUT. Directeur de celui de La Rochelle, Georges Louis en a profité pour transfor- mer cette inauguration en un projet de travail pratique, puis qu’en deuxième année les étudiants en techniques de commercialisation développent un pro- gramme professionnel. Le baptême de cet amphi devait devenir un socle destiné à mettre en place un événement utile à la formation des étudiants. Quatre d’entre eux se sont donc mis au travail en équipe : Frédéric Baudoin, Stéphanie Bonnin, Nico las Charpentier, Alexandra Paillat se sont démenés pour mettre en place l’événement : inaugurer le nouvel amphi en organisant autour de cette journée une rencontre im pliquant les collectivités et mettant l’IUT en relation avec les entre prises. L’heure de couper le ruban traditionnel pour le baptême des locaux neufs a été l’occasion de réunir des représentants des collectivités locales aussi bien que des chambres consulaires ou des entreprises, partenaires institutionnels ou pas de l’IUT. Conseil général, Conseil régional, Chambre de commerce et bien entendu représentants du rectorat de l’académie de Poitiers se sont donc penchés ensemble sur le berceau de l’amphi nouveau-né, et ont partici- pé avec intérêt à un dé bat organisé par les étudiants sur un thème actuel : le commerce électronique, héritier de l’invasion mo derne des produits de plus en plus sophistiqués de la monétique. Ce débat a été introduit par une conférence par M. Bréban, avocat au cabinet Bensoussan, à Paris, qui a développé le sujet devant son au ditoire. Comme il est de mise, au terme des discussions et de ces voyages au pays de la monnaie virtuelle, la naissance du nouvel amphi de l’IUT tech de co a été enfin saluée autour d’un cocktail. Là encore, au-delà de la simple occasion de se réjouir et de se ra fraîchir, il était possible aux étudiants de l’IUT de faire connaissance avec les représentants de la société