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L’ENJEU ÉNERGÉTIQUE (plan du cours) Chapitre 1. Étude de cas – Comment la Chine fait-elle face à ses énormes besoins énergétiques ? I. Pourquoi la Chine doit-elle faire face à un véritable défi énergétique ? A. Comment expliquer l’ampleur des besoins chinois ?

Ø Question 1. Document 1. De combien a été multipliée la consommation d’énergie en Chine depuis 1980 ? Depuis 2000 ? D’après le document 2, comment expliquer cette augmentation rapide ? Va-t-elle se poursuivre ?

Doc. 1. L’évolution de la consommation d’énergie en Chine Doc. 2. Le 1er marché mondial automobile

Doc. 3. Les ressources énergétiques de la Chine

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B. Comment la Chine fait-elle face tant bien que mal à ses besoins énergétiques ?

Ø Question 2. Documents 1 et 3. Quelles sont les principales sources d’énergie en Chine ? Comment l’expliquer ?

II. Quelles sont les conséquences des réponses chinoises à ce défi énergétique ?

A. De multiples implications géopolitiques

Ø Question 3. Documents 4 p. 115 et 3 du polycopié. Pourquoi les besoins énergétiques de la Chine impliquent-ils aujourd’hui des enjeux géopolitiques ?

Ø Question 4. Documents 5 p 117, 11 p 109 et 3 du polycopié. Sur quels espaces compte notamment la Chine pour subvenir à ses besoins énergétiques ? Comment procède-t-elle pour s’assurer un approvisionnement régulier et sûr ?

B. De lourdes conséquences en termes de développement durable Ø Question 5. Document 4 du polycopié. Montrer que l’utilisation à grande échelle du charbon est en

contradiction avec le développement durable (bien commenter l’impact du charbon sur les trois sphères du développement durable).

Document 4. Des villes irrespirables. « En se focalisant sur les gaz à effet de serre, le sommet de Copenhague a pu masque le fait que la croissance chinoise se fait encore au prix d’une pollution massive de l’environnement. “Dans les villes chinoises, la pollution atmosphérique est le premier problème de santé publique”, souligne Haidong Kan. L’utilisation massive du charbon comme combustible (75%) rejette de grosses quantités de dioxyde de soufre (SO4), de dioxyde d’azote (NO2) et de PM10, des particules d’un diamètre inférieur à 10 micromètres. L’essor du trafic automobile fait que la situation ressemble à celle des pays industriels dans les années 1960. Les taux de PM10 et de SO4 relevés dans les cent plus grandes villes dépassent de beaucoup les normes européennes. La cuisine et le chauffage étant assurés par le charbon et d’autres combustibles solides, l’air intérieur est lui aussi très pollué. Cette pratique très courante dans les zones rurales, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, provoquerait chaque année la mort prématurée de 420 000 personnes par cancer du poumon ou infections respiratoires. On dit volontiers que la Chine est devenue l’usine du monde. Résultat, la pollution des sols par les métaux lourds (plomb, mercure, chrome, cadmium et arsenic) est devenue un problème majeur, suscitant l’hostilité des populations. En septembre dernier, cinq entreprises ont dû fermer sous la pression des habitants. Des analyses sanguines avaient révélé chez les enfants des taux de plomb dépassant 100 milligrammes par litre de sang, le seuil légal de danger en France étant de 50. »

Y. Miserey, « Chine : la pollution tue 300 000 personnes par an », Le Figaro, 30 décembre 2009. III. Les alternatives aux énergies fossiles peuvent-elles permettre à la Chine de relever son défi énergétique ?

Ø Question 6. Document 5 du polycopié. Quelles alternatives aux énergies fossiles traditionnelles la Chine développe-t-elle ? Ces techniques peuvent-elle permettre à la Chine diminuer sa dépendance aux énergies fossiles, en particulier au charbon ?

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Document 5. L’investissement chinois dans les énergies renouvelables et ses limites « La solution consiste d’abord à maîtriser la technologie des centrales au charbon “propres”, à accélérer le programme des centrales nucléaires, à multiplier les ressources hydroélectriques et enfin à promouvoir les énergies renouvelables. […] La consommation d’énergie en Chine augmente de 15% par an et elle dépassera celle des États-Unis en 2012. Selon l’Agence Internationale de l’Énergie, la demande explosera d’ici à 2020 et on estime que, pour la satisfaire, la Chine devra au moins multiplier sa production par 8. Ces questions sont au cœur des préoccupations du Régime. […] Alors qu’un engouement sans précédent pour les énergies propres a saisi le pouvoir, les milieux industriels et les particuliers, la Chine est devenue le premier fabricant de panneaux solaires, tandis qu’un vaste programme est en cours pour, d’ici 2020, multiplier par dix le nombre de centrales nucléaires (dont le nombre passerait de 11 actuellement à 100). Dans le même temps, le pays veut utiliser les technologies les plus modernes pour construire les centrales thermiques les moins polluantes, multiplier la part de l’hydroélectricité par 3 (de 6 à 18%) et porter celle de l’énergie éolienne, de la biomasse et de l’énergie solaire à 8% de la production totale d’énergie. […] La Chine, champion mondiale des équipements pour énergies renouvelables (panneaux solaires et, bientôt, éoliennes), en tête pour la production d’hydroélectricité, est aussi un des pays les plus pollués de la planète. Et les perspectives d’amélioration notables à moyen terme sont mines. En 2020, en effet, et en dépit des efforts consentis, plus des deux tiers de l’énergie sera encore tributaire du charbon. Aujourd’hui, sur les 20 villes les plus polluées de la planète, 16 sont chinoises, tandis que les fleuves et les rivières ont atteint un niveau de pollution chimique difficilement réversible. »

F. Danjou, « La Chine, champion des énergies renouvelables, lutte toujours contre la pollution », www.questionchine.net, 5 février 2010.

Chapitre 2. Pourquoi le développement durable est-il la seule alternative pour permettre à l’humanité de faire face à ses besoins énergétiques d’ici 2050 ? I. Comment l’humanité fait-elle face à ses besoins en 2011 ?

Ø Question 7. Document 1 p 130. Calculez la part des énergies fossiles, des énergies renouvelables et du nucléaire dans le bilan énergétique mondial en 2007. Comparez-le à celui de 1985. Quels sont les deux commentaires que peuvent inspirer cette comparaison ?

II. Pourquoi ce modèle n’est-il pas durable ?

Ø Question 8. Documents 3 p. 113, 2 p. 115 et 8 p. 119. Reproduire et compléter le tableau ci-dessous à l’aide des documents.

Limites environnementales Limites sociales Limites économiques

Ø Question 9. Document 4 p. 115. Quelle limite pouvez-vous ajouter dans la colonne « limites sociales». Quelles régions sont particulièrement concernées ?

III. Comment concilier défi énergétique et développement durable d’ici 2050 ?

A. Pourquoi les énergies renouvelables apparaissent-elles globalement conformes au développement durable ?

Ø Question 10. Documents 1 et 2 p. 122. Expliquer en quoi les énergies renouvelables semblent

conformes au développement durable. N’existe-t-il cependant pas d’éventuelles limites économiques, sociales ou environnementales ?

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B. Pourquoi les énergies durables ne peuvent cependant fournir qu’une partie de la solution ?

Ø Question 11. Documents 10 p. 119 et 1 p. 128. Pourquoi les énergies renouvelables ne peuvent

cependant fournir qu’une réponse partielle au défi énergétique d’ici 2050 ?

C. Pourquoi développer l’efficacité énergétique ? Ø Question 12. Document 6. Relevez dans le document la part de la consommation d’énergie et des

rejets de CO2 liés au chauffage des bâtiments. Comment peut-on améliorer simplement la situation ? Pour quel coût économique ?

Ø Question 13. D’après cet exemple, en quoi consiste l’efficacité énergétique ? En quoi est-elle une solution très prometteuse ?

Document 6. Les possibilités d’une plus grande efficacité énergétique dans les bâtiments – Une maison passive à Paris (Le Point.fr du 02.04.09)

C'est une première et un sacré tour de force ! Mieux, cette expérience pionnière pourrait bien préfigurer notre habitat urbain de demain. En effet, dès 2012, toutes les nouvelles constructions dans l'Hexagone devront répondre aux normes de basse consommation énergétique (BBC) : moins de 50 kWh/m2/an. Et réduire ainsi l'impact écologique du secteur du bâtiment, responsable à lui seul du quart des émissions de CO2 et de près de la moitié de la consommation énergétique en France.

L'aventure de cette rénovation démarre au printemps 2006, au moment même où un bilan thermique devenait indispensable à toute transaction. Faite de brique... et de broc, cette maison parisienne de 200 mètres carrés avait été bâtie dans les années 50 pour y stocker des livres. Avec une consommation supérieure à 400 kWh/m2/an, elle s'apparentait à une véritable passoire énergétique. Bien loin du rêve de ses nouveaux propriétaires. « Un séjour, un bureau, une pièce home-cinéma, trois chambres... Notre famille souhaitait vivre dans une maison saine, naturelle et confortable, avec de grands volumes baignés de lumière, semblables aux intérieurs scandinaves », racontent Michel et Catherine. Entrent alors en scène Marc Benard et Dominique Desmet, architectes fondateurs de l'agence Équateur : « Ce challenge était multiple : il fallait tout à la fois rénover et agrandir cette habitation, améliorer sa performance énergétique et conserver sa structure d'origine, largement bétonnée. Entouré et ombragé par des immeubles haussmanniens, ce bâtiment ne pouvait pas être réhabilité à partir d'une démarche bioclimatique, où les apports du soleil sont valorisés. » Les études préalables les orientent vers une conception de type passif, largement répandue dans les pays germaniques, au climat souvent plus rude. La stratégie générale à mettre en place est simple : œuvrer sur l'enveloppe du bâtiment en renforçant l'isolation de ses parois. Supprimer le système de chauffage traditionnel, désormais superflu. Pour un coût égal, le duo triple l'épaisseur des murs : 60 centimètres au total, soit l'équivalent des façades anciennes des immeubles haussmanniens. […] « Nous avons pu réaliser une maison luxueuse à 1 900 euros le mètre carré environ. Soit à peu près le budget consacré à la construction d'un logement social à Paris ! Cinq fois moins énergivore qu'une nouvelle construction, dix fois moins gourmande, en moyenne, qu'un bâtiment parisien : aussi économique qu'écologique, cette maison expérimentale, qui répond aux ambitions du Plan climat de la capitale, fait une autre démonstration : l'habitat passif sait s'adapter aux attentes de nos grandes villes et répondre au mieux à l'urgence environnementale.

Marie-Chrisitine Morosi