Le portrait : Le portrait : présentation et présentation et

conseilsconseils

La première étape avant une sortie ou une séance portrait est en général de prévoir ce qu’on va faire.

Cela implique donc de trouver une idée, un(e) ou des modèle(s) ou personnes à photographier, un lieu et de faire en sorte que les 3 soient cohérents.

Pour l’idée, vous pouvez profiter des occasions offertes par les manifestations artistiques, les réunions de famille, … ou noter toutes les choses que vous trouvez intéressantes quand vous regardez la TV, lisez un livre, surfez sur le net, vous baladez…

•Pour le/la/les modèle(s), vous pouvez demander à vos proches/connaissances, utiliser le spectacle ou la rue, profiter d’un voyage, …

•Pour le lieu, gardez l’œil ouvert tout le temps, baladez-vous, notez les endroits qui vous semblent intéressants !

Les prises de vues

Privilégier la mise au point sur les yeux,

élément essentiel du portrait

On peut pour cela utiliser la mise au point manuelle

Quand on prend une photo ou en tous cas qu’on s’apprête à le faire, il y a plusieurs choses auxquelles il est bon de penser : le

cadrage, la

perspective et bien-sûr

la lumière qui est sûrement l’élément le plus important.

Éviter l’effet “raton laveur”

Une chose importante est d’éviter le fameux effet “raton laveur” (quand les yeux se retrouvent dans l’ombre des sourcils). Ces ombres pas très heureuses sont dues à une lumière trop “verticale” et trop dure que l’on a notamment quand le modèle en plein soleil et que celui-ci est haut dans le ciel. Sans utiliser d’accessoires spécifiques, on a quelques possibilités : faire notre séance

photo le matin ou le soir quand le soleil est bas dans le ciel pour avoir une lumière moins “verticale” et

moins intense, profiter d’un ciel couvert qui nous donnera une lumière avec des ombres assez douces ou

alors placer le modèle à l’ombre d’un arbre, d’un bâtiment… (voir l’article sur le portrait à l’ombre dans le blog du GEPI, article de juin 2013)

Modèle placé à l’ombre d’un arbre

Photo prise sous un ciel très nuageux

Vous pouvez vous servir du principe de

« l’open shadow ». Cela consiste à utiliser votre environnement comme réflecteur pour renvoyer de la lumière vers votre modèle. On peut, pour cela, utiliser un mur, le sol… mais il faut bien-sûr que l’endroit s’y prête.

Modèle placé à l’ombre d’une passerelle et le sol devant elle (à gauche donc sur cette photo) était ensoleillé

Le mur et le sol à gauche étaient également au soleil.

Que ce soit à l’entrée d’un tunnel, sous un porche ou à la lumière d’une fenêtre/porte, l’intérêt est que la lumière qui éclaire le modèle ne vienne pas du tout du dessus mais seulement de manière “horizontale” (du/des côté(s) ou de face). C’est vraiment facile à utiliser, faisable à peu près n’importe où et ça marche très bien !

« Shelter effect » ou effet tunnel.

En plaçant le soleil derrière ou de 3/4 arrière par rapport au modèle, on va pouvoir jouer avec ce contre-jour. D’une manière générale, le contre-jour vous permettra d’avoir une “lumière arrière” naturelle pour mettre en valeur les contours et les cheveux du modèle tout en gardant son visage à l’ombre.

Photos au soleil et notamment en contre-jour (le soleil de face, c’est pas bon pour les yeux du modèle)

En plus, si le soleil est dans le cadre (ou pas loin) vous aurez sûrement du “flare” car des rayons lumineux vont entrer en direct dans l’objectif jusqu’au capteur et créer des artefacts ou une sorte de voile lumineux (perte de contraste). Pour obtenir cet effet, vous pourrez enlever le pare-soleil.

En conclusion, la même lumière fera clairement qu’une photo sera ratée, classique ou alors tout simplement excellente !

Pour des séances plus « organisées », on pourra

également utiliser des déflecteurs ou un

flash ; mais on peut tout simplement utiliser le flash de son appareil dans le cas d’un portrait à l’ombre ou en contre-jour. Penser à contrôler l’image, et en cas à rectifier votre prise de vue.

Les autres paramètres :

La composition :Pensez aux compositions « classiques » (lignes des tiers, symétrie, …) sans en rester prisonnier ; osez les positions moins « académiques », la plongée, la contre-plongée (attention toutefois aux narines !) …

Utilisez les variantes de l’échelle des plans

Un plan de demi-ensemble permettra de situer le modèle dans son environnement

Pour le « gros plan », coupez un peu de cheveux et laissez de l’espace sous le menton pour que les yeux et la bouche soient à peu près au tiers de l’image.

=> Jouer sur la

profondeur de champ pour isoler le sujet de l’arrière-plan : priorité ouverture en sélectionnant un « petit » chiffre (donc une grande ouverture, ce qui donnera beaucoup de lumière en peu de temps), ou mode « portrait » de l’appareil (tant pis pour les « puristes » !)

=> « Tourner autour du modèle »Ne pas hésiter, quand cela est possible, à bouger autour de son modèle pour varier les angles et trouver des cadrages originaux.

=> Utiliser un objectif égal ou au-delà d’un équivalent 50 mm en argentique (l’idéal étant un équivalent 85 mm argentique, c’est à dire un objectif tournant autour d’un 50mm pour un reflex). Un objectif fixe sera plus lumineux et permettra plus facilement d’avoir un arrière-plan flou. Un zoom 18 – 135, ou un 70 – 300 peuvent aussi faire l’affaire mais ils seront moins lumineux. Pour le second, on sera loin du sujet et le « contact » risque de moins se faire. Mais cela peut être utile si on veut jouer la discrétion ;-)

=> Soigner son arrière-plan et son cadrage

=> Soigner l’attitude

=> Utiliser la rafale pour pouvoir ensuite choisir le bon « moment opportun »

=> faire quelques

"pauses" pendant la séance, pour contrôler les images déjà prises et éventuellement "corriger le tir"