le dessous des cartes - Lumni | Enseignement14. 2. réfugiés climatiques. le dessous des cartes. Présentation de la vidéo. générique. ... changement climatique – le risque naturel,

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réfugiés climatiques

le dessous des cartes

Présentation de la vidéo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

générique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

description . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

Principaux thèmes abordés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

Contenus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

Niveaux, disciplines, compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

textes de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

Notions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

Vocabulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

découpage du film . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

Suggestions d’activités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

Fiche élève 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

activité 1 – analyser les risques environnementaux des îles maldives . . . . . . . . . . 8

activité 2 – trouver les raisons et les solutions aux problèmes environnementaux des îles maldives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Fiche élève 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

activité 1 – les origines des zones inondables au Bangladesh . . . . . . . . . . . . . . . . 10

activité 2 – comprendre les conséquences de l’élévation du niveau des eaux et trouver des solutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

Corrigé Fiche élève 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

Corrigé Fiche élève 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

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Présentation de la vidéo

génériqueRéalisateur : alain Jomier

Producteurs : arte france développement – Pascale Pitot, sophie montemagni, Pascal sottovia, 2007

© 2007 arte france

Durée : 10 min 11 s

descriptionconçu et présenté par Jean-christophe Victor, « le dessous des cartes » décrypte les grands enjeux géopolitiques de notre temps à partir de cartes géographiques. l’analyse de ces cartes, qui s’inscrit toujours dans une dimension historique, permet de localiser les événements dans le monde mais aussi de comprendre les rapports de force, les enjeux politiques, économiques et stratégiques.

Réfugiés climatiques

ce numéro du « dessous des cartes » aborde le problème des réfugiés climatiques. après une présentation des différents aspects de la notion de « réfugié », trois exemples sont analysés afin de comprendre les contextes du départ des migrants climatiques. cette nouvelle forme d’émigration peut devenir un facteur de conflits ou de paix dans l’avenir.

Principaux thèmes abordéschangements climatiques–

migrations et mobilités–

réfugiés climatiques ou écologiques–

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Contenus

Niveaux, disciplines, compétencesNiveaux/Discipline

Cinquième/Géographie (thème 3 : des inégalités devant les risques)

Quatrième/Géographie (thème 3 : les mobilités humaines)

Seconde/Géographie (thème 4 : gérer les espaces terrestres – les espaces exposés aux risques majeurs)

Compétences

Compétence 1 : Lire et pratiquer différents langages (C5)

Compétence 2 : Décrire er expliquer (C5)

Compétence 3 : Localiser (C5)

textes de référenceministère de l’éducation nationale, Programme d’enseignement d’histoire-géographie-éducation civique pour les classes de sixième, de cinquième, de quatrième et de troisième du collège, Bulletin officiel [en ligne.], bulletin spécial n° 6 du 28 août 2008.

ministère de l’éducation nationale, Programme d’enseignement d’histoire-géographie en classe de seconde générale et technologique, Bulletin officiel [en ligne.], bulletin spécial n° 4 du 29 avril 2010.

Notionschangement climatique–

le risque naturel, climatique–

migrations, réfugiés–

Vocabulairerisque naturel–

réfugiés–

changement climatique–

http://www.education.gouv.fr/cid22116/mene0817481a.html





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découpage du film00 min 00 s : générique et présentation du thème : les différents aspects de la notion de réfugié, en particulier celui de réfugié climatique.

01 min 20 s : un premier cas d’étude au Népal : une vallée menacée par la fonte des glaces.

03 min 00 s : deuxième exemple au Bangladesh : le problème de la montée des eaux fluviales et leur « pollution » par les eaux marines. quelles solutions ?

05 min 10 s : troisième cas : les îles maldives, la construction d’îles artificielles pour regrouper la population.

08 min 00 s : compléments sur le cas des îles tuvalu et le littoral allemand.

08 min 30 s : conséquences possibles à long terme du développement des réfugiés climatiques : facteur de guerre ou de paix.

09 min 20 s : Bibliographie et générique.

10 min 11 s : fin.

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Suggestions d’activitésla notion de réfugié climatique est apparue dès 1985 pour qualifier les personnes contraintes de se déplacer de manière temporaire ou permanente du fait de la dégradation de leur environnement, les empêchant de continuer à y vivre et à subvenir à leurs besoins les plus essentiels. cette nouvelle catégorie est nommée différemment : on parle de « réfugiés climatiques », mais aussi de « réfugiés écologiques », de « réfugiés de l’environnement », d’« écoréfugiés ». le terme « réfugié environnemental » a été utilisé pour la première fois en 1985 par essam el-Hinnawi dans un rapport pour l’oNu concernant les populations déplacées suite aux sécheresses subsahariennes et aux dégradations de leurs territoires. Par la suite, cette notion a été officialisée par l’organisation internationale des migrations sous la dénomination « migrants écologiques ». Pourtant, il n’existe pas de statut international pour les réfugiés climatiques. en 2005, le rapport de l’institut pour la sécurité environnementale et humaine (iseH, université des Nations unies, Bonn) estime à 50 millions le nombre de personnes potentiellement concernées par ces migrations. en réalité, le même organisme annonce le chiffre de 25 millions d’écoréfugiés réels en 2008… enfin, selon la prospective de l’anglais Norman meyers, le nombre de ces réfugiés pourrait atteindre 200 millions d’habitants en 2050.

la grande difficulté à rendre compte du nombre de réfugiés climatiques témoigne de la complexité même de la notion. en effet, comme le montrent Patrick gonin et Véronique lassailly-Jacob dans un article intitulé « les réfugiés de l’environnement », publié dans la revue remi en 2002, il est extrêmement délicat de dénouer les raisons qui expliquent la migration des populations en les résumant à un seul critère : la dégradation de l’environnement. À l’heure de la mondialisation des échanges et des mobilités humaines, il est difficile de réduire les causes de migration à un seul facteur. même si l’un des facteurs est prédominant dans la décision de partir (en particulier les facteurs économique, politique ou écologique), il n’est pas le seul élément explicatif. Par ailleurs, l’augmentation des migrations longue distance multiplie les espaces de transit, brouillant les analyses relatives aux raisons du départ.

la reconnaissance d’un tel statut interroge sur les responsables d’une telle situation. si le réchauffement climatique devient un élément central d’explication, les pays riches et industrialisés seront pointés du doigt. il apparaît délicat pour ces mêmes nations, mises sur le banc des accusés, de signer un document instaurant le statut international de réfugié climatique.

comme le notent les deux auteurs, « pour alarmer et sensibiliser l’opinion publique sur les menaces qui pèsent sur les écosystèmes fragiles de la planète,

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les organisations internationales, relayées par les médias, ont créé une nouvelle catégorie de réfugiés, les réfugiés de l’environnement. toutefois, ce qualificatif qui réduit la cause du déplacement au seul motif environnemental fait l’objet de vives critiques. dans le contexte de la mondialisation, les raisons de départ sont devenues extrêmement complexes, les facteurs d’attraction sont aussi importants que ceux de répulsion. face aux problèmes écologiques, certains migrent, mais ce mouvement peut aussi être vécu comme réponse à un contexte de crise et non pas comme une crise en elle-même ».

de fait, le parti pris de l’émission du « dessous des cartes » consacrée aux réfugiés climatiques est à nuancer, en particulier dès l’introduction, où Jean-christophe Victor redéfinit les différents types de réfugiés (politiques, économiques…) et finit par mettre en avant la notion de réfugié climatique. Pourtant, la suite des études des cas présentées peut permettre un travail autour des raisons prédominantes de départ des populations : le facteur environnemental.

ainsi, en classe de cinquième, il est possible d’envisager l’étude de cas sur le Bangladesh dans la partie consacrée aux « inégalités devant les risques » en géographie. l’extrait permet d’envisager la notion d’aléas climatiques, de risques et de catastrophe. il offre la possibilité de mettre en avant la notion de vulnérabilité. cette étude peut s’accompagner de plusieurs autres documents : une carte de localisation à l’échelle du sous-continent indien, en centrant sur le Bangladesh. une carte présentant le développement du pays sous la forme de l’indicateur idH (ou iPH ou PiB/habitant) met en avant la classification du pays dans les Pma, ce qui renforce les difficultés du gouvernement mais aussi des populations à faire face à ces aléas climatiques ; elle met également en relief la pauvreté de cette région et interroge sur la part du facteur économique dans la migration.

en classe de quatrième, dans le chapitre de géographie sur les mobilités humaines, cet extrait, mis en relation avec la carte du développement et un texte sur les violences politiques du pays, met l’accent sur les multiples raisons du départ des populations : raisons climatiques, raisons économiques, raisons politiques. cet ensemble est un complément d’une étude de cas sur les migrations depuis le maghreb. de même, l’exemple des îles maldives peut s’insérer dans la compréhension de l’impact du tourisme sur l’environnement et les mesures nécessaires pour contenir la population. un extrait publicitaire touristique peut faire contraste et susciter les interrogations lorsqu’il est mis en rapport avec l’extrait vidéo. il s’agira aussi de bien faire comprendre l’enjeu touristique pour les maldives et la difficulté que leurs habitants ont à reconnaître que l’une de leurs principales sources de revenus soit aussi l’un des facteurs du réchauffement climatique qu’ils subissent.

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enfin, en classe de seconde, ces différents extraits peuvent introduire le chapitre consacrés aux « espaces exposés aux risques majeurs » : ils permettent de définir, là encore, les notions de risques naturels, risques technologiques (et montrer la difficulté à caractériser le risque climatique, qui trouve ses origines dans l’occupation et les activités humaines), aléas. ces exemples montrent également l’inégale vulnérabilité des sociétés face à ces risques. ils mettent aussi en avant la difficulté à s’adapter face à ces situations où seule la migration permet de résoudre temporairement ces problèmes. le critère économique est là encore déterminant. l’exemple de l’île tuvalu introduit une pratique critique d’un globe virtuel : google earth. en effet, lorsqu’on localise les îles tuvalu sur cet outil, le relief marin se situe au-dessus du relief des îles, ce qui ne reflète pas la réalité actuelle mais reste un défaut d’implantation des fonds marins, implantation qui s’est faite après le relief des îles (à partir de la version 6 du logiciel).

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Fiche élève 1

discipline/Niveauxgéographie/cinquième – quatrième

objectifmettre en relation les activités humaines et les risques environnementaux au – travers des impacts du tourisme.

activité 1 – analyser les risques environnementaux des îles maldivesConsigne – réponds aux questions suivantes afin de comprendre les risques environnementaux aux maldives.

1. Où se situent les îles Maldives ? (Continent, océan, État.)

2. Quel est le nombre d’habitants dans ces îles ? Sur combien d’îles sont-ils répartis ?

3. Quels sont les principaux problèmes environnementaux des îles Maldives ?

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activité 2 – trouver les raisons et les solutions aux problèmes environnementaux des îles maldivesConsigne – réponds aux questions suivantes afin de comprendre les raisons des problèmes environnementaux des îles maldives et les solutions trouvées les plus adéquates.

1. Pourquoi certains habitants doivent-ils abandonner leurs îles ?

2. Malé, la capitale, est décrite comme « une forêt de béton ». Peux-tu expliquer cette expression ? Quelle activité économique est à l’origine de cette expression ?

3. Qu’est-ce qui menace Malé ?

4. Quelles solutions sont envisagées pour résoudre ces problèmes écologiques ?

5. Pourquoi peut-on qualifier une partie de la population des Maldives de « réfugiés climatiques » ?

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Fiche élève 2discipline/Niveaugéographie/seconde

objectifmettre en avant la notion de risque écologique, à la croisée des risques naturels – et des risques technologiques, au travers de l’exemple du Bangladesh.

activité 1 – les origines des zones inondables au BangladeshConsigne – répondez aux questions suivantes afin de comprendre les origines des zones inondables.

1. Pourquoi peut-on dire que l’Himalaya est un important « château d’eau » ?

2. Quelles sont les sources d’approvisionnement en eau du Bangladesh ?

3. Quelles sont les raisons de l’élévation du niveau des eaux ?

activité 2 – comprendre les conséquences de l’élévation du niveau des eaux et trouver des solutionsConsigne – réponds aux questions suivantes afin de créer un schéma de synthèse.

1. Quelles sont les conséquences de ces élévations du niveau des eaux sur l’agriculture et les populations ?

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2. Quelles solutions sont envisagées par le gouvernement du Bangladesh ?

3. En quoi peut-on dire qu’une partie de la population du Bangladesh est en train de devenir des réfugiés climatiques ?

4. Réalisez un schéma de synthèse autour de la notion de « réfugiés climatiques du Bangladesh » en proposant trois niveaux de description : origines, conséquences solutions.

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Corrigé Fiche élève 1

activité 1 – analyser les risques environnementaux des îles maldives1. les îles maldives se situent en asie du sud-ouest. c’est un état insulaire de l’océan indien, situé à proximité de l’inde et du sri lanka. les 20 atolls qui constituent l’archipel forment la république des maldives.

2. l’archipel des maldives compte 360 000 habitants, répartis sur 200 îles.

3. ce sont des îles coralliennes fragiles qui, du fait du changement climatique, subissent la montée des eaux sur de très nombreux atolls. la plupart des îles sont implantées à un mètre au-dessus du niveau de la mer. celui-ci monte de 5 millimètres par an. l’origine de cette évolution est à chercher dans la fonte des glaciers et dans la dilatation des fonds marins qui se réchauffent. Par ailleurs, la barrière de corail est aussi utilisée comme matériau de construction. si le niveau de la mer monte, les îles s’affaissent également.

activité 2 – trouver les raisons et les solutions aux problèmes environnementaux des îles maldives1. l’érosion du corail, la fonte des glaces et la dilatation des fonds marins expliquent la montée des eaux, qui menace des atolls entiers de submersion à long terme.

2. cette expression rejoint celle de « petit manhattan », où le sable a été remplacé par des socles de béton accueillant des buildings de plus en plus hauts afin de pouvoir contenir une population de plus en plus nombreuse. cette « forêt de béton » est aussi la conséquence du développement important du tourisme.

3. la capitale malé abrite près de 100 000 personnes, soit un tiers de la population totale des maldives. Par ailleurs, les socles de béton sont implantés à un mètre au-dessus du niveau de la mer ; les côtes sont menacées de submersion à moyen terme.

4. le gouvernement maldivien a décidé la création d’une île artificielle au large de malé, Hulhumalé, implantée cette fois à deux mètres au-dessus du niveau de la mer. l’objectif est d’accueillir 250 000 personnes d’ici vingt ans, soit une grande majorité de la population totale.

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une autre solution est de construire plus haut, au risque de voir les effets de la submersion.

enfin, il est possible aussi de regrouper la population puisque, parmi les 200 îles habitées, 75 ne sont habitées que par 500 personnes.

5. À l’échelle du territoire maldivien, la population est en partie constituée de « réfugiés climatiques », car bon nombre d’habitants doivent quitter leur habitat pour cause de changement climatique ou dans l’optique d’un regroupement de la population sur certaines îles mieux protégées ou sur Hulhumalé. cependant, cette notion de réfugié climatique n’est plus vraiment applicable à l’échelle mondiale, les mouvements de populations restant internes à cet état.

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Corrigé Fiche élève 2

activité 1 – les origines des zones inondables au Bangladesh1. l’Himalaya est considéré comme le « château d’eau » de l’asie, car cette région donne naissance à plusieurs grands fleuves comme le gange et le Brahmapoutre qui se jettent dans la mer au niveau du Bangladesh.

2. outre les fleuves du gange et du Brahmapoutre, le Bangladesh est le réceptacle des bassins fluviaux du Népal, du Bhoutan ou encore du tibet. c’est ce qui explique la présence de la plus grande mangrove au monde.

3. trois phénomènes en sont à l’origine :– la fonte des glaces au Népal entraîne une augmentation des débits fluviaux ;– l’augmentation des pluies de mousson et la dilatation de l’eau de mer plus chaude ; cela freine l’écoulement fluvial et entraîne une élévation des eaux fluviales qui se mêlent à l’eau de mer ;– l’eau de mer remonte dans le delta, entraînant des pollutions des nappes phréatiques.

activité 2 – comprendre les conséquences de l’élévation du niveau des eaux et trouver des solutions1. l’élévation du niveau des eaux, associée à la pollution des nappes phréatiques par l’eau de mer, a pour conséquence la disparition des rizicultures et des mangroves. l’agriculture étant la principale activité économique du pays, cela met les populations dans une situation d’extrême précarité.

2. deux solutions sont envisagées :

informer les populations, renforcer les digues, planter des arbres pour retenir les terres, adapter les cultures avec des semences de riz moins sensibles au sel.

migrations vers le centre et le nord du pays ; c’est notamment visible à dacca, où la superficie a augmenté de près de 40 % en vingt ans. cet afflux de population n’est pas le seul fait des problèmes environnementaux. dacca joue pleinement le rôle de pôle économique et social attractif. il faut donc prévoir des migrations massives soit à l’intérieur du pays soit dans les pays limitrophes comme l’inde ou la Birmanie. cependant, les tensions religieuses avec l’inde et le régime politique birman sont des freins à cette migration, ce qui pose le problème de l’intégration.

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3. une partie non négligeable des populations des deltas du Bangladesh sont des déplacés climatiques dans la mesure où les changements climatiques et la montée des eaux ne leur permettent plus de répondre à leurs besoins essentiels.

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Schéma – Les réfugiés climatiques du Bangladesh

Vous trouverez une sélection de ressources complémentaires (bibliographie, sitographie…) dans la fiche de présentation de la vidéo

sur lesite.tv

Livret rédigé par Jérôme Staub

© SCÉRÉN-CNDP, 2011

Documents

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