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Le binding en mémoire de travailUne étude chez le sujet sain et le sujet
schizophrène
• Quelques mots sur la schizophrénie
• Le binding en mémoire de travail
• La neurophysiologie du binding
• Notion de noyau dynamique
• Résultats préliminaires, questions …
• Eveil attention, connectivité anatomique, confirmation par rTMS
Concarneau 28-8-03
Recouvrement physiopathologique ?
La schizophrénie, un problème de définition
• Pas d'examen permettant de valider le diagnostique (pas d'ana-path, pas de physio-path)
• Pas une maladie, mais un trouble (syndrome d'évolution connue)
• Probablement plusieurs maladies différentes d'expression symptomatique commune
Symptomatologie
Approche dimensionnelle
A. Dimension positive (symptômes psychotiques)(1) Délire(2) Hallucinations
B. Désorganisation (proche du syndrome dissociatif)Discours et comportement désorganisé
C. Dimension négativeEmoussement des affects, apragmatisme, retrait autistique …
Liddle (1992)
Critères diagnostiques DSM 4
A. Symptôme caractéristiques (>=2 pdt 1mois) :(1) Idées délirantes(2) Hallucinations(3) Discours désorganisé (c.-à-d., coq-à-l’âne fréquents ou incohérence)(4) Comportement grossièrement désorganisé ou catatonique(5) Symptômes négatifs, p.ex., émoussement affectif, alogie ou perte de
la volonté
C. Dysfonctionnement social / des activités.
D. Durée : signes permanents de la perturbation pendant au moins 6 mois.
D. Exclusion d’un trouble schizo-affectif et d’un trouble de l’humeur, d’une affection médicale générale ou due à une substance.
American Psychiatric Association. (1996) “DSM-IV, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux”
Opératoires, définissent ++ la psychose
Critères diagnostiques "français"
A. Syndrome dissociatif = rupture de l'unité psychique(1) Contact : bizarrerie(2) Pensée : relâchement des associations, barrages(3) Affectif : ambivalence(4) Comportement : discordance, ambivalence
B. Supposé permanent et pathognomonique.
C. Problème de distinction avec désorganisation dans la manie
Bleuler (1911, traduction 1950) “La démence précoce ou le groupe des schizophrénies”
Conceptions Bleulerienne
Définissent le trouble sous-jacent, permanent
• Fréquente (1% - 5%)
• Identique chez homme et la femme, mais âge début H < F
• Et sévérité H > F
Fréquence et évolution
0 10 20 30 40 50 60 70 80
Eléments prémorbides
Phase prodromale
Période florideAccès psychotiques + Σpt
négatifs résiduels
Accalmie 30% d'évolution démentielle
• Traitement : neuroleptiques (antidopaminergiques)
• Efficaces surtout sur la psychose (délire, hallucinations, agitation)
Approche cognitive
Postulat :La schizophrénie est un trouble du traitement de l'information
Lequel ?
Pas de "module" lésé, mais les fonctions issues des sciences cognitives classiques présentent un gradient d'atteinte
Fonctions instrumentales de base Fonctions hautement intégrées
Mémoire épisodique
Mémoire de travail Attention
Fonctions executivesMémoire implicite(amorçage, procédurale)
Gnosie
LangageVisuo-spatiale
Vitesse de traitement
Mémoire épisodique
Modèle pour de nouveaux modules, e.g. reality monitoring
Atteinte de la mémoire épisodique
• Performances non/peu altérées en reconnaissance de cible
• Déficit en rappel libre
• Déficit en reconnaissance de source (contexte spatial, temporel, acteur …)
• Déficit de la remémoration consciente, préservation relative de la familiarité
Hypothèse d'une atteinte de la mémoire associativePlus largement des associations ou "binding" des informations
L'atteinte doit dépasser le cadre de la mémoire épisodique
Qu'en est-il en mémoire de travail ?
Tâche de binding en mémoire de travail
1000ms
Phase d'étude Phase de test
Tps (s)
or
Test
Y N
Delai
1. Essais objet
2. Essais localisation
3. Essais combinaison objet-localisation
or
1000ms
1000ms
0 4 12 14
Objet presenté ?
Cellule occupée ?
Object ds bonne cellule ?
Y N
Y N
Presentation
ExactitudeVitesse
Temps de réponses correctes
Objet Localisation Combinaison
Tem
ps d
e ré
pons
e (m
s)
800
1000
1200
1400
1600
1800
2000
Cont distracteursSCZ distracteursCont ciblesSCZ cibles
Fausses alarmes
Objet Localisation Combinaison
Prop
ortio
n de
fau
sses
ala
rmes
0.00
0.05
0.10
0.15
0.20
0.25
Cont SCZ
Altération du "binding" chez les schizophrènes
Burglen et al. in press
**
Pb d'inégalité de la difficulté
Les lettres seront choisies parmis 19 consonnes :B C D F G H J K L M N P Q R S T V X Z
Ces informations seront affichées par groupe de 3(3 lettres et/ou 3 positions)
Les positions seront choisies parmis 12
possibles disposées en cercle sur l'écran et
materialisées par des parenthèses ( ) ou { }.
+
( )
( )
( )
( )
( )( )
( )( )( )
( )
( )( )
Controler l'effet de difficulté ?
Inspiré de Prabakaran et al. 2000
+ R G Q + q
V F
3 sec 10 sec 3 sec1 sec
12 sec17 sec
4 Conditions – ordre variable5 répétitions
L P L&PL+P
La tâche
R G Q
Lettres
+
( )
( )
( )
Positions
R G Q
( )
( )
( )
Lettres et positions
+
(Q)
(R)
(G)
Lettres dans positions
L P
L&P L+P
4 conditions
Lors de la présentation de l'information, les trois lettres vous sont présentées au centre de l'écran
R G Q
Lors du test1 lettre est présentée
q
Si la lettre a bien été présentée = cliquez à G
Vp
F
Si la lettre est nouvelle = cliquez à D
Condition lettres
Lors du test1 position est présentée
+
{ }
F
Si la position est nouvelle = cliquez à D
Si la position a bien été présentée = cliquez à G
V+
{ }
L'information consiste en 3 positions
+
( )
( )
( )
Condition positions
R G Q
( )
( )
( )
L'information, consiste en 3 lettres + 3 positions
Test : 1 lettre et1 position
q
{ }
Si la lettre ET la position sont les mêmes = cliquez à
G
Vq
{ }
F
Si la lettre OU la position est nouvelle = cliquez à
D
p
{ }
Condition lettres & positions
+
(Q)
(R)
(G)
Il est demandé de retenir l'appariement des lettres et de leurs positions
Test : pairelettre-position
+
{r}
Si la paire lettre-position a bien été présenté = cliquez
à G
V+
{q}
F
Si la paire lettre-position est nouvelle
= cliquez à D
Condition lettres + positions = condition liée
B+ B-
% e
rreu
rs
N
Sch
Il y a une meilleure adéquation entre difficulté de la tâche B+ (L+P) et la tâche B- (L&P)
Prédiction
Si les schizophrènes ne lient pas les éléments en B+, ils se retrouvent avec une tâche très similaire à B-
+
(Q)
(R)
(G)
Il est demandé de retenir l'appariement des lettres
et de leurs positions
Test : pairelettre-position
+
{r}
Si la lettre et la position ont bien été présentées =
cliquez à G
V+
{z}
F
Si la lettre ou la position est nouvelle
= cliquez à D
Conditions lettres + positions congruentes et incongruentes
+
{q}
Congruante
Incongruante
Congruante Non congruante
Tem
ps
de r
épon
se
N
Sch
Dire oui en condition incongruente nécessite la vérification de 2 paires, donc un temps de réponse plus long (observé chez le sujet sain)
Prédiction
Si le sujet schizophrène ne lie pas les informations, cet effet disparaît
Problème
Il existerait une explication alternative à l'effet de congruence : l'amorçage (différence au niveau perceptif et non décisionel)
+
Q
R
G
+
R
500 ms
+
R
Consigne : nommez la lettre
TR = 605 ms
TR = 621 ms
Qu'en est-il pour un ISI plus long ?
Résultats préliminaires
• Sujets sains : présence de l'effet de congruence, alors que disparition de l'effet d'amorçage perceptif à 10 sec on teste bien une interférence au niveau décisionnel.
• Différence sujets sains vs schizophrènes avec diminution de l'effet de congruence.
Congruente Non congruente
Err
eurs
(%
)N
Sch
Congruente Non congruente
Tem
ps
de r
épon
se (
ms) N
Sch
1100
1200
1300
0
10
20
• Pas de tendance à une différence entre témoins et patients en situation B+ / B-
Approche physiopathogéniqueHypothèses
• Modèle neurodévelopemental
• Hypothèse dysconnectivitéHypothèse dysconnectivité
Modèles neurologiques
• Modèle parkinsonien – hypermétabolisme dopaminergique
• Modèle lésionel – déficit frontal
Un modèle spécifique ?
Conséquences fonctionelles d'une dysconnectivité
Trouble du cours de la pensée
Relachement des associations
Symptomes positifsHallucinations
Délires
Déficits cognitifsMémoire épisodique / de travail
Fonction executivesAttention
Symptomatologie négative
Avolition, émoussement affectif
Connectivité anormale (ou réduite)
Disintégration fonctionnelle
Notion anatomique
• Réduction synaptique (localisée, spécifique ?)• Anomalies diffusion (SB – leucoencéphalopathie
métachromatique)• Hypothèse glutamatergique (Rc NMDA)
Attention
ConscienceBinding
Intégration
Binding
Comment aborder le problème de l'intégration fonctionnelle ?
Problèmes associés ?
Nouvelle unité représentationnelle
Le binding – la solution statique
Comment la couleur rouge est-elle attribuée correctement à la pomme et pas à la banane ?
Aires présenties : hippocampe, cortex frontaleA du sens dans la schizophrénie
Le binding – solution dynamique
Oscillations synchrones= noyau dynamique
Un code temporel qui permette au neurone de savoir qu'il fait partie d'un ensemble cohérent ?
Synchronies - pourquoi ?
Fonction de débruitage (différenciation)Augmentation de la probabilité du PA
| | | | || | | | | | | | ||| | | || | | | || | | | || | || | | | | || | | | | |
| | | | | | | | | | | | | |
Nbr EPSP : 58 25 ms Nbr EPSP : 58
| | | | || | | | | | | || | | | | || | | | | | | | | | | | | | ||| | | | | | || | | | | | | | | | | | | | |
25 ms
Le neurone comme détecteur de coincidences
LTD LTP
EPSP asynchrones=
• bruit non signifiant• décharges rares et aléatoires• affaiblissement synaptique
EPSP synchrones=
• message signifiant• décharges fréquentes et
prédictibles• renforcement synaptique
Synchronies - pourquoi ?
Les modulations d'efficacité synaptique
t
0-5-10 105tps en ms
pd
s sy
nap
se
LTP
LTD
• Renforcement synaptique fonction du délai entre stimulation synaptique et émission du spike
Conséquences fonctionelles d'une dysconnectivité
Fonctions reposant sur la coopération aires
distantes
Trouble du cours de la pensée
Relachement des associations
Symptomes positifsHallucinations
Délires
?
Déficits cognitifsMémoire épisodique / de travail
Fonction executivesAttention
Symptomatologie négative
Avolition, émoussement affectif
de l'efficacité synaptique
Déconnection
Altération conscience
Connectivité réduite ou anormale
Disintégration fonctionnelle
DA
Operationalisation de l'hypothèse
Génération de verbe sur indices sémantiques
TableTable
2200 ms 500 ms 5000 ms 2000 to3600 ms
To Eat
Restpreparation
AuditionComprehension
Response checkingInhibition of a new generationHolding the response in WMSpoken response preparation
Signaling VerbalizationGeneration
Semantic network activation
Response selection
Response checking
Decision OKRejected
Inhibition
2nd Indices generation
Strategic choiceHolding the indices in WM
Technique de mesure
Nécessité de conserver une bonne résolution spatiale
• Peu de distorsion du signal MEG Simplification du problème inverse Meilleure résolution spatiale
• Mauvais rapport S/N• Sensible à 40 % des sources
(tangentielles)• Pas de référence• Sensibles aux courants intracellulaire
EEG
Magnéto Encéphalo Graphie
MEG
• Forte diffusion du signal EEG• Bon rapport S/B• Sensible à 99 % des sources (+
+ perpendiculaires)• Sensible au courant
extracellulaire
Les oscillations locales et longues distances
1 - Analyse des phases
Signal
Filtrage(passe bande 2Hz)
Signal analytique(pour la fréquence choisie) Module = Puissance
Convolution(ondelette de Morlet complexe) FWHM
7 cycles
Normalisation
7 cycles
Module = PLV
Angle de phase
Sommation vectorielle temporelle
2 - Extraction des réseaux
Scalogramme PLV (phase locking value)
Std > 3 / essai1er vecteur propre
Agrégation hiérarchique(dendrogramme)
Cri
tère
de
War
d gé
néra
lisé
(rep
rése
ntat
ion
loga
rith
miq
ue)
Réseau
Analyse du signal
F
PRéseau d'oscillations synchrones proche du réseau impliqué en IRMf
Synchronies locales
Synchronies longue distance
Question du délai
• Il existe un temps de conduction non négligeable entre les neurones d'une même aire (~ 2 à 5 ms)
• Ils sont encore plus important s'ils n'appartiennent pas à la même aire (faisceau arqué ~15 ms, transcalleux ~20 ms)
Comment des aires distantes se synchronisent'elles ?
• 2 aires en décalage de phase proportionnel au temps de conduction, mais pas la période (PE)
• 2 aires en antiphase sur une fréquence dont la période est de 2 tps de conduction (réentrée)
• En phase (maximisation de "l'effet de masse" ?)
Syn
fire
ch
ain
s
Mesure du délai pour les oscillations longue distance
180°180°
trial 1
0°0°
trial n...
Ne distingue pas hypothèse à 180° d'une hypothèse à 0°
NB : les augmentation de puissance (oscillation locale) sont forcément à 0 délai
Le problème des 3 aires
La synchronisation de 3 aires représente une difficulté pour certains modèles
Il pourrait permettre de trancher
Seule l'hypothèse 3 correspond à une véritable notion d'intégration
Tester ces hypothèses
Expérimentalement : les réseaux de la mémoire de travail
R G Q
q
+
( )
( )
( )
{ }
+
+
(Q)
(R)
(G)
+
{q}
+
R G Q
( )
( )
( )
q
{ }
+
Tester ces hypothèses
Maintient d'une information spatiale et verbale liée
• La notion d'intégration sous-entend aussi la notion de différenciation = ce qui appartient et ce qui n'appartient pas au noyau (Tononi 1998)
Au delà de la notion d'intégration
Intégration forte
Forte différenciation
• C'est le rapport : intégration noyau / différenciation noyau et restant qui doit être optimal.
Noyau
"Restant"
1 seul noyau dynamique
• Le noyau a un effet maximum sur tout le système (noyau et restant) en raison de son intégration (effet de masse)
• A l'inverse, le "restant" devrait être très différencié pour ne pas avoir d'effet de masse risquant d'interferer avec le noyau.
Un cadre théorique général Issu de la théorie de l'information définit pour un système discret
e.g. EPI, EEG …
I = log (1/p) = - log (p)L'information (I) apportée par un évènement est proportionel au logarythme de
l'inverse de sa probabilité d'apparition (p).Autrement dit, plus un évenement est rare, plus sa survenue apporte d'information.
Unité : les bits (log2) ou les nats (ln)
L'entropie (H) d'un système quantifie la valeur informationnelle d'un nouvel évenement.
Pour l'évenement E1, sa contribution à la valeur informationnelle d'un évenement à venir correspond à l'information (I) qu'elle apporterait multipliée par sa probabilité
(p) de survenue.
pE1 . IE1
= pE1 . log (1/pE1)
L'entropie (H) correspond à la contribution informationnelle de chaque types d'évenement (1 à n), pondérée de leur probabilité de survenue
H = pi . Ii
H = pi . log (1/pi)i = 1
n
i = 1
n
Information
Entropie
L'entropie quantifie l'incertitude augmente avec l'équiprobabilité
Elle quantifie la dépendance entre 2 systèmes : la quantité d'information prédictible du système X connaissant le système Y.
Autrement dit, la perte d'entropie de X connaissant Y :
IM (X,Y) = H(X) – H(X|Y)
= H(X) + H(Y) – H(X,Y)
= rij . log (rij/(pi qj))rij = P (X = ai, Y = bi) (pi étant la probabilité de ai)
i = 1
n
j = 1
m
Information mutuelle
L'entropie conditionnelle donne l'incertitude qui persiste sur X après avoir été informé de Y
H (X|Y) = rij . log (qj / rij)
rij = P (X = ai, Y = bi) (qj étant la probabilité de bj)
L'entropie conjointe donne l'incertitude du système formé de X et de Y
H (X,Y) = pi qj . log (1/(pi qj))
Entropie (suite)
i = 1
n
j = 1
m
Eléments de théorie de l'information définit pour un système discret
e.g. EPI, EEG …
i = 1
n
j = 1
m
H(X) H(Y)
IMXY H(Y|X)H(X|Y)
H(X,Y)
Diagramme de Venne
• Un sous-système (Xk) de X est un cluster fonctionnel si ses éléments sont
intégrés et indépendants du reste du système (X-Xk)
CI(Xk) = I(Xk) / IMXk,X-Xk
I(Xk) = H(xki) – H(Xk)i = 1
N
IMXk,X-Xk = H(Xk) + H(X-Xk) – H(X)
Tononi 1998
Un indice de qualité pour le noyau
Propriétés du noyau dynamique
• Un sous-système (Xk) de X fortement intégré
(maximum ?).
• Il a donc un effet de masse maximum il est l'instrument principal de son évolution à t+1 et des modulations synaptiques.
• Isolé du reste du système pour minimiser les interférences.
• Seul à disposer d'un effet de masse aussi important le reste du système est différencié.
Qu'est ce qui ne va pas dans la schizophrénie ?
Encodage Reconnaissance
Etude du noyau dynamique en IRMf
• 12 patients / 12 témoins appariés
• Recallage, normalisation, régression des paramètres de mouvement et de la moyenne
• Segmentation de la substance grise
• Découpage en 90 composantes
2 séances
Résumé
Le binding en mémoire de travail
• Hypothèse statique ou métareprésentationnelle = nouvelle aire (hpp, CxDLPF) IRMf
• Hypothèse dynamique = noyau intégré vs fond différencié IRMf, mais surtout MEG
Hypothèse réentrée
Hypothèse "tout synchrone"
• Schizophrénie = hypofrontalité, anomalie hpp
• Schizophrénie = anomalie du noyau, laquelle ?
Attention
ConscienceBinding
Intégration
Contrôler le problème du déficit d'éveil – déficit d'attention ?
Problèmes d'intégration ou problème d'éveil ?
AttentionEveil cortical
Implications pour la schizophrénie
• La schizophrénie s'accompagne d'un déficit du système attentionnel top-down
Si on retrouve une hypofrontalité dans l'étude binding, pourrait-elle être expliquée par une déficit du système d'éveil ?
• La schizophrénie s'accompagne d'un déficit de l'éveil cortical (ondes lentes +++) d'origine mixte (endogène et neuroleptiques)
• La schizophrénie s'accompagne d'une hypo-frontalité dans les tâches de mémoire de travail (fonction de la difficulté)
• La schizophrénie s'accompagne d'une grande fluctuation des performances et du signal métabolique
Franck BurglenDavid LuckPierre SalaméJean-Marie Danion
Daniel GounotHélène Otzenberger
Yann HodéLaurent Soufflet
U405
UMR 7004CNRS/ULP
FORENAPERIT-M ?
ACI 2002 temps et cerveau
LENA - Paris•Jacques Martinerie •Michel Le van Quyen•Sylvain Baillet•Line Garnero
INSERM U280 - Lyon•Jean-Philippe Lachaux
CEA - Orsay•Jean Baptiste Poline
INSERM EMR205 - Orsay•Jean Luc Martinot
Mais rien ne serait possible sans des collaborations