Lantenne 09 09 2014

Il y a deux ans, LSN s’était lancée dans l’organisation des premiers “Cinq jours de la lo-gistique en Haute-Normandie”, une manifestation qui avait su attirer son public, jeunes et plus âgés en recherche d’emploi, étu-diants, profes-sionnels, po-litiques, etc. Aussi Alain Verna avait formulé dès le début de l’an-née son inten-tion de renouveler l’expérience. Ce sera chose faite du 29 sep-tembre au 3 octobre prochains.

Ces “Cinq jours de la logis-tique” sont organisés à Évreux, Dieppe, Le Havre et Rouen. Ils se déclineront autour de plusieurs types de manifestations : des vi-sites d’entreprises, des forums métiers, des journées “portes ou-vertes” dans des centres de for-mation, un village logistique, etc.

“Des visites d’entreprises industrialo-portuaires sont proposées dans le cadre de ces

journées, explique Éric Dubès, président du Club logistique de Rouen. Par exemple, à Grand-Couronne, les entreprises tra-vaillent en binôme, d’une part, Normande de manutention et Centrimex, d’autre part, Somap

et TTOM. Chaque binôme a c c u e i l l e r a des groupes d’une trentaine de personnes, quinze visitant les installations

de la première entreprise, les quinze autres la seconde et inver-sement. Nos visiteurs auront ainsi une vue large de la logistique, entre le circuit d’une marchan-dise en entrepôt et son traitement à quai par le manutentionnaire”. À côté de ces visites ciblées, seront proposés des forums mé-tiers (à Rouen le 30 septembre), des visites de bateaux (avec en particulier la péniche-école “Cyclone”), des visites du port de Rouen en vedette, etc. Un village logistique sera mis en place près

du hangar 10 avec notamment un simulateur de conduite de poids lourds.

À Rouen, de nombreuses entreprises participeront à cette manifestation, de manière à montrer tous les aspects de la logistique : outre les sociétés déjà mentionnées, seront éga-lement visitables des unités comme Europac Cartonnerie de Rouen, le groupe Normandie logistique, Rhenus Logistics France, Stef Transport ou encore le Marché d’intérêt national (Min) de Rouen.

À Dieppe également, sont prévues plusieurs manifestations dans ce cadre avec forum métiers, village logistique, visites du port de Dieppe et visites d’entreprises. Une opération identique est or-ganisée à Évreux. Au Havre, est organisée la “semaine du port du Havre” du 29 septembre au 5 oc-tobre, avec la tenue d’un forum “métiers de la logistique” le 1er octobre.

Pour toutes les manifesta-tions des “Cinq Jours de la logis-tique”, il est nécessaire de s’ins-crire (sur le site internet dédié : www.5joursdelalogistique.fr)

Jean-Claude Cornier

LSN

Une seconde édition pour les “Cinq jours de la logistique”

Logistique Seine Normandie (LSN), que préside Alain Verna, va organiser à la fin du mois une manifestation destinée à faire découvrir l’ensemble des métiers de la logistique, un secteur de tout premier plan en Haute-Normandie.

“Du 29 septembreau 3 octobre 2014”

300Areva a signé un contrat

d’un montant d’environ 300 millions d’euros avec la compagnie publique d’élec-tricité sud-africaine Eskom pour remplacer les généra-teurs de vapeur de la centrale nucléaire de Koeberg, près du Cap, a annoncé samedi 6 septembre le groupe fran-çais. L’attribution de ce contrat à Areva au détriment de la compagnie américaine Westinghouse (filiale de Toshiba) avait été rendue publique le 18 août dernier, sans que le montant ne soit alors précisé. L’installation des générateurs de vapeurs, dont la fabrication sera super-visée sur des sites d’Areva en Bourgogne, est prévue en 2018. La centrale de Koeberg, située à 30 km au nord du Cap, a été construite dans les années 70 par des industriels français, qui en assurent tou-jours la maintenance.

le chiffre du jour

69e année - N°19.279 Mardi 9 Septembre 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480

Le “Cyclone” lors de la première édition

Panama :Les essais du canal commenceront dans dix mois Les essais du nouveau canal de Panama commenceront dans moins d’un an, a assuré dimanche 7 septembre l’adminis-trateur de cette voie navigable, Jorge Quijano.

Suisse :Plaidoyer bâlois pourl’EuroairportDeux responsables bâlois ont pris la défense de l’Euroairport, l’aéroport franco-suisse de Mulhouse-Bâle, dans un entretien publié vendredi 5 sep-tembre à la fois en allemand et en français pour s’assurer que leur position soit entendue à Paris.

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Air France-KLM :Trafic en hausse de 3,1 % en aoûtAir France-KLM a annoncé lundi 8 septembre une hausse de 3,1 % de son trafic passagers en août, tiré par toutes les régions du monde, ainsi qu’une hausse du taux d’occupation de ses avions qui atteint désormais 89 %.

Vinci :Livraison de l’autoroute Berlin-MunichLe groupe Vinci annonce ven-dredi 5 septembre avoir livré en Allemagne une section de l’autoroute reliant Berlin à Mu-nich en Allemagne, réalisée en partenariat public privé (PPP), un contrat d’un montant total de 220 millions d’euros, datant de fin 2011.

SNCM :“La compagnie doit se mettre en redressement judiciaire”Le PDG de Veolia, Antoine Frérot, actionnaire principal de la SNCM par l’intermédiaire de Transdev, a une nouvelle fois répété samedi 6 septembre que la compagnie maritime en difficulté devait “se mettre en redressement judiciaire” afin de sauver une partie de son activité.

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Entreprises

Piicto :Un outil pour la mutation industrielle de FosLes statuts d’une nouvelle association baptisée Piicto ont été signés jeudi 5 septembre à Fos. Son objectif consiste à mettre en place un projet de plateforme industrielle et d’innovation au Caban Tonkin dans les bassins Ouest du Grand Port maritime de Marseille-Fos.


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2 - Mardi 9 Septembre 2014 - l’antenne

Le Panama espère commencer les essais du nouveau canal dans dix mois. “En juillet ou août pro-chain nous devrions être en train de procéder aux essais dans les deux écluses”, a indiqué Jorge Quijano, alors qu’il venait de rece-voir dimanche 7 septembre quatre nouvelles vannes dans le secteur de Colon sur le côté Atlantique du canal dans le cadre des travaux d’agrandissement. “Actuellement nous nous concentrons sur les as-pects électromécaniques parce que cette partie doit être achevée avant de pouvoir faire entrer l’eau dans les écluses pour y commencer la série des essais”, a-t-il ajouté.

Les deux vannes réception-nées dimanche 7 septembre ont quitté le port de Trieste en Italie le 17 août où elles ont été construites par l’entreprise italienne Cimolai SpA. Il s’agit de deux vannes de 57 mètres de large et de près de 32 mètres de haut, d’une épaisseur de 10 mètres et pesant chacune 4.163 tonnes. Les deux autres vannes mesurent 57 mètres de large, 22 mètres de haut et ont une épaisseur de 8 mètres pour un poids de 2.867 tonnes chacune. Au total, douze des seize vannes de la nouvelle construction sont ainsi déjà arrivées au Panama. Selon Jorge Quijano, les

dernières vannes attendues sont quasi prêtes à partir d’Italie et de-vraient arriver au Panama “lors de la deuxième ou troisième semaine de novembre”.

L’extension du canal de Panama doit permettre à terme le passage de navires ayant le triple de la ca-pacité de ceux cir-culant actuellement sur les 80 km de cette voie navigable entre l’Atlantique et le Pacifique. Les travaux ont pris un retard d’un an et devraient maintenant être

achevés fin 2015, selon les au-torités chargées du projet dont le coût total a été estimé à 5,25

milliards de dollars. Depuis l ’ inaugurat ion du canal en 1914 plus d’un mil-lion de navires l’ont emprunté, principalement des navires de commerce amé-

ricains et chinois. Le canal a été placé sous la supervision du Panama depuis le 31 décembre 1999 après avoir été géré par les États-Unis.

PanamaMaritime

Les essais du canal commenceront dans dix mois

Les essais du nouveau canal de Panama commenceront dans moins d’un an, a assuré dimanche 7 septembre l’administra-teur de cette voie navigable, Jorge Quijano.

“Douze des seize vannes

sont déjà arrivées au Panama”

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Le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, a prévenu

que la Russie répondrait à l’introduction de nouvelles

sanctions en interdisant aux compagnies aériennes

occidentales le survol de son territoire pour les liaisons

entre l’Europe et l’Asie, au risque de lourds surcoûts. “Si les transporteurs occidentaux volent en dehors de notre es-pace aérien, cela peut provo-quer la faillite de nombreuses

compagnies déjà à la limite de la survie”, a-t-il ajouté.

Mais une interdiction aurait aussi des conséquences pour Aeroflot, qui reçoit des indem-

nités pour ces vols en transit estimées par les experts à

plus de 200 millions de dollars par an.

Survol

L’État slovène a annoncé ven-dredi 5 septembre la vente de sa part de 75,5 % du capital du principal aéroport du pays, situé près de Ljubljana, à l’opérateur allemand Fraport, dans le cadre d’une campagne de privatisation destinée à équilibrer les comptes publics. Fraport a fait état d’une transaction de 177,1 millions d’euros et a an-noncé préparer une offre de rachat des 24,5 % restants, détenus par des fonds et des infusionvestisseurs privés. L’aéroport Joze-Pucnik de la capitale slovène a accueilli 1,3 million de passagers en 2013 et a dégagé un bénéfice de 5,2 millions d’euros.

Privatisation

La visite à Oulan-Bator, à quelques jours d’intervalle, des présidents chinois, Xi Jinping, et russe, Vladimir Poutine, illustre le difficile jeu d’équilibre de la vulnérable Mongolie, de plus en plus dépendante de Pékin sans s’être vraiment affranchie de Moscou. Dans cet ex-satellite de l’URSS, où l’industrie minière représente 20 % du produit intérieur brut, la question de la place laissée aux concessions et multi- nationales étrangères est de-venue sensible. Les matières premières mongoles aiguisent l’appétit de la Chine, plus gros investisseur dans le pays.

Investissements

Le géant chinois du commerce en ligne Alibaba espère lever

jusqu’à 24,3 milliards de dollars lors de son entrée à

Wall Street, ce qui constituerait la plus grosse introduction en

Bourse de l’Histoire. Dans une mise à jour vendredi 5 sep-

tembre de son projet, Alibaba dit vouloir placer 320,1 millions

de certificats de dépôt sur le New York Stock Exchange (Nyse), au prix unitaire de 60 à 66 dollars. En cas de

demande importante, jusqu’à 48 millions de titres supplé-

mentaires sont envisagés. Les recettes atteindraient ainsi

entre 19,2 et 24,3 milliards de dollars.

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La plateforme Piicto, située sur la zone industrialo-portuaire de Fos, compte 1.200 hectares voués au développement in-dustriel, énergétique et à l’in-novation, indique la direction du GPMM, ajoutant que 43 % du périmètre sont occupés à ce jour. Cette association fédère dix membres : le Grand Port maritime de Marseille (GPMM) en tant que propriétaire et amé-nageur de la zone et pas moins de neuf industriels basés sur la plateforme et pour lesquels Piicto offre l’opportunité d’accroître leurs coopérations, leur compéti-tivité et donc leur activité*.

Le développement de la plateforme s’inscrit dans l’axe straté-gique du port de Marseille-Fos pour accompagner la mutation industrielle de la Zip de Fos et s’inscrire dans un axe de diver-sification énergétique. Les ini-tiateurs de Piicto ont l’ambition de voir se renforcer le tissu in-dustriel existant et de connaître une amélioration de l’attracti-vité du territoire permettant le

développement sur le site de nouvelles activités.

CiNq ChaNtier StratégiqueS

Pour l’heure, l’association a défini cinq chantiers prioritaires. Le premier consiste à créer un projet de réseau vapeur. Le deuxième prévoit un essor de l’écologie industrielle. Le troi-sième chantier programmé repose sur de futures implanta-tions industrielles. La structura-tion de la plateforme et l’aspect marketing sont les deux dernières priorités qui ont été retenues.

La direction du GPMM ajoute que Piicto accueillera également “un incubateur de démonstra-teurs pré-industriels dénommé Innovex centré sur la transition énergétique”.

Vincent CAlAbrèse

* Kem One, Lyondell Chimie France, Bayer, Asco Industries, Solamat Merex, GDF Suez Thermique France, Everé, Air Liquide et Elengy

PiictoMaritime

un outil pour la mutation industrielle de Fos

Les statuts d’une nouvelle association baptisée Piicto ont été signés jeudi 5 septembre à Fos. Son objectif consiste à mettre en place un projet de plateforme industrielle et d’innovation au Caban Tonkin dans les bassins Ouest du Grand Port maritime de Marseille-Fos.

“Nous devons rappeler à Paris que l’Euroairport est un succès car nous coopérons de manière pacifique et construc-tive depuis 65 ans”, a déclaré Thomas Weber, le chef du dé-partement de l’économie du canton de Bâle-Campagne, dans les colonnes du quotidien ré-gional publié habituellement en allemand. “Si nous ne pouvons plus l’exploiter comme avant, notre région perdra en attrac-tivité et certaines entreprises envisageront de déménager”, a de son côté déclaré Christoph brutschin, son homologue du canton de Bâle-ville. Les deux élus ont souligné l’impor-tance vitale de cet aéroport pour la région.

Installé entièrement sur le territoire français, l’Euroairport bénéficie depuis sa création en 1949 d’un statut binational unique au monde, devenu depuis peu une source de malenten-dus récurrents et de longues

négociations entre la France et la Suisse. La France a informé ré-cemment les autorités du canton de Bâle-Ville qu’elle imposerait sa fiscalité dès 2015 aux entre-prises du secteur à statut suisse de l’aéroport, taxées aujourd’hui selon le droit suisse. Fin août, des élus alsaciens s’étaient réunis dans l’enceinte de l’aéro-port, faisant front commun pour pousser le gouvernement à être plus conciliant dans ses négocia-tions avec la Suisse.

“Les recettes fiscales ne peu-vent pas être seules en cause. Les emplois sont au premier plan”, a fait valoir Christoph Brutschin, qui a dit être en “contact étroit” avec “nos amis alsaciens”. Les deux élus entendent encore convaincre leurs partenaires fran-çais que “la volonté commune” des pionniers, qui avait conduit à la création de cet aéroport, est toujours valable aujourd’hui. “La porte n’est pas fermée”, a affirmé Thomas Weber.

SuisseAérien

Plaidoyer bâlois pour l’euroairport

Deux responsables bâlois ont pris la défense de l’Euroairport, l’aéroport franco-suisse de Mulhouse-Bâle, dans un entretien publié vendredi 5 septembre à la fois en allemand et en français pour s’assurer que leur position soit entendue à Paris.

Entreprises

Air France-KLM a enregistré un trafic en hausse de 3,1 % en août. Sur le long-courrier où le groupe pratique une politique de montée en gamme afin de séduire la clientèle des classes première et affaires, le trafic s’est accru de 3,3 % et le taux d’occupation s’élève à 90,3 % (+ 0,8 point), a précisé le groupe franco- néerlandais, numéro 2 européen derrière l’allemand Lufthansa.

Dans le détail, le trafic sur le conti-nent américain a augmenté de 3,6 % grâce au développement en Amérique latine (+ 7,3 %) et malgré des surcapacités en Amérique du Nord. En février, Air France-KLM avait conclu un partenariat stratégique avec la compagnie Gol, lui permet-tant de renforcer sa position en Amérique du Sud. En Asie, le trafic a bondi de 5,4 % en août. En Afrique-Moyen-Orient, il a légèrement augmenté (+ 0,9 %) ainsi que dans la zone Caraïbes-océan Indien (+ 0,6 %) où l’été n’est pas traditionnellement la haute saison.

Sur le court et moyen-courrier où Air France-KLM, malmenée

par les compagnies à bas coûts, s’efforce d’absorber ses pertes en poursuivant sa restructuration, le trafic a augmenté de 2,2 %. Le coefficient de remplissage de ses avions atteint 84 % (+ 2,4 point). Enfin, le trafic de la seule low-cost Transavia a bondi de 8 % avec un taux d’occupation de 92,8 % (- 0,7 point). Le groupe entend développer fortement en Europe cette filiale positionnée

sur le marché du loisir.

Pour rega-gner des parts de marché face à ses ri-vales britan-nique EasyJet et irlandaise Ryanair no-tamment, le

groupe a annoncé jeudi 4 sep-tembre son intention de créer des bases en Europe, en dehors de la France et des Pays-Bas, fiefs de Transavia France et Transavia Pays-Bas. Des bases en Allemagne et au Portugal sont notamment à l’étude. Cumulé depuis le mois de janvier, le trafic passager du groupe s’est accru de 2,5 %. En volume, les com-pagnies du groupe Air France, KLM, Hop! (filiale régionale) et Transavia ont transporté un total de 52,63 millions de voyageurs.

En revanche, l’activité fret a une nouvelle fois subi une baisse en août, de 1,7 %, et sa recette unitaire a également baissé, a indiqué le groupe aérien qui a annoncé la semaine dernière la poursuite de la réduction de sa flotte “tout cargo”.

Le Cargo reCuLede 1,7 %

Cumulé sur les huit premiers mois de l’année, le trafic fret recule de 1,2 %. La semaine der-nière, invoquant “une reprise plus lente qu’attendu de la demande”

de fret, le conseil d’administra-tion d’Air France-KLM avait décidé de retirer de la flotte cinq avions exclusivement dédiés au transport de fret (des MD-11F) “à un rythme accéléré” au cours de 2015 et 2016. À cet horizon, le groupe opérera cinq avions “tout cargo” contre une flotte de quatorze avions en 2013, avait-il précisé.

Air France-KLM doit détailler jeudi 11 septembre son plan de croissance, baptisé Perform 2020, qui doit prendre le relais de son plan de restructuration Transform 2015, lancé en janvier 2012.

Air France-KLMAérien

trafic en hausse de 3,1 % en aoûtAir France-KLM a annoncé lundi 8 septembre une hausse de 3,1 % de son trafic passagers en août, tiré par toutes les régions du monde, ainsi qu’une hausse du taux d’occupation de ses avions qui atteint désormais 89 %.

“Air France-KLM doit détailler

jeudi 11 septembre son plan

de croissance”

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Le russe Rosneft, visé par les sanctions américaines, a conclu un accord avec le

groupe public vietnamien d’hydrocarbures PetroVietnam

sur l’exploration du plateau continental dans la mer de

Petchora, dans l’Arctique russe. Les groupes russe et vietnamien vont notamment

créer plusieurs coentreprises qui seront chargées d’explo-

ration pétrolière et gazière sur deux terrains dans la mer de Petchora. Les réserves des

deux terrains – Ioujno-Rouss-ki et Zapadno-Matveevski –

sont estimées à 367 millions de tonnes de pétrole et à

64 milliards de m3 de gaz.

Alliance

Le fournisseur français d’équi-pements de traitement de courrier Neopost a redressé ses ventes au deuxième tri-mestre, ce qui lui a permis de confirmer ses perspec-tives pour l’année 2014. Le chiffre d’affaires s’établit à 273,3 millions d’euros pour les trois mois achevés le 31 juillet, en hausse de 1,4 % sur un an. “Comme nous l’anticipions, la croissance s’est sensiblement amélio-rée au deuxième trimestre”, a commenté le PDG, Denis Thiery. Le chiffre d’affaires du groupe avait reculé de 2,6 % au premier trimestre.

Perspectives

La préfecture de Provence-Alpes-Côte-d’Azur a jugé vendredi 5 septembre qu’il n’y avait plus d’espoir de reprise de la minoterie Moulins Maurel à Marseille, au grand dam des salariés, qui soutiennent toujours le projet d’un homme d’affaires dont l’offre a été rejetée. Nutrixo, propriétaire du site, a refusé l’offre pré-sentée en mai par un homme d’affaires franco-algérien, “estimant notamment que les garanties financières et industrielles apportées par le repreneur potentiel n’étaient pas suffisantes pour ouvrir un processus de cession”. Un délai lui avait été donné jusqu’à jeudi 4 septembre 18 heures pour apporter une caution bancaire de 3 millions d’euros, ce qu’il n’a pas fait.

Oppositions

Après un an de déboires avec son nouvel avion, Bombardier

va tenter de respecter son nouveau calendrier de

livraisons du CSeries pour fin 2015 en reprenant dans les tout prochains jours les es-

sais en vol, suspendus depuis plus de trois mois suite à un

incident moteur. Le construc-teur canadien a annoncé

vendredi 5 septembre que les essais en vol, démarrés il y a un an et interrompus depuis

le 29 mai, pourraient re-prendre “en septembre” grâce à une correction du “système

de lubrification à l’huile du moteur” par le motoriste Pratt

& Whitney.

Essai

l’antenne - Mardi 9 Septembre 2014 - 3

Vinci a livré en PPP une sec-tion de l’autoroute reliant Berlin à Munich. Cette portion de l’autoroute A9, d’une longueur de 46,5 km, située dans le land de Thuringe, entre les villes de Triptis et Schleiz, a été inaugu-rée par Alexander Dobrindt, ministre fédéral des Transports allemand, et Pierre Coppey, di-recteur général délégué de Vinci.

Ce contrat, exécuté par la so-ciété Via Gateway Thüringen, une coentreprise détenue à parité par Vinci Concessions et Bam PPP, est le premier projet auto-routier allemand en PPP où la rémunération de l’entreprise est liée à sa capacité à assurer une disponibilité constante de l’infra- structure à la circulation. Ce type de contrat “devient la règle pour les contrats autoroutiers

en cours de développement en Allemagne”, dit Vinci, “alors que les A-Modell prévoyaient une rémunération en fonction du trafic constaté”.

troiSièMe Projet autoroutier

Le contrat, d’un montant total de 220 millions d’euros, est entré en vigueur en octobre 2011 et porte sur “le financement, la conception, les travaux d’élar-gissement sur 19 km à deux fois trois voies et de rénovation sur 27,5 km, puis l’exploitation-maintenance de la totalité de la section autoroutière pendant 20 ans”. Ce contrat de partena-riat est le troisième projet auto-routier en PPP décroché par Vinci Concessions en Allemagne.

VinciRoutier

Livraison de l’autoroute Berlin-Munich

Le groupe Vinci annonce vendredi 5 septembre avoir livré en Allemagne une section de l’autoroute reliant Berlin à Munich en Allemagne, réalisée en partenariat public privé (PPP), un contrat d’un montant total de 220 millions d’euros, datant de fin 2011.

Le PDG de Veolia répète que la SNCM doit se mettre en re-dressement judiciaire. Au sujet de la décision rendue jeudi 4 sep-tembre par la justice européenne qui va contraindre la SNCM à rembourser en définitive plus de 200 millions d’euros d’aides ac-cordées par la France lors de sa privatisation en 2006, Antoine Frérot a indiqué qu’elle “était attendue”. “Pour ceux qui veu-lent sauver quelque chose, il n’y a qu’une seule solution, c’est de mettre la part de l’ac-tivité viable dans une nouvelle société et d’arrêter les activités non viables, avec les amendes qui vont dessus”, a-t-il plaidé. “Pour cela il faut recourir au tri-bunal de commerce et se mettre en redressement judiciaire”, a affirmé Antoine Frérot, qui est partisan de cette approche depuis plus d’un an, refusant de mettre un euro de plus dans la compa-gnie. “Tout temps perdu risque de mettre en danger cette solu-tion, et, en tout les cas, réservera

moins de moyens pour indem-niser ceux qui doivent partir”, a-t-il par ailleurs prévenu. Parmi les activités “viables”, le patron de Veolia a cité “au moins le contrat de délégation de ser-vice public entre Marseille et la Corse”, et “peut-être des activi-tés sur le Maghreb”.

deux rePreNeurSSérieux

Antoine Frérot évoque “au moins deux” repreneurs sérieux pour la SNCM, alors qu’en raison d’un moratoire conclu début juillet avec les syndicats tout redressement judiciaire est écarté jusqu’au 31 octobre. En plus des 200 millions d’euros d’aides versées par la France en 2006, pourtant validées en 2008 par la Commission européenne, la SNCM risque également de devoir rembourser 220 millions d’euros reçus de l’État au titre de la délégation de service public pour la période 2007-2013.

SNCMMaritime

“La compagnie doit se mettre en redressement judiciaire”

Le PDG de Veolia, Antoine Frérot, actionnaire principal de la SNCM par l’intermédiaire de Transdev, a une nouvelle fois répété samedi 6 septembre que la compagnie maritime en difficulté devait “se mettre en redressement judiciaire” afin de sauver une partie de son activité.

4 - Mardi 9 Septembre 2014 - l’antenne

Le cacao décroche de ses plus hauts depuis 2011Après s’être stabilisés autour de leurs plus hauts niveaux depuis 2011 pendant deux semaines, les cours du cacao ont cédé du terrain, tombant à des plus bas depuis plus d’un mois, à 1.978 livres sterling à Londres et à 3.122 dollars à New York.

MÉTAUX PRÉCIEUX : L’or et les autres métaux précieux ont dégringolé, pénalisés par un semblant d’apaisement de la crise en Ukraine et la très forte pro-gression du dollar, monté jusqu’à un plus haut en près de 14 mois face à l’euro.

“Les métaux précieux ont souffert de la hausse conti-nue du dollar, tandis que les discussions sur un cessez-le-feu en Ukraine ont réduit le risque géopolitique sur le marché”, a expliqué Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.

Après plusieurs jours de tergiversations, Kiev et les rebelles prorusses ont annoncé la signature d’un cessez-le-feu devant entrer en vigueur vendredi 5 septembre à 15 heures, au cours d’une rencontre à Minsk destinée à mettre fin à cinq mois de combats meurtriers dans l’Est de l’Ukraine.

Par ailleurs, le dollar a fortement grimpé la semaine dernière, bénéficiant de bons indicateurs économiques américains, tandis que l’euro était grevé par les nou-velles mesures d’assouplissement monétaire de la Banque centrale européenne (baisse surprise du taux di-recteur, lancement d’un programme de rachats de titres de créances).

Le billet vert a ainsi atteint jeudi 4 septembre son plus haut niveau depuis près de quatorze mois face à la mon-naie unique européenne, à 1,2920 dollar pour un euro. Le dollar s’est également renforcé face à la monnaie ja-ponaise, montant vendredi 5 septembre jusqu’à un plus haut depuis octobre 2008, à 105,71 yens pour un dollar.

Or, le renforcement du dollar a tendance à peser sur les matières premières libellées dans la monnaie améri-caine, en renchérissant leur coût pour les investisseurs munis d’autres devises.

Du coup, l’or et l’argent sont tombés vendredi 5 sep-tembre jusqu’à un plus bas depuis le 10 juin dernier, à respectivement 1.257,39 dollars l’once et 19,00 dollars l’once.

Le platine a quant à lui glissé à son plus bas niveau depuis quatre mois et demi, à 1.402,55 dollars l’once vendredi 5 septembre. Et le palladium, qui a marqué lundi 1er septembre un nouveau plus haut depuis 2001 (à 912 dollars l’once), a également cédé du terrain la semaine dernière.

Sur le London Bullion Market, l’once d’or a terminé à 1.266 dollars vendredi 5 septembre, contre 1.285,75 dol-lars le vendredi précédent.

L’once d’argent a clôturé à 19,13 dollars, contre 19,47 dollars il y a sept jours.

Sur le London Platinum and Palladium Market, l’once de platine a fini à 1.406 dollars, contre 1.424 dol-lars sept jours plus tôt.

L’once de palladium a terminé pour sa part à 887 dol-lars, contre 898 dollars à la fin de la semaine précédente.

MÉTAUX DE BASE - Les prix des métaux échan-gés sur le London Metal Exchange (LME) ont dans l’ensemble reculé, l’étain souffrant davantage que les autres, tandis que le nickel était dopé par des craintes sur l’offre.

Le cuivre et l’aluminium se sont montrés plutôt stables, même si le métal rouge, considéré comme le baromètre du marché, a brièvement marqué un plus bas en deux semaines mercredi 3 septembre (à 6.882 dollars la tonne).

Selon Leon Wesgate, analyste chez Standard Bank, le cuivre a souffert ce jour-là d’une augmentation soudaine de 7.000 tonnes des stocks de ce métal sur le LME.

Du coup, le métal rouge a entraîné le plomb dans son sillage, celui-ci étant tombé mercredi 3 septembre à un plus bas en trois semaines, à 2.203 dollars la tonne.

L’étain a également marqué un plus bas ce jour-là, mais plus prononcé, chutant jusqu’à son minimum depuis huit mois, à 21.340 dollars la tonne. La chute a notamment été causée par un retrait des investisseurs spéculatifs, ont pointé les économistes de Commerzbank.

Tout de même, les métaux de base se sont montrés plutôt résistants, alors que le dollar a fortement progres-sé, un facteur habituellement baissier pour ces matières premières libellées dans la monnaie américaine, ont re-marqué des analystes.

Le zinc a même réussi à se hisser jusqu’à un plus haut depuis fin juillet, à 2.411,50 dollars la tonne, toujours soutenu par de solides fondamentaux (forte chute des stocks, fermetures d’importantes mines en perspective et solide demande).

De son côté, le nickel a grimpé jusqu’à 19.524 dollars la tonne vendredi 5 septembre, son niveau le plus élevé depuis deux mois.

“C’est la première fois depuis fin juillet que le prix se hisse de nouveau au-dessus de 19.000 dollars la tonne. Aux Philippines, un sénateur a présenté un projet de loi visant la mise en place d’un embargo sur les exporta-tions de minerais très similaire à celui en vigueur en Indonésie”, ont expliqué les analystes de Commerzbank.

La mise en place en début d’année de l’embargo in-donésien avait fait grimper le nickel jusqu’à 21.625 dol-lars la tonne mi-mai (un sommet en deux ans).

L’Indonésie et les Philippines sont les deux premiers fournisseurs mondiaux de nickel.

Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s’échangeait à 6.932,75 dollars vendredi 5 septembre à 13 heures, contre 6.960 dollars le ven-dredi précédent.

L’aluminium valait 2.098 dollars la tonne, contre 2.101 dollars.

Le plomb valait 2.209,25 dollars la tonne, contre 2.245 dollars.

L’étain valait 21.390 dollars la tonne, contre 21.877 dollars.

Le nickel valait 19.460 dollars la tonne, contre 18.565 dollars.

Le zinc valait 2.395 dollars la tonne, contre 2.349 dollars.

SUCRE - Les cours du sucre sont repartis en forte baisse après avoir tenté de rebondir les deux semaines précédentes. Ils ont ainsi chuté à leur plus bas niveau depuis sept mois, à 415,50 dollars la tonne jeudi à Londres et à 15,03 cents la livre vendredi 5 septembre à New York.

La faiblesse des prix reflète “l’abondance de l’offre mondiale, couplée à l’attente d’une cinquième année de surplus en 2014-2015”, ont expliqué les analystes d’Ecobank.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en octobre valait 415,80 dollars vendredi 5 sep-tembre, contre 427,50 dollars le vendredi précédent.

Sur le ICE Futures US de New York, la livre de sucre brut pour livraison en octobre valait 15,06 cents, contre 15,64 cents sept jours auparavant.

CAFÉ - Les cours du café ont poursuivi en début de semaine leur progression commencée mi-août, montant à leur plus haut niveau depuis le 1er août, à 209,95 cents la livre pour l’arabica mardi à New York et à 2.119 dol-lars la tonne pour le robusta mercredi 3 septembre à Londres.

Les prix ont ensuite quelque peu reculé, sous le coup de prises de bénéfices, avant de se redresser en fin de semaine.

Les cours de l’arabica “feront sûrement une autre tentative de hausse dans le futur proche, étant donné qu’il n’y a pas de pluies prévues dans les zones de cultures au Brésil avant mi-septembre, ce qui pourrait raviver les craintes sur l’offre”, ont estimé les analystes de Commerzbank.

De même, “le robusta devrait également augmenter, en réponse à la réduction des stocks et aux risques météo-rologiques, notamment le possible retour du phénomène El Niño, qui pourrait affecter les régions productrices de robusta dans le monde”, a-t-on signalé chez Ecobank.

À Londres, la tonne de robusta pour livraison en no-vembre valait 2.086 dollars, contre 2.049 dollars le ven-dredi précédent.

À New York, la livre d’arabica pour livraison en décembre valait 200,50 cents, contre 200,80 cents sept jours auparavant.

CÉRÉALES/SOJA - Les cours du maïs, du blé et du soja, en chute quasi continue depuis mai, ont fléchi encore un peu plus à Chicago alors que les preuves de récoltes foisonnantes se multiplient.

“L’ampleur des moissons à venir est tout ce qui inté-resse les marchés en ce moment”, commente Christopher Narayanan de la Société générale. “Au fur et à mesure que les observateurs diffusent des prévisions de produc-tion record, les prix descendent encore plus bas.” Sur le marché du maïs et du soja, ils sont tombés à des niveaux plus vus depuis 2010.

Les investisseurs ont en particulier été marqués par un rapport hebdomadaire du ministère de l’Agriculture (USDA) montrant une augmentation de la part du maïs et du soja considérés comme bons à excellents.

Une telle amélioration fin août “est très rare” re-marque Dewey Strickler d’AG Watch Market Advisors. “Cela apporte encore un peu plus de munitions aux in-vestisseurs qui misent sur une baisse” des prix.

Toutes les estimations sur les rendements de maïs par exemple “montrent qu’il faut s’attendre à une produc-tion énorme, qui va sans doute donner lieu à un cauche-mar pour le stockage et la logistique au moment de la moisson”, relève-t-il.

Du côté du soja, l’USDA prévoit un rendement de 112,18 boisseaux par hectare. Mais dans le Mississippi, un État du Sud du pays où la moisson débute tradi-tionnellement plus tôt que dans le reste des États-Unis, “on a paraît-il observé des rendements allant jusqu’à 247 boisseaux par hectare”, souligne Dewey Strickler.

Le marché du blé continue également de pâtir de la perspective d’une récolte record dans le monde.

Les investisseurs surveillent les tensions entre l’Ukraine et la Russie. Mais “tant que les exportations en provenance de la mer Noire ne sont pas affectées”, ce qui est le cas actuellement, “ce sont le maïs et le soja qui dictent principalement la direction des cours du blé”, remarque Dewey Strickler.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre 2014, le plus échangé actuellement sur le marché, a terminé vendredi 5 septembre à 3,56 dollars contre 3,6475 dollars à la clôture le vendredi précédent (- 2,40 %).

Le boisseau de blé pour livraison en décembre, le contrat le plus actif en ce moment, a clôturé à 5,3525 dol-lars contre 5,635 dollars en fin de semaine précédente (- 5,01 %).

Le boisseau de soja pour livraison en novembre, le plus coté, s’est établi à 10,215 dollars contre 10,2425 dollars le vendredi précédent (- 0,27 %).

COTON - Après un petit rebond la semaine précé-dente et en attendant le toujours très observé rapport mensuel du ministère américain de l’Agriculture sur l’offre et la demande de produits agricoles dans le monde (Wasde) le 11 septembre, les échanges «sont restés dans une fourchette très limitée en début de se-maine», a remarqué Sharon Johnson, agent de courtage pour KCG Futures.

Ils ont cependant subi un coup de mou vendredi 5 septembre dans le sillage du fort recul des prix sur le marché chinois.

Les chiffres décevants sur les commandes de coton américain par d’autres pays, diffusés vendredi, n’ont pas aidé : quelque 88.000 balles de coton ont été ven-dues contre 251.000 la semaine précédente.

Mais dans l’ensemble le marché reste peu animé, selon les analystes de Plexus Cotton.

“Les courtiers ne souhaitent pas vendre en dessous de 64 cents au vu du faible niveau actuel des réserves mais dans le même temps les investisseurs spéculatifs ne trouvent pas d’éléments justifiant une remontée des cours”, ont-ils remarqué.

La livre de coton pour livraison en décembre, la plus échangée actuellement sur l’IntercontinentalExchange, a terminé vendredi 5 septembre à 64,31 cents contre 66,57 cents en fin de semaine précédente (- 3,40 %).

L’indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché phy-sique dans les ports d’Orient, s’échangeait à 74,45 dol-lars les 100 livres contre 75,30 dollars le vendredi pré-cédent (- 1,13 %).

En vedette…CACAO

“Les prix du cacao se sont retrouvés sous pres-sion après avoir atteint leur plus haut niveau en plus de trois ans, parce que l’Organisation internationale du cacao (ICCO) envisage maintenant un surplus de 40.000 tonnes sur le marché mondial pour la saison 2013-2014 qui se termine” à la fin du mois, ont ex-pliqué les économistes de Commerzbank.

En effet, l’ICCO a annoncé vendredi 5 septembre qu’elle envisageait un surplus pour cette saison, après une précédente estimation d’un déficit de 75.000 tonnes.

Ce changement a été causé par une très nette amé-lioration des perspectives de production au niveau mondial, grâce à des récoltes record en Afrique de l’Ouest, principale région productrice.

À Londres, la tonne de cacao pour livraison en décembre valait 1.999 livres sterling, contre 2.037 livres sterling le vendredi précédent.

À New York, la tonne pour livraison en décembre valait 3.130 dollars, contre 3.234 dollars sept jours plus tôt.

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8 - Mardi 9 septembre 2014 - l’antenne

9 - Mardi 9 Septembre 2014

En baisseEn hausseL’Allemagne a exporté pour

la première fois pour plus de 100 milliards d’euros en un mois en juillet, permettant au pays d’af-ficher un excédent commercial record. Les ventes allemandes à l’étranger ont progressé de 4,7 % sur un mois, selon l’Office fédé-ral des statistiques Destatis. À 101 milliards d’euros, leur niveau est record, et c’est la première fois que l’Allemagne exporte plus de 100 milliards sur un mois. Les importations ont elles diminué de 1,8 %.

En juin, les importations au-trichiennes, à 10,44 milliards d’euros, ont baissé de 1,3 % par rapport à mai, tandis que les ex-portations ont augmenté de 1,1 % à 10,41 milliards sur la même période. L’Autriche a réduit son déficit commercial à 22 mil-lions d’euros, après un déficit de 270 millions en mai.

RecherchesL’Australie, qui dirige les recherches

pour retrouver le vol MH370 de Malaysia Airlines, a annoncé vendredi 5 sep-tembre que des éléments aussi durs que le métal avaient été identifiés sur le lit de l’océan Indien, mais qu’il s’agissait vraisemblablement de caractéristiques géologiques. Des spécialistes mènent actuellement des recherches au sonar dans une zone très reculée du Sud de l’océan Indien, qui n’avait jamais été explorée de manière aussi précise auparavant.

GrèveLes conducteurs de train allemands

étaient en grève pendant trois heures samedi 6 septembre, pour la deu-xième fois de la semaine, principale-ment pour réclamer l’ouverture d’une négociation sur les salaires. Pour le week-end dernier, qui marquait la fin des vacances d’été dans certaines régions allemandes comme celle de Francfort, les pilotes de la compagnie aérienne Lufthansa avaient également annoncé une grève vendredi 5 sep-tembre entre 17 et 23 heures. Quelque 218 vols ont été annulés.

RapportUn premier rapport dans le cadre

de l’enquête sur les causes de l’acci-dent d’un avion d’Air Algérie, survenu le 24 juillet au Mali, sera dévoilé le 20 septembre à Bamako. Cette ca-tastrophe a tué 116 personnes, dont 54 français. Le 7 août, le BEA, chargé par les autorités maliennes de mener l’enquête technique, avait indiqué que l’avion, un McDonnell Douglas MD-83, avait été pulvérisé à son impact au sol après avoir perdu de la vitesse et viré à gauche pour une raison indéterminée alors qu’il traversait une zone orageuse.

PanneUne panne générale du réseau in-

formatique de l’aéroport de Marignane samedi 6 septembre a engendré un retard d’une heure sur une dizaine de vols. La panne s’est produite vers 5 h 15, et a bloqué les opérations d’enre-gistrement, d’embarquement, de fil-trage sécurité, ainsi que les affichages. Elle a pu être résolue vers 6 h 30, per-mettant la reprise des activités. Une di-zaine de vols du matin – dont le premier était programmé à 6 h 20 – ont été re-tardés d’environ un heure.

DéroutementUn avion civil de la compagnie Fly

Dubaï transportant une centaine de passagers, dont des Américains, parti de la base américaine de Bagram en Afghanistan à destination de Dubaï a été dérouté vendredi 5 septembre vers l’Iran où il est resté quelques heures avant de redécoller. Après plusieurs heures au sol, l’avion a pu repartir vers Dubaï, sa destination première, a pré-cisé le porte-parole du département d’État. “Il y a eu un problème au sujet du plan de vol de l’avion”, a-t-il expliqué.

ManifestationDes manifestants favorables à la li-

vraison à la Russie des navires Mistral construits par STX à Saint-Nazaire ont manifesté dimanche 7 septembre sur les quais de la ville à quelques cen-taines de mètres d’autres manifestants qui y sont opposés. Une soixantaine de manifestants de l’association “Mistral gagnons”, favorables à la livraison de ces navires, se sont rassemblés en début d’après-midi devant la proue du “Vladivostok”. Les autres manifestants de “No Mistrals for Putin”, hostiles à cette livraison, se sont eux rassemblés devant la poupe du BPC.

Marc Reverchon réélu à la présidence du Conseil de développement

Marc Reverchon vient d’être réélu à la présidence du Conseil de développement du Grand Port maritime de Marseille (GPMM).

Trois mois après avoir été nommés, dans le cadre de l’arrêté du 10 juin 2014, les 40 nouveaux représentants de chacun des quatre collèges ont assisté, vendredi 5 sep-tembre, lors d’une séance constitutive, à l’installation de leur instance par le préfet.

Ils ont reconduit Marc Reverchon, PDG de la Compagnie méridionale de navigation, dans les fonctions qu’il avait exercées une première fois.

À 61 ans, il siège au conseil de développement au titre de personnalité qualifiée. Il en était déjà membre et en a assuré la présidence du 26 février 2009 jusqu’au 16 février 2014.

Le patron de la filiale armatoriale du groupe Stef a rappelé à cette occasion la com-plémentarité du conseil de développement vis-à-vis des deux autres organes de gou-vernance du GPMM que sont le directoire et le conseil de surveillance.

Il a dit souhaiter poursuivre ce qui a été initié au sein de cette instance en matière d’“ouverture et de professionnalisme”. Selon lui, “elle doit être respectée pour la hauteur de ses vues, la qualité et la profondeur de ses analyses ainsi que pour la pertinence de ses propositions et avis. Son objectif reste de parvenir, le plus souvent possible, à une vision stratégique commune du développement du port de Marseille-Fos dans toutes ses dimensions”.

Le GPMM a rappelé que le conseil de développement est sollicité sur la politique tarifaire du port, son projet stratégique et sur toute question que les deux autres organes de gouvernance estiment devoir être étudiée dans l’intérêt de l’établissement.

Pour rappel, les quatre collèges de cette instance consultative, qui était arrivée au terme de son mandat quinquennal le 16 février 2014, comprend des représentants de la place portuaire, des représentants des salariés des entreprises exerçant leur activité sur le port, des représentants des collectivités territoriales ou groupements situés sur la circonscription du GPMM et enfin des personnalités qualifiées intéressées au dévelop-pement du port.

Vincent CALABRÈsE

La construction d’un second pont re-liant Bahreïn à l’Arabie saoudite et ou-vrant une voie au-dessus des eaux du Golfe pour un réseau ferroviaire régional coûtera environ 5 milliards de dollars. Outre la nouvelle liaison routière Bahreïn-Arabie saoudite, le projet s’inscrit dans la construction d’un “réseau ferroviaire du Conseil de coopération du Golfe” (CCG), a dit le ministre des Transports de Bahreïn, Kamal Ben Ahmed, en marge d’une conférence internationale à Manama. Le CCG regroupe l’Arabie saoudite, Bahreïn, Oman, les Émirats arabes unis, le Koweït et le Qatar. “Nous avons pratiquement finalisé la conception des itinéraires du pont”, a déclaré Kamal

Ben Ahmed, sans préciser la longueur de l’ouvrage. Des équipes des deux pays “travaillent encore sur d’autres questions techniques incluant le financement” et la manière d’impliquer le secteur privé, a-t-il

ajouté. “Nous devons démarrer bientôt” la construction, a insisté le ministre, sans toutefois mentionner de date. Bahreïn et l’Arabie saoudite sont reliés depuis 1986 par un pont de 25 km de long qui sur-plombe la partie occidentale du golfe de Bahreïn. Portant le nom du roi Fahd, il est emprunté chaque année par des millions de personnes. Le roi Abdallah d’Arabie saoudite a annoncé le nouveau projet la semaine dernière lors d’une rencontre avec le roi Hamad Ben Issa Al Khalifa, précisant que le second pont porterait le nom du souverain bahreïni. Bahreïn a également eu des discussions avec le Qatar voisin pour la construction d’un pont long de 40 km.

Un nouveau pont entre Bahreïn et l’Arabie saoudite

GPMM

La réplique prend le largeLa réplique de “l’Hermione”, frégate sur laquelle La Fayette rallia les insurgés amé-

ricains en lutte contre l’Angleterre en 1780, a effectué sa toute première sortie en mer dimanche 7 septembre depuis Rochefort, étape décisive d’un chantier titanesque long de 17 ans. Ce n’est pas encore le grand départ pour les États-Unis, sur les traces de Gilbert du Motier (1757-1834), marquis de La Fayette, prévu en avril 2015. Mais la sortie du trois-mâts au large de la Charente est un premier aboutissement pour ce défi lancé en 1997 par quelques passionnés : reconstruire “l’Hermione” à l’identique, à l’em-placement même où avait été édifiée la frégate originale, en faisant revivre l’arsenal et les métiers de l’époque.

Organisé en deux étapes, le départ de cette réplique a débuté samedi 6 septembre, avec les manœuvres pour l’extraire de sa cale de construction – sa forme de radoub – et un premier appareillage en direction du port de commerce rochefortais, plus en amont. De là, la frégate a descendu la Charente au moteur dimanche 7 septembre, pour s’élan-cer sur l’océan Atlantique en direction de l’île d’Aix, avant plusieurs semaines d’essais en mer.

En 17 ans, la construction du navire – 65 mètres de long et 47 mètres de haut – a mobilisé des artisans venus de France, Grande-Bretagne, Allemagne, Espagne et Suède, ainsi que des dizaines de bénévoles. Les plans du navire ayant disparu, il a fallu rechercher ceux du “navire-jumeau” de “l’Hermione” et travailler sur la base des rares peintures de la frégate, coulée en 1793. Tout cela pour un budget de 25 millions d’euros, financé notamment par les quatre millions de visiteurs venus découvrir le chantier dans la ville-arsenal, les collectivités locales et des actions originales de financement partici-patif pour certaines pièces spécifiques du navire (proue, fanal, etc.).

Une fois la mâture remontée à l’île d’Aix, la frégate s’élancera pour plusieurs se-maines d’entraînement en mer le long de la côte atlantique, avec une première escale ouverte au public, du 9 au 13 octobre, à Bordeaux. Avant le retour mi-novembre à son port d’attache pour les derniers réglages et, enfin, le départ historique sur les traces de La Fayette.

Jordane BERtRAnD

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