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SÉCURITÉ ROUTIÈRE

La sécurité routière à l'école primaire - édition 2007 · 2009. 8. 18. · la sécurité routière à l’école primaire 4 En France En 20 ans, l’insécurité routière est

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SÉCURITÉROUTIÈRE

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PREMIÈRE PARTIE : GÉNÉRALITÉS

AVANT-PROPOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 3L’INSÉCURITÉ ROUTIÈRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 4LES CAUSES DE DÉCÈS CHEZ LES JEUNES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 6PERSONNES ET ORGANISMES RESSOURCES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 7LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE, UNE ENTREPRISE COLLECTIVE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 8L’ÉDUCATION À LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE :– À L’ÉCOLE, AU COLLÈGE, AU LYCÉE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 10– LA RÉGLEMENTATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 12– PROJET ÉDUCATIF ET SÉCURITÉ ROUTIÈRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 36

DEUXIÈME PARTIE : FICHES PÉDAGOGIQUES

UN DÉPLACEMENT «DOUX» VERS L’ÉCOLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 37SUR LE CHEMIN DE L’ÉCOLE, QU’AVONS-NOUS RENCONTRÉ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 38CES DERNIÈRES ANNÉES, 4 ENFANTS ONT ÉTÉ RENVERSÉS SUR LE BOULEVARD . . . . p. 40UN FIL D’ARIANE POUR SE PRÉPARER À SORTIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 42SOYONS PRUDENTS SUR LE TROTTOIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 44TRANSPORT SCOLAIRE: QUAND LES PLUS GRANDS PARRAINENT LES PETITS . . . . . . p. 46ÊTRE VU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 48COMPRENDRE COMMENT UN ACCIDENT ARRIVE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 50L’ENFANT DEVIENT UN PASSAGER RESPONSABLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 52MON TRAJET DOMICILE-ÉCOLE: L’AFFAIRE DE TOUS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 54LA DÉPARTEMENTALE COUPE MON ÉCOLE EN DEUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 56RALLYE-PIÉTONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 58RALLYE-PIÉTONS: QUESTIONNAIRE D’ÉVALUATION AUX POINTS-RENCONTRE . . . . . . p. 61À VÉLO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 62DÉCOUVERTE DE LA BICYCLETTE ET DE SES COMPOSANTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 63SE PRÉPARER À CIRCULER À BICYCLETTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 65SORTIR À BICYCLETTE EN MILIEU URBAIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 67UNE ACTION SÉCURITÉ ROUTIÈRE INTÉGRÉE DANS LE PROJET ÉCOLE . . . . . . . . . . . . . p. 69SIGNALISATION ROUTIÈRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 72LA SÉCURITÉ DES ENFANTS EN VOITURE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 74GLOSSAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 77APPRENDRE À PORTER SECOURS À L’ÉCOLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 78

la sécurité routière à l’école primaire

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L’éducation à la sécuritéroutière fait partie desmissions fondamentalesde l’École

L’éducation et la formation à la ci-toyenneté abordées dès l ’écoleprimaire, poursuivies au collège etau lycée, constituent une missionmajeure pour l’École. Devenu adulte,l’élève aura à mettre en œuvre descomportements sociaux et civiquesque l’école se doit de préparer.

L’éducation à la sécurité routière est,dès l’école maternelle, un domained’action et de réflexion qui déve-loppe des comportements respon-sables, et permet de les exercer dansun environnement qu’il convient demaîtriser, en relation permanenteavec les autres.

La sécurité routière :carrefour des disciplines et domaine de formation

La sécurité routière n’est pas unediscipline spécifique mais, néanmoins,elle demande, pour être pleinementmaîtrisée, des apprentissages notion-nels et comportementaux menésprogressivement.

Ces apprentissages ne sauraient seréduire à l’assimilation de règles pré-établies à travers une analyse et uneprésentation formelles. L’essentieldes apprentissages s’acquiert parl’exercice effectif, en situation vraie,vécue, concrète.

Ainsi, la sécurité routière et son« enseignement » impliquent l’élève,parce qu’il agit, anticipe et amélioreses comportements dans un milieufamilier progressivement élargi.

Au carrefour des disciplines, la sécu-rité routière favorise un réinvestis-sement des connaissances et des savoir-faire. De plus, elle offre dessituations d’apprentissage motivantesoù s’articulent étroitement pratiqueet théorie.

Un continuum éducatif

Piéton, passager d’une voiture ouusager de transport en commun,cycliste, cyclomotoriste, l’enfant puisl’adolescent doivent, pour acquérirun comportement responsable, savoirdécrypter les situations, faire deschoix en gérant les risques et enconnaissant les dangers.

Tout au long de la scolarité et sansdiscontinuité, la sécurité routièreconstitue un des thèmes de l’édu-cation civique s’intégrant au projetd’école ou d’établissement.

Les fiches de ce livret sont autant detémoignages pédagogiques dontles démarches, la méthodologie,les acquis peuvent être réinvestistout au long de la scolarité.

Cet itinéraire est jalonné par troisévaluations à différents moments dela scolarité :- l’attestation de première éducation

à la route à l’école primaire (1),- l’attestation scolaire de sécurité

routière de premier niveau enclasse de cinquième,

- l’attestation scolaire de sécuritéroutière de second niveau en classede troisième.

Les exemples de situations, les moda-lités d’action, la mention des services,des partenaires institutionnels ouprivés cités ici, constituent des réfé-rences destinées à aider les ensei-gnants à la mise en œuvre effectivede cette éducation.

(1) Encart au B.O. n°40 du 31 octobre 2002

la sécurité routière à l’école primaire

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la sécurité routière à l’école primaire

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En France

En 20 ans, l’insécurité routière est à l’origine de :

(1) les accidents matériels sont environ 20 foisplus nombreux.(2) décès constatés dans les 6 jours.

La sécurité routière : un système complexe

Les acteurs intervenant dans ledomaine de la sécurité routière sontmultiples : instances communautaires,État, collectivités territoriales, asso-ciations, auto-écoles, assureurs,constructeurs, médias, publicitaires...

Leurs modes d’intervention diffèrent :législation, réglementation, contrôle,sanction, éducation, formation, com-munication, mais se complètent.

Les domaines concernés sont nom-breux : signalisation, infrastructures,véhicules, circulation, conducteurset usagers.

Les décisions prises par certains inter-venants dans un domaine donnéentraînent souvent des conséquencesdans un autre domaine.

Enfin, un accident de la circulationest rarement imputable à un seulfacteur. Il résulte en général del’interaction d’une multiplicité decauses liées aux usagers, aux vé-hicules, à l’infrastructure et à descirconstances particulières.

4 millions d’accidents corporels(1) :

220000 tués (2)

5500000 blessés

dont 1400000 blessés graves

La circulation routière : un phénomène en expansion

Actuellement en circulation :• 34 millions de voitures particulières,• 22,4 millionsde deux-roues(3),• 6 millionsde véhiculesutilitaires et depoids-lourds.

(3) environ 1,10 million de motos ; 1,30 millionde cyclomoteurs et 20 millions de bicyclettes.

Au total, 514 milliards de km par-courus par an, soit en moyenne14000 km par conducteur de voiturede tourisme.

La vitesse : un symboledes valeurs de la sociététechnicienne

La vitesse, dont l’automobile est uninstrument habituel, associe :• le temps

gagné,• l’efficacité,• la liberté,• la position

sociale,• le plaisir

du jeu...

Une évolution favorable

Après le bilan catastrophique del ’année 1972, (16 617 tués) lesgrandes mesures de sécurité routièreont permis une baisse importante dunombre des accidents et des victimes.

Évolution du nombre de tués sur la route depuis 1972

Ce graphique traduit le résultat d’unepolitique de prévention et de commu-nication :• grandes mesures réglementaires(vitesse , casque, ceinture, alcool,...)• actions sur l’infrastructure, laconception du véhicule, l’organi-sation des secours, la formation duconducteur...• mise en œuvre des programmesde mobilisation locale.

40 millionsde conducteursquotidiens ouoccasionnels,

possédant un permis.

Le facteur vitesseintervient dans

50 % des accidentsmortels ou graves

19

72

20

02

0

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4000

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45 tuéspar jour

20 tuéspar jour

Indice de circulation

Courbe des tués

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Une situation toujourspréoccupante

Actuellement, en 50 ans deconduite :

La lutte contre l’insécurité routière passepar une évolution des comportements

Le comportement de l’usagerAvec des facteurs d’accident iden-tiques, mais dans des proportionsdifférentes, d’autres pays à populationet parc automobile comparablesobtiennent de meilleurs résultats.

Source : Observatoire national intermi-nistériel de sécurité routièrewww.securiteroutiere.equipement.gouv.fr/observatoire/

Nombre de tués pour 100000 habitants• France : 16• Allemagne : 12• Grande-Bretagne : 7

• 1 conducteur sur 3risque d’être impliqué

• 1 conducteur sur 6risque d’être blessé

• 1 conducteur sur 122risque d’être tué

Bilan 2006

Depuis 10 ans, le nombre d’acci-dents a diminué de 36,4 %.

En 2006 :Le nombre de tués a diminué de11,5%.

• 80 309 accidents corporels ;• 4 709 tués à 30 jours;• 102 125 blessés, dont 40 662

blessés hospitalisés.

En France, le coût de l’insécuritéroutière est estimé à 27,8 milliardsd’euros par an, soit environ 464 €

par habitant.

Au-delà des chiffres, l’acci-dent reste avant tout undrame humain qui concernechacun.

La société dans son ensembleest directement impliquée.Cependant, premières victimes,les jeunes représentent l’enjeumajeur de la sécurité routière(voir page suivante).

Dans 92 % des cas, le compor-tement de l’usager est un facteurde l’accident• vitesse excessive ou inadaptée (45%),• alcoolémie (37%),• non port de la ceinture ou du casque

(25%),• fatigue (17%),• non maîtrise des situations d’urgence

(45%).

Les autres facteursen interaction ou non :• l’infrastructure (42%),• le véhicule (27%),• l’alerte, les secours et les soins

(9%).

NB : le total des pourcentages dépasse 100 %,plusieurs facteurs pouvant intervenir dans lemême accident (analyse des multiples causesd’accident d’après 20 000 enquêtes REAGIR).

Infractions relevées en 2006

• Vitesse : 7 238 901• Non port de la ceinture : 468 330• Alcool (dépistage positif) : 365 848• Franchissement defeux rouges : 222 687

• Absence de portde casque : 76 689

la sécurité routière à l’école primaire

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Peut -on accepterce constat sans réagir ?

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la sécurité routière à l’école primaire

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Les enfants de 1 à 4 ans

[…] Chez les garçons, les accidents domestiques sont la première causede mortalité (25 %) ; viennent ensuiteles cancers (12 %, essentiellementdes leucémies), puis les accidents dela route (10 %).Chez les filles, si les accidents domes-tiques constituent bien aussi la pre-mière cause de mortalité (18 %), cesont ensuite les anomalies congéni-tales (15 %), le plus souvent de locali-sation cardiaque, et les cancers (15 %)qui viennent en deuxième cause.Dès les débuts de la vie, l’accident estmoins présent chez les filles…On voit bien comment l’accident re-flète la vie : à cet âge, on est le plussouvent à la maison et moins rarementsur la route, ce qui se traduit dans lesproportions…[…] La mortalité des enfants de cet âgea diminué de moitié depuis les années1970, du fait de la diminution des acci-dents domestiques et des leucémies.

Les enfants de 5 à 9 ans

Chez les garçons, les cancers sont lapremière cause de mortalité (27 %) ;viennent ensuite les accidents de laroute (21 %) puis les accidents domestiques (17 %).Chez les filles, le classement est iden-tique (respectivement 27, 20 et 11 %).A partir de 5 ans, l’enfant " arrive " surla route comme piéton et l’accidentde la circulation prend le pas surl’accident domestique.

Les enfants de 10 à 14 ans

Chez les garçons, les accidents de laroute deviennent la première causede mortalité (24 %) ; viennent ensuiteles cancers (19 %) puis les accidentsdomestiques (18 %).Chez les filles, les cancers restent lapremière cause (22 %), les accidentsde la route la deuxième (20 %) et lesaccidents domestiques la troisième(8 %).

Les jeunes de 15 à 19 ans

Chez les garçons, les accidents de laroute demeurent la première causede mortalité et ce de manièreextrêmement importante puisqu’ilsreprésentent presque un décès surdeux (43 %). Les autres types d’acci-dents viennent en deuxième cause(13 %), puis apparaissent les suicidesen troisième cause (11 %).

Chez les filles, la tendance est lamême, mais avec une augmentationmoins marquée de la mortalité violente(les cancers pèsent encore d’un poidsimportant par rapport à ceux desaccidents et des suicides).

Textes extraits de “La Mortalité chez les jeunes”Jean-Pascal AssaillyQue sais-je ? n° 3614, 2001.

LES PRINCIPALES CAUSES DE DÉCÈS ENTRE 1 ET 19 ANS

LES VICTIMES D’ACCIDENTS DE LA ROUTE ENTRE 1 ET 24 ANS

0

500

1000

1500

2000

2500

Nombre de victimes d’accidents survenus aux piétons, cyclistes, cyclomotoristes, motocyclistes et usagers de véhicules de tourisme en 2006

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la sécurité routière à l’école primaire

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AU NIVEAU NATIONAL

Ministère de l’éducation nationaleDirection générale del’enseignement scolaire

Bureau des collèges(second degré)tél. : 01 55 55 13 42fax : 01 55 55 38 92

Bureau des écoles(premier degré)tél. : 01 55 55 35 25fax : 01 55 55 38 92

Conseiller technique ÉducationJeunesse à la Délégation inter-ministérielle à la sécurité routière

Georges ASCIONEtél. : 01 40 81 81 54fax : 01 40 81 81 [email protected]

Ministère chargé des TransportsDirection de la sécurité et de la circulation routièreshttp://www.equipement.gouv.fr/

AU NIVEAU ACADÉMIQUE

Un correspondant académique sécu-rité est désigné par chaque recteur.Ses coordonnées peuvent être obte-nues auprès du rectorat ou sur le siteinternet sécurité : http://www.eduscol.education.fr

AU NIVEAU DÉPARTEMENTAL• Un correspondant départemental

sécurité est désigné par chaqueinspecteur d’académie.Ses coordonnées peuvent être obte-nues auprès de l’inspection acadé-

mique ou sur le site internet sécurité :http://www.eduscol.education.fr

• Un coordonnateur sécurité routièreest désigné dans chaque préfecture.

PARTENAIRESANATEEP : Association nationalepour les transports éducatifs de l’enseignement public8 rue Edouard Lockroy - 75011 Paristél. : 01 43 57 42 86http://www.anateep.asso.fr

ASNAV : Association nationalepour l’amélioration de la vue185 rue de Bercy75579 Paris cedex 12tél. : 01 47 17 64 79http://www.asnav.org

CDIA : Centre de documentation etd’information de l’assurance26 boulevard Haussmann - 75009 Paristél. : 01 42 47 90 00Documentation disponible sur le site :http://www.cdia.fr

Prévention MAIF : Association prévention MAIFLe pavois - 50 avenue Salvador Allende79000 Niorttél. : 05 49 73 84 95 ou 96http : //www.maif.fr.

La Prévention Routière :6 avenue Hoche - 75008 Paristél. : 01 44 15 27 00http://www.preventionroutiere.asso.fr

INPES :Institut national de préventionet d’éducation pour la santé42 boulevard de la Libération93203 Saint-Denis cedextél. : 01 49 33 22 22http://[email protected]

Le réseau SCEREN - CNDP

Le correspondant “ sécurité”

Dans chaque académie, dans chaque

département et souvent dans les

établissements scolaires et les

circonscriptions du premier degré,

l’éducation nationale a mis en place

un correspondant “sécurité”.

Bien informé de tous les problèmes

relatifs à l’éducation à la sécurité

routière, celui-ci peut vous aider à

construire votre projet, à trouver les

partenaires, un financement complé-

mentaire ou une documentation

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À L’ÉCOLE :une première éducation à la route

Les programmes pour l’école primaire (arrêté du 4 avril2007) définissent les compétences à acquérir au cours dechacun des trois cycles de la scolarité primaire. Ces programmes prévoient un apprentissage de la sécuritéroutière intégré aux différents domaines d’activité oudisciplines de l’école.La circulaire n°2002-229 du 25 octobre 2002 précise lesconditions de la mise en œuvre d’une attestation de première éducation à la route dans les écoles maternelleset élémentaires. Les annexes de ce texte explicitent lesarticulations de cet apprentissage de la sécurité routièreavec les domaines ou disciplines du programme et en désignent les objectifs qui relèvent de différents registres,

savoirs, savoir-faire ou comportements :« • se déplacer, accompagné, seul ou à plusieurs, dans

des espaces identifiés, de plus en plus variés : trottoir,chaussée, environnement familier ou inconnu, en tenantcompte des contraintes de l’espace, des dangers etdes autres usagers,

« • agir en tant que passager d’un véhicule pour préserversa vie et celle des autres,

« • conduire un engin adapté et bien entretenu dans desespaces appropriés, en maîtrisant sa conduite, en tenantcompte des autres, dans le respect des règles du codede la route,

« • connaître, choisir et utiliser les éléments de protection,« • comprendre et respecter les règles du code de la route,« • mettre en œuvre des règles élémentaires de premiers

secours (se protéger et protéger, donner l’alerte, portersecours)…».

Un enseignement obligatoire depuis un demisiècleDans les écoles, les collèges et les lycées, les ensei-gnants ont non seulement la responsabilité d’assurerla sécurité des élèves qui leur sont confiés, mais éga-lement de prévoir, dans les activités d’enseignement,une éducation à la sécurité.La sécurité routière en constitue l’un des volets qu’ilconvient de replacer dans le cadre de l’éducation à lasécurité définie par le décret n°2006-41 du 11 janvier2006, codifié aux articles D. 312-43 à D. 312-46 ducode de l’Éducation, pris en application de la loin°2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de lasécurité civile. Ce texte prévoit, pour les établisse-ments d’enseignement publics et privés sous contrat,l’obligation d’assurer une sensibilisation à la préven-tion des risques, une information sur les missions desservices de secours, une formation aux premiers secours et un enseignement des règles générales desécurité. Les conditions de mise en œuvre de cetteéducation à la sécurité en milieu scolaire sont préciséespar la circulaire n°2006-085 du 24 mai 2006 relative àl’éducation à la responsabilité. Institué par la loi n°57-831 du 26 juillet 1957, codifiéepar l’ordonnance 2000-549 du 15 juin 2000, l’ensei-gnement du code de la route est mis en œuvre sousla forme d’une éducation à la sécurité routière.Le décret n°2007-429 du 25 mars 2007 relatif à la délivrance des attestations de sécurité routière de

premier et de second niveaux, de l’attestation de sécurité routière et de l’attestation d’éducation à laroute et modifiant le code de l’éducation.La circulaire de n°2002-229 du 25 octobre 2002 (en-cart au bulletin officiel n°40 du 31 octobre 2002) a dé-fini, pour le primaire, une attestation de premièreéducation à la route.Le décret n°2006-830 du 11 juillet 2006 relatif au soclecommun de connaissances et de compétences et modifiant le code de l'éducation mentionne sans sonannexe, au point 6 que doivent être acquises parmi : « Les compétences sociales et civiques,A. - Vivre en sociétéDès l'école maternelle, l'objectif est de préparer lesélèves à bien vivre ensemble par l'appropriation progressive des règles de la vie collective.

Connaissances[…]- être éduqué à la sexualité, à la santé et à la sécurité ;- connaître les gestes de premiers secours.[…]

CapacitésChaque élève doit être capable :[…]- de respecter les règles de sécurité, notamment routière par l'obtention de l'attestation scolaire de sécurité routière.

la sécurité routière à l’école primaire

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Le tableau «Attestation de première éducation à la route»,annexé à la circulaire, aide les équipes pédagogiques àorganiser la formation en leur suggérant des situationspédagogiques appropriées aux différents objectifs et auxdifférents cycles.

L’Attestation de Première Éducation à la Route(A.P.E.R.)La circulaire définit une évaluation de cet apprentissage,instaurant une Attestation de Première Éducation à laRoute (A.P.E.R.).L’attestation de première éducation à la route est destinéeà valider les savoirs et les savoir-faire acquis du cycle 1 aucycle 3 et régulièrement inscrits par les élèves et lesenseignants sur une grille d’évaluation intégrée audossier scolaire.Cette grille comporte la décision du conseil du cycle 3 del’école et concrétise une première étape de l’éducation à lasécurité routière. L’école la transmet au collège afin depermettre la poursuite du travail engagé.

AU COLLÈGE : L’Attestation Scolaire de Sécurité Routière (ASSR)

Dans le cadre des enseignements obligatoires

Une formation théorique générale de l’usager de la routeest assurée dans le cadre des enseignements obligatoireset sanctionnée en classe de 5 e et en classe de 3 e par uneattestation scolaire de sécurité routière (ASSR).

Afin d’aider les enseignants à mettre en œuvre cette éducation à la sécurité routière, un livret de préparationà l’attestation scolaire est téléchargeable sur le site :http://www.eduscol.education.fr. De nombreux enseignants,sous le contrôle des inspecteurs pédagogiques régionaux,ont participé à son élaboration.

Les fiches pédagogiques qui le composent concernent laquasi-totalité des disciplines d’enseignement.Elles sont conçues pour être directement exploitables enclasse en conformité avec les programmes d’enseignementqu’elles permettent de traiter sur tel ou tel point particulier.

Les contenus abordés concernent la sécurité passive aussibien que la sécurité active, la connaissance de l’accidento-logie des jeunes, la réglementation, l’étude des accidents,les questions liées à l’assurance et à la responsabilité, etceci pour les différentes catégories d’usagers : piétons,cyclistes, cyclomotoristes, passagers de véhicules.

Attestation de sécurité routière, BSR et Permis deconduire

L’attestation scolaire de sécurité routière (ASSR) secompose :D’une formation théorique générale qui est assurée au collège ou en établissement équivalent en classe de 5e et de3e et sanctionnée par les épreuves d’ASSR1 et d’ASSR2.Pour tous les jeunes nés depuis le 1er janvier 1988 :- l’attestation scolaire de sécurité routière de premier niveau

(ASSR1) ou de second niveau (ASSR2) ou l’attestation de sécurité routière (ASR) est obligatoire pour se présenter à lapartie pratique du BSR et pouvoir conduire un cyclomoteur ;

- l’attestation scolaire de sécurité routière (ASSR1) ou l’attes-tation de sécurité routière (ASR) est obligatoire pour obtenirle permis de conduire.

Le BSR se compose d’une partie théorique et d’unepartie pratique :• la partie théorique est constituée de l’attestation scolaire

de sécurité routière de premier niveau, ou de second niveau ou de l’attestation de sécurité routière ;

• la partie pratique comporte 5 h de conduite sur la voie publique assurées par des professionnels de la conduite(moniteurs d’auto-école…) agréés par les préfectures.

Permis de conduire :Pour tous les jeunes qui sont nés après le 1er janvier 1988 lapossession de l’attestation scolaire de second niveau(ASSR2) ou de l’attestation de sécurité routière (ASR) seraexigée pour s’inscrire au permis de conduire.

L’Attestation de Sécurité Routière (ASR)Un dispositif spécifique, l’Attestation de Sécurité Routière(ASR), est prévu dans le cadre des GRETA, des CFA, pour lesjeunes qui n’auront pas passé ou qui n’auront pas obtenu l’attestation scolaire de sécurité routière en milieu scolaire.

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De nombreux établissements mettentégalement en place des actions spé-cifiques à la sécurité routière dans lecadre général de la prévention desrisques. Des actions peuvent égalementêtre mises en place au sein des CESC.

D’une façon générale, dans les lycées,l’éducation à la sécurité routière peutêtre abordée dans le cadre des travauxpersonnels encadrés (TPE) et dans lecadre de l’éducation civique, juridiqueet sociale (ECJS).

AU LYCÉE

Les élèves des classes de troisièmedes lycées professionnels bénéficientdes mêmes dispositions que lesélèves des collèges.

Schéma de la continuité des apprentissages

Attestation de Première Éducationà la Route (APER)

Attestation Scolaire de Sécurité Routière

de premier niveau (ASSR 1)

L’ASSR 1er niveau ou l’ASSR 2 ou l’ASR, complétéepar 5 heures de formation par des professionnels dela conduite, donne le Brevet de sécurité routière(BSR) obligatoire pour conduire un cyclomoteur àpartir de 14 ans (sauf possession d’un permis).

L’ASSR de second niveau ou l’ASR est exigée pours’inscrire au permis de conduire (cette dispositions’applique à ceux qui sont nés à partir du 1er janvier1988).

Attestation Scolairede Sécurité Routière

de second niveau (ASSR 2)

Du cycle 1 au cycle 3 de l’école primaire

Classe de cinquième ou classe équivalente

Classe de troisièmeou classe équivalente

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la sécurité routière à l’école primaire

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Instituée par la loi du 26 juillet 1957,maintenant codifiée par l’articleL312-13 de l’ordonnance 2000-549 du15 juin 2000 et définie par le décret etl’arrêté du 25 mars 2007, l’éducation àla sécurité routière revêt un caractèreobligatoire à l’école et au collège etconstitue une dimension essentiellede l’éducation à la citoyenneté.

Note de service n°84-027 du 13 janvier 1984

Emploi par les élèves des écolesélémentaires et des établisse-ments d’enseignement du seconddegré de leurs bicyclettescomme moyen de déplacementen groupe.Parmi les maîtres qui assurent l’en-seignement des règles de sécurité,relatives à la circulation routière, bonnombre d’entre eux, très opportu-nément, souhaitent donner à leurdémarche éducative une formeconcrète et pratique, en situation réelle.Cette éducation pratique peut êtreassurée, soit au cours de sorties orga-nisées à cet effet, soit lors des dépla-cements entre l’établissement scolaire,les terrains de jeux, de sport, lescentres culturels et les organismesou administrations visités...Dans le but de faciliter la pratique desexercices physiques, la reconnaissancedu milieu, les activités culturelles etl’enseignement des règles de sécuritérelatives à la circulation routière,j’invite les directeurs d’école et leschefs d’établissement à examinerfavorablement les demandes desorties à bicyclette, qui leur seraientprésentées par un instituteur ou unprofesseur.Le déplacement à bicyclette sera auto-risé, sous réserve de l’accord deprincipe du conseil d’école ou duconseil d’établissement et de celui écritdes parents, compte tenu notammentde l’âge et du comportement habitueldes élèves, de la longueur du trajet etdes conditions locales de circulation.Bon nombre d’élèves de collèges, àpartir de quatorze ans, sont propriétaires

d’un cyclomoteur (1) qu’ils utilisentpour se rendre de leur domicile à leurétablissement. Il va de soi que cescyclomotoristes peuvent participeraux sorties en groupe avec leurscamarades cyclistes, sous réservedes dispositions rappelées ci-dessuset naturellement à condition de porterun casque comme les règlements desécurité les y obligent.Toutefois, en raison de la différencede performances entre bicyclette etcyclomoteur, il y a lieu de tenircompte de l’hétérogénéité du rassem-blement ainsi constitué. Un enca-drement distinct de chacun desgroupes doit être assuré de manièreà mieux garantir la sécurité desusagers cyclistes et cyclomotoristeset à garder à la sortie son intérêtéducatif.La présente circulaire s’appliqueégalement aux jeunes de moins de16 ans qui fréquentent un lycéed’enseignement professionnel.Naturellement, tous ces écoliers,collégiens et lycéens devront êtrecouverts par une police d’assuranceincluant les risques de déplacementsà bicyclette ou à cyclomoteur.

Pour ce qui concerne les sorties orga-nisées pour les élèves des lycéesd’enseignement professionnel, ayant16 ans ou plus, et pour tous lesélèves de lycées, on se reportera à lacirculaire n° 78-027 du 11 janvier 1978.Cette note de service annule etremplace la circulaire n° 72-157 du13 avril 1972 (B.O.E.N. n° 16 du20 avril 1972).

(1) Le décret 96-601 du 4 juillet 1996 relatifà la conduite des cyclomoteurs... rendobligatoire la possession d’un brevet desécurité routière pour conduire un cyclo-moteur entre 14 et 16 ans .

Note de servicen°89-080 du 31 mars 1989

Implication des personnels d’ins-pection et de direction dans lesactions menées en faveur de lasécurité routière.Face à la recrudescence de l’insécuritésur les routes, le Comité intermi-nistériel de la sécurité routière du27 octobre 1988 a arrêté un ensemblede mesures qui ont fait l’objet d’unecirculaire du Premier ministre, endate du 29 décembre 1988.

Cette politique s’articule autour dequatre idées-forces :Mobiliser, au niveau nationalcomme au niveau local, les énergies ;Dissuader l’acte d’infraction etprévenir les comportements lesplus dangereux sur la route ;Éduquer-former, pour une meilleureintégration des préoccupations desécurité routière ;Préparer l’avenir en dégageant denouveaux gains de sécurité.

Les deux derniers axes sont lesthèmes naturels d’une interventioncapitale en milieu éducatif et l’en-semble des personnels d’inspectionet de direction est appelé à participeractivement à la mise en œuvre deces mesures.Les responsables du système éducatif,relais et conseils auprès des ensei-gnants, seront particulièrement atten-tifs à participer personnellement auxdifférents dispositifs qui ont pourobjectif de renforcer les actions deformation des futurs conducteurs etde modifier les comportements detous les usagers de la route.

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Dans l’ensemble des formationsinitiales à pilotage national destinéesaux corps d’inspection et de direction,a été intégrée, dès l’année 1988, uneséquence qui présente les enjeuxthéoriques ainsi que certaines initia-tives pédagogiques réalisées autourde ce thème.

Il convient que, dans les formationsinitiales déconcentrées, un mêmeeffort soit entrepris, poursuivi oustimulé.

En matière de formation continue, lesplans académiques prendront le relaisde ces dispositifs qui ne produisentleurs effets que grâce à des incitationsréitérées.

Dans le cadre départemental, les res-ponsables du système éducatif serontparticulièrement vigilants pour arti-culer les initiatives locales avec les« plans départementaux d’action desécurité routière » (P.D.A.S.R.), initiéspar la Délégation interministérielle àla sécurité routière.

Ces plans représentent un des élé-ments majeurs du dispositif arrêtépar le Comité interministériel de lasécurité routière du 27 octobre 1988.Ils constituent le cadre de cohérenceet de coordination de l’ensemble desactions, qui, pour être susceptiblesde faire l’objet d’un cofinancementde l’État, doivent y figurer.

L’inspecteur d’académie, directeurdes services départementaux del’Éducation, participera personnel-lement au groupe permanent desresponsables qualifiés qui, animé parle sous-préfet délégué à la sécuritéroutière, est chargé par le préfet depiloter le P.D.A.S.R.

L’enjeu est de réaliser un véritableprojet départemental de l’éducation àla sécurité routière, lui-même intégrédans le P.D.A.S.R. Il ne devra pas êtreune juxtaposition de projets maisformer un tout cohérent en liaison

avec les objectifs du départementpour lutter contre l’insécurité routière.

Les correspondants académiques etdépartementaux à la sécurité duministère de l’Éducation nationale,de la Jeunesse et des Sports jouerontun rôle essentiel dans la conceptionet la mise en œuvre de ce dispositif.(B.O. n°15 du 13 avril 1989)

Extrait du décret n°2007-429 du 25 mars 2007 relatif à la délivrance desattestations de sécuritéroutière de premier et desecond niveaux, de l’attestation de sécuritéroutière et de l’attestationd’éducation à la route etmodifiant le code del’éducation.

Article premier – Afin de permettreaux élèves, usagers de l’espace rou-tier, d’acquérir des comportementsresponsables, un enseignement desrègles de sécurité routière est assurépar les établissements dispensant unenseignement du premier et du se-cond degré. Cet enseignement s’in-tègre obligatoirement dans le cadredes horaires et des programmes envigueur dans ces établissements. Il aun caractère transdisciplinaire. Lesconditions de sa mise en œuvre sontfixées par instructions du ministrechargé de l’éducation en vue d’assu-rer, notamment, une continuité dansl’apprentissage des règles de sécuritéroutière.

Afin de permettre aux apprentis, usagers de l’espace routier, qui n’au-raient pas obtenu les attestationsscolaires de sécurité routière de premier et de second niveaux, prévuesà l’article R. 211-1 du code de la route,d’acquérir des comportements res-ponsables, un enseignement des

règles de sécurité routière est dis-pensé par les centres de formationd’apprentis.

Afin de permettre aux personnes,usagers de l’espace routier, qui nesont pas titulaires des attestationsmentionnées à l’alinéa précédent etqui ne sont plus scolarisées, d’ac-quérir des comportements respon-sables, les groupements d’établisse-ments dispensent un enseignementdes règles de sécurité routière. ». Cetenseignement peut être dispensé parles établissements d’enseignementde la conduite mentionnés aux articles L 213-1 et suivants du code dela route.

Art. 2 – Dans le cadre de la forma-tion initiales et de la formation continue, les enseignants des établis-sements mentionnés au premier alinéa de l’article D. 312-43 sont préparés à assurer l’acquisition parles élèves de la connaissance desrègles de sécurité routière et descomportements adaptés qui en découlent.

Art. 3 – Pour les personnes présen-tant une déficience visuelle et ne leurpermettant pas, en raison de leurhandicap, de se présenter auxépreuves des attestations scolairesde sécurité routière ou de l’attesta-tion de sécurité routière, il est crééune attestation d’éducation à la routedont les modalités d’organisation etde délivrance sont fixées par arrêtédes ministres intéressés (BO n°15 du12 avril 2007).

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Extrait de l’arrêté du25 mars 2007 relatif àl’organisation et à ladélivrance des attesta-tions de sécurité routièrede premier et de secondniveaux, de l’attestationde sécurité routière et de l’attestation d’éducation à la route.Article 1er – Les attestations scolairesde sécurité routière de premier et desecond niveaux et l’attestation d’édu-cation à la route sanctionnent l’ensei-gnement des règles de sécurité rou-tière mentionné à l’article D. 312-43 ducode de l’éducation.

Art. 2 – Les épreuves des attesta-tions scolaires de sécurité routièrede premier et de second niveaux sedéroulent chaque année, pendant letemps scolaire, au cours d’une période comprise entre le début dudeuxième trimestre et la fin de l’année scolaire. Ces épreuves sontorganisées sous la responsabilitédes inspecteurs d’académie, direc-teurs des services départementauxde l’éducation nationale et par leschefs d’établissements publics etprivés sous contrat relevant du ministère de l’éducation nationale,sous la responsabilité des directeursde centres de formation d’apprentisou sous la responsabilité des autoritésadministratives compétentes pourles autres départements ministé-riels. En cas de conditions particu-lières de scolarisation, ce calendrierpeut faire l’objet de dérogations accordées par l’autorité de tutelle.

Art. 3 – Chaque année, l’épreuve del’attestation scolaire de sécurité rou-tière de premier niveau est organiséepour les élèves de classes de cin-quième et de niveau correspondant,ainsi que pour les élèves d’autresclasses qui atteignent l’âge de 14 ans,au cours de l’année civil.

Art. 4 – Chaque année, l’épreuve del’attestation scolaire de sécurité rou-tière de second niveau est organiséepour les élèves de classes de troi-sième et de niveau correspondant,pour les élèves d’autres classes quiatteignent l’âge de 16 ans, au coursde l’année civile ainsi que pour desélèves âgés de plus de seize ans etqui sont inscrits dans un établisse-ment scolaire.Art. 5 –Les élèves soumis à l’obliga-tion scolaire qui ne sont pas scolarisésdans des établissements publics ouprivés sous contrat, peuvent subir lesépreuves de l’attestation scolaire desécurité routière de premier et de second niveaux dans les conditionsidentiques à celles définies aux articles 1er, 2, 3, 4, du présent arrêté.L’inspecteur d’académie, directeurdes services départementaux del’éducation nationale, ou les autoritésadministratives compétentes pourles autres départements ministériels,désignent les établissements danslesquels ces élèves passent lesépreuves.

Art. 6 – Les élèves qui échouent àl’une ou l’autre épreuve peuvent seprésenter à une épreuve de rattra-page, au cours de la même périodedans les conditions fixées par les autorités administratives visées àl’article 2 du présent arrêté.

Art. 7 – Les dispositions du présenttitre s’appliquent à l’épreuve de l’attestation d’éducation à la route.

Art. 12 – L’attestation scolaire de sécurité routière, l’attestation de sé-curité routière et l’attestation d’édu-cation à la route sont délivrées auxcandidats qui ont obtenu une note aumoins égale à 10 sur 20.

Art. 13 – L’attestation scolaire de sécurité routière, l’attestation de sécurité routière et l’attestationd’éducation à la route, sont délivréespar le chef d'établissement, le direc-teur ou l’autorité administrative compétente pour les autres départe-ments ministériels.

Le décret n° 2002-675du 30 avril 2002Le brevet de sécurité routière est délivré aux titulaires le l’attestationde premier ou de second niveau oude l’attestation de sécurité routière,ayant suivi une formation pratique de5 heures de conduite sur voie publique assurées par des profes-sionnels de la conduite agréés par lespréfectures.

• le brevet de sécurité routièreEst obligatoire pour conduire un cyclomoteur à partir de 14 ans (saufquand les conducteurs possèderontun permis de conduire) ;

• L’ASSR de second niveau,passée en classe de troisième, estobligatoire pour pouvoir s’inscrireaux épreuves du permis deconduire.

Ces deux mesures s’appliquent àtous les jeunes qui sont nés depuisle 1er janvier 1988.

Un dispositif spécifique, l’attestationde sécurité routière (ASR), estprévu dans le cadre des GRETA etdes CFA, pour les jeunes qui n’auront pas passé ou qui n’aurontpas obtenu l’attestation scolaire de sécurité routière en milieu scolaire.

À chaque niveau correspond undocument attestant que l’élève aréussi aux épreuves de l’attestationscolaire.

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...Conduite des cyclomoteurs...

Art. R. 211-2 – Tout conducteur decyclomoteur doit être âgé d’aumoins 14 ans et doit être titulairesoit du brevet de sécurité routièreou d’un titre équivalent délivré parun Etat membre de l’Union euro-péenne…

...Contrôle routier.

Art. R. 211-2 – Tout conducteur decyclomoteur âgé de moins de seize ansest tenu de présenter son brevet desécurité routière à toute réquisitiondes agents de l’autorité compétente.En cas de perte ou de vol du brevetde sécurité routière, la déclaration deperte ou de vol en tient lieu pendantun délai de deux mois au plus.

Sorties scolairesL’organisation des sorties scolairesdans les écoles maternelles et élé-mentaires publiques est régie par lacirculaire n° 99-136 du 21 septembre1999 (BO HS n°7 du 23 septembre1999), complétée par la circulairen°2005-001 du 5 janvier 2005 relativeaux séjours scolaires courts et classesde découvertes dans le premier degré (BO n°2 du 13 janvier 2006.

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Mise en œuvre d’une attestation de premièreéducation à la route dansles écoles maternelles etélémentaires

Circulaire n° 2002-229 du 25 octobre 2002NOR : MENE0202499CRLR : 553-1MEN - DESCO A1

Texte adressé aux rectrices et recteursd’académie ; aux inspectrices et inspecteursd’académie, directrices et directeursdes services départementaux del’éducation nationale; aux inspectriceset inspecteurs chargés descirconscriptions du premier degré ;aux directrices et directeurs d’écoleEn 2001, 120000 accidents corporelsont tué près de 8000 personnes surles routes de France. La populationjeune est particulièrement touchéepar l’insécurité routière. Ainsi,chaque année, les accidents de lacirculation sont la cause de près duquart des décès chez les 5-14 ans etde près d’un décès sur deux chez les15-19 ans. Dès l’âge de 10 ans, lesaccidents de la route sont la premièrecause de mortalité des enfants. Parmiles tués de cet âge, la moitié le sonten tant que passagers de véhicule, unquart en tant que piétons, un quart entant qu’usagers de deux roues.

Renforcer l’éducation à la sécuritéroutière en milieu scolaire

Le nombre des enfants tués chaqueannée fait apparaître un pic sensibleà l’âge de 3 ans, de 7 ans et de 11 ans,ce qui correspond à trois périodes dudéveloppement au cours desquellesles enfants acquièrent une nouvelleforme d’autonomie mais aussi semontrent réceptifs à l’apprentissagede comportements adaptés.Avant 5 ans, le risque en tant quepiéton reste faible. En revanche, il esttrès élevé en tant que passagerd’automobile. Former très tôt les

2002 pour la première année dechaque cycle, sont le cadre de référencede cette première éducation à laroute. Ils déterminent les contenus etles compétences sur lesquelsprendre appui pour mener à biencette éducation. Objet transversal parexcellence, elle s’inscrit naturelle-ment dans le cadre d’exercice de lapolyvalence des maîtres et se construitsous leur responsabilité à travers uneprogrammation rigoureuse du cycle 1au cycle 3.Cette éducation à la route se poursuitau collège, elle est complétée par lapréparation des attestations scolairesde sécurité routière passées en classede 5ème et de 3ème .C’est dans ce contexte que les en-seignants, seuls responsables desactivités pédagogiques, peuvent,ponctuellement, faire appel sous laresponsabilité du directeur et dans lecadre du projet pédagogique del’école, à des intervenants extérieursqualifiés.Les objectifs d’une éducation àla sécurité routière à l’écoleprimaireL’apprentissage des règles de sécuritéroutière par les élèves de l’écolematernelle et de l’école élémentairerelève de plusieurs registresd’objectifs : des objectifs de l’ordredes savoirs (connaître des règles decirculation, de sécurité...), desobjectifs de l’ordre des savoir-fairequi supposent la mise en œuvred’opérations cognitives de haut ni-veau (anticiper, traiter l’information,mener en parallèle plusieurs actions...)et des objectifs de l’ordre des com-portements (être respectueux desautres usagers, ...).Une progression, du cycle 1 au cycle 3,inscrit ces objectifs dans des situationsde plus en plus complexes, organiséesen six rubriques :- se déplacer, accompagné, seul ou àplusieurs, dans des espaces identifiés,de plus en plus variés : trottoir,chaussée, environnement familier ouinconnu, en tenant compte descontraintes de l’espace, des dangerset des autres usagers ;

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enfants aux risques routiers permetaussi d’attirer l’attention des parentssur ces questions. Découvrir dès leplus jeune âge que la route n’est pas“à prendre” mais à partager, c’estacquérir des comportements quipermettent de se protéger des dangersde la circulation et de prendre encompte les autres usagers de laroute. Le principe d’une éducationprécoce, continue et générale, a étéadopté dans l’ensemble des payseuropéens.Dans ce contexte, le Comité inter-ministériel à la sécurité routière du25 octobre 2000, tenu sous la prési-dence du Premier ministre, a décidéla mise en place d’un continuuméducatif. Pour compléter le dispositifdes attestations scolaires de sécuritéroutière (ASSR), passées en classe decinquième et en classe de troisième,il est créé une attestation de premièreéducation à la route (APER) délivrée àl’issue de la scolarité primaire. L’APERvalidera l’acquisition de règles et decomportements liés à l’usage de larue et de la route et la connaissancede leur justification.

La mise en œuvre de l’éducation àla sécurité routière L’article L. 312-13 du code de l’édu-cation énonce l’obligation de l’édu-cation routière dans les programmesd’enseignement. Le décret inter-ministériel n° 93-204 relatif à l’en-seignement des règles de sécuritéroutière et à la délivrance du brevetde sécurité routière précise que“cet enseignement s’intègre obliga-toirement dans le cadre des horaireset des programmes en vigueur dansles établissements d’enseignementpublic et d’enseignement privésous contrat. Il a un caractère trans-disciplinaire”.Si l’éducation à la route ne constituepas un champ disciplinaire particulier,elle doit cependant faire l’objet d’untraitement spécifique du cycle 1 aucycle 3 à travers les différentsdomaines d’activités ou les différentesdisciplines de l’école. Les programmes de l’école primaire,qui entrent en application à la rentrée

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- agir en tant que passager d’unvéhicule pour préserver sa vie etcelle des autres ;- conduire un engin adapté et bienentretenu dans des espaces appro-priés, en maîtrisant sa conduite, entenant compte des autres, dans lerespect des règles du code de laroute ;- connaître, choisir et utiliser leséléments de protection ;- comprendre et respecter les règlesdu code de la route ;- mettre en œuvre des règles élémen-taires de premiers secours (se protégeret protéger, donner l’alerte, portersecours).L’éducation à la sécurité routièreintègre ces différentes composantesen un tout indissociable qui fonde uncomportement adapté à la diversitédes contextes rencontrés par l’usager,dans le respect des règles du code dela route.

L’attestation de première éducationà la route (APER) Deux documents à l’intention deséquipes pédagogiques leur permet-tront d’organiser la mise en œuvre del’attestation de première éducation àla route.- Une grille d’évaluation intitulée“attestation de première éducation àla route” récapitule sous une formesynthétique les savoirs et les savoir-faire énoncés dans le documentpédagogique. Pour chaque usage dela route - piéton, passager, rouleur -les objectifs de formation, les savoirset les savoir-faire sont repris à lapremière personne. La colonne dedroite signale dans quel cycle ceux-cisont travaillés, évalués puis covalidéspar l’élève et le maître. Si une caseest hachurée, les savoirs et les savoir-faire considérés ne sont pas du niveaudu cycle. La page comportant cette grilled’évaluation est intégrée dans le livretscolaire de l’élève. L’attestation de première éducation àla route est attribuée par le conseildes maîtres de cycle 3 au vu desrésultats de l’élève récapitulés sur

cette grille. La décision prise ne peutêtre positive que si tous les savoirs etsavoir-faire exigibles aux cycles 1 et 2ont été acquis et si ceux exigibles aucycle 3 sont, au moins, en coursd’acquisition.Cette décision figure en bas de pagede l’attestation de première éducationà la route ; elle est contresignée par ladirectrice ou le directeur de l’écolequi la transmettra, avec le dossierd’entrée en 6e, au collège d’affectationde l’élève, afin de permettre la pour-suite du travail engagé.- Le document pédagogique “attes-tation de première éducation à laroute” est un tableau structuré entrois parties correspondant à chacundes trois cycles de l’école primaire. Onenvisage successivement la situationdu piéton, celle du passager, puiscelle du rouleur (utilisateur de rollers,patins à roulettes, planches à roulettes,trottinettes, vélos...). Les objectifs deformation précisent les acquisitionsvisées selon une progression ducycle 1 au cycle 3. Des indicationssont données pour aider les équipespédagogiques à organiser la formationdes élèves dans ce domaine (définitionde savoirs et savoir-faire opéra-tionnels, suggestions de situationspédagogiques) ; les références auxprogrammes indiquent les champs decontenus ou de compétences surlesquels prendre appui. Cette miseen cohérence est facilitée par uneannexe qui répertorie, pour chaquecycle, les extraits des programmes del’école primaire qui permettent detravailler la sécurité routière. L’éducation à la route, pour prendretout son sens, ne saurait concerner leseul espace scolaire. Elle supposeune sensibilisation de la communautééducative tout entière aux finalitésqu’elle poursuit. Le conseil d’écoleconstitue un lieu privilégié pour cettesensibilisation et cette réflexion collec-tives qui peuvent également trouverleur place dans des réunions spécifi-quement dédiées à ce thème. Ce sontbien tous les parents qu’il convientd’associer à l’utilisation de l’outil“attestation de première éducation

à la route” : l’enjeu est en effet, qu’au-delà de la seule validation scolaire,l’élève soit à même d’avoir des com-portements adaptés dans l’ensembledes situations de la vie quotidienne.C’est en effet la convergence despratiques scolaires et familialesqui pourra conforter la lutte contrel’insécurité routière.Diverses ressources sont accessiblespour faciliter la mise en œuvre decette éducation à la sécurité routière : - un réseau de correspondants acadé-miques et départementaux “sécurité”apporte localement une aide auxmaîtres ; leurs coordonnées sontdisponibles auprès des rectorats oudes inspections académiques ;- des documents pédagogiquesréalisés ces dernières années sontmis à disposition des enseignants surle site internet “Éducation à la sécurité”ainsi que des informations pratiquestelles que les coordonnées des corres-pondants “sécurité”, une liste despartenaires institutionnels et associatifsœuvrant dans ce domaine...D’ores et déjà accessible à l’adressesuivante : http://www.educnet.edu-cation.fr/securite/index. htm, il le seraprochainement sur : http:// www.edu-scol.education.frLa circulaire n° 87-287 du 25 septembre1987 est progressivement abrogéeconformément au calendrier d’entréeen vigueur des programmes d’ensei-gnement de l’école primaire (arrêtédu 25 janvier 2002).

Pour le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche et par délégationLe directeur de l’enseignement scolaireJean-Paul de GAUDEMAR

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(a) Se référer au tableau “La sécuritéroutière dans les programmes del’école primaire” ci-joint.

(b) Code de la route (Partie régle-mentaire - Décrets en Conseil d’État)Section 6 : Circulation des piétonsArticles R. 412-34, 412-35, 412-36.

Article R. 412-34 I - Lorsqu’une chausséeest bordée d’emplacements réservésaux piétons ou normalement praticablespar eux, tels que trottoirs ou accote-ments, les piétons sont tenus de lesutiliser, à l’exclusion de la chaussée.Les enfants de moins de huit ans quiconduisent un cycle peuvent égale-ment les utiliser, sauf dispositionsdifférentes prises par l’autorité investiedu pouvoir de police, à la condition deconserver l’allure du pas et de ne pasoccasionner de gêne aux piétons. II - Sont assimilés aux piétons : 1° Lespersonnes qui conduisent une voitured’enfant, de malade ou d’infirme, outout autre véhicule de petite dimensionsans moteur ; 2° Les personnes quiconduisent à la main un cycle ou uncyclomoteur ; 3° Les infirmes qui sedéplacent dans une chaise roulantemue par eux-mêmes ou circulant àl’allure du pas.III - La circulation de tous véhicules àdeux roues conduits à la main est toléréesur la chaussée. Dans ce cas, lesconducteurs sont tenus d’observer lesrègles imposées aux piétons.

Article R. 412-35 - Lorsqu’il ne leur estpas possible d’utiliser les emplace-ments qui leur sont réservés ou enl’absence de ceux-ci, les piétons peuventemprunter les autres parties de la routeen prenant les précautions nécessaires.Les piétons qui se déplacent avec desobjets encombrants peuvent égale-ment emprunter la chaussée si leurcirculation sur le trottoir ou l’accotementrisque de causer une gêne importanteaux autres piétons. Les infirmes qui sedéplacent dans une chaise roulantepeuvent dans tous les cas circuler surla chaussée.

Article R. 412-36 - Lorsqu’ils empruntentla chaussée, les piétons doivent circuler

près de l ’un de ses bords. Horsagglomération et sauf si cela est denature à compromettre leur sécuritéou sauf circonstances particulières, ilsdoivent se tenir près du bord gauchede la chaussée dans le sens de leurmarche. Toutefois, les infirmes sedéplaçant dans une chaise roulante etles personnes poussant à la main uncycle, un cyclomoteur ou une moto-cyclette doivent circuler près du borddroit de la chaussée dans le sens deleur marche.

Observation : Quel régime juridiqueappliquer aux personnes se déplaçanten rollers, planches à roulettes et patinsà roulettes? Aucun texte spécifique ne réglementela circulation de tels engins. Leursutilisateurs sont donc assimilés à despiétons et, par voie de conséquence,soumis notamment à l’obligation decirculer sur les trottoirs, de respecterles feux tricolores et d’emprunter lespassages pour piétons. Il appartient aux autorités de police dela circulation d’apprécier le danger quereprésente les engins à roulettes pourles piétons et d’en réglementer l’usageen fonction des circonstances detemps et de lieu ou de le limiter à desaires définies.

(c) Les équipements individuels desécurité (cycles, patins, planches àroulettes), cf. circulaire n° 99-36 du 21septembre 1999 : Organisation des sor-ties scolaires dans les écoles mater-nelles et élémentaires publiques, B.O.hors-série n° 7 du 23 septembre 1999.

(d) Les règles applicables aux dispositifsde retenue pour enfants, en voiture(Textes de référence : articles R. 412-1à R. 412-4 du code de la route).

Jusqu’à l’âge de 10 ans, l’utilisationd’un système de retenue pour enfantsest obligatoire sauf dans le cas où lataille de l’enfant est compatible avecle port de la ceinture de sécurité duvéhicule. Ce dispositif de protectiondoit être adapté au poids, à l’âge et à lamorphologie de l’enfant, être correc-tement installé et homologué E . Mis àpart pour les sièges “dos à la route”,il est interdit de transporter des enfantsde moins de 10 ans aux places avantd’un véhicule sauf dérogations etexceptions.

Plusieurs systèmes de retenue sontproposés :• de la naissance à moins de 9 kg :siège dos à la route, éventuellement,lit nacelle avec filet de protectiondisposé parallèlement au dossier dela banquette arrière et fixé par dessangles aux points d’ancrage desceintures du véhicule ;

• de 9 kg à 18 kg environ :siège baquet à harnais ou siège àréceptacle avec tablette de protection(ceinture ventrale) ;

• à partir de 15 kg : siège réhausseur (utilisé en combi-naison avec les ceintures du véhicule).

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enseignant

médecin scolaire

ATSEM

infirmière

documentaliste personnel ouvrieret de service

personneladministratif

CRDPCDDP

Collectivités Territoriales (Municipalité, Conseil Général...)

Professionnels(auto-écoles, assurances,garagistes...)

Police

Associations

Parents Corps d’inspectionIPR-IEN

Autresétablissements

IUFM

PréfectureDirection Départementalede l’Équipement

Rectorat-Inspection AcadémiqueCorrespondants académiqueet départemental

Gendarmerie

personnel

assistantsd'éducation

d’éducation

directeur ou personnel de direction

PROJET D'ÉCOLEOU D'ÉTABLISSEMENT

ÉLÈVE

SÉCURITÉ ROUTIÈREL’élève au centre d’un réseau de ressources et de compétences

Le projet du maître,de l’écoleDes activités dispersées ne peuventgarantir à elles seules un enseignementcomplet et cohérent.Il est indispensable que le maître – etmieux encore l’équipe pédagogique –programme les objectifs et les thèmesde travail selon la spécificité de l’école(structure, situation géographique etsociologique...).Cette programmation débouche sur lamise en œuvre d’un projet pédagogiqueet éducatif intégré au projet d’école.

Les fiches suivantes montrent com-ment l’enseignant peut, au quotidien,intégrer la sécurité routière dans sonenseignement.

Mais l’apprentissage de la sécuritéroutière n’est pas, bien entendu, le faitexclusif de l’École. Il se construit égale-ment – et peut-être essentiellement –dans la famille et dans la cité, parl’intervention de nombreux acteurs.

Spécialistes ou non de la question,professionnels de la sécurité ou sim-plement parents d’élèves, ces acteursne manquent pas d’influencer lesacquisitions et les attitudes des enfantsou des adolescents. Ils possèdentparfois des compétences particulièreset sont en mesure de prolonger, deconcrétiser ou d’enrichir les appren-tissages de l’École tout en les ancrantdans la vie de la cité.

Pour mieux atteindre ses objectifs,l’enseignant a donc souvent intérêtà en faire des partenaires au seind’actions qui peuvent déborder ducadre de l’École.

Une telle ouverture est, comme on l’avu plus haut, une condition nécessaireau développement des compétencescomportementales liées à la sécuritéroutière.

Des actions particulières

Pour organiser des actions particulièresd’ouverture ou d’innovation, il n’existeguère de recette. Définies à partir del’analyse des besoins locaux, elless’intègrent au projet d’école oud’établissement qui les fédère avec ledispositif proprement pédagogique(objectifs, programmation, activités,évaluation...)

Certaines d’entre elles peuvent béné-ficier d’aides complémentaires au titredu Plan départemental d’Actions deSécurité Routière (PDASR) mis enplace par chaque préfecture.

Actions pédagogiques intégrées auprojet d’école ou d’établissementLes apprentissages liés à la sécuritéroutière et leurs influences sur lescomportements sociaux des enfantset des adolescents justifient de tellesactions. Elles permettent leur impli-cation ainsi que l’ouverture de l’École oude l’établissement sur l’environnement.

Les contrats éducatifs locaux (CEL)(circulaire du 9 juillet 1998-BO n°29 du16 juillet 1998 et du 22 novembre 2000-BO n°43 du 30 novembre 2000)Dans le cadre d’un contrat éducatif local,les activités proposées aux enfants etaux adolescents permettent un accès

plus large à toutes les activités d’éveil,de créativité et de prise de responsabi-lité, et notamment à la sécurité routière.Elles permettent l’apprentissage del’autonomie et de la citoyenneté.Les jeunes y trouvent l’occasion dedécouvrir leurs talents, de renforcer leurconfiance en eux-mêmes, de conforterleurs apprentissages scolaires.Chaque contrat, validé par un groupedépartemental de pilotage placésous la responsabilité du préfet et del’inspecteur d’académie, doit satisfaireaux exigences d’un projet éducatif dequalité, conforme au cahier des chargesétabli. Chaque projet peut bénéficierdes moyens et du financement desservices de l’État, des contributions descollectivités locales et de l’associationd’autres partenaires. Tous les projetscontractualisés existants qui concourentaux mêmes fins que les contratséducatifs locaux leur sont intégrés.

Jumelages : proches des préoccu-pations de l’École par leur vocation,certaines entreprises sont des parte-naires de choix pour l’éducation à lasécurité routière.

Clubs : à l’école, au collège ou aulycée, un club «sécurité» permet demobiliser les élèves lors d’activitéssocio-éducatives.

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MÉTHODOLOGIE

Définition d’un plan

de déplacements vers l’écoleUn plan de déplacement «doux» estun outil qui permet :• d’identifier les freins aux change-

ments des habitudes ;• d’étudier tout ce qui pourrait favoriser

l’évolution des comportements ;• de mettre en place des alternatives à

la voiture en proposant les systèmesd’accompagnement collectifs lesmieux adaptés à la situation locale.

Modalités de mise en œuvre• Une première rencontre, à l’initiative

de l’école ou de la municipalité, réunitles acteurs : enseignants, parents,élus, gestionnaires de voirie, associa-tions de quartiers, de commerçants…

• Une répartition des tâches permet derecueillir des éléments d’informationsindispensables : secteur géographique,nombre d’élèves, caractéristiques del’infrastructure routière, circulation,qualité de l’air, accidentologie, carto-graphie, localisations des domicilesdes élèves… Une partie de cesdonnées peut d’ailleurs être recueilliepar les enfants eux-mêmes.

• Réalisation d’une enquête sur lescomportements de déplacementsdomicile - école. L’état des lieuxobtenu permettra de mettre enévidence les points négatifs et lesfacteurs de risques et de mesurerultérieurement les changementsintervenus dans les comportements.

• Élaboration commune d’une propo-sition d’un plan de déplacementsen y associant les élèves.

• Réunion générale des tous lesacteurs : présentation des résultatsde l’enquête et du plan de dépla-cements proposé.

Présentation d’un plan réaliséAu groupe scolaire Champvert à Lyon 5e,cette démarche a abouti à la créationde quatre «lignes d’autobus pédestre».Il s’agit, pour des parents, d’accompa-gner à tour de rôle un groupe d’enfants,à pied, pour se rendre à l’école. Deslignes, des arrêts, des horaires, desconducteurs sont ainsi créés… toutcomme un bus, mais sans moteur !…Un parent coordinateur organise lefonctionnement, les horaires, l’ins-cription des enfants, le planning.Chaque ligne réunit de 13 à 22 enfants.Un tiers des enfants qui ont rejointle pédibus venait habituellement envoiture. Après deux semaines expérimentalesorganisées en juin 2002, l’initiative aété pérennisée en 2002 -2003 et sepoursuit.Les enfants apprécient de venir àl’école à pied avec leurs copains. Ilsarrivent plus décontractés à l’écoleet les parents montrent moins destress.

Plus de cent établissements scolaires

se sont engagés dans un tel pro-

gramme en 2002 - 2003 en créant

leur propre plan de déplacements.

AIDE À LA MISE

EN ŒUVRE

Des associations comme Prévention-MAIF, la Prévention Routière, maisaussi les communes, peuvent aiderles écoles à mettre en place de telsplans de déplacements.

Des outils d’aide à la mise en œuvresont également disponibles sur lesite : www.allerverslecole.net

Un programme européen (Provider) des modes de déplacement domicile-école est conduit dans de nombreuses régions en France. Il consiste, àl’instar du Canada, des USA, de l’Australie, à pratiquer l’accompagnementdes enfants à l’école à pied, «PEDIBUS» ou en vélo «VELOBUS».

OBJECTIFS

Ces types de déplacements, qualifiésde déplacements «doux», améliorentla sécurité, mais aussi la santé etl’environnement. Diminuer la circu-lation automobile aux abords desécoles et venir à l’école à pied ou envélo, c’est contribuer à :• diminuer les risques d’accidents

en supprimant les stationnementsanarchiques ;

• diminuer la pollution ;• éviter le gaspillage d’énergie et

réduire les émissions de gaz à effetde serre ;

• permettre l’éducation précoce desenfants à une action concrète enfaveur du développement durable ;

• éduquer enfants et adultes auxbons comportements de piéton oude cycliste ;

• permettre aux enfants de pratiquerun exercice physique quotidien quiaide à lutter contre l’obésité ;

• retrouver la convivialité d’un chemi-nement collectif.

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Demander la veille aux élèves, avantde quitter la classe, de faire attentionaux espaces qu’ils traversent et auxpersonnes qu’ils rencontrent sur letrajet pour venir à l’école.

SÉANCE 1 : DÉCOUVERTE

DES ESPACES, DES ENGINS

ET PERSONNES

RENCONTRÉES, SUR

LE CHEMIN DE L’ÉCOLE

MatérielDe grandes feuilles de papier et desfeutres.

Objectifs de la séanceFaire acquérir le vocabulaire del’espace routier et mettre des nomssur des espaces ou des fonctionsque les élèves appréhendent maisne savent pas encore désigner.

DéroulementEn groupe classe, à partir de questionssur leur trajet pour venir à l’école,amener les enfants à préciser :• le nom des espaces dans lesquels

eux-mêmes ou d’autres personnes sedéplacent ou qu’ils traversent ;certains noms viendront spontané-ment comme rue ou trottoir, d’autrestels que chaussée ou caniveau, serontplus rarement trouvés ;

• la liste des personnes et celle desengins qui circulent dans la rue enindiquant l’espace qui leur est dédié,le trottoir ou la chaussée ;

• les professionnels qui travaillentdans l’espace routier : commerçants,cantonniers, éboueurs, policiers…

L’enseignant gardera la mémoire deces différentes listes en les écrivantsur de grandes feuilles de papier quiseront réutilisées dans la séance 3.

SÉANCE 2 : LECTURE

D’UN ALBUM DONT

L’ACTION SE DÉROULE

DANS LA RUE

MatérielL’album Vieux frère de petit balai deLaurence Delaby et Michelle Daufresne(Flammarion – Père castor 3,25 €).

Objectifs de la séanceDonner aux élèves l’occasion d’unepremière rencontre avec cet albumpour leur permettre de se familiariseravec le récit.

DéroulementLecture à haute voix par le maître del’album. Encourager échanges etcommentaires avec les élèves ouentre élèves.

SÉANCE 3 : COMMENT

BIEN VIVRE ENSEMBLE

DANS LA RUE ?

MatérielRépartir les élèves par groupe de 4 etprévoir un album par groupe, pluscelui du maître.

Objectifs de la séancePermettre aux élèves de réinvestirles notions construites durant la

Revisiter un classique de la littérature enfantine, l’album Vieux frèrede petit balai*, pour apprendre à mieux vivre ensemble dans l’espaceroutier et, au-delà, dans la cité, en ville ou à la campagne.

OBJECTIFS DE FORMATION

Cycle 1• Se déplacer sur le trottoir, accompagné • Vivre dans un espace complexe :

découvrir la fonction des lieux

RÉFÉRENCES AUX PROGRAMMES

Cycle 1LE LANGAGE AU CŒURDES APPRENTISSAGES• Maîtriser un lexique de plus en plus

précis et abondant ;• Raconter brièvement l’histoire de

quelques personnages de fictionrencontrés dans les albums

AGIR ET S’EXPRIMER AVEC SON CORPS• Découvrir et explorer des espaces

proches (…)DÉCOUVRIR LE MONDE • Á mesure que les représentations

s’affinent, utiliser un lexique plus précis • Découvrir l’environnement proche

puis des espaces moins familiers • Prendre en compte les risques de la rue

(piétons et véhicules)VIVRE ENSEMBLE• (…) adopter un comportement indi-

viduel qui tient compte des apports etdes contraintes de la vie collective

APERSavoirs et savoir- faire à acquérir

• Je reconnais et je nomme les différentsespaces, les véhicules et les usagers

• Je sais marcher sur le trottoir, accom-pagné

• Je reconnais les espaces de jeu et lesespaces de circulation

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PROLONGEMENTS

• On pourra demander aux élèvesde rechercher avec l’aide de leursparents et de leurs grands-parentscomment les conducteurs de véhi-cules manifestent leur intention demodifier leur trajectoire, leur allure…

• Á partir des listes établies lors de laséance 1, réaliser un « imagier desmots de la rue» à l’aide de dessins,d’images découpées, de photos…

• Les élèves, en grand groupe, pourrontinventer des expressions pourmontrer la solitude ou la convivialité

et l’entraide dans différentes situa-tions, en référence à des expressionscomme «parler aux murs», «parleraux oiseaux»…

* Une présentation de cet ouvrage estaccessible sur EduSCOL Les «Mille et unlivres» à l’adresse suivante: http://eduscol.education.fr/D0102/biblio.htm

séance 1 pour une compréhensionplus fine de l’album lu à la séance 2,en ménageant une ouverture sur lerespect de l’autre et la place de chacundans la cité.

DéroulementGuider les élèves pour leur permettred’approfondir leur compréhension del’ouvrage à l’aide de questions mettanten relation le travail réalisé sur le trajetde l’école et l’histoire que raconte lelivre qu’ils ont en main :

• Dans quelle partie de la rue se trouvele cantonnier durant la plus grandepartie de l’histoire ? Á quel momentmonte-t-il sur le trottoir ?

• Quels sont les personnages qui sontsur le trottoir ? Que font - ils ? Desenfants jouent, certains de leurs jeuxpeuvent-ils être dangereux ?

• Comment la solitude du balayeurest-elle montrée (pages 4 et 5) ?

• Dans quelle partie de la rue peut-onprendre le temps de parler avecd’autres personnes ? Pourquoi ?

• Pour travailler, le cantonnier estsouvent sur la chaussée, il ne peut pasparler avec les personnes qui sontdans les véhicules ; à qui parle-t-il ?

• Lorsque l’on est piéton que faut-ilregarder sur la voiture, chez sonconducteur, pour savoir ce que vafaire une automobile (s’arrêter,tourner…) ?

• D’après cette histoire, que faut-ilmettre en pratique pour bien vivreensemble ?

la sécurité routière à l’école primaire

D’après un travail réalisé à l’écoleJean Lurçat de l’Île-Saint-Denis

avec Annie-France Berger.

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Un trajet habituel, des allers et retoursquotidiens ne signifient pas, pourles enfants, une appropriation réellede l’itinéraire et des déplacementsmaîtrisés.

PRÉPARATION DE LA SORTIE

• L’itinéraire est défini à partir d’unplan du quartier : lecture, repéragedu trajet, calcul de la durée approxi-mative du parcours.

• Les enfants notent les différentsnoms des rues à emprunter, dansl’ordre chronologique. Ils prévoientde prendre des photos.

Dans ce quartier de Soissons réputé dangereux pour son environnementroutier, situé en ZEP, de nombreux élèves se rendent seuls à l’école,à pied, par le boulevard de liaison.Ces dernières années, quatre enfants ont été renversés par des voitures :un enfant est décédé.Ces évènements dramatiques ont amené l’équipe pédagogique de l’écoleà mettre en place un projet de sécurité routière en faveur des élèvespiétons. La police nationale a apporté son soutien à cette action.

OBJECTIFS DE FORMATION

Cycle 1• Se déplacer sur le trottoir

Cycle 2• Se déplacer sur le trottoir seul, à

plusieurs ou en groupe classe• Traverser une chaussée• Vivre dans un espace complexe :

s’approprier un itinéraire familier

RÉFÉRENCES AUX PROGRAMMES

Cycle 1LE LANGAGE AU CŒURDES APPRENTISSAGES• Savoir à quoi sert un panneau urbainAGIR ET S’EXPRIMER AVEC SON CORPS• Découvrir et explorer des espaces

proches et progressivement pluslointains

• L’enfant apprend peu à peu à prendredes risques mesurés tout en étantattentif à la sécurité, que ce soit lasienne ou celle des autres

DÉCOUVRIR LE MONDE • Prendre en compte les risques de la rue• Repérer une situation inhabituelle

ou de danger• Repérer des objets ou des déplacements

dans l’espace par rapport à soi

Cycle 2MAÎTRISE DU LANGAGEET DE LA LANGUE FRANÇAISE• Participer à un dialogue dans le cadre

d’une activité de classe• Rapporter […] une information, une

observation en se faisant clairement comprendre […]

VIVRE ENSEMBLE• Dépasser l’horizon de l’école• Avoir compris et retenu les règles de

sécurité essentielles concernant le piéton dans la rue

DÉCOUVRIR LE MONDE• Se repérer dans son environnement

proche, s’orienter, se déplacerEPS• S’engager lucidement dans l’action

APERSavoirs et savoir- faire à acquérir

• Dans la rue, je sais regarder• Je reconnais et je nomme les différents

espaces, les véhicules et les usagers• Je sais marcher sur le trottoir accom-

pagné• Je sais traverser en donnant la main• Je sais traverser une chaussée, seul• Je sais traverser à un carrefour• Je sais traverser à un rond-point• Je sais identifier les dangers• Je connais les règles du Code

de la route

la sécurité routière à l’école primaire

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DÉROULEMENT

Traverser un boulevard

à un passage pour piétonsLes enfants traversent le boulevarddeux par deux, en empruntant le pas-sage pour piétons avec feux tricolores etappel piétons. L’enseignant les amène,au préalable, à oraliser sur la conduite àtenir. Malgré le «petit bonhomme vert»,il est important de regarder à gauche età droite avant de traverser !

Traverser une rue

sans passage pour piétonsSur le parcours, les enfants doivent,par groupe de deux, franchir une ruesans passage pour piétons. On discuteafin de choisir le site le mieux adaptépour effectuer cette manœuvre avecun maximum de sécurité. Cet échangeest d’autant plus important que noussavons que la plupart des enfants decette classe empruntent, seuls, cetitinéraire chaque jour.

Marcher sur un trottoir étroitLes élèves marchent sur un trottoirétroit où chacun doit s’écarter pourlaisser passer un autre usager, voireune maman avec une poussette.Même en groupe, il est importantde respecter autrui.

Traverser un rond-pointLes enfants doivent traverser unrond - point, sans feux tricolores,avec un trafic routier important. Ilsempruntent les passages pour piétonsdeux par deux, en respectant lesrègles de sécurité.

Différencier espaces de jeu

et espaces de circulationLa classe arrive dans le quartierd’habitation des enfants, situé àenviron 300 mètres de l’école.L’identification des lieux de jeu, enopposition aux lieux de circulation,n’est pas toujours facile à établir :rues et ruelles se croisent, sans pas-sages pour piétons ; automobilistes,motocyclistes et cyclomotoristessurgissent plus ou moins rapidement !

Avant de traverser, chacun doit réflé-chir et adopter la bonne conduite.

Recenser et mémoriser

les endroits dangereuxDe retour à l’école, les enfants dressentle constat qu’ils n’ont jamais réfléchiaux dangers de ces déplacementshabituels.

Ils recensent des endroits dangereuxdécouverts dans le quartier et mettenten évidence, pour chaque situation, laconduite à adopter.

Le dialogue établi entre les élèves,l’enseignante et les policiers trouverades résonances dans l’attitude queles élèves adopteront à l’avenir.

D’après un travail réaliséà l’école du Tour de Ville à Soissons,

classes d’Alix Gomot etElisabeth Artoux-Fontaine

[email protected]

PROLONGEMENTS

• Exploitation des photographiesprises lors de la sortie.

• Exposition destinée aux autres classesde l’école et aux parents d’élèves.

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SÉANCE 1 :

DE L’ESPACE RÉEL

À L’ESPACE REPRÉSENTÉ

(ET INVERSEMENT)

Cycles 1 et 2

Matériel• 9 à 20 tapis ou matelas, en fonction

du niveau de la classe.

• Des pelotes de laine de différentescouleurs.

• Des feuilles de papier sur lesquellesest représenté le dispositif.

DéroulementL’enseignant installe des tapis dansla cour ou la salle d’EPS. L’espaceentre les tapis matérialise les zonesde circulation. Plus le nombre de tapisest important, plus le circuit devientcomplexe. On pourra imaginer cetravail avec neuf tapis en moyennesection maternelle, avec seize ou vingten fin de cycle 2. Devant ces tapis,une ligne d’observation sur laquellese positionnent les enfants est tracée.Un élève auquel on a fixé, à la cheville,une pelote de laine, effectue un par-cours simple avec 2 changementsde direction. À l’issue du parcours de

Trois séances sont proposées aux élèves de cycle 1 et 2, pour les préparerà sortir dans le quartier. Ce travail a lieu dans la salle d’évolution del’école. Il a trois axes fondamentaux : le corps comme référentiel de basepour le repérage ; les perceptions de l’espace ; la perception des objetsdans l’espace.

OBJECTIFS DE FORMATION

Cycle 1• Se déplacer sur le trottoir

Cycle 2• Se déplacer sur le trottoir seul

RÉFÉRENCES AUX PROGRAMMES

Cycle 1LE LANGAGE AU CŒURDES APPRENTISSAGES• Se repérer dans l’espace et décrire

des objets ordonnésAGIR ET S’EXPRIMER AVEC SON CORPS• Prendre des repères dans l’espaceDÉCOUVRIR LE MONDE• La construction de l’espace propre

suppose une manipulation aisée dulangage qui permet d’y situer lesobjets et les personnes ainsi queleurs déplacements

• Décrire et représenter simplementl’environnement proche

Cycle 2MAÎTRISE DU LANGAGEET DE LA LANGUE FRANÇAISE• Participer à un dialogue dans le cadre

d’une activité de classe• Rapporter […] une information, une

observation en se faisant clairement comprendre […]

MATHÉMATIQUES• Situer un objet, une personne par

rapport à soi ou par rapport à uneautre personne ou à un autre objet

• Connaître et savoir utiliser le vocabu-laire lié aux positions relatives d’objets ou à la description de dépla-cements.

• Situer des objets d’un espace réel surune maquette ou un plan

DÉCOUVRIR LE MONDE• Décrire oralement et localiser les

différents éléments d’un espaceorganisé

EPS• Adapter ses déplacements à diffé-

rents types d’environnements

APERSavoirs et savoir- faire à acquérir

• Je sais me déplacer à pied dans monquartier ou mon village

• Je connais la signification de la signa-lisation

la sécurité routière à l’école primaire

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la sécurité routière à l’école primaire

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Confrontés à cette situation-problème,de nombreux enfants ont tendance àconserver le plan face à eux aprèsavoir tourné, ils se «perdent» alorsen cours de cheminement.

Dans l’échange, le maître relève cettedifficulté et recherche, avec les enfants,des solutions, par exemple : disposerune bande de couleur différente surles quatre murs de la salle d’évolution,pour rappeler le système invariantlié au corps «devant, derrière, à droite,à gauche». On approche ainsi la notion desquatre points cardinaux.

ÉvaluationSi l’élève découvre son prénom, il sait,par auto -évaluation, que son trajetest exact. Lorsque le point d’arrivéeest faux, il doit recommencer sonparcours.Ne pas hésiter, bien entendu, à appor-ter une aide adaptée à un enfant quise trouverait plusieurs fois en situationd’échec.

SÉANCE 3 :

LA PERCEPTION DES

OBJETS DANS L’ESPACE

Cycle 2

DéroulementÀ partir d’une installation identique,l’enseignant dispose plusieurspanneaux «sens interdit», « interditde tourner à gauche», « interdit de

tourner à droite» dont la significationaura été abordée. Il détermine unpoint de départ et un point d’arrivée. Le parcours ressemble alors à unlabyrinthe et l’enseignant donne laconsigne suivante : «Tu dois atteindrele point d’arrivée en respectant lespanneaux de signalisation».Les élèves peuvent choisir de se dépla-cer à pied, en tricycle ou à bicyclette.

ÉvaluationDes enfants, placés autour du circuit,seront chargés de constater uneéventuelle erreur des élèves effectuantleur trajet.

ProlongementL’enseignant peut également, à partird’un tel circuit, proposer aux enfantsde travailler sur le plan. Il distribuealors à chacun le plan où sontreprésentés les panneaux dans leurposition exacte, correspondant à lasignalisation du circuit réel.L’enfant doit tracer au préalable unitinéraire correct, sans infraction auCode de la route et le réaliser physi-quement par la suite.

SÉANCE 4 :

UNE SORTIE À PIED

Voir la fiche « Une sortie piétonen ville » pages 38-39.

l’élève, le fil est coupé en ne laissantdonc que la trace du fil. Les élèvesobservateurs sont invités à refaire leparcours plusieurs fois puis, à le décrireavec leurs mots. L’adulte introduit peuà peu le vocabulaire adéquat : avancer,tourner à droite, tourner à gauche,prendre la première allée, la secondeallée, passer entre…Un autre élève propose un nouveauparcours avec une trace de couleurdifférente. La même démarche estmise en place.Les enfants vont, sur la feuille, dessinerle parcours proposé.

Inversement, l’enseignant distribueaux enfants un plan d’ensemble surlequel le dispositif est représentéavec le parcours à effectuer (unecroix peut, par exemple, signaler unobjet caché sous un des tapis).

SÉANCE 2 :

LE CORPS COMME

RÉFÉRENTIEL DE BASE

POUR LE REPÉRAGE

Cycle 2

DéroulementÀ partir d’une installation identique, lemaître distribue à chaque élève placésur une ligne de départ déterminéeauparavant (4 élèves au maximum)le plan de l’itinéraire à suivre à piedpour retrouver son étiquette-prénomindiquée par une croix sur le plan.

D’après un travail réaliséà l’école maternelle du Centre de Soissons,

classes de Françoise Julien et Martine [email protected]

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ÉVOLUTION DU PROJET

À L’ÉCOLE MATERNELLE

YSER DE REIMS

(MOYENS/GRANDS)

Celle-ci est située au sein d’un quartierde maisons jumelées locatives. Lesrues sont étroites, les parkings rares,…

Séance 1

Promenade dans le quartierAu cours d’une promenade dans lequartier, les élèves ont pour consignede « repérer tout ce qui peut êtredangereux ou gênant pour le piétonqui utilise le trottoir».

Durant ce trajet, les élèves s’arrêtent àchaque obstacle remarqué, cherchents’il peut représenter un danger et lephotographient.

C’est l’occasion d’engager un dialoguepropice à l’utilisation du vocabulairesuivant : piéton, chaussée, trottoir, rue,panneaux, passage pour piétons,…

Séance 2

Synthèse en classe,

principalement axée sur le langage• Sans support visuel, se souvenir

des dangers et les évoquer.• À partir des photos prises lors de

la sortie, remettre en ordre chrono-logique les photos selon le circuitparcouru.

• Mettre en évidence une « problé-matique» : «Comment communiquer

nos informations aux élèves del’autre classe ?» ; rechercher diffé-rentes solutions et échanger.

• Réaliser, lors de la prochaineséance, un plan sur de grandesfeuilles de kraft posées au sol dansla salle d’éducation physique.

Séance 3

Du plan à la maquette

Les enfants réalisent le plan en repré-sentant les rues. Ils matérialisent lestrottoirs avec des bandes de papieret les bâtiments les plus significatifs duquartier avec des boîtes cartonnées.Ensuite, les photographies d’obstaclessont progressivement placées.Les élèves effectuent un parcours ense déplaçant sur cette maquette.Quand l’obstacle est bien repéré etle danger qu’il représente biengéré, le groupe classe positionne àcet endroit une vignette « visagesouriant».

Deux écoles maternelles ont la même école élémentaire de rattachement.Les enseignantes de grande section font un constat commun : les trottoirsempruntés par les enfants présentent des dangers ou des «pièges» àdéjouer. Elles décident de travailler ensemble pour sensibiliser etéduquer les élèves aux «dangers» de cet espace de circulation.

En raison de l’environnement spécifique de chaque école, les ensei-gnantes ont conduit ce projet de façon différente.

OBJECTIFS DE FORMATION

Cycle 1• Se déplacer sur le trottoir

Cycle 2• Se déplacer sur le trottoir seul,

à plusieurs ou en groupe classe

RÉFÉRENCES AUX PROGRAMMES

Cycle 1LE LANGAGE AU CŒURDES APPRENTISSAGES• Savoir à quoi sert un panneau urbain…AGIR ET S’EXPRIMER AVEC SON CORPS• L’enfant apprend peu à peu à

prendre des risques mesurés, tout enétant attentif à la sécurité, que cesoit la sienne ou celle des autres

• Prendre des repères dans l’espace etle temps

DÉCOUVRIR LE MONDE• Prendre en compte les risques de la rue

(piétons et véhicules) ainsi que ceuxde l’environnement familier proche(objets et comportements dangereux…)

Cycle 2MAÎTRISE DU LANGAGEET DE LA LANGUE FRANÇAISE• Participer à un dialogue dans le cadre

d’une activité de classe• Rapporter […] une information, une

observation en se faisant clairementcomprendre […]

DÉCOUVRIR LE MONDE• Commencer à représenter l’envi-

ronnement proche.• Décrire oralement et localiser les

différents éléments d’un espaceorganisé.

EPS• S’engager lucidement dans l’action

APERSavoirs et savoir- faire à acquérir

Je me déplace sur le trottoir• Dans la rue, je sais regarder • Je reconnais et je nomme les différents

espaces, les véhicules et les usagers

la sécurité routière à l’école primaire

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Séance 1

Promenade dans le quartierVoir séance 1 du projet de l’écolematernelle Yser.

Séance 2

Réalisation d’un support mémoire

pour la classeDans un premier temps, la maîtresseprocède à un rappel de la sortiesous la forme d’échanges orauxavec les enfants.

Elle distribue les photographies desobstacles prises lors de la sortie et elledemande aux enfants de classer lesobstacles par rue. On obtient ainsiquatre ensembles de photos.

Après discussion, la classe décidede réaliser une affiche par rue pourrépertorier les dangers rencontrésdans chacune d’elles.

Séance 3

Réalisation d’un support

d’information pour l’écolePar souci de communication, il estdécidé de coller ces quatre affiches surun cube figurant le pâté de maison.

Cet ensemble sera présenté auxparents et aux autres classes.

Séance 4

De la maquette au jeu de l’oieAfin d’aider les élèves à intégrer lesbons comportements, l’enseignanteleur propose de faire déplacer desfigurines sur cette maquette. Cesdéplacements amènent les enfants àimaginer un jeu du type «jeu de l’oie».

Pour le réaliser, les élèves :- dégagent oralement les principes

du jeu de l’oie (ex : des règles de jeuà respecter, des cases à parcourir,des points à gagner, un dé à jouerà utiliser…) ;

- proposent d’adapter le jeu en yintégrant les dangers de la rue.

Pour ce faire, la maquette esttransformée : les bandes de papiermatérialisant les trottoirs sontgraduées afin de réaliser des cases.Des figurines servent de pions.

Un ou deux dés sont utilisés (ilspeuvent être fabriqués au coursd’une séance de mathématiques).Quand son personnage s’arrête surune case «danger» repérée par unephoto, l’élève explique le compor-tement qu’il doit avoir et il rejoue.À défaut d’une explication satisfai-sante, le groupe aide l’élève àtrouver la réponse mais celui - cipasse son tour.

Les élèves jouent dans un premiertemps en groupe classe, puis defaçon autonome lors de l’accueilpar exemple.

Le jeu est prêté à d’autres classesde l’école ou du quartier. Ses règlessont écrites et /ou enregistrées surcassette audio par les enfants.

ÉVOLUTION DU PROJET

À L’ÉCOLE MATERNELLE

POMMERY DE REIMS

(GRANDS)

Cette école est située au sein d’unquartier urbain (maisons jumelées,bâtiments,…).

Le groupe scolaire fait partie d’un pâtéde maisons entouré d’un boulevard,d’une avenue, et de deux rues moinspassantes.

la sécurité routière à l’école primaire

D’après un travail réalisé dansl’école maternelle Yser, classe d’Agnès Mathieu,

et l’école maternelle Pommery,classe de Françoise Philippe

[email protected]@ac-reims.fr

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la sécurité routière à l’école primaire

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ACTIONS ENVISAGÉES

Au niveau de l’association locale deparents, une proposition de parrai-nage entre enfants est suggérée.Au niveau de l’école, une réflexionest engagée : c’est le travail décritci-après.

DÉROULEMENT DES ACTIVITÉS

Séance 1Production écritesous forme de textes et de dessins.Le transport en bus est un sujet deconversation très fréquent chez lesenfants qui en rapportent régulière-ment les dysfonctionnements.Le maître invite alors ses élèves àconfier par écrit leurs peurs et les

raisons de ces peurs, à relater lessituations violentes auxquelles ilsont assisté mais aussi les actes et lesattitudes dont ils sont éventuellementles auteurs.

Séance 2Synthèse des productionsLes productions des enfants sontensuite confrontées collectivement.Un classement est effectué à partirdes trois critères suivants :

- J’ai peur quand…- Il est interdit de…- Il est dangereux de…

Séance 3Inventaire des savoirs à acquérirIl est alors nécessaire d’identifier defaçon très précise les règles à suivrelors d’un déplacement en bus et deles classer : attitudes à adopter lorsde la montée dans le bus, lors de ladescente du bus, à l’intérieur du bus(pendant le trajet) :- monter et descendre dans le calme ;- ne monter qu’à l’arrêt complet du

bus ;- attendre son tour pour descendre ;- attendre le départ du bus avant de

traverser ;- rester assis ;- ne pas quitter sa place ;- etc.

Le déplacement domicile – école, quel que soit son mode, ne relève pas de laresponsabilité de l’école. Cependant, l’éducation à la sécurité routière préparel’enfant à réfléchir aux risques encourus et le prépare à devenir un usagerautonome, prudent et responsable.-Ste-Agnès est un petit village bordé par la RN 83 (axe routier Besançon-Lyon)à 20 km environ de Lons-le-Saunier dans le Jura. Depuis plusieurs années,son école et celle de deux autres villages voisins, Grusse et Vincelles, sontréunies au sein d’un RPI (regroupement pédagogique intercommunal)constitué de trois classes : l’une, la classe maternelle, située à Vincelles, lesdeux autres dans des bâtiments distincts à Ste-Agnès.Les enfants de ce RPI sont transportés quatre fois par jour par bus.

OBJECTIFS DE FORMATION

Cycle 2• Connaître et respecter les règles à

observer en tant que passagers detransports scolaires.

Cycle 3• Guider une personne dans son

déplacement.

RÉFÉRENCES AUX PROGRAMMES

Cycle 1AGIR ET S’EXPRIMER AVEC SONCORPS• Se conduire dans le groupe en

fonction de règles.DÉCOUVRIR LE MONDE• Prendre en compte les risques de

la rue.

Cycle 2MAÎTRISE DU LANGAGE ET DE LA LANGUE FRANÇAISE• Participer à un dialogue dans le

cadre d’une activité de classe• Rapporter un évènement […] une

information, une observation en sefaisant clairement comprendre […]

VIVRE ENSEMBLE• Envisager les conséquences de ses

actes avec l’aide d’un adulteEPS - COMPÉTENCE GÉNÉRALE• Construire un projet d’action...• Appliquer les règles de la vie collective

Cycle 3MAÎTRISE DU LANGAGE ET DE LA LANGUE FRANÇAISE• Participer à un débat• Avec l’aide du maître, rédiger des

règles de vieÉDUCATION CIVIQUE• Envisager les conséquences de ses

actes mettant en jeu la vie collectiveEPS - COMPÉTENCES GÉNÉRALES• S’engager lucidement dans l’action.• Mesurer et apprécier les effets de

l’activité.

APERSavoirs et savoir-faire à acquérir

Cycle 1• Je ne gêne pas le conducteur

Cycle 2• Je respecte les consignes dans le

transport scolaire.

Cycle 3• J’adopte l’attitude qui convient dans la

zone d’attente.

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Séance 4Réalisation d’une plaquetteOnze points importants, «Les onzerègles de bonne conduite de l’élèvedans le bus», sont ainsi retenus etrédigés sous forme d’un code.Chaque élève de la classe s’engagealors à le respecter en le signant.Le document est ainsi consigné dansle cahier de liaison et transmis auxfamilles pour information.

Séance 5«Réunion-rencontre»Suite à la suggestion émanant de l’as-sociation locale des parents d’élèvesdu RPI, le parrainage d’un petit par ungrand est envisagé. Le projet de laclasse est alors transmis à l’ensembledes collègues du RPI. Une rencontreréunissant enseignants, élèves, parentsd’élèves, président de l’association deparents d’élèves et maires des com-munes est alors organisée.L’idée entraîne immédiatement l’adhé-sion des élèves. Les grands qui, laplupart du temps, n’arrivent pas àfaire entendre raison aux plus petits(ces derniers ont tendance à chahuter,parfois de façon dangereuse), ont lesentiment que leur autorité va se trou-ver confortée et qu’ils pourront ainsis’occuper plus efficacement des petits.Ils ont simplement demandé de nepas parrainer leur petit frère ou leurpetite sœur.Le conseil d’école a donné l’aval àcette action et c’est à la rentrée desvacances de printemps, au cours d’uneséance «solennelle» en présence de lapresse, que chaque grand a remis auplus petit le code de bonne conduite.

ÉVALUATION DU PROJETL’origine de ce travail repose sur unevéritable situation-problème poséeaux enfants dans leur quotidien, cequi a permis :- que soit retenu spontanément leur

intérêt,- qu’ils s’approprient véritablement

ce projet,

- qu’ils s’engagent de façon réfléchieen signant le code qu’ils ont eux-mêmes élaboré.

L’implication des partenaires del’école (parents, association de parentsdu RPI, élus locaux) dans ce projetdonne un retentissement et un poidsplus grand à la réflexion des enfantset contribue à ouvrir l’école sur lemonde réel.

Une évaluation de ce travail sera parailleurs conduite à l’occasion duvoyage scolaire qui s’effectuera parbus et par train.

D’après un travail deDidier LAMBOLEZ, professeur des écoles

École primaire, 39190 Ste Agnèset Françoise DUBOIS, professeur des écoles,

39000 Lons-le-Saunier

la sécurité routière à l’école primaire

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DÉROULEMENT

Séquence 1

ObjectifPermettre aux élèves de construirela notion de contraste en prenantconscience que les couleurs foncéessont peu visibles dans un environ-nement sombre et qu’il en est demême pour les couleurs claires dansun environnement lumineux.

DéroulementLes enfants travaillent en petits groupes.

Première séanceEn arts plastiques, travailler sur lanotion de contrastes à partir d’œuvresde divers peintres sélectionnées à ceteffet ; proposer aux élèves des repro-ductions pour identifier : - des couleurs fondues (impression-

nisme, pointillisme…) ;- des couleurs contrastées (Soulages,

Mitchell…) ;- des couleurs pures (Mondrian,

Miro…) ;- des couleurs cernées (Léger,

Dubuffet…)...Demander de regarder les repro-ductions de près, et, de loin, de repérerce qui reste visible. Élucider avec lesélèves les constats réalisés.

En hiver, il fait nuit à la sortie de l’école. Même en ville, les conditionsd’éclairement sont parfois médiocres et ne permettent pas toujours auxautomobilistes de voir les enfants piétons ou cyclistes. Il est bon quel’enfant apprenne, dès son plus jeune âge, à faire la différence entrevoir et être vu, et à s’assurer qu’il est «bien vu» dans des conditionsd’éclairement moindres qu’en plein jour ou par beau temps. Certainesécoles ont mis en place, à l’entrée de l’hiver, des ateliers qui permettentaux familles de s’impliquer dans un projet en participant très activementà l’amélioration de la sécurité de leurs enfants, qu’ils se déplacentaccompagnés pour se rendre à l’école maternelle ou éventuellement seulspour se rendre à l’école élémentaire. C’était le cas à l’école maternelleCondé à Lyon, ou encore dans la commune de Castelnau - le - Lez,dans l’Hérault.

OBJECTIFS DE FORMATION

Cycle 1• Se déplacer sur le trottoir• Vivre dans un espace complexe

Cycle 2• Vivre dans un espace complexe• Utiliser des équipements de protection

Cycle 3• Vivre dans un espace complexe• Connaître quelques règles du Code de

la route et les respecter

RÉFÉRENCES AUX PROGRAMMES

Cycle 1DÉCOUVRIR LE MONDE • Distinguer des réalités différentes…

les décrire grâce au langage• Prendre en compte les risques de la rue

Cycle 2DÉCOUVRIR LE MONDE• Participer à la conception d’un proto-

cole et le mettre en œuvre en utilisantles outils appropriés

• Développer les habiletés manuelles

Cycle 3EPS• Adapter ses déplacements dans diffé-

rents environnements

APERSavoirs et savoir- faire à acquérir

Cycle 1• Dans la rue, je sais regarder• Je sais identifier les dangers dans un

environnement proche• Je demande et j’utilise les équipements

de protection

Cycle 2• Je sais identifier les dangers dans un

environnement proche• Je connais les règles du Code de la route

Cycle 3• Je sais identifier les dangers dans un

environnement proche• Je connais les règles du Code de la route

la sécurité routière à l’école primaire

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la sécurité routière à l’école primaire

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Séquence 2

ObjectifImpliquer les élèves dans la prise encharge de leur sécurité pour les amenerà trouver le moyen de se rendre bienvisibles pendant leur déplacementdans l’espace routier et associer lesparents à cette démarche.

Déroulement

Première séanceAprès avoir préalablement consultéleurs parents, les enfants choisissent :- le support sur lequel les bandes

rétro-réflichissantes seront cousues:directement sur un vêtement ou surun galon pouvant se fermer avec duvelcro qui sera positionné autour dubras, de la jambe… ;

- la couleur des bandes rétro-réflé-chissantes, mais aussi leur forme etleur emplacement.

Un travail en arts plastiques les aideradans leur choix ; certains élèves préfè-rent des signes discrets qui doivent de-meurer bien visibles, tandis qued’autres peuvent souhaiter faire figurer

l’initiale de leur prénom dans le dos deleur vêtement, ou même un triangle,signe de danger.

Seconde séanceLes enseignants, les élèves et desparents volontaires se réunissent etun «atelier couture» est organisé.Pour les enfants de cycle 1 et 2, il fautprévoir au moins un adulte pour troisenfants ; ce nombre peut être inférieuren cycle 3 où les enfants peuventprendre directement en charge unepartie des travaux nécessaires pourpositionner, maintenir et coudre leséléments rétro-réfléchissants préparés.Chaque enfant doit pouvoir visualisertout de suite le résultat, dans unepièce où l’on a fait le noir complet. Ilfaut donc avoir une lampe de pocheefficace qui soit susceptible d’avoirun éclairement proche de celui desphares d’une voiture.

*Pour se procurer des bandes rétro-réflé-chissantes, on peut notamment s’adresser à:Institut pour la sécurité des enfants3 rue du Général de Gaulle, 56140 [email protected]

Seconde séanceFaire réaliser une production graphiqueen laissant aux élèves la possibilitéde choisir un fond et un outil scripteurclair ou foncé.Présenter les dessins à la classe et re-pérer ceux qui sont le plus lisibles. Fairejustifier les choix. Cette phase d’obser-vation et d’échanges permet de mettreen évidence des contrastes insuffisantsqui obligent les enfants à venir voir deplus près certaines productions.En liaison avec le travail réalisé lorsde la première séance, faire éluciderla notion de contraste et l’applicationqu’elle trouve dans le domaine de lasécurité routière : panneaux de signa-lisation, importance d’être visiblelors de déplacement à pied.

Troisième séancePour se protéger, il faut s’assurerd’être vu par les autres usagers de laroute d’où la nécessité de porter desvêtements ou des éléments sur sesvêtements, bien visibles dans la nuit,la pénombre, particulièrement l’hiver.Ces éléments permettent de signalersa présence aux autres. Vérifier cette hypothèse avec les élèvesà partir des vêtements qu’ils portent.Réunir anoraks, blousons, manteaux…et leur demander de trier ceux qui sevoient bien dans la nuit et ceux qui sevoient moins bien. On peut «faire lesombre» dans la salle pour se rappro-cher des conditions d’éclairementde la nuit tombante. En prenant appui sur les enseigne-ments tirés des séances précédentes,rechercher avec les élèves des solu-tions pour être mieux vu lors de sesdéplacements à pied. Diverses sugges-tions peuvent être faites, mais sponta-nément de nombreux enfants pensentaux bandes rétro-réfléchissantes quecertains ont sur leur cartable ou leurbaskets. L’enseignant leur en montrealors qui peuvent se coudre sur lesvêtements ou d’autres supports*.Les enfants sont tout de suite d’accordpour réaliser l’opération, mais ima-ginent aussi que « ça doit êtredrôlement difficile à coudre !…».

D’après un travail réalisé à l’école Condé de Lyon, classede Françoise Brun, et avec tous les enseignants etles élèves de cycle 3 de Castelnau- le-Lez (Hérault)

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DÉROULEMENT

L’action concerne 2 classes.

Séance 1Chaque classe inventorie à partir dephotos ou d’articles de presse différentsaccidents de la circulation.

Après mise en commun, une liste desfacteurs d’accidents (vitesse, alcool,non-port de la ceinture, non-respectdu Code de la route…) est élaborée.

Séance 2Les deux classes ont alors pourobjectif d’analyser les circonstancesde ces accidents, d’en déterminer lesfacteurs et de rechercher les moyensde les éviter.

À l’issue de ce travail, les deux classesconfrontent leurs analyses et présen-tent les résultats de leurs recherchesaux autres classes du groupe scolaire(cycle 1 et 2).

Séance 3Pour enrichir cette première étape,les élèves de cycle 3 procèdent à uninventaire des ressources disponibles(album, vidéos) et à l’identification desprofessionnels concernés (SAMU,pompiers, police, gendarmerie…).

Ils préparent une animation à partir deséquences vidéo à destination descycles 1 et 2.

Séance 4L’animation se fait autour du choixsuivant :

• À l’attention des élèves de cycle 1 :- pour l’enfant passager d’automobile,

«Léo et Margot» (Prévention MAIF) ;- pour l’enfant piéton, «Max dans larue» (Ministère chargé des transports).

• À l’attention des élèves de cycle 2 :- pour l’enfant passager d’automobile,

«Léo et Margot» (Prévention MAIF) ;- pour l’enfant piéton, «Au coin de

la rue » (Prévention MAIF).

Séance 5Le (ou les) professionnel qui a étéretenu (cf. séance 3) est invité à inter-venir au sein de la classe.

Séance 6Les élèves sont amenés à élaborerune charte des comportementsprudents des usagers de la route(piétons, passagers).

Le groupe scolaire Grandclément, situé en plein centre de Vaulx-en-Velin (69) et près des commerces, est entouré de rues très passagères surlesquelles circulent également les bus. Aux heures d’entrée et de sortiede l’école, les voitures stationnent en double-file, sur les trottoirs et surles passages pour piétons.

De nombreux accidents ont eu lieu parmi la population scolaire. Il adonc été décidé de faire un travail préventif auprès des enfants et desensibiliser les parents. Cette action figure au projet d’école, axé surla citoyenneté, de ces deux écoles.

OBJECTIFS DE FORMATION

Cycle 3• Vivre dans un espace complexe• Connaître quelques règles du Code

de la route• Connaître et respecter les règles à

observer en tant que passager devéhicules particuliers

RÉFÉRENCES AUX PROGRAMMES

Cycle 3MAÎTRISE DU LANGAGEET DE LA LANGUE FRANÇAISE• Avec l’aide du maître rédiger des

règles de vie• Participer à un débat ÉDUCATION CIVIQUE• Envisager la conséquence de ses actes

mettant en jeu la vie collective

APERSavoirs et savoir- faire à acquérir

Cycle 3Piéton• Je sais identifier les dangers• Je connais les règles du Code de la routePassager• Je sais comment je dois être retenu• Je connais le code du passager de

véhicule particulier

la sécurité routière à l’école primaire

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la sécurité routière à l’école primaire

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Financés par la préfecture du Rhônedans le cadre du Plan départementald’actions de sécurité routière, cesautocollants ont été distribués auxfamilles du groupe scolaire le jourde la fête de l’école.

PROLONGEMENTS

• Pour les élèves de cycle 3 :- élaboration d’un jeu de l’oie, compor-

tant des questions relatives à lasécurité routière, qui fera l’objetd’un stand lors de la fête de l’école ;

- recherche d’un slogan pour laréalisation d’un autocollant.

• Pour les cycles 1 et 2 :- création du logo pour l’autocollant.

D’après un travail réalisé dans l’écoleGrandclément de Vaulx-en-Velin,classes de Noëllie Baudino et Valéria Pagani

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Séance 1

Le statut de conducteur

Le statut de passagerDans un premier temps, le maîtrepropose des jeux de rôle permettantaux élèves de prendre consciencedu statut différent des occupantsd’un véhicule. Puis, à partir d’un support tel quediapositives, affiches, livres… il faitémerger et utiliser le vocabulaireconcernant les usagers d’un véhicule(le passager, le conducteur, lechauffeur…), le moyen de transport(voiture, bus, autocar…) et l’empla-cement (à l’avant, à l’arrière…).À partir du vécu relaté par les élèves,de l’observation et de l’analyse dephotos ou de vidéos, établir un recen-sement des attitudes repérées.

Séance 2

La place et le comportement

du «passager» et du «conducteur»

dans une voiture• Amener les élèves à bien identifier

par référence aux règles de prudenceet à la réglementation :

- la place du conducteur ;

- la place de l’enfant à l’arrière ;- le côté de la montée et de la descente

du véhicule pour le conducteur, lespassagers à l’avant, les passagersà l’arrière.

• De même, faire prendre consciencedes attitudes et des comportementsqui risquent de gêner le conducteuret sont sources de danger :

- gesticulations ;- cris ;- exigences intempestives…

En déduire ceux à tenir en tant quepassager.

Séance 3

Le système de retenue (sièges

auto et ceintures de sécurité*)À partir de tous types de sièges oude photos apportés par les famillesou l’enseignant(e),… amener les élèvesà préciser pour chacun leurs fonctionset leurs emplacements.

Dans ce quartier de Reims où les rues sont étroites et les parkings rares,les élèves arrivent à l’école à pied ou en voiture. C’est souvent dans lahâte que les conducteurs s’arrêtent pour déposer ou rechercher lesenfants. La précipitation induit une prise de risque au niveau de la sortiedu véhicule et de l’utilisation du système de retenue.Apprendre à devenir un passager responsable implique la connaissancedu statut et du rôle des différents occupants d’un véhicule, la prise deconscience de la réalité de certains dangers liés aux personnes et/ou auxvéhicules et le respect des contraintes liées aux systèmes de protection.

OBJECTIFS DE FORMATION

Cycle 1L’ENFANT PASSAGER • Monter et descendre d’un véhicule

du côté approprié• Utiliser un système de retenue adapté

et justifier son usage

Cycle 2CONNAITRE ET RESPECTER LES RÈGLESÀ OBSERVER EN TANT QUE PASSAGERD’AUTOMOBILE

RÉFÉRENCES AUX PROGRAMMES

Cycle 1LE LANGAGE AU CŒURDES APPRENTISSAGES• La maîtrise progressive d’un lexique

de plus en plus précis et abondantAGIR ET S’EXPRIMER AVEC SON CORPS• Se conduire dans le groupe en fonction

de règles (participer à des actionscollectives, comprendre les règles,écouter et respecter les autres, coopérer)

DÉCOUVRIR LE MONDE• Prendre en compte les risques de la rue

(piétons et véhicules) ainsi que ceuxde l’environnement familier proche(objets et comportements dangereux)

Cycle 2MAÎTRISE DU LANGAGEET DE LA LANGUE FRANÇAISE• Participer à un dialogue dans le cadre

d’une activité de classe• Rapporter un évènement, […] une in-

formation, une observation en se fai-sant clairement comprendre […]

VIVRE ENSEMBLE• D’envisager les conséquences de ses

actes avec l’aide d’un adulte • Acquérir le respect de soi et des

autres• Avoir compris et retenu des règles

de sécurité (au niveau d’un enfant)• Avoir compris et retenu les dangers

des principaux objets de la vie do-mestique et les règles de sécurité lesconcernant

APERSavoirs et savoir- faire à acquérir

Passager• Je sais monter et descendre d’un

véhicule• Je sais pourquoi je dois être retenu(e)

(ceinture, siège )• Je sais comment je dois être retenu(e)• Je sais utiliser ma ceinture de sécurité

la sécurité routière à l’école primaire

* Voir la fiche «La sécurité des enfantsen voiture», page 74.

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• Les enfants débattent :- sur le comportement des adultes et

sur l’obligation de s’attacher, quelleque soit la longueur du trajet ;

- sur la notion de vitesse par rapportà un arrêt brutal.

• En éducation physique et sportive,des situations sont proposéespour amener les élèves à percevoirla difficulté de s’arrêter quand onva vite.

- Exercice 1 : Les enfants se promè-nent librement dans la salle enmarchant lentement. Consigne :« On s’arrête dès que je tape surle tambourin ».

- Exercice 2 : Même consigne encourant. Les enfants constatentqu’ils continuent malgré eux à fairequelques pas avant de s’immobiliser.

- Exercice 3 : Les enfants courent.L’enseignante frotte le tambourin,stratégie qui permet à l’enfantde ralentir afin de maîtriser sonarrêt.

Séance 5

Mettre sa ceinture seulQuelques parents sont sollicitéspour venir dans la cour de l’écoleavec leur véhicule. Les enfants sontinvités à monter à la bonne place età s’attacher.Un véhicule pourra être équipé desièges autos de types différents, lais-sant la possibilité à l’enfant de choisircelui qui correspond à sa taille.Lors d’une réunion avec les parentsd’élèves, ceux- ci seront informésdu travail entrepris en classe surl’obligation du port de la ceinture dela sécurité.

PROLONGEMENTS

Des dépliants concernant les systèmesde retenue pourront être demandésauprès des services de la Préfecture,étudiés et diffusés.On peut proposer l’élaboration d’unecharte de bonne conduite du passager ;un suivi de son respect pourra êtreeffectué, durant l’année scolaire,avec les élèves.

Une liste de sièges est constituée :chaise, tabouret, fauteuil, chaise haute,sièges autos divers…Les trier et conserver ceux qui sontutilisés dans les voitures.Des questions émergent : un siègeauto, pour quoi ? Pour qui ? Commentl’installer ?Les élèves émettent des hypothèses.L’observation de véhicules des parentsou de photos permet de vérifier que :- les sièges se mettent à l’arrière sauf

le siège «dos à la route» qui peuts’installer à l’avant ou à l’arrière ;

- ces sièges sont adaptés à la tailleet au poids des enfants.

Séance 4

La ceinture de sécurité• L’enseignant(e) pose une question :

«que se passe- t - il quand papa oumaman freine très fort ?»

• Échanges entre enfants sur lessensations. Exemple : « je vais enavant» ; « j’entends du bruit» ; « jesens la ceinture» ;…

D’après un travail réaliséà l’école maternelle Yser de Reims,

classe d’Agnès Mathieu

la sécurité routière à l’école primaire

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DÉROULEMENT

Séance 1Rédaction, par la classe de CM1, d’unquestionnaire d’enquête à destinationdes parents des élèves de CE1.

Séance 2Communication du questionnaire parles élèves du CM1 à ceux du CE1.

Discussions entre les deux classeset révision du questionnaire à partirdes échanges.

Voir, encadré ci - dessous, le textedéfinitif du questionnaire :

Séance 3En CM1, recueil de l’enquête, dé-pouillement, récapitulation et orga-nisation des réponses lors d’un travailcollectif.

Séance 4Présentation des résultats à la classede CE1.

L’enquête a porté sur 25 élèves. Ellemontre que :- 10 viennent seuls, depuis l’âge de

7 ans ;- 15 sont accompagnés : 10 viennent

en voiture, 5 à pied ;

«Une attention toute particulière doit être apportée aux premièresrègles de sécurité routière, non pas sous forme de connaissancesabstraites, mais à partir de situations quotidiennes vécues par lesenfants à la sortie de l’école ou pendant les trajets scolaires».

(Extrait des programmes de l’école primaire)

L’âge de 7 ans est un des pics en accidentologie chez l’enfant piéton.Il correspond à une prise d’autonomie plus grande et à la possibilitéd’effectuer des déplacements seul de plus en plus fréquents.Un apprentissage en situation réelle peut permettre de favoriser le déve-loppement des compétences nécessaires à l’enfant dans ces situations.C’est dans ce cadre que deux classes, l’une de CE1 et l’autre de CM1,ont travaillé ensemble sur les trajets domicile-école.

OBJECTIFS DE FORMATION Cycle 2

• Se déplacer sur le trottoir seul• Traverser une chaussée• Vivre dans un espace complexe :

s’approprier un itinéraire familierCycle 3

• Traverser seul à un carrefour avec ousans feu

RÉFÉRENCES AUX PROGRAMMESCycle 2

MAÎTRISE DU LANGAGEET DE LA LANGUE FRANÇAISE• Participer à un dialogue dans le cadre

d’une activité de classe•Rapporter un évènement, […] une infor-

mation, une observation en se faisantclairement comprendre […]

VIVRE ENSEMBLE• Envisager les conséquences de ses

actes avec l’aide d’un adulteDÉCOUVRIR LE MONDE• Décrire oralement et localiser les

différents éléments d’un espace organisé• Repérer les éléments étudiés sur des

photographies prises de différentspoints de vue sur des plansCycle 3

GÉOGRAPHIE• Réaliser un croquis spatial simpleSCIENCES EXPÉRIMENTALES ET TECHNOLOGIE• Produire une image numériqueMATHÉMATIQUES• Savoir se situer par rapport à des repères

fixes […] • Savoir représenter un déplacement

simple sur une carte ou un plan • Savoir évaluer une distance entre deux

objets ou deux lieux […]

APERSavoirs et savoir- faire à acquérirCycle 2

• Je traverse une chaussée seul• Je sais traverser un carrefour• Je sais faire traverser une personne

Cycle 3• Je vis dans un espace complexe• Je sais identifier les dangers• Je reconnais les espaces de jeux et les

espaces de circulation• Je sais me déplacer à pied dans mon village

la sécurité routière à l’école primaire

Enquête pour les parents des élèves de CE1

1. À combien de kilomètres de l’école habitez-vous ?2. Votre enfant vient - il à l’école seul ou accompagné ?3. Comment accompagnez -vous votre enfant à l’école ?

- à pied- en voiture- à vélo- en bus

4. Après avoir posé votre enfant, vous rendez -vous chez vous, au travail,ailleurs ?

5. Si vous venez en voiture, où vous garez -vous ?6. Pourquoi ne venez -vous pas à pied ?7. Si votre enfant vient seul : depuis quel âge le fait - il ?8. Sinon, pourquoi ne vient - il pas seul ?9. Qu’est -ce qui pourrait changer vos habitudes de déplacement ?

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Séance 6Au cours d’une réunion, présentationdu travail aux familles et projectionde la cassette «Au coin de la rue…L’enfant piéton» de la Fondation MAIF.Après discussion, la décision estprise d’effectuer en groupes, avecdes parents, les déplacements«maison-école» à pied.

Séance 7Réalisation des sorties en groupeavec les parents pour repérer lesdangers sur le trajet et faire desphotographies.

Au retour, un inventaire des dangersrencontrés est dressé.

Séance 8À partir des photos, classement desdangers : obstacles sur le trottoir,voitures mal garées, difficultés liéesà l’infrastructure…Les trajets sont matérialisés sur unplan, et l’emplacement des photoslocalisé.

Chaque groupe présente son travailaux autres groupes.

Séance 9Réalisation, par chaque enfant, d’unlivret où sont mis en évidence lesdangers liés à SON TRAJET, illustrépar les photographies qu’il a priseset les conclusions tirées.

Ce livret est communiqué à la famille.

ÉVALUATION

Prévoir une nouvelle enquête pourobserver les changements de com-portement chez les enfants commechez les adultes.

- sur les 10 parents qui accompagnentleurs enfants en voiture, 9 vontensuite directement au travail.Les parents qui accompagnentleurs enfants déclarent avoir peurde l’accident de la circulation etsouhaiteraient davantage de sécurité(des agents aux traversées).

Discussion des résultats de l’enquêtepar petits groupes mixtes (CE-CM) dequartier, constitués selon le domiciledes élèves.

La discussion entre enfants s’articuleautour d’une double problématique :- déplacements seuls /accompagnés ;- déplacements à pied/en voitureavec leurs avantages et leurs incon-vénients.

Séance 5Recherche, par les classes de CE etde CM, de solutions pour améliorerla sécurité des déplacements à pied ;identification des difficultés liées : - à l’environnement urbain (carrefours) ;- au comportement des usagers

(stationnement sauvage).

Rédaction d’un compte-rendu destinéaux parents.

D’après un travail réalisé à l’ écoleGrandclément de Vaulx-en-Velin,

classes de Noëllie Baudino et de Valéria Pagani

la sécurité routière à l’école primaire

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Le village de Longueval, dans l’Aisne, est traversé par une routedépartementale très fréquentée. L’école se divise en deux bâtimentsséparés par cette même route. La sortie d’école s’effectue à cet endroitdans un virage dangereux, sans visibilité.Dans ce contexte, il était donc indispensable d’éduquer les élèves auxrisques de la circulation, d’autant que, dans le cadre des activitésscolaires, les enfants doivent régulièrement se rendre au terrain de sport,à la salle polyvalente ou au restaurant scolaire.

OBJECTIFS DE FORMATION

Cycle 2• Se déplacer seul, à plusieurs ou en

groupe classe• Traverser une chaussée :

- sur un passage piétons,avec ou sans feu- en l’absence de passage piétons

• Vivre dans un espace complexe :s’approprier un itinéraire familier

Cycle 3• Connaître quelques règles du Code

de la route et les respecter

RÉFÉRENCES AUX PROGRAMMES

Cycle 2MAÎTRISE DU LANGAGEET DE LA LANGUE FRANÇAISE• Participer à un dialogue dans le cadre

d’une activité de classe• Rapporter un évènement, […] une infor-

mation, une observation en se faisantclairement comprendre […]

DÉCOUVRIR LE MONDE• Se repérer dans son environnement

proche, s’orienter, se déplacer

Cycle 3MAÎTRISE DU LANGAGEET DE LA LANGUE FRANÇAISE• Participer à des échanges au sein de

la classe, de l’école ÉDUCATION CIVIQUE• Envisager les conséquence de ses

actes en mettant en jeu la vie collec-tive

GÉOGRAPHIE• Situer le lieu où se trouve l’école

dans l’espace local et régionalMATHÉMATIQUES

• Savoir se situer par rapport à des re-pères fixes […]

• Savoir représenter un déplacementsimple sur une carte ou un plan ;

• Savoir évaluer une distance entredeux objets ou deux lieux […]

EPS• S’engager lucidement dans l’action

APERSavoirs et savoir- faire à acquérir

Cycle 2• Dans la rue, je sais regarder• Je sais marcher sur le trottoir non

accompagné• Je sais traverser à un carrefour• Je sais identifier les dangers dans un

environnement proche• Je sais me déplacer à pieds dans

mon quartier ou mon village• Je connais les règles du Code de la route

Cycle 3• Je sais marcher sur le trottoir non

accompagné• Je sais traverser à un carrefour• Je sais organiser mon trajet• Je sais utiliser un plan, une carte• Je connais les règles du Code de la route

OBJECTIFS

Les enseignants de l’école et lesparents ont constaté que le niveau devigilance des enfants baissait progres-sivement lors de trajets familiers dansleur environnement proche.À partir d’un repérage sur plan desdangers rencontrés sur des itinérairessuivis quotidiennement, les élèves ex-périmentent, en situation, lors de leursdéplacements, les réponses proposéespour éviter de se mettre en danger.Les enseignants veillent à ce que cesréponses soient consignées dans desdocuments aides-mémoire, pour réac-tiver régulièrement la conscience desdangers et la vigilance des élèves.

DÉROULEMENT

Un plan du village où figure un trajetà effectuer est distribué aux élèves.

la sécurité routière à l’école primaire

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Ceux- ci remarquent qu’il s’agitd’un trajet qui leur est familier.Une observation sur le plan, puis ensituation réelle, permet de répertorierles lieux où existent des dangers. Onargumente ensuite sur la nature etl’origine de ces dangers, puis l’on tented’apporter une solution adaptée auproblème rencontré.De retour en classe, les enfants réper-torient sur leur plan les endroitsdangereux et les solutions élaboréesen commun. Ils constatent qu’unpassage pour piétons avec une pré-signalisation serait particulièrementutile pour accéder au terrain de sport. Ils s’interrogent sur la démarche àeffectuer pour y parvenir.

PROLONGEMENTS

• Présentation du travail aux familleset débat.

• Élaboration du code du piéton deLongueval (évaluation).

• Création d’une piste par lesélèves du cycle 3, dans l’enceintede l’école.

• Inscription de cette action dans lecadre de la semaine de la sécuritésur la route.

TERRAIN

DE

SPORT

LAON

ÉCOLE

ÉCOLE

CANTINE

STOP

FIS

ME

S

Pas de passage piétonspour traverser.Faire très attention carles véhicules roulenttrès vite

Trottoir très étroit

Sortie d'école très dangereuse.Nécessité d'emprunter le trottoirsur la droite

Règles d'usage du piétonprudent à respecter

Trottoirtrès étroit

Parkingdangereux

Nécessité de regarderle miroir pour traverser

Miroir

100 m

Itinéraire de la classe

Barrières

Problèmes rencontrés Réponses apportées

Pour se rendre à la salle polyvalente ou à la cantine

À la sortie de l’école, virage Nécessité d’emprunter le trottoir particulièrement dangereux, sans visibilité. par la droite, derrière les barrières.

Début du trajet le long de la route L’endroit à partir duquel il convientdépartementale, en rang par deux, sur de marcher en file indienne estle trottoir ; la poursuite du trajet s’effectue repéré et noté.sur un trottoir au rétrécissement progressif:la marche par deux devient impossible.

Traverser vers le restaurant scolaire Cette traversée ne présente pas deen empruntant le passage pour piéton. difficulté particulière si l’on respecte

les règles d’usage connues et maîtrisées.

Traverser un parking non matérialisé Des véhicules peuvent venir de toutesdevant la salle polyvalente. les directions, il est nécessaire de

redoubler d’attention.

Pour se rendre au terrain de sport et en revenir

Les élèves doivent traverser la route Les enfants doivent utiliser le miroir départementale sur le passage pour piétons situé en face pour traverser. Il est doncsitué face à l’école. La visibilité à cet endroit indispensable de regarder à droite puis est nulle. en face pour franchir la chaussée.

La poursuite du trajet s’effectue deux par On marche alors en file indiennedeux mais, à un moment, le rétrécissement et on note l’endroit à partir duqueldu trottoir ne permet plus de marcher il faut le faire.par deux.

Au retour, les élèves doivent traverser On rappelle les points nécessaires la route départementale où les véhicules à respecter pour réaliser une traverséeroulent à vive allure alors qu’il n’y a pas prudente lorsqu’il n’y a pas de passagede passage pour piétons. pour piétons.

la sécurité routière à l’école primaire

D’après un travail réalisédans l’école de Longueval,

classes de Corinne Lallier et Delphine [email protected]

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POUR RÉALISER

UN RALLYE-PIETONS

Il est nécessaire de travailler

en classe au préalable :- la lecture de plan ;- les règles de sécurité pour les trajets

pédestres en groupe en milieu urbain ;- la respiration.

Il convient de définir :- un départ et une arrivée ;- un horaire précis à respecter ;- des points de passage obligés appelés«points - rencontre» ;

- un trajet à réaliser.

LES PARTENAIRES

Ils ont animé les points - rencontres.Ce sont :- la police nationale ;- la Prévention Routière ;- les pompiers ;- la sécurité routière ;- les transports en commun de la ville ;- Prévention M.A.I.F.

ORGANISATION

MATÉRIELLE

Composer des groupes comportantchacun :- 8 élèves ;- 2 accompagnateurs ;- 1 animateur à chaque « point-

rencontre » choisi parmi lespartenaires.

Prévoir une enveloppe par groupecontenant :- une fiche « trajet» comportant les

lieux et horaires de passage aux«points-rencontre» ;

- deux plans de la ville pour unelecture par quatre ;

- un plan agrandi de la zone où sesitue le parcours ;

- un questionnaire d’évaluation spéci-fique à chaque «point - rencontre»(cf. page 61) ;

- des affichettes humoristiques àdistribuer à toute personne enfrei-gnant le Code de la route (piéton,rouleur, passager) ;

- des stylos et feutres de couleur, uncrayon de papier.

Remettre un brassard fluorescentpar élève.

Ce projet, initié en avril 2002 sur la circonscription de Mauriac avec desclasses rurales ,a été repris en mars 2003 avec des élèves de classesurbaines d’Aurillac.Cette action s’inscrit également dans le cadre des rencontres de liaisonécole /collège.

OBJECTIFS DE FORMATION

Cycle 3• Traverser seul à un carrefour avec ou

sans feux• Vivre dans un espace complexe et

explorer un environnement nouveau• Connaître quelques règles du Code

de la route et les respecter• Connaître et respecter les règles à

observer en tant que passagers devéhicules particuliers et de transportsen commun

• Donner l’alerte et agir

RÉFÉRENCES AUX PROGRAMMES

Cycle 3MAÎTRISE DU LANGAGEET DE LA LANGUE FRANÇAISE• Avec l’aide du maître, rédiger des

règles de vie• Participer à des échanges au sein de

la classe, de l’école ÉDUCATION CIVIQUE • Envisager les conséquence de ses actes

en mettant en jeu la vie collectiveGÉOGRAPHIE• Situer le lieu où se trouve l’école dans

l’espace localMATHÉMATIQUES• Savoir se situer par rapport à des re-

pères fixes […]• Savoir représenter un déplacement

simple sur une carte ou un plan• Savoir évaluer une distance entre

deux objets ou deux lieux […]SCIENCES EXPÉRIMENTALES • Appeler les secours à bon escient,

y compris les numéros d’urgence ; effectuer quelques gestes de premier secours à la portée d’un enfant.

EPS • Adapter ses déplacements dans diffé-

rents environnements• Mettre en œuvre des activités d’orien-

tation• S’engager lucidement dans l’action• Appliquer et construire des principes de

vie collective

APERSavoirs et savoir- faire à acquérir

Piéton• Je sais marcher sur le trottoir non

accompagné• Je sais traverser une chaussée seul• Je sais traverser à un carrefour• Je sais traverser à un rond-point

Dans un environnement non familier • Je sais identifier les dangers• Je sais utiliser un plan, une carte• Je connais les règles du Code de la route• Je sais donner l’alerte en cas d’accident• Je connais les principes simples de

secourisme

Passager • Je sais comment je dois être retenu• Je sais utiliser ma ceinture de sécurité• Je connais et je respecte le code du

passager de transport en commun• J’adopte l’attitude qui convient sur

une zone d’attente

la sécurité routière à l’école primaire

Page 59: La sécurité routière à l'école primaire - édition 2007 · 2009. 8. 18. · la sécurité routière à l’école primaire 4 En France En 20 ans, l’insécurité routière est

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• Lors de leurs trajets entre deux«points-rencontre», les élèves doi-vent repérer les endroits dangereux,les passages pour piétons et lessituer sur leur plan. Ils distribuentles affichettes humoristiques enjustifiant leur choix.

• Les accompagnateurs doivent êtregarants du temps pour le trajet etl’animation.

DESCRIPTIF DES

«POINTS-RENCONTRE»

Savoir traverser à un carrefourL’intervention d’un agent de la policenationale permet aux élèvesd’observer l’environnement et lacirculation.

Les questions de l’animateur etl’explication du code à respecterguident les élèves vers un repéragedes dangers et l’adoption d’uneattitude qui permet de traverser avecun maximum de sécurité.

Savoir utiliser

un transport en communAprès avoir réfléchi aux règles decomportement à respecter sur l’aired’attente, les élèves sont invités àutiliser un transport en communqui les conduit à un autre point -rencontre.

Avec l’aide du chauffeur de bus,c’est l’occasion d’apprendre à monteret à descendre du véhicule, deconnaître l’attitude à adopter pendantle transport.

DÉROULEMENT

• Les groupes constitués par avanceen classe sont réunis au point dedépart. Ils y reçoivent les consigneset le matériel nécessaires à la réali-sation du rallye, sous la responsabilitédes adultes accompagnateurs.

• Après avoir situé le premier «point-rencontre» sur le plan et repéré letrajet à réaliser, les groupes peuventpartir. Cette démarche sera répétéeaprès chaque «point - rencontre»pour poursuivre le trajet.

• Les «points - rencontre» ont pourobjectif de sensibiliser les élèvesaux dangers de la rue et de lespréparer à affronter une situation-problème qu’ils peuvent rencontrerdans leur quotidien. Ils donnentlieu à des ateliers thématiquesdans lesquels les élèves reçoiventdes informations et les mettenten pratique lors d’échanges avecdes professionnels (pompiers,infirmières, chauffeurs de bus,policiers).

la sécurité routière à l’école primaire

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60

PROLONGEMENTS

• Réalisation de panneaux photogra-phiques sur les dangers autour del’école présentés par les élèves deCM2 aux élèves plus jeunes.

• Diaporama présenté aux familleslors d’une soirée d’information surla sécurité routière.

• Animation en classe avec d’autrespartenaires sur les produits addictif.

CONSEILS

• Contacter les partenaires suffi-samment à l’avance pour fixerune date qui convienne à tous ouqui corresponde à une manifes-tation particulière (exemple Forum« Sécuriplus »).

• Réunir les partenaires pour leur expli-quer le principe du rallye-piétons,

leur rôle et le niveau de connais-sances attendu par rapport à l’âgedes enfants.

• Réunir les accompagnateurs pourleur expliquer le principe du rallye-piétons, leur rôle et rappeler lesrègles de circulation en ville.

• Prévenir la mairie, la police et lespompiers.

• Équiper les élèves de brassards oude chasubles fluorescents.

* Pour plus de renseignements, contacterla préfecture du département.

la sécurité routière à l’école primaire

Savoir porter secoursL’infirmière conseillère techniqueauprès de l’inspecteur d’académie ainitié les élèves à savoir porter secours:premiers gestes et installation d’unepersonne en position d’attente.

Savoir donner l’alerteCe « point - rencontre » situé à lacaserne des pompiers permet auxélèves de comprendre l’attitude àadopter pour donner l’alerte, l’orga-nisation des services à partir del’appel signalant un accident, l’orga-nisation des secours.

Savoir utiliser

la ceinture de sécuritéLes élèves sont installés, deux pardeux, dans un véhicule (test choc)subissant un choc contre un obstaclefixe à 6 km / h *.

À partir des explications d’un inter-venant de la Prévention Routière,les élèves mesurent l’importancedu port de la ceinture de sécurité etcomprennent l’effet de la vitesse.

ÉVALUATION

Une évaluation immédiate est réaliséeà l’issue de chaque atelier « point -rencontre», sous forme d’un ques-tionnaire (cf. page 61).

En classe, les différents points deformation sont approfondis etdébouchent sur l’évaluation descompétences requises pour l’APER.

D’après le travail des Conseillers Pédagogiquesde Circonscription en Éducation Physique

et Sportive de Mauriac et d’Aurillac

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POINT-RENCONTRE :

PORT DE LA CEINTURE

1. À partir de quel âge as-tu le droit det’installer à l’avant de la voiture ?

2. Attention : pour quel trajet dois- tuobligatoirement mettre ta ceinture ?Coche les bonnes réponses :

❑ Lorsque je pars en vacances❑ Lorsque j’accompagne mes

parents pour faire une course❑ Lorsque mes parents me condui-

sent à l’anniversaire d’un copain

POINT-RENCONTRE :

PASSAGE POUR PIÉTONS

1. Pour traverser la rue, il faut que tusois sûr de trois choses. Coche-les :

❑ Il y a déjà un adulte qui traverse❑ Je suis devant un passage pour

piétons❑ Je peux courir vite pour traverser❑ Les voitures sont arrêtées de

chaque côté❑ Je ne vois pas de voiture arriver

2. Où dois - tu regarder avant detraverser la rue ?Coche la bonne réponse :

❑ Gauche-droite❑ Droite -gauche❑ Gauche-droite -gauche

POINT-RENCONTRE :

PREMIERS SECOURS

1. Tu arrives sur les lieux d’un accident,numérote les actions que tu doisfaire dans l’ordre :

❍ J’alerte les secours

❍ Je me protège d’un autreaccident

❍ J’ examine les blessés

2. Barre ce que tu ne dois pas faire :

AlerterDonner à boire aux victimesCouvrir les victimesDéplacer les victimes«Protéger l’accident»

Durant le déroulement du rallye-piétons, les accompagnateurs du groupe sont chargés de lire les questionsd’évaluation des ateliers de chaque point rencontre aux élèves.Ceux-ci ne doivent pas avoir eu connaissance des questions auparavant.

POINT-RENCONTRE :

POMPIERS

1. Relie les numéros de téléphone àleur correspondant :

15 pompiers18 police17 SAMU

2. Cite 3 renseignements qu’il fautdonner aux services de secoursquand tu les appelles pour signalerun accident :

..............................................................

..............................................................

..............................................................

POINT-RENCONTRE :

BUS

1. Tu viens de descendre du bus et tudois traverser la rue pour rentrerchez toi. Coche la bonne réponse :

❑ Je traverse devant le bus❑ J’attends que le bus s’éloigne❑ Je traverse derrière le bus

2. Complète ces deux phrases ent’aidant de ce que tu as pu voir écritdans le bus :

Je ne .........................au/le chauffeur.Je laisse ma place aux .....................................................................................

la sécurité routière à l’école primaire

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la sécurité routière à l’école primaire

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Vous trouverez dans les pages qui suivent trois fiches:

Deux fiches sont consacrées à la préparation d’une sortie cycliste en milieu urbain ou en milieu rural.La troisième présente un projet de sortie à vélo en milieu urbain.

Les éditions «Revue EP.S» publient des revues et des ouvrages thématiques pour permettre aux enseignants d’abordertoutes les pratiques physiques pouvant être enseignées à l’école, avec le maximum de sécurité et en conformité avec lesprogrammes et instructions officielles.

• La revue «EPS 1» est destinée à aider les maîtres dans leur enseignement de l’éducation physique et sportive au quotidien.Les cinq numéros annuels proposent des articles pédagogiques, des comptes-rendus d’expériences, mais aussi desfiches techniques et pratiques adaptées aux différents niveaux des classes.Le cyclisme fait l’objet de plusieurs articles, notamment dans les numéros récents: 83 et 84 (1997), 96 (2000), 109 (2002).

• La brochure «Cyclisme à l’école» dans le collection «Essai de réponses» est le résultat d’une collaboration affirméeentre des experts du cyclisme, des formateurs et des enseignants des écoles. Elle répond aux préoccupations d’un maîtrepolyvalent confronté aux besoins de tous les enfants de sa classe et aux interrogations suscitées par une pratique socialelargement médiatisée. Ce document, partant du constat que la pratique de la bicyclette est largement répandue àl’école, montre comment elle peut contribuer à la réalisation d’objectifs variés. Elle aborde les domaines suivants :apprendre à se déplacer, à acquérir des habiletés garantissant la sécurité par une bonne maîtrise de l’engin, à comprendreles phénomènes auxquels les élèves sont confrontés dans la recherche de l’équilibre et dans la production du mouvementmais aussi la gestion de l’effort et l’intégration des règles de la vie collective, des connaissances, des attitudes indispensablesà un comportement citoyen.

Éditions «Revue EP.S», 11 avenue du Tremblay, 75012 Paris, Tél. 01 41 74 82 82, www.revue-eps.com

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la sécurité routière à l’école primaire

63

Trois exigences sont prisesen compte :• le choix du VTT en fonction de la

taille de l’individu et l’approche desdifférents réglages ;

• les différentes vérifications à l’aided’une fiche guide ;

• la connaissance et l’utilisation desmultiples développements.

CHOISIR UN VTT

À LA BONNE TAILLE

Mesurer le cadrePlusieurs méthodes :- se tenir debout, juste devant la selle :

espace de 4 doigts entre l’entrejambeet le tube supérieur ;

- même position : pouvoir souleverdu sol la roue avant de 15 à 18 cm.

Formule magique- mesurer la hauteur de son entre-

jambes, debout, dos au mur, piedsécartés de 10 cm ;

- appliquer la formule suivante :H de l’entrejambe x 0,56 = H cadreen cm (cette mesure correspond à ladistance entre l’axe du pédalier etle milieu de la jonction entre letube de selle et le tube horizontal).

Autre mesureH de selle = H d’entrejambe x 0,875

Matériel- 1 VTT par enfant ;- instruments de mesure.- fiches de notation

des renseignements.- calculettes.

Exigences- groupes de deux élèves.

VÉRIFICATION DE SON VTT

Avec la fiche “Vérification”– cocher lorsque la vérification est faite.

Signaler tout problème constaté

Régler le problème- soi -même, si possible ;- avec l’aide d’un camarade ;- avec l’aide du manuel ;- avec l’aide du maître.

Matériel- 1 VTT par enfant ;- terrain : cour de l’école ;- outillage VTT.

Exigences- ne rien oublier ;- ne pas laisser de côté un problème :

danger !- ne pas partir si tout n’est pas réglé ;- demander de l’aide.

CHOISIR ET PASSER

LES VITESSES

Le pédalageRouler en utilisant librement le dé-railleur arrière (plateau intermédiaire).- démarrer sur le grand pignon ;- démarrer sur le petit pignon.

Comment choisir son vélo tout terrain - VTT (calcul de taille), calculer lebon développement (rapports pignons / plateaux) et opérer toutesles vérifications nécessaires avant de démarrer.En fonction des situations proposées, on pourra utiliser aussi, bienentendu, des vélos dits de route ou de type VTC. Les informations donnéesdans cette fiche demeurent valables dans tous les cas.

D’après un travail d’Olivier FAIVRE, directeur d’école39170 St Lupicin

OBJECTIFS DE FORMATION

Cycle 3• Rouleur (usager de 2 roues et plus) :

se préparer à rouler en sécurité,

RÉFÉRENCES AUX PROGRAMMES

Cycle 3MATHÉMATIQUES• Grandeurs et mesures : résolution de

problèmes « concrets »SCIENCES EXPÉRIMENTALESET TECHNOLOGIE• L’élève s’initie au choix et à l’utilisa-

tion raisonnée d’objets et de maté-riaux : intérêt de quelques dispositifstechniques

MAITRISE DU LANGAGE – LIRE• Mettre en relation les textes lus

avec les images, les tableaux, les graphiques ou les autres documentsqui les complètent

EPS• Mesurer et apprécier les effets de

l’activité (lecture d’indices com-plexes, mise en relation des notionsd’espace et de temps, application deprincipes d’action, appréciation deces actions...)

APERSavoirs et savoir- faire à acquérir

Cycle 3• Quand je roule…

- Je vérifie et j’utilise les équipements.- Je vérifie les organes de sécurité

de l’engin.

Page 64: La sécurité routière à l'école primaire - édition 2007 · 2009. 8. 18. · la sécurité routière à l’école primaire 4 En France En 20 ans, l’insécurité routière est

Rouler en utilisant librement le

dérailleur avant (pignon neutre

du milieu)- démarrer sur le grand plateau ;- démarrer sur le petit plateau.

Matériel- 1 VTT par enfant ;- terrain : cour de l’école ;- instruments de mesure ;- craie pour marquage.

Exigences- ne pas percuter un autre VTT ;- ne pas poser pied à terre ;- attention aux obstacles naturels ;- groupe de deux enfants pour

l’exercice sur le développement.

Fiche guide de vérification(Mettre une croix dans la colonne lorsque la vérification est effectuée)

Savoir apprécier et mesurer un développement(distance parcourue à chaque tour de pédalier)

la sécurité routière à l’école primaire

64

* pour les vélos neufs vendus à compter du 1er septembre 1999.

Page 65: La sécurité routière à l'école primaire - édition 2007 · 2009. 8. 18. · la sécurité routière à l’école primaire 4 En France En 20 ans, l’insécurité routière est

APERSavoirs et savoir- faire à acquérir

Cycle 3• Quand je suis piéton…

Je connais les principes simplesde secourisme.

• Quand je roule…- Je contrôle ma vitesse, mon

équilibre, ma trajectoire.- Je sais rouler en groupe.- Je vérifie et j’utilise les équipements.- Je vérifie les organes de sécurité

de l’engin.- Je connais les règles du code de

la route. - Je connais les espaces de circulation

où je ne dois pas rouler.- Je connais la signification de la

signalisation (feux et panneaux).- Je signale à temps mes intentions

de changement de direction.- Je respecte ces règles du code de

la route.

OBJECTIFS DE FORMATIONCycle 3

• Circuler dans un espace complexe- se préparer à rouler en sécurité,- être capable d’utiliser les compé-

tences acquises dans des situationsréelles de circulation, seul ou engroupe.

• Partager la chaussée avec d’autresusagers.

• Donner l’alerte et agir.

RÉFÉRENCES AUX PROGRAMMESCycle 3

EPS• Adapter ses déplacements à différents

environnements.SCIENCES EXPÉRIMENTALESET TECHNOLOGIE• Appeler les secours à bon escient, y

compris les numéros d’urgence ; effectuer quelques gestes de premiersecours

GÉOGRAPHIE• Mettre en relation des cartes à

différentes échelles pour localiserun phénomène

• Situer le lieu où se trouve l’école dansl’espace local et régional

MATHÉMATIQUES• Savoir se situer par rapport à des re-

pères fixes […]• Savoir représenter un déplacement

simple sur une carte ou un plan• Savoir évaluer une distance entre

deux objets ou deux lieux […]MAÎTRISE DU LANGAGEET DE LA LANGUE FRANÇAISE• […] Rédiger, à partir d’une liste ordonnée

d’informations, un texte à dominante[…], explicative, descriptive […] seulou à plusieurs

ÉDUCATION CIVIQUE• Envisager les conséquences de ses actes

en mettant en jeu la vie collective

La préparation d’un parcours dedécouverte de sa région à bicyclettepeut s’étendre sur une durée variable,en fonction du projet de la classe,c’est pourquoi les activités proposéesne sont pas présentées sous formede séquences mais répertoriées, enfonction des différents objectifs péda-gogiques visés. Prendre en compteles contraintes du milieu, les sourcesde danger, les savoirs indispensablesmais aussi mieux se connaître pourne pas se laisser déborder par sesimpulsions ou ses émotions font partiedes éléments que les élèves ont àgérer pour se préparer à maîtriser lessituations qu’ils vont rencontrer.Suivant les étapes du projet, l’ensei-gnant pourra choisir de travailler enmilieu protégé, en milieu naturelconnu puis inconnu des élèves.

DÉVELOPPER

DES APTITUDES PHYSIQUES

ET ENTRAÎNER

SES CAPACITÉS MOTRICES

• Élargir son champ de vision - utiliser des signaux visuels pour

rouler, s’arrêter, changer de direction ;- identifier des objets, des éléments

placés à droite, à gauche de latrajectoire à suivre ;

- suivre un camarade, à distance,en copiant sa trajectoire.

• Démarrer, monter sur une bicycletteet en descendre

- identifier les lieux les plus favorablespour démarrer ;

- trouver son équilibre ;- construire des automatismes pour

monter et descendre.

Se préparer à circuler à bicyclette dans le cadre d’un projet de découvertede sa région proche nécessite que chaque élève ait pris conscience que labicyclette n’est pas un jouet mais un outil au service d’un déplacementprogrammé. Les élèves sont conduits à mettre en jeu, aux différentesétapes de la réalisation du projet, de nombreux savoirs, aptitudes ethabiletés.

la sécurité routière à l’école primaire

65

Page 66: La sécurité routière à l'école primaire - édition 2007 · 2009. 8. 18. · la sécurité routière à l’école primaire 4 En France En 20 ans, l’insécurité routière est

• Maîtriser l’arrêt - s’arrêter dans des zones matérialisées ;- s’arrêter à un signal sonore, visuel ;- s’arrêter comme le premier de la file.

• Libérer des appuis - seul, rouler et toucher, ramasser, poser,

lancer, attraper des objets, à hauteurvariable ;

- par deux, rouler et se donner un objeten se croisant, en se doublant.

• Éviter, contourner - effectuer des slaloms : faire varier le

nombre, la nature, l’écartement desobstacles ;

- participer à des jeux : gymkhana -relais parallèles.

• Varier les allures - accomplir une course de vitesse sur

50 à 100 m, par deux, dans descouloirs avec des obstacles obligeantà des changements d’allure ;

- réaliser une course de lenteur sur20 à 30 m.

• Franchir un obstacle - sauter un élastique, un cerceau ;- passer sur une planche au sol, une

bascule ;- passer sous un élastique placé à

différentes hauteurs.

• Connaître ses capacités :savoir gérer ses efforts

- développer sa capacité d’enduranceen programmant des parcours deplus en plus longs ;

- doser son effort, prévoir des tempsde récupération ;

- prévoir plusieurs itinéraires (respectdes capacités de chacun), au coursd’une sortie.

• Appréhender la notion de reliefpar la pratique physique

- appréhender une zone vallonnéepar des descentes et des montées ;

- la nature du sol ou des espaces plusou moins humides…

CONNAÎTRE ET RESPECTER

LES RÈGLES DE SÉCURITÉ

ROUTIÈRE

• Prévoir les changements de directionen utilisant le bras, anticiper

- groupe de trois, convenir d’un codeet le suivre: signal oral et gestuel dupremier du trio ;

- groupe classe, être attentif à dessignaux et réagir en les prenant encompte : signal gestuel du premiergroupe.

• S’adapter à l’allure du groupe - suivre l’allure du premier ;- pour chaque élève, prendre au

moins une fois la tête du groupesur le parcours.

• Respecter les règles de sécurité - rouler en groupe, en file indienne, en

respectant l’écart de sécurité (4 msur le plat, 10 m en descente) ;

- constituer des trios, séparés de 50 m.En cas d’arrêt, tout le trio se range surle bas côté en dehors de la route.

• Connaître la signalisation, les règlesde circulation et savoir réagir(Voir la fiche : Apprendre à connaîtrela signalisation)

- se déplacer sur une piste routière ;- se déplacer dans son village, dans

sa ville ;- dans la campagne proche ;- se déplacer en milieu inconnu, accom-

pagné d’un adulte par groupe, ensemi autonomie (des adultes sontplacés aux points stratégiques duparcours).

CHOISIR ET VÉRIFIERLE MATÉRIEL ETLES ÉQUIPEMENTSDE PROTECTION,AGIR EN CAS D’INCIDENT

• Savoir utiliser les fonctions desa bicyclette(Voir la fiche : Choisir et entretenirsa bicyclette).

• Savoir choisir les équipements deprotection (casque, voir informationpage ??).

• Régler, réparer, entretenir sa bicyclette - gonfler les pneus ;- vérifier les freins ;- régler la selle et le guidon ;- réparer la chambre à air ;- utiliser le dérailleur.

• Agir en cas de chute ou d’incident - composer une trousse de première

urgence ;- donner les premiers secours ;

- faire une simulation : protéger leblessé, assurer la sécurité du groupe,appeler les secours.

CHOIX ET PRÉPARATIONDE LA RANDONNÉE

• Rechercher des informations pourchoisir un lieu

- rechercher des documents diverspour étude (bibliothèque), pour visite(syndicat d’initiative) ;

- choisir des lieux caractéristiques ;- lister tous les renseignements obtenus.

• Choisir une carte et la lire - situer avec précision le lieu ou les lieux

à atteindre ;- choisir une carte en fonction de ses

objectifs et de ses besoins ;- définir un itinéraire ;- étudier la légende (relief, paysages,

hydrographie, curiosités…) ;- lire et transcrire l’observation ;- orienter la carte et faire correspondre

les observations du terrain et leurreprésentation géographique.

• Calculer les distances, les tempsde déplacements, le budget

- calculer les distances ; prendre encompte l’échelle d’un plan d’une carte ;

- mesurer une vitesse de déplacement,évaluer un temps de trajet ;

- calculer un budget.

• Rédiger les documentset correspondances nécessaires

- écrire des lettres pour autorisation,information, demande de partenariat ;

- produire des textes informatifs,descriptifs et des fiches techniques.

PROLONGEMENTSPOSSIBLES

• Prévoir un compte-rendu de la sortiesous forme de : reportage photo-graphique ; film vidéo ; exposition ;présentation d’un spectacle.

66

D’après un travailde Lydie LEYSSENNE, CPC Ouest,

79000 Niort

la sécurité routière à l’école primaire

Page 67: La sécurité routière à l'école primaire - édition 2007 · 2009. 8. 18. · la sécurité routière à l’école primaire 4 En France En 20 ans, l’insécurité routière est

OBJECTIFS DE FORMATION ETRÉFÉRENCES AUX PROGRAMMES

Voir les fiches « Découverte de labicyclette et de ses composants» et«Se préparer à circuler à bicyclette».

- connaître et respecter les priorités ;- exécuter des exercices de conduite

de précision (trajet sinueux, plancheà bascule,…) ;

- appréhender les notions de vitesse,de distance de sécurité et de freinage ;

- savoir utiliser les feux tricolores,les sens giratoires, les « cédez lepassage», les «Stop», les obligations,les interdictions.

(voir fiche « Se préparer à circulerà bicyclette »)

3. DANS LA COUR

AVEC DES VOITURES

RADIOCOMMANDÉES

Cette activité permet de compléterl’acquisition de notions indispen-sables du Code de la route et deréfléchir aux problèmes posés par lacirculation, en particulier à la prise encompte d’autres usagers.

67

APERSavoirs et savoir-faire à acquérir

Voir la fiche « Se préparer à circulerà bicyclette ».

1. DÉCOUVERTE

DE LA BICYCLETTE

Les élèves ont apporté leurs vélos àl’école.Deux à trois séances ont été néces-saires pour leur faire découvrir lefonctionnement et l’entretien de labicyclette : exercices de réglage defreins, de réparation de roues…(voir fiche «Découverte de la bicycletteet de ses composants»)

2. RECONSTITUTION

D’UN CIRCUIT URBAIN

DANS LA COUR

Dans un premier temps, les élèvesont circulé, à vélo, dans la couraménagée, seuls ou en groupes.Progressivement, les trajets se sontcomplexifiés avec l’introduction depanneaux, de feux tricolores etd’intersections.Les points suivants ont été abordés:- apprendre «les gestes qui signalent»;- savoir où se placer sur la route en

fonction de la direction empruntée ;

DÉROULEMENT

Reprenant les points abordés lors dela séquence précédente, on proposede construire un circuit pour voituresradiocommandées en y incluant descroisements, des ronds - points etune signalisation routière avec lespanneaux les plus fréquents.

Les enfants travaillent d’abord surla construction de plans et demaquettes. Ils réalisent ensuite,dans la cour de l’école, le tracé d’uncircuit qui permettra de recréer lesconditions de circulation en ville.

Deux équipes sont constituées.Elles jouent le rôle, tour à tour,d’utilisatrices de voitures ou de«policiers» chargés de faire respecterle Code de la route.

Plusieurs situations sont possibles:- les conducteurs circulent librement

sur le circuit et sont «disqualifiés»dès lors qu’ils commettent desinfractions ;

- en suivant un parcours déterminé,«les policiers» doivent être attentifsaux problèmes rencontrés etproposer des solutions (changer letrajet ou la signalisation…) ;

- « les policiers » fixent le point dedépart et le point d’arrivée ducircuit , imposent ou non despassages obligés et relèvent lenombre d’erreurs commises parles «conducteurs» ;

- plusieurs « conducteurs » doiventarriver à un point précis. À euxde trouver le chemin le plus rapide,le plus sûr, le plus court, le pluslong…

la sécurité routière à l’école primaire

Page 68: La sécurité routière à l'école primaire - édition 2007 · 2009. 8. 18. · la sécurité routière à l’école primaire 4 En France En 20 ans, l’insécurité routière est

Pour symboliser maisons ou véhicules,on utilise des emballages de cartonqui obligent les «conducteurs» à sedéplacer pour avoir le meilleur anglede vue possible et éviter les situationsà risques.

À la fin des séances, un débats’instaure sur le comportement des«conducteurs» et des «policiers». On analyse les problèmes rencon-trés, on propose des améliorationspour simplifier ou enrichir l’activité. On veillera à ce que les véhiculessoient réglés sur des fréquencesdifférentes afin de ne pas perturberleur bon fonctionnement.

4. LA SORTIE

EN MILIEU URBAIN

Une collaboration existe depuisplusieurs années entre l’éducationnationale et la police nationale auniveau de la ville de Soissons.

Cette entente permet de mener desactions conjointes de sécurité routièresur les axes de circulation de la ville.

Les policiers accompagnateursparticipent activement à la sécurisationdu parcours et à la discussion avecles élèves de la classe sur les difficultés,les événements survenus ou lescomportements des usagers lors dudéplacement du groupe.

Leur présence, leurs conseils permet-tent des échanges constructifs etéducatifs marquants pour les enfants.

DÉROULEMENT

Un parcours dans la ville est définiavec les policiers et les parentsaccompagnateurs.

Les heures de départ et de retourprennent en compte différentsparamètres tels que la saison, lamétéo, la circulation...

Le jour de la sortie, les policiers etles enseignants déterminent avecles élèves :

• les conduites à tenir dans les situationssuivantes :

- vérification des équipements desécurité (port du casque par tous) ;

- ennuis mécaniques (qui s’arrête,qui continue, où se regrouper ?) ;

- séparation du groupe à un «Stop»ou à un feu ;

- incident ou accident.

• les points à travailler :- reconnaissance des panneaux les

plus courants utilisés en ville ;- complémentarité des signalisations

horizontale et verticale ;- identification des véhicules et respect

des différents usagers qui partagentl’espace routier.

Le temps mis pour effectuer leparcours ne doit, en aucun cas,constituer un critère d’évaluation oude réussite.

Les enfants circuleront en file indienne(respect des distances de sécuritéentre deux vélos : 3 à 4 mètres sur leplat) encadrés par les policiers etles enseignants, les parents agrééss’intercalant entre eux.

Points abordés en fonction del’itinéraire :- le virage à droite : tendre le

bras, ne pas se déporter, maîtrisersa vitesse ;

- le «Stop»: à quel endroit s’arrêter ?où regarder ? quelles informationssont nécessaires pour pouvoirrepartir ? être prêt à redémarreravec un pied sur la pédale ;

- le feu rouge à une intersectionmultiple : plusieurs feux rougesimpliquent plusieurs arrêts. Lorsquele groupe est séparé, il convientd’effectuer le regroupement dansune zone sécurisée que les accom-pagnateurs détermineront ;

- le feu orange : s’arrêter ;- le virage à gauche avec priorité

à droite : respecter le Code de laroute, mais être attentif égalementaux indices indicateurs du compor-tement des autres usagers ;

- le rond - point : à quelle place sesituer ? Proche ou loin du centre ?Être attentif à manifester sonchangement de direction ;

- le feu tricolore à une intersectionsimple : faire remarquer la signalé-tique du panneau qui est à respecterquand le feu orange clignote ou esten panne.

Au retour de l’école, on amènerales enfants à réfléchir, éventuel-lement à débattre, sur leur proprecomportement et sur celui des«autres» usagers de la route.

la sécurité routière à l’école primaire

68

D’après un travail réalisé dans les écolesGalilée et Fiolet de Soissons, classes deDominique Kinet et Thierry Jumaucourt

[email protected]@ac-amiens.fr

Page 69: La sécurité routière à l'école primaire - édition 2007 · 2009. 8. 18. · la sécurité routière à l’école primaire 4 En France En 20 ans, l’insécurité routière est

Échelon concerné par l’action

Toute la circonscription ❏ Un groupe scolaire ❏

Un réseau rural d’éducation (RRE) ❏ Une école maternelle ❏

Un réseau d’éducation prioritaire (REP) ❏ Une école élémentaire ❏

Un autre réseau pédagogique ❏ Une école primaire ❏

Circonscription de l’Éducation nationale

69

Formulaire proposé, en 2003-2004, par l’inspection académique du Rhône aux écoles qui souhaitent intégrerun volet sécurité routière dans leur projet d’école

ACTION D’ÉDUCATION À LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE

ANNÉE SCOLAIRE ………

la sécurité routière à l’école primaire

Titre de l’action

Responsable de l’action :

Participants à l’action

Noms des écoles concernées par l’action :

Nombre de classes concernées par cette action

Cycle 1 Cycle 2 Cycle 3 Total

Nombre d’élèves concernés par cette action

Cycle 1 Cycle 2 Cycle 3 Total

Nom de l’école ou de la circonscription support de l’action

➤Immatriculation :

0 6 9

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LES CARACTÉRISTIQUES

DE CES PROJETS

Objectifs essentiels• Les actions ont pour objectif de déve-

lopper l’éducation à la sécurité : avoirun comportement de citoyen respon-sable, être capable d’évaluer lesrisques et les dangers et d’avoir uneattitude critique sur certains abus.Elles doivent s’inscrire dans la miseen place de l’Attestation de PremièreÉducation à la Route (APER, BO n° 40du 31 octobre 2002). L’APER est lapremière étape d’un continuuméducatif visant à changer les compor-tements sur la route par une éducationcontinue de la maternelle jusqu’aupermis de conduire (APER à l’écoleprimaire, ASSR premier niveau en 5e,ASSR deuxième niveau en 3e, permisde conduire probatoire).

• L’éducation à la route ne constituepas un champ disciplinaire particuliermais fait l’objet d’un traitement spéci-fique du cycle 1 au cycle 3 à traversles différents domaines d’activité.

• Des compétences de divers domainesdisciplinaires (français, mathéma-tiques, EPS…) sont travaillées lorsde la mise en place de projets oude séquences pluridisciplinairesd’éducation à la sécurité routière.

• Les actions de sécurité routière sontélaborées selon la même démarcheque tous les autres projets.

Modalités de financement

spécifiques• Outre le financement de l’Éducation

nationale, un financement complé-mentaire peut être demandé à lapréfecture dans le cadre du PlanDépartemental d’Actions de SécuritéRoutière (PDASR).

• D’autres aides peuvent être solli-citées : municipalités, associationssous forme de prêt de matériels(Prévention - MAIF, Préventionroutière).

• Après avis de l’inspecteur de l’Éduca-tion nationale, le projet sera transmisà l’Inspection Académique (bureaudes projets) pour examen et propo-sition de financement par le groupedépartemental «Sécurité routière».

Documentation et informations• Un centre de documentation est

ouvert à la préfecture au pôle sécuritéroutière.

• Des valises pédagogiques concernanttous les cycles sont disponiblesdans toutes les circonscriptions.

• Dans chaque circonscription, uncorrespondant pour l’éducation àla sécurité peut apporter une aidepour les projets.

• Une personne, chargée de MissionSécurité Routière, peut aussi apporterdes conseils.

Calendrier des opérationsSe reporter au calendrier des actionsd’initiative départementale présentédans le dossier explicatif sur l’utilisationdes crédits pédagogiques.

LES FINANCEMENTS DE

L’ÉDUCATION NATIONALE

• Ces crédits pédagogiques dont le rôlen’est pas de se substituer aux créditsde fonctionnement des écoles maisde faciliter une action pédagogiqueglobale sont attribués sur projets.

• Cette aide ne peut en aucun caspermettre de financer l’installationou la réfection de locaux, ni l’achatde matériels durables qui relèvedes communes.

• Cette aide ne peut pas être utiliséepour le financement de déplacementsréguliers d’élèves ou de voyages.

• En cas de besoin, elle permet derémunérer des interventions exté-rieures nécessaires au déroulementde l’action. Les intervenants exté-rieurs seront payés sur la présen-tation de factures délivrées, soit parles associations, soit par des profes-sionnels habilités à le faire.

LA DÉMARCHE

POUR L’ÉLABORATION

DES ACTIONS

1. L’analyse de la situation initialeL’élaboration du projet suppose quel’on ait déterminé une situationproblème et donc des besoins quijustifient l’action.

2. Les objectifs prioritairesLe choix de deux ou trois objectifsessentiels en fonction de compétenceset de connaissances à faire acquérir.

3. L’évaluationLes outils et les critères qui permettrontd’évaluer les objectifs prioritairesdéfinis.

4. Les modalités de mise en œuvre- le contenu : ce que feront les élèves ;- le déroulement : les étapes de l’action;- le rôle des membres de l’équipe

pédagogique ;- le rôle des partenaires éventuels ;- les productions des élèves.

5. Un budget en équilibre

70

la sécurité routière à l’école primaire

Page 71: La sécurité routière à l'école primaire - édition 2007 · 2009. 8. 18. · la sécurité routière à l’école primaire 4 En France En 20 ans, l’insécurité routière est

Durée des activités : ❏ Année ❏ Trimestre ❏ Mois ❏ MoinsQuels sont les effets sur les élèves ? ..........................................................................................................................................Quels ont été les points positifs ou les difficultés essentiels rencontrés ? .............................................................................Y-a- t - il eu une production ? Si oui : ❏ Montage audio-visuel ❏ Journal ❏ Spectacle ❏ Exposition❏ Autres, préciser : ......................................................................................................................................................................

Ce bilan sera établi après la mise en œuvre de l’action et envoyé à l’Inspecteur de l’Éducation nationale. Un double

doit être conservé par l’école support de l’action.

Présentation au conseil d’école du : .....................

Recettes

Trouvées au niveau de l’école :

Provenant d’autres organismes ou associations :

Subvention demandée à la commune :

Subvention demandée à la préfecture (PDASR) :

Subvention demandée à l’Éducation nationale :

Total

Dépenses

Achats et fournitures :

Vacations honoraires pour intervenants extérieurs:

Autres (préciser) :

Total

Fiche budgétaire de l’action

71

la sécurité routière à l’école primaire

Avis du groupe départemental

Signature :

Subvention proposée par la préfecture : ............... euros

Avis de l’Inspecteur de l’Éducation nationale

Signature :

Subvention proposée par l’IEN : ............................ euros

Validation de cette action

Présentation au conseil de réseau du : .................

Recettes

Au niveau de l’école :

Organismes ou associations :

Subvention de la commune :

Subventions partenaires financiers :

Subvention Éducation nationale :

Total

Dépenses

Total

Bilan financier de l’action

Si vous avez fait appel à des partenaires rémunérés dans le cadre de l’action : Nombre d’intervenants concernés : ..................................... Nombre d’heures d’intervention : .........................................

Le total des recettes doit être équivalent au montant des dépenses.

Bilan pédagogique de l’action

Page 72: La sécurité routière à l'école primaire - édition 2007 · 2009. 8. 18. · la sécurité routière à l’école primaire 4 En France En 20 ans, l’insécurité routière est

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la sécurité routière à l’école primaire

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la sécurité routière à l’école primaire

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DANS UN VÉHICULE, UN IMPÉRATIF :être retenu

L’utilisation d’un dispositif de retenuepour tous les passagers de véhicule estindispensable pour limiter les consé-quences corporelles de l’accident.

Lorsqu’un occupant n’est pas retenu,il risque en cas de choc d’être éjectédu véhicule ; or, on sait que l’éjectionmultiplie par 6 le risque d’être tuédans un accident. L’absence de retenueaugmente également le risque d’êtreprojeté contre les structures du véhiculeou de se transformer en projectilepour les autres occupants. Parailleurs, le corps d’un passager nonretenu subit une violente décélérationau moment du choc car il continue àse déplacer à la vitesse qu’avait levéhicule lors de l’impact.

Globalement, le port de la ceinture desécurité devenu progressivementobligatoire pour tous les occupantsdu véhicule et plus performantegrâce aux progrès de la recherchedans ce domaine, permet de diviserpar trois le taux de mortalité desaccidents. On pense qu’une utilisationencore plus systématique permettraitde sauver 400 à 500 vies par an.

LES ENFANTS : des passagers vulnérablesqui doivent utiliser des dispositifs spécifiques

La géométrie des ceintures de sécuritén’est pas adaptée à l’anatomie et à lamorphologie de l’enfant de moins de10 ans ; avant cet âge, il n’a pas lataille et la maturité des os et des tissusrequises pour l’utilisation de la seuleceinture. En effet, celle-ci, pour remplirson obligation de protection, doitprendre appui sur l’épaule, le thorax(sangle diagonale) et sur les crêtesiliaques du bassin (sangle diagonale).Ce n’est évidemment pas le cas pourles enfants.

Ainsi, depuis sa naissance jusqu’à10 ans, ou plus s’il est de petite taille,c’est-à-dire mesurant moins de 1,45 mou moins de 71 cm assis, l’enfant doit,pour être retenu sans danger, utiliserun dispositif de retenue adapté, quiévolue avec sa croissance et en fonc-tion de ses vulnérabilités physiques.

C’est non seulement une nécessité desécurité liée à la morphologie del’enfant mais une obligation légaledepuis janvier 1992.

A partir de janvier 2008, on ne peuttransporter en voiture plus de personnes qu’il n’y a de ceintures :tout enfant doit obligatoirement être retenu par un dispositif adapté à samorphologie.

Le point sur les dispositifs de retenue adaptés aux enfants de moins de 10 ans.

74

En 2006, 47 enfants de moins de 10 ans

passagers de véhicules ont été tués,

1 798 blessés.

Les enfant de 0 à 14 ans

représentent 2,74% des tués sur la route

et 4,84% des blessés hospitalisés.

Cassettes vidéos réalisées sur lasécurité des enfants en voiture :

• L’enfant passager d’automobile,à partir de 10-11 ans.

• Léo et Margot, enfants passagers,deux clips pour les 4-10 ans.

Films disponibles sur simple demande écrite :

Fondation MAIFLe Pavois

79038 Niort Cédex

• Max dans la rue,Ministère des TransportsDSCR - Grande Arche de la Défense92055 LA DÉFENSE Cedex 04

la sécurité routière à l’école primaire

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LES PREMIERS MOISDE VIE :le transport dans un siège dos à

la route (catégorie 0 et 0+)

Jusqu’à 20/24mois, l’enfant estextrêmement ex-posé aux risquesde lésions au ni-veau de la tête etdu rachis cervical.

Plusieurs facteursliés à l’anatomie destout petits sont àl’origine de cette vul-nérabilité qui demeuregénéralement jusqu’à 3 ans mais dansune moindre mesure :- l’ossification des vertèbres cervicales

n’est pas terminée, elles sont en effetessentiellement cartilagineuses,

- les muscles paravertébraux sontpeu développés et donc d’une forcelimitée,

- la tête est proportionnellementbeaucoup plus lourde que celle del’adulte par rapport à l’ensemblede la masse corporelle ; la boîtecrânienne est également très fragiledu fait de sa faible ossification.

Ainsi, en cas de choc frontal, un nour-risson voyageant face à la route subiraun déplacement très important de satête, très lourde, vers l’avant, sou-mettant la colonne cervicale peudéveloppée à de violents effortssusceptibles de causer luxations,fractures et sections de la moelle

épinière : décès, tétraplégies, com-plications neurologiques en sont lesconséquences les plus fréquentesdans les chocs sévères. Le crâne del’enfant peut également heurtersièges et parties rigides du véhicule.

La meilleure parade à ce type derisque est de transporter le petit enfantdans un “ dos à la route ” dès sanaissance et le plus tard possible ;ainsi installé, les forces lors du chocseront mieux réparties sur l’ensembledu corps de l’enfant et le déplacementde sa tête sera considérablement

limité. Ce dispositif doté d’unharnais 5 points a fait l’objetde nombreuses étudesaccidentologiques qui ontapporté la preuve de sonhaut niveau de protection.C’est pourquoi le lit-nacellea tendance à disparaître.C’est aussi le seul dispositifqui permette à un enfantde moins de 10 ans depouvoir voyager à l’avantsauf si le véhicule estéquipé d’un Air-Bagpassager.

Aujourd’hui, en France,les dispositifs disponibles permettentde transporter un enfant dos à laroute jusqu’à 13 kg, soit jusqu’àl’âge de 18 mois environ. Certainsdispositifs sont évolutifs et peuventêtre homologués pour les catégo-ries 0 et 1, l’enfant pouvant alors,avec le même dispositif, voyagerface à la route à partir de 10 ou 13 kg.

POUR LES PREMIERSVOYAGES FACE À LA ROUTE :le siège à harnais

(catégorie 1)

Encore trop petit et trop fragile sur leplan osseux au niveau du thorax et dubassin pour utiliser la seule ceinture oule siège réhausseur, l’enfant à partir de13 kg doit être transporté dans un

siège à harnais 5 points réglables,retenu au véhicule par la ceinture3 points et à la place centrale munied’une ceinture de bassin si l’installation

avec ce type de sangle est autorisé.Ce siège s’utilise jusqu’à 18 kg ; il estparfois évolutif et se transforme enrehausse (réhausseur).

À PARTIR DE 15 KG :le réhausseur avec dosseret

(catégories 2 et 3)

Le réhausseur avec dosseret, préférableà une simple réhausse, est conçu pourles enfants de 15 à 36 kg et mesurant,assis, de 61 à 71 cm : l’enfant est retenupar la ceinture trois points du véhicule.Il est absolument proscrit d’utiliser laceinture deux points : l’absence deretenue au niveau du thorax occasion-nerait un déplacement trop importantdu haut du corps vers l’avant, quisubirait ainsi des forces trop violenteset pourrait heurter les structures duvéhicule. On a relevé trop d’accidentsdans lesquels des enfants avaient étégravement blessés parce qu’ils utili-saient la seule ceinture deux pointsavec ou sans rehausse ou parce quetout simplement ils avaient fait passerla sangle diagonale sous leur bras.

la sécurité routière à l’école primaire

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Pour éviter les erreurs

d’installation, un nouveau

système de fixation :

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Mode de fixation universel

destiné à une généralisation

rapide et à une normalisa-

tion, il s’apparente à une

serrure dont une part ie

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l’enfant et l’autre au véhicule,

ancrée dans l ’angle du

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siège.

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Parce que les crêtes iliaques del’enfant de moins de 10 ans ne sontpas formées, la sangle de bassin doitprendre obligatoirement appui sur laracine des cuisses : la présence deguide-sangles de chaque côté dubassin garantit ce bon positionnementet évite en cas de choc que la sangleabdominale ne glisse vers le haut(effet “sous-marinage”), comprimantainsi le bassin et causant de graveslésions internes (éclatementde larate ou du foie -positionné plus basque chez l’adulte-). Ces guide-sanglestémoignent du niveau de sécurité dudispositif ; le réhausseur avec dosseretdoit être également doté au-dessus del’épaule d’un guide sangle qui force lasangle diagonale à bien se positionnersur le thorax.Enfin, l’abandon du réhausseur auprofit de l’utilisation de la ceintureseule ne doit pas se faire avant quel’enfant ait atteint une taille suffisante,même après 10 ans, c’est à dire 71 cmassis ou 1,45 m.

DE 15 À 25 KG, POUR LES PLACES MUNIES DE LA CEINTURE 2 POINTS :

la table-bouclier

L’enfant et le dispositif, qui prendappui de chaque côté des cuisses,sont retenus ensemble par la ceinture.Ce dispositif est compatible avec laceinture 3 points et constitue la solu-tion pour transporter un troisièmeenfant sur la place centrale arrièredu véhicule.

Les enfants doivent être retenusquel que soit le type de trajetet sa durée : un tiers des accidents se produisentprès du domicile. Il faut prendre autantde précaution pour aller à l’école, enville ou chez des amis que pour partiren vacances : les parents doivent êtrevigilants, rigoureux, montrer l’exempleet les enfants respectueux de laconsigne.

Un enfant doit être transportéà l’arrière (sauf pour le dos à la routeet à condition que l’air-bag passageravant soit désactivé et sauf si la voiturene bénéficie pas à l’arrière de dispositifpermettant d’attacher son siège ou de leretenir avec sa rehausse).

Lors de l’achat, l’enfant devraitpouvoir “ essayer ” son dis-positif et le parent bénéficier deconseils sur son installation, vérifiantpar la même occasion l’adaptabilité àson véhicule.

Ne pas changer prématuré-ment de dispositif pour un autrede la catégorie supérieure : ainsi, unenfant ne doit pas être installé troptôt face à la route, sur une rehausseou utiliser précocement la seule cein-ture de sécurité : le dispositif au lieude protéger pourrait lui-même bles-ser l’enfant. Des études accidentolo-giques ont révélé des cas d’enfantsgravement blessés dans des acci-dents car installés dans des disposi-tifs non adaptés à leur morphologie.Le critère de choix pour le dispositifadapté à l’enfant demeure sa taille etson poids.

Les notices d’installationdoivent être rigoureusementrespectées.Les sangles du harnais ou dela ceinture doivent êtrestrictement bien réglées etbien positionnées.Mauvaise installation du siège ou encore réglage et positionnement incorrects des sangles sont relevésdans 3 accidents sur 4 et anéantis-sent les bénéfices de protection quedoit apporter le dispositif en cas dechoc, exposant ainsi l’enfant à degraves lésions.

Les dispositifs doivent releverde la norme européenneECER44/03 (inscription du labelnormatif sur le dispositif) : éviter lesdispositifs trop anciens ou d’occasion.

Les dispositifs impliqués dansdes chocs sévères doiventêtre changés.

la sécurité routière à l’école primaire

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RÈGLES COMMUNES À TOUTES LES CATÉGORIES DE DISPOSITIFS

Fiche réalisée parFondation MAIF

Sylvie AUDELAN-TALON

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la sécurité routière à l’école primaire

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ACCIDENT CORPORELde la circulation routière(mortel et non mortel) :– provoque au moins une victime ;– survient sur un voie ouverte à la

circulation publique ;– implique au moins un véhicule.

ACCOTEMENT : en rase campagne,espace situé de part et d’autre de lachaussée.

AGGLOMÉRATION : espace situéentre les panneaux d’entrée et desortie portant le nom de la localité.

ARRÊT : immobilisation momentanéed’un véhicule, pour permettre à despassagers de descendre ou pour dé-charger des bagages, le conducteurétant resté au volant ou à proximitépour le déplacer en cas de besoin.

AUTOCAR : véhicule affecté au trans-port en commun de personnes sur delongues distances en places assises.Depuis le 9 juillet 2003, le port de laceinture de sécurité est obligatoirepour tous les occupants d’un autocardès lors que celui-ci en est équipé.

AUTOROUTE : l’autoroute est consti-tuée de deux chaussées à sens uniqueséparées par un terre plein central.Chaque chaussée comporte généra-lement plusieurs voies. La banded’arrêt d’urgence, permet en cas denécessité absolue l’arrêt et le station-nement des véhicules, ainsi que lacirculation des véhicules d’interventionurgente et des véhicules des servicesd’entretien de l’autoroute.

BALISE : les balises servent à guiderles usagers en matérialisant la positionde dangers particuliers (balises devirage, d’intersection...).

BANDE CYCLABLE : désigne, surune chaussée à plusieurs voies, la voieexclusivement réservée aux cycles (etparfois aussi aux cyclomoteurs).

CARREFOUR À SENS GIRATOIRE :place ou carrefour comportant unterre-plein central matériellementinfranchissable, ceinturé par une

chaussée mise à sens unique par ladroite sur laquelle débouchent diffé-rentes routes et annoncé par unesignalisation spécifique.

CHAUSSÉE : la (ou les) partie(s) dela route normalement utilisée(s) pourla circulation des véhicules.

CYCLOMOTEUR : tout véhicule àdeux ou trois roues équipé d’unmoteur d’une cylindrée ne dépassantpas 50 centimètres cubes s’il est àcombustion interne (ou d’une puis-sance maximale nette n’excédantpas quatre kilowatts pour les autrestypes de moteur), et ayant une vitessemaximale par construction ne dé-passant pas quarante-cinq kilomètresà l’heure.Depuis le 1er juillet 2004, les cyclo-moteurs neufs sont immatriculés.

DISPOSITIF RÉFLÉCHISSANT :

• CYCLE :tout cycle doit être muni de jourcomme de nuit, d’un ou de plusieursdispositifs réfléchissants de couleurblanche à l’avant, rouge à l’arrière etde dispositifs réfléchissants visibleslatéralement. Les pédales des cyclesdoivent comporter des dispositifsréfléchissants orange.

• CYCLOMOTEUR :tout cyclomoteur doit être munid’un ou de deux catadioptres arrièrenon triangulaires. Tout cyclomoteurà deux roues doit être muni d’un oude deux catadioptres latéraux nontriangulaires. Les pédales des cyclo-moteurs doivent comporter descatadioptres, sauf dans le cas decyclomoteurs à deux roues à pédalesrétractables.

INTERSECTION : lieu de jonction oude croisement au même niveau dedeux ou plusieurs chaussées.

PERSONNE INDEMNE : personneimpliquée dans un accident, non dé-cédée et dont l’état de santé ne néces-site aucun soin médical.

PISTE CYCLABLE : désigne unechaussée exclusivement réservée auxcycles (et parfois aux cyclomoteurs).

SAC GONFLABLE OU AIRBAG :dispositif de sécurité proposé princi-palement aux places avant du véhicule.Ce sac se gonfle en cas de choc enquelques millièmes de seconde etpermet d’éviter les lésions à la face.

SAMU : Service Aide MédicaleUrgente.

SIGNALISATION : signaux destinésà assurer la bonne utilisation d’unevoie et la sécurité des usagers.

• VERTICALE :elle regroupe les indications donnéespar : les agents, les feux, les pan-neaux, les balises et les bornes.

• HORIZONTALE :les marquages au sol délimitentavec précision les endroits où lesdifférents usagers doivent circulerou s’arrêter.

• TEMPORAIRE :la signalisation temporaire a pourbut d’avertir, d’informer ou de pres-crire provisoirement. Elle prévautsur la signalisation habituelle.

STATIONNEMENT : immobilisationd’un véhicule en dehors des circons-tances caractérisant l’arrêt.

TAUX DE MORTALITÉ : rapportentre le nombre de personnes décé-dées et le chiffre total de la populationconsidérée.

VICTIME : personne impliquée dansun accident et non indemne. Pour s’ap-procher des standards adoptés par nosprincipaux voisins européens, unenouvelle définition de la variable«gravité des blessures» est entrée enapplication le 1er janvier 2005 :• les blessés hospitalisés : victimes

admises comme patients dans unhôpital plus de 24 h ;

• les blessés non hospitalisés : victimesayant fait l’objet de soins médicauxmais n’ayant pas été admis commepatients à l’hôpital plus de 24 h.

VOIE : subdivision de la chausséepermettant la circulation d’une file devéhicules.

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Un enjeu de santé publiqueEn France, la prise en charge des urgences, globalement performante, repose sur une véritable chaîne des secours et des soins. Le maillon le plus fra-gile de cette organisation demeure l’« alerte » et « les gestes d’attente » alorsque des études internationales montrentqu’avertir rapidement et intervenir efficace-ment conditionnent fortement le pronosticvital. Un constat s’impose, le public n’estpas encore suffisamment éduqué pour quetout citoyen soit en mesure d’effectuer unealerte et de pratiquer des gestes simplesface à une situation d’urgence médicaleavant l’arrivée des secours spécialisés.

Un enjeu pédagogiqueet éducatifPour rendre plus performant ce premiermaillon de la chaîne des secours, l’École aun rôle privilégié à jouer. L’arrêté du 4 avril 2007 aménage les programmes pour les trois cycles de l’école primaire, afin de les mettre en conformité avec lesocle commun de connaissances et decompétences. Il affiche la volonté de développer chez les élèves des comporte-ments citoyens, des initiatives et des démarches de solidarité, des savoirs et des savoir-faire leur permettant de réagir efficacement face à des situationsd’incidents ou d’accidents de santé à partirde leurs apprentissages scolaires.Le dispositif « Apprendre à porter secours » a pour objectif de sensibiliser lesenseignants en tant que citoyens et péda-gogues afin de leur permettre, après uneformation préalable, d’effectuer les pre-miers gestes de secours, et d’intégrer cetenseignement dans un projet interdiscipli-naire conformément aux programmes deleur classe. La progression proposée auxélèves tient compte de leur développementcognitif et psychomoteur ainsi que de leurrythme d’accès à l’autonomie.

Une obligation législativeL’extension de ce dispositif s’est effectué,depuis 1997, sur la base du volontariat et areposé sur les actions de formation organisées au niveau académique et départemental, la constitution d’équipesressources formées et la mise à dispositiond’outils pédagogiques. De nouvelles dispositions législatives et réglementaires font maintenant obligationau ministère chargé de l’éducation nationaled’introduire dans les enseignements, durantla scolarité obligatoire, un apprentissagedes gestes de premiers secours. Il s’agit dela loi du 9 août 2004 relative à la politique desanté publique et de la loi du 13 août 2004de modernisation de la sécurité civile et du décret d’application du 11 janvier 2006

relatif à la sensibilisation à la prévention desrisques, aux missions des services de secours, à la formation aux premiers secours et à l’enseignement des règles générales de sécurité.Pour l’école primaire, cette obligation doit setraduire, à terme, par la généralisation d’« Apprendre à porter secours » qui prendappui sur :- les programmes pour l’école du 4 avril

2007 ;- les compétences à acquérir par les enfants

pour porter secours (1);- le document de suivi des acquisitions des

élèves et le document pour le suivi de lamise en œuvre par les maîtres pour « Apprendre à porter secours » annexés àla circulaire n°2006-085 du 24 mai 2006 (B O n°33 du 14 septembre 2006) relative àl’éducation à la responsabilité en milieu scolaire : sensibilisation à la prévention desrisques, à la mission des services de secours, formation aux premiers secoursen enseignement général des règles de sécurité.

La formation sera poursuivie au collège pourcompléter “Apprendre à porter secours” afin de permettre aux élèves d'obtenirl'unité d'enseignement “Prévention et secours civiques niveau 1” (PSC1) qui se sub-stitue à AFPS à partir de la rentrée 2007 (2).

Une stratégie formationLe développement de ce dispositif implique l’organisation d’actions de formation au niveau académique et départemental, la constitution d’équipesressources formées et la mise à disposi-tion d’outils pédagogiques.La composition de ces équipes de formationest le garant de l’efficacité du dispositif.Qualifiées de « trépied vital », elles asso-cient les compétences de pédagogues(inspecteurs de l’éducation nationaleet/ou conseillers pédagogiques), de personnels de la mission de promotionde la santé en faveur des élèves (infir-miers et/ou médecins) et de profession-nels de l’enseignement des soins d’urgence (SAMU-CESU). Elles sontchargées de démultiplier, auprès des enseignants du premier degré, la forma-tion qu’elles ont reçue.Un module de formation de base pourles enseignants a été défini (3). Ce docu-ment porte, d’une part, sur la connais-sance de gestes techniques simples et,d’autre part, sur les modalités pédago-giques de leur mise en œuvre avec lesélèves. Il a été actualisé en tenantcompte de l’évolution de la formationaux premiers secours.La convention signée, le 26 septembre2003, entre le ministère chargé de l’édu-cation et celui chargé de la santé définitles modalités de leur partenariat et

précise, notamment, les conditions d’intervention des CESU-SAMU auprèsdes équipes ressources de formateurs,dans chaque académie ou département,pour les différentes actions de formation.Elle figure en annexe de la circulairen°2003-210 du 1er décembre 2003 (BOENn°46 du 11 décembre 2003), relative à « La santé des élèves : programme quin-quennal de prévention et d’éducation ».Depuis 2006, les professeurs des écolesnouvellement nommés ont du justifierpour s’inscrire au concours de recrute-ment, d’une attestation certifiant unequalification en secourisme reconnue deniveau au moins égal à celui de l'AFPS.Quelle que soit la formation aux gestestechniques reçue, celle-ci doit être complétée par un module de 3 heuresminimum consacré aux modalités péda-gogiques pour dispenser « Apprendre àporter secours » dans le cadre de laclasse.

Des outils pour la formationLa brochure, elle même intitulée « Apprendre à porter secours », publiéeen janvier 2007 dans la collectionRepères (4) constitue un outil de réfé-rence pour la mise en œuvre d’actionsde formation initiale et continue à desti-nation des enseignants du premier degré.Cette version actualisée en fonction desévolutions législatives et réglementairesa été largement diffusée auprès desécoles et des circonscriptions. Elle seraégalement mise en ligne sur EduSCOL.(1) Publiées initialement dans la circulaire

n°2003-210 du 1 décembre 2003 relative à « Lasanté des élèves : programmes quinquennalde prévention et d’éducation » actualiséesdans la brochure « Apprendre à porter secours »publiée en janvier 2007.

(2) Arrêté du 24 juillet 2007 fixant le référentielnational de compétences de sécurité civile relatif à l’unité d’enseignement « préventionet secours civiques de niveau 1 ».

(3) Publiées initialement dans la circulairen°2003-210 du 1 décembre 2003 relative à « Lasanté des élèves : programmes quinquennalde prévention et d’éducation », ce module aété actualisé dans la brochure « Apprendre àporter secours » publiée en janvier 2007.

(4) « Apprendre à porter secours » brochure dansla collection Repères éditée, en 2007, par leCNDP

APPRENDRE À PORTER SECOURS À L’ÉCOLE

la sécurité routière à l’école primaire

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Pour obtenir des renseignements surles formations organisées pour« Apprendre à porter secours », ilconvient de vous adresser auxconseillers techniques de la mission depromotion de la santé en faveur desélèves de votre académie ou de votredépartement ou aux correspondants«sécurité».

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la sécurité routière à l’école primaire

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AisneElisabeth ARTOUX- FONTAINEAlix GOMOTFrançoise JULIENThierry JUMANCOURTDominique KINETMartine MAIRE

CantalLes conseillers pédagogiquesde circonscription en EPSde Mauriac et d’Aurillac

Deux SèvresLydie LEYSSENNESylvie AUDELAN-TALONIsabelle MAGNERON

JuraFrançoise DUBOISOlivier FAIVREDidier LAMBOLEZ

HéraultLa municipalitéet les écoles de Castelnau- le-Lez

MarneAgnès MATHIEUFrançoise PHILIPPE

ParisGiselle MACCARIO

RhôneNoëllie BAUDINOFrançoise BRUNValéria PAGANI

Seine-St -DenisAnnie-France BERGER

SommeDelphine COURCELLESCorinne LALLIER

Groupe de travail national

Jean-Michel ARTOUX Marie-Hélène LELOUPFrançoise BRUN Jacqueline MENNESSIERClaude BRANDY Evelyne BRETONMarie-Jo HECHT Lionel TORDEUXFrançoise LAGARDE Daniel ZILLIAnnick LAMIRAL

Photos: Jean-Michel ARTOUX Vieux frère de petit balai :Sylvie AUDELAN-TALON couverture extraite de la baseNoëllie BAUDINO des «mille et un livres»Françoise BRUN accessible sur EduSCOLAnnick LAMIRALJacques MIROZ Maquette : Studio STIVALETEvelyne REGNIES PAO: Goubault imprimeur