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La logique, le nombre et l’enfant Se développer, c’est apprendre à s’inhiber. Joëlle Lamon, Haute Ecole Francisco Ferrer et ULB, [email protected] Alexandre Wajnberg, UREM-ULB, [email protected] 6 mai 2009 Math-UREM License http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/be/ Creative Commons License : This Text is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial- NoDerivs 2.0 License Unité de Recherche sur l’Enseignement des Mathématiques Prof. Fr. Buekenhout - Prof. J. Sengier - Prof. R. Hinnion – C. Bouckaert [email protected][email protected][email protected] http://www.ulb.ac.be/sciences/urem/ Campus Plaine, CP – 213 Bd du Triomphe — 1050 Bruxelles Tél. Secr. (32) (2) 650 58 64 Fax (32) (2) 650 58 67

La logique, le nombre et l'enfant Se développer, c'est apprendre à s

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  • La logique, le nombre et lenfantSe dvelopper,

    cest apprendre sinhiber.Jolle Lamon, Haute Ecole Francisco Ferrer et ULB,

    [email protected] Wajnberg, UREM-ULB,

    [email protected]

    6 mai 2009

    Math-UREMLicense http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/be/Creative Commons License : This Text is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivs 2.0 License

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  • Rsum

    Le 10 octobre 2008, linvitation de lUREM, Olivier Houd prsentait lULB une confrenceintitule La logique, le nombre et lenfant. Nous avons souhait reprendre ici les ides principalesde cet expos, dont nous avons apprci la richesse. Nous esprons que ce document sera utile, nonseulement aux nombreux auditeurs de la confrence, mais aussi toutes les personnes intressespar le sujet, et quil donnera envie aux lecteurs den savoir plus.

    Table des matires

    1 Introduction 1

    2 Modle post-piagtien du dveloppement cognitif de lenfant 1

    3 Exemples 33.1 Raisonnement adolescent - adulte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

    3.1.1 "Si P, alors Q" ou la pense hypothtico-dductive . . . . . . . . . . . . . . . . 33.1.2 Analyse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33.1.3 Premire conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43.1.4 Apport pdagogique du modle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

    3.2 Le nombre chez lenfant de 3 7 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43.2.1 Aspects du dveloppement du cerveau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43.2.2 Conservation du nombre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43.2.3 Perception du nombre chez les bbs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43.2.4 Analyse de ces expriences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53.2.5 Rle de lordre des expriences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

    3.3 Permanence de lobjet chez le bb . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

    4 Conclusion 5

    5 Bibliographie 55.1 Site dOlivier Houd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55.2 Bibliographie dOlivier Houd . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55.3 Autres rfrences utiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

    1 Introduction

    Nous prsentons ici un compte-rendu de lexpos dOlivier Houd du 10 octobre 2008 lULB,organis par lUREM (Unit de Recherche pour lEnseignement des Mathmatiques). Les auteursremercient Charlotte Bouckaert, Annie Goovaerts, Jacques Lefebvre, Jacqueline Sengier et surtoutFrancis Buekenhout pour leurs conseils.

    Soulignons un trait caractristique de cet expos : Olivier Houd procde du complexe au simpleet de labstrait au concret. Les exemples quil utilise se prsentent dans lordre chronologique inverse.

    2 Modle post-piagtien du dveloppement cognitif de lenfant

    Lintelligence est la forme optimale du dveloppement biologique. Piaget sintresse au dveloppe-ment de larchitecture cognitive de lenfant. La brique fondamentale de ce modle est la permanencede lobjet (vers 8 mois) et lunit de lobjet. Auparavant, ds que lobjet disparat de la vision, il cessedexister pour le bb. De 8 mois un an environ, lenvironnement est dcoup en objets physiques ethumains uniques et permanents.

    Houd part des quatre stades successifs envisags par Piaget pour la construction de larchitecturecognitive :

    1. sensorimoteur (de laction au sens), privilgiant laspect concret ;

    1

  • 2. propratoire, prsent lcole maternelle, prlude aux mathmatiques, caractris par le nombre ;

    3. opratoire, caractristique de lcole primaire : privilgiant non seulement laspect quantitatif :le nombre mais aussi laspect qualitatif : la catgorisation selon la forme, la fonction, la couleur,cest--dire la taxonomie dans le monde scientifique ;

    4. formel, prsent dans lenseignement secondaire et privilgiant le raisonnement, les ides, le passageau raisonnement hypothticodductif : hypothses, propositions logiques.

    Les stades 2 et 3 sont ceux des oprations concrtes. Une image du passage au raisonnement estquavant ladolescence, le possible est un cas particulier du rel, alors qu ladolescence, le rel est uncas particulier du possible grce labstraction : lenfant doit se baser sur le concret pour se reprsenterle monde, alors que ladolescent est capable dabstraire et daller au-del de ce quil voit.

    Houd propose un modle non linaire repris de Robert Siegler et dvelopp dans les travaux deKaren Wynn. A la diffrence de Piaget qui envisage ces stades comme des stades successifs, ce nouveaumodle les envisage sous forme de stratgies qui entrent en comptition face une situation nouvelle.

    Le schma propos ci-dessous (Figure 1, rfrence [11] p. 14) reprend la probabilit doccurrence deces stratgies, o chaque stratgie apparat sous forme dune courbe, les premires tant proches despremiers stades proposs par Piaget, et ayant une partie croissante puis dcroissante.

    Figure 1 Le modle de Piaget et le modle de Robert Siegler

    Dans la mmoire de travail, il y a plusieurs faons de rsoudre un problme : il faut donc oprer uneslection. Le contrle de lexcution des conduites se divise en deux fonctions : inhibition et action. Ilest parfois ncessaire de bloquer laction. En effet, le cerveau a besoin dinhiber dabord des stratgiespour en dcouvrir dautres.

    Lors dexpriences, les traces dactivit crbrale, cest--dire les zones du cerveau utilises per-mettent danalyser les processus (neuro)cognitifs. Ceci est ncessaire pour analyser les erreurs, quisignifient non pas quune stratgie nest pas comprise, mais quelle nest pas utilise, puisquune autrestratgie non inhibe la court-circuite. Il faut inhiber des circuits crbraux habituels et rapides auprofit de circuits moins mobiliss et plus lents, ce quillustre le schma du systme modulaire de JuanPascual-Leone (Figure 2, rfrence [11] p. 36))

    Figure 2 Systme modulaire de Juan Pascual-Leone

    On pourrait dire que lerreur de llve nest pas tant due au mauvais fonctionnement de circuits

    2

  • du cerveau de llve, mais plutt au bon fonctionnement dun circuit hlas inadapt pour le problmetudi.

    Houd donne le schma dune pyramide du dveloppement cognitif, repris ci-dessous (Figure 3,rfrence [11] p. 229))

    Figure 3 Pyramide du dveloppement cognitif dOlivier Houd

    3 Exemples

    3.1 Raisonnement adolescent - adulte

    3.1.1 "Si P, alors Q" ou la pense hypothtico-dductive

    Exemple : "Sil ny a pas de carr rouge gauche, alors il y a un disque jaune droite." On demandede construire quelque chose qui rend la rgle fausse. On dispose de trois formes (losange, disque, carr)et de quatre couleurs (rouge, jaune, vert, bleu). Pour trouver une solutions, il faut inhiber le placementdun carr rouge gauche et dun disque jaune droite. De plus, il y a plusieurs solutions possibles(ex. carr bleu gauche, losange vert droite)

    Variante : "Si on a A sur une face, alors il y a un 3 de lautre ct. Quelles cartes faut-il retournerpour tre sr que la rgle est satisfaite ?".

    3.1.2 Analyse

    Sont en opposition : dune part lexemple, lheuristique : rapide, efficace, qui fonctionne trs bien, souvent, mais pas

    toujours (cest alors que lintelligence est ncessaire), dautre part la construction dun algorithme, plus lent et plus coteux en place dans la mmoire

    de travail, mais qui conduit toujours au bon rsultat.Si on se limite simplement expliquer les notions, lerreur, la logique, cela ne sert rien : il faut

    aussi proposer dautres tches mme composante cognitive. Une des stratgies est dutiliser les tablesde vrit, mais un apprentissage mtacognitif peut aussi aider. Ce quil faut par contre, cest apprendre inhiber la stratgie heuristique (souvent spatiale et perceptive). Raliser dautres tches similaires(mmes types de problmes sur des exemples diffrents) permet une volution des parties actives ducerveau 1, ce qui permet de passer de lmotion (limbique) au raisonnement (cerveau droit li lacatgorisation) grce une reconfiguration crbrale des rseaux de neurones possible en raison de laplasticit crbrale. Un outil devenu essentiel pour les chercheurs est limagerie fonctionnelle crbrale,qui permet de visualiser ce qui se passe dans le cerveau. Des circuits "sallument" lorsque des tches sonteffectues. On peut associer les uns aux autres, cartographier le fonctionnement mental et lanalyser.

    1. Le cortex prfrontal, partie du cerveau la plus complexe et la plus volue, prend alors en charge la rsolution duproblme.

    3

  • 3.1.3 Premire conclusion

    Olivier Houd donne limage des "poupes russes du dveloppement" allant du stade le moins voluau stade le plus volu. Le cerveau fonctionne spontanment de faon perceptive. Lapprentissage, lapdagogie font passer lautre rapport.

    3.1.4 Apport pdagogique du modle

    Lenfant doit prendre conscience des erreurs possibles. Ce concept derreur est fondamental. Lana-lyse dexemples, de problmes, est un entranement pratique linhibition. Le rle des exemples etcontre-exemples est donc important, et la contradiction aussi. Un exemple de matriel pdagogique"dispositif dinhibition" consiste en un carton avec un disque blanc au milieu, le reste tant hachursur un transparent amovible : il faut mettre le "faux" dans la partie hachure et regarder le reste. Unentranement laide de cette technique entrane une nette amlioration que lon peut aussi dtecterpar la reconfiguration des rseaux crbraux, cest--dire le fonctionnement dautres circuits : cest latrace du raisonnement hypothticodductif. Remarquons que la mthodologie propose par BernadetteGuritte 2 va dans le mme sens.

    3.2 Le nombre chez lenfant de 3 7 ans

    3.2.1 Aspects du dveloppement du cerveau

    Houd distingue diffrents aspects du dveloppement du cerveau : Micrognse : de quelques secondes quelques minutes, pour lactivation dun circuit ; Ontogense : du bb ladulte, cest le long dveloppement de lintelligence depuis la sensori-

    motricit jusquaux raisonnements logiques suprieurs. Le dveloppement sensori-moteur, ldu-cation, lenvironnement, les apprentissages spcifiques concourent cette ontogense (qui estforme de multiples micrognses) ;

    Phylogense : le bb est n avec un norme cortex prfrontal, spcifique de lHomo Sapiens,rsultat de la longue volution des espces vivantes et "organe de la civilisation".

    3.2.2 Conservation du nombre

    Vers 4-5 ans, lenfant est capable de placer 7 jetons en correspondance terme terme. Selon lemodle de Piaget, un enfant de moins de 7 ans ne comprend pas le nombre, puisque dans lexprienceo, tant donnes deux lignes de jetons qui comportent le mme nombre de jetons, si lon carte lesjetons de la deuxime ligne, lenfant dira "Il y en a plus, parce que cest plus long". Houd estime quelenfant de 3 7 ans sait ce quest un petit nombre, mais quil y a concurrence (et interfrence) entredeux raisonnements :

    une heuristique rapide, qui fonctionne souvent mais pas toujours, comme dans cet exemple "lon-gueur = nombre", renforce peut-tre par lutilisation des rglettes Cuisenaire

    un algorithme qui demande du temps et qui mobilise la mmoire : ici, cest compter les jetonsou les mettre en correspondance terme terme.

    Lerreur est dans cet exemple de voir le nombre comme une longueur. Lalgorithme doit treconstruit par lenfant et non impos systmatiquement (ce qui se fait souvent lcole maternelle).Houd met en parallle la conservation des grandeurs (volumes : boules de plasticine prsentes dediffrentes faons).

    3.2.3 Perception du nombre chez les bbs

    Exemple numrique (ds 4-5 mois, mais ncessite la permanence de lobjet) : au thtre, estimer,valuer le nombre de personnages qui entrent et qui sortent (1 - on le cache, on en ajoute 1, on enmontre 1 ou 3, ou bien on part de 2, on en enlve 1, on en montre 2 ou 0 (lments impossibles) et

    2. BACQUET M. - GUERITTE-HESS B., Le Nombre et la Numration - Pratique de rducation, Paris, EditionsIsoscel, 1982

    4

  • on mesure le temps de raction de lenfant lorsque la rponse est possible ou impossible). Dans cetteexprience, le fait deffacer limage fait utiliser la mmoire de travail.

    3.2.4 Analyse de ces expriences

    Culturellement, la longueur est souvent visualise comme un nombre : bande numrique, boulier,rglettes, carrs units numriques, anneaux compter,... Dans lexemple 2 + 3 = 5, illustr par "deuxcarrs", moins long que "trois carrs" (tous identiques), moins long que "cinq carrs", lheuristique"longueur = nombre" fonctionne ! Ainsi, cet exemple montre que lorsque le matre met laccent surcertains indices (ici le nombre), lenfant prend dautres indices en considration (les longueurs asso-cies), et les tient pour toujours vrais (alors quils ne sont que provisoirement utiles pour aider fairepasser une notion) ! Ceci repose la question de la signification du nombre et la ncessit den avoirune apprciation correcte, et une approche multiple. Ceci montre galement limportance de varier lesmatriels didactiques, les dispositions spatiales.

    3.2.5 Rle de lordre des expriences

    Voici un nouvel exemple (8 ans) : on donne deux plaques comportant des objets, lune B de mmegrandeur, lautre A de grandeurs diffrentes. On demande de comparer les quantits prsentes sur lesdeux lignes. On analyse le temps de rponse : il est beaucoup plus long si on prsente dabord la plaqueB que si on prsente dabord la A. Il y a ici comptition entre une stratgie la fois visuelle et spatialeet une stratgie numrique. On analyse le temps de rponse : il est beaucoup plus long si on prsentela plaque B avant la plaque A que si on prsente la plaque A puis la B (lenfant doit revenir sonancienne stratgie).

    3.3 Permanence de lobjet chez le bb

    A ce stade, cest la mme comptition entre heuristique et inhibition. Un exemple dexprience lie la permanence de lobjet est le suivant : vers 4-5 mois, on montre lenfant un objet qui disparatderrire un cran, on fait ensuite virtuellement passer lcran travers lobjet (qui devrait se trouverl) et on observe le temps de raction. Une autre exprience est la suivante : on cache un objet derrireun cran A. Jusqu 8 mois, il ny a pas de raction ; vers 8 mois, le bb cherche lobjet lendroit oon la cach (derrire A). Cette exprience peut tre prolonge : on cache un objet dabord derrire uncran A, puis on le dplace ostensiblement derrire lcran B : le bb continue le chercher derrirelcran A jusqu un an environ (geste moteur prprogramm). A cet ge, lenfant sera donc capabledinhibition motrice.

    4 Conclusion

    Selon nous, mieux comprendre comment lhomme pense, comment il se dveloppe du berceau jus-qu lge adulte, et surtout comment il apprend penser, cest nous donner des possibilits damliorernos enseignements, particulirement en mathmatique, discipline o lenfant, llve, ltudiant, le cher-cheur doit toujours se familiariser avec des concepts neufs.

    5 Bibliographie

    5.1 Site dOlivier Houd

    http://olivier.houde.free.fr/

    5.2 Bibliographie dOlivier Houd

    LHomme en dveloppement. [1] Catgorisation et dveloppement cognitif. [4] Pense logico-mathmatique : Nouveaux objets interdisciplinaires. [14]

    5

    http://olivier.houde.free.fr/

  • Rationalit, dveloppement et inhibition : Un nouveau cadre danalyse. [5] Vocabulaire de sciences cognitives : Neuroscience, psychologie, intelligence artificielle, linguistiqueet philosophie. [6]

    Cerveau et psychologie : Introduction limagerie crbrale anatomique et fonctionnelle. [12] Lesprit piagtien : Hommage international Jean Piaget. [13] Dictionary of Cognitive Science. [7] La psychologie de lenfant. [8] 10 leons de psychologie et pdagogie. [9] Les 100 mots de la psychologie. [10] Psychologie du dveloppement cognitif. [11]

    5.3 Autres rfrences utiles

    La bosse des maths. [2] Addition and subtraction by human infants. [15]

    Rfrences

    [1] J. Bideaud, O. Houd et J.-L. Pdinielli : LHomme en dveloppement. PUF, Paris, secondedition, 2004. (dition Quadrige ; 1re d., 1993), 522 pages.

    [2] Stanislas Dehaene : La bosse des maths. Odile Jacob, Paris, 1992.

    [3] O. Houd : Site web dOlivier Houd. http://olivier.houde.free.fr/.

    [4] O. Houd : Catgorisation et dveloppement cognitif. PUF, Paris :, 1992. 204 pages.

    [5] O. Houd : Rationalit, dveloppement et inhibition : Un nouveau cadre danalyse. PUF, Paris,1995. 146 pages.

    [6] O. Houd : Vocabulaire de sciences cognitives : Neuroscience, psychologie, intelligence artificielle,linguistique et philosophie. PUF, Paris, 2003. (dition Quadrige-Dicos Poche ; 1re d., 1998), 462pages.

    [7] O. Houd, diteur. Dictionary of Cognitive Science. Routledge/Taylor and Francis (PsychologyPress), New York, 2004. 428 pages.

    [8] O. Houd : La psychologie de lenfant (Que sais-je ?). PUF, Paris, 2004. 48 pages, ditionnumrique : NumiLog (2008) (E-Book).

    [9] O. Houd : 10 leons de psychologie et pdagogie. PUF, Paris, 2006. (Quadrige), 117 pages.

    [10] O. Houd : Les 100 mots de la psychologie. PUF, Paris, 2008. Collection (Que sais-je ?), 128pages.

    [11] O. Houd et G. Leroux : Psychologie du dveloppement cognitif. PUF, Paris, 2009. (CollectionLicence), 256 pages.

    [12] O. Houd, B. Mazoyer et N. Tzourio-Mazoyer, diteurs. Cerveau et psychologie : Introduc-tion limagerie crbrale anatomique et fonctionnelle. PUF, Paris, 2002. 609 pages.

    [13] O. Houd et C. Meljac, diteurs. Lesprit piagtien : Hommage international Jean Piaget.PUF, Paris, 2000, 2004. 253 pages.

    [14] O. Houd et D. Miville : Pense logico-mathmatique : Nouveaux objets interdisciplinaires.PUF, Paris, 1993. 242 pages.

    [15] Karen Wynn : Addition and subtraction by human infants. Nature, (358):749 750, 1992.

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    http://olivier.houde.free.fr/

    IntroductionModle post-piagtien du dveloppement cognitif de l'enfantExemplesRaisonnement adolescent - adulte"Si P, alors Q" ou la pense hypothtico-dductiveAnalysePremire conclusionApport pdagogique du modle

    Le nombre chez l'enfant de 3 7 ansAspects du dveloppement du cerveauConservation du nombrePerception du nombre chez les bbsAnalyse de ces expriencesRle de l'ordre des expriences

    Permanence de l'objet chez le bb

    ConclusionBibliographieSite d'Olivier HoudBibliographie d'Olivier HoudAutres rfrences utiles