La gestion des bois flottants - Voies Navigables de France

"La seine en partage" colloque du 12 décembre 2012

La gestion des bois flottants La gestion des bois flottants

Rendre la navigation

plus sûre

VNF Gère, entretient et exploite 1 300 Km de rivières et canaux navigables sur le bassin de la Seine


L'exploitation des voies navigables

Assurer le meilleur service possible aux navigants et ainsi favoriser le transport par voies d'eau.

Ce service doit proposer: Un transport sécurisé Un réseau d'ouvrages fiables


les bois flottants

2 incidences principales: 1. Un danger pour les navigants. 2. Une gêne pour l'exploitation des

ouvrages (barrages, écluses) et un risque de panne.


Les bois flottantsDéfinition

Branches ou des arbres entiers de quelques dizaines de centimètres à plusieurs dizaines de mètres qui se déplacent avec le courant.

Leur poids varie de quelques kilos à plusieurs tonnes

Ils proviennent de chutes d'arbres morts ou déracinés sur les rives ou sont ramenés dans son lit par la rivière en crue.


Sur la Seine à l'amont de Paris


Incidence n°1Un danger pour les usagers

de la voie d'eau Les bois flottants s'alourdissent avec le temps et

deviennent de moins en moins visibles pour les navigants.

Principaux risques d'accidents:

chocs sur les coques de bateau

avaries sur les systèmes de propulsion. On déplore particulièrement ce type d'incidents en

période de crue. Les représentants des usagers que l'on rencontre

régulièrement nous incitent à poursuivre et intensifier nos actions pour limiter ces risques.


Incidence n°2Une gêne pour l'exploitation

Les bois flottants viennent entraver le fonctionnement des portes, des vannes d'écluses ou des bouchures de barrages de navigation (barrages anciens)

Sur la Seine, ils sont à l'origine de quelques dizaines d'arrêts d'écluses (entre 1h et une journée) par an.


Lutter contre les bois flottants.Par quelles actions ?

Deux types d'actions sont menées en parallèle

1. Interventions préventives Sur les rives, coupe et élagage des arbres

morts, dangereux ou qui menacent de tomber dans la rivière

2. Interventions curatives Ramassage et évacuation du bois accumulé

en amont des ouvrages de navigation


Coupe et élagage sur les rivesActions préventives

Par voies fluviales ou terrestres.

Par les agents de VNF ou par des entreprises.

Lors de missions ponctuelles ou de campagnes sur des linéaires plus importants

(environ 1,5 millions d'euros dépense/ an)


Ramassage du bois accumulé en amont des écluses et barrages

Actions curatives

Avec un équipement spécifique installé sur place qui permet d'intervenir sur l'ensemble de la zone à l'amont des portes d'écluses

(évacuation de 200 à 300 m3 de bois par an)


Ramassage du bois accumulé en amont des barrages et écluses

Actions curatives

A l'aide de bateaux équipés de bras motorisé ou de pontons équipés de pelles mécaniques

(évacuation de 50T à 100T de bois par épisode de crues (dont la période de retour est de 3 à 5 ans)


Des pistes de progression

Le nombre d'écluses équipées pour récupérer et évacuer les bois flottants augmente régulièrement.

Une partie des zones de rive boisées sont assainies et ne demande plus qu'un entretien léger. Ainsi, pour un même niveau de dépense, nous traitons d'année en année des linéaires plus importants.

Des recherches sont en cours pour trouver des solutions de valorisation des bois récupérés ce qui permettrai aussi diminuer les couts d'évacuation.

Des difficultés demeurent, la rivière en crue va chercher du bois au delà du DPF, par conséquent c'est l'ensemble des riverains qui doivent se mobiliser pour continuer à progresser.

Documents

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