INVERSER LE POINT DE VUE, QUAND LA CAMPAGNE REGARDE LA VILLE DU PROJET : HABITER ... · 2014. 9. 2. · HABITER AUTREMENT, QUAND L’AGRICULTURE RÉORIENTE LE PROJET URBAIN. Inverser

24 | DES VALEURS À DÉFENDRE POUR LE PROJET DE TERRITOIRE

Quel est l’intérêt de garder des espaces agricoles ?

Pourquoi le territoire du Trian-gle Vert est un projet d’intérêt régional ?

INVERSER LE POINT DE VUE, QUAND LA CAMPAGNE REGARDE LA VILLE

LES PRINCIPES DU PROJET : HABITER AUTREMENT, QUAND L’AGRICULTURE RÉORIENTE LE PROJET URBAIN

Inverser le point de vue,Quand la campagne regarde la ville.

La ville consomme la campagne alentours.Quand la ville regarde la campagne, elle la considère comme une vaste réserve foncière. Les

champs, progressivement enclavés, sont alors perçus comme des espaces à urbaniser. Il en

résulte un étalement urbain sans précédent, grand consommateur de foncier. Les limites de

ce point de vue sont donc atteintes.

Le territoire du Triangle Vert, à la périphérie de l’extension de l’agglomération parisienne,

est une chance pour la région puisqu’il présente un espace encore ouvert dans un tissu ur-

bain dense.

L’agriculture réoriente le projet urbain.Quand la campagne regarde la ville, elle peut nourrir différemment le projet urbain, per-

mettre un enrichissement réciproque. L’agriculture outrepasse alors sa fonction première de

production pour devenir multifonctionnelle. Elle génère alors un véritable cadre de vie.

Le projet urbain pourra être dessiné à partir des éléments ruraux du territoire. Il prendra en

compte le parcellaire, la qualité des terres agricoles.

Forte des valeurs défendues par le Triangle Vert, l’agriculture va générer un véritable cadre de vie et permettre d’habiter autrement le territoire selon des

principes intangibles.

L’INVERSION DU REGARD, ADOPTER LE POINT DE VUE DE L’AGRICULTURE | 25


HABITER AUTREMENT, CE SERA POUVOIR DIRE ...

J’habite à la campagne.

Nombreux sont les pavillons qui ne bénéfi-cient pas de vue sur la campagne. Pas de pa-norama sur les champs mais des haies den-ses (généralement des thuyas) venant nier le paysage environnant. Cette réaction est com-préhensible quand la campagne offre peu d’attraits (manque de plans intermédiaires, absence de transition entre l’espace urbain et l’espace agricole). Parfois ce sont de nouvel-les extensions pavillonnaires, un champ s’est ouvert à l’urbanisation, qui viennent faire écran (c’est alors le dernier arrivé qui habite la campagne).

Objectifs :- Donner le sentiment d’habiter « avec vue sur la campagne », de réouvrir des vues sur les champs cultivés depuis les villages.

Je cultive l’espace agricole et je participe à l’entretien du territoire.

Les agriculteurs entretiennent l’espace rural, soit un peu plus d’un tiers du territoire. Si on souhaite qu’ils produisent du paysage et des espaces de loisirs, il semble normal qu’ils y trouvent des avantages. Certains espaces délaissés par les agriculteurs pourraient être entretenus par d’autres afin de favoriser leur ouverture (pâturage par les chevaux, vergers collectifs, …)Certaines communes ont engagé une politi-que foncière afin de faire baisser la pression foncière (maintien des terres agricoles) et de revitaliser des espaces qui n’étaient plus en-tretenus (gestion des espaces agricoles). Ces espaces sont gérés par des agriculteurs. Cela permet de regagner la confiance des agricul-teurs qui souhaitent obtenir des baux à longs termes afin de pouvoir se projeter dans l’ave-nir.Les agriculteurs et les communes doivent ain-si pouvoir passer des contrats gagnants/ga-gnants où chacune des parties doit pouvoir se retrouver. Quels autres contrats pourraient être passés entre les communes et les agriculteurs ? Com-ment amener les agriculteurs à partager leur espace de travail ? (entretien du réseau de drainage, des fossés, des chemins agricoles, mise à disposition de locaux…)

Objectifs :- Faire reconnaître la profession d’agricul-teur.- Participer à l’entretien du territoire physi-quement ou financièrement.

LES PRINCIPES DU PROJET : HABITER AUTREMENT LE TERRITOIRE | 27


J’habite un territoire où l’eau est valorisée.

L’eau n’est pas un simple fluide à canaliser, elle doit faire paysage.Si l’Yvette et la Salmouille sont deux riviè-res pratiquées (présence d’espaces publics fréquentés le long de leurs berges), d’autres cours d’eau (le Rouillon, le Mort Rû mais aussi les ruisseaux des paradis et l’Amoyard) sont peu reconnus et devraient pouvoir bénéficier d’aménagements (reméandrage, création de ripisylve, parcours). L’eau est fortement polluée sur le territoire. Les types de pollution sont diverses (absence de raccordements aux réseaux, mauvais rac-cordements, pollution urbaine liée au ruis-sellement des eaux pluviales, à l’emploi de désherbant sur les voiries et dans les jardins de particuliers, à des terres de remblais, pol-lution agricole due aux intrants, aux déchar-ges sauvages). Si une partie de cette pollution pourrait être évitée à la source, une autre partie pourrait être traitée au fil de l’eau (ri-pisylve adaptée, mini-lagunage, optimisation des échanges terre-eau)

Objectifs :- Redonner une visibilité à l’eau. - Retrouver des espaces publics autour de l’eau.- Dépolluer l’eau.- Favoriser la biodiversité.


Je m’évade dans les espaces naturels.

Les espaces naturels ou perçus comme tels devraient pouvoir être en partie parcourus. Si les bois domaniaux offrent des sentiers, ce n’est pas le cas de la majorité des espaces fo-restiers sur le territoire. Les bois privés sont u peu aménagés (forêt du Déluge, bois situé à la jonction entre le bois de Gelles et celui du Rocher de Saulx) ou fermés au public.La forêt murée d’Alcatel en est l’exemple le plus frappant. Si cette forêt était ouverte aux pro-meneurs, elle pourrait être l’équivalent d’un second Rocher de Saulx pour le territoire. Elle permettrait de franchir aisément le coteau pour passer de la vallée de Marcoussis au plateau de Villejust/Nozay.Certains bois sont peu entretenus ou sont laissés à l’état de friches. Moins les bois sont fréquentés et plus ils sont exposés aux dépôts sauvages.

La connection entre espaces agricoles et fo-restiers n’est pas toujours d’une grande qua-lité (cf. quasi absence d’éléments naturels sur les Champs Magnétiques et le Long Réage.)

Objectifs :- Ouvrir davantage les bois aux promeneurs.- Connecter les espaces naturels et agricoles entre eux pour leur donner une meilleure co-hérence et donc plus de poids face à l’urba-nisation. - S’appuyer sur la trame des espaces naturels pour ouvrir la ville sur la campagne, pour fa-voriser les connections de ville à ville.



Je vois défiler des paysages variés.

Les infrastructures qui encadrent le Triangle Vert voient leurs paysages se banaliser par des couloirs de bâtiments d’entreprises, de zones commerciales ou d’activités. Elles ne donnent plus à lire la topographie qui les sup-porte. A l’intérieur du Triangle, les routes se multiplient et viennent morceler davantage les parcelles agricoles, faisant perdre sa co-hérence au territoire et rendant parfois plus difficile l’accès aux parcelles.

Objectifs : - Donner à voir depuis les routes des séquen-ces paysagères variées en mettant l’accent sur les ouvertures agricoles.

- Limiter les infrastructures routières, en par-ticulier les déviations. Requalifier les routes plutôt qu’en créer de nouvelles de manière à profiter du paysage (donner à voir et inciter à rouler lentement). et à ne pas accroître les flux de circulation (Cf. pollution de l’air, nui-sances sonores, embouteillages). - Donner à lire la géographie des lieux tra-versés.


J’habite un pays où l’on partage le territoire.

La plupart des chemins qui sillonnent le ter-ritoire n’ont qu’une utilisation restreinte : ils desservent les parcelles agricoles. Leur statut n’est pas toujours clair : se trouve-t-on sur un chemin privé d’exploitation ou sur un chemin communal? Qui entretient le chemin ? Quand peut-on le supprimer ou le modifier ?

La multiplicité des usages sur les espaces agri-coles et naturels entraîne nécessairement des conflits. Vols, dégradations, dépôts d’ordures n’incitent pas les agriculteurs à ouvrir leur territoire. Et pourtant, comme nous avons pu le constater à maintes reprises, plus le terri-toire est parcouru et plus il est respecté. De la même façon, plus le territoire est bien entre-tenu et moins il fera l’objet de dégradations.

En ouvrant certaines parties du territoire aux promeneurs, les agriculteurs pourront bénéfi-cier de l’entretien des chemins (possible prise en charge par les mairies ?), faire connaître et reconnaître davantage leur profession et pra-tiquer la vente directe (recherche de circuits courts), se faire aider par la communauté en cas de difficulté (recherche de terres par le biais de la SAFER, location de terres par les mairies ou d’autres types d’acteurs du terri-toire tels que les ENS ou l’AEV par exemple.)

Objectifs : - Recenser les chemins importants pour par-courir le territoire.- Favoriser la multiplicité des usages sur l’es-pace agricole et naturel.


Comment conforter les va-leurs défendues par le Trian-gle Vert?

Comment appliquer au ter-ritoire les principes que nous avons élaborés pour habiter autrement sur ce territoire?

Quel outil se forger?

Comment mettre cet outil au service des différents acteurs?

VERS UNE TRAME AGRICOLE ET PAYSAGÈRE POUR LE TRIANGLE VERT

32 | VERS UNE TRAME AGRICOLE ET PAYSAGÈRE

La zone d’activités agricolesPrévoir une zone d’activités agricoles, c’est continuer à penser le territoire en terme de zo-ning, c’est le diviser en couches non superposables qui n’ont pas de connections entre elles, c’est retrouver les problèmes de surconsommation foncière liés au péri-urbain. Les termes d’ «activités agricoles» mettent en revanche l’accent sur l’aspect économique du paysage. Un paysage est lié aux activités économiques qui s’y pratiquent mais aussi au regard que l’on y porte. L’association du Triangle Vert est intéressante dans la mesure où elle a su porter un regard nouveau sur le territoire, où elle envisage l’activité agricole sous un nouvel angle, celui de la production du cadre de vie. Le Triangle cherche donc à encourager cette activité sur son territoire. Comme le foncier est l’enjeu majeur de la question agricole, l’association décide de chercher à pérenniser une «armature agricole» et c’est l’attendu majeur de cette commande.Il est essentiel en effet de commencer par le problème du foncier mais parler d’«armature», c’est continuer à opposer l’agriculture et l’urbanisation, c’est conforter l’agriculture dans un rôle de défense vis-à-vis de l’urbanisation.

De l’armature agricole pérenne à la trame agricole et paysagère.L’urgence est bien de redéfinir les limites de l’agriculture sur le territoire, de décider des ter-res nécessaires au maintien de l’agriculture sur le Triangle Vert mais il est aussi essentiel de penser aux relations de l’agriculture avec les autres éléments du paysage. C’est de la qualité de ces relations que dépend l’amélioration du cadre de vie sur le territoire du Triangle Vert. La trame agricole est donc le premier fil tendu sur le territoire, le motif premier à partir du-quel s’organise le territoire. Elle entre en relation avec cinq autres éléments : l’eau, les élé-ments naturels, l’urbanisation, les infrastructures routières, les cheminements.La trame agricole fonctionne donc en relation avec ces éléments pour devenir une trame agricole et paysagère du Triangle Vert. Elle va venir mailler le territoire, lui tisser une nou-velle cohérence. Les espaces de connection entre ces différentes trames, les espaces de marge feront l’objet d’un soin particulier.

Cette trame agricole et paysagère va garantir un véritable cadre de vie. Partir du point de vue de l’agriculture et non classiquement de celui de la ville permettra de mettre un terme à l’étalement urbain. Il est en effet contenu par ce nouvel cet outil de paysage qu’est la trame.

LA DÉMARCHE | 33

espaces naturels

eau

agriculture

urbanisation

routes

liaisons douces

L’agriculture au coeur du projet de territoire


Espace dévalorisé par les lignes HT et une agriculture de table rase

Espace coincé entre deux Espace coincé entre deux noyaux urbainsnoyaux urbains

Enclavement de la zone du Pavillon Royal / extension de la ZIPavillon Royal / extension de la ZI

Extension de la ZI du Fond des Prés

Mitage et pression urbaine sur la frange de la Francilienne

Extension de la ZI de la Butte

Espace menacé par l’extension de Nozay

Déprise et enfrichement du Déprise et enfrichement du pied du rocher de Saulx

Installation d’une entreprise Installation d’une entreprise sur des terres agricoles

Carrière et remblais Carrière et remblais sur le plateausur le plateau

LE LONG REAGE

LES CHAMPS MAGNETIQUES

LES TERRES EN SURSIS

LES CHAMPS DE L’ARPAJONNAIS

LE VALLON DU PARADIS

LES CHAMPS DU BASSIN DE

SAULX

LE VALLON DE LUNEZY

LA PLAINE DE BEAUVERT

LE PLATEAU LE PLATEAU DU DELUGEDU DELUGE

LE PLATEAU DE JANVRY

LLA FRANGE DE LA FRANCILIENNE

A FRANGE DE LA FRANCILIENNE

LES GRAVIERS

PLATEAU D’ORLY

PAVILLON PAVILLON ROYALROYAL

LES CHAMPS DU MOULIN

Création d’une route pour désenclaver la ZI des Pouards

Les espaces agricoleses espaces agricoleses espaces agricolesConstat : onstat : DES ESPACES AGRICOLES MENACÉS, DES ESPACES AGRICOLES MENACÉS, POURTANT INDISPENSABLES AU PROJET DU TRIANGLE VERT.POURTANT INDISPENSABLES AU PROJET DU TRIANGLE VERT.

PLATEAU D’ORLY

Morcellement des restes Morcellement des restes agricoles du plateau d’Orlyagricoles du plateau d’Orly

Extension de la ZI de Courtaboeuf

Pression dela Zone Industrielle de Linas

Commune de Villejust non adhérente

Commune de La Ville-du-Bois-non adhérente

Commune de Linas non adhérente

0 1 2 km

N

Le territoire va se construire à partir de l’espace agricole. Nous venons conforter le statut des ter-res agricoles afin que leur pérennité permette aux agriculteurs de se projeter dans l’avenir. Ce n’est donc pas sur le type de cultures qui nous souhaitons agir mais sur les relations entretenues entre l’agriculture et les autres éléments structu-rant le territoire.

LES ESPACES AGRICOLES EMBLÉMATIQUES :Ce sont des espaces cultivés reconnus et nom-més, caractéristiques des unités paysagères pré-cédemment définies.Il s’agit :- des champs entourant le bassin de Saulx. - de la couronne maraîchère autour de Villiers.- des champs de l’Arpajonnais (Découvrir les es-paces de grandes cultures et de maraîchage en s’appuyant sur le tracé patrimonial de l’Arpajon-nais. Cf. p. )- de ceux du vallon de Lunézy (Renforcer le sen-timent d’ouverture du vallon : privilégier des cul-tures basses ou de l’élevage, déplacer les jardins familiaux, éviter le mitage, éviter l’enfrichement, redonner la lelecture des deux fils d’eau, confor-ter le boisement des deux coteaux. Cf. p. ) - du Long Réage (Renforcer le chemin à travers champs, en imaginer d’autres en fonction du parcellaire ? Cf. p.)- de la plaine de Beauvert (Eviter son enclave-ment en la reliant à celle du Mesnil. Cf. p.)- du bassin de Linas (Réintroduire l’activité agri-cole dans ce bassin de rétention ?)- du plateau du Déluge (Eviter les usages dévalo-risant l’activité agricole, renforcer l’appropriation

de cet espace par les promeneurs : circuit possi-ble autour des fermes patrimoniales, maintenir les bosquets cynégétiques ainsi que les mares. Cf. p. )

LES ESPACES AGRICOLES FRAGILISÉS :Ce sont des espaces agricoles cultivés mais dont l’avenir semble compromis à plus ou moins long terme. Ce sont pourtant des espaces nécessai-res tant pour le maintien d’une véritable activité agricole que pour celui de la cohérence du terri-toire. De ces espaces moins reconnus, au statut plus aléatoire (certains n’avaient pas de noms) dépend pourtant aussi la qualité du cadre de vie.Il s’agit :- des Champs des Graviers, menacés par la cons-truction d’une route permettant de désenclaver une zone industrielle mais aussi et surtout d’en créer une nouvelle Cf. p. .- du pied du Rocher de Saulx qui s’enfriche (Trouver des modes d’exploitation valorisant une diversité d’espaces et désenclaver certaines parcelles. Cf. p. )- des Pilandries qui maintiennent une ouverture entre Nozay et La Ville du Bois (Eviter son encla-vement par des circulations agricoles et piéton-nes. Cf. p. )- des Champs Electriques (Retrouver un attrait à ces espaces ouverts par le biais de chemine-ments et de création de plans intermédiaires, s’appuyer sur les éléments caractéristiques du plateau du Déluge tels que les mares et les bos-quets par exemple. Cf. p. )- des Terres en Sursis (Redéfinir un seuil pour











LE LONG REAGE






SAULX

LE VALLON DE LUNEZY






LES GRAVIERS

PLATEAU D’ORLY





PLATEAU D’ORLY







0 1 2 km

N

l’entrée dans le territoire du TriangleVert et ima-giner un véritable espace intermédiaire entre habitat et grandes cultures. Cf. p. ).

CONSTAT : DES ESPACES AGRICOLES MENACÉS, POURTANT INDISPENSABLES AU PROJET DU TRIANGLE VERT.











LE LONG REAGE






SAULX

LE VALLON DE LUNEZY






LES GRAVIERS

PLATEAU D’ORLY





PLATEAU D’ORLY







0 1 2 km

N

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Dégager la vue sur l’espace Dégager la vue sur l’espace agricole depuis la digueagricole depuis la digue

Préserver des fenêtres de coteaux à coteaux

Maintenir les ouvertures agricoles depuis la N 20

Maintenir les ouvertures Maintenir les ouvertures agricoles depuis la N 20agricoles depuis la N 20

Valoriser l’identité agricole de la plaine de Villiers

Ne pas poursuivre ou durcir les routes en pied de coteau

Relation entre la trame agricolea trame agricole et les routesProjet : RENFORCER L’IMAGE AGRICOLE DU TERRITOIRE DEPUIS LES ROUTES.

Requalifier la route du plateau Requalifier la route du plateau en plusieurs séquences

Requalifier les connections sous la Francilienne

Qualifier le nouveau seuil du triangle Vert

Valoriser la route de fond de vallée

0 1 2 km

N

LA TRAME AGRICOLE


Les parcelles agricoles nécessaires à la trame doivent toutes obtenir le statut des terres agricoles emblématiques. Les problèmes liés à ces dernières ont été pointés sur la carte précédente et doivent être réglés par les communes concernées.

Dans la mesure où l’agriculture est le point de vue adopté par le Triangle Vert pour projeter sur le territoire, traiter le problème du foncier agricole est la priorité. Si les terres agricoles sont pérennisées, le projet d’agriculture péri-urbaine pourra être mis en place. Sinon, le cadre de vie du Triangle Vert se verra déter-rioré de manière définitive.

LES PRIORITÉS SONT DONC DE : - conforter les espaces agricoles dans les do-cuments d’urbanisme.- confirmer l’unité du territoire en associant les communes de Villejust, Linas et La Ville-du-Bois au projet du Triangle Vert.

PROJET : L’AGRICULTURE STRUCTURE LE TERRITOIRE











LE LONG REAGE






SAULX

LE VALLON DE LUNEZY






LES GRAVIERS

PLATEAU D’ORLY





PLATEAU D’ORLY







0 1 2 km

N

Carte des espaces agricoles nécessaires à la poursuite du projet territorial du Triangle Vert.

Espaces agricoles pérénnisés

La trame agricolea trame agricoleProjet : L’AGRICULTURE STRUCTURE LE TERRITOIRE.

0 1 2 km0 1 2 km

N

LA TRAME AGRICOLE

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0 1 2 km

N


Yvette

Rouillon

Mort Rû

Salmouille

Orge

Zone humide créée par la Zone humide créée par la Francilienne, polluée par : - une décharge sauvage- la station essence- le ruisselement des eaux de la Francilienne

Espace de loisir

Talwegs qui rythment le Talwegs qui rythment le parcours vers l’Orgeparcours vers l’Orge

Espace de loisir très fréquentémise en scène des espaces agricoles adjacents

Yvette

Salmouille

Orge

Relation entre les espaces agricoles et l’eauelation entre les espaces agricoles et l’eauelation entre les espaces agricoles et l’eauConstat : Lonstat : L’YVETTE, LA SALMOUILLE : DEUX COURS D’EAU LISIBLES, COURS D’EAU LISIBLES,LE ROUILLON, LE MORT RÛ : UN POTENTIEL INEXPLOITÉ.LE ROUILLON, LE MORT RÛ : UN POTENTIEL INEXPLOITÉ.

Bassin de dépollution : manque d’insertion paysagère

Supermarché et parking sur le cours du ruisseau

!

!

Ripisylve et bandes enherbées

Section du ruisseau impraticable

!

0 1 2 km

N

POINTS POSITIFS :L’orientation vers l’Orge :Les trois cours d’eau, l’Yvette, la Salmouille et le Rouillon orientent le territoire vers la vallée de l’Orge. C’est intéressant puisque l’Orge fait aujourd’hui l’objet de nombreux aména-gements et propose un espace de promenade important. On pourrait suivre le fil de l’eau depuis l’Orge et remonter les affluents pour venir découvrir le territoire du Triangle Vert.Deux rivières reconnues :L’Yvette et la Salmouille offrent des espaces publics le long de leurs berges et mettent en scène l’agriculture locale. C’est particulière-ment vrai pour le bassin de Saulx. Depuis les digues qui l’environnent, il offre des vues ouvertes sur les terres cultivées environnan-tes. Ces espaces publics autour de l’eau pour-raient être confortés dans le projet.

POINTS NÉGATIFSPollution des cours d’eau :Les cours d’eau subissent une pollution im-portante. Contrairement aux idées reçues, elle n’est pas systématiquement liée aux pratiques des agriculteurs mais est souvent générée par l’urbanisation (eaux de ruisselle-ment sur les voiries polluées par les voitures, utilisation de désherbants pour l’entretien des routes, utilisation de pesticides et de dés-herbants polluants dans les jardins, mauvais raccords ou absence de raccords aux réseaux, apport de terres de remblais…).L’eau busée :L’urbanisation a parfois conduit à un busage

abusif de l’eau qui n’est plus perçue que com-me un flux à gérer et qui n’a plus de réalité paysagère (cf. ex. p. ). Cela finit par entraîner une méconnaissance des contraintes et donc une aggravation des problèmes puisque les points difficiles ne sont plus lisibles dans le paysage. Mais débuser l’eau, c’est d’abord profiter de son intérêt paysager.

DES POTENTIELSUne troisième rivière pour le Triangle VertSi les deux premières rivières sont reconnues et pratiquées, ce n’est pas le cas du Rouillon qui débute sur le territoire par un grand bassin de rétention puis qui n’est pas plus considéré qu’un fossé agricole dont il suit la forme. Il se poursuit dans un début de vallon encaissé et a subi des remaniements à cause de la carrière. Son cours est souvent enfriché et peu commode d’accès. Il commence à ga-gner une meilleure considération dans le val-lon de Lunézy puis finit busé sur un parking de supermarché.Des rus dans le paysage ? Les rus sont peu lisibles sur le territoire. Sou-vent sans ripisylve, il est difficile de les voir de loin alors qu’ils pourraient venir rythmer l’espace agricole être un atout pour l’urbani-sation. Des thalwegs pour Marcoussis :Les thalwegs du coteau Sud pourraient ve-nir donner la direction de l’Orge. Eléments paysagers potentiellement structurants, ils pourraient participer au dessin des nouvelles limites de la ville.

CONSTAT : L’YVETTE, LA SALMOUILLE : DEUX COURS D’EAU LISIBLESLE ROUILLON, LE MORT RÛ : UN POTENTIEL INEXPLOITÉ.

Carte recensant les problèmes hydrauliques sur le territoire.

Yvette

Rouillon

Mort Rû

Salmouille

Orge

Zone humide créée par la Zone humide créée par la Francilienne, polluée par : - une décharge sauvage- la station essence- le ruisselement des eaux de la Francilienne

Espace de loisir

Talwegs qui rythment le Talwegs qui rythment le parcours vers l’Orgeparcours vers l’Orge

Espace de loisir très fréquentémise en scène des espaces agricoles adjacents

Yvette

Salmouille

Orge

Relation entre les espaces agricoles et l’eauelation entre les espaces agricoles et l’eauelation entre les espaces agricoles et l’eauConstat : Lonstat : L’YVETTE, LA SALMOUILLE : DEUX COURS D’EAU LISIBLES, COURS D’EAU LISIBLES,LE ROUILLON, LE MORT RÛ : UN POTENTIEL INEXPLOITÉ.LE ROUILLON, LE MORT RÛ : UN POTENTIEL INEXPLOITÉ.

Bassin de dépollution : manque d’insertion paysagère

Supermarché et parking sur le cours du ruisseau

!

!

Ripisylve et bandes enherbées

Section du ruisseau impraticable

!

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0 1 2 km

N

IMBRICATION ENTRE LA TRAME DE L’AGRICULTURE ET CELLE DE L’EAU


Etendre la pratique de loisir Etendre la pratique de loisir de la vallée de l’Yvette sur la de la vallée de l’Yvette sur la

friche de la Bretêchefriche de la Bretêche

Ouvrir et recomposer la zone du Pavillon Royal

Réunir Bellejame Réunir Bellejame et le bassin de et le bassin de Linas dans un Linas dans un même pôle de même pôle de

loisir

Requalifier les ruisseaux de l’espace maraîcher

Révéler et valoriser les sources en lisière du coteau boisé

Revaloriser le passage de l’eau sous les infrastructuresl’eau sous les infrastructures

Dépolluer la zone humide Dépolluer la zone humide contre la Francilienne

Retrouver la continuité du vallon du Déluge et des talwegs sous la Francilienne

Dégager le cours d’eau et le rendre praticable

Requalifier le Mort-Rû sur le plateau

Requalifier l’entrée du Rouillon sur le Triangle Vert

Reconnecter le Mort-Rû

Reconnecter le Rouillon à travers le centre commercial

Relation entre l’espacespacespace agricole et l’eau agricole et l’eau agricole et l’eauProjet : RProjet : REDONNER UNE LISIBILITÉ À L’EAU, DÉPOLLUER L’EAU.EDONNER UNE LISIBILITÉ À L’EAU, DÉPOLLUER L’EAU.

0 1 2 km

N

PROJET : REDONNER UNE LISIBILITÉ À L’EAU, DÉPOLLUER L’EAU.

L’EAU DANS LES ESPACES AGRICOLES : 1-Maîtriser l’accès à l’eau pour les cultures.2-S’interroger : Quels espaces conditionnent la dépollution de l’eau ? - Une réponse administrative à étendre : les bandes enherbées le long des cours d’eau - Renaturer les cours d’eau (Pour éviter les crues et dépolluer l’eau : ralentir l’eau, éten-dre la surface de contact entre l’eau et la ter-re, créer des zones humides, recomposer des ripisylves)3-Redonner la lisibilité de l’eau dans l’espace agricole (ex. : Favoriser sur le plateau de No-zay la création de plans intermédiaires grâce au dessin de la ripisylve).4-Renforcer les continuités agricoles vers la vallée de l’Orge en redonnant de la valeur aux thalwegs.5-Encourager les pratiques environnementa-les quand c’est possible.

L’EAU DANS LE TERRITOIRE :1-Donner au Rouillon le statut de troisième ri-vière du territoire. Lui redonner une lisibilité sur le territoire en soignant sa ripisylve, en ouvrant ses berges au public (sur le modèle des promenades le long de l’Yvette. 2-Dépolluer :-Vérifier les raccordements de réseaux (cf. présence de phosphates).-Maîtriser la qualité des équipements hy-drauliques et de leurs abords (Allier efficacité technique et insertion paysagère). Accom-pagner par exemple l’installation de l’usine de traitement des eaux dans la friche de la

Bretêche, qu’elle participe aux espaces de loi-sirs situés sur le cours de l’Yvette. -Dépolluer la zone humide du vallon du Dé-luge (ainsi que les autres situées le long de la Francilienne).2-Accompagner l’eau en zone urbaine (Redé-couvrir une partie enterrée de la Salmouille, rouvrir le Rouillon busé lorsqu’il entre dans le parking de Carrefour, requalifier les bassins de rétention en y superposant les usages). 3-Poursuivre la politique de remise en état des fossés (Y associer les bandes enherbées ? Créer des mini lagunages ?).4-Révéler les sources notamment au pied du coteau de Saulx.5-Requalifier les cours d’eau :- Requalifier l’entrée du Rouillon sur le ter-ritoire (bassin de rétention qui répond à un seul usage technique), donner la possibilité de suivre son cours, de pratiquer ses berges.- Requalifier le Mort Rû (actuellement traité comme un fossé agricole).- Requalifier le ruisseau des Paradis, le Chauf-four et l’Amayard dans l’espace maraîcher.- Requalifier l’entrée de la Salmouille dans le Triangle Vert (Pouvoir suivre son fil sous les infrastructures).6-Recomposer la zone humide du Pavillon Royal en fonction de la thématique de l’eau.

Etendre la pratique de loisir Etendre la pratique de loisir de la vallée de l’Yvette sur la de la vallée de l’Yvette sur la

friche de la Bretêchefriche de la Bretêche

Ouvrir et recomposer la zone du Pavillon Royal

Réunir Bellejame Réunir Bellejame et le bassin de et le bassin de Linas dans un Linas dans un même pôle de même pôle de

loisir

Requalifier les ruisseaux de l’espace maraîcher

Révéler et valoriser les sources en lisière du coteau boisé

Revaloriser le passage de l’eau sous les infrastructuresl’eau sous les infrastructures

Dépolluer la zone humide Dépolluer la zone humide contre la Francilienne

Retrouver la continuité du vallon du Déluge et des talwegs sous la Francilienne

Dégager le cours d’eau et le rendre praticable

Requalifier le Mort-Rû sur le plateau

Requalifier l’entrée du Rouillon sur le Triangle Vert

Reconnecter le Mort-Rû

Reconnecter le Rouillon à travers le centre commercial

Relation entre l’espacespacespace agricole et l’eau agricole et l’eau agricole et l’eauProjet : RProjet : REDONNER UNE LISIBILITÉ À L’EAU, DÉPOLLUER L’EAU.EDONNER UNE LISIBILITÉ À L’EAU, DÉPOLLUER L’EAU.

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L’entrée du Rouillon sur le territoire : Un bassin de décantation des eaux usées de l’autoroute A10. Man-que d’insertion paysagère de ce bassin qui ne répond qu’à des be-soins techniques.

Le début du Rouillon : Un simple fossé aux eaux bleues et grasses sort du bassin : le Rouillon. Les labours viennent jusqu’à ses berges.

L’EXEMPLE DU ROUILLON, UN COURS D’EAU MALTRAITÉ.

Dans le petit ravin sur la D ... : Le cours d’eau disparaît dans la masse végétale. L’enfrichement gé-néralisé empêche la lisibilité du ruisseau.

Dans le vallon de Lunézy : Les bandes enherbées et une maigre ripisylve commencent à mettre en valeur le cours d’eau dans le paysage agricole.


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Documents

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