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INVENTAIRE ARCHEOLOGIQUE DU LITTORAL DE LA COMMUNE DE SANTEC ( 29 ) Publié dans le bulletin d’information n° 12 – 1999 de l’A.M.A.R.A.I. Association Manche Atlantique pour la Recherche Archéologiques dans les Iles Littoral de Santec - Finistère Jean Claude LE GOFF*, Daniel ROUE** Situation et présentation de la commune de Santec - Finistère Située au cceur du Haut-Léon, Santec (2 206h) est une commune littorale de création récente (1920) bâtie sur des sections démembrées de Roscoff et de Saint-Pol de Léon.

Inventaire archéologique à Santec - France

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Documents et photographies confiées par Jean-Claude Le Goff qui a étudié et faire des recherches dans sa commune de Santec ( Finistère ).

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INVENTAIRE ARCHEOLOGIQUEDU LITTORAL DE LA COMMUNE DE SANTEC ( 29 )

Publié dans le bulletin d’information n° 12 – 1999de l’A.M.A.R.A.I.

Association Manche Atlantique pour la Recherche Archéologiques dans les Iles

Littoral de Santec - FinistèreJean Claude LE GOFF*, Daniel ROUE**

Situation et présentation de la commune de Santec - Finistère

Située au cceur du Haut-Léon, Santec (2 206h) est une commune littorale de création récente (1920) bâtie sur des sections démembrées de Roscoff et de Saint-Pol de Léon.

La commune a un linéaire côtier de 17 km et le point le plus reculé de la commune n'est qu'à une demi-heure de marche de la mer que l'on entend, que l'on sent ou que l'on voit quasiment en permanence.

Le relief , peu élevé, entre 5 et 20 m, avec un point culminant à 40 m, se structure à partir d'avancées rocheuses qui déterminent, d'Ouest en Est, 4 belles plages : 1. Le Dossen ; 2. Le Theven ; 3. Le Pouldu ; 4. Perharidy.

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Les limons mis en place sur ces avancées rocheuses lors de la dernière glaciation ont été recouverts par des sables qui se sont surtout accumulés dans les zones basses (dernier ensablement en 1699), sables qui ont formé des ensembles dunaires nivelés par endroits pour les cultures et par l'urbanisation mais aussi conservés, notamment dans la forêt domaniale du Dossen.

La côte basse bordée d'un large estran propice à la pêche et à l'activité humaine, la présence d'îlots ayant conservé quelques limons, la formation d'ensembles dunaires protecteurs ont créé des conditions favorables à la présence puis à la conservation de sites archéologiques nombreux et variés.

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18 sites littoraux

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Site n°1 – L’île de Sieck

A 300 m du Dossen, accessible à marée basse, l'île de Sieck (2 propriétés privées) s'allonge vers l'Ouest sur 1 km. A la pointe Ouest, le Corps de garde (Vauban) a conservé sa batterie semi-circulaire, sa poudrière, sa guérite. La pêche à la sardine alimentait des presses dès le XVIIIème siècle et une conserverie au XIX ème siècle. En 1887, 9 foyers et 53 h vivaient sur l'île qui avait sa petite école à classe unique. De 1914 à 1917, 350 Allemands, Autrichiens et Hongrois furent détenus sur Sieck. Jusque 1939, le brûlage des algues (6 fours à goémon) y fut pratiqué. En 1943, les 29 derniers habitants évacuèrent l'île sur ordre des Allemands qui détruisirent l'usine et presque toutes les maisons. Aucun foyer n'est revenu vivre sur Sieck (ni eau, ni électricité... ).

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Paléolithique ( inférieur ?)

Cet outil fruste sur galet de quartzite a été découvert en 1988 par D.Roué qui, lors d'un passage le long du littoral de l'île, remarqua ce galet noyé dans l'amas de blocs anguleux d'une vieille falaise .

J.L. Monnier confirma l'intérêt de la découverte et Kayser fit le dessin de ce chopper aux enlèvements éolisés. La stratigraphie n'étant ni claire ni structurée, il convient de rester prudent quant à la datation.

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Paléolitique moyen ( Quatre bifaces )

1 - Biface en quartz découvert en 1985 par D. Roué sur l'estran, sous "Roc'h Haro". (Photo : DRAC). 2 - Biface en silex découvert en 1990 par S. L'Hébrellec, au fond du port. Les arêtes de cet outil ont été usées par les frottements subis sur l'estran. Dessin : J.C. Le Goff.

3 - Biface en silex découvert en 1997 par D. Roué, au pied de la falaise, sur la côte Sud. (Dessin : M. Le Goffic).

4 - Biface non dessiné : extrémité de la pointe d'un biface en silex découvert en 1995 par D . Roué, au pied de la falaise, sur la côte Sud.

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Un outillage varié

Industrie de "Roc'h Haro"Le site de " Roc'h Haro", à l'est de l'île, fut le premier site repéré sur Sieck, voici 20 ans. Le matériel présenté ci-dessus provient de la falaise sous le pointement rocheux qui s'y dresse. Quelquespièces ont été recueillies à l'est mais l'essentiel de l'industrie a été découvert au nord, au pied de la falaise où, sur 10 m², 3 kg de déchets de taille et plusieurs outils, lavés par les plus fortes marées, ont été sauvés. On peut penser que, si le versant nord libère une relative abondance de matériel,l'exposition au sud, qui a dû être recherchée et donc plus fréquentée, pourrait bien être le site central.

1 - Racloir en silex découvert en 1980 par J.C. Le Goff dans la falaise Est. (Dessin Y. Onnée).

2 - Eclat retouché en silex. D. Roué/J. C Le Goff. 3 - Denticulé en silex. D. Roué /J.C. Le Goff. 4 et 5 - Deux pointes pseudo-levallois en silex. D. Roué. 6 et 7 - Deux couteaux à dos naturel en silex. D. Roué.

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Paléolithique supérieur

1 - Burin double. 2 - Extrémité proximale d'une pointe à dos abattu.

« A la pointe ouest de l'île, sous le corps de garde, la microfalaise dont le front est ravivé par l'érosion marine, livre une industrie de silex qui peut être rapportée au Paléolithique supérieur. Le débitage est nettement laminaire (22 lames ou fragments sur un total de 39 silex récoltés). Outre une lame à crête et un fragment proximal montrant des retouches continues, deux outils montrent des affinités avec le Gravettien.- Un burin double (1) est réalisé sur éclat dont le talon est tronqué par des retouches semi-abruptes. Les chutes de burins opposées sont arrêtées par une large coche qui n'est pas sans rappeler les burins de Noailles bien que la pièce soit de grande dimension. A l'extrémité distale, !'enlèvement d'un second coup de burin est oblique par rapport à l'axe de la pièce.- La partie proximale d'une pointe à retouches abruptes (2) unilatérales au talon tronqué obliquement par retouches également abruptes peut correspondre à un fragment de pointe de la Gravette.C'est donc au Gravettien que nous attribuons provisoirement le mobilier lithique de la pointe occidentale de l'île de Sieck, avec la prudence qui s'impose en présence d'une industrie, somme toute, peu abondante. » (M. Le Goffic)

MésolithiqueSur une vingtaine de m, dans les quelque 20 cm de la microfalaise du nord-ouest de l'île, une industrie du Mésolithique a patiemment été collectée par D . Roué et J.C.Le Goff. P. Gouletquer en a fait l'étude et les dessins.

1. Lamelle épaisse (silex) 2. Lamelle (silex) 3. Grattoir (silex) 4. Lamelle (silex) 5 . Esquille (silex)

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Mésolithique ( suite )

NéolithiqueLe matériel archéologique du Néolithique découvert sur Sieck est peu abondant car un tapis végétal naturel recouvre en grande partie l'île. Deux pièces méritent d'être signalées.

1 - Extrémité d'un poignard en silex trouvé par M. Le Guen en 1986, près de la ferme. Dessin : B. Grall.

2 - Hache de pierre polie découverte par D. Roué, en 1990, sur l'estran sous "Roc'h Haro". Roche de nature indéterminée, au grain grossier et altéré. Dessin : J.C. Le Goff.

AGE du FER

Quelques tessons de la Tène finale ont été découverts sur l'îlot de Golhédec et dans la falaise du Sud-Est. Des débris d'augets ont permis de localiser un site (disparu) de fabrication de sel sur la côte Sud, sous la dune.

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Site n°2 – Le passage du Dossen à Santec

A 100 m du DOSSEN, sur l'estran, un petit massif rocheux se découvre à chaque marée. Quand, selon les vents et les courants, il y a démaigrissement de la plage, le vieux sol apparaît sur la gauche de ces roches.Dans ce vieux sol, dès 1987, D. Gackowski recueillit une hache de pierre de mauvaise facture, mal taillée dans une roche gris-vert, longue de 10,5 cm et de seulement 3 cm de tranchant. D. Roué y découvrait aussi un tesson de poterie à bouton. En 1996, un foyer circulaire est mis au jour. Dans ce foyer, et à proximité, J.C. Le Goff a relevé quelques tessons non caractéristiques, des coquilles de patelles empilées et un beau fragment de tranchant de hache polie en amphibolite. La datation proposée pour ce site est Néolithique final.

Site n° 3 - La pointe de BEG ar BILOU.

La pointe de « Beg ar Bilou », occupée par une propriété privée close de murs, est une presqu'île étroite de quelques dizaines de m, longue d'environ 200 m. Au pied du haut mur de clôture, dans 1,50 m de falaise limoneuse, une tombe...Au printemps 1999, D. Roué a remarqué des restes de structures latérales en pierres sèches supportant encore deux dalles de couverture. Ces structures rappellent celles de Roc'h-Kroum (voir site n°11). Quelques éclats de silex et quelques tout petits tessons de poterie sortaient de la coupe à l'intérieur de la sépulture qui semble orientée est-ouest.

Site n° 4 - Les îlots de PORS ar VIL.

Accessibles à marée basse, les deux petits îlots de "Pors ar Vil" conservent encore quelques m2

d'herbe rase et présentent une micro-falaise limoneuse recouverte de quelques cm de sable. Des éclats de silex, des tessons de poterie non caractéristiques y ont été recueillis. Par contre une boulette de calage de four à sel permet d'y localiser un atelier de bouilleurs de sel.

Site n° 5 - Les "REYERS".

Des " Reyers" (les roches ) qui pointent sur la falaise, l'oeil embrasse un panorama remarquable , de "Roc'h Santec", vers le large, à"Roc'hKroum", à 1 km à l'Est, à l'extrémité de la plage du Theven.

Aux siècles derniers, les douaniers y avaient construit un abri.En 1985, D.Roué recueillit sur l'estran , en pied de falaise, quelques éclats de silex et une belle pointe moustérienne en phtanite.

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Site n° 6 – Le Staol

Signalé depuis 1976 à la Direction des Antiquités Historiques, le site du Staol présente une longue couche limoneuse de plus de 3 m de hauteur reposant par endroits sur un lit de galets d'un ancien niveau marin, couche surmontée du sol sableux d'une dune perchée.Depuis sa découverte, ce site a livré un matériel de la fin de l'époque gauloise (des tessons de poterie commune, une pioche et une herminette, une partie de meule dormante), du début de la période gallo-romaine (tegulae, culot et fragments d'amphores, petits morceaux de sigillée) et quelques tessons de céramique onctueuse du Moyen-Age.

L'intérêt du site du Staol consiste essentiellement en la présence d'un important dépôt coquillier étudié en 1994 par J.Y. Cocaign (1995) :«... Le dépôt coquillier du Staol apparaît très homogène dans sa composition formée presque exclusivement de patelles (Patella vulgata et Patella aspera) ... plus une petite concentration de pourpres (Thaïs lapillus) écrasés ... L'homogénéité des espèces en présence et la très forte concentration de coquilles apparaissent comme le reflet d'une sélection effectuée lors de la pêche et le résultat d'une préparation visant à séparer la chair de l'animal ... Sur l'ensemble de la coupe, plus de 6 000 coquilles de Patella vulgata et surtout de Patella aspera peuvent être observées... Si l'on se réfère aux sondages effectués en profondeur et à la configuration actuelle du dépôt, quelques dizaines de milliers de coquilles auraient été ainsi déposées.... Dans le dépôt, la forme conique du test et les résidus de chair ont favorisé naturellement la superposition et l'adhérence des coquilles. Les plus importants de ces empilages peuvent être interprétés comme le résultat d'un geste opératoire répétitif effectué sur une surface plane.... Si la présence des coquilles de patelles et des quelques valves de moules disséminées sur l'ensemble de la couche archéologique et au fond du dépôt coquillier apparaît comme le résultat de la consommation de ces coquillages par les occupants du site, il est par contre plus délicat de définir la fonction d'origine des coquilles se trouvant dans les couches supérieures du dépôt coquillier. Le caractère sélectif de la pêche, les quantités très importantes de coquilles et la formation apparemment rapide d'une grande partie du gisement, semblent exclure l'hypothèse d'une utilisation des patelles comme base journalière de l'alimentation des hommes. Dans ce cas de figure, nous aurions dû, en effet, rencontrer d'autres espèces comme les moules ainsi que quelques reliefs de repas. Les caractéristiques du dépôt suggèrent plutôt l'exécution de plusieurs préparations visant à recueillir une grande quantité de chair de patelles ... L'activité de cueillette puis l'activité de séparation de la chair des coquillages n'étaient pas exécutées pour satisfaire directement les besoins alimentaires du moment... »

Il est à remarquer que les pourpres fracturés se ramassent en assez grande quantité sur le sol sableux des parcelles situées à plus de 20 m en arrière de la falaise.

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Site n° 7 - ROCH SANTEC

Pour accéder à Roc'h Santec, il faut profiter d'une marée d'au moins 90 et descendre l'estran rocheux sur près de 1,5 km en passant par Enez Glaz (Ile Verte).

Le site : découvert en 1985 par D. Roué, le site comporte une petite terrasse de galets portant encore un couvert herbeux, quelques m2 de limons logés dans un couloir orienté ouest/est entre deux hauts rochers.

Le matériel: sur et dans la terre du couloir, quelques tessons de l'Age du Fer, quelques fragments d'os mais surtout une industrie de silex étudiée et dessinée par P. Gouletquer.

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Site n° 8 – Enez Glas

Enez Glaz est un îlot de près de 300 m2 situé à moins d' 1 km du rivage et accessible par marée de 70. Un vieux talus orienté est-ouest ressort de la couverture herbeuse et un reste de fossé semi circulaire d'environ 8 m de diamètre et d' 1 m de large se remarquent encore. A ce jour, ces structures n'ont pas livré d'indices permettant d'en déterminer l'époque.

Sites n° 9 et n° 10 - Des outils du PALEOLITHIQUE sur le bas estran du THEVEN

A la basse mer d'une marée moyenne, le vieux sol argileux apparaît sous le sable. En 1989, A. Gadiou y a ramassé plusieurs silex dont 2 bifaces (1 et 2). Le grand biface (dessiné par O. Kayser) présente la caractéristique de pas être du tout émoussé. Ce qui laisse penser que son gisement d'origine est tout proche et qu'il venait d'en être libéré. Plus bas sur l'estran, au pied de la roche "Ar Garrec ", D. Roué a ramassé, en 1987, un racloir en silex (3) présentant un plan de frappe préparé et des retouches émoussées.

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Site n° 11 - La plage du Theven et ROC'H KROUM

La longue plage du Theven s'ouvre sur un estran rocheux et profond dont les eaux de jusant alimentent plusieurs barrages à poissons (voir site n° 18). En haut de plage, il faut signaler la présence d'une tourbière rarement découverte (voir aussi site n° 14 : la Tourbière du Jugant) et un alignement de 12 pieux, à 60 m sur la gauche de la descente de plage, à 20 m du pied de dune et perpendiculaire à celle-ci. Cet alignement se découvre rarement (relevé de 1998). Il s'allonge sur 6,5m, avec un écartement moyen de 50 cm entre chaque pieu.A 300 m sur l'estran, accessible à marée basse, l'îlot de ROC'H KROUM (la roche penchée, courbée) demeure le site de la plage du TI-IEVEN, desservie par la D 75.

Un cimetière de l'Age du Bronze sous le sable de la dune :

Photo juin 2007

L'érosion causée par les marées et par les pluies faisait apparaître dans la falaise des structures en pierres sèches supportant des dalles. En péril, ces sépultures anciennes furent fouillées sous la direction de Y. Lecerf (Direction Régionale des Antiquités).

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Circonstances de la découverte : 1976 : passage le long du littoral, J.C Le Goff. Fouilles en 1978 et 1979, sous la direction de Yannick Lecerf (SRA). Lecerf, 1981, Briard, 1984, Collectif, 1988.1978: PREMIERE CAMPAGNE DE FOUILLES.

12 tombes encore en assez bon état ont été découvertes. Les parois des sépultures sont soit montées en pierres sèches , soit formées de grandes dalles de granite placées sur chant. Les couvertures se composent le plus souvent de plusieurs dalles. La plus grande de ces tombes mesure 2,20 m de long. Ces coffres renfermaient quelques éclats de silex, des tessons de poterie et, dans deux d'entre eux, des ossements : dans l'un, un fragment de mâchoire portant une molaire peu usée, dans l'autre, les membres inférieurs d'un adulte couché sur le côté gauche, tête à l'est, jambes légèrement fléchies. Toutes ces tombes ont la même orientation : E-SE / O-NO.

1979: SECONDE CAMPAGNE DE FOUIILES.

Les fouilles de sauvetage reprirent pendant l'été 79 car, sur le côté O de l'îlot , apparaissaient de nouvelles structures. En effet, 17 tombes en coffre furent découvertes, certains de ces coffres ayant des dimensions très réduites : L: 50 cm ; 1: 26 cm. L'orientation tête au soleil levant se confirmait et les fragments de poterie permirent d'avancer une datation plus précise du site : Début de l'Age du Bronze. Dans certaines sépultures, la position des squelettes a pu être reconnue, corps sur le côté gauche, tête à l'est, jambes légèrement fléchies, mais les ossements étaient dans un état d'altération trop avancée pour pouvoir être récupérés

«... Malgré l'absence de charbons de bois, il nous est permis, au regard du mobilier et en nous basant sur leur technique de construction, de situer l'utilisation de ce vaste ensemble funéraire dès la première moitié de l Age du Bronze. Venant compléter cette hypothèse, nous avons été surpris par le volume et la masse des blocs mis en oeuvre pour la construction de certaines tombes. Nous pensons à une persistance d'une tradition du mégalithisme... L'îlot de Roch Kroum, dont la surface voisine 1500 m2, garde encore de nombreuses sépultures ... La forte densité de tombes, une trentaine sur 200 m2 de surface fouillée en 1978 et 1979, permet de penser que nous sommes en présence de l'une des plus importantes nécropoles de ce genre de tout l'Ouest de la France... » Lecerf, 1981.

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Roc’h Kroum – Un atelier de bouilleurs de sel de l’Age de fer

Photo juin 2007

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Dans la falaise nord, des structures caractéristiques d'un atelier de bouilleurs de sel ont été localisées dès 1975 par J.C. Le Goff et P. Goultequer. Un tesson de la Tène finale a permis d'en préciser l'époque. De cet atelier demeurent visibles : la fosse enduite d'une couche d'argile gris-vert , de 3 cm d'épaisseur, et les restes du four ( pierre plate sur chant, terre cendreuse...).De plus, dans la falaise N-E, à 20 m de cet atelier, sur les limons, dans la terre sableuse, à 50 cm de profondeur, se remarquent d'autres structures (pierres appareillées). A ces structures en coupe correspond l'arc de cercle d'herbes plus foncées visible en surface de dune. Ce site potentiel pourrait bien être associé à l'atelier de bouilleurs de sel.

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Site n°12 - Le corps de garde de Corn al Loa

En position centrale sur le littoral santécois, la pointe du Corps de Garde de Corn al Loa est un site exceptionnel d'observation - et de surveillance - d'où l'on balaie du regard toute la côte, de l'île de Sieck, à l'O, à la presquîle de Perharidy, à l'Est, tout en gardant une vue rapprochée sur l'île de Batz et sur son chenal d'accès.Au XVIIIème siècle, les maltotiers (douaniers) y édifièrent un abri ; en 1940 les Allemands s'y retranchèrent, construisant 5 blockhaus sur la dune qui protège un habitat gaulois et gallo-romain signalé en 1976 par J.C Le Goff. En 1995, D . Roué découvrait à l'extrémité de la pointe une petite série de silex, pouvant dater du néolithique ancien, étudiée et dessinée par P.Gouletquer.

La permanence de la présence humaine sur cette pointe se trouve ainsi confirmée et la proximité du cimetière de l'Age du Bronze de Roc'h Kroum (à 300 m) autorise à envisager également l'existence de vestiges de cette époque sous la dune.

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Le glissement de la dune perchée et l'érosion de la falaise de limons ont fait apparaître des structures en pierre et ont libéré du mobilier gaulois et gallo-romain : des poteries communes de la Tène finale, une boulette de calage d'un four à sel, des fragments de tuiles à rebords, deux parties de meules rotatives (meta ), des fragments d'amphores (Pascual et Dressel ), des tessons de sigillée décorée de Gaule centrale, un sesterce d'Hadrien, , un style en bronze, des fragments de céramique à pâte noire, à engobe noir brillant, métallescent avec des décors peints en blanc.

1 - Col d'amphore Pascual ( M. Le Goffic ) : en 1980, ce col d'amphore sortait de la falaise ; en 1985, deux autres parties (une anse et une partie de la panse) furent récupérées et s'ajustèrent au col sauvé 5 ans plus tôt.

2 - Sesterce d'Hadrien (117/138 ap J.C).Tête ornée de lauriers. Atelier : Rome. Frappe : 134/138. 3 - Sigillée décorée de Gaule centrale. Seconde moitié du 2ème siècle. 4 - Décor d'une sigillée : masque ( très bien conservé sous le sable ). 5 - Marque rétrograde de Paternus, décorateur ayant exercé à Lezoux (160/210 ap J.C.). (B.Hofmann,

1988). 6 - Style en bronze pour écrire sur des tablettes de cire. La tête cônique pouvait servir à rectifier la

surface de la cire. (B. Hofmann, 1988).

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1980 – Col d'amphore ( type Pascual )1985 – 1 anse et 1 partie d'épaulement

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Style en bronze pour écrire sur des tablettes de cire. La tête conique pouvait servir à rectifier la surface de cire ( B. Hofmann, 1988)

Sesterce d'Hadrien (117/138 ap J.C). - Tête ornée de lauriers. Atelier : Rome. Frappe : 134/138.

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Sigillée décorée de Gaule centrale, sans doute de Lezoux, seconde moitié du 2ème siècle après J.C.

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de gauche à droite :

- Marque retrograde de Paternus, décoratuer ayant exercé à Lezoux – Puy de Dôme( 160 / 210 après J.C. )

- Dauphin

- Décor d’une sigillée – Masque

- Décor d’une sigillée – Coq

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Site n° 13 - Le PRAT

A 500m l'est du Corps de Garde, la petite plage du Prat peut être intégrée à l'ensemble du Pouldu.

Vers 1985, un petit biface en silex a été ramassé par M. Bernard parmi le goémon d'épave. Cette pièce a souffert de son séjour dans la mer. (dessin : J.C. Le Goff )

En 1995, L. Marzin remarquait sur le haut de la plage amaigrie, dans le vieux sol apparent, un dépôt de patelles. Une observation plus attentive a permis de localiser : un fossé large de près de 50 cm, perpendiculaire à la dune enrochée dix mètres plus haut ; dans et près de ce fossé, des coquilles de patelles empilées, des petits tessons de poterie, non caractéristiques, des éclats de silex, des os (bovinés ?), et des pourpres intentionnellement fracturés ( voir site n°6 : Le Staol ). Il n'est pas encore possible dater ce site (Age du Fer ?).

Site n° 14 - La Tourbière du JUGANTEn 1969, Mme M.Th. Morzadec-Kerfourn, du Laboratoire de Géologie de la Fac. de Sciences de Rennes, a publié une étude sur les tourbes du Jugant (Bull. Ass. Française pour l'Etude du Quaternaire, p 310) : «A Santec, sur la plage au lieu-dit `` Jugant ", affleure un important dépôt tourbeux ... La tourbe se trouve sur l'estran à 2 m au-dessus du N.G.F, soit environ 2,80 m sous le niveau des plus hautes mers actuelles... A la base, entre 50 et 40 cm de profondeur, le pourcentage des pollens d'arbre est élevé, supérieur à 50%. Alnus ( aulne ) domine, et parmi les autres essences arbustives, sels Quercus ( chêne ) et Corylus (noisetier ) sont représentés ... Au-dessus de 40 cm de profondeur, le taux de pollens d'arbre est faible : le diagramme pollinique est dominé par l'apport local essentiellement herbacé. Cette chute du nombre des pollens d'arbre s'accompagne du développement de Quercus aux dépens d Alnus. De nombreux pollens de Fagus (hêtre) existent dans la partie supérieure du dépôt.La base du dépôt renferme une végétation subboréale; elle est certainement antérieure à 4 000 avant le Présent... Après 4 000 avant le Présent, la sédimentation dans le marais a été interrompue par l'avancée de la mer. Au cours de la phase de recul qui a suivi, la tourbe superficielle s'est formée (380 av J C - Gif 818= 2 330 +/- 105)... »

Sites n°11 , 12 , 13, 14, tourbières littorales :

Sites 15, 16 et 17.

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SITE n° 15: COUGN ar SAC'H.Ce site marque l'extrémité est de la longue plage du Pouldu. Le chemin creux qui descend de la dune sur la plage permet aux agriculteurs de charger les algues que les marées déposent en abondance dans le " Cougn ar Sac'h ", le coin, le fond du sac. Le mazout de la marée noire de 1978 s'y accumula sur une belle épaisseur...

Le passage des tracteurs et des remorques chargées de goémon a creusé, élargi et si bien raboté ce chemin qu'un site de l'Age du Fer se lit sous les pas du promeneur. Après chaque grosse pluie, une visite s'impose pour sauver le petit matériel qui partirait à la mer : fragments de poterie ou d'éléments de briquetage...Le site gaulois se prolonge sous la dune qui recouvre la pointe rocheuse toute proche, se superposant à des sites du Néolithique et du Mésolithique dont l'industrie de silex a été étudiée et dessinée par P. Gouletquer.

1 - Lame. 2 - Lamelle. 3 - Lamelle. 4 - Lamelle. 5. Lamelle. 6 - Lamelle. 7 - Pointe Bertheaume. 8 - Troncature. 9 - Troncature

La présence, dans la micro-falaise à silex, de nombreux fragments de coques de noisettes carbonisées mérite d'être signalée.

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Site n° 16 - COUGN ar SAC'H

De l'occupation du site au Néolithique des talons de haches polies, un éclat de hache en dolérite de Plussulien en sont les témoins mais la plus belle pièce demeure le pendentif arciforme découvert par A. Stéphany, en 1986.

1 et 2 - Talons de haches polies (roches de nature indéterminée). 3 - Pendentif arciforme taillé dans une roche noire.

L'appareillage de pierres sèches qui se remarque dans la falaise Nord fait penser aux tombes de Roc'h Kroum et pourrait être de l'Age du Bronze.Des vestiges (surtout) mobiliers assez abondants signent la présence humaine à l'Age du Fer :- sur le sol raviné du chemin d'accès à la plage, des fragments de poteries de la Tène finale à rainure interne, des éléments de briquetage dont une boulette de calage de four à sel ont été ramassés ; - dans la falaise qui se détériore, les derniers restes de la couche d'argile gris-vert tapissant le fond d'une cuve à saumure disparue confirment l'existence d'un atelier de bouilleurs de sel et un dépôt coquillier de patelles peu à peu se désagrège.A l'époque gallo-romaine, l'occupation du site s'est poursuivie : tessons de sigillée.

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Le curieux partage de la presqu'île de Perharidy entre Santec et Roscoff se justifiait en 1920 car chaque commune devait assurer à sa population respective, alors essentiellement rurale, un accèsaux goémons, accès vital régi par un règlement précisant à chaque population sa propre part de littoral. Bien que situés sur la commune de Roscoff, les sites de Perharidy et du Ruguel font partie ducadre géographique de cet inventaire et présentent des points communs avec certains sites décrits cidessus.

Site n° 16 - PERHARIDY.Lavé par les grandes marées, le vieux sol qui apparaît sous la dune a livré des tessons de poterie commune de l'Age du Fer, des morceaux de sigillée et des fragments d'amphores dont, sansdoute, les lèvres d'une amphore "Antonine", et une boulette de calage d'un four à sel. Ce dernier vestige permet de localiser un autre atelier de bouilleurs de sel. Le site gaulois / gallo-romain se prolonge à 30 m vers le nord, d'abord sous la forme d'un mur de pierres sèches, parfois rougies par le feu, restes possibles d'une construction pouvant être une habitation (ou un atelier ?), puis par laprésence de fragments d'amphores recueillis lors de glissements de la falaise et de la dune. SITE n°

Site n° 17 - Le Ruguel.Dans le Bulletin n° 7 (1994) de l'AMARAI, M. Le Goffic a présenté ce site intéressant surtout par la présence de structures d'un four à sel, qu'il décrit ainsi :a... Les premiers indices d'un habitat gallo-romain ont été relevés sous les déblais récents rejetés en bord de falaise de cette crique du Ruguel: fragments de tegulae, d'amphore, de poterie sigillée et poterie commune (Sanquer, 1976). Un sesterce d Antonin Le Pieux, frappé en 138, fut découvert dans un champ du Ruguel et précise une occupation gallo-romaine du site au deuxième siècle (Sanquer, 1980)...Au mois de juin 1994, J.C. Le Goff remarqua quelques pierres rougies alignées et sur chant, émergeant d'une trentaine de centimètres au maximum de l'amas de pierres qui recouvre le vieux sol en haut de !'estran... La partie de structure visible est formé de deux rangs parallèles de pierres fichées dans le sol et orientés NNO-SSE... Le fond de la structure est constitué d'une couche noire, épaisse de 3 à 4 cm... Cette couche est recouverte de galets et de pierres brûlées entre lesquels ont été recueillis quelques tessons de poterie...Le mobilier récolté en surface du sol et sur le haut de l'estran comporte des fragments de briquetage, une spire de bronze qui peut être un ressort de fibule et près de 80 tessons de poterie qui se répartissent en deux lots. Le premier lot est formé de poteries utilitaires à fond plat... Ces récipients sont assez caractéristiques de l'époque de la Tène. Le second lot est constitué, d'une part de poteries grises indigènes tournées, ... d'autre part de poterie sigillée... Ces vases peuvent être datés du deuxième siècle après J. C. 11 semble donc que le site ait connu deux occupations successives, mais la structure se rapporte plutôt à 1 Age du Fer ».

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Site n° 18 - Les BARRAGES à POISSONS.

Le nombre de barrages à poissons repérés soit par la fréquentation de l'estran, soit par l'étude de photographies aériennes surprend.

A 500 m de la côte, le barrage le plus visible se situe entre " Enez- Glaz" (l'île verte) et "Roc'h Kroum". Il n'est pas le plus bas sur l'estran car même de recul d'une très grande marée ne permet pas d'atteindre 3 barrages qui demeurent en permanence sous 2, voire 3 mètres d'eau

Certains de ces barrages accessibles à pied sont formés de 2 rangs de pierres dressées en parallèles, distants de près de 2 m.

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On note aussi que deux barrages successifs peuvent exister sur le même passage d'écoulement des eaux de reflux. La remontée du niveau marin expliquerait-elle la présence de ces doubles barrages alimentés par les mêmes eaux? Celui du bas, devenu inexploitable parce qu'inaccessible, aurait été remplacé par un nouveau barrage édifié plus haut. Cette hypothèse induit que les barrages les plus éloignés de la côte actuelle pourraient bien être proto-historiques...

CONCLUSIONS

Près de 25 années de passages sur les estrans, d'observation et de surveillance de l'érosion des falaises ont permis de localiser, sur une ouverture maritime réduite d'environ 6 km, développant quelque 15 km de côtes, une bonne vingtaine de sites couvrant toutes les époques, à savoir :

le Paléolithique : 15 outils dont 1 chopper et 7 bifaces, le Mésolithique : 3 sites à microlithes, le Néolithique : 2 sites, l'Age du Bronze : 1 site majeur et 2 sites à confirmer, l'Age du Fer : au moins 8 sites. Sur 7 d'entre eux, des traces d'une industrie du sel, - I*époque gallo- romaine : 5 sites dont 1 majeur à protéger, sans compter un nombre notable de barrages à poissons dont les plus bas, actuellement sous

les eaux, pourraient être protohistoriques.

La quantité et la variété des sites repérés , la relative abondance des matériels sauvés peuventrendre. La permanence de la présence humaine, à travers les différentes époques, sur un espace siint pourrait peut-être s'expliquer d'une part, en période régressive froide, par la présence toutee, à 1 lan en amont, de la falaise morte (+ 40 m) et à quelque 2 km, en aval, du décrochement plateau sous-marin (de - l Om à - 50 m en 4km) et d'autre part, après la remontée des eaux amorcée Mésolithique, par la présence de vastes espaces d'estrans où pêche et ramassage de coquillages ont . é les populations à s'installer sur le littoral.

Les découvertes présentées ci-dessus ont toujours été signalées aux archéologues des Services mentaux et régionaux Leur concours, indispensable a été précieux pour éliminer au maximum erreurs, toujours possibles.

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Album de photos d’objets recueillis sur les divers sites de Santec :

Demi-meule rotative gauloise ( vue des 2 faces )

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Culot d’amphore

Sigillée décorée de Gaule Centrale provenant sans doute de LEZOUX, seconde moitié du 2ème siècle après J.C.

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Fond de vase en sigillée décorée

de gauche à droite :

- Marque retrograde de Paternus, décoratuer ayant exercé à Lezoux – Puy de Dôme( 160 / 210 après J.C. )- Dauphin- Décor d’une sigillée – Masque- Décor d’une sigillée – Coq

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Boulette de calage de four à sel gaulois( en argile )

Détail – Empreinte digitale de gaulois

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Pointe de flèche en silex néolithique

- à gauche – Perçoir en silex néolithique - à droite – Lame en silex néolithique

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Petit outillage :Grattoir, lamelles, petites flèches tranchantes, grattoir, …

Estran – Sieck – Hache néolithique

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REMERCIEMENTS

Nous tenons à remercier :Mmes et Mrs J.Y. Cocaign, M.Y.Daire, B. Grall, P.Gouletquer, B. Hofmann, Y. Lecerf, M. Le Goffic, C.T. Le Roux, J.L. Monnier, Morzadec-Kerfourn, Y. Onnée, R. Sanquer dont nous avons sollicité avis et conseils ou utilisé les travaux sans oublier les Santécois qui nous ont confié leurs découvertes ou leurs informations (M. et Y. Bernard, D. Gackowski, A. Gadiou, A. et M. Le Guen, S. L'Hébrellec, L. Marzin, A. Stéphany, A. Tanguy).* Rue du Théven Braz. Le Dossen. SANTEC ** 266, rue de la Plaine. SANTEC

BIBLIOGRAPHIE

ABBAYE de DAOULAS, 1988- L Europe à l Age du Bronze. p. 158.

BRIARD J., 1984- L Age du Bronze en France- 3. Ed Picard. p. 69-71 et 274.

COCAIGN J.Y., 1995- Le site du Staol en Santec. Bulletin de 1 A.M.A.R.A.1, n° 8. p. 47-55.

DAIRE M.Y.(Dir), 1994- Le sel gaulois. Bouilleurs de sel et ateliers de briquetages armoricains à l’Age du Fer. Les Dossiers du Ce RA.A., supp. n° Q, p. 59.

LECERF Y., 1981- Une nécropole du Bronze à Santec- Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, CIX, p.35-47.

LE GOFFIC M., 1994- Un four à sel au Ruguel en Roscoff, Finistère- Bulletin de l A.M.A.R.A.1, n° 7. p 57-60.

MORZADEC-KERFOURN M.TH., 1969- Variations de la ligne de rivage au cours du Post-glaciaire le long de la côte Nord du Finistère. Analyses polliniques de tourbes et de dépôts organiques littoraux Bulletin de 1 Association Française pour l'Etude du Quaternaire, p. 285.

SANQUER R., 1976 et 1980- Chronique d'archéologie antique et médiévale- Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, CIV p. 65 et 68 et CVII p. 82.