Interview NealeWalsch – Les

illusionsTraduit par www.conversations-avec-dieu.fr dans lecadre de la communauté des Messagers de Lumière.

Neale Donald Walsch Interview – Traduction française

Reham : Bonjour à tous. Je suis Reham Al Rachidi. J'enseigne la sensibilisation à la condition féminine au Koweït. Aujourd'hui je suis à l'Oregon, aux États-Unis, j'ai l'honneur de rencontrer Neale Donald Walsch, le célèbre écrivain américainspécialiste en spiritualité et auteur d'une série de livres intitulée "Conversationsavec Dieu" dont 7 ont figuré dans la liste des des bestsellers du New York Times.

Bonjour Neale.

Neale : Bonjour, je suis ravi d'être ici

Reham : Merci de nous accorder cette interview.Neale : Merci de m'avoir invité.

Reham : Permettez-moi de commencer avec ces mots que j'ai partagés avec vous auparavant et qui vous ont touché et ému jusqu'aux larmes: Au nom de Dieu, le tout clément, le tout miséricordieux,

commençons par parler des illusions au sein desquelles la race humaine vitmais laissez-moi d'abord vous lire cet extrait de l'un de vos livres:

« La race humaine vit au sein d'un ensemble précis d'illusions que vous appelezles dix illusions: celle du besoin, de l'échec, de la désunion, du manque, de l'obligation, du jugement, de la condamnation, des conditions, de la supériorité et de l'ignorance. »

Vous dites que ces illusions sont au service des hommes mais qu'ils doivent apprendre à en faire bon usage. Commençons par l'illusion du besoin, n'avons-nous pas besoin de certaines choses dans notre vie en tant qu'êtres humains telles que la nourriture, l'argent ou, sur le plan affectif, d'amour?

Neale : Nous n'en aurons besoin que si nous ne comprenons pas le pourquoi de notre présence sur Terre mais si nous comprenons que nous sommes ici en tant

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qu'êtres sensibles et expressions de la vie dont le devoir et le don de vie sont d'être aussi formidable et bon que possible, de servir Allah et la plus haute notion que nous ayons jamais eue de nous-mêmes, alors ces choses perdent leur importance parce que pour ce faire, l'argent ne nous sert à rien.

Nous avons très peu besoin de nourriture, il y a des gens qui n'en en ont presque pas. Mais c'est très important de comprendre l'idée que le besoin soit une illusion parce que si nous imaginons avoir besoin de quelque chose, ce serait dire que nous ne l'obtiendrons pas de la part de Dieu.

Laissez-moi vous donner un exemple. Je n'ai pas besoin de lunettes pour voir, pourquoi? Pourquoi ne me dis-je pas que j'ai besoin de porter des lunettes?

Parce que je les porte déjà et donc je ne me dis pas que j'ai besoin de quelque chose que j'ai déjà et c'est parce que j'ai déjà l'aide de Dieu, parce que j'ai déjà tout ce dont j'ai besoin et parce que je sais que j'aurai tout l'argent, la nourritureet la sécurité dont j'ai besoin pour vivre une merveilleuse vie, j'ai confiance en Dieu et en la vie et c'est pour ça que je ne ressens pas le besoin de ces choses-làet l'illusion du besoin me permet de comprendre que je n'ai besoin de rien.

L'illusion est au service de la réalité parce qu'elle me permet de voir son irréalité, je vous donne un autre exemple: je suis marié à une femme merveilleuse, je l'adore et elle m'aime mais je n'éprouve pas le besoin deson amour parce qu'elle me le montre tout le temps, je ne m'inquiète pasde l'avoir ou pas et je n'en éprouve pas le besoin non plus, vous me direzque c'est différent, que je n'ai peut-être pas besoin de l'amour de ma femmemais j'ai sûrement besoin de nourriture et d'argent sauf que ce n'est le casque si je pense que je n'en aurai pas, or si je suis certain d'en avoir, je n'en ai plus besoin.

Reham : Vous aurez ainsi envie et non besoin, n'est-ce pas?

Neale : Je peux désirer d'avoir à manger ou un salaire satisfaisant ou une joliemaison mais je n'éprouve pas de l'inquiétude quant à les posséder parce que Dieu a toujours exaucé mes désirs et j'ai toujours eu la foi, très tôt durant ma jeunesse en effet. Dieu a toujours exaucé mes moindres désirs.

Reham : Cela vous est arrivé lorsque vous étiez sans-abri?

Neale : Oui, j'étais sans-abri, je n'avais pas de chez moi.

Reham : Aucun refuge?Neale : Aucun refuge, sans nourriture, très peu de vêtements et ça m'a appris que je

n'avais pas besoin de tout ça, c'était une grande leçon...Reham : Expérience...

Neale : …dans ma vie parce que j'ai vécu dans la rue pendant un an, ça n'a pas duré que quelques semaines ou quelques mois mais toute une année ou presque et ça

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m'a appris que tout ce dont je pensais avoir besoin pour être heureux me serait inutile, j'ai su comment l'être sans argent, sans savoir quand j'aurai mon prochain repas, sans toit au-dessus de ma tête et une petite mais jolie maison oùhabiter et je n'ai plus pensé à ça pendant un certain temps et je me suis rendu compte qu'un an plus tard, j'étais toujours vivant, ça m'a appris que j'avais besoin de très peu pour être heureux.

Reham : Y a-t-il un lien avec le paradigme "Etre-Faire-Avoir"?

Neale : Ce paradigme représente la façon dont la plupart d'entre nous conçoivent la vie : si seulement je pouvais avoir ceci, je pourrais faire et être cela, si seulement j'avais assez d'argent, je pourrais acheter une maison et être ce qu'on appelle "en sécurité", si seulement j'avais le temps, je pourrais prendre des vacances et être détendu...

Reham : ou heureux...Neale : ou reposé mais je pense que ce paradigme fonctionne mieux s'il est inversé en

étant d'abord détendu, abondant et sûr pour décider que c'est ce que l'on veutêtre et par conséquent agir de la sorte pour ensuite réaliser que l'on possède déjà ces qualités en nous. J'ai inversé la formule de la vie en commençant par lepoint d'arrivée alors je commence par être ce que je souhaiterais devenir parce que ça ne demande pas plus qu'un état d'esprit et c'est ce qui est formidable dans ce que j'appelle l'êtreté, parce que je peux me sentir en sécurité même si les circonstances qui m'entourent ne manifestent pas cela et je peux alors me sentir en sécurité, heureux, joyeux et serviable n'importe où.

J'ai appris qu'en commençant par ressentir ce que je souhaite ressentir j'agirai en conséquence et finirai par avoir ce que je souhaite avoir.

Reham : Les êtres spirituels que nous sommes sont parfaits, nous n'avons pas besoin de chercher l'épanouissement ailleurs, n'est-ce pas?

Neale : C'est ce que je pense, c'est ainsi que je vois les choses. Allah nous donne tout etje n'en doute aucunement.

Reham : C'est charmant. Qu'en est-il de l'illusion de l'échec? N'est-ce pas vrai que lorsque nous échouons toujours à accomplir-

Neale : L'échec n'existe pas, nous ne pouvons pas toujours échouer et même si nous n'accomplissons pas toujours ce que l'on veut, ce n'est pas un échec mais une étape de plus dans notre développement, dans notre vie et vers un objectif plus grand.

Ce que les gens nomment échec c'est cette illusion de l'incapacité de réussir à accomplir quelque chose qu'ils jugent nécessaire pour une raison ou une autre mais même les scientifiques vous diront que lorsqu'une expérience échoue, ce n'est pas un échec parce qu'ils en ont appris quelque chose qui leur permet

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d'avancer encore et toujours vers l'expérience suivante où ils atteindront leur but.

Quand un enfant veut apprendre ses tables de multiplication, elle fait 2 fois égal à 4, 3 fois 3 égal à 9, 12 fois 12... puis se trompe ce n'est pas un échec parce que c'est grâce à ça qu'elle apprend et tout ce qui apporte un savoir ne peut pas être défini comme un échec c'est tout simplement une étape de plusvers là où nous souhaitons être sur le long terme et donc dans mon monde et ma réalité, je ne conçois pas d'échec, même si je vis une relation ou une situation financière qui ne s'avèrent pas satisfaisantes, chaque moment de ma vie me fait avancer, m'instruit et m'est utile, comment puis-je appeler ça échec?

C'est un cadeau de l'univers, un cadeau de Dieu et tout bienfait est un cadeau deDieu.

Reham : Nous sommes appelés à faire- je ne dirai pas des erreurs mais à passer par ces étapes qui font partie du processus d'apprentissage. Lorsque vous mentionnez l'histoire de la Terre et le fait que les hommes soient survenus vers la fin du calendrier de l'histoire de la Terre...

Neale : Vous voulez parler du fait qu'on soit une espèce récente?

Reham : Oui, c'est ça.Neale : En effet, nous sommes une espèce très récente mais je voudrais mentionner

autre chose à propos de l'échec, ce qui fait que l'échec soit une illusion c'est quesi j'admets que tout échec me rend service, j'aurai une réponse émotionnelle différente à ce que les autres appellent échec et la mienne sera d'éprouver de la gratitude.

J'éprouve de la reconnaissance envers tout ce qui m'arrive, même envers ce queles autres considèreraient être un échec, ils me diront: comment peux-tu être reconnaissant pour ça? Tu n'as pas pu faire ce que tu voulais, tu as perdu ton argent, ton travail, ta relation, peu importe mais je ne conçois pas la vie commeun processus de perte mais comme une chaîne d'expériences dont je profite d'une façon ou d'une autre et donc je m'entoure de gratitude car c'est un inversement d'énergie et le meilleur dans tout ça c'est qu'en convertissant la tristesse, la peine et la frustration dues à un échec en gratitude, l'énergie que nous transmettons a un impact immédiat sur l'avenir, et la gratitude commeattitude, comme je le dis souvent, met en place un signal d'énergie qui influence la prochaine étape qui nous attend.

Si vous pensez que l'énergie que vous projetez dans le monde n'a pas d'effet surla manière dont le monde vous atteint, vous vous trompez c'est pour ça que je remercie toujours Dieu de m'aider à comprendre le miracle, la beauté et l'intérêtde ce qui se passe dans ma vie même si c'est autrui qui en voit les bienfaits, le fait est que je vis plusieurs moments que les autres considèrent avantageux ou en d'autres termes, j'ai beaucoup de chance mais je ne pense pas que ce soit de

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la chance mais plutôt mon approche de la vie, la manière dont je m'y prends et dont j'invite la vie à venir vers moi selon l'énergie que je transmets à la vie-même.

En ce qui concerne votre question je pense que la plupart d'entre nousont un avis différent. Je ne prétends pas être mieux placé pour le savoir mais mes expériences ont changé ma compréhension de la vie et j'ai appris que nous sommes une espèce assez récente.

Si l'on superposait l'âge de la Terre sur toute une année civile à une échellequi nous permettrait de comprendre cette idée, la première forme de vie, l'infiniment petite cellule vivante n'est apparue que vers la fin février ou début mars tandis que les formes de vie plus complexes, les poissons, les oiseaux, ne sont apparus que vers la fin novembre, les dinosaures ne sont apparus que le 8 décembre et n'ont disparu que le 25 décembre, les créatures humanoïdes, c'est-à-dire les mammifères bipèdes qui se comportent de façon similaire aux êtres humains ne sont apparus que le 31 décembre, les humains ne sont apparus qu'à 23h15 de la nuit du 31 décembre et toute leur histoire a eu lieu durant les dernières 60 secondes de l'année, c'est dire à quel point notre espèce est récenteen comparaison à l'âge de la Terre, nous sommes donc les enfants de l'univers, des nouveau-nés qui commencent tout juste à comprendre qui et où nous sommes et la raison de notre présence ici, nous n'avons pas encore de réponse àces questions parce qu'on commence à peine à les poser comme les poserait un enfant à sa mère: pourquoi ceci, pourquoi cela, et c'est pareil pour nous, nous demandons à Dieu de nous expliquer ce qui se passe tels les enfants que nous sommes, pour justifier nos comportements mais nous ne sommes en fin de compte que les enfants de l'univers.

Reham : Nous avons donc le droit de vivre ces expériences peu importe si elles sont réussies ou pas.

Neale : C'est une formulation intéressante, nous avons la chance et l'occasion de vivre ces expériences et personne ne nous jugera pour ça, surtout pas Dieu. Dieu comprend que nous soyons les enfants de l'univers, il sait qu'il y a des espèces partout dans le cosmos et ces innombrables planètes, qu'elles sont beaucoup plus évoluées que nous, tout comme nous comprenons nos propres enfants et donc nous avons l'occasion de vivre la vie comme elle vient et ce n'est pas grave de faire ce que les gens appellent des erreurs.

Reham : Continuons avec ces illusions, parlons de l'illusion du manque, beaucoup de gens manquent de nourriture, d'eau, de logement et même d'habits, ne pensez-vous pas qu'il y a un vrai manque dans ce domaine?

Neale : Non, les individus peuvent faire l'expérience du manque mais c'est dû au fait que la race humaine n'ait pas encore appris à partager, il y a assez de nourriture pour tout le monde sur cette planète, nous aurions bien plus que ce dont nous avons besoin si l'on pouvait apprendre à partager, et si l'on ressent ce manque c'est que l'humanité, en tant qu'espèce, en tant que famille, n'a pas appris à

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partager mais même cela doit être remis en question, quand vous dites "manque" je pense toujours que c'est une illusion, de quoi manquons-nous et pourquoi?Pour survivre? Pour être heureux? Manquons-nous de ce dont nous avons besoin pour être en vie? Ceux qui sont en vie ne manquent pas de ce qui fait qu'ils le sont, autrement ils ne le seraient pas.

Le fait qu'ils soient en vie prouve qu'ils ont tout ce dont ils ont besoin pour l'être, il est vrai qu'il y a des gens qui meurent par manque de nourriture...

Reham : La famine, tout ça...

Neale : 627 enfants meurent de faim chaque heure sur cette planète mais permettez-moi d'apporter un peu de spiritualité à tout ça

Reham : Oui.Neale : Dans ma perception de la cosmologie, je pense que les âmes ne meurent

jamais; la mort n'est qu'un changement dans la forme de vie au sein de laquellenous évoluons, rien ne meurt jamais et la mort est un processus de réidentification où l'on se redéfinit et se revit en une forme différente, et je comprends que des personnes et des enfants meurent par manque du strict minimum mais je reviens à l'argument que cela ne soit pas dû à un manque de ressources mais au fait que nous ne nous vouons pas assez d'amour et d'ambition pour veiller à ce que personne ne manque de rien.

Nous avons assez de nourriture, et ce que nous en gaspillons dans lesrestaurants de Los Angeles et New York en une seule nuit nourrirait tout unvillage en Inde pendant une semaine voire plus, nous gaspillons de lanourriture à tort et à travers même si nous savons récolter et mettre la nourriture à la disposition des gens nous produisons des quantités énormesde déchets et donc sur le plan planétaire le manque est une illusion mais sur leplan individuel, c'est le moment réel d'une rencontre avec le besoin maisce qu'il faut faire c'est changer la façon dont la société humaine prend soin d'elle-même parce qu'il n'y a pas de raison de manquer de quoique ce soit, tout ce qu'on a nous suffit.

Reham : Si l'on apprenait à partager.Neale : Si l'on apprenait à aimer, à partager et à être satisfait de ce qui nous suffit. Petit,

mon père me disait souvent "trop c'est trop!", je lui demandais "ça veut dire quoi?", il me répondait "ça veut dire j'en ai assez de ça!" comme quand on faisait des bêtises.

J'ai appliqué cette phrase dans ma vie d'adulte de façon à être satisfait de ce queles autres considèreraient être très peu mais j'ai vécu une année dans la rue et quand vous survivez à ça, vous apprenez à définir ce qui "suffit" et vous le faites de façon radicalement différente et j'ai appris qu'il me faudrait manquer de beaucoup pour ne pas avoir assez.

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Certains ressentent ça, je ne le nierai pas, mais ce n'est pas nécessaire. Personnene devrait ressentir ce manque mais la véritable question serait: pourquoi ne nous aimons pas assez les uns les autres pour veiller à ce que personne ne soit dans le besoin? À ce qu'aucun enfant ne meure?

Comment peut-on imaginer qu'une espèce qui se prétend évoluée puisse laisser mourir de faim plus de 600 enfants sur cette planète chaque heure? C'est inimaginable, c'est obscène, Reham, obscène.

Ceux d'entre nous qui en possèdent assez doivent agir.

Reham : Tout commence lorsqu'on réalise que sommes bien plus qu'une entité physique? Que nous sommes spirituels?

Neale : La question essentielle que doit se poser tout être humain est "qui suis-je?" Suis-je une entité biologique? Chimique? Qui possède un corps et un esprit?Qui vit aujourd'hui et disparait demain? Qui mourra un jour et ce sera la fin?Ou suis-je plus complexe que ça? Suis-je une entité spirituelle qui possède un corps et un esprit, qui n'est pas qu'un corps et un esprit mais qui les possède uniquement?

Si je suis une entité spirituelle et pas seulement une entité biologique, je dois me poser une question importante si je suis assez intelligent: que fait une entité spirituelle ici, sur ce tas de gâchis qu'est devenue la Terre? Nos enfants ont à peine conscience de cela, pourquoi donc me ferai-je subir ça? C'est la question essentielle à laquelle l'humanité est confrontée aujourd'hui et en tant qu'entitésspirituelles, si nous le sommes réellement…

Reham : Qui suis-je?Neale : Qui suis-je? Pourquoi suis-je ici? Quel est le but de tout ça? Nous commençons

tout juste à nous poser ces questions, nous sommes encore très jeunes, tels des enfants, et nous commençons à peine à nous poser cette question.

Il y a surement quelque chose de plus profond dans tout ça. Shakespeare l'avait dit plusieurs siècles auparavant: "Il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre, Horatio, que n'en rêve votre philosophie."

Il se passe donc bien plus de choses que ce que nous nous imaginons et lorsquenous prêtons attention à la raison et au processus spirituels de la vie, toute vie sur Terra changera.

Reham : Oui je pense aussi. Neale, je vous remercie de m'avoir si généreusement accordé votre temps durant ces 5 derniers jours, le premier jour, j'ai levé la main, je vous ai demandé si je pouvais ne pas être d'accord avec tout ce que vous dites et vous avez accepté cela de bon cœur et je vous en remercie.

Neale : Je suis ravi d'être ici et je ne voudrais pas qu'on se sente obligé d'être d'accord avec moi, du moment qu'on convienne convenablement de n'être pas d'accord,

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c'est un grand pas pour l'humanité de trouver un moyen d'être en désaccord sans trop de difficulté et si l'on pouvait le faire agréablement, on résoudraitbeaucoup de problèmes sur cette planète, je vous remercie donc de m'avoir accordé l'occasion de partager ce moment avec vous et j'espère vous revoir un de ces jours.

Reham : Un de ces jours, oui. Si l'on pouvait vivre et laisser vivre...

Neale : Avec amour!Reham : Avec amour! Aimer et laisser aimer.

Neale : Oui, exactement.Reham : Voici donc le message de Neale: "On ne peut échouer qu'à échouer."

[Fin de l’interview]

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