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PAGE 1 PAGE 1 PAGE 1 PAGE 1 PAGE 1 Quotidien nigérien d’analyse et d’informations générales N°255 du Mercredi 11 Avril 2018 Quotidien nigérien d’analyse et d’informations générales N° 255 du Mercredi 11 Avril 2018 Tél : 20 34 05 85 Prix: 300 FCFA Le Moyen Orient serait-il l’espace géographique ou naitra le prochain conflit mondial ? Il y’a lieu de le penser quand on prend en compte les opportunités, sur fond d’intérêts stratégiques antagoniques, qui opposent les grandes puissances militaires de ce monde. Jamais au grand jamais, depuis la crise des fusées de Cuba, on n’a eu l’impression que la poursuite simultanée d’intérêts incompatibles dans un même espace, n’a été aussi forte en raison d’une conjugaison de facteurs crisogènes. Il y’a d’abord la volonté des deux grandes oligopoles militaires de pratiquer une politique de puissance animée par des personnalités qui ne veulent pas se laisser compter. En effet si Vladimir Poutine peut être comparé au nouveau Tsar qui ne cache pas son désir de donner à la Russie son lustre d’antan, quitte à annexer de nouveaux territoires au nom de la protection de son espace vital (lebensraum), le fantasque locataire de la Maison blanche Donald Trump quant à lui, n’hésite pas à clamer haut et fort que personne ne peut disputer à la puissante Amérique sa suprématie. Quant au terrain ou les deux gladiateurs se défient, il est miné à un point que les Etats Unis et la Russie arrivent à perdre de vue leurs intérêts proprement nationaux. En effet, si au départ tout le monde était d’accord que l’objectif principal de leur présence dans la région est de combattre l’Etat islamique, Péril en la demeure voilà qu’au moment même où cet adversaire est quasiment vaincu que, sous couvert d’intérêts stratégiques, les alliés d’antan commencent à se lorgner d’un œil soupçonneux, et même se préparer à entrer en conflit. Le schéma se complique d’avantage avec la volonté d’un acteur dont on avait négligé au départ les préoccupations en matière sécuritaire. Il s’agit de l’Etat d’Israël qui n’a pas du tout envie que l’armée de son ennemi implacable syrien et son allié iranien acquièrent au sortir du conflit, une montée en puissance dans la région, jugée par anticipation, menaçante. A un moindre degré, la Turquie de Erdogan qui sous le prétexte d’une politique sécuritaire a envahi une portion du territoire syrien et la France de Macron qui contrairement à la prudente Grande Bretagne et à l’Allemagne, veut jouer dans la cour des grands en alignant systématiquement sa politique étrangère sur celle de l’Amérique de Donald Trump,..toutes ces interventions où menacent d’interventions n’aident certainement pas à réduire la tension dans cette poudrière. On est véritablement en présence de facteurs qui peuvent conduire à une terrible déflagration Il faut souhaiter, devant ce déchainement de passions, que le Conseil de Sécurité des Nations, arrivent à dénouer cette crise multiforme. Car il y’a véritablement péril en la demeure. Ibricheick EDITORIAL (Lire page 2) INFRASTRUCTURES ROUTIÈRES À ZINDER Le Président Issouf Le Président Issouf Le Président Issouf Le Président Issouf Le Président Issoufou inaugur ou inaugur ou inaugur ou inaugur ou inaugure l’ax l’ax l’ax l’ax l’axe r e r e r e r e routier Zinder outier Zinder outier Zinder outier Zinder outier Zinder- Bandé- Ma - Bandé- Ma - Bandé- Ma - Bandé- Ma - Bandé- Magaria aria aria aria aria Les travaux de réhabilitation de l’axe routier Zinder-Bandé-Magaria sont finis. La route a été officiellement inaugurée, hier mardi 10 mars, par le Président de la République Issoufou Mahamadou. La cérémonie inaugurale s’est déroulée dans la ville de Magaria en présence des députés nationaux, des membres du gouvernement, du représentant de l’Union Européenne au Niger, institution ayant financé les travaux de réhabilitation, et plusieurs autres invités de marque. P.5 HANDBALL Déb Déb Déb Déb Début du c ut du c ut du c ut du c ut du challeng halleng halleng halleng hallenge tr e tr e tr e tr e trophée 2018 à Niame ophée 2018 à Niame ophée 2018 à Niame ophée 2018 à Niame ophée 2018 à Niamey

INFRASTRUCTURES ROUTIÈRES À ZINDER Le … · HANDBALL Début du challenge trophée 2018 à Niamey. PAGE 2 ... –Nigeria. Au total 12 milliards 300 mlillions de FCFA ont été injectés

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Quotidien nigérien d’analyse et d’informations générales N°255 du Mercredi 11 Avril 2018

Quotidien nigérien d’analyse et d’informations générales N° 255 du Mercredi 11 Avril 2018 Tél : 20 34 05 85 Prix: 300 FCFA

Le Moyen Orient serait-il l’espace géographique ou naitra le prochain conflitmondial ? Il y’a lieu de le penser quand on prend en compte les opportunités,sur fond d’intérêts stratégiques antagoniques, qui opposent les grandespuissances militaires de ce monde.

Jamais au grand jamais, depuis la crise des fusées de Cuba, on n’a eul’impression que la poursuite simultanée d’intérêts incompatibles dans un mêmeespace, n’a été aussi forte en raison d’une conjugaison de facteurs crisogènes.

Il y’a d’abord la volonté des deux grandes oligopoles militaires de pratiquerune politique de puissance animée par des personnalités qui ne veulent pas selaisser compter. En effet si Vladimir Poutine peut être comparé au nouveauTsar qui ne cache pas son désir de donner à la Russie son lustre d’antan, quitteà annexer de nouveaux territoires au nom de la protection de son espace vital(lebensraum), le fantasque locataire de la Maison blanche Donald Trumpquant à lui, n’hésite pas à clamer haut et fort que personne ne peut disputer àla puissante Amérique sa suprématie.

Quant au terrain ou les deux gladiateurs se défient, il est miné à un point queles Etats Unis et la Russie arrivent à perdre de vue leurs intérêts proprementnationaux. En effet, si au départ tout le monde était d’accord que l’objectifprincipal de leur présence dans la région est de combattre l’Etat islamique,

Péril en la demeurevoilà qu’au moment même où cet adversaire est quasiment vaincu que, souscouvert d’intérêts stratégiques, les alliés d’antan commencent à se lorgner d’unœil soupçonneux, et même se préparer à entrer en conflit.

Le schéma se complique d’avantage avec la volonté d’un acteur dont on avaitnégligé au départ les préoccupations en matière sécuritaire. Il s’agit de l’Etatd’Israël qui n’a pas du tout envie que l’armée de son ennemi implacable syrienet son allié iranien acquièrent au sortir du conflit, une montée en puissance dansla région, jugée par anticipation, menaçante.

A un moindre degré, la Turquie de Erdogan qui sous le prétexte d’une politiquesécuritaire a envahi une portion du territoire syrien et la France de Macron quicontrairement à la prudente Grande Bretagne et à l’Allemagne, veut jouer dansla cour des grands en alignant systématiquement sa politique étrangère sur cellede l’Amérique de Donald Trump,..toutes ces interventions où menacentd’interventions n’aident certainement pas à réduire la tension dans cette poudrière.

On est véritablement en présence de facteurs qui peuvent conduire à une terribledéflagration Il faut souhaiter, devant ce déchainement de passions, que le Conseilde Sécurité des Nations, arrivent à dénouer cette crise multiforme. Car il y’avéritablement péril en la demeure.

Ibricheick

EDITORIAL(Lire page 2)

INFRASTRUCTURES ROUTIÈRES À ZINDER

Le Président IssoufLe Président IssoufLe Président IssoufLe Président IssoufLe Président Issoufou inaugurou inaugurou inaugurou inaugurou inaugureeeeel’axl’axl’axl’axl’axe re re re re routier Zinderoutier Zinderoutier Zinderoutier Zinderoutier Zinder- Bandé- Ma- Bandé- Ma- Bandé- Ma- Bandé- Ma- Bandé- Magggggariaariaariaariaaria

Les travaux de réhabilitation de l’axeroutier Zinder-Bandé-Magaria sontfinis. La route a été officiellementinaugurée, hier mardi 10 mars, par lePrésident de la République IssoufouMahamadou. La cérémonie inaugurales’est déroulée dans la ville de Magariaen présence des députés nationaux, desmembres du gouvernement, dureprésentant de l’Union Européenne auNiger, institution ayant financé lestravaux de réhabilitation, et plusieursautres invités de marque.

P.5

HANDBALLDébDébDébDébDébut du cut du cut du cut du cut du challenghallenghallenghallenghallenge tre tre tre tre trophée 2018 à Niameophée 2018 à Niameophée 2018 à Niameophée 2018 à Niameophée 2018 à Niameyyyyy

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Quotidien nigérien d’analyse et d’informations générales N°255 du Mercredi 11 Avril 2018

NATION

Les travaux de reconstruction de cetteroute qui s’étend de la ville de Zinderà la frontière du Nigeria en passantpar Bandé et Magaria, sur une centainede km, a coûté la bagatelle de plus de11 Milliards de CFA.

INFRASTRUCTURES ROUTIÈRES À ZINDER

Le Président IssoufLe Président IssoufLe Président IssoufLe Président IssoufLe Président Issoufou inaugurou inaugurou inaugurou inaugurou inaugureeeeel’axl’axl’axl’axl’axe re re re re routier Zinderoutier Zinderoutier Zinderoutier Zinderoutier Zinder- Bandé- Ma- Bandé- Ma- Bandé- Ma- Bandé- Ma- Bandé- MagggggariaariaariaariaariaLes travaux de réhabilitation de l’axe routier Zinder-Bandé-Magariasont finis. La route a été officiellement inaugurée, hier mardi 10 mars,par le Président de la République Issoufou Mahamadou. La cérémonieinaugurale s’est déroulée dans la ville de Magaria en présence desdéputés nationaux, des membres du gouvernement, du représentant del’Union Européenne au Niger, institution ayant financé les travaux deréhabilitation, et plusieurs autres invités de marque.

Cette infrastructure, vient s’ajouter àde nombreuses autres que la que laRégion de Zinder a bénéficié dans lecadre du programme de laRenaissance du Président de laRépublique, Issoufou Mahamadou.

On peut noter, dans le cadre dudésenclavement de la région, lestravaux de reconstruction des axesZinder-Diffa ; Zinder –Agadez ;Zinder –Niamey ; Zinder - Magaria–Nigeria.Au total 12 milliards 300 mlillionsde FCFA ont été injectés pour lareprise de trois tronçons reliant Zinderà Guidimouni et Musar. A celas’ajoute la construction du marchémoderne de Zinder dont le cout destravaux se chiffre à plus de 13milliards de FCFA.Dans le secteur de l’entretien routier,la région a bénéficié d’un appui deplus d’un (1) milliard de FCFA. Dansle domaine de l’éducation, 325 tonnesde matériel ont été mises à ladisposition des élèves. Il a été également construit 364classes, 45 latrines et 705 enseignantscontractuels recrutés.

Mahamane Sabo Bachir

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Quotidien nigérien d’analyse et d’informations générales N°255 du Mercredi 11 Avril 2018

NATION

Directeur de PublicationIbrahim Cheick [email protected]

Redacteur en Chef et Chef du Deskrégions

Oumarou Kané[email protected]

IllustrationsSani Djibo

Direction Commerciale / Comptabilité

ISSIFI SALOUSOUMAILA AMADOURABI IRO OUMAROU

Montage LA NATIONAlmoctar Jaddi

Tirage NIN

B.P: 297Tél: 96 26 29 42

20 34 05 85

Ce point de presse intervient à la fin d'unemission de travail des services de FMI àNiamey. La mission a séjourné du 28 mars au10 avril 2018 dans la capitale nigérienne, sousla conduite de M. Christoph Kligen. Durant cesjours, les experts de l'institution financièreinternationale ont échangé avec les autoritésnigériennes sur notamment le programmegouvernemental en matière des finances. Au cours de cette sortie médiatique, l'équipeconduite par M. Kligen a rendu publique lesconclusions préliminaires de ses travaux àtravers un communiqué lu par M. JosephNtamatungiro. Il est le représentant résident duFMI au Niger.Dans ce communiqué, la mission du FMIrassure que la performance macroéconomiqueglobale du Niger " reste forte ", de même queles réformes et le soutien des partenairestechniques et financiers "ouvrent une fenêtred'opportunité pour les années à venir ".Selon le FMI, le PIB réel du pays a progresséde 4,9% en 2017. Ceci, malgré les défissécuritaires auxquels le pays fait face, difficultéà laquelle s'ajoute la baisse de prix de l'uraniumet " une campagne agricole moins bonne queprévue ". Si le pays est arrivé à faire une telleprouesse malgré cet inconfort, à en croire leFMI, c'est grâce à un " rebond de la productionpétrolière et une forte activité dans le secteurdes BTP et des télécommunications ".Mais le meilleur reste à venir car, selon lamême source, cette croissance économiquedevait être de 5,2% en 2018 grâce à plusieursactions entreprises." Le PIB réel devrait augmenter de 5,2% en2018, principalement grâce aux secteurs del'énergie et des services et à l'activité deconstruction liée aux préparatifs du Sommet del'Union africaine de 2019 " rapporte le

POINT DE PRESSE CONJOINT DU FMI ET DU MINISTÈRE DES FINANCESUne croissance de 5,2% du PIB nigérien attendue d’ici fin 2018Une croissance de 5,2% du PIB nigérien attendue d’ici fin 2018Une croissance de 5,2% du PIB nigérien attendue d’ici fin 2018Une croissance de 5,2% du PIB nigérien attendue d’ici fin 2018Une croissance de 5,2% du PIB nigérien attendue d’ici fin 2018Ce sont les données du Fond Monétaire International (FMI) : le PIB nigériendevrait s’accroitre de 5,2% en 2018, une croissance au-delà de celle l’an dernierqui était de 4,9%. Le FMI a avancé ces chiffres à travers un communiqué lu,hier mardi 10 avril, lors d’un point de presse qu’il a conjointement animé avecle Ministre nigérien des Finances et celui délégué au Budget

communiqué, avant d'ajouter qu' " il devraitaugmenter davantage à moyen terme ".Cependant, la mission du FMI a également notédes manquements dans la politique économiqueet financière nigérienne, notamment en ce quiconcerne les recettes budgétaires. " Les recettesbudgétaires ont été inférieurs aux niveauxattendus reflétant en partie la réduction destaxes sur les télécommunications, le report desventes de licences de télécommunications etdes circonstances économiques défavorableséchappant au contrôle du gouvernement " aregretté la mission du fond monétaireinternational.Néanmoins, nuancent les services du FMI, " labonne performance économique budgétaires aupremier trimestre de 2018 marque (…) unretournement de tendance, les recettesbudgétaires attendues pour l'ensemble del'année étant à porter de main ".Il ressort également du communiqué que lamission du FMI s'est entretenue avec lesautorités de la 7ème République. Aux termesde ce communiqué, " des progrès louables ontété accomplis pour améliorer l'environnementdes affaires et ralentir la croissancedémographique ".Après avoir suivi la lecture de ce communiqué,le ministre des finances, Hassoumi Massoudous'est dit satisfait de cette revue réalisée par cepartenaire de l'Etat du Niger qu'il a vivementremercié et félicité pour cet ''excellent travail''abattu. Le Ministre Massoudou a égalementmagnifié les relations de partenariat entre lesdeux parties avant réitérer tout l'engagement dugouvernement nigérien à renforcer les acquiset à corriger les lacunes dans sa politiqueéconomique. " Le gouvernement du Niger est engagé àremplir ses engagements, à faire en sorte quetous les critères d'assainissement de finances

publiques soient respectés. Le Niger est engagéà créer les conditions d'un espace budgétairepermettant d'investir, permettant de réduire lapauvreté pour figurer sur la liste des pays quiavancent " a-t-il martelé. " Nous voulons allerde l'avant ", a insisté le ministre responsable desfinances au Niger.Le Chef de la mission du fond monétaireinternational, M. Christoph Kligen s'est réjouidu fait que " le programme de réforme dugouvernement nigérien est en bonne voie " maiségalement du fait que " le gouvernement estdéterminé à sa mise en œuvre "." De retour à Washington (siège du FMI, ndlr)nous allons formuler la recommandation à notredirection et au conseil exécutif pour que ladeuxième revue soit mise en œuvre ", a promisM. Kligen.Après ces deux interventions précédées par lalecture du communiqué du FMI, les journalisteont posé des questions à ces deux officiels pourmieux savoir sur l'avenir de l'économienigérienne, avec notamment les réformesentreprises par le Gouvernement, comme le''Budget programme'' ou encore la '' loi desfinances 2018''.Mais en substance, retenons comme l'a soutenule Chef de la mission du FMI " l'économienigérienne est certes faible à comparer à celled'autres pays, mais elle avance bien, elle est enbonne voie ".

Mahamane Sabo Bachir

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Quotidien nigérien d’analyse et d’informations générales N°255 du Mercredi 11 Avril 2018

NATION

Selon un communiqué de presse de la Banquemondiale en date du 29 mars 2018, de nombreuxgouvernements agissent pour améliorer laparticipation économique des femmes, qui restenttoutefois confrontées à des obstacles juridiquesrépandus. Ainsi, selon ledit rapport, Au total, 87réformes législatives et règlementaires ont étéadoptées au cours des deux dernières années, indiquel’édition 2018 du rapport Les Femmes, l’Entrepriseet le Droit, publié par le Groupe de la Banquemondiale.La Banque mondiale explique que « cependant, denombreux obstacles juridiques empêchent encore lesfemmes d’accéder à certains emplois, de diriger uneentreprise (en raison notamment d’un accès limité aucrédit) et de contrôler l’utilisation qui est faite desbiens matrimoniaux, explique le rapport, qui paraîttous les deux ans et qui couvre désormais 189économies. Par exemple, (activités manufacturières,construction, énergie, agriculture, eau et transports,en particulier), ce qui restreint les perspectivesd’emploi de plus de 2,7 milliards d’entre elles ».Kristalina Georgieva, directrice générale de la Banquemondiale souligne que « Aucune économie ne peutatteindre son plein potentiel économique sans laparticipation pleine et entière des hommes et desfemmes, souligne. Et pourtant, dans plus de la moitiédes économies du monde, les femmes ne peuventtoujours pas exercer certains emplois uniquementparce qu’elles sont des femmes. Le rapport révèleque là où le droit du travail garantit l’égalité entre lessexes, les femmes travaillent plus et sont rémunéréesdavantage que les hommes. Les femmes devraientavoir autant de chances que les hommes de subvenirà leurs propres besoins et d’offrir à leurs enfants lemeilleur départ possible dans la vie. »Le communiqué de presse précise que ce rapport,qui en est à sa cinquième édition, comporte pour lapremière fois un système de notation d’une échelleallant de 0 à 100, afin de mieux éclairer l’avancementdes réformes. Chaque économie obtient un score pourchacun des sept indicateurs mesurés : accès auxinstitutions, jouissance de la propriété, obtention d’unemploi, incitations au travail des femmes, accès à lajustice, accès au crédit et protection des femmescontre la violence. « Aucune économie n’obtient lanote maximale de 100 pour ces sept indicateurs. Leséconomies les mieux notées sont le Royaume-Uni, la

ECONOMIE MONDIALE

LLLLL’a’a’a’a’apporpporpporpporpport des ft des ft des ft des ft des femmes confremmes confremmes confremmes confremmes confrontéontéontéontéontéà des obstacà des obstacà des obstacà des obstacà des obstacles juridiquesles juridiquesles juridiquesles juridiquesles juridiques

Nouvelle-Zélande et l’Espagne. Pour la plupart desindicateurs, ce sont généralement les économies del’OCDE à revenu élevé qui affichent le meilleur scoremoyen » indique la Banque mondiale.Selon l’institution financière internationale, « protégerles femmes contre la violence, au travers de lois sur laviolence domestique et le harcèlement sexuel dans lemilieu du travail ou dans l’enseignement, resteaujourd’hui un domaine dans lequel il y a encorebeaucoup à faire. Sur les 189 économies examinéespar le rapport, 45 n’ont pas de loi sur la violencedomestique et 56 n’ont pas de loi sur le harcèlementsexuel dans le milieu du travail. Globalement, 21économies obtiennent un score de 0 pour l’indicateursur la protection des femmes contre la violence.Nombre d’entre eux sont situés en Afriquesubsaharienne et dans la région Moyen-Orient/Afriquedu Nord ».La Banque mondiale affirme à travers ce communiquéque « Bien que la grande majorité des économies aientadopté des lois contre la discrimination sexuelle autravail, seulement 76 garantissent l’égalité derémunération entre hommes et femmes pour un travailde valeur égale, et 37 n’ont aucune disposition légaleinterdisant le licenciement des travailleuses enceintes.Il existe également une marge d’améliorationimportante en matière d’accès au crédit pour lesfemmes. , et 79 obtiennent une note de 0 pour cetindicateur mesurant l’accès au crédit. Les économiesà faible revenu sont particulièrement peu performantsdans ce domaine, avec un score moyen de 8.Selon Shanta Devarajan, directeur principal de la vice-présidence chargée de l’Économie du développementde la Banque mondiale, « L’égalité des chances entreles femmes et les hommes est un impératif moral etéconomique, et l’abrogation des lois discriminatoiresconstitue une première étape essentielle dans cettedirection. Nous espérons que la publication desdonnées recensées par le projet Les Femmes,l’Entreprise et le Droit sera utile pour apporter leschangements nécessaires qui permettront aux femmesde faire les meilleurs choix pour elles-mêmes, pourleur famille et pour leur communauté ».Le communiqué de presse explique que « le rapportcite des recherches montrant que les inégalitéshommes/femmes entraînent une perte de revenus de15 %, en moyenne, dans les économies de l’OCDE,et que 40 % de ce manque à gagner est imputable

aux inégalités dans l’entrepreneuriat. Cette perte derevenus est estimée encore plus élevée dans leséconomies en développement. La discriminationjuridique fondée sur le sexe réduit aussi le taux departicipation féminine au marché du travail etcompromet la croissance économique. Selon larecherche, les inégalités entre les sexes expliquentparfois une grande partie des écarts de productionpar habitant, et nombre d’économies peuvent accroîtreleur performance en luttant contre les dispositionslégales discriminatoires, notamment en matièred’emploi ». « Malheureusement, la législationdiscrimine souvent les femmes à travers le monde. Ilfaut que cela change. Il n’y a aucune raison d’exclureles femmes de certains emplois ou de les empêcherde diriger une entreprise. Notre message est simple :pas de croissance économique sans les femmes »,explique Sarah Iqbal, responsable du projet LesFemmes, l’Entreprise et le Droit.Le rapport indique que L’Afrique subsahariennecompte quatre des cinq économies du monde qui ontintroduit le plus de réformes au cours des deuxdernières années. Avec 13 réformes adoptées par leKenya, la République démocratique du Congo, laTanzanie et la Zambie, cette région compte un totalde 34 réformes à son actif. Près d’un tiers de cesréformes concernent l’accès au crédit, un point faibledans le monde entier, y compris dans les économiesde l’OCDE à revenu élevé. Avec un score moyen de19, l’Afrique subsaharienne fait jeu égal avec la régionAsie de l’Est et Pacifique en matière d’accès au crédit.Elle a aussi mis en œuvre près de la moitié des 13réformes adoptées dans le monde pour protéger lesfemmes contre la violence. En revanche, sur les 45économies du monde qui n’ont aucune législationsanctionnant les violences conjugales, 19 se trouventen Afrique subsaharienne, d’où une moyennerégionale de 46 pour cet indicateur. La région affichede bons résultats pour l’accès aux institutions, avecun score moyen de 87. Sur les 47 économiescouvertes par le rapport, 20 ont obtenu le score de100, et aucune n’obtient le score de 0. La jouissancede la propriété est un autre point fort dans cette région,avec une moyenne de 76 et la note maximale de 100pour 16 économies, dit la Banque mondiale.Selon ONU Femmes, De nombreuses portes se sontouvertes. Aujourd’hui, des femmes sont agricultrices,travailleuses d’usine, directrices d’entreprise,scientifiques, ingénieures, médecins, et elles occupentde nombreux autres postes qui auraient étéimpensables dans le passé. Les femmes exercent desimpacts élargis et positifs sur l’économie, par leurprésence dans le monde des affaires, dans l’agricultureet dans l’industrie, comme employées de maison,commerçantes de marché, travailleuses migrantes, etpar tous les soins non rémunérées qu’elles dispensent.Cependant, malgré ces progrès, les obstacles à laparticipation égale et entière des femmes, et l’absenced’un environnement véritablement porteur persistentaujourd’hui encore. La Déclaration et Programmed’action adoptée par les États membres en 1995,situait le thème « les femmes et l’économie » aunombre de ses 12 domaines de préoccupationcritiques. Les 189 gouvernements qui ont signé cetaccord se sont engagés à entreprendre des actionsconcrètes pour réaliser des objectifs spécifiques visantà rehausser la position des femmes au sein del’économie ».

Garé Amadou (Source : Banque mondiale,ONU Femmes)

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Quotidien nigérien d’analyse et d’informations générales N°255 du Mercredi 11 Avril 2018

SPORT

Sur les huit pays de la zone 3, sept ont réponduprésent à cette compétition de handball queNiamey abrite. Il s'agit du Burkina Faso, duBénin, de la Côte d'Ivoire, du Ghana, du Togo,du Nigeria et du Niger pays hôte. La cérémonied'ouverture a été présidée par le Directeur deCabinet du Ministre en charge des Sports enprésence de plusieurs invités parmi lesquels leSecrétaire Général de la ConfédérationAfricaine de Handball, le président de la zone 3et des responsables des différentes fédérationssœurs venues manifester leur soutien à laFENIHAND. Plusieurs temps forts ont marquécette cérémonie dont entre autres, le défilé desparticipants et une série d'allocutions dont lapremière fut celle de bienvenue prononcée parla présidente de la Fédération Nigérienne deHandball BIBATA MOUSSA HASSANE. Dansun discours plein d'émotion, elle a remerciétous ceux qui ont rehaussé de leur présencecette cérémonie. Elle a, par la suite, décliné lecontexte dans lequel se tient cette compétition.C'est un contexte marqué par le décès, il y apeu de temps, du trésorier de la fédération.Décès survenu le 24 mars dernier, de suite d'unaccident de la circulation alors qu'il se rendaità Dosso pour le lancement de la saison sportive2018. C'est une perte énorme pour le sport engénéral et le handball nigérien en particulier, a-t-elle dit. Elle a ensuite exhorté les joueurs àdévelopper l'esprit sportif et le fairplay. A l'issue

HANDBALL

DébDébDébDébDébut du cut du cut du cut du cut du challenghallenghallenghallenghallenge tre tre tre tre trophée 2018 à Niameophée 2018 à Niameophée 2018 à Niameophée 2018 à Niameophée 2018 à NiameyyyyyC'est l'Académie des Arts Martiaux de Niamey qui a abrité, le 9 avrildans l'après-midi, la cérémonie d'ouverture de l'UHF CHALLENGETROPHEE 2018 de handball de la zone 3. C'est une compétition destinéeaux catégories juniors et cadettes hommes dans l'optique de designer lesreprésentants de la zone au prochain championnat d'Afrique desditescatégories qui est qualificatif à la coupe du monde.

de cette compétition, il n'y aura qu'un seulvainqueur, c'est la zone 3, a-t-elle conclu touten réitérant sa gratitude à l'endroit de lafédération internationale de handball pour laconfiance faite au Niger pour abriter ce tournoi.Pour sa part, le président de la zone 3, ALAINPATRIK a remercié les plus hautes autorités duNiger pour avoir accepté d'abriter cetterencontre des jeunes. Il a ensuite salué la forteprésence des sept nations sur les huit quecompte la zone à cette compétition de Niameyqui démontre tout leur attachement audéveloppement de cette discipline. Le choix deNiamey, a-t-il précisé, vise à témoigner tout leur

encouragement à la FENIHAND qui est l'unedes fédérations les plus actives dans la zone.S'adressant aux sportifs, il les a exhortés à saisircette opportunité que leur offre la FédérationInternationale de Handball en respectant lesrègles de jeu et en développant le fairplay.Abondant dans le même sens, le SecrétaireGénéral de la Confédération Africaine deHandball, CHARLES OBOMAOU a, toutcomme son prédécesseur, rendu un hommageau trésorier de la FENIHAND. Il a ensuite saluéla tenue de cette compétition avant d'appelerlui aussi les jeunes à une saine adversité danslaquelle sera développé un esprit sportif dignede ce nom. Il a aussi exprimé toute sareconnaissance à l'endroit de la Fédération etde la tutelle pour la qualité d'accueil desparticipants. Lançant officiellement lacompétition, le Directeur de Cabinet duMinistre de la Jeunesse et des Sports a souhaitéun agréable séjour en terre nigérienne à tousles participants. Il a exprimé toute sa gratitudeà la zone trois, et à la ConfédérationInternationale de Handball et la ConfédérationAfricaine de la même discipline pour laconfiance placée à notre pays et pour ledéveloppement de la discipline. Une mentionspéciale a été faite à cet effet à la fédérationnigérienne qui depuis sa mise en place n'a decesse œuvrer pour le rayonnement du handballau Niger. Monsieur DANNARBA ISSAKA aensuite demandé aux arbitres d'appliquer lerèglement dans toute sa rigueur et aux sportifs,le plus grand respect des règles et l'esprit defairplay. Il a demandé à tous les participantsd'accepter les décisions que les officiels aurontà prendre. Cette compétition se joue sur deuxterrains à savoir le Palais des Sports pour lesjuniors et l'académie des arts pour les cadets.En première rencontre, chez les cadets, leNiger et le Bénin se sont affrontés. Et, c'est leNiger a pris le dessus.

Souleymane Salha

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Quotidien nigérien d’analyse et d’informations générales N°255 du Mercredi 11 Avril 2018

REGIONS

C’est un jeune technicien du nom deSalissou qui a importé cette techniquedu Nigeria où il a vu beaucoup deproducteurs l’utiliser pour augmenterleurs superficies et du coup le rendementde leurs aires de cultures. A la questionde savoir comment fonctionne lemécanisme, il répond en disant que « nousmodifions le carburateur de lamotopompe. Après nous y installons unadaptateur et le tour est joué. Grâce àcette modification, le gaz est admiscomme s’il s’agissait de l’essence ou dugaz oil. Le moteur chauffe moins,consomme moins et double, voire triplesa puissance, ce qui lui permet depropulser de grandes quantités d’eau enun temps record ».Le coup de cette ingénierie se situe entre20 et 30 mille francs CFA, selon le cas.Mais ce procédé ne fonctionnemalheureusement que sur les groupesHonda, la célèbre marque japonaise. Letechnicien réfléchit aujourd’hui à sonapplicabilité sur des marques autres queHonda, ce qui permettra de mieuxvulgariser la technique. Garba Oumarou,un maraicher du périmètre irrigué deMahalia s’est fait installer le fameuxmécanisme sur sa motopompe. Celle-cifonctionne à plein régime du matin au soirsans interruption, pour un coup trèsraisonnable. Pour lui, ce système est trèspratique et surtout économique. En plus,le matériel peut facilement être démontéet mis à l’abri en fin de journée.

IRRIGATION

Le gLe gLe gLe gLe gaz domestique comme carbaz domestique comme carbaz domestique comme carbaz domestique comme carbaz domestique comme carburururururant des motopompesant des motopompesant des motopompesant des motopompesant des motopompesRégion à fort potentiel hydraulique, Maradi dispose de plusieurs milliersd’hectares de terres irrigables. Mais l’une des difficultés auxquelles fontface les maraichers de la région, c’est l’approvisionnement en eau des airesde culture. Si sur le périmètre irrigué de Jiratawa, les producteurs utilisentl’énergie électrique fournie par la Nigelec pour pomper l’eau des puits, surd’autres aires de culture comme le périmètre irrigué de Mahalia, sur la routede Madarounfa, les paysans se contentaient, jusqu’à une date encore récente,des groupes électrogènes pour le pompage de l’eau. Ces groupes sont à essenceou diesel, selon le cas. Avec la cherté de ces produits, l’irrigation a connu unpetit coup de mou. En effet, pour minimiser les coups, les maraîchers setrouvent généralement obliger de réduire les superficies cultivables. Maisdepuis un certain temps, de plus en plus de producteurs utilisent un nouveauprocédé, un procédé révolutionnaire consistant à modifier le carburateurdes groupes électrogènes et les faire fonctionner à partir du gaz domestique.

L’un des avantages de cette nouvellestechnologie, c’est son coup relativementfaible, du moins lorsqu’on le compare

aux autres. Un autre producteur, AbassHassaou nous précise qu’avec unebouteille de 12 kgs, soit 4000 francsCFA, il peut travailler de 8 heures à 18heures pendant trois à quatre jours. S’ildevait utiliser du carburant, cela coûteraitle double, voir le triple.En tout cas, le responsable du périmètreirrigué de Mahalia, Attahirou Laouali, sepermet même une petite comparaison.Pour lui, ce système est plus fiable quele photovoltaïque qui reste très dépendantdes aléas de la nature, car les jours où ilfait moins chaud, le photovoltaïquemontre ses limites.Cependant, les services del’environnement ne semblent pas trèsemballés par cette nouvelle trouvaille.Ils ont du reste tenu à attirer l’attentiondes utilisateurs de cette nouvelle méthodede pompage sur ses risques éventuels, enattendant de disposer des donnéesnécessaires pour décider s’il faut lapromouvoir ou l’interdire. Pendant cetemps, les maraichers de Maradicontinuent à faire des économiessubstantielles grâce à ce procédérévolutionnaire. Pour combien detemps encore? Les unités de remplissagede gaz du groupe AKH pourront-ellessupporter la forte demande au cas oùcette méthode se généralise dans lemaraîchage à Maradi ? La ménagère neva-t-elle pas en souffrir ? Ce sont làquelques-unes des nombreusesinterrogations que soulève cette nouvelletechnique de pompage.

Garba Boureyma

LE QUOTIDIEN LA NATIONEN VENTEEN VENTEEN VENTEEN VENTEEN VENTE. Librairie LABO (ZINDER). Ouagadougou (Burkina Faso)

Avenue Sangoulé LamizanaFace Azalaï Hôtel IndépendanceTel (00 226)78864207 /70475582

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REGIONS

Une mission de la commune pour mettre del’ordrePour constater la situation qui prévaut au niveaudu site, une mission de la commune rurale deDabaga conduite par le maire et le SecrétaireGénéral de la dite collectivité s’est rendue surplace. M. Rhissa MOHAMED, SecrétaireGénéral de la commune de Dabaga contacté parle journal « La Nation » explique : ‘’ Je confirmequ’il y a de l’or dans notre commune. Le site aété découvert à 20 km du chef-lieu de lacommune par des jardiniers qui l’ont exploitéun certain temps avant que la nouvelle ne sepropage. Depuis lors, le site attire un grandnombre de personnes qui sont venues del’intérieur de la commune d’Agadez, des autrescommunes et même de l’intérieur du pays. Al’instar des autres sites, on constate unenvahissement du lieu. Nous avons passé sixjours pour examiner de fond en comble ce quise passe sur ce lieu. Des nombreuses personnessemblent avoir trouvé leur compte, même si pourl’heure, on ne peut pas dire qu’il y’a l’or en grandequantité. Mais ce qui est sûr, notre communeabrite aujourd’hui un important site d’or. A notreretour, nous avons informé l’autorité de tutelle,c’est-à-dire le préfet de Tchirozérine à qui nousavons fait un compte rendu de la situation sur

AGADEZ

Une rUne rUne rUne rUne ruée vuée vuée vuée vuée vererererers des nouvs des nouvs des nouvs des nouvs des nouveaux sites d’oreaux sites d’oreaux sites d’oreaux sites d’oreaux sites d’ordans la commdans la commdans la commdans la commdans la commune de Daune de Daune de Daune de Daune de DabababababagggggaaaaaApparemment, la région d’Agadez a eu une grande baraka ces dernièresannées. Comme pour effacer les larmes des pauvres sans emplois constituésen majorité des jeunes, le bon Dieu fait découvrir des richesses du sous solpour venir en aide à ces bras valides. Après la découverte de plusieurs sitesaurifères dont celui de Djado qui a été fermé, « les chasseurs d’or », commeon les appelle ici, vienne de faire des nouvelles trouvailles. L’or a fait, à nouveau,son apparition à Egandawel et Dabaga dans le département de Tchirozérine.Le site qui est officiellement déclaré est celui découvert à 20km de la communede Dabaga. Et, déjà c’est la ruée vers ce nouvel Eldorado. « Les chasseursd’or » viennent de partout, de l’intérieur du pays comme de l’extérieur. Surplace, une grande anarchie commence à s’installer. Reportage…

place. Le conseil municipal a mis en place uncomité de gestion pour mettre de l’ordre. Carnous avons constaté un désordre. Une véritableanarchie est en train de s’installer. Vous savezquand il y a une découverte qui attire un grandnombre d’orpailleurs, il y a toujours des conflitset des règlements de comptes. Donc, nous avonsmis ce comité de gestion du site. Et nous allonsrenforcer la sécurité au niveau de la communerurale de Dabaga et sur les axes qui mènent ausite qui est à 20 Km’’.Des jeunes qui tentent leur chanceLa nouvelle de découverte de l’or au niveau deces nouveaux sites dans le département deTchirozérine s’est propagée comme une trainéede poudre. A Agadez, ils sont nombreux lesjeunes désœuvrés qui ont décidé de tenter leurchance sur le site de Dabaga qui est à 45 km dela ville d’Agadez. Attaher AGHOLA s’est rendusur place. Il témoigne en ces termes : C’est unami qui est à Dabaga qui m’a appelé, il m’a parléde l’or découvert dans des jardins. Le même jour,je suis allé à moto. Avec le peu de moyens quenous avons, nous nous sommes organisés entreamis pour tenter notre chance. En l’espace dequelques jours seulement, le site est envahi.Même certaines personnes qui sont sur d’autressites se sont ruées ici. Pour l’instant, nous

n’avons pas eu grand-chose. Je suis revenu icià Agadez pour payer un autre appareil et nousallons poursuivre les recherches. J’ai vu desgens qui ont eu beaucoup de chance. Ils sontnombreux les jeunes désœuvrés qui sont allésà la recherche de l’or, car ces nouveaux sitessont à proximité et nécessite peu de moyenspour s’y rendre’’.ALKA un autre jeune abonde dans le mêmesens que son prédécesseur : ‘’ On ne que diremerci à Allah, le Clément grâce à qui la régiond’Agadez est devenue un champ d’or. Endehors de ces découvertes d’Egandawel et deDabaga, on évoque d’autres sites. J’ai déjàtenté ma chance à Tabélot. Je n’ai pas eu grand-chose mais ici ça va. Nous avons eu quelquesgrammes. Vous savez, nous n’aimons pas tropdire ce que nous avons eu. Parce que si nous,nous cherchons notre sueur, il y a d’autresjeunes cachés qui ne veulent que la facilité.Je veux parler des coupeurs de route quipullulent ces derniers temps. Déjà, on aremarqué des bandits qui rodent autour de cesdifférents sites. Les autorités doivent parconséquent organiser le site et prendre desmesures de sécurité. Car l’afflux vers ce siteest important’’. Et son ami qui gardel’anonymat de poursuivre : ‘’ Nous demandonsà la jeunesse de prendre son destin en main.Il ne faut pas trop dormir. A Djado et àTchibarakatene, ce sont les étrangers qui onttrop profité parce qu’ils ont les grandsmoyens. Les sites sont à côté. Avec une moto,on peut se rendre. Moi, c’est avec ma motoque je suis allé et je confirme qu’il y a l’or.Les plus chanceux ont déjà eu leur part. Dieuest grand ! Djado est fermé, Tchibarakatenec’est pour les patrons. Pour nous, les pauvres,notre chance a vu le jour à côté, juste à 45kmd’Agadez. Alhamdilillah ! Agadez est une terreriche et bénie’’.Des nombreux observateurs se réjouissent deces nouvelles découvertes d’or dans le sous-sol de l’Aïr. Ils lancent un appel aux autoritésafin de mieux organiser les différents sites,d’assurer la sécurité de personnes et leursbiens, pour que cette richesse profite au Nigeret aux Nigériens. Il faut noter que cesnouveaux sites sont un ouf de soulagementpour des milliers de jeunes qui sont revenusdu site de Djado fermé et celui deTchibarakatene saturé par la présence denombreux étrangers qui utilisent des grosmoyens pour extraire la richesse de notre paysdevant le regard impuissant des Nigériens.

Issouf Hadan (Agadez)

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NATION

Des échangeurs, des nouvelles routesbitumées, des rues réhabilitées, desmonuments attrayants dans les principauxcarrefours de la ville, des centresrécréatifs de jeune, c'est la réalité deNiamey d'aujourd'hui. Une réalité donttout Nigérien ne peut que s'en réjouir.Malheureusement, cette image de ville enpleine modernisation contraste avec descomportements qui sont restés lesmêmes. Les devantures des maisons sontsales, les caniveaux, always, bouchés,des voies réalisées à grands frais surlesquels jonchent des tas d'immondices,des odeurs nauséabondes, toutel'année…, c'est cela aussi Niamey.Pourtant, depuis un certain temps, desinitiatives locales sous la supervision des

NIAMEY NYALA

La balle dans le camp des habitants, la solutionLa balle dans le camp des habitants, la solutionLa balle dans le camp des habitants, la solutionLa balle dans le camp des habitants, la solutionLa balle dans le camp des habitants, la solutiondans les mains de la Délégdans les mains de la Délégdans les mains de la Délégdans les mains de la Délégdans les mains de la Délégaaaaation Spécialetion Spécialetion Spécialetion Spécialetion SpécialeNiamey, la capitale du Niger se modernise. Cela est incontestable, au regarddes nouvelles infrastructures dont dispose la ville. Si le programme NiameyNyala si cher au Chef de l’Etat est incontestablement en marche, lescomportements des habitants, eux, sont loin d’avoir changé. Et, les effortsdéployés par quelques initiatives pour l’assainissement de la ville de Niameyne semblent pas être soutenues à sa juste valeur par l’autorité municipale.

autorités municipales se démerdent àcréer un environnement viable. Chaquejour, des centaines de personnes passentdes coups de balai sur les principalesartères de la capitale. " Moi, je suis unagent de Ballarabé Assainissement. Celafait quatre ans que je travaille pour lecompte de cette société. Nous sommesplusieurs centaines. Et, notre travailconsiste à rendre la ville propre.Cependant, je ne vous le cache pas, nouscumulons plusieurs mois d'arriérés desalaires " ; déclare au micro du journal "La Nation ", Halidou. A ses côtés, sonsuperviseur d'ajouter : " En fait, nouspayons les services de nos employés aurythme des versements de notrepartenaire, c'est-à-dire la ville deNiamey. Autrement dit, ils (les employés)ont autant d'arriérés que nous en avonsavec la Ville. Nous demandons donc ànos agents de continuer à faire preuve depatience comme ils l'ont toujours fait. Cetravail nous le faisons pour notre capitale,et notre pays. Il y a une part importantede bénévolat dans notre travail.Actuellement, nous cumulons quatre moisd'arriérés d'affilés ". Qu'est-ce qui peutbien expliquer ces arriérés ? La questionreste posée en attendant la réponse desresponsables actuelles de la ville deNiamey qui, il faut le reconnaitre, ont faitbouger les lignes. En effet, depuisl'arrivée de la Délégation Spéciale deNiamey aux commandes, des actionsconcrètes sont en train d'être menéesallant dans le sens de l'amélioration ducadre de vie des habitants. Mais, lescomportements tardent à suivre la bonnedirection. Les différentes campagnes desensibilisation pour un changement decomportements n'arrivent toujours pas àproduire les effets escomptés. Commequoi la Délégation Spéciale de Niameya encore du pain sur la planche.

Oumarou Kané

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ETRANGER

Intervenant lors de la réunion de haut niveausur la lutte contre le financement du terrorismeen Afrique, Abdelkader Messahel a estimé quel’Afrique a besoin de mettre en place unestratégie cohérente de lutte contre lefinancement du terrorisme dans ses différentesdimensions, y compris par l’intégration du rôledéterminant du développement économiqueet social, la modernisation des économies,l’encouragement de la transparence et lapromotion de la bonne gouvernance. Pour leMAE, cette réunion de haut niveau est uneimportante opportunité pour mieux connaîtrela nature et l’ampleur de la menacereprésentée par la disponibilité de toutes cessources de financement du terrorisme.

Face à ce fléau, M. Messahel a fait état d’«unbesoin partagé d’une meilleure connaissancede l’évolution et de la mutation de ces sourcesen Afrique, en particulier au regard d’uncontexte régional marqué par l’extension desespaces touchés par cette menace et parl’aggravation des risques que celle-ci fait pesersur la paix, la stabilité et la sécurité denombreux pays en Afrique et dans le monde».

Le ministre des Affaires étrangères a souligné,également, «un besoin certain de cernerdavantage l’évolution permanente desméthodes, mécanismes, procédés et canauxutilisés autant par les groupes terroristes queles groupes criminels pour déplacer et fairecirculer leur argent».

«Il s’agit également, de la nécessité d’évaluerensemble l’efficacité, à la fois, des stratégiesmises en œuvre à ce jour pour lutter contre lefinancement de ce fléau et du cadre normatif

LUTTE CONTRE LE FINANCEMENT DU TERRORISME EN AFRIQUE :

L’Algérie plaide pour une «stratégie cohérente»Le ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel, a plaidé lundi, aunom de l’Algérie, pour la mise en place en Afrique d’une «stratégie cohérente»de lutte contre le financement du terrorisme dans ses différentes dimensions.

et des instruments internationaux, régionauxet nationaux dont disposent actuellement lespays africains et la communautéinternationale pour lutter contre lefinancement du terrorisme» a-t-il dit. M.Messahel a mis en avant l’«exigence depromouvoir une meilleure coopérationmultiforme entre nos pays respectifs, maisaussi au niveau régional et international,notamment aux plans juridique, judiciaire,policier, financier, dans un esprit decomplémentarité, d’échange d’expérienceset de solidarité face à une menace qui niconnait ni frontières ni limites de quelquenature que ce soit».

Lutter contre le recrutement denouveaux éléments

«A côté de la propagande idéologiquedéveloppée par les groupes terroristes et leurssponsors, notamment sur internet -via leDarknet et les plateformes cryptées- en vuede la radicalisation et du recrutement du plusgrand nombre possible, principalementparmi les segments de la populationvulnérables psychologiquement, socialementet aussi économiquement, l’argent restel’une des principales armes de la guerremenée par le terrorisme» a-t-il fait observer.

S’agissant de l’Afrique, il a fait savoir que«cette réalité s’affirme sur le terrain chaquejour un peu plus», ajoutant que«l’intéressement financier remplace de plusen plus la conviction idéologique dans lesprocessus et campagnes de recrutementmenés par les groupes terroristes».

Au moins onze typologies de sources definancement du terrorisme

M. Messahel a indiqué que le Groupeintergouvernemental d’action contre leblanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest(GIABA), «a relevé au moins onze typologiesde sources de financement du terrorismeincluant le commerce et autres activitéslucratives, certaines ONG et les prélèvementscaritatifs, la contrebande d’armes, le traficde drogues, la contrefaçon de divers produitsdont les médicaments et les psychotropes, lapiraterie, la prise d’otages contre rançons, letrafic de biens cultuels, la migration illégale,le transfert de fonds et la mendicité». «Biend’autres sources existent encore, que vousne manquerez certainement pas de rappelerdurant vos travaux» a-t-il affirmé.

Il a relevé, également, qu’un récent rapportpublié en février 2018 par des organismesrégionaux et internationaux qualifiés -OCDE,GIABA, BAD et NEPAD-, indique que «lesactivités du crime organisé représentent 3,6%du PIB des quinze pays de l’Afrique del’Ouest». «Pour leur part, a-t-il ajouté, leRéseau mondial contre la contrefaçon etl’Union des fabricants (France), montrent,dans un rapport publié au mois de décembredernier, comment le terrorisme utilise lacontrefaçon pour se financer».

Pour le ministre des Affaires étrangères, «cesont autant de domaines dans lesquels nospays individuellement et notre Continentcollectivement, sont interpellés pour prendreles mesures requises pour mieux contrôler,entraver et tarir ces multiples sources definancement du terrorisme».

A cette occasion, M. Messahel a réitéré,l’«engagement permanent de l’Algérie dansla lutte globale contre le terrorisme et enparticulier, sa solidarité avec l’ensemble denotre Continent au moment où un nombrecroissant de pays africains subit déjà ou seretrouve visé par les menaces terroristes».«L’Algérie qui a combattu le terrorisme dansles années quatre-vingt-dix, et qui continuetoujours à faire face à ses résidus, estconvaincue que la sécurité est indivisible etque l’élimination de la menace terroriste enAfrique et dans le monde, nécessite laconjugaison des efforts, le partage desexpériences et le renforcement de lacoopération régionale et internationale» a-t-il fait savoir.

Alger: Noreddine Oumessaoud/Aps

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Jeux des 7 erreursJeux des 7 erreursJeux des 7 erreursJeux des 7 erreursJeux des 7 erreursDETENTE

Solution du jeu précédent

HORIZONTAL

VERTICAL

1- Naturel d'un pays2- Pépinière de cadres - Auteuranonyme3- Habillé - Rumeurs qui circulent4- Temps long - Du camp opposé maisavec lui point de fair-play5- Service de police - Ecussonnée6- Fulminer (Inversé) - Ordinateur7- Crétiniser - Discipline scolaire8- Tout de ce qui semble n'avoir pasde limites9- Belle vache - Vieille méthode decontraception10- Munie d'une poignée (Inversé) -Inutile

1- Concurrent2- Du sable à perte de vue - Dans le bain3- Chef - Recommenças4- Organisme de paix - Pèred'Andromaque5- Pour montrer - Une moto sans doute6- Grand lac américain7- Gronder - Train français8- Pluie - D'un auxiliaire à l'envers (Quetu…)9- Préfixe - Petit papillon collé sur unvéhicule en infraction - Négation10- Dans les dortoirs, celle des feux estréglementée

1-Goutte de sueur au visage 2-Manche du couteau 3-Peau sur laquelle est le forgeron 4-Trou de la chemise 5-Bague au doigt 6-Bout de la manche du marteau 7-Bracelet

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Intitulé du marché : CONSTRUCTIONDE 300 LATRINES DANS 58

ETABLISSEMENTS SCOLAIRES DELA VILLE DE ZINDER

Référence de publication : VZ-OUSB-18

La Ville de Zinder envisage d'attribuer quatre marchés de travaux pour la construction d'ouvrages

d'assainissement améliorés (latrines) dans les établissements scolaires de la ville de Zinder (Niger) :

lot 1 : Soixante-dix-huit (78) latrines dans douze (12) établissements scolaires ; lot 2 : Soixante-quatorze

(74) latrines dans douze (12) établissements scolaires ; lot 3 : Soixante-quatorze (74) latrines dans dix-

neuf (19) établissements scolaires ; lot 4 : Soixante-quatorze (74) latrines dans quinze (15) établissements

scolaires, financés par le programme Facilité Eau du 10ème FED. Le dossier d'appel d'offres peut être

obtenu à l'adresse suivante: Secrétariat général de la Ville de Zinder BP 122 Zinder (Niger), et au bureau

de l'Equipe d'appui mairie centrale de Zinder (rez-de-chaussée du premier bâtiment) BP 122 Zinder

(Niger), moyennant le paiement d'une somme forfaitaire et non remboursable de cent mille francs CFA

(100 000 FCFA).

La date limite de remise des offres est fixée au jeudi 14 juin 2018 à 17h (heure locale).

La page de l’écolier

I- LA JUXTAPOSITION1. Nous cueillons des fruits mûrs.2. Une nouvelle salle de classe a été construite. Rappel : Ces 2 phrases sont des phrases simples(verbales).A chacune d’elles, on peut ajouter une autre phrasesimple.1. Nous cueillons des fruits mûrs ; nous lesconsommons. 2. Une nouvelle salle de classe a été construite. Leproviseur s’en réjouit.Les phrases simples ajoutées sont séparées despremières par un signe de ponctuation. On ditqu’elles sont juxtaposées à celles-ci.SYNTHESE : Lorsque 2 ou plusieurs phrasessimples sont séparées par des signes deponctuation, on dit qu’elles sont juxtaposées.

Grammaire : La juxtaposition et la coordination.II- LA COORDINATIONDans les phrases ci-dessus, les signes deponctuation peuvent être remplacés par des motsde liaison, notamment des conjonctions decoordination.1. Nous cueillons des fruits mûrs et nous lesconsommons.2. Une nouvelle salle de classe a été construite ;donc le proviseur s’en réjouit.SYNTHESE : 2 phrases simples peuvent êtrereliées par une conjonction de coordination (et, ou,mais, car, ni, donc, or) ou un autre mot tenant lieude conjonction: un adverbe ou une locutionadverbiale (puis, cependant, pourtant, parconséquent, etc.).

Mory Souley