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Îles et tourisme : d'Ulysse à Amadeus Jean-Pierre Lozato-Giotart
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V. Moriniaux, 2001, La Méditerranée, Editions du Temps, pp 225-254 Anne Clerval
Îles et tourisme : d'Ulysse à AmadeusJean-Pierre Lozato-Giotart
2000 : 30 M de touristes ont séjourné dans l'une des nombreuses îles de la Méditerranée . + flux de visiteurs d'un
jour. Mais seuls 10% des îles méditerranéennes accueillent des touristes = 200 îles, environ 3000 km2 (4% de la superficie
totale de la Méditerranée), et 10 M d'hab (2 à 3% des populations riveraines de la Méditerranée).
Existe-t-il un modèle emblématique de l'île touristique méditerranéenne ? "L'île-découverte, souvent redoutable,
lors du voyage-odyssée d'Ulysse semble avoir perdu une partie de son mystère par l'interconnexion du "produit" insulaire
reliée au réseau de réservation aérienne d'Amadeus." (p. 225-226)
1. Une fréquentation touristique inégale
1.1. Quelques données de base
Majorque (11 M de touristes, soit près de 37% du total du tourisme insulaire en Méditerranée), la Sicile (5 M, 17%),
et la Sardaigne (2,5 M, 8%) concentrent plus de 60% du total du tourisme insulaire en Méditerranée en 2000. La Corse,
Ibiza, la Crète, Chypre et Malte dépassent le million de touristes. Et enfin, Djerba, l'île d'Elbe et Corfou ont reçu entre 500
000 et 900 000 touristes. Quelques îles dépassent les 100 000 touristes : Mykonos, Rhodes en mer Égée, Ischia et Capri dans la
baie de Naples (tourisme à la journée plus important que le tourisme de séjour).
Internationalisation de la clientèle = général. Surtout dans les îles du tout-tourisme comme Mykonos, en mer Égée,
ou aux Baléares (80% d'étrangers, essentiellement d'Europe du Nord). Extension des flux touristiques vers l'ensemble du
bassin méditerranéen, mais croissance très inégale qui continue de privilégier certaines îles engendrant de fortes
pressions sur l'espace insulaire. Place essentielle de l'avion (not. aéroport de Palma de Majorque : 16 M de passagers par an),
grâce à la multiplication des vols charters bénéficiant de tarifs attractifs + économies d'échelle liées à la mise en service
d'appareils de 150 à 350 passagers (Airbus, Boeing, MD). Liaison étroite entre le développement de l'appareil aéroportuaire et
l'augmentation des flux touristiques.
Les plus petites îles (moins de 100 km2) sont plus directement dépendantes de leurs liaisons maritimes avec leurs
nécessaires relais portuaires continentaux (Le Pirée, Brindisi, Messine, Reggio de Calabre, Marsala, Naples, Gênes, Toulon,
Barcelone ou Valence). Méditerranée = l'une des plus importantes flottes de car-ferries au monde. Jusqu'à 2000 passagers et
600 automobiles et poids lourds. + unités plus petites mais plus rapides (70 km/heure), appelées NGV (navires à grande
vitesse). Véritables navettes maritimes entre île et continent, et entre les différentes îles d'un même archipel. Diversification
des offres commerciales (flexibilité des tarifs en fonction du temps de réservation comme les compagnies aériennes,
promotions …), multiplication des services à bord au-delà de trois heures de navigation. + plaisanciers pratiquant le cabotage
=> multiplication des ports-marinas en Méditerranée, essentiellement sur les rivages continentaux, les îles manquant souvent
de sites adéquats (mouillage dans une baie ou une rade abritée).
1.2. Potentiel d'attrait et mise en exploitation
Stéréotype de l'île méditerranéenne = soleil, plage, pureté de l'air et de l'eau, "sublimation de tous les sens" …
"L'île est à la fois un ailleurs et un espace ludique" (p. 230). + paysages naturels (volcans par ex.), sites historiques, fêtes
traditionnelles.
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V. Moriniaux, 2001, La Méditerranée, Editions du Temps, pp 225-254 Anne Clerval
Chaque île possède un potentiel touristique plus ou moins diversifié : essentiellement le soleil et la plage, ce qui
explique la concentration des touristes sur les lidos sableux comme aux Baléares, parfois jusqu'à 90% d'entre eux. Pb dans le
cas de côtes rocheuses (falaises, calanques). Mais attrait pour la randonnée et la contemplation des paysages insulaires ( cf. le
GR 20 en Corse). + vestiges gréco-romains en Grèce (Cnossos, la Crète …) et en Sicile (Agrigente, Sélinonte, Ségeste),
inscrits au Patrimoine de l'Humanité par l'UNESCO.
le processus de "mise en tourisme"
Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, les îles méditerranéennes furent essentiellement visitées par une élite européenne
aisée et cultivée. L'explosion du tourisme de masse contemporain a transformé certaines îles en "produit" de loisir
international. Action des professionnels de l'accueil et du voyage, locaux et extérieurs + investissement des collectivités
territoriales (État, Région, Communes) dans les infrastructures et équipements collectifs (routes, ports, aéroports, mais aussi
adduction d'eau). Dans certains cas, le tourisme fut même un facteur essentiel d'une stratégie de développement socio-
économique comme aux îles Baléares.
Nécessaire maîtrise de la politique de mise en valeur et de marketing touristique : Majorque malgré l'absence de
potentialités monumentales ou architecturale, et Malte, au contraire, malgré la rareté des plages, qui a su fonder son
développement touristique sur son patrimoine historique et monumental.
"Finalement, les facteurs d'attraits insulaires ne sont guères différents de ceux de la plupart des rivages
méditerranéens, surtout si l'on considère que les villes principales offrent, parfois, un tourisme "urbain" (congrès, affaires,
festivals) comparable à celui pratiqué dans les grandes agglomérations continentales." (p. 232-233) Ce n'est pas tellement par
les villes comme Palma, Palerme ou Cagliari que s'exprime le mieux l'insularité, mais plutôt par la rupture de charge maritime
et l'espace entouré d'eau.
"La mise en exploitation touristique – c'est-à-dire l'utilisation des principaux facteurs d'attraits – des îles
méditerranéennes est très hétérogène et fortement inégale comme l'analyse des fréquentations le soulignait déjà." (p. 233) Est-
ce dû aux différents niveaux des seuls atouts potentiels d'attraits? Ou à des facteurs plus profonds ?
2. De l'île touristique à l'île interdite
=> types caractéristiques de développement et d'aménagement du tourisme insulaire en Méditerranée.
2.1. L'île de Majorque ou le tout-tourisme
3 623 km2, 15 M de touristes en 2000, aux 3/4 étrangers. Explosion du tourisme depuis les années 1960-1970,
extension et modernisation de l'aéroport de Palma = facteurs de la croissance touristique, quasi-ininterrompue.
=> investissements privés des promoteurs et des tours-opérateurs espagnols et étrangers, bétonisation du littoral =>
concept de baléarisation : plus de 100 000 lits hôteliers et para-hôteliers (+ autant de résidences secondaires et
d'hébergements de plein air) concentrés sur le littoral occidental et méridional de Majorque.
L'archipel des Baléares offre plus de 10% de la capacité d'accueil espagnole, près de 25% de la fréquentation
touristique étrangères sur le territoire national. Corse = capacité d'accueil dix fois inférieure, sur un territoire deux fois plus
vaste. Première destination touristique insulaire au monde.
Dynamique touristique de type annulaire, essentiellement littorale, l'intérieur de l'île étant beaucoup moins
concerné par le tourisme de séjour. Le nouveau plan touristique (1995) s'appuie sur quatre éléments fondamentaux : les
plages du lido de Palma, à l'est de la ville, le port de plaisance en centre-ville, le quartier historique dominé par la cathédrale et
le fort, le palais des congrès (niveau international).
Récente volonté de "débaléarisation" : retour à une pression touristique plus modérée à l'ouest de Palma
(destruction de vieux hôtels, création de rues piétonnes, limitation de la spéculation immobilière touristique) ; réhabilitation
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V. Moriniaux, 2001, La Méditerranée, Editions du Temps, pp 225-254 Anne Clerval
des quartiers historiques (not. à Palma) ; développement de nouvelles formes d'exploitation des espaces plus sauvages du nord
de l'île, en particulier par l'implantation d'établissements destinés à la thalassothérapie. = phase de maturité marquée par le
rééquilibrage des activités et des espaces touristiques.
2.2. L'île de Malte : de l'histoire au tout-tourisme
Micro-État insulaire, archipel de 315 km2, trois îles : Malte (245 km2), Gozo et Comino. Position stratégique entre
Méditerranée occidentale et Méditerranée orientale, entre Sicile et Tunisie. Climat méditerranéen sec et chaud. Mais île
essentiellement rocheuse, plages et sites balnéaires limités.
Patrimoine historique et culturel : La Valette, capitale (2/3 des 380 000 hab de l'archipel), siège des Chevaliers de
Saint-Jean. 1,2 M de visiteurs en 2000. Trafic maritime intense : 1,4 M de croisiéristes, 2,6 M de passagers pour les ferry-boat
reliant les différentes îles de l'archipel. Aéroport = 3 M de passagers en 2000. Équipement routier (1700 km), hôtelier et para-
hôtelier (41 000 lits) = qualité de l'accueil touristique.
Mais limites du tourisme : densité de la pop résidente supérieure à 1400 hab/km2, elle peut dépasser très largement
les 2000 touristes au km2 en été comme sur l'île de Majorque. Secteur touristique = 25% du PIB, 1/3 des emplois. Pressions
environnementales et fragilité due à la dépendance à l'égard du tourisme.
2.3. "L'île-continent" pluri-touristique : l'exemple de la Sicile
La plus grande (près de 25 500 km2) et la plus peuplée (plus de 5 M d'hab) des îles méditerranéennes => île-continent,
comme la Sardaigne ou Cuba. Le tourisme n'y est qu'un secteur économique parmi d'autres. Et si la population est
majoritairement côtière, l'intérieur de l'île est marqué par la présence de nombreuses villes moyennes et de gros villages.
Aéroports situés exclusivement en bord de mer : Palerme, Catane, Messine. Complémentarité littoral / intérieur, qui place la
Sicile à la limite du concept d'île-continent, plus applicable aux très grandes îles comme l'Angleterre ou Madagascar.
Complémentarité également sur le plan touristique, entre ses littoraux balnéaires et les richesses intérieures,
artistiques et paysagères (ruines gallo-romaines, Etna). "La Sicile est à la fois au carrefour des grands ensembles
géotectoniques et socioculturels de la Médtierranée." (p. 238).
Plus de 5 M de touristes, à 50 % étrangers, ont séjourné en Sicile en 2000 , essentiellement entre juillet et
septembre. À l'exception de quelques stations touristiques particulièrement saturées en été, le seuil de capacité de charge est
encore loin d'être atteint. Pas de bétonisation du littoral non plus : type pluri-touristique. Rééquilibrage entre flux exogènes
et flux endogènes.
Sardaigne = même superficie, mais population deux fois moins nombreuse et réseau urbain beaucoup moins étoffé. En
l'absence d'attraits majeurs à l'intérieur, le tourisme est demeuré essentiellement littoral.
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V. Moriniaux, 2001, La Méditerranée, Editions du Temps, pp 225-254 Anne Clerval
2.4. L'île-satellite plus ou moins touristique : la plupart des îles mineures
Îles mineures supérieures : Minorque (700 km2), Corfou (600 km2), Djerba (500 km2) et Elbe (200 km2) + 3000
micro-îles.
Djerba, tout au sud du grand lido touristique tunisien = exemple-type île touristique mineure de proximité péri-
continentale. Bonne accessibilité, climat sec et chaud (accentué par son substrat calcaire => pb en alimentation en eau).
Destination internationale fondée sur des forfaits (FRAM, Club Méditerranée) = plus de 500 000 touristes séjournent entre 7 et
10 jours dans des hôtels ou des centres de vacances. Île mineure supérieure caractérisée par le tout-tourisme littoral à
dynamique circulaire et constituée d'un réseau de stations ou de complexes touristiques unipolaires.
L'île d'Elbe, à moins d'une dizaine de km de la côte toscane, reçoit plus de touristes que Djerba, profitant de sa plus
grande proximité des marchés émetteurs européens. Plusieurs dizaines de stations sont implantées sur le littoral fait de criques
et de plages, offrant 15 000 lits d'hôtels et places de camping. Également une structure annulaire essentiellement littorale.
Les îles-satellites mineures péri-continentales de petite taille sont plus ou moins touristiques : tourisme
d'excursion pour des motivations essentiellement balnéaires, par des touristes résidant dans les centres touristiques
continentaux. Ex. : Capri et Ischia dans la baie de Naples, les îles éoliennes (Lipari, Stromboli, Vulcano) à proximité de la côte
sicilienne; mais aussi la plupart des île mineures de la mer Égée et les îles de Lérins en baie de Cannes.
Seules les îles-satellites mineures de type supérieur peuvent prétendre à un tout-tourisme à la fois de séjour et
d'excursion. Mais en cas de fréquentation élevée, l'eau potable peut venir à manquer et l'environnement être menacé.
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V. Moriniaux, 2001, La Méditerranée, Editions du Temps, pp 225-254 Anne Clerval
2.5. L'île interdite : l'exemple de Port-Cros
Petite île de 7 km2 appartenant à l'archipel des îles d'Hyères sur la côte varoise. Depuis 1993, le Conservatoire du
Littoral assure la gestion et la protection du Parc National de Port-Cros qui s'étend sur toute l'île et sa ceinture maritime
jusqu'à 600 m du rivage.
Attrait pour les touristes : excursionnistes, plaisanciers viennent chaque jour pour se promener sur l'île, ou plonger
pour admirer les fonds marins (sentier sous-marin balisé sur un hectare).
La législation interdit tout séjour sur l'île + réglementation du mouillage des plaisanciers à partir de zones
spécifiques évitant la dégradation du milieu marin.
"L'exemple de l'île de Port-Cros démontre la volonté de ne pas fermer totalement les petites îles mineures,
majoritairement péri-continentales, aux activités touristiques." (p. 244)
3. Du tout-tourisme aux stratégies durables
3.1. Impacts du tout-tourisme : périls ou avantages ?
Indicateur permettant de saisir la surcapacité de charge territoriale : l'indice de fréquentation spatiale touristique
(IFST) :
Nombre de touristes au km2 en 2000
Malte 3 800
Majorque 3 700
Elbe 3 600
Djerba 1 800
Corfou 1 000
Corse 190
Crète 150
Chypre 130
Sardaigne 110
Sicile 105
Très gros écarts. Plus les îles sont de petite taille, plus les seuils de saturation territoriale sont rapidement atteints. La
proximité géographique renforce la densité des flux touristiques pour les îles satellites comme l'île d'Elbe. Cependant, il faut
distinguer tourisme de séjour et tourisme d'excursion. Le second, s'il entraîne des pics de surcharge territoriale en été, ne
cause pas de bétonisation du littoral (cf. Capri).
Problèmes liés à la gestion des déchets (coût d'une station d'épuration), pollution de la mer. Pb d'alimentation en
eau. La consommation en eau prend un caractère exponentiel dès que l'on passe à des services haut de gamme (jusqu'à 1
m3/personne/ jour).
+ effets négatifs sur les sociétés insulaires (pénuries d'eau, transformation du paysage, invasion des touristes). C'est
de cette prise de conscience qu'est né le concept de capacité de charge (carrying capacity) à dominante sociale, distincte de la
capacité de charge territoriale.
=> abandon des activités agro-sylvo-pastorales traditionnelles, exode rural et désertification intérieure, disparités des
revenus provoquées par le tout tourisme, recul des valeurs identitaires locales.
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V. Moriniaux, 2001, La Méditerranée, Editions du Temps, pp 225-254 Anne Clerval
Réactions parfois violentes de rejet de la part des autochtones marginalisés par le tourisme : Corse, Grèce,
Sardaigne. Mais pas aux Baléares, où la pression touristique est pourtant beaucoup plus forte. Mais "en Corse, l'impact foncier
du tourisme est d'autant plus redouté que l'héritage foncier est fragilisé par l'indivision endémique des terres en l'absence de
protections juridiques pour garantir la stabilité des héritages ruraux et familiaux. Du coup, le tourisme est apparu comme
facteur de déstructuration de la société Corse, à tort ou à raison. Aux Baléares, le maintien de l'unité foncière familiale,
facilitée par le droit d'aînesse jusqu'à l'entrée de l'Espagne dans la CEE en 1986, complété par une législation catalane
garantissant le contrôle territorial, ont été les facteurs de stabilisation ou du moins de sauvegarde face à un tourisme jugé par
trop conquérant et destructeur des rapports familiaux et socioculturels insulaires traditionnels (Rozenberg, 1998)" (p. 248)
Quels sont les avantages du tourisme ? socio-économiques dans les discours de justification de la politique de
développement du tourisme (politique de devise-lit). 30% du PIB à Majorque, 27% à Chypre, 10% en Corse. 10 à 25% des
emplois directs insulaires. Mais la création d'emplois ne compense pas toujours la perte d'autres emplois (not. dans le secteur
agricole). + modernisation des infrastructures.
3.2. Quelles stratégies pour quels objectifs ?
"Dans la plupart des cas, les politiques touristiques ont été plutôt spontanées et fortement tributaires des investisseurs
extérieurs. Les stratégies visant à un meilleur équilibre entre les objectifs marchands et le respect du milieu insulaire ont été le
plus souvent inspirées par l'extérieur, aussi bien au niveau national qu'international." (p. 250)
Phase de maturité du tourisme insulaire, nécessité de concevoir des scénarios alternatifs, élaborés
essentiellement à l'échelle internationale (sauf pour les Baléares ou Chypre). Plan Bleu (siège à Sophia-Antipolis),
programme MEDPOL (sauvegarde de la mer et de ses rivages), Patrimoine de l'Humanité de l'UNESCO dans les années 1970-
1980. Mais scénarios alternatifs proprement dits élaborés récemment : Conférence de Rio en 1992, conférence
euroméditerranéenne sur le tourisme à Hyères en 1994.
Recherche d'un nouvel équilibre entre tourisme et territoire : projet pilote MAB-UNESCO de parc naturel sur l'île
de Formentera (l'une des plus petites îles des Baléares) => protection de la faune et de la flore, mais aussi des paysages,
récupération des anciennes salines pour en faire un écomusée à vocation touristique. cf. aussi le nouveau plan touristique et
patrimonial adopté par l'île de Majorque en 1995. À Chypre, limitation de l'accueil des touristes à 1,3 M par les autorités
grecques.
Conclusion : l'île méditerranéenne, laboratoire touristique d'une nouvelle modernité
"La Méditerranée offre toute la palette de l'évolution touristique insulaire applicable comme modèle de
territorialisation et de territorialité à d'autres îles dans le reste du monde." (p. 252)
Le mystère des îles est repoussé vers d'autres frontières géographiques, moins connues ou moins accessibles, comme
les archipels polynésiens. Les nouveaux vacanciers sont aussi porteurs de nouvelles approches touristiques.
Nécessité d'accorder la priorité au concept de territorialité : équilibre tourisme / territoire.
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