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HIVER 2013 - La Pourvoirie Nordic HIVER 2013 171 J e peux difficilement vous expliquer pourquoi, mais à peine est-on arrivé à la pourvoirie Nordic qu’on a vérita-blement la sensation

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J e peux difficilement vous expliquer pourquoi, mais à peine est-on arrivé à la pourvoirie Nordic qu’on a vérita-blement la sensation d’être à son

propre camp ou à celui d’un bon ami! C’est peut-être l’attitude amicale des propriétaires. Ou encore l’accueil du sympathique chef cuisinier Raymond-Marie. C’est peut-être aussi dû au fait que la pourvoirie possède une capacité d’accueil de seulement dix per-sonnes : on ne s’y marche pas sur les pieds et on devient vite familier avec les autres pêcheurs qui y séjournent en même temps que nous. Mais peu importe la raison… la sensation d’être un peu chez soi, dans un camp du Moyen Nord, situé juste au-dessus du 50e parallèle, est fort agréable. Comme vous pouvez le voir sur la carte 1, la pourvoirie Nordic se trouve à environ 225 kilomètres, à vol d’oiseau, en direction nord-est de la ville d’Alma. Pour s’y rendre,

on roule 210 kilomètres après avoir traversé Alma. Sur ces 210 kilomètres, 145 sont en gravier, c’est le Chemin de Chute-des-Passes servant principalement au transport du bois. Attendez-vous donc à croiser quelques impressionnants camions remorquant un chargement… démesuré! Mais n’ayez crainte, il s’agit d’une très belle route, bien large, même si elle est en gravier. On peut y rouler à 100 km/h sans problème. Première destina-tion : la base d’Air Sagnenay au lac Margane. C’est de là qu’on prend un hydravion, de type Beaver ou Otter, pour un court vol d’une trentaine de minutes. À la base, un casse-croûte très bien tenu permet de souper ou d’y prendre le petit déjeuner. Il est à noter que les repas pris à ce casse-croûte sont à vos frais. Selon votre heure de départ, vous pouvez également passer la nuit à la base d’Air Sague-nay, sans frais supplémentaire. C’est d’ailleurs ce que nous avons fait puisque notre vol

Un « trip » extraordinaire pour

Texte : Caroline BolducPhotos : Denis Lapointe

Pourvoirie Nordic

maniaques

La pourvoirie Nordic ne ressemble en rien aux autres pour-

voiries. Si vous avez déjà visité quelques pourvoiries, oubliez

toute comparaison. D’abord, lorsqu’on y séjourne, on a

l’agréable sensation d’être à son propre camp dans le Moyen

Nord québécois! Ensuite, la pourvoirie Nordic n’accueille que

100 pêcheurs par saison!!! Je vous expliquerai cette curieuse

décision des propriétaires un peu plus loin. Et enfin, on y est

au paradis de la mouchetée indigène : la limite quotidienne

est de 20 truites, les spécimens de ½ à 2 livres sont la norme

et la possibilité de capturer des trophées de 3, 4 et même

5 livres est bel et bien réelle. Amoureux de truites mouchetées,

ne cherchez plus votre prochaine destination!

de mouchetées indigènes

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décollait à 8 h le vendredi 7  juin dernier. Avant de fermer l’œil, nous avons eu droit à l’un des spectacles les plus grandioses de la Nature… vous l’aurez deviné, une aurore boréale. Si le sujet vous intéresse, je vous invite à lire le petit encadré à ce sujet ci-contre. Ce sont des informations que j’ai dénichées sur ces phénomènes naturels si magiques.

Les aurores boréalesSemblables à des voiles lumineux et colorés illuminant le ciel, les aurores boréales, aussi appelées aurores polaires, sont un phéno-mène qu’on observe généralement au-delà du cercle arctique, entre les 65e et 80e paral-lèles. Résultats de l’interaction entre le champ magnétique terrestre et les vents solaires, des manifestations quotidiennes d’aurores se produisent dans des régions situées sous de hautes latitudes, de l’Alaska à la Scandinavie et la Russie, en passant par le Nunavik. Il est toutefois possible de les apercevoir plus au sud, dans la portion plus densément peuplée du Québec. Lorsque la vitesse du vent solaire augmente de façon significative, les aurores s’amplifient, se déplacent et éclairent les latitudes moyennes et basses. Par contre, les aurores boréales sont moins susceptibles d’apparaître tous les jours sous ces basses latitudes, sans compter que la pollution lumineuse engendrée par les villes masque le majestueux spectacle. À première vue, la tendance est de dire que le phénomène des aurores polaires se produit au niveau des nuages mais, en réalité, l’alti-tude moyenne est entre 100 et 120 km. Bien que les aurores boréales se manifestent pendant toute l’année au Québec, on est plus susceptible d’en apercevoir entre septembre et mars. En général, les aurores boréales seraient davantage actives peu avant minuit. Tout comme pour les tornades, il existe aussi des « chasseurs d’aurores boréales » qui parcourent le globe terrestre pour être aux premières loges de ces spectacles et immortaliser le tout sur photos. Il existe aussi une industrie touris-tique offrant des destinations où les voyageurs peuvent s’émerveiller devant ces mystérieux voiles de lumière. Si vous séjournez un de ces jours à la pour-voirie Nordic, située juste au-dessus du 50e parallèle, loin des lumières des grandes villes, prenez quelques instants pour examiner le ciel lorsque vous sortirez de l’auberge pour regagner votre camp. Peut-être vous fera-t-il cadeau d’une projection grandiose…

100 pêcheurs par saison!Si la pourvoirie Nordic est une destination fort intéressante, c’est en partie parce qu’elle accueille uniquement 100 pêcheurs par sai-son! C’est à se demander si les propriétaires savent compter! Rassurez-vous à ce sujet, l’un deux, Julien Simard, enseigne la comp-tabilité et est même l’auteur de quelques livres portant sur le sujet. Par ailleurs, les deux copropriétaires possèdent la pourvoirie depuis maintenant vingt ans. Le choix d’ac-cueillir uniquement une centaine de pêcheurs par saison est plutôt attribuable au fait que les propriétaires ont tous les deux un travail à temps plein et ils opèrent l’éta-blissent uniquement six semaines dans l’été, soit de la fin mai à la mi-juillet – la période la plus recherchée par les pêcheurs. C’est aussi la période où la mouchetée est la plus « mordeuse » à cette latitude! Si, tout comme moi, vous vous dites qu’ils doivent demander un prix faramineux pour compenser une saison aussi courte, détrom-pez-vous. Les forfaits offerts sont tout à fait accessibles, compte tenu du vol en hydravion (voir grille des tarifs). Pour assurer l’aller et le retour des clients, le pourvoyeur a convenu d’une entente avec Air Saguenay. Alors qu’en général, à titre de pêcheur sportif, on est plutôt confronté à des lacs surpêchés, la pourvoirie Nordic offre la situation opposée. Lorsque les propriétaires ont fait étudier et analyser la vingtaine de

lacs répartis sur leur territoire, les biologistes ont est imé qu’un quota annuel de 6000 truites pouvait être prélevé sans risque d’hypothéquer les plans d’eau. Si vous êtes rapide en calcul, vous avez déjà multiplié 100 pêcheurs x 20  truites (la limite de prises), ce qui donne 2000. Il y a donc, bon an mal an, environ 2000 truites qui sont extirpées des plans d’eau de la pourvoirie alors qu’il y aurait une capacité de 6000 cap-tures. Résultat : la truite est au rendez-vous et elle a également la possibilité d’atteindre une taille imposante puisque la ressource n’est pas surexploitée. Par ailleurs, les propriétaires de la pourvoi-rie sont très soucieux d’avoir du poisson en abondance et de conserver une belle qualité

Difficile d’expliquer pourquoi, mais à la pourvoirie Nordic, on a la sensation d’être à son propre camp ou à celui d’un bon ami! C’est peut-être parce que la pourvoirie possède une capacité d’ac-cueil de seulement dix personnes. 

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PUB 1 PAGEACP

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de pêche. Dans cette optique et avec l’aide de la Fondation de la Faune, l’un des pro-prios, André Côté, et une firme spécialisée ont aménagé plusieurs frayères afin de favo-riser la reproduction de l’espèce. Sept lacs bénéficient aujourd’hui de ces aménage-ments qui ont nécessité des investissements de 125 000 $. Je vous rappelle qu’aucun ensemencement n’est fait et qu’il s’agit exclu-sivement de truites indigènes. Enfin, comme mentionné en introduction d’article, la limite de prises y est de 20 ombles alors que la quantité permise est générale-ment de 10 ou 15 truites dans la plupart des zones du Québec. Ceux qui aiment revenir d’un séjour de pêche avec une glacière bien garnie, vous en avez la possibilité.

Une pêche fantastiqueLors de notre séjour, nous avons eu l’occa-sion de pêcher sur quatre lacs parmi la ving-taine de plans d’eau accessibles. Vous retrou-verez d’ailleurs les coordonnées GPS d’endroits qui se sont avérés fort productifs. À notre première journée complète de pêche, Denis et moi, fidèles à nous-mêmes (!), avons opté pour l’un des lacs situés aux confins du territoire, à une heure de marche, le lac Cheval. N’ayez crainte, ce ne sont pas tous les lacs qui sont situés à une telle dis-tance. Les trois chalets et l’auberge sont érigés aux abords du lac Lise, un plan d’eau de près de 2 kilomètres de longueur sur lequel on peut pêcher en tout temps. À cinq

minutes de marche, le vaste lac Yajo (de plus de 3 kilomètres) peut accueillir jusqu’à trois duos de pêcheurs en même temps. Et les autres plans d’eau, de plus petites dimen-sions, exigent entre 5 et 90 minutes de marche/navigation (il faut généralement passer par les lacs Lise ou Yajo pour atteindre les autres plans d’eau). Ainsi donc, notre décision de nous rendre au lac Cheval s’est avérée payante. Nous y avons passé une journée merveilleuse, seuls au monde, loin de toute civilisation. En fait, nous n’étions pas si seuls… l’eau sous nous grouillait de truites voraces! À l’un des points GPS suggérés (N 50° 14.013’  O 070° 06.827’), nous avons dû prendre une tren-taine de belles mouchetées au ventre couleur de feu! Lorsque nous avons convenu de ranger nos cannes, nous avions 29 belles truites dans notre chaîne, sans compter la douzaine que nous avons remises à l’eau (photo 3). Nous sommes donc redescendus à l’auberge avec un panier de pêche dépas-sant les 20 livres! Et notre plus gros spécimen a fait grimper la balance à 1 lb 2 oz. Quelle formidable journée! Pendant ce temps-là, à quelques kilo-mètres de nous, nos coéquipiers de pêche, Claude et Daniel, ont vécu eux aussi leur part d’émotions fortes sur lac Talé. Puisque ce lac est reconnu pour la taille de ses truites, la limite est de cinq par duo de pêcheurs. Nos bons amis sont revenus à l’auberge un peu exténués, mais fort heureux de leur

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Voici le résultat de notre journée de pêche au lac Cheval. Vingt-neuf belles truites indigènes, sans compter la douzaine que nous avons remises à l’eau. Nous sommes donc revenus à l’auberge avec un panier de pêche dépassant les 20 livres!

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journée. Leur panier de pêche renfermait quatre belles palettes bien dodues, la cin-quième truite permise s’étant décrochée en la soulevant de l’eau près de l’embarcation! Côté grosseur, c’était à peu près certain qu’ils nous feraient la barbe, compte tenu de la réputation du lac Talé! Les quatre beaux ombles de fontaine totalisaient 6 lb 8 oz. Le lendemain, bien que nous avions l’em-barras du choix parmi les lacs, Claude et Daniel ont pris la direction du lac Cheval tandis que Denis et moi sommes montés au Talé! « Changez de côté, vous vous êtes trom-pés! », comme le dit la chanson. Le succès obtenu la veille, sur ces deux mêmes plans d’eau, nous remplissait d’espoir. La truite fut toutefois un peu moins coopérative, peut-être en raison du temps maussade et de la dépression. Mais la journée s’avéra tout aussi agréable et somme toute, presque aussi pro-ductive. Alex (le gendre de Julien qui nous a accompagnés cette journée-là), Denis et moi avons rapporté nos cinq palettes d’un poids moyen de 1 ¾ livre. Cinq ou six spécimens un peu moins dodus furent remis à l’eau. Je vous invite d’ailleurs à visionner le complé-ment vidéo en lien avec cet article, sur notre site Internet (www.aventure-chasse-peche.com); vous pourrez voir les captures que nous avons effectuées sur ce lac exception-nel, cette journée-là. Quant à nos compa-gnons, ils firent une pêche pratiquement similaire à nous la veille.

Suggestions de points GPS

Lac Tilou N 50° 15.343’ O 070° 00.949’

Lac Allongé N 50° 13.314’ O 070° 06.636’

Lac Cheval N 50° 14.013’ O 070° 06.827’

N 50° 13.808’ O 070° 06.769’

Lac Talé N 50° 10.289’ O 070° 04.802’Les points GPS sont donnés en degrés/minutes selon le système géodésique NAD83.

Côté leurres, nous n’avons pas eu besoin de « retourner nos coffres à pêche à l’envers », puisque les classiques pour pêcher la mouchetée se sont avérés productifs. La formule gagnante a été : cuillères Cami, Lake Clear ou Toronto Wobbler suivies d’un avançon de 24 pouces, d’un petit hameçon no 8, garni d’un ver de terre ou d’une Power Nymph (un petit leurre soupe ayant des pattes et des antennes lui donnant l’apparence d’un insecte). Et Alex a eu bien du succès avec un poisson-nageur LiveTarget Rainbow Smelt au lac Talé. Toutefois, ceux qui ont présenté des mouches avec leur canne à moucher ont eu un peu moins de résultats qu’avec les leurres énumérés précédemment. À notre retour à l’auberge, le personnel veille à éviscérer, à emballer et à réfrigérer nos captures. Pas de corvée à s’occuper… on n’a qu’à relaxer et à prendre un apéritif confortablement assis sur la grande galerie de l’auberge avec vue sur le lac Lise. En rai-son de la limite de poids que peuvent trans-porter les hydravions, les propriétaires demandent aux clients de ne pas apporter de bières, de boissons gazeuses ou de bouteilles

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Même si ces truites ne sont pas sous leur meilleur jour au terme d’une journée et d’un long portage de retour, je tenais tout de même à vous les montrer. C’est la pêche qu’ont faite Catherine et Alex au lac Talé durant notre séjour! De belles mouchetées indigènes de 2 à 3 ½ livres!

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d’eau et de plutôt les acheter sur place (ils stockent ces denrées lorsque les vols ne sont pas surchargés). N’ayez crainte, aucun excès de prix. Bière : 2 $. Boisson gazeuse : 1,25 $. Bouteille d’eau : 1 $. Vous êtes cependant invité à apporter votre vin. Au souper, ce soir-là, Raymond-Marie avait disposé les tables de manière à ne faire qu’une grande tablée et le repas eut une allure de réveillon de famille! Au menu, bien sûr, on ne pouvait faire un séjour de pêche sans honorer Dame mouchetée! Savamment présentées sur un vaste plateau, les truites furent servies avec ce que notre chef appelait une « fricassée de pommes de terre ». Je me suis tellement régalée de cet accompagne-ment, qu’avec sa permission, vous trouverez la recette en fin d’article. Tous les convives semblaient d’ailleurs partager mon ravisse-ment. Je crois même qu’Alain en a repris trois fois!

Forfaits et tarifsComme mentionné en début d’article, les forfaits pour séjourner à la pourvoirie Nor-dic sont tout de même abordables, compte tenu de l’avion. Il en coûte 890 $ pour un séjour de 3 ½ jours, en plan américain (nourriture incluse), transport en hydravion inclus, à partir de la base Air Saguenay au lac Margane. Pour un plan européen (nourri-ture non incluse), il vous en coûtera 770 $ par personne. Comme la différence n’est pas énorme, je vous recommande chaudement le plan américain. La seule raison « admis-sible » de ne pas opter pour ce type de plan serait dans le cas où vous ne souhaiteriez absolument pas vous soumettre à des heures de repas fixes. C’est bien la seule raison « admissible » de ne pas opter pour le poulet au miel concocté par Raymond-Marie, son pain de ménage fait maison et cuit sur place, ses succulents steaks grillés sur le BBQ, etc. Notez qu’il y a également possibilité de négocier une petite dérogation aux heures de repas habituelles si, par exemple, vous pré-voyez partir très tôt le matin ou revenir un peu plus tard en fin de journée. Comme la capacité d’accueil est réduite, il est possible d’obtenir un tel privilège.

Grille de tarifs

Plan européen 3 ½ jours 770 $ / pers.*

Plan américain 3 ½ jours 890 $ / pers.** Vol de la base Air Saguenay (lac Margane) inclus

Tant pour le plan américain qu’européen, les embarcations, le moteur et l’essence sont fournis. Et tout est en très bon état. Il est à noter qu’un plan VIP est également offert au tarif de 1350 $ par personne (d’une durée de 3 ½ jours également). En plus de la nourriture, ce forfait inclut les consom-mations alcoolisées (bière et vin), les services d’un guide expérimenté ainsi que tout l’équipement de pêche, allant de l’imper-méable et des bottes, en passant par la canne à pêche jusqu’aux leurres de pêche! Peu importe le forfait choisi, il faut prévoir apporter un sac de couchage ainsi qu’une serviette de douche. Pour l’avion, le poids alloué par pêcheur (personne et bagage) est de 280 livres. Alors, si vous pesez 280 livres… choisissez des compagnons de pêche de petite corpulence! Les départs en hydravion ont lieu les lundis midi (retour le vendredi matin 8 h 30) et les vendredis matin à 8 h 30 (retour le lundi midi). Si vous aimeriez faire un séjour de plus longue durée, comme de sept jours, je vous invite à communiquer avec le pourvoyeur. Enfin, comme la capacité d’accueil n’est que de dix personnes à la fois, il est égale-ment possible de réserver pour un groupe de dix et d’avoir la pourvoirie entière à vous seuls! Que vous soyez entre amis ou en famille, quelle belle façon de vous retrouver et de passer du bon temps! En 2014, la pourvoirie Nordic accueillera des pêcheurs du 30 mai au 14 juillet.

ConclusionSi vous êtes un amateur de truites mouchetées et souhaitez vous payer un beau « trip », c’est sans la moindre hésitation que je vous suggère la pourvoirie Nordic. Avec un quota de 20 ombles par pêcheur et des lacs «  sous-pê-chés », vous avez les principaux ingrédients pour assouvir votre passion et vous amuser. Et si vous ne me croyez pas (!), vous avez toujours la possibilité de lire les commentaires et voir les photos d’autres clients sur le site du pourvoyeur. Vous n’avez qu’à visiter le www.pourvoirienordic.com. Les commentaires et photos – Saison 2012 et Saison 2013 – sont au bas de la page d’accueil. En terminant, pour ma part, j’ai toujours trouvé qu’une destination accessible unique-ment par hydravion avait un côté aventurier, créant une ambiance unique, pour ne pas dire magique. Et quel ravissement de scruter le Moyen Nord québécois du haut des airs,

de voir l’incroyable quantité de lacs, d’appré-cier le relief et les majestueux paysages d’un tout autre angle, de constater l’étendue des coupes des compagnies forestières, et même, si vous êtes attentif, d’apercevoir un orignal à travers la forêt – comme j’ai eu le plaisir de voir lors de notre retour! Même si j’ai eu la chance de voler depuis mon tout jeune âge grâce à un oncle pilote qui a longtemps possédé son propre avion, je suis toujours aussi émerveillée d’être ainsi transportée entre ciel et terre. Pourvoirie Nordic, on se reverra un de ces jours!

Accompagnez Alex, Denis et Caroline lors de leur journée au lac Talé et voyez les superbes truites indigènes pesant jusqu’à 1 ¾ livre qu’ils ont capturées. Visitez le www.aventure-chasse-peche.com, à la section Magazine en cours.

Pourvoirie NordicJulien Simard : 418 668-4820 (bureau)418 487-1699 (cellulaire)André Côté : 418 662-0572 (bureau)www.pourvoirienordic.comwww.facebook.com/PourvoirieNordic

Recette de « Fricassée de pommes de terre » de Raymond-Marie Fortin

Ingrédients• Graisse de bacon• Oignons émincés• Pommes de terre coupées en dés• Bouillon de poulet (sachet de Bovril ou

cube Oxo dilué dans l’eau)

Dans une casserole, faites revenir les oignons émincés dans de la graisse de bacon quelques minutes. Incorporez les pommes de terres crues, coupées en dés. Ajoutez du bouillon de poulet jusqu’à environ la moitié des pommes de terre. Cuisez à couvert jusqu’à ce que les patates soient tendres, environ une trentaine de minutes. Pour un résultat savoureux, mais pas nécessairement santé, allez-y généreusement avec la graisse de bacon et employez un bouillon de poulet légèrement plus concentré que les indica-tions suggérées par le fabricant (diluez un sachet dans ¾ de tasse d’eau plutôt que dans 1 tasse, par exemple). Cette «  fricassée de pommes de terre » accompagne très bien la truite mouchetée.