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LES HABITS TRADITIONNELS CHINOIS

Habits chinois

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LES HABITS TRADITIONNELS CHINOIS

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Mernama Baltic & Marie Estermann

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INTRODUCTION

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Le Hanfu

Le Hanfu (  汉服), aussi appelé Hanzhuang (漢裝 , "costume des Hans"), ou Huafu  (華服), est le vêtement traditionnel porté par les Chinois Hans avant la dynastie Qing.Cependant,   il   ne   faut   pas   confondre   avec qipao,   costume   souvent   considéré   comme typiquement chinois, mais en réalité un costume des Mandchous modernisé par les Européens, à l’origine pour les prostituées du vieux Shangai. Le  Tangzhuang  signifie   littéralement  “Costume  de  dynastie  Tang”. Tangzhuang est  aussi  un costume des  Mandchous  apparu dans la dynastie  Qing. Il ne faut pas non plus le confondre avec le kimono, le costume traditionnel japonais, qui est à l’origine un dérivé de Hanfu.

ORIGINE

L'origine   du  Hanfu  remonte   à   plus   de   trois   millénaires ;   il   aurait   été   porté   par   le légendaire Empereur Jaune. Depuis  le début,  l'histoire du  Hanfu  (surtout dans les élites) est inséparable  de  celle  de   la   soie  dont  on  dit  que   la   culture   fut  découverte  par   l'épouse  de l'Empereur   Jaune,  Leizu.   La   première   dynastie   historique   stable   connue   en   Chine,   la dynastie Shang (- 1600 à - 1000), a mis en place les bases du Hanfu : il est constitué d'un yi, une tunique resserrée aux poignets allant jusqu'aux genoux et tenue par une large ceinture, ainsi que d'un chang, une étroite jupe allant jusqu'aux chevilles portée avec un bixi, une longueur de tissu qui atteignait les genoux. On employait le vert et des couleurs primaires vives en raison de l'avancée technique de l'époque. Le Hanfu est le costume traditionnel des Hans chinois. Il est apparu dans l’époque de Yandi et Huangdi, les deux empereurs qui vivaient au XXVe siècle avant J.-C. (Yandi et Huangdi sont des ancêtres des Hans). Le Hanfu a régné jusqu’à la fin de dynastie Ming. Son existence a duré environ 4000 ans. Pendant cette période, les Hans n’ont pas changé les principales caractéristiques de leurs costumes. 

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Durant la dynastie Zhou, qui met l’accent sur les politesses et costumes, le  Hanfu  prend des formes précises et formelles, surtout lors des occasions professionnelles. Lors de la dynastie Han, le Hanfu est complètement achevé et vulgarisé. C’est à la dynastie Han qu'on doit le nom de leurs costumes (Han signifie la voie lactée en chinois). Cependant il faut bien noter que le Hanfu n’est pas seulement le costume de la dynastie Han, mais plutôt de la dynastie Yanhuang à la dynastie Ming.Durant les dynasties qui suivent, les détails du Hanfu ont un peu changé ; des nouveaux genres de Hanfu se popularisent, mais les principales caractéristiques restent toujours invariables, à l'image de ce qu'elles furent pendant la dynastie Han. 

EVOLUTION

La dynastie  Han  est une époque importante et remarquable de l'histoire chinoise, le peuple Han  se forme durant cette période. Avec la progression de la société, la culture des  Hans  se développe de façon florissante, atteint un niveau inégalé dans les arts, les sciences, l'économie et l'agriculture. Sous la dynastie Han, la Chine était alors le pays le plus avancé dans le monde.Utilisé à la fois durant l'ère classique et l'ère moderne, et de par sa longue durée et son histoire, le  Hanfu  est   une   pièce   importante   du   patrimoine   culturel   du   peuple  Han.   Mais malheureusement, à cause de l’invasion des Mandchous et l’interdiction de porter le Hanfu au XVIIe siècle, beaucoup de Hans pensent aujourd'hui encore que les costumes de Mandchous tels que le Tangzhuang et le Qipao sont les costumes traditionnels des Hans chinois.

Mais   le  Hanfu  n’a   pas   complètement   disparu   dans   le  monde  moderne.  Durant   des   fêtes traditionnelles chinoises, et des jours importants de l’Histoire de Chine, on peut encore voir une minorité de Hans habillés en Hanfu,  commémorer  les ancêtres et  patriotes,  ou participer à lacrérémonie de la majorité (成人礼). Il s'agit d'une cérémonie traditionnelle durant laquelle les jeunes   Hans,   généralement   de   16   à   22   ans,   passent   de   l’adolescence   à   l’adulte. Traditionnellement c’est après cette cérémonie qu’on les considère comme de vrais adultes avec   des   responsabilités   familiales   et   sociales.   Anciennement,   tous   les   Hans   adultes   y participaient. 

Plusieurs costumes nationaux de pays d'Asie de l'Est et d'Asie du Sud-Est se sont développés sur la base du Hanfu : tels que le kimono japonais, le hanbok coréen, l'áo tứ thân vietnamien.

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CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES

Les caractéristiques principales du Hanfu sont le col croisé (交领) et le rabat du tissu côté droit (右衽). Il comporte souvent une ceinture à la taille. Il donne aux gens une allure naturelle et fringante. Ces caractéristiques le rend différent des costumes traditionnels des autres ethnies.Généralement, le Hanfu se divise en deux grandes catégories : la version grand public, que l'on porte tous les jours pendant le travail et la vie quotidienne, et celle que l'on porte pour des occasions  plus  spéciales.   Il  y  a  plusieurs  sortes  de  Hanfu de cérémonie :   le  Shenyi   (深衣 ) comportant le Zhiju (直裾) et le Quju (曲裾), le Ruqun (襦裙), le Duanda (短打), le Paoshan (袍衫), le Aoqun (袄裙) …

 Exemple de Hanfu

Parmi ces catégories, le Mianfu (冕服) est la tenue la plus solennelle portée par l’empereur et ses principaux ministres. Le Shenyi est une tenue de tous les jours pour les fonctionnaires locaux et les intellectuels, et peut aussi être porté par les travailleurs ordinaires. Le Ruqun est réservé aux femmes. Les travailleurs agricoles et industriels, ainsi que les soldats, portent presque exclusivement le Duanda durant le travail.

Les Hans traditionnels roulent leurs longs cheveux en chignon. La façon la plus simple de les fixer est avec un Zan (簪). Les hommes portent aussi des Guan (冠) et des Jin (巾), de types très variés. Les femmes peuvent avoir des coiffures de plusieurs formes au lieu du seul chignon pour 

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les   hommes,   décorées  par   exemples  de  diverses   sortes   d'épingles   en  métal   et   de  pierres précieuses. Les Hans affectionnent également les ornements en jade.

Par contre, à cause du changement de dynastie(Ming明 à Qing清) et la prise du pouvoir par le peuple Man(满) qui vit au nord de la Chine, le Hanfu(汉服) est remplacé par le costume traditionnel du peuple Man (QiPao旗袍). Ainsi, le monde d'aujourd'hui connaît peu de chose sur le vrai costume traditionnel du peuple Han, qui représente la majorité de la population chinoise.

STYLES ET PERIODES

Un vieux proverbe chinois dit que le règne de chaque empereur commence lorsqu'il porte ses nouvelles robes. Les robes impériales de la dernière Dynastie Qing (1644-1911) donnent une légitimité à ce proverbe.

Le vêtement a été considéré comme un symbole du statut pendant de nombreuses dynasties, et était la marque de la position d'un individu dans la société. Par exemple, la fourrure d'un renard  noir   et   la   couleur   jaune  étaient   réservées   aux   fonctionnaires  de  haut   rang  et   aux membres de la famille impériale.

Le grand public n'était pas autorisé à porter où même à posséder de tels vêtements, bien qu'ils fussent autorisés à les vendre. Quiconque pris à violer cette règle était soumis à un sérieux châtiment et même à la peine de mort.

L’ancien peuple chinois se constituait de classes socials bien disctinctes. Chaque grade portrait des vêtements particuliers, et c’est d’ailleurs grace à l’habillement qu’on reconnaissait le statut d’un individu. Divers symboles sont notamment exhibés sur les vêtements afin de distinguer 

encore mieux les grades. Chaque période a apporté des changements de style. 

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Les robes convenant à un empereur apportent aussi la chance au peuple.

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DES MANCHES INCURVÉES ET SÉPARÉES, DE LOURDES ENCOLURES   

La  Dynastie  Qing  est   née   lorsque   -   les   cavaliers  du  Nord-est-  Mandchoues  ont   conquis   la Dynastie Ming de  l'Empire chinois  en 1644.  Toutefois,  en terme de culture,  de tradition et coutumes et de science, les Mandchoues avaient beaucoup à apprendre des Chinois hautement développés.

Ils  ont  accepté  non seulement   le   système avancé  des   fonctionnaires  d'état,  mais  aussi   les idéogrammes chinois, leurs rituels,  leurs coutumes, et même l'idéologie et la religion. Après leur conquête, si les Mandchoues admiraient la culture chinoise ils gardaient toutefois la fierté de leurs propres racines.

Avant qu'ils  ne s'établissent,   les vêtements de voyage étaient ce qu'ils  possédaient de plus précieux. Ils consistaient principalement en peaux d'animaux, taillées dans la forme de l'animal mort pour maximiser l'usage du matériau brut.

La garde-robe impériale doit aux traditions Mandchoues ses manches en forme de jambières de cheval   et   les   lourdes   encolures   séparées.   Comme   les  Mandchoues   gagnaient   leur   vie   en chassant dans les montagnes du nord-est,   ils devaient se protéger du froid. Ils portaient de longues manches incurvées, qui pouvaient recouvrir leurs mains, et la lourde encolure séparée visait aussi à protéger les chasseurs du froid durant les longues chevauchées.

Toutefois,   les   manches   finirent   par   devenir   une   gêne   dans   la   vie   quotidienne   à   la   cour impériale. Les fonctionnaires de la cour les gardaient roulées la plupart du temps, et ne les déroulaient que lorsqu'ils devaient saluer quelqu'un de nouveau.

Cet habit,  porté au début par l'empereur et ses fonctionnaires, a finalement été adopté par tous. Ainsi, c'est devenu un rituel pour le peuple chinois que de relever leurs manches en les roulant, et de les dérouler pour accueillir un étranger.

LA TOGE LA PLUS ÉLABORÉE SUR TERRE   

Avant qu'une toge ne soit autorisée à toucher le corps d'un empereur chinois de la Dynastie Qing, elle devait passer par deux ans et demi de travail aux mains des tailleurs de la cour. Il y avait au palais une boutique spéciale de tailleur seulement pour confectionner les vêtements.

Les modèles et les coupes y étaient développés et devaient être approuvés par l'empereur et les plus hauts fonctionnaires. Puis les patrons étaient transmis aux fabricants de soie. Lorsque le tissu était près, il était coupé par un autre artisan et transmis à un troisième pour être cousu ensemble et finalement brodé.

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Seuls les fils les plus fins étaient utilisés pour les broderies - même ceux faits d'or véritable. L'empereur employait 500 artisans pour les points de couture et encore 40 pour les broderies d'or.

UNE   ROBE   POUR CHAQUE OCCASION

La garde-robe impériale durant la Dynastie Qing, incluait des toges et des robes de cérémonie de   toutes   sortes.   Il   y   avait   des   robes   pour   les   célébrations,   des   robes   spéciales   pour   les occasions cérémonielles, des vêtements de voyage, et des vêtements pour le mauvais temps, la neige et la pluie, ainsi que des vêtements pour l'usage quotidien dans les appartements privés et à l'extérieur.

Selon les nécessités du temps, ils étaient doublés ou non, faits de soie, de cuir ou de coton. Les couleurs étaient choisies pour parfaire la garde-robe impériale. Parmi les couleurs réservées à l'empereur il y avait un jaune éclatant, du rouge, du bleu et du bleu clair.

Le jaune était réservé principalement pour les célébrations. Les trois autres couleurs étaient portées  durant   les   journées  cérémonielles  de sacrifice dans   les   trois  plus  grands   temples   : l'empereur portait du bleu au Temple du Ciel, du rouge au Temple du Soleil, et du bleu clair au Temple de la Lune, l'empereur portait aussi une ceinture et un chapeau assortis.

Les  fameuses  robes de dragon étaient  brodées avec des dragons  dorés.  C'étaient  des  toges pour les célébrations spéciales et l'empereur les portait seulement les jours de fêtes de bon augure.

La couleur jaune était portée aux occasions festives, tandis que les 3 autres couleurs étaient portées les jours de sacrifice.

Une simple robe de cérémonie étaient portées à toutes les autres occasions festives, telles que les mariages, les jours de sacrifice et le Nouvel an.

LES DOUZE MOTIFS DES ROBES AUX DRAGONS

Les toges de  l'empereur étaient chargées d'ornements artistiques et de symboles cachés de chance,   et   l'image   d'un dragon dominait   chaque   costume   impérial.   Élément   important   du Confucianisme, il symbolisait la puissance de l'empereur.

Une robe aux dragons contenait neuf dragons, un sur chacune des épaules, un sur le dos, un autre couvrant la poitrine de chaque vêtement de dessus et de dessous;  les quatre derniers dragons décoraient le bas des robes impériales.

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La robe aux dragons n'entendait pas seulement être un ornement pour l'empereur, c'était aussi supposé apporter la chance à la population. A part les dragons, il y avait onze autres symboles de chance : 日 (rì) - le soleil, 月 (yuè) - la lune et 星辰 (xīngchén) – les étoiles, comme symboles des   trois   sources   brillantes   de   lumière   ;   群山 (qúnshān)   –   la  montagne,   symbolisant   la protection de  la   régence  de  l'empereur des   toutes  quatre  directions  ;  華虫 (huàchóng)  – l'insecte, représentant la sagesse de l'empereur ; 宗彝 (zōngyí) – la coupe de vin, représentant l'honnêteté, la loyauté et la piété ; 藻 (zăo) – les herbes aquatiques, représentant la pureté; 火 (huŏ) – le feu, représentant son honnêteté ; 粉米 (fĕnmĭ) – le riz symbolisait la richesse ; 黼 (fŭ) – une broderie spéciale rendue en noir et blanc était un symbole de l'esprit de décision et de la hardiesse de l'empereur et 黻 (fú) – une autre broderie rendue en noir et vert était un autre symbole d'honnêteté .

Un   autre   symbole   des   robes   de   l'empereur était   une   chauve   souris   rouge,   qui   est   un homophone du caractère signifiant “un véritable déluge de bonne chance”.

Les sous-vêtements représentaient les océans et les crêtes de montagne du monde, parce que dans  la tradition  l'empereur était  considéré comme le “fils du ciel”  qui  règne sur  le monde entier.

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MOTIFS SUR LES ROBES TRADITIONNELLES CHINOISES D’AUJOURD’HUI

Divers motifs fantaisie ornent les cheongsam ou qipao, les robes traditionnelles chinoises.

LA   PIVOINE  

La pivoine est un motif très commun sur les vêtements féminins en Chine. Les Chinois aiment la pivoine depuis plus de 5000 ans, et c'est la fleur favorite en Chine. Elle a été choisie comme Fleur Nationale Chinoise. Les pivoines symbolisent la richesse et la prospérité.

LE   LOTUS

Les Chinois,  (mais d'autres peuples dans  le monde aussi)  aiment la fleur de lotus.  Au Tibet, le lotus est même une fleur sacrée. Elle est adorée par le peuple Tibétain car elle signifie pureté et sainteté. Dans la culture Chinoise, il y existe une légende à propos d'une Fée du Lotus, une charmante   dame   d'une   beauté   remarquable   qui   apporte   toujours   de   l'aide   aux   gens. Le lotus symbolise la beauté et la pureté, c'est pourquoi vous pouvez trouver très souvent ce motif sur les vêtements Chinois.

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LA   CHRYSANTHÈME

Dans la culture Chinoise, le chrysanthème symbolise la longévité. C'est pourquoi cette fleur est un autre motif fréquemment utilisé dans les vêtements féminins Chinois.

LE   POISSON

Dans la culture Chinoise ancienne, le poisson est un symbole de prospérité. La prononciation du caractère Chinois correspondant est "yu" et cela signifie la même chose que richesse .Vous trouvez souvent ce motif depoisson sur les vêtements Chinois pour souhaiter à quelqu'un un futur très prospère.

LE   DRAGON

Le dragon (masculin)   était   un  motif   fréquemment  utilisé   sur   les   vêtements   des  Mandarins Chinois. Le dragon symbolise le "Pouvoir Suprême", mais l'Empereur de Chine n'était pas le seul à porter des motifs de dragon. Il y eut quelques règles codifiant le port de ce motif. Une tête de dragon de face marquait le commencement de la tradition pour l'empereur, bien que les courtisans les plus favorisés portent des dragons qui faisaient face au spectateur. Les autres nobles et officiels portaient des dragons de profil.

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LE   PHÉNIX  

Le phénix (féminin) était un motif fréquemment utilisé sur les vêtements des femmes Chinoises appartenant à la famille Impériale. En fait, l'Impératrice portait souvent des dessins de dragon, et le phénix était porté par les concubines, les femmes des princes et les princesses.

Les  autres   femmes  importantes  comme  les  épouses  de ducs,  marquis,   comtes,  officiels  de premier et second rang, portaient des motifs de faisan tartare. Le paon était le motif pour les femmes d'officiels de troisième et quatrième rang. Le dessin du canard mandarin était pour les femmes d'officiels du cinquième rang, l'oiseau du paradis était le motif utilisé pour les femmes d'officiels du sixième et septième rang. Tous ces motifs sont symboles de beauté et de pureté.

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COSTUMES POUR PLUSIEURS OCCASIONS

 

 Les Chinois ont différents costumes pour plusieurs occasions. Chaque costume a des motifs, des couleurs vives et une façon bien particulière de se porter.  La soie est une matière très utilisée pour leur confection. Le costume du Chinois représente son rang social ou la journée de la semaine. Par exemple, un kimono est un vêtement de tous les jours avec des teintes et des formes diverses.

PRESENTATION

   Les objets retrouvés dans les vestiges archéologiques de la culture chinoise de Chang Ting Tong, qui fleurit près de Pékin il y a plus de 18000 ans, avec des aiguilles à coudre en os, des perles en pierre et des coquillages avec des trous forés prouvent l'existence d'une conception de   l'ornement   et   d'une   technique   de   couture   dès   cette   époque.   C'est   pendant   l'ère   de l'Empereur Jaune et des Empereurs Yao et Shun (il y a environ 4500 ans) que la variété des habits et l'habitude de coudre furent établies. Plus tard, des débris de soie et de chanvre tissés et des statuettes anciennes en terre cuite tendent à prouver que l'habillement sous la dynastie Shang (XVIème-Xième siècles av. J.-C.) était déjà assez raffiné et sophistiqué.

VARIETES

Les costumes traditionnels chinois se regroupent en trois types principaux qui sont les suivants :- le pien-fou- le cheong-sam ou qi-pao- le chen-yi

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   Le pien-fou est un ancien costume de cérémonie en deux pièces,  composé d'une sorte de tunique descendant jusqu'aux genoux et d'une jupe cachant les chevilles (on devait porter une jupe à certaines occasions pour être considéré comme habillé correctement).  Le pien est  le calot  de  cérémonie  de   forme cylindrique   ;   le   terme pien-fou  sera  employé  plus   tard  pour désigner l'ensemble des vêtements de cérémonie.

  

  

Le qi-pao (ou cheong-sam), longue robe, est un vêtement en une pièce qui va des épaules aux talons aussi bien porté par les hommes que par les femmes.

Le chen-yi est   en   quelque   sorte   un   compromis   entre   le   pien-fou   et   la   longue   robe.   Il   est composé   de   deux   pièces   :   la   tunique   et   la   jupe   comme   le   pien-fou,  mais   les   deux   sont cependant cousus ensemble, ce qui donne une apparence de longue robe. Vu de plus près, toutefois, il ressemble davantage au pien-fou de par sa coupe ample et ses plis profonds qui se drapent largement sur le corps. C'est en fait de là que vient son nom qui signifie littéralement : « vêtement profond ».  Le chen-yi  était   le vêtement  le plus communément portés des trois styles de costumes différents :   il  correspondait  à «  l'habit du dimanche » pour  les gens du peuple et la tenue quasi-officielle des fonctionnaires du gouvernement et intellectuels ; c'était un costume aussi bien adapté aux lettrés qu'aux guerriers.

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Ces trois styles en plus de la coupe ample et des larges manches qu'ils ont en commun, ont comme particularité une conception fondée surtout sur les lignes droites ; le vêtement peut être porté tel quel flottant ou avec une ceinture à la taille en laissant tomber naturellement les plis. Tous les types de vêtements traditionnels chinois, tunique et jupe ou tunique et pantalons, emploient un nombre minimum de points de couture par rapport à la quantité de tissu utilisée. A cause de leur dessin et structure relativement simples, on ajoute souvent des liserés brodés, des bandes décorées, de la toile ou de la soie, des agréments sur les épaules ou des ceintures comme  ornementation.   Ces   bordures   décoratives,   ces   appliques   et   les   diverses   broderies élégantes et riches en couleurs sont devenues l'une des caractéristiques propres au costume traditionnel chinois.

Pour les vêtements traditionnels chinois, on préférait les couleurs foncées aux couleurs claires, ainsi la tonalité principale des tenues de cérémonie tend vers le foncé et est accompagnée de dessins brodés recherchés ou de brocarts aux couleurs éclatantes. Les couleurs claires étaient plus souvent utilisées par les gens du peuple pour leurs vêtements de tous les jours ou habits de sortie.

Les   Chinois   associent   certaines   couleurs   aux   saisons,   par   exemple   le   vert   représente   le printemps, le rouge l'été, le blanc l'automne et le noir l'hiver. On peut dire que les Chinois ont un système complet qui marie, coordonne et contraste les couleurs et les nuances du clair et du sombre dans le vêtement.

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COSTUME TRADITIONNEL DE MARIAGE CHINOIS   

Mariages de la plupart des cultures sont riches en traditions et les mariages chinois ne font pas exception.   Bien   que   beaucoup   de   couples   modernes   chinois   ont   adopté   les   traditions occidentales et plus seulement intégrer certains aspects d’un mariage traditionnel chinois dans leurs   noces,   il   ya   encore   ceux   qui   souhaitent   s’habiller   à   la  mode   nuptiale   traditionnelle chinoise.

COULEUR   

Un domaine dans lequel les mariages chinois vraiment se démarquer de mariages occidentaux est la couleur de la robe. Dans un mariage occidental typique, la mariée se pare d’une robe blanche pour symboliser la pureté de son. Dans la culture chinoise, il est de coutume pour la mariée de porter une robe qui est d’un rouge vibrant et qui est brodé d’argent et de fil d’or. Les notes chinoise projet historique et culturel que le rouge est pensé pour apporter la chance, alors cloaking une mariée en vêtements de couleur rouge est considéré comme chanceux. De plus, le visage de la mariée est cachée derrière un voile de rouge.

Le marié porte aussi dans son costume rouge. Mariage en Chine plus de détails groomswear traditionnel composé d’une longue robe bleu foncé, avec des dragons brodés sur elle, manteau de soie noire, des chaussures rouges et ceinture rouge avec une balle à l’épaule. De plus, le marié porte un chapeau à pompons rouges.

SIGNIFICATION   

Plus que d’être simplement colorés et brodés, il ya un sens à une robe de mariée traditionnelle chinoise. La broderie sur la robe de la mariée est très spécifique. Il est le dragon et le phénix qui est symbolique de l’homme et la femme. Selon nuptiale en Chine, ayant une robe brodée avec ces deux symboles, symbolise l’équilibre du pouvoir entre le masculin et le féminin, qui est la façon dont un mariage est censé être.

La balle sur  l’épaule de l’époux est enlevé avant  la cérémonie de mariage, par ses parents, comme il s’agenouille devant l’autel familial. Cela symbolise son entrée dans sa vie d’adulte, selon Jim Down, un écrivain qui couvre traditions culturelles chinoises.

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TYPES   

Sans surprise, il ya différents styles de robe de mariée qui sont populaires dans les différentes régions  de  Chine.   Selon  nuptiale  en  Chine,  dans   le  nord  de   la  Chine,   les  mariées  portent typiquement   une   robe   de   mariée   une   seule   pièce,   connue   sous   le   nom   de   Pao   Qi   ou Cheongsam, selon le dialecte. Bien que historiquement, un Pao Qi est appelé à la robe d’une femme et un Cheongsam est désigné pour habiller un homme, les deux termes sont aujourd’hui utilisés presque interchangeable. Dans le sud de la Chine, la robe est plus souvent un vêtement deux-pièces.

Pour les hommes, il ya très peu de variation, mais à une époque plus moderne, de nombreux palefreniers ont évité le pardessus, optant plutôt pour une robe simple de bleu.

ACCESSOIRES   

Non,   contrairement   tenues   de   mariage   de   la   culture   de   nombreux   autres,   une   tenue traditionnelle de mariage va au-delà de la robe. Épouses chinoise portent traditionnellement un casque Phoenix soit avec un voile rouge ou un rideau de perles rouges suspendu devant leurs visages. Conformément à la recherche du Projet chinois historique et culturel, cette pratique découle de la coutume ancienne de couples chinois ne voient pas les uns les autres jusqu’à ce que le mariage de visages réels.

Tant la mariée et le marié porter des chaussures rouges, qui sont encore pour but de répandre la bonne chance pour le jeune couple.

Le  marié   porte   une   casquette   noire   à   pompons   rouges,   qui   joue   un   rôle   central   dans   la cérémonie   du   mariage,   comme   le  marié   est   «plafonné»   à   l’autel   de   sa   famille   avant   la cérémonie de mariage.

TORSIONS MODERNES   

Dans une époque plus récente, il est assez commun pour une jeune mariée chinoise à avoir autant que trois  robes différentes.  Elle peut avoir  son rouge Qi Pao, pour  la cérémonie de mariage chinois, une robe blanche de mariée typiquement occidentaux pour la cérémonie civile et une robe rouge, plus décontracté pour la réception.

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Les habits traditionnels

Les habits traditionnels chinois sont assez variés. On retrouve les habits "d'empereurs" à Pékin et   dans   les   anciennes   capitales,   et   les   autres   plus   particulièrement   dans   les   différentes minorités du sud de la Chine.

Une   charmante   chinoise   revêtue   d'un   habit traditionnel   chinois   datant   du   temps   des empereurs : robe rouge, coiffe noire et rouge, et   chaussures   à   talon   central.   Elle   tient   à   la main   une   lanterne   pour   guider   les   clients jusqu'à l'entrée du restaurant Fangshan du parc Beihai à Pékin.

 

Défilé en habits traditionnels lors du nouvel an chinois dans les rues de Pékin.

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Dessin   d'enfants   en   habits   traditionnels chinois   placardé   sur   toutes   les   portes   au moment   du   nouvel   an   chinois.   Ces   jeunes chinois   sont   sensés   apporter   longue   vie   et félicité  pour   la  nouvelle   année.   En  effet,   le garçon tient dans ses mains le caractère fu du bonheur et  la fillette, le caractère shou de la longévité.

 

A l'occasion du nouvel an chinois au parc Ditan à Pékin, défilé de jeunes garçons habillés en costume traditionnel du lettré. 

 

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Reconstitution d'une scène de calligraphie de rue à Pingyao.

 

Vieille femme Naxi à Lijiang habillée traditionnellement. 

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Jeunes Naxi de dos, à Baisha, vêtues de la cape traditionnelle symbolisant les sept étoiles de la Grande Ourse.

Danseuse de l'ethnie Bai, dont la couleur dominante du vêtement est le blanc. 

 

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Femmes de la minorité Bai évidant des poissons près d'un ruisseau à Zhoucheng.

 

Femme Bai au marché de Shaping avec son bébé sur son dos maintenu au moyen du traditionnel porte-bébé brodé à la main, pièce maîtresse du trousseau des femmes Bai.

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Costume traditionnel 

Chinois

CONCLUSION

On peut conclure que la culture vestimentaire est non seulement un élément de la vie humaine, mais aussi un symbole du degré de civilisation de l'humanité. Au cours de son évolution, elle a toujours eu des rapports étroits avec l'économie, la politique, les affaires militaires, l'idéologie, l’art, la religion et le mode de vie d'une société à un moment donné. À travers la succession des dynasties durant plusieurs milliers d'années, les vêtements de la Chine Antique ont commencé à prendre leurs caractéristiques propres. Chaque époque historique se distinguait des autres, et les   vêtements   de   chaque   période   avaient   entre   eux   des   liens   subtils   progressant   et   se démarquant les uns des autres, continuellement, de génération en génération.