Artistes du Graffiti art :

*Blade (E-U)

*Jay one (Guadeloupe)

*Futura 2000

*Jean- Michel Basquiat,

Né à Haïti, vit et meurt aux E-U)

*Keith Haring

*Bansky

Graffiti art Peinture de rue généralement exécutée au pochoir ou à « main levée » et à la bombe. Cet art graphique prend véritablement son essor dans les années 70-80, inspiré de la BD et associé au Hip Hop. Il se différencie du tag qui n’est qu’une simple signature. Art transgressif, peu respectueux à l’origine des lieux

et supports d’expression (métro, voitures, porte, il a

gagné ses lettres de noblesse et s’expose aujourd’hui

dans les galeries les plus réputées et beaucoup

d’artistes français sont reconnus à l’étrange. Certains

se sont reconvertis dans la BD, le design ou les arts

graphiques.

Définition et origines du Graffiti Le graff' est une fresque murale exécutée avec des bombes de peinture aérosol. C'est un art strictement contemporain qui a débuté aux Etas-Unis à la fin des années soixante. Mais le Graffiti ne s'est imposé en France qu'à partir de 1984 (le tag en 1982), grâce à des gens comme Bando ou Mode 2 devenus maîtres à penser de l'aérosol français. Le graff' s'est fait connaître en s'affichant sur les murs longeant

le métro aérien du 19ème arrondissement de Paris. Le graffiti est l'une des trois disciplines du mouvement Hip Hop. Parmi l'expression corporelle imagée par la danse (du smurf a break...),

l'expression musicale par le rap ou le raggamuffin (en autres...), l'expression graphique ou plastique s'illustre comme un art des bas fonds (underground) car il a ni besoin de support ni besoin d'être supporté pour exister. Même si les graffeurs ont une volonté de transgresser les valeurs académiques de l'art, il faut insister sur la différence entre le tag et le

graff. Le tag vient de l'Anglais « signature », c'est un pseudonyme rapidement calligraphié qui n'a d'intérêt presqu'exclusivement que pour la personne qui l'exécute en ne respectant que rarement les supports.

La reconnaissance Le graffiti a acquit toute sa notoriété et une reconnaissance bien méritée vers la fin des années 1970, avec des artistes qui changent à jamais le cours des choses.(cf liste plus haut)

Il s’agit de l’époque où l’on a pu observer les premières expositions au sein de galeries et musées.

En effet, une multitude d’artistes graffeurs ont commencé à cette époque à peindre sur des supports variés, tels canevas et toiles, pour ne citer que ceux-ci. Cet art urbain, expressif et coloré s’impose au sein du public averti et par la suite, les artistes se virent recevoir des offres de promoteurs, spécialistes des arts ou vendeurs afin d’organiser des expositions d’envergure, la plupart du temps dans des

galeries spécialisées en art de la rue et en art « underground ».

Ce n’est cependant qu’au début des années 2000 que l’on commence à constater l’utilisation du graffiti dans les publicités des grandes marques. Bien que certains graffiti-artistes ont souvent étés payés au cours des dernières décennies afin de peindre lors d’évènements et occasions spéciales, des sociétés telles que Nike, IBM, Sony, et même des lignes de vêtements comme Ecko ont

employé des graffeurs dans le but de se servir du graffiti comme moyen de communication et médium publicitaire.

Le Street Art (définition) Le street-art, ou art urbain, est un mouvement artistique contemporain.

Il s’agit de toutes formes d’art réalisées dans la rue ou dans des endroits publics et il englobe diverses approches telles que le graffiti, le graffiti au pochoir, les stickers, les posters, la projection vidéo, les installations de lumière, la céramique, etc.

Le street-art parsème l’univers visuel des grandes cités. On en retrouve sur les murs, les trottoirs, les rues, dans les parcs ou sur les monuments. Le terme est par ailleurs utilisé afin de différencier une forme artistique d’un mouvement territorial ponctué de vandalisme et

d’illégalité (le tag). Bien que le street-art ne soit pas toujours légal, sa valeur artistique est incontestable et de plus en plus en demande.

Styles et caractéristiques du Graffiti *Bubble style ou throw up Il s'agit de lettres le plus arrondies possible. C'est le style se rapprochant le plus du tag.. Il s'exécute très vite et on peut lui rajouter des ombrages et quelques autres effets, mais pas plus de deux couleurs.

Block style ou 3d

Comme son nom l'indique, il s'agit d'un lettrage carré, cubique auquel un effet de profondeur (perspective) peut être donné, les lettres étant grosses et très lisibles. Ce style était beaucoup utilisé au début.

Top to bottom (TTB) Le top to bottom (« de haut en bas ») se travaille sur toute la surface du support. Le lettrage est lisible car le but du TTB est de se faire

voir. En général, ce style nécessite peu de couleurs et peu d'effets. Académique (Français)

C'est la façon de graffer la plus courante, elle est ni compliqué ni trop simple, le lettrage est pourtant recherché et très personnel. C'est donc un style très fourni pouvant réunir beaucoup d'effets. Les lettres peuvent être enchevêtrées, difformes mais restant lisibles, fines. Ce

style demande toutefois une parfaite connaissance de couleurs. Bando et mode2 s'illustrent parmi les meilleurs des styles académiques. Wild style et freestyle Le wild ("style sauvage") ou le free sont la libre expression du graffiti. Le lettrage est toujours très recherché et très compliqué, et parfois

même illisible. Les américains sont doués pour cela et les français les plus connus à utiliser ce style sont shuck2, loomit... La force Alphabétique et les PCP mélangent lettrages et personnages de telle façon qu'il est impossible de les classer dans une catégorie. Le

freestyle est une organisation de couleurs faisant intervenir ou non un lettrage ou un personnage.

Les effets, les couleurs et les fonds Pour que le graff' soit mis en valeur, il est nécessaire de lui donner des effets. -L'ombrage fait ressortir chaque lettre; l'"outline" (trait disposé autour du lettrage) fait ressortir le graff',

-appelée aussi "contours" la couleur choisie devra s'opposer à la couleur dominante du graff'(effet de

contraste)

-les lights sont des effets de lumière placés sur quelques angles du lettrage (sortes de flash) ou des

lignes très lignes très claires (blanches souvent) sur les côtés intérieurs des lettres (effets de soleil pour

faire briller un côté), les lights sont complémentaires aux ombrages.

La façon de disposer les couleurs sur un graff' est très personnelle. De manière générale, on utilise les

dégradés (d'une gamme de couleur à une autre) ou une juxtaposition de couleurs de même ton (pastel,

sobre, foncé,...). La couleur va faire ou ressortir les lettres ou au contraire les camoufler.

Le chrome (argent), l'or ou le cuivre sont utilisés pour les flops ou les 3D, le noir parfois pour les ombrages ou pour donner du contraste,

le blanc pour la lumière, le rouge, le noir ou le bleu pour l'outline.

Le fond n'est pas obligatoire ; toutefois, un bon fond conditionne la réussite d'une fresque; si le graff' prend une grande partie du support,

un fond uni et en contraste sera préférable. Sinon toutes les approches sont acceptées : paysage, scène, Freestyle des couleurs, etc...

Le personnage ou l'objet peuvent remplacer une lettre (une tête pour un 'o', une bombe pour un 'i'), l'inspiration peut provenir de BD, de

photos, de pubs, de peintures, etc... (extrait de http://legalizzation.free.fr/histoiregrafs.html)

Consulter également :

http://www.le-graffiti.com/dossiers/intro-graffiti.html https://sites.google.com/site/espaceartcollege/le-neo-expressionnisme-de-basquiat http://lucidesapiens.over-blog.com/pages/GRAFFEURS_de_MARTINIQUE_Street_Art_on_Martinique-8330357.html http://graffeursdemartinique.blogspot.fr/p/graffeurs-de-martinique-page-2.html http://blog.uprising-art.com/biac-martinique-2013-interview-exclusive-nuxuno-xan-graffeur-martiniquais/

Fresque murale : « L’enfant roi », près du port à Fort-de-

France.

Réalisation de XÄN

MURAL PANORAMA Fresque de Claude CAUQUIL et de Mickael CARUGE Réalisé face à au magasin Weldom, à FORT-DE-FRANCE