Espace sportif et ludique inclusif de Kerloïs

I N C L U S I O N P. 8

Raymond-François Le Bris

P O R T R A I T P. 1 4

DES ACTIONS CONCRÈTES

D É V E L O P P E M E N T D U R A B L E P. 6

LEMAGG O U E S N O U

OCT. 2020

LE MAGAZINE D’INFORMATIONDE LA VILLE DE GOUESNOUMAGAZIN KELAOUIN GOUENOÙ

#43

w w w . g o u e s n o u . b z h

Le nouveau conseil municipal

P L E I N C A D R E P. 9

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SOMMAIRE

Bulletin municipal trimestriel de la Ville de Gouesnou - N° 43 - Gouesnou octobre 2020 - Directeur de la publication : Stéphane Roudaut - Comité de rédaction : Christelle Le Guillou-Pape, Gilles Cote, Henri Le Guen, Michel Plassard - Photos : Ville de Gouesnou sauf mention contraire - Conception et réalisation : dynamo+ - Impression : Cloître sur Offset certifié 100 % PEFC

HORAIRES DE LA MAIRIE Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30.Samedi de 9 h à 12 h.02 98 37 37 50accueil@mairie-gouesnou.fr

SERVICE URBANISME :Sans rdv du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et uniquement sur rdv de 13 h 30 à 16 h 30. 02 98 37 37 72 urbanisme@mairie-gouesnou.fr

CCAS-CLIC :Ouvert au public de 8 h 30 à 12 h 30 et sur rdv l’après-midi.02 98 37 37 73

www.gouesnou.bzh

/VilledeGouesnou

@Gouesnou_fr

Ville de Gouesnou

@villedegouesnou

P.4BRÈVESTRAVAUX : une période très active

P.5BON À SAVOIRLUDIQUE : l’œil des Gouesnousiens

P.8BRÈVESINCLUSION : la force de l'engagement

P.16PATRIMOINENUMÉRIQUE : Les Amis du Patrimoine

P.14PORTRAITGOUESNOUSIENS : Raymond-François Le Bris

P.17TRIBUNESExpression libre

P.9PLEIN CADREDÉMOCRATIE : six ans pour agir

P.13BRÈVESSERVICES : le sens de l'accueil

P.12LE SAVIEZ-VOUSENTREPRISES : Ça bouge à Mescadiou !

P.6

DOSSIERDÉVELOPPEMENT DURABLE : charte environnementale / L'eau

Le quotidien a bel et bien repris ses droits en mairie et je dois dire qu’il est plutôt agréable de retrouver du

rythme et de l’animation dans les tra-vées, entre les démarches d’état-civil, les demandes de renseignements d’ur-banisme, les petits signalements sur la voirie ou le ramassage des déchets. En dépit du contexte que nous connaissons, Gouesnou avance malgré tout, retrouve une vie normale, et c’est bon signe !

Stéphane RoudautMaire de Gouesnou

TOUTES LES CARTESEN MAIN !

Gouesnou avance donc, mais Gouesnou surtout se prépare, se projette ! C’est une nécessité, un impératif, et ce début de mandat est mis à profit pour réinterro-ger, puis mettre à jour, notre projet stra-tégique.Ce projet stratégique se fonde sur un prin-cipe, une évidence : Gouesnou a toutes les cartes en main. Son patrimoine, ses richesses naturelles, ses capacités bud-gétaires, ses habitants, ses forces écono-miques, associatives et son service public sont autant d’atouts dans la manche pour permettre le développement har-monieux de notre territoire. Encore faut-il savoir les utiliser à bon escient !Cela présuppose donc de savoir faire preuve de méthode. Et cela passe en premier lieu par un examen approfondi de l’organisation interne de la mairie : les fiches de poste des agents, les missions des différents services, les collaborations internes et externes, etc. L’objectif est ici, pour les fonctionnaires mais aussi les élus, d’atteindre une vision globale, de décloisonner les services, d’affirmer les compétences et la méthode.

Plus loin, il s’agit pour nous, collectivité, d’être dans le prospectif. Autrement dit, de préparer l’avenir. C’est le plan de man-dat à accomplir évidemment, mais c’est aussi notre faculté à se projeter à 5, 10 et 20 ans sur le cadre de vie, la solidari-té entre habitants, le développement durable, les mobilités, etc. Tout un pro-gramme !Pour mener à bien ce projet, toute la mairie a revêtu le bleu de chauffe : le projet social est en cours de réécriture ; la grande étude collaborative sur le dé-veloppement de la commune – une pre-mière pour la métropole – est sur les rails, et last but not least, la réalisation de la nouvelle école du Château d’Eau, un bâ-timent pionnier et exemplaire, unique en Bretagne sur le plan environnemental, entre dans une phase opérationnelle.Nous avons toutes les cartes en main, nous avons de la méthode, un projet, une stratégie. En somme, nous avons tout pour réussir !

PENNAD-STUR - ÉDITO .3

Cet été, un peu moins d’1 M€ ont été investis pour des travaux sur la commune contre la moitié moins en 2019. Si un tel volume d’investissement peut interpel-

ler de prime abord, il s’explique en grande partie par l’im-pact du confinement sur l’activité des entreprises. En effet, durant deux mois, les chantiers ont été totalement mis à l’ar-rêt, et la reprise n’a pu se faire que de manière progressive.C’est aussi et surtout l’expression d’une volonté affirmée de relancer localement l’économie par le « bâtiment ». Ain-si, près de 4 M€ sont lancés depuis le début de ce mandat 2020-2026Pour combler ce retard, les entreprises mettent les bouchées doubles, et peuvent aussi compter sur l’accélération des délais de paiement par la collectivité. Une mesure parmi d’autres, décidée par la municipalité aux premiers temps de la crise, et qui porte ses fruits aux dires de l’adjoint, Denis Pénarguéar : « Nous savons tous les difficultés occasionnées par la crise sur la trésorerie des entreprises du bâtiment. Plus que jamais, le secteur du bâtiment compte sur les collectivités locales pour accompagner leur relance, et je dois vous confier notre enthousiasme à retrouver les entreprises du territoire à l’œuvre ! »

UNE PÉRIODETRÈS ACTIVE !

T R A V A U X É T É 2 0 2 0

Chiffres-clés929 000 €de budget

565 000 €par entreprises

310 000 €Brest Métropole

dont250 000 €Espace Pierrot-Ménez

75 000 €église

167 000 €école du Moulin

Chantier de l’espace Pierrot-Ménez

Travaux d’installation du système de chauffage et de ventilation à l’école du Moulin

Entretien des espaces verts à l’école du Moulin

Travaux de peinture à l’école du Moulin

4. BRÈVES - KELEIER BERR

Carnet Urbanisme

Merci à Laurent Lê Quan Tho pour ce panorama urbain aérien du centre bourg de Gouesnou.Retrouvez l’ensemble des clichés qui nous ont été en-voyés sur la page Facebook Ville de Gouesnou et sur www.gouesnou.bzh. Pour la prochaine édition, merci de nous transmettre vos clichés pour le vendredi 4 dé-cembre 2020 à : communication@mairie-gouesnou.fr

NaissancesAlbane Le Quéré, le 27 mai 2020 / Élisa Le Fourn, le 3 juin 2020 / Martin Maysonnave, le 6 juin 2020 / Paul Jourdrain, le 28 juin 2020 / Giulia Joly, le 2 juillet 2020 / Thiago Guéna, le 8 juillet 2020 / Camille Pouliquen, le 11 juillet 2020 / Amaury Galvaing, le 18 juillet 2020 / Gary Calvez Marchand, le 24 juillet 2020 / Elias Des Prez de la Morlais, le 30 juillet 2020 / Elliot Sparfel, le 3 août 2020 / Arthur Sparfel, le 3 août 2020 / Théo Bernhard, le 8 août 2020 / Grégoire Valancony, le 9 août 2020 / Camille Troadec, le 12 août 2020

MariagesMathieu Morvan et Mélanie Morvan, 5 square des Albatros / Claude Conseil et Chantal Urvois, 20 rue de Kerargalet / Laurent Brault et Julie Toupin, 25 rue de Beniguet / Cédric Guillou et Aurélie Favennec, 21 bis rue Créac’h-ar-Botred / Yves Le Vourch et Julie Nédélec, 7 venelle du Carpont

DécèsDylan Tenguili Gagane, 4 rue Paul-Sabatier / Jannine Quéré, 61 allée Albert-Calmette / Josette Le Lann, 10 rue de Bannec / Hervé Le Saos, 10 rue de Guernevez / Claude Georgelin, 6 rue du Château-d’Eau / Thomas Marès, 17 rue des Capucines / Marie Kerglonou, 5 square de Sanderlings / Jérôme Le Quéniec, 6 rue du Château-d’Eau

Déclaration préalableMme Le Roux Yvonne, 3 rue de Fou-de-Bassan - clôture + abri de jardin et abri bois / M. Dias Bruno, 415 chemin de Moulin-Vieux – piscine, local technique, carport / M. Le Guen Jean Jacques, 9 impasse Frégate-Laplace - remplacement d'un abri de jardin / M. Bossard Jean-Loïc, 13 rue de la Croix –véranda / M. Bruneel Alain, 3 rue des Rochers – transformation fenêtre en porte-fenêtre / M. Lagadec Jean, 9 impasse des Tadornes – clôture, portail / M. Bothorel Allain, 6 rue du Fou-de-Bassan – clôture / M. Le Guen Joseph, 6 allée de Penhoat – ravalement / Mme Kervella Claudie, 10 venelle de Penhoat – clôture / Mme Privé Adeline, 55 rue de Penhoat – garage / M. Leconte Thierry, 19 rue du Pont-d’Argent – clôture / M. Rohel Yannick, 7 rue des Capucines – agrandissement d’un velux et rajout d’un velux / M. Hémon Didier, 8 allée du Noroît - abri de jardin / M. Petit Cédric, 1 Venelle des Ormes – clôture / Mme Broustal Hélène, 35 impasse des Noisetiers – clôture / Mme Cohignac Alice, 21 rue Créach-ar-Botred – division 1 lot / M. Gourmelon Nicolas, 21 rue du Crann – mur, palissade / M. Warolin Nicolas, 4 rue de Guernevez – création d’une terrasse et transformation d’une fenêtre en porte-fenêtre / Mme Le Moal Katell, 75 rue de Penhoat – ravalement et peinture de toit / Mme Perchoc Delphine, 14 b rue de Kerargalet – portail, clôture / M. Gourmelon Tristan, 95 route de Saint-Renan – création d’ouverture, changement de menuiserie et ravalement de façade / M. Gouriou Mathieu, 27 rue de Laennec – clôture / M. Grannec Christophe, 3 rue des Saules – rénovation / M. Tosser Adrien, 4 rue de l’Église – remplacement de fenêtres et clôture

Permis de construireM. Tumgur Sébastien, 50 rue Léonoard-de-Vinci – maison / M. Le Bon Emmanuel, 95 rue Jeanne-Moreau – maison / SCI Brest BCT, 4 b rue de Penquer – maison / M. Le Guen Robert, 25 impasse Lucie-Aubrac – maison / SCI Jurifinimmo, 1 rue Rosemonde-Gérard – extension / M. Pochi Michel, 120 rue Jeanne-Moreau – maison / Mme Gilbert-Turban Eloïse et David, 35 rue Léonard-de-Vinci – maison / M. Donval Arnaud, 40 rue Jean-Corre – maison / M. Le Bihan Arthur, 185 allée du Trihorn – garage / M. Laot Sébastien, 62 rue Jules-Vernes – maison / M. Léon Yann, 80 allée Louis-et-Marie-Le-Roux – maison / M. Toullec Steven, 20 rue Léonard-de-Vinci – maison / M. Larza Aziz, 90 rue Léonard-de-Vinci – maison / M. Saluden Pierre-Alexandre, 30 rue Léonard-de-Vinci – maison

LES PHOTOGRAPHESSONT AU RENDEZ-VOUS

Gouesnou vu du ciel© Laurent Lê Quan Tho

L U D I Q U E L’ Œ I L D E S G O U E S N O U S I E N S

MAT DA C’HOUZOUT - BON À SAVOIR .5

Quatre thématiquesDurant plus de deux mois, les Gouesnousiens ont pu faire part de leurs remarques, de leurs idées et de leurs pratiques à travers un question-naire qui leur était proposé en mai-rie, à la médiathèque, mais aussi en ligne. « Les défis environnementaux

nous incitent à redoubler d’efforts, pointe le maire, Stéphane Roudaut. J’ai la conviction que seule la solida-rité et l’échange nous permettront d’avancer en la matière. C’est un effet « masse » que nous devons rechercher où chaque famille, chaque associa-tion, chaque acteur s’implique. Il n’est

La Ville de Gouesnou ajoute une nouvelle pierre à l’édifice en matière de développement durable. En s’appliquant le précepte « Penser global, agir local » la collectivité propose aux habitants de partager leurs réflexions et de les inscrire dans une charte environnementale en cours d’élaboration et déclinable, d’ici quelques mois, en actions concrètes.

DES ACTIONSCONCRÈTES

C H A R T E E N V I R O N N E M E N T A L ED É V E L O P P E M E N T D U R A B L E

pas question de montrer du doigt ni d’entretenir une quelconque rupture entre les générations. C’est justement dans la solidarité entre tous, en nous convainquant mutuellement que cette charte prend tout son sens. Nous fixons les enjeux, et, tout de suite, nous en-trons dans le concret, nous passons en mode action. »« Nous sollicitons les personnes au-tour de quatre sujets, précise Claire Engrand-Desse, adjointe au dévelop-pement durable, à l’environnement et aux mobilités : l’eau, la suppression des plastiques, les économies d’éner-gie et les déplacements du quotidien. »La consultation des Gouesnousiens s’est réalisée du mois de juillet à la fin du mois de septembre. L’analyse de l’ensemble des réponses néces-sitera quelques semaines, mais « il ressort déjà de certaines réponses quelques pépites que nous sommes

LES DÉFIS ENVIRONNEMENTAUXNOUS INCITENT À REDOUBLERD’EFFORTS

pressés de partager avec l’ensemble des Gouesnousiens », s’enthousiasme Mounia Oualhaj, chargée de mis-sion développement durable. Pour travailler sur le sujet, une vingtaine de personnes formeront un comité de pilotage. Il s’agit d’agents de la collectivité, d’experts, mais aussi de personnes issues de la société civile.

Analyse et groupes de travail« L’objectif de cette charte, précise Claire Engrand-Desse, est aussi de mettre du bon sens dans notre quoti-dien. Chacun de nous a des pratiques qui peuvent être partagées pour béné-ficier à d’autres personnes. »« Aujourd’hui, poursuit le maire, nous sommes au cœur de la concertation. Et elle sera le socle de la charte environ-nementale qui déclinera, en diverses actions, ce que nous aurons décidé ensemble pour les années à venir. »

Mounia Oulhaj, chargée de mission développement durable, Erwan Carralou, conseiller à la concertation,

Claire Engrand-Desse, adjointe au développement durable, Stéphane Roudaut, maire de Gouesnou

6. DOSSIER - TEULIAD

BONÀ SAVOIR :• L’achat du paillis dans le commerce

est possible à partir de 10 euros. Cependant, la solution la plus éco-nomique reste de le faire soi-même en en utilisant les restes de la tonte de votre pelouse ou des feuilles mortes par exemple ;

• L’eau de cuisson des légumes est un excellent engrais, car elle est riche en minéraux et vitamines ;

• Pensez aussi à l’opération Sapin-malin qui transforme nos arbres de Noël en broyat que vous pouvez également emporter chez vous. L’opération se déroule chaque première quinzaine de jan-vier près du centre Henri-Queffélec

Source : Consoglobe.

Les astuces proposées ne sont que des pistes à creuser. Si vous avez d’autres techniques afin d’écono-miser l’eau, n’hésitez-pas à nous en faire part à communication@mai-rie-gouesnou.fr, nous nous ferons un plaisir de les partagers !

L'eau est une ressource précieuse, indispensable à tous les territoires et directement impactée par les effets du changement climatique et  les activités humaines. Réduire notre consommation d’eau, non pas en se privant dans les usages utiles, mais en évitant de la gaspiller et de la polluer est indispensable si l’on souhaite que la ville de demain soit une ville durable.

Fini les bouteilles en plastique !Avec l’installation de deux fontaines à eau au parc municipal du Crann, pour un montant de 2 400 €, la Ville de Gouesnou ajoute une nouvelle pierre à son programme d’actions en matière de développement durable. Désormais, les usagers du complexe sportif pour-ront remplacer leur bouteille en plas-tique par une gourde réutilisable et la remplir chaque fois que nécessaire. Ce nouvel investissement est également un outil qui permet de travailler en cohérence avec les clubs utilisateurs, dans l’objectif commun de protéger la ressource.

Économiser l'eau en jardinant.Le choix des plantes est important si vous désirez un jardin qui demande très peu d’eau. Les variétés végétales éco-nomes en eau, ainsi que les espèces locales, sont d’une aide précieuse pour réduire l’arrosage au jardin.Plusieurs techniques de jardinage permettent également de limiter la consommation d'eau sans priver les végétaux. Le binage par exemple,

facilite la pénétration de l'eau d'ar-rosage vers les racines et assure une meilleure aération du sol. Le paillage permet quant à lui de réguler la tem-pérature et l'humidité du sol et par la même occasion, de réduire l'arrosage des plantes.Enfin, le compost est un excellent moyen d’aider votre sol à garder l’eau, car lorsqu'il est mélangé à la terre, il agit comme une éponge !

Joueurs et encadrants des clubs de handball et de basket (Photo prise avant la crise sanitaire)

GOUESNOUAGIT

L ' E A UD É V E L O P P E M E N T D U R A B L E

CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE CHEZ VOUS

TEULIAD - DOSSIER .7

Les aires de jeux inclusives sont encore trop rares en France. Après la Ville de Vannes, et ses 53 000 habitants, la Ville Gouesnou, pourtant nettement plus petite avec ses 6 200 habitants, vient d’ouvrir un espace ludique et sportif destiné aux enfants de 1 à 12 ans, valides ou porteurs de handicap.

Les familles d’enfants porteurs de handicap ne cachent pas leur joie : « C’est vraiment une super

initiative de la Ville de Gouesnou ! Quel bonheur de voir nos filles pouvoir jouer

ensemble sur des structures ! », lance Nicolas Pouvreau, papa de Clémence, atteinte de trisomie 13 et de Mathilde.« Avec cet espace sportif et ludique,

indique Stéphane Roudaut, maire de Gouesnou, nous avons voulu, non pas faire cohabiter côte à côte les personnes valides et les personnes non valides, mais, au contraire, créer un espace où les enfants porteurs de handicaps et les enfants valides peuvent partager, en même temps, des espaces de jeux et de découverte. »

Stimuler les sensLes différentes structures sont conçues pour éveiller les sens : la couleur pour les déficients visuels, les instruments de musique pour les déficients auditifs, mais ces outils sont tout aussi efficaces pour le développement des enfants valides.« Les différents sols, souples et avec co-peaux de bois, sont très utiles pour l’ap-prentissage de la motricité des jeunes enfants qui s’initient la marche », pré-cise Pierre Lambert, très impliqué dans le monde associatif.Une seconde phase sur l’installation du mobilier urbain est désormais sur la table de travail, après les premiers retours d’expériences des familles et assistantes maternelles qui utilisent ce nouvel espace depuis plusieurs mois désormais. « Rappelons que notre dé-marche s’appuie sur le renforcement du vivre ensemble, insiste Nathalie Lalçon. Nous incluons donc dans notre démarche les personnes âgées, avec l’installation de bancs avec accoudoirs qui aideront les aînés à se lever plus faci-

lement. Le mobilier prendra également en compte l’installation de tables pré-voyant l’espace nécessaire au passage d’un fauteuil roulant ».Les installations ne s’arrêtent pas là : le conseil municipal des enfants de l'an dernier à l'école du Moulin avait proposé l’installation d’un baby-foot et d’une table de ping-pong, accessibles à tous, à proximité du skate-park ; le projet est désormais lancé et les jeux en voie d’acquisition.Parallèlement, les membres du comi-té de pilotage partagent leurs expé-rimentations comme le vélo-fauteuil qui intègre une plateforme à l’avant du vélo permettant d’y installer un fauteuil roulant et de profiter d’une promenade commune. Une période de test est envisagée avant une acqui-sition, si l’expérience est concluante.

RENFORCERLE VIVRE ENSEMBLE

I N C L U S I O N E S P A C E S P O R T I F E T L U D I Q U E D E K E R L O Ï S

Nathalie Lalçon, conseillère déléguée

à l’inclusion

Espace sportif et ludique de Kerloïs3 rue de Brecon

Clémence Pouvreau

NOTRE DÉMARCHE S'APPUIESUR LE RENFORCEMENTDU VIVRE ENSEMBLE

8. BRÈVES - KELEIER BERR

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SIX ANS POUR AGIR

D É M O C R A T I E L E N O U V E A U C O N S E I L M U N I C I P A L

Après une élection remportée dès le premier tour de scrutin, le 16 mars 2020, avec près de 76 % des voix, l’installation du conseil municipal, retardée en rai-

son de la crise sanitaire, s’est tenue au centre Henri-Quef-félec le 26 mai dernier. Stéphane Roudaut conserve donc son siège de maire pour un nouveau mandat de six ans, durant lequel il sera accompagné de 28 autres élus pour

débattre et porter les nombreux projets gouesnousiens. Trois élus siégeront également au Conseil de Métropole, il s’agit de Stéphane Roudaut, de Claudine Bruban et de Laurent Guillevin. « La transition se fait naturellement avec les élus du premier mandat et les nouveaux, souligne le maire. Six ans, cela passe très vite, alors tout le monde est au travail, les élus comme les services ! »

EN UR BAJENNAD - PLEIN CADRE .9

VOTRE NOUVEAUCONSEIL MUNICIPAL

STÉPHANE ROUDAUTMAIRE

MAXIMEHERLÉDAN1er ADJOINTFinances, personnelet administrationgénérale

SYLVIEABIVENADJOINTESolidarités,insertion et logement

CLAIREENGRAND-DESSEADJOINTEDéveloppementdurable, environnementet mobilités

JEAN-FRANÇOISLEROYADJOINTÉducation, enfanceet jeunesse

ANDRÉSALAÜNADJOINTSports et loisirs

SYLVIECOPPINADJOINTECulture et vie locale

CLAUDINEBRUBANADJOINTEUrbanismeet aménagement

DENISPÉNARGUÉARADJOINTTravaux, patrimoineet proximité

Le nouveau conseil municipal a été installé le 26 mai dernier, avec à sa tête, Stéphane Roudaut. Il rassemble 29 élus, 26 de la majorité et 3 de la minorité. Voici la composition de ce nouveau conseil municipal.

10. PLEIN CADRE - EN UR BAJENNAD

NATHALIE LALÇONConseillère déléguée,inclusion et égalité

RÉMI KERLOC’HConseiller référent,sécurité civile,Correspondant sécuritéroutière

SANDRINE MÉVEL

JEAN-YVESPOULIQUEN

ERWAN CARRALOUConseiller délégué,communication,concertation,jeunesse et jumelages

STÉPHANIE L’HURIECConseillère référente,grands événementset action bénévole

JEAN-PIERRECOMBROUX

ANGELINA TORRES

GROUPE MINORITAIRE GOUESNOU AUTREMENT

MICHEL QUÉRÉ AGNÈS PAYA PIERRE-YVESPAUGAM

JOËLLE LECOMPTEConseillère déléguée,politiques de centre-bourg, économieet commerce

PHILIPPE NOURISConseiller référent,associationspatriotiques,Correspondant défense

CAROLINE BIDEAU

LAURENT GUILLEVINConseiller délégué,aménagements, travauxet relations avecla Métropole

JULIE MERLE

MEDHI BOURAYA

BRIGITTE CLOARECConseillère référente,état-civil et partenariats

CYRIL MERCIER

SOLENNE FAGOT

EN UR BAJENNAD - PLEIN CADRE .11

ÇA BOUGEÀ MESCADIOU !Le parc d’activités de Mescadiou poursuit son dévelop-pement. Les constructions sortent de terre et certaines ont déjà ouvert leurs portes. Présentation de deux nouvelles entreprises installées à Mescadiou : Socotub et Flamkö.

3 questions à STÉPHANE BIHAN, GÉRANT DE FLAMKÖ

Quelle est l’histoire de Flamkö ?Flamkö est une entreprise familiale créée en 2014 à Brest. Nous sommes une équipe de huit personnes spécialisées dans les métiers de la vente et de la pose de poêles, che-minées et inserts au bois ou au gaz. Nous accompagnons les demandes de nos clients qui se tournent vers des styles

modernes et design. Depuis quelques mois, la cuisine exté-rieure se développe très rapidement. Nous recherchons pour nos clients la performance et l’innovation ; c’est pourquoi nous travaillons avec les constructeurs leaders du marché.

Pourquoi avoir déménagé dans la zone de Mescadiou ?Nous étions locataires dans un local gouesnousien de la zone de Kergaradec et nous avons décidé d’investir dans un bâtiment qui nous permette d’agencer un showroom et d'y présenter les différents produits à nos clients dans des condi-tions optimales. Géographiquement, la zone de Mescadiou détient sans conteste la palme de la localisation idéale. C’est aussi un bon compromis car le projet est très sérieux. Le ca-hier des charges impose un vrai travail architectural qui créé une harmonie globale et, parallèlement, l’aspect paysager a également été pris en compte.

Vous déménagez de Kergaradec à la zone de Mescadiou, comment percevez-vous votre nouvelle terre d’accueil ?Gouesnou est une ville très active qui se développe sur le volet économique mais aussi sur tous les aspects qui per-mettent de préserver le bien-être des habitants. On y sent une énergie constructive et c’est aussi très agréable pour nous de faire venir nos clients dans une ville qui bouge, tout en conservant un cadre verdoyant. La vidéoprotection est assurément un point important, pour la protection de nos salariés et des bâtiments.

3 questions à RONAN LE GALL ET BERNARD LE FOURN, CO-GÉRANTS DE SOCOTUB

Comment décririez-vous Socotub ?Notre entreprise est une Scoop créée en 1985 avec cinq membres fonda-teurs. D’ailleurs, pour la petite histoire (voire pour la grande), Socotub a dé-marré son activité dans un garage à Gouesnou ! Aujourd’hui, elle est gérée par huit actionnaires. Notre atelier est actuellement situé à Bourg-Blanc et nous sommes spécialisés dans la fa-brication de tuyauterie industrielle. Nos chantiers sont donc en lien avec l’agro-alimentaire, le pétrole, le gaz naturel, les chaudières, etc.

E N T R E P R I S E S I M P L A N T A T I O N S À M E S C A D I O U

Quel intérêt présente pour vous la zone de Mescadiou ?Nous intervenons essentiellement sur le nord du Finistère et notre ancien bâtiment arrive à saturation au point qu’il devient difficile de stocker nos matières premières. La zone de Mesca-diou dispose d’un atout géographique indéniable, compte tenu de notre zone d’activité. Parallèlement, l’augmenta-tion de la zone de stockage nous permet aussi de maintenir notre réactivité, qui est un de nos atouts, et d’intervenir sur des pannes dans de courts délais.

Quelle image avez-vous de Gouesnou ?Gouesnou est une ville très dyna-mique qui garde son esprit village. Nous avons d’ailleurs dans notre équipe plusieurs Gouesnousiens qui apprécient de vivre et de travailler dans cette commune. Tous les ser-vices sont représentés et l’on voit les nombreux investissements réalisés. C’est aussi rassurant pour nous en tant qu’entreprise, de voir que nous nous installons sur un territoire qui va de l’avant.

12. LE SAVIEZ-VOUS ? - DAOUST HA GOUZOUT A RAEC'H ?

Accueil / État civilTél. 02 98 37 37 50accueil@mairie-gouesnou.fr

711 ÉLÈVES : LES EFFECTIFSRESTENT STABLES

É D U C A T I O N R E N T R É E S C O L A I R E 2 0 2 0

Le maire, Stéphane Roudaut, accompagné de Jean-François Leroy, adjoint à l’éducation, et

Denis Pénarguéar, adjoint aux tra-vaux, ainsi que des services de la Ville, sont allés à la rencontre du directeur et des directrices, des enseignants et enseignantes et des personnels des trois écoles gouesnousiennes, afin « d’échanger sur les perspectives offertes pour cette rentrée. En cette rentrée qui affiche des effectifs stables,

souligne Jean-François Leroy, plu-sieurs projets déjà annoncés, en lien avec l’environnement et la charte en-vironnementale portée par la Ville de Gouesnou, seront menés tout au long de l’année dans les écoles. Nous serons au côté des équipes enseignantes pour lier les démarches scolaires et munici-pales et ainsi donner une cohérence de territoire. D’ailleurs, les enfants ne sont-ils pas les meilleurs vecteurs en matière de développement durable ? »

Deux mois de transition, c’est très confortable, « surtout quand on arrive à la mairie de Gouesnou, au

service accueil – état civil, où les missions sont variées et qu’il y a plein de choses à savoir », constate Maryline Abasq, 31 ans, la dernière recrue de la mairie. Après deux mois de travail en binôme, pendant le confinement, elle prend la suite de Geneviève Frau, 62 ans, qui part à la retraite cette année.

Arrivée en décembre 1999 au service accueil – état civil, Geneviève a pu transmettre à Maryline tous les bons conseils et l’expérience accumulés en un peu plus de vingt ans de service public. À commencer par les qualités nécessaires à l’exercice de l’accueil en mairie : « Rigueur, discrétion, réactivi-té », énumère-t-elle.

« Une commune hyperdynamique »Avant d’arriver à Gouesnou, Maryline était greffière à la cour d’appel de Pa-ris – « mon premier poste, en sortie d’école ». Mais ses origines lannili-siennes et l’envie « de revenir dans le coin » l’ont attirée à Gouesnou, ville

de 6 200 habitants. « Gouesnou est une commune hyperdynamique. Il y a énormément de choses qui se font ; elle est au niveau des communes de plus de 10 000 habitants, de ce point de vue. Je n’aurais peut-être pas postulé dans une autre commune de 6 000 habitants. Ici, il n’y a pas le train-train d’une petite mai-rie », estime-t-elle.Après avoir fait son premier Pacs au mois de mai, Maryline attend son pre-mier mariage avec une certaine impa-tience. « À l’accueil, autant on peut avoir des moments difficiles, quand on reçoit des personnes endeuillées, qui viennent pour l’achat d’une concession ou pour déclarer un décès, autant, juste après, on peut passer à un Pacs ou à un mariage, un moment heureux. »Geneviève quitte le poste presque à regret. « J’ai eu un petit coup de cafard en vidant mon bureau », confie-t-elle. Fi-nies, les sympathiques préparations de

mariages. Heureusement, elle a déjà des projets pour la retraite. « Je pense que je vais être très, très occupée. » Au programme : continuer le sport, voyager « quand je pourrai », profiter des enfants et petits-enfants, prendre le bateau pour aller pêcher et faire un peu de décoration…Maryline, elle, goûte à nouveau les joies des balades en bord de mer et des sorties entre amis, le week-end. Elle poursuit également sa découverte du poste et de la commune, de manière ludique, avec ses amis Gouesnousiens. Elle ne regrette qu’une chose : voir Ge-neviève partir. Un confinement passé ensemble, ça crée des liens.

LE SENS DEL'ACCUEIL

S E R V I C E S G E N E V I È V E F R A U E T M A R Y L I N E A B A S Q

En mairie, Maryline Abasq a pris la relève de Geneviève Frau au service accueil – état civil. Pendant deux mois, les deux femmes ont travaillé ensemble pour un passage de témoin en douceur… malgré la crise sanitaire.

Rentrée à l’école du Château-d’Eau

Geneviève Frau et Maryline Abasq

RIGUEUR, DISCRÉTION, RÉACTIVITÉ

KELEIER BERR - BRÈVES .13

études de droit à Rennes, on m’a proposé un poste d’as-sistant à la faculté de droit. Je suis donc devenu assistant, puis chargé de cours, et j’ai été agrégé en 1965.Agrégé de droit, je suis nommé professeur à Bordeaux, puis je reviens à Rennes. Puis à Brest, quand l’université se crée. Je suis nommé premier président de l’Université de Bretagne occidentale (UBO), en 1971.

Une grande fierté ?Une grande fierté, mais une grande responsabilité aus-si. C’était assez chaud à l’époque. La contestation était assez forte à Brest. Je suis resté un an et demi et j’ai été appelé par le ministre pour devenir directeur général de l’Enseignement supérieur et de la recherche en France, en 1972. J’ai occupé ce poste de 1972 à 1974. En 1974, Pompidou décède et Giscard est élu, on crée un secré-tariat d’État autonome aux Universités, et je deviens directeur du cabinet du ministre.À ce moment-là, j’habite à Paris, mais je m’intéresse à Brest, et notamment à mon ancienne université que j’es-

G O U E S N O U S I E N S D ’ I C I E T D ’A I L L E U R S

Vous êtes né à Gouesnou. Y avez-vous grandi, aussi ?Je suis né à Gouesnou le 18 septembre 1935, au Crann, alors petit hameau sur la route de Plouvien quand on vient du bourg de Gouesnou. Mon père, François Le Bris, était maître de chai, chez un marchand de vins de Gouesnou qui s’appelait Paul Laot. Ma mère, Bernadette Lunven, était à la maison. Ils avaient deux vaches et un petit terrain. Ils sont restés là pendant deux ans. En 1937, ils sont partis – et nous avec, mon frère et moi – pour s’installer à Brest.

Malgré cela, enfant, vous considériez-vous comme Gouesnousien ?Mais évidemment ! Toute mon enfance, toute ma jeunesse est gouesnousienne, à travers mes cousins. Dans la famille de ma mère, ils étaient onze enfants, les Lunven, et dans celle de mon père, ils étaient cinq. Donc on a vécu dans l’atmosphère gouesnousienne très longtemps.

Comment passait-on le temps, à Gouesnou, dans la période après-guerre, quand on était jeune ?Moi, j’habitais Brest et j’allais à l’école à Brest, à Saint-Martin puis à Notre-Dame de Bon Secours, chez les jésuites. Ça, c’était ma base.Et, pour les vacances, j’allais souvent à Gouesnou et au Four-Neuf. J’aidais à quelques travaux de la ferme : j’écrémais le lait, je faisais tourner l’écrémeuse à la main, pour enlever la crème du beurre, j’allais récol-ter quelques légumes. Je jouais également avec mes cousines plus jeunes, dans le manoir, le grand champ à proximité de la maison de mon oncle et de ma tante.J’ai dû aller régulièrement à Gouesnou jusqu’à mes 12-13 ans. Puis ça s’est espacé. Avec mes copains, on allait à vélo de Brest jusqu’au Trez-Hir. Ou à Saint-Marc, à la plage des Brestois. À partir de 1946-1947, ma vie était partagée entre l’école, aider mes parents au magasin et aller me baigner.

Quel est votre parcours ?J’ai passé mon bac en 1953 et là je suis parti de Brest pour aller à Rennes faire mes études de droit. Après mes

R AY M O N D - F R A N Ç O I S L E B R I S

Raymond-François Le Bris, qui fêtera ses 85 ans le 18 septembre, a consacré sa vie à la fonction publique. Aujourd’hui à la retraite, l’ancien haut fonctionnaire a accepté de nous présenter son parcours et de se remémorer sa jeunesse gouesnousienne.

HAUT FONCTIONNAIRE À LA RETRAITE

RAYMOND-FRANÇOIS LE BRIS

14. PORTRAIT - POLTRED

saie d’aider dans son développement, en répondant aux demandes de son président et du conseil. Attachement à la Bretagne, toujours.

Après cela, vous bifurquez…Je change complètement d’orientation et je deviens pré-fet. De l’Ariège d’abord, en 1974, puis de l’Ain, jusqu’en 1981.Après 1981, j’ai quitté mes fonctions de préfet. Je suis revenu comme professeur à l’université de Brest. J’y

suis resté pendant deux ans, jusqu’en 1983. Et à ce mo-ment-là, j’ai été nommé professeur de droit à Paris-Dau-phine, jusqu’en 1986.Et en 1986, changement de gouvernement et de ma-jorité. J’ai été réintégré dans le corps préfectoral, et j’y suis resté. J’ai été nommé préfet de la Seine-Saint-Denis de 1986 à 1990. Et nous avions toujours notre maison à Plougastel-Daoulas, où nous revenions à toutes les vacances. C’était notre ancrage breton.Et puis en 1990, j’ai quitté mon poste de préfet pour de-venir directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, et j’ai occupé cette fonction de 1990 à 1995. C’est un très grand établissement, avec toutes les grandes écoles : HEC, Sup’ de co, etc. Et 5 000 salariés.De 1995 à 2000, je suis nommé directeur de l’ENA, l’École nationale d’administration, à Paris et à Stras-

bourg. À la direction de l’ENA, j’ai comme élèves Édouard Philippe (Premier ministre du 15 mai 2017 au 3 juillet 2020) et Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances. Emmanuel Macron, en revanche, y est passé après mon départ (de 2002 à 2004, NDLR). Ensuite, je pars à la retraite, tout en étant chargé de missions par le gouvernement. Je suis donc resté assez actif.

Dans votre riche carrière, quel est le poste qui vous a le plus marqué ?C’est celui de préfet de la Seine-Saint-Denis, un poste exigeant mais où j’ai eu le sentiment de faire œuvre la plus utile, parce qu’il y avait beaucoup de problèmes : développement économique, formation des jeunes, lo-gement, etc. Et le préfet y avait un rôle important, pour aider les gens à mieux vivre. Ça m’a beaucoup porté. Les autres postes m’ont porté aussi, mais là, j’avais le sentiment de l’utilité immédiate. C’était plus concret. Sur la sécurité, sur le logement, sur la formation pro-fessionnelle des jeunes, sur l’emploi des jeunes, sur le développement économique, notamment lié à Roissy… Le métier de préfet est un métier d’action.

Tout au long de votre carrière, vous avez côtoyé plusieurs présidents de la République…Je n’ai jamais été dans un cabinet présidentiel. Mais j’ai été reçu par Pompidou quand je dirigeais l’Enseigne-ment supérieur – c’est lui qui avait suggéré mon nom – ; j’ai bien connu Giscard après – même le Giscard pré-sident –, il m’avait reçu à deux reprises quand j’étais préfet de l’Ariège et préfet de l’Ain ; ensuite j’ai rencon-tré régulièrement le président Mitterrand quand j’étais préfet de la Seine-Saint-Denis ; j’ai bien connu Jacques Chirac, qui m’a remis, à l’Élysée, ma cravate de Com-mandeur de la Légion d’honneur en présence de ma femme et mes enfants ; j’ai été reçu par Sarkozy aussi…

Aujourd’hui, où vivez-vous ?À Paris ! Nos enfants sont là-bas. On a vendu notre mai-son à Plougastel pour pouvoir acheter un appartement à Paris. Cela fait bientôt trois ans que nous ne sommes pas revenus à Gouesnou.

Avez-vous des regrets sur le plan professionnel ? N’avez-vous jamais songé à vous présenter à des élections ?À un moment, ça a été envisagé, à Brest notamment. On m’avait proposé de me présenter. Jacques Chirac, qui était président de la République, m’avait fait venir en me disant : « On me parle de vous souvent à propos de Brest, vous devriez être candidat ». J’ai réfléchi, puis j’ai dit non. Parce qu’être candidat à des élections, ça suppose de dire à des gens qui vont voter pour vous : « Je suis meilleur que les autres ». Cela suppose un mode de comportement, de raisonnement, une attitude que je n’ai pas. C’est un fin métier que d’être élu, mais je n’ai pas cette fibre-là.

POLTRED - PORTRAIT .15

TOUTE MON ENFANCE, TOUTE MA JEUNESSEEST GOUESNOUSIENNE

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PROVERBES - KRENNLAVARIOÙ

Et, pour pouvoir communiquer de manière plus ins-tantanée avec le public, les bénévoles se sont aussi ouverts aux réseaux sociaux, notamment Facebook et

Instagram, il y a de cela un an. Il ne manquait plus qu’un site internet. Pour y remédier, les Amis du Patrimoine ont accueilli durant quatre semaines, au mois de juin, un étu-diant en informatique, Paul, qui après avoir créé le site, leur a transmis les bons outils et les bonnes pratiques, afin de communiquer plus facilement avec le public.Une nouvelle étape est franchie pour les bénévoles. La pro-chaine sera celle des travaux de rénovation du musée. Bien que les portes du lieu restent fermées pour l’instant, le site internet permettra de faire connaître les nombreux trésors qui existent sur la commune.

Nos amis des villes jumelées et de coopération savent aussi faire preuve d’humour et de sagesse. Petit tour d’horizon de dictons parfois très imagés, à retrouver dans chaque édition.

Die hund wo bälle bisse nèt.Chien qui aboie ne mord pas.= Les gens qui menacent

beaucoup ne sont pas dangereux.

A L S A C I E N

Mwyaf trwst llestri gweigion.Ce sont les vaisselles vides

qui font le plus de bruit.= Ce sont les ignorants qui parlent le plus, 

sans rien dire de concret.

G A L L O I S

Fin evel ul louarn.Malin comme un renard.

= Malin comme un singe.

B R E T O N

Saya tɛ dunu fɔ.La mort ne joue pas de tam-tam.

= La mort vient sans avertir.

B A M B A R A

UN NOUVEAUSITE INTERNET

N U M É R I Q U E L E S A M I S D U P A T R I M O I N E

Si les Amis du Patrimoine n’ont pu se retrouver en cette période si particulière, ils ont cependant porté un projet qui leur tenait à coeur : la création d’un site internet.

Musée du patrimoine – Gouesnou

Depuis le mois de juillet, le site internet est en ligne, n’hésitez pas à venir le consulter : www.patrimoinedegouesnou.com

16. PATRIMOINE - GLAD

Malgré le climat d’angoisse et de crise sanitaire, le premier de tour des élections municipales s’est tenu en France et donc au sein de notre commune le 15 mars dernier. Ce climat, peu propice, a généré un niveau d’abstention sans précédent pour des élections municipales. Les recommandations contradictoires (devoir du vote ou devoir de santé publique ?) n’ont pas permis une expression démocratique normale et nous le regrettons sincèrement.Le résultat à la sortie des urnes ne nous a pas été favorable. Cepen-dant, nous tenons à remercier les électeurs qui nous ont soutenus et apportés leurs suffrages. Nous avons fait une campagne sincère et juste face aux enjeux climatiques, environnementaux, sociaux et éco-nomiques.Nous serons, durant ces six pro-

G O U E S N O U A U T R E M E N T

TOUS SOLIDAIRES

chaines années, des élus au tra-vail, engagés, proche des habi-tants. Nous porterons haut et fort nos convictions et notre vision de Gouesnou dans un esprit constructif et d’échange, comme nous l’avons toujours fait.Durant ces mois de confinement, beaucoup de bénévoles ont parti-cipé au soutien de la vie commu-nale. Nous souhaitons adresser un remerciement tout particulier à nos couturières qui n’ont pas compté leurs heures afin de confectionner des masques pour toute la popula-tion. Nous remercions également les bénévoles qui ont continué à soutenir nos aînés gouesnousiens à leur domicile et tous ceux qui en avaient besoin.Il convient également bien sûr de remercier le personnel médical dans son ensemble, sans oublier

A R T I C L E D E S C O N S E I L L E R S M U N I C I P A U X N ’A P P A R T E N A N T P A S À L A M A J O R I T É

nos commerçants, nos postiers, nos éboueurs ... et bien entendu à tous les agents municipaux et d’état qui assurent les services indispen-sables.Durant les prochains mois, soyons vigilants, prenons soin les uns des autres et continuons, toutes et tous, à respecter les règles de dis-tanciation et les gestes « barrière ». Continuons à consommer sur notre commune dans nos commerces de proximité, privilégions les produc-teurs locaux. Soyons également attentifs à nos associations, elles participent au bien vivre ensemble de notre commune et doivent au-jourd’hui s’adapter aux nouvelles conditions sanitaires. Alors, nous en sommes persuadés, nous avons toutes et tous un rôle à jouer !

Le service public fait intervenir une multitude d’acteurs, et il est par-fois difficile de discerner « qui fait quoi », tant les lignes ont tendance à bouger au gré des lois successives. Même les techniciens les plus che-vronnés s’y perdent par moments ! C’est dire !

En mairie, près de trois quarts des questions posées traitent d’un sujet pour lequel la commune n’exerce pas la compétence : la voirie, les es-paces verts, les poubelles, les trans-ports, les routes départementales, le bruit des avions, etc. Il n’est pas rare que nous essuyions les plâtres pour les autres… mais c’est ainsi. Le plus difficile reste de faire com-prendre à chacun qu’une politique globale peut contrarier des intérêts particuliers.

Cela étant, ce n’est pas parce que la commune n’est pas compétente sur un sujet qu’elle n’a pas à intervenir, bien au contraire !

G O U E S N O U P O U R V O U S

LA MAIRIE, C'EST LA PROXIMITÉ !La mairie du quotidien à Gouesnou, ce n’est pas un slogan, une formule creuse, mais une mission essentielle qui nous impose de faire preuve au-tant de méthode que de réactivité. Ainsi, dès qu’un signalement arrive en mairie, les services procèdent immédiatement à l’enregistrement et instruisent la demande : s’agit-il d’une compétence portée par la commune ? Si non, quels sont les moyens d’interventions ?

Prenons l’exemple d’un signale-ment de riverains se plaignant de la vitesse excessive des véhicules. Aussitôt la demande enregistrée, elle est transmise à la police munici-pale, qui se rend sur place, procède à des contrôles de vitesse, déploie le radar pédagogique mobile ou renforce sa présence, et rend un rapport assorti de propositions au maire et aux adjoints concernés. Une fois la proposition validée, une fiche est transmise aux services de Brest métropole pour intervention,

via un logiciel dédié, « relations aux administrés ».

Évidemment, certaines demandes nécessitent des temps plus longs de traitement, du fait de leur com-plexité ou parce que la commune et l’autorité compétente ont une divergence de vues sur la manière de résoudre la difficulté. Pour vous donner un ordre d’idée, entre 300 et 500 « fiches RA » sont recensées chaque année, pour un taux de ré-solution de près de 100 %, pour peu que la demande soit fondée.

Enfin, il nous tarde de pouvoir pro-grammer de nouvelles visites de quartier, lorsque la situation sani-taire le permettra. Aller au-devant des Gouesnousiens, connaître leurs attentes, noter leurs difficultés et partager un moment de convivia-lité, c’est ça aussi notre idée de la proximité.

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