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à gauche BORDEAUX Avenir 1er janvier2013, premièretraverséedu pontJacques ChabanDelmas. deG à D : EmmanuelleAjon, MichèleDelaunay, DanielJault, Françoise Cartron, VincentFeltesse etMatthieu Rouveyre. Pour la première fois, trois députés de gauche ont été élus à Bordeaux : Sandrine Doucet sur la 1 ère circonscription, Vincent Feltesse sur la 2 ème et Noël Mamère sur la 3 ème , inscrivant ainsi pleinement Bordeaux dans la dynamique nationale. Avec notre nouvelle ministre Michèle Delaunay, c’est l’assurance que les attentes des Bordelaises et des Bordelais seront relayées et défendues avec efcacité au parlement et au gouvernement. locales portent au quotidien, qu’il s’agisse de proximité ou de grands projets. Ce journal c’est aussi pour nous l’occasion de porter un regard prospectif sur certains grands thèmes. Pour le 1 er numéro, nous avons choisi de porter notre attention sur la culture au moment où notre ville se dote d’un nouvel équipement : l’auditorium. Équipement attendu et légitime pour une ville comme Bordeaux, qui comble une partie de notre retard. Pour autant la politique culturelle peut-elle se résumer à des équipements ? Le Grand Théâtre, le TnBA, le CAPC, l’auditorium maintenant ne doivent pas être seulement des lieux de diffusion à destination d’une élite mais des outils de création ouverts sur la ville. Bordeaux regorge de talents. Et pourtant combien de fois a-t-on vu le maire partir « en quête » d’événements auprès d’artistes de prestige, oubliant le terreau local voire l’ignorant ? Prenons le temps d’un inventaire pour mieux demain pouvoir proposer des pistes de réflexions nouvelles. Les élus socialistes de Bordeaux es élections confirment la volonté de changement exprimée à Bordeaux (57% des voix au 2 nd tour de l’élection pré- sidentielle pour François Hollande) et viennent après d’autres scrutins qui ont vu émerger sur la ville de nouveaux élus, 5 conseillers généraux, 3 conseillers régio- naux et 5 conseillers municipaux au sein du Conseil municipal de Bordeaux. À l’ex- ception de ces derniers, tous siègent dans des assemblées dirigées par un exécutif de gauche (Conseil régional, Conseil gé- néral, Communauté urbaine de Bordeaux). Tous défendent dans le cadre de leurs compétences Bordeaux et son territoire. Sans l’œu vre commu ne de cescollecti vités , Bordeaux ne serait sûrement pas le Bor - deauxd’aujourd’hui. Parce que nous voulons faire réussir notre ville, nous voulons travailler encore mieux tous ensemble. Ce journal vous permettra de découvrir certaines des actions menées ou à venir que les élus bordelais et l’ensemble des collectivités Faire œuvre commune... à gauche Le Parti socialiste a commandé en décembre une étude sur les élections municipales à Bordeaux. Ces résultats contiennent aussi, au-delà des simples intentions de vote, des enseignements encourageants. Environ 38 % des sondés déclarent aujourd’hui se considérer comme « à gauche », contre  31 % qui se disent « à droite ». Un peu moins de 16 % se réclament du « centre », 16 % se disant « ni à gauche, ni à droite ». Dans l’hypothèse d’un 1er tour opposant une liste d’union de la droite conduite par  Alain Juppé à une liste d’union de la gauche conduite par Vincent Feltesse, la liste d’Alain  Juppé l’emporterait au 1 er tour avec 56 % des surages, contre 39 % pour la liste de Vincent Feltesse. Pour mémoire, la liste d’Alain  Juppé l’avait emporté au 1 er tour en 2008 avec 56,62 % des voix contre 34,14 % pour la liste d’Alain Rousset. Aujourd’hui, à un an des élections, alors qu’aucun candidat ne s’est encore déclaré à gauche et qu’Alain Juppé est lui entré en campagne depuis 5 mois, le rapport de orce gauche/droite est donc plus avorable qu’il ne l’était à la fn de la campagne de 2008. Enfn, si Alain Juppé bénéfcie du soutien des retraités, Vincent Feltesse ait jeu égal avec lui auprès des jeunes (18-29 ans), et le devance sur les actis et les cadres supérieurs. Sondageréalisépar téléphone auprès de501personnes inscrites sur les listes électorales du3 au11 décembre2012. Sondage 1er janvier2013, premièretraverséedu pontJacques ChabanDelmas. deG à D : EmmanuelleAjon, MichèleDelaunay, DanielJault, Françoise Cartron, VincentFeltesse etMatthieu Rouveyre. #1 Février 2013 CULTUR E, INVENTAIRE(S) Une si longue « pause » www.michele-delaunay.net www.gouvernement.fr/gouvernement/ michele-delaunay Michèle Delaunay Vincent Feltesse Avec l’annonce du projet Ehpad Alzheimer du CHU de Bordeaux, dont le nancement a été conrmé par l’État, Michèle Delaunay a souhaité la constitution d’un pôle gérontologique unique en France doté d’expertises dans les domaines de la santé publique, de la formation, de l’éthique et de la santé durable. Ce projet conforte une longue tradition d’excelle nce médicale à Bordeaux. Avec la Maison de l’Economie créative et de la Culture d’Aquitaine (Méca), Alain Rousset a voulu un geste architectural fort au sud de Bordeaux sur le site des anciens abattoirs. Ce lieu, qui accueillera en son sein le FRAC, Écla et l’OARA, a vocation à rayonner bien au-delà de Bordeaux et de l’Aquitaine. Comme l’ensemble des collectivités locales du grand Sud-Ouest, le Conseil général a pris sa part dans l’arrivée de la LGV à Bordeaux en 2017. Avec l’engagement de plus de 159,3 millions d’euros, Philippe Madrelle a mobilisé le département de la Gironde derrière ce projet d’intérêt général. Faire de Bordeaux l’épicentre du grand Sud-Ouest, c’est accroître l’attractivité de la Gironde. A l’issue de la 3 ème phase du tramway, la métropole bordelaise disposera du réseau de tram le plus étendu de France, irriguant aussi bien les zones denses d’habitation que les pôles d’activité économique s. En 20 ans, ce sont 77 kilomètres que la communauté urbaine de Bordeaux aura construit pour 2,15 Mds d’euros. Pour Vincent Feltesse, le développement de la mobilité durable est au cœur d’une métropole sensible, sobre, solidaire, stimulante et singulière.  C  u l  t  u r  e  , i  v  e n  t  a i  e  (  s  ) www.vincentfeltesse.fr www.lacub.fr Philippe Madrelle www.philippe-madrelle.net www.gironde.fr  Alain Rousset www.alainrousset.net aquitaine.fr Bordeaux a changé. Nul ne le conteste mais ce changement est le fruit d’un engagement collectif. Hier comme aujourd’hui, les collectivités locales veulent porter haut la métropole bordelaise. Cette dynamique doit se maintenir et éviter toute tentation de repli sur soi. La culture occupe une place de choix à Bordeaux. Pour autant, le sujet de la politique culturelle de la Ville est loin de faire l’unanimité. Ce n’est pas une nouveauté, puisque déjà sous Jacques Chaban-Delmas les critiques, souvent justifées, étaient vives. On peut simplement constater que son successeur Alain Juppé ne les a pas fait taire. Il était fait reproche à Jacques Chaban-Delma s de privilégier quelques grandes gures et équipements culturels aux dépens des « acteurs de terrain », et notamment des milieux associatifs. Mais en ce temps-là Bordeaux disposait au moins d’une aura culturelle au niveau national, le public suivait et les acteurs culturels bordelais bénéciaient malgré tout des retombées de cette dynamique. Lorsqu’il devint maire de Bordeaux en 1995, Alain Juppé annonça vouloir prendre le contrepied de son prédécesseur en matière culturelle. Quelques mois après, il déclarait « La situation nancière de la ville nous contraint, malheureusement, à marquer une pause dans notre effort culturel » . Depuis, la pause dure toujours. Aucune vision ni ambition culturelle n’a été portée au sommet, il n’y a pas eu de projet, seulement des coups ou des à-coups. Souvenons-nous du asco de la candidature de Bor- deaux au rang de capi - tale européenne de la culture 2013. Cet échec est doublement com- préhensible : d’une part, la Ville a pris le train en marche et n’a pas eu le temps de monter un dossier sufsamment solide ; d’autre part, et malgré les bonnes volontés qui se sont manifestées de toutes parts, l’absence de politique culturelle cohérente, de réseaux structurés à partir desquels un nouveau projet aurait pu émerger, le manque de dynamisme, et donc de crédibilité, ont rendu cette louable intention caduque. Ministre déléguée en charge des Personnes âgées et de l’Autonomie Président du Conseil régional d’Aquitaine Président du Conseil général de la Gironde Président de la Communauté urbaine de Bordeaux qui attestent de l’enjeu pédagogique de la mise à disposition des œuvres d’art pour le plus grand nombre. De ce point de vue, on ne peut que dénoncer l’élitisme de la politique culturelle bordelaise. Et c’est précisément là que le bât blesse le plus. Une politique culturelle publique doit avoir pour ambition de s’adresser à tout le monde, et pas seulement à quelques privilégiés. Toutes les formes d’expression des plus avant-gardistes aux plus rassembleuses, doivent trouver une place, mais avec les mêmes exigences d’élever les esprits. Mais pour cela, il faut saisir les attentes, donc permettre aux uns et aux autres de s’exprimer pour déterminer les modes d’intervention les plus appropriés. Force est de constater que ce travail n’a jamais été fait à Bordeaux. Le besoin de culture à Bordeaux est d’autant plus fort qu’un important retard a été pris. Il existe pourtantlocalementunviviertrèsactif etproductif. Il faut une nouvelle impulsion, une vision au niveau communautaire qui s’accompagne d’une participatio nactive descitoyens. Un collectif d’acteurs culturels  À l a r ech erc he d’un grand événement culturel… depuis 20 ans ! 1997 : Alain Juppé enterre le célèbre festival Sigma et annonce pour le remplacer la création d’« un grand événement international du spectacle vivant » l’année suivante…  2005: 3 ème et dernière édition du Festival du Film au Féminin à Bordeaux  Après avoir c réé 3 biennale s en 7 ans…  2002: Novart, biennale des arts de la scène  2004 : Agora, biennale d’architecture, d’urban isme et de design  2009 : Evento, biennale d’art contemporain  Après s’être incliné ace à Marseille  2008: échec de la candidatur e de Bordeaux au titre de Capitale européenne de la culture 2013  Alain Juppé dans l ’impas se fn it par demand er l’avis des Bordelais !  2012 : Evento 2013 annulé. La Mairie de Bordeaux commande une enquête sur les attentes culturellesdeshabitants. Supplément duPopulaireGirondin- Directeur dela publication Ludovic Freyg eond Crédits photos :Yves Foubert - AurélienMarquot - Phovoir. (1)Les personnes représentées sont des fgurants utilisés uniquement à des fns d’illustration. (1) Une politique culturelle doit prendre en considération l’ensemble des maillons de la chaîne qui va de la création à la diffusion. Bordeaux en grand Retrouvez le détail des actions des collectivités de gauche pour Bordeaux sur www.vincentfeltesse.fr Plus d’inormations sur la culture à Bordeaux sur www.vincentfeltesse.fr rubrique : les grands débats (1) En vérité, la Ville navigue à vue en matière de culture et tente de greffer des événements qui ne prennent pas, faute de légitimité acquise auprès des acteurs culturels ou des habitants, telles les deuxpremièreséditionsd’Evento. Quant à la situation des musées, elle est ca- tastrophique. Aucun ne s’en sort avec les hon- neurs. Les maigres crédits alloués au Musée d’Aquitaine sont engloutis dans le renouvelle- ment progressif d’une scénographie qui par- fois date de son ouverture. Le musée des arts décoratifs n’est que très rarement ouvert dans sa totalité faute de personnel. Enn, le musée des beaux-arts dispose d’un espace notoi- rement insufsant au regard de l’étendue et de la belle diversité de ses œuvres. Pour couron- ner le tout, aucune de ces institutions ne dispose de crédits d’acquisition autonomes pour enrichir et valoriser ses collections. Or, les musées constituent aujourd ’hui,aveclesmédiathèq ues,un desinve stisse- ments premiers des grandes métropoles européennes. Ne serait-ce qu’en France, on ne compte plus les municipalités qui ont restauré, voire créé de nou- veaux espaces culturels ces dernières décennies, comme Montpellier (qui a accueilli la grande expo- sition Odilon Redon à l’été 2012 au détriment de Bordeaux), Nancy, Saint-Étienne, Lyon, Marseille, Lille ou Nantes. Sans compter les initiatives du Louvre à Lens ou du Centre Pompidou à Metz Une politique culturelle publique doit avoir pour ambition de s’adresser à tout le monde. Et pendant ce temps-là, dans les autres grandes villes de France… 1995 : Création des Folles journées de Nantes  2004 : Lille Capitale européenne de la Culture  2012: 15 e biennaleinternationale de danse de Lyon  2013:  Marseille Capitale européenne de la Culture 

Février 2013 - Bordeaux Avenir à Gauche #1

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7/28/2019 Février 2013 - Bordeaux Avenir à Gauche #1

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à gauche BORDEAUXAvenir

1er  janvier2013, premièretraverséedu pontJacques ChabanDelmas.

deG à D : EmmanuelleAjon, MichèleDelaunay, DanielJault, FrançoiseCartron, VincentFeltesse etMatthieu Rouveyre.

Pour la première fois, trois députés de gauche ont été élus à Bordeaux :Sandrine Doucet sur la 1ère circonscription, Vincent Feltesse sur la 2ème etNoël Mamère sur la 3ème, inscrivant ainsi pleinement Bordeaux dans la dynamiquenationale. Avec notre nouvelle ministre Michèle Delaunay, c’est l’assuranceque les attentes des Bordelaises et des Bordelais seront relayées et défenduesavec efcacité au parlement et au gouvernement.

locales portent au quotidien, qu’il s’agissede proximité ou de grands projets.Ce journal c’est aussi pour nous l’occasionde porter un regard prospectif sur certainsgrands thèmes. Pour le 1er numéro, nousavons choisi de porter notre attention surla culture au moment où notre ville se doted’un nouvel équipement : l’auditorium.Équipement attendu et légitime pourune ville comme Bordeaux, qui combleune partie de notre retard. Pour autant lapolitique culturelle peut-elle se résumerà des équipements ? Le Grand Théâtre, leTnBA, le CAPC, l’auditorium maintenantne doivent pas être seulement des lieuxde diffusion à destination d’une élitemais des outils de création ouverts surla ville. Bordeaux regorge de talents. Etpourtant combien de fois a-t-on vu lemaire partir « en quête » d’événementsauprès d’artistes de prestige, oubliant leterreau local voire l’ignorant ? Prenons letemps d’un inventaire pour mieux demainpouvoir proposer des pistes de réflexionsnouvelles.

Les élus socialistes de Bordeaux 

es élections confirmentla volonté de changementexprimée à Bordeaux (57%

des voix au 2nd tour de l’élection pré-sidentielle pour François Hollande) etviennent après d’autres scrutins qui ontvu émerger sur la ville de nouveaux élus, 5conseillers généraux, 3 conseillers régio-naux et 5 conseillers municipaux au seindu Conseil municipal de Bordeaux. À l’ex-ception de ces derniers, tous siègent dansdes assemblées dirigées par un exécutif de gauche (Conseil régional, Conseil gé-néral, Communauté urbaine de Bordeaux).Tous défendent dans le cadre de leurscompétences Bordeaux et son territoire.Sans l’œuvre commune de cescollectivités,Bordeaux ne serait sûrement pas le Bor-deaux d’aujourd’hui.Parce que nous voulons faire réussirnotre ville, nous voulons travailler encoremieux tous ensemble. Ce journal vouspermettra de découvrir certaines desactions menées ou à venir que les élusbordelais et l’ensemble des collectivités

Faire œuvre commune...à gauche

Le Parti socialiste a commandé en décembre une étude sur les élections municipales àBordeaux. Ces résultats contiennent aussi,au-delà des simples intentions de vote, desenseignements encourageants.

Environ 38 % des sondés déclarent aujourd’huise considérer comme « à gauche », contre  31 % qui se disent « à droite ». Un peu moinsde 16 % se réclament du « centre », 16 % se disant « ni à gauche, ni à droite ».

Dans l’hypothèse d’un 1er tour opposantune liste d’union de la droite conduite par Alain Juppé à une liste d’union de la gauche conduite par Vincent Feltesse, la liste d’Alain Juppé l’emporterait au 1er tour avec 56 %

des surages, contre 39 % pour la liste de Vincent Feltesse. Pour mémoire, la liste d’Alain Juppé l’avait emporté au 1er tour en 2008 avec56,62 % des voix contre 34,14 % pour la liste d’Alain Rousset. Aujourd’hui, à un an desélections, alors qu’aucun candidat ne s’estencore déclaré à gauche et qu’Alain Juppé est lui entré en campagne depuis 5 mois,le rapport de orce gauche/droite est doncplus avorable qu’il ne l’était à la fn de lacampagne de 2008.

Enfn, si Alain Juppé bénéfcie du soutiendes retraités, Vincent Feltesse ait jeu égalavec lui auprès des jeunes (18-29 ans), et le devance sur les actis et les cadres supérieurs.

Sondageréalisépar téléphone auprès de501personnes inscritessur les listes électorales du3 au11 décembre2012.

Sondage

1er  janvier2013, premièretraverséedu pontJacques ChabanDelmas.

deG à D : EmmanuelleAjon, MichèleDelaunay, DanielJault, FrançoiseCartron, VincentFeltesse etMatthieu Rouveyre.

#1 Février 2013

CULTURE, INVENTAIRE(S)

Une si longue « pause »

www.michele-delaunay.n

www.gouvernement.fr/gouvernmichele-delaunay

MichèleDelaunay

VincentFeltesse

Avec l’annonce du projet Ehpad Alzheimer du CHU deBordeaux, dont le nancement a été conrmé par l’ÉtaMichèle Delaunay a souhaité la constitution d’un pôlegérontologique unique en France doté d’expertises dadomaines de la santé publique, de la formation, de l’étet de la santé durable. Ce projet conforte une longue td’excellence médicale à Bordeaux.

Avec la Maison de l’Economie créative et de la Cultured’Aquitaine (Méca), Alain Rousset a voulu un gestearchitectural fort au sud de Bordeaux sur le site des anabattoirs. Ce lieu, qui accueillera en son sein le FRAC, Éet l’OARA, a vocation à rayonner bien au-delà de Borde

et de l’Aquitaine.

Comme l’ensemble des collectivités locales du grandSud-Ouest, le Conseil général a pris sa part dans l’arrivde la LGV à Bordeaux en 2017. Avec l’engagement de pde 159,3 millions d’euros, Philippe Madrelle a mobilisédépartement de la Gironde derrière ce projet d’intérêt gFaire de Bordeaux l’épicentre du grand Sud-Ouest,c’est accroître l’attractivité de la Gironde.

A l’issue de la 3ème phase du tramway, la métropole bordisposera du réseau de tram le plus étendu de France,irriguant aussi bien les zones denses d’habitation que pôles d’activité économiques. En 20 ans, ce sont77 kilomètres que la communauté urbaine de Bordeauconstruit pour 2,15 Mds d’euros. Pour Vincent Feltessedéveloppement de la mobilité durable est au cœur d’unmétropole sensible, sobre, solidaire, stimulante et sing

 C ul  t  ur e ,i 

n v en t  ai r e (  s ) 

www.vincentfeltesse.fr

www.lacub.fr

PhilippeMadrelle

www.philippe-madrelle.ne

www.gironde.fr

 AlainRousset www.alainrousset.net

aquitaine.fr

Bordeaux a changé. Nul ne le conteste mais ce changement est le fr

d’un engagement collectif. Hier comme aujourd’hui, les collectivités

locales veulent porter haut la métropole bordelaise. Cette dynamiqu

doit se maintenir et éviter toute tentation de repli sur soi.La culture occupe une place de choix à Bordeaux. Pour autant, le sujet de la politique

culturelle de la Ville est loin de faire l’unanimité. Ce n’est pas une nouveauté, puisque

déjà sous Jacques Chaban-Delmas les critiques, souvent justifées, étaient vives.

On peut simplement constater que son successeur Alain Juppé ne les a pas fait taire.

Il était fait reproche à Jacques Chaban-Delmas deprivilégier quelques grandes gures et équipementsculturels aux dépens des « acteurs de terrain », etnotamment des milieux associatifs. Mais en cetemps-là Bordeaux disposait au moins d’une auraculturelle au niveau national, le public suivait et lesacteurs culturels bordelais bénéciaient malgrétout des retombées de cette dynamique.

Lorsqu’il devint maire de Bordeaux en 1995, AlainJuppé annonça vouloir prendre le contrepied deson prédécesseur en matière culturelle. Quelquesmois après, il déclarait « La situation nancière 

de la ville nous contraint, malheureusement, à 

marquer une pause dans notre effort culturel » . Depuis, la pause dure toujours. Aucune vision niambition culturelle n’a étéportée au sommet, il n’y apas eu de projet, seulementdes coups ou des à-coups.

Souvenons-nous du ascode la candidature de Bor-deaux au rang de capi-tale européenne de laculture 2013. Cet échec est doublement com-

préhensible : d’une part, la Ville a pris le train enmarche et n’a pas eu le temps de monter un dossiersufsamment solide ; d’autre part, et malgré lesbonnes volontés qui se sont manifestées de toutesparts, l’absence de politique culturelle cohérente,de réseaux structurés à partir desquels un nouveauprojet aurait pu émerger, le manque de dynamisme,et donc de crédibilité, ont rendu cette louableintention caduque.

Ministre déléguée encharge des Personnesâgées et de l’Autonomie

Président du Conseilrégional d’Aquitaine

Président du Conseilgénéral de la Gironde

Président de laCommunauté urbainede Bordeaux

qui attestent de l’enjeu pédagogique de la miseà disposition des œuvres d’art pour le plus grandnombre.

De ce point de vue, on ne peut que dénoncerl’élitisme de la politique culturelle bordelaise.Et c’est précisément là que le bât blesse le plus.Une politique culturelle publique doit avoir pourambition de s’adresser à tout le monde, et pas

seulement à quelques privilégiés. Toutes lesformes d’expression des plus avant-gardistesaux plus rassembleuses, doivent trouver uneplace, mais avec les mêmes exigences d’élever lesesprits. Mais pour cela, il faut saisir les attentes,donc permettre aux uns et aux autres de s’exprimerpour déterminer les modes d’intervention les plusappropriés. Force est de constater que ce travailn’a jamais été fait à Bordeaux.

Le besoin de culture à Bordeaux est d’autant plusfort qu’un important retard a été pris. Il existepourtant localement un vivier très actif et productif.Il faut une nouvelle impulsion, une vision auniveau communautaire qui s’accompagne d’uneparticipation active des citoyens.

Un collectif d’acteurs culturels 

 À la recherched’un grand événement culturel…depuis 20 ans !

1997 : Alain Juppé enterre le célèbre festivalSigma et annonce pour le remplacer la créationd’« un grand événement international du spectaclevivant » l’année suivante…

 2005: 3èmeet dernière édition du Festival du Filmau Féminin à Bordeaux

 Après avoir créé 3 biennales en 7 ans…

 2002 : Novart, biennale des arts de la scène

 2004 : Agora, biennale d’architecture,d’urbanisme et de design

 2009 : Evento, biennale d’art contemporain

 Après s’être incliné ace à Marseille…

 2008 : échec de la candidature de Bordeaux autitre de Capitale européenne de la culture 2013

 Alain Juppé dans l’impasse fnit par demanderl’avis des Bordelais !

 2012 : Evento 2013 annulé. La Mairie de Bordeauxcommande une enquête sur les attentesculturelles des habitants. Supplément duPopulaireGirondin- Directeur dela publication Ludovic Freygeond

Crédits photos :Yves Foubert - AurélienMarquot - Phovoir.

(1)Les personnes représentées sont des fgurants utilisés uniquement à des fns d’illustration.

(1)

Une politique culturelle doit prendreen considération l’ensemble desmaillons de la chaîne qui va de lacréation à la diffusion.

Bordeaux en grand

Retrouvez le détail des actions des collectivités de gauche pour Borsur www.vincentfeltesse.frPlus d’inormations

sur la culture à Bordeaux sur www.vincentfeltesse.frrubrique : les grands débats

(1)

En vérité, la Ville navigue à vue en matière deculture et tente de greffer des événements qui neprennent pas, faute de légitimité acquise auprèsdes acteurs culturels ou des habitants, telles lesdeux premières éditions d’Evento.

Quant à la situation des musées, elle est ca-tastrophique. Aucun ne s’en sort avec les hon-neurs. Les maigres crédits alloués au Muséed’Aquitaine sont engloutis dans le renouvelle-ment progressif d’une scénographie qui par-fois date de son ouverture. Le musée des artsdécoratifs n’est que très rarement ouvert danssa totalité faute de personnel. Enn, le muséedes beaux-arts dispose d’un espace notoi-rement insufsant au regard de l’étendue et

de la belle diversité deses œuvres. Pour couron-ner le tout, aucune de cesinstitutions ne disposede crédits d’acquisitionautonomes pour enrichir etvaloriser ses collections.

Or, les musées constituentaujourd’hui, avec les médiathèques, un des inve stisse-

ments premiers des grandes métropoles européennes.Ne serait-ce qu’en France, on ne compte plus lesmunicipalités qui ont restauré, voire créé de nou-veaux espaces culturels ces dernières décennies,comme Montpellier (qui a accueilli la grande expo-sition Odilon Redon à l’été 2012 au détriment deBordeaux), Nancy, Saint-Étienne, Lyon, Marseille,Lille ou Nantes. Sans compter les initiatives duLouvre à Lens ou du Centre Pompidou à Metz

Une politique culturelle publiquedoit avoir pour ambition des’adresser à tout le monde.

Et pendant ce temps-là,dans les autres grandes villesde France…

1995 : Création des Folles journéesde Nantes 

 2004 : Lille Capitale européenne de la Culture 

 2012 : 15e biennale internationale de danse de Lyon

 2013 : MarseilleCapitale européenne de la Culture 

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7/28/2019 Février 2013 - Bordeaux Avenir à Gauche #1

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1er

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Emmanuelle AJONConseillère municipale de Bordeaux

et Conseillère régionale

[email protected]/

Jean-Baptiste BORTHURYConseiller général

 [email protected]

Naïma CHARAIPrésidente de l’Agence pour la

Cohésion Sociale et l’Égalité deschances (ACSÉ), Conseillère

régionale, Députée suppléantede Noël Mamère

[email protected]

Béatrice DESAIGUESConseillère municipale de Bordeaux

et Conseillère régionale

[email protected]

Martine DIEZ

Conseillère municipalede Bordeauxet Conseillère communautaire

[email protected]

Philippe DORTHEConseiller généralet Conseiller régional

[email protected]/

Sandrine DOUCETDéputée de la1ère circonscriptionde la Gironde

[email protected]/

Vincent FELTESSEDéputé de la 2ème circonscription de la Gironde

Président de la Communautéurbaine de Bordeaux

[email protected]

Mathieu HAZOUARDConseiller régional

[email protected]

Jean-Michel PEREZConseiller municipalde Bordeaux

Conseiller communautaire

[email protected]

Daniel JAULTConseiller général

[email protected]

Jacques RESPAUDVice-président du Conseil général,Conseiller municipal de Bordeaux

[email protected]/

Matthieu ROUVEYREConseiller général

et Conseiller municipalde Bordeaux

[email protected]

matthieu-rouveyre.fr

CANTON 1 CANTON 5

CANTON 7

CANTON 8

CANTON 6

CANTON 2

CANTON 4

CANTONS 1,2 ET 8

Députée Député

CANTONS 3,4,5 ET 7

Les élus socialistes pour Bordeaux et ses habitantsDe nouveaux collèges et deséquipements sportifs au service de t

Le Conseil général investit sur les collègbordelais. Celui de Saint-André a étéinauguré au mois de janvier sur le secteude Caudéran, les travaux sur Cassignol eCheverus sont en cours pour une livraisorespective en 2014 et 2015. Outre lescollèges, le Conseil général investit dansdes équipements sportifs. Dans le quartiSainte-Croix, un nouveau gymnase est ecours de construction pour les besoins dcollège Alienor d’Aquitaine et pourra êtreutilisé hors temps scolaire par la populatAinsi sur ces 4 projets, ce sont plus de40 millions d’euros qui sont mobilisés auservice des Bordelaises et des BordelaisJacques Respaud 

Neurocampus 60 M€ investis sur BordeauxFaire de Bordeaux un centre d’excellence dans larecherche contre les maladies neurodégénératives*, telleest l’ambition portée par le Conseil régional d’Aquitaine.Dédié à la recherche sur le système nerveux et sesmaladies, ce projet s’articule autour de deux volets :l’accompagnement d’équipes et la construction dedeux instituts, l’IINS (Institut Interdisciplinaire desNeurosciences) et de l’IMN (Institut des MaladiesNeurodégénératives). 600 chercheurs y travaillerontà terme. Livraison prévue n 2014.*Maladiesd’Alzheimer,de Parkinson

Mathieu Hazouard 

La Benauge : réhabiliter plutôt que démolir !Au printemps dernier, la mairie de Bordeauxa décidé de démolir la barre D de la Benaugeprétextant l’insalubrité du bâtiment et de reconstruire 180 logements sociaux.Opération traumatisante pour des habitants présents depuis très longtemps dansce quartier, elle se révèle inefcace socialement (renchérissement des loyers,aujourd’hui 290 € pour un T4) et plus coûteuse qu’une opération de réhabilitationnotamment en terme de rénovation thermique. Aujourd’hui d’autres voies sont

possibles, faut-il avoir la volonté politique de les explorer. »Emmanuelle Ajon

Le droit à la formation pour tousDepuis 1998, le Conseil régional d’Aquitaine, avec l’État et l’AGEFIPH , favorise l’accès despersonnes en situation de handicap aux dispositifs de formation de droit commun. Ce partenariats’est avéré être fructueux puisque le nombre de stagiaires en situation de handicap dans lesactions de formation de la Région est passé de 2,5% en 2001 à 7,5% en 2011.

Pour faciliter cette entrée en formation, la Région propose sur tout le territoire des dispositifsd’accessibilité à l’apprentissage et à la formation professionnelle continue. Ainsi, depuis 2010,70Bordelais ontbénécié d’aménagementdes conditionsde formationadaptéesà leurhandicap.*Associationde GestionduFondsd’InsertionprofessionnelledesPersonnesHandicapées

Béatrice Desaigues

Une résidence intergénérationnelleau cœur de Bordeaux

Le Conseil régional d’Aquitaine a coné à Aquitanis transformation de l’ancien lycée des Menuts en unerésidence intergénérationnelle destinée à accueillir ud’âgés, parmi les anciens combattants migrants et d jeunes en formation et mobilité professionnelle.Ce projet est symbolique à plus d’un titre : il répare ela discrimination dont ont été victimes pendant longles anciens combattants des anciennes colonies, s’du montant de leur pension, « cristallisé » pendant dannées au motif qu’ils n’étaient pas Français et/ou nrésidents permanents en France.Il est symbolique enn car il œuvre à la mixité

intergénérationnelle en prévoyant 19 logements surdes jeunes. Ce projet de plus de 4 M€ sera livré n 2

Naïma Charai 

Maison des adolescents

Fin 2013, le Conseil général de la Girondeinaugurera la Maison des Adolescents àBordeaux. La MDA s’adresse aux jeunes d11 à 25 ans et à leurs parents ainsi qu’auxprofessionnels qui les accompagnentau quotidien : enseignants, équipespédagogiques, travailleurs sociaux, etc...  La MDA est une association, animée parune équipe pluridisciplinaire et travaillanten partenariat avec l’ensemble des acteurintervenant auprès des jeunes. L’accueil ygratuit, immédiat, inconditionnel sans renvous et anonyme.Daniel Jault 

La lière nautique à Bordeaux :

plus qu’un projet, un devoir !Le développement économique de Bordeaux passepar sa lière nautique. Longtemps sous-estimées,les infrastructures de ce secteur économiquebordelais sont pourtant de qualité : qu’il s’agissede construction ou d’entretien, Bordeaux a lesatouts pour devenir un pôle de référence sur lalière nautique de luxe. Des Bassins à flot à lazone de Brazza, des industriels ont la volonté dedévelopper de tels atouts et d’en faire des lieuxd’excellence. La puissance publique doit être àleurs côtés, notamment en ce qui concerne le projetdédié à l’entretien de yachts grand luxe dans lesformes de radoub des Bassins à flot. Les outils etl’imagination des entrepreneurs sont là, montronsnotre audace à les accompagner et à favoriser lacréation d’emplois.Martine Diez

Un portail des bibliothèqueset médiathèques municipaleset universitaires pour la métropole

La Cub lance prochainement un portail métropolitaindes bibliothèques et médiathèques municipales,conformément à sa mission d’œuvrer à la miseen réseau des initiatives et des ressources de sesmembres. La mise en ligne d’un tel portail a ainsi pourambition d’offrir de nouveaux services aux habitants,d’améliorer la lisibilité de l’offre culturelle en matière

de lecture publique sur l’ensemble du territoire. Toutesles communes ainsi que l’université y ont adhéré àl’exception de Bordeaux, préférant sortir son propreportail. Coopération d’un côté, repli sur soi de l’autre.Cherchez l’erreur. 

Jean-Michel Perez

Enn les navettes fluviales !

Le 18 décembre 1995, alors Conseiller municipal deBordeaux, j’ai proposé au Maire et à la Communautéurbaine de Bordeaux d’instaurer, comme ce fut lecas pendant des décennies à Bordeaux, un réseau debateaux bus. Pendant 17 ans j’ai travaillé à ce projet avec des amis et nous nous sommes battus pour sensibiliser les élus de l’intérêt d’un tel réseau.Grâce à Vincent Feltesse, convaincu du bien-fondé dece projet, nous venons de baptiser et de mettre à l’eaula première navette fluviale. Son nom, « l’Hirondelle »,a été choisi en souvenir d’une ancienne compagniede bateaux bus de Bordeaux. Ce premier bateau aété construit au chantier naval Dubourdieu à Gujan-Mestras. La gestion du réseau est conée à Kéolis,concessionnaire des transports en commun de la Cub.Rendez-vous au printemps pour leur mise en servicesur la Garonne ! »

Philippe Dorthe

Sur l’académie de Bordeaux, 493 postesd’enseignants supplémentaires crééspour la rentrée 2013

Alors que la rentrée scolaire 2012 étaitplacée sous le signe de la réparation et del’urgence, celle de 2013 verra la mise enœuvre des priorités de la refondation del’école de la République. Ces 493 postesdans l’enseignement primaire et secondairerépondent aussi bien à la croissancedémographique (4457 élèves supplémentairesattendus à la rentrée 2013) qu’aux besoinspédagogiques ciblés sur des établissementsconnaissant des difcultés particulières.L’engagement présidentiel (60 000 postesdurant le quinquennat) trouve ainsi unetraduction concrète dans notre ville.Sandrine Doucet 

à gauche BORDEAUX Avenir

De l’importance du maintien dansleur logement des personnes âgées

Chaque jour, je constate une paupérisation des retraités.Les revenus s’effritent et ne permettent pas de faire faceau dépenses courantes. Le coût du logement (loyers et charges), pèse lourd pour les ménages et plus encore

 pour les femmes seules, dont les pensions n’excèdent pas1000 €. Pour le Conseil général de la Gironde ce seront 

 plus de 20 000 dossiers APA (allocation personnaliséed’autonomie) qui seront traités en 2013, dont 2155 sur lacommune de Bordeaux. Pourtant il nous faut aller encore

 plus loin en prévoyant, dans les programmes de logement,des réponses adaptées aux besoins de nos âgés. La futureloi sur le logement peut y aider ainsi que l’action en faveur de l’autonomie, conduite par Michèle Delaunay.

Jean-Baptiste Borthury 

Le parc des sports : l’exemple à suivre

Si le Conseil général a choisi de ne pas nancer le G rand Stade, il a répoprésent en revanche à la demande de la Ville de soutenir la réalisationdu parc des sports sur les quais au niveau des quartiers Saint-Michelet Sainte-Croix. Équipement au cœur des espaces publics, il encouragela pratique du sport et surtout favorise le lien social. Pas moins de troiscollectivités ainsi que l’État ont porté un tel projet d’un coût d’1,2 M€.Matthieu Rouveyre

L’avenir passe par la réussite de nos universités

Rapporteur du futur projet de loi sur l’enseignementsupérieur et la recherche, ce texte s’articule autour de quatreobjectifs : mieux assurer l’insertion professionnelle de tousles étudiants ; simplier l’organisation de la recherche et deson évaluation ; faciliter le décloisonnement entre grandesécoles, universités et organismes de recherche ; concilierefcacité et collégialité dans les instances universitaires.

Si les récents succès des équipes bordelaises retenues dansles programmes Investissements d’avenir représentent lavoie à suivre, je reste conscient des difcultés rencontréespar nos universités dans leur autonomie.Le campus bordelais, un des plus grands d’Europe, poseaussi la question d’une meilleure intégration au seinde la ville. Les étudiants (plus de 80 000 à Bordeaux)sont le signe d’une attractivité à valoriser.Vincent Feltesse