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Dossier de presse Isabelle Lanaud | [email protected] | 04 67 10 06 79

FESTIVAL ARABESQUES 2013 | dossier de presse

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huitième édition du Festival Arabesques, dédié aux arts du monde arabe Découvrez la programmation Rejoignez-nous sur facebook www.festivalarabesques.fr

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Dossier de presse

Isabelle Lanaud | [email protected] | 04 67 10 06 79

Arabesques poursuit son travail, commencé l’année dernière autour des mères, de transmission de la mémoire et de l’histoire des migrations.

Cette année, la parole est laissée aux chibanis, ces travailleurs appelés en France pendant les Trente Glorieuses. Ce festival fait, ce qui me tient à cœur, œuvre de mémoire vive pour les générations présentes et passées. Ces «invisibles» retrou-vent ici une visibilité, qui leur a fait pendant longtemps défaut, et une place dans la construction de la France que certains ont voulu sciemment dénier au nomd’une supposée identité nationale.

Quoi de mieux par ailleurs que de choisir la culture pour restaurer la transmission et opérer un lien tant dans les histoires familiales que dans les histoires des échanges entre les rives de la Méditerranée. Et j’en verrais pour preuve la présence cette année de Gnawa Diffusion qui opère un échange entre genres musicaux - chaâbi, gnawa mais aussi reggae, punk ou rock – quelles que soient leurs origines. Qui, en la personne de son chanteur, opère un lien entre une figure incontournable de la créa-tion algérienne, Kateb Yacine, et la jeune création contemporaine et par là même, incidemment, nous replonge dans les histoires inextricablement liées de l’Algérie et de la France.Je vous laisse aux plaisirs de cette huitième édition d’Arabesques.

André VezinhetPrésident du Conseil Général de l’Hérault

Editos

Le printemps des chibanisEn 1984, au moment où les idées extrémistes progressaient aussi bien dans les têtes que dans les urnes, Bernard Stasi, homme politique du centre, disparu en mai 2011, lançait un vrai pavé dans la mare des préjugés ambiants. L’ouvrage, perçu comme provocateur, s’in-titulait : L’immigration, une chance pour la France (Ed. R.Laffont). Bernard savait de quoi il parlait : il était lui-même issu d’un père catalan et d’une mère cubaine et avait obtenu sa nationalité française, à 18 ans, par voie de naturalisation, avec un seul but : servir la France. Ce qu’il avait toujours fait avec dignité, humanisme et respect des valeurs séculaires de la République, ignorant les insultes et les calomnies subies.

Bien des années auparavant, un chanteur de l’exil maghrébin, dont un jardin porte son nom à Moissac, où sa tombe fait l’objet d’un pèlerinage intense, rappelait dans une chanson, Carte de résidence, la même notion : « Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, avant de vous dire adieu/Sachez bien que mes aïeux ont combattu pour la France ». Slimane Azem – c’est lui -, et d’autres artistes de sa génération (Dahmane El Harrachi, Cheikh El Hasnaoui, Akli Yahiaten, Mohamed Jamoussi ou Hocine Slaoui), représentaient tous ces chibanis dont ils narraient la condition sociale, la solitude, le rejet, mais aussi les espoirs de retour. Car, durant toutes les phases migratoires, les chibanis, plutôt définis, à l’Allemande, comme des « travailleurs invités », durent souvent se résigner à construire des maisons qu’ils ne pouvaient habiter, des voitures qu’ils ne conduiront jamais ou des autoroutes qui, souvent, borderont les cités-ghettos dans lesquelles on les avait parqués. Ils furent victimes de raton-nades, des premiers licenciements, de tous les enjeux électoraux et certains en perdirent la vie sous les balles de quelques Dupont-Lajoie. Et ce n’est pas faire du misérabilisme que de le souligner avec force !

Parmi tant de méfaits qu’on leur reprochait, il en est un, qui fut valable pour d’autres, qui ne nous change pas, comme le rappelle pertinemment Bernard Dréano : « C’est la même forme de racisme, justifiée par des a priori d’hostilité à une religion, qui a fourni, en France, la base de l’antisémitisme contre les juifs et leurs supposés comportements caractéristiques ».Pourtant, ces chibanis, auxquels la huitième édition du Festival Arabesques rend un vibrant hommage, surent se montrer discrets, honnêtes dans leurs comportements, consciencieux dans leur travail et très français dans leurs habitudes vestimentaires, culinaires et apéritives. Mais attention, pas question de toujours courber l’échine : ils participèrent à divers mou-vements sociaux quand la crise fut venue et encouragèrent leurs enfants à réussir dans les études.

Les chibanis ont aussi pas mal de motifs de fierté : outre des musiques réhabilitées par de nouvelles générations (n’est-ce pas Ya Rayah ?) et des sportifs de haut niveau (Ben Barek, Zaaf, Mekhloufi, Alain Mimoun…), ils ont eu des rejetons qui ont percé dans beaucoup de domaines, même si les noms de la première génération nous renvoient (presque) au CV anonyme d’aujourd’hui : Marcel Mouloudji, Alain Bashung, Daniel Prévost, Jacques Villeret, Marie-José Nat…

En ce sens, on pourrait dire, la tête bien haute : « Les chibanis, une super chance pour la France ». Mais on ne le dira pas. Allo quoi, vous me recevez ?

Rabah Mezouane, journaliste et programmateur de L’institut du Monde Arabe

Le festival en un coup d'oeil

SommaireCinémas du monde arabe p 5

Jeudi p 7

Vendredi p 8

Samedi p 10

Dimanche p 13

Tous les soirs au domaine d’O et ailleurs p 16

Tables rondes p 19

les stages p 20

Infos pratiques public p 21

Nos partenaires p 22

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KEDACH ETHABNI (Combien tu m'aimes)Alger, de nos jours. Adel, 8 ans, part vivre chez ses grands-parents, Khadi-dja et Lounès, parce que ses parents, Rachid et Safia, ne s’entendent plus. Adel était censé rester un week-end, puis une autre semaine commence et il est obligé de manquer l’école. Kadidja, une femme au foyer, va tenter d’intégrer Adel dans son quotidien, tandis que Lounès, un retraité, lui fait découvrir le grand monde des animaux. Jour après jour, l’enfant et sa grand-mère tentent de traverser cette période difficile.

Voici ce qu’en avait dit Nicolas Didier dans Télérama, lors de la sortie en salles en avril 2012, de ce film qui traite, avec justesse, des liens qui peu-vent unir des chibanis avec leurs enfants et petits-enfants : « C’est, en quelque sorte, une séparation à Alger. On n’est pas au cœur du divorce, comme dans le long-métrage d’Asghar Farhadi. De la rupture, on ne capte que des échos, lorsque le père ou la mère rendent furtivement visite à leur fils, hébergé chez les grands-parents dans un quartier populaire de la capitale. Fatma Zohra Zamoum filme à hauteur d’enfant : les regards, l’incompré-hension face au déchirement familial, mais aussi l’émerveillement lors d’une visite au zoo.

Au nord de la Tunisie vit un jeune homme, orphelin, appelé Khorma, bêtise en arabe. Il survit sous la protection de Bou Khaleb, un vieillard sourd, responsable des métiers de la mort. Leur vie se résume à colpor-ter les mauvaises nouvelles, s’occuper des morts et rendre des services au reste de la population contre un peu d’argent. Il lui transmet les se-crets de son métier de colporteur de nouvelles et de prieur pour les morts. Bou Khaleb sombre dans la folie. Bou Khaleb, commet une erreur en annonçant la mort d’une femme au lieu d’annoncer le mariage de sa fille. Le sort s’acharne sur le vieux colporteur puisque la femme meurt trois jours plus tard. Tout le monde accuse alors Bou Khaleb de porter malheur. Il faut s’en débarrasser au plus vite ! Faute d’autres candidats, Hadj Khalifa, le sage du quartier, propose Khorma comme successeur de Bou Khaleb...Les habitants de la ville acceptent Khorma pour lui succé-der, pensant qu’il est simple d’esprit et incapable de changer les choses. Contre toute attente, Khorma se révèle doué d’une grande capacité d’organisation, qui renvoie au personnage plus connu sous le nom de Djeha La Malice.

Lundi 13 mai

Mardi 14 mai

KHORMA, LE CRIEUR DE NOUVELLES

CinemaDiagonal| 20h

Un film de Jilani Saâdi (2010) Avec : Mohamed Hassine Grayaâ, Kamel KaabiDistribution : Cinémathèque Afrique (Institut Français)Durée : 80’

CinemaDiagonal| 20h

Un film de Fatma-Zohra Za-moum Algérie/Maroc,(2011), Avec Racim Zennadi, Nadjia Debbah-Laaraf, Abdelkader Tadjer, Nourdine Alane, Louiza Habani, Loubna Bouche-loukh, Mohamed-Lotfi Draiai, Mohamed Bounoughaz, Zahir Bouzrar, Yasmina Soltani…Durée : 98’

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MELODIES DE L'EXIL

Ce documentaire peut s’entendre et se regarder comme un vibrant hom-mage à la chanson, prisée par les chibanis de France, forgée dans la douleur de l’exil et du déracinement. Cette musique, diffusée en live dans les cafés, à travers les disques ou via les scopitones (ancêtres des clips), avait pour public principal la communauté maghrébine qui s’identifiait sans peine aux thèmes développés par les artistes (solitude, détresse morale, mal du pays, racisme, conditions pénibles de travail…).

Le film s’articule autour d’une démarche initiatique de Rachid Taha, qui re-trouve les atmosphères de son enfance, en allant à la rencontre des acteurs déterminants de la scène musicale maghrébine de l’époque, notamment Akli Yahiaten et Kamel Hamadi.Des extraits d’images de scopitones, des témoignages et plusieurs archives rares ponctuent et ravivent les souvenirs et rappellent une richesse cultu-relle, dont s’inspireront de nouvelles générations versant dans le musical le plus « groovy ».

Mercredi 15 mai

CinemaDiagonal|18h

Un documentaire de Mustapha Hasnaoui (2009/2010)

Co-auteur : Mahmoud Ben MahmoudConseiller artistique : Rabah Mezouane

Avant-Premiè

re !

3 jours de cinémas du monde arabe en partenariat avec le Cinéma le Diagonal (Montpellier)

En partenariat avec AflamKhorma, le crieur de nouvellesFilm présenté par Michel Serceau, co président d’Aflam, auteur d’articles, de livres, coordinateur d’ouvrages collectifs sur le cinéma.Kedach EthabniFilm présenté par Rabah Mezouane, en présence de la réalisatriceMélodies de l’exilFilm présenté par Rabah Mezouane, conseiller artistique du film, journaliste et programmateur de L’institut du Monde Arabe

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Jeudi 16 mai

Avec le festival, Uni’Sons poursuit depuis sa création en 2006 son travail en direction du jeune public afin de favoriser, par des approches variées, l’accès des jeunes à la culture en proposant une sensibilisation aux arts du monde arabe, alliant pratique artistique avec l’intervention d’artistes professionnels, et approche pédagogique en étroite collaboration avec les équipes éducatives. Le but est d’encourager la sensibilisation artis-tique en tant que moteur du développement personnel, de permettre aux jeunes de comprendre et d’accepter la différence.

Nos grands-pères les chibanis.Pour sa huitième édition, Le Festival Arabesques met en avant cette face cachée de l’histoire de l’immigration, donne la parole à ces aînés, favo-rise le dialogue avec les jeunes générations. Spectacle, exposition, table ronde et projection seront autant d’hommages qui leur seront rendus. Ces hommes qui, en plus d’avoir offert toute leur force de travail à la France ont également contribué à diffuser la culture arabe et à donner à la France son métissage, facteur de diversité et de richesse culturelle.

Depuis janvier 2013, le festival propose en collaboration avec les col-lèges des Escholiers de la Mosson et Gérard Philippe (Montpellier) des ateliers de pratiques artistiques. Ces ateliers donnent lieu à la création d’un spectacle présenté à l’occasion de l’ouverture du Festival

Les collégiens ont réalisé des recherches aux archives départementales PierresVives et rencontré les pensionnaires des foyers Adoma de Mont-pellier, des rencontres aux fortes émotions que les collégiens traduisent avec leurs mots dans la création du spectacle : «Nos grands-pères les Chibanis», mise en scène et ateliers : Ali Merghache et Abdou Bayou.

En parallèle, pour sa troisième participation au Festival Arabesques, l’ensemble andalou du collège Gérard Philipe composé de choristes et de musiciens de talent, rendra un vibrant hommage aux « chibanis » et aux émigrés espagnols. Ateliers : Fouad Didi et Kader El Yacoubi.

Jeunesse en

Arabesques

Après les répétitions,le spectacle sera présenté devant les parents et familles des collégiens.

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Jeunesse en ArabesquesChaque année, le festival consacre une « journée scolaire » pour accueillir un millier d’élèves du département de l’Hérault.

Depuis huit ans, le projet Arabesques s’attache à faire découvrir à un large public la richesse et la diversité des arts du monde arabe. Dans cette perspective, Uni’Sons met un point d’honneur à faire connaître des formes artistiques vivantes, renouvelées par la créa-tion contemporaine. Une tradition qui se fige est une tradition qui meurt. Pour exister encore et par là même protéger de l’oubli leur pratique et leur répertoire, les artistes traditionnels ont besoin de continuer à se frotter au monde comme ils le font depuis qu’ils exis-tent.

Quant aux jeunes, ils ont besoin de découvrir que d’autres référen-tiels culturels traditionnels existent. Pour certains élèves aussi, les expressions artistiques présentées viennent parfois de la culture de leur pays d’origine, c’est alors une belle occasion de les (re)décou-vrir. Valorisée dans le cadre de l’école, la culture arabe, alors qu’elle est souvent emprunte de préjugés et de connotations négatives, devient alors un objet de valorisation identitaire au sens positif du terme, c’est-à-dire, une occasion de partage avec les autres.

Cette journée est réservée à la jeunesse. Un parcours dédié aux arts du monde arabe leur est proposé. Conte et déambulations, pour les primaires et collégiens, «Invisibles» pour les lycéens. Le public en herbe aura la possibilité de rencontrer les photographes Leila Bousnina et Kaalam.

Programme de la journée- Nos grands-pères les ChibanisLe spectacle des classes de 3ème des Escholiers de la Mosson, préparé depuis le mois de Janvier.

Un spectacle de contes sur le personnage de Nasreddine Hodja

Démonstration du groupe acrobatique de Tanger.

Exposition «Chibanis d’ici» suivie d’une rencontre avec la photographe Leila Bousnina

Exposition de Kaalam suivie d’une rencontre avec le photographe Julien BretonLe spectacle «invisibles» de Nasser Djemaï (uniquement pour les lycéens)

- Déambulations des hamdachas

Les Hamdachas iront dans les cours des écoles primaires du quartier de la Paillade, pendant la récré. Les enfants ne sont pas informés, cet effet de surprise offre un moment de spontanéité aussi bien pour les musiciens que pour les élèves.

Vendredi 17 mai

Ces moments ont été capturés sur le vif par le photographe Luc Jennepin, l’expo-sition «Jeunesse en arabesques» sera exposée à la médiathèque Jean-Jacques Rousseau du 30 avril au 14 mai.

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Programmateur au Divan du Monde, au Cabaret Sauvage. Fondateur de l’agence Newbled (label, booking, festival) et du French K-Wa (bar-club). Mohand Haddar a été l’artisan en France des soirées qui proposent une version électronique des musiques arabes.Á l’occasion du festival, il ambiancera la pinède en partageant ses décou-vertes musicales et sa bonne humeur légendaire.

Mixmédina| 23h

DJ MOHAND électroriental

TAOUBd’Aurélien Bory par le groupe acrobatique de TangerLe premier spectacle de nouveau cirque au MarocTAOUB en arabe ou « tissu » en français.

Des tapis, des habits, un grand tissu blanc qui couvre entièrement lascène, des toiles de parachute et de trampoline. Le tissu est ici dé-cliné et devient le support de toute action, le premier protagoniste de la pièce. Il prend encore une signification supplémentaire par la composition du groupe lui-même qui forme, avec ses douze acro-bates dʼâge différent, un tissu social ou familial.Photographies, ombres, vidéo. Les acteurs manipulent eux-mêmes ces outils, rapprochant ainsi la technologie de lʼartisanat. La musique est entièrement jouée et chantée sur scène par les acrobates.Taoub est un spectacle où poésie se conjugue avec métissage où l’hu-mour se tisse aux acrobaties.

Production : Institut Français du Nord Avec le soutien de : Compagnie 111, organisation Interna-tionale de la Francophonie, Ferme du Buisson - scène nationale de Marne la Vallée.Avec lʼaide du Service de coopération et dʼaction culturelle de lʼAmbassade de France au Maroc. Scènes du Maroc reçoit le soutien de la Fondation BNP Paribas et de la fondation BMCI pour le développement de ses projets.

Cirqueamphithéâtre d’O | 22h

Durée : 1h

Aurélien Bory | écriture et mise en scène

Jamila Abdellaoui, Abdeslam Brouzi, Adel Chaaban, Mohammed Achraf Chaaban, Ab-delaziz El Haddad, Najib El Maimouni Idris-si, Amal Hammich, Mohammed Hammich, Younes Hammich, Samir Lâaroussi, Yassine Srasi et Younes Yemlahi. | Groupe Acroba-tique de Tanger

site : www.cie111.com

kasbah d’O | 19h

Dorsaf Hamdani | chantMohamed Lassoued | violonSlim Jaziri | qanunAnis Fliss | violoncelleLofti Soua | percussions

Concert

DORSAF HAMDANIPrincesses du chant arabe

La voix nacrée de Tunis

Dorsaf Hamadani, une des plus grandes voix tunisienne, avait à peine 20 ans quand elle reçut, en 1995, le meilleur prix des jeunes talents tunisiens et le second prix de la Musique arabe en Jordanie. Par la suite, elle poursuit ses études de musicologie à la Sorbonne et ap-profondit ses connaissances en empruntant la voie de la mélodie égypto-libanaise, mais aussi du malouf (une des écoles arabo-anda-louses, commune à la Tunisie, la Libye et l’Est de l’Algérie). Dorsaf attendra plus de 15 ans pour enfin enregistrer ses reprises de chan-sons immortalisées par les trois légendes du chant arabe que furent Oum Kalsoum, Asmahan et Faïrouz. Elle sait l’exercice risqué. Dorsaf le réussit très bien tout en gardant sa spécificité : une voix plus grave qui personnalise les succès choisis des trois cantatrices, soutenue par le violoncelle, le qanoûn, le luth, la flûte-ney et diverses percussions (derbouka, riqq et daf).

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chapiteau| 15h

durée 1 h 20

Table rondedimanche 19 mai | 14 h

«Les chibanis, invisibilité de migrants devenus inutiles

en partenariat avec la revue Hommes & Migrations.

théâtre

InvisiblesSpectacle pour adultes

L’Histoire de l’immigration à travers la figure des chibani(a)s

Invisibles c’est l’histoire bouleversante d’une rencontre. Martin, la tren-taine hérite d’un petit coffret avec un nom et une adresse qui vont être le point de départ d’une quête d’identité. Martin n’a jamais connu son père, et sa mère ne lui en a jamais parlé. Cette adresse dévoilée va le me-ner dans un foyer ADOMA (anciennement nommé Sona Cotra) où la ren-contre des chibanis Driss, Hamid, Majid, Shériff et El Hadj va être décisive pour se reconstruire face au deuil, grandir et continuer sa vie d’homme. On découvre, par le regard bienveillant de Martin, le quotidien bien ré-glé, le silence, la colère, la solidarité, la résignation de ces Invisibles dont Nasser Djemaï tient à rendre hommage et à qui il redonne la parole dans ce spectacle.

Samedi 18 mai

Durée : 1hJihad Darwiche | conte

Pour enfants à partir de 5 ans

Conteoliveraie| 16h

Car le conte c’est aussi pour les enfants !

C’est un voyage tendre et souriant : des contes où les petits sont rusés et dé-cidés, et où les malins se font prendre parfois à leurs propres pièges.

Jihad Darwiche est de ces hommes à la voix qui conte. La magie du conte c’est de parcourir une histoire avec sa propre imagination…Homme de l’imaginaire et contes du réel, il sait transmettre ces histoires an-cestrales qui font tant écho auprès des jeunes générations.

Contes fous et

sagesspecta

cle jeune

public

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Pour l’édition 2011 nous avions eu le plaisir d’accueillir le talentueux percussionniste Youssef Heibsh pour le concert mémorable du Trio Joubran, il revient avec le non moins talentueux Ahmad Al Khattib au oud. Avec Sabîl, le duo palestinien fait converger les éléments consti-tutifs de leurs styles personnels en une forme commune et novatrice. Ils nous invitent à les suivre sur un sabîl, un chemin menant vers de mystérieuses contrées, là où naissent de nouvelles impressions. Les compositions d’Ahmad Al Khatib font place a la douceur du souffle de la brise ou a la joie d’une danse de mariage. Ainsi la frontière entre les sons spécifiques au luth ou aux percussions s’estompe. Dans ces mondes commandés par les sons, se cache le désir.Sabîl, c’est l’histoire de deux artistes en route mais gardant mémoire de leurs racines. Ancrées dans le patrimoine arabe classique et nour-ries de mystique soufie, leurs créations explorent de nouvelles sono-rités, de nouvelles couleurs, de nouveaux rythmes, pour emmener la musique orientale vers d’audacieuses directions.

Délicatesse des motifs du oud et puissance de vibration des percus-sions touchent chaque fois le public qui sent les deux musiciens, sur scène, comme respirer a l’unisson. Car liée aux tragédies du monde arabe, l’amertume qui émane de cette musique déborde sur l’uni-versel et parle a tout être déchiré entre les douleurs du passé et la capacité de savourer l’instant présent ; l’exil et L’évidence du ˝ cela va de soi ˝.

kasbah d’O | 19h

Ahmad Al Khatib | composition et oudYoussef Hbeisch | percussions et rythme

Concerts

Duo Sabîl

Du son, des percussions et de la transe !

Le voyage rythmique est au centre de la création. Les sons des per-cussions de la Méditerranée avec toutes ses influences (africaines, indiennes, occidentales ou encore modernes par les sons électro-niques ou des instruments mélodiques comme le violon) accompa-gneront les percussions dans ce voyage. Ouvert à l'improvisation, le spectacle s'inscrit dans ces cultures de transe, de danse et de groove.

Imed Alibi | percussionZé Luis Nascimento |percussionZied Zouari | violonStéphane Puech | machinesPascal Tellier | bassoudHaki Kilic | accordéon

etImed Alibi project

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Cordoue la tolérante

Ils ont en commun la passion de la musique et le goût du métissage. Elle, chanteuse à la voix d’or et au talent étincelant ; Lui, guitariste à la virtuosité rare et aux compositions éclectiques. Ensemble, ils for-ment un duo exceptionnel. Aujourd’hui artiste phare de la nouvelle génération algérienne, Souad Massi s’inspire de son vécu et notam-ment de l’exil, pour écrire sur la nostalgie, la liberté et l’espoir. Avec justesse et lucidité, elle propose des textes humanistes, sensibles et poétiques. Sa voix douce et pure explore avec la même aisance la pop, le folk-rock, le chaâbi ou encore la musique arabo andalouse. Un éclectisme qui fait écho au parcours artistique d’Eric Fernandez, reconnu pour sa musique andalouse inspirée du monde entier. Gui-tariste de génie, il honore et perpétue l’âme flamenca, déjà riche des multiples influences culturelles rencontrées par les gitans pendant leurs voyages. Sa virtuosité est comme une offrande à la musique du monde et à ses origines gitanes andalouses. Accompagnés de trois musiciens et un danseur, Souad Massi et Eric Fernandez unissent leur talent pour une soirée généreuse, sensible et ouverte sur le monde.

Concertamphithéâtre d’O | 22h

Souad Massi | composition et voixEric Fernandez | composition et guitare

Sabrina Romero| danse Alexandre Leauthaud | accordéon

José Cortès | percussions Rabah Kalfa | derbouka

CHŒURS DE CORDOUESouad Massi et Eric Fernandez

DJ VANDJ Marocain

Acteur incontestable du nouveau mouvement musical marocain, DJ Van a produit le premier groupe de rap traditionnel marocain. Fnaïre sort son premier album « Laftouhe » en 2004, qui connaît alors un immense succès. Il ne manque pas d’apporter sa signature acous-tique à chacune de ses production à travers un ‘Ahaaa ‘ bien particu-lier, accentuant l’esprit unique et singulier de son style musical.

Parmi les nombreux artistes ayant collaboré avec DJ Van à ce jour, on compte de grands artistes marocains tels que H-Kayne, Bigg, Steph Ragga¬man, Oum, Khansa Batma et de grands noms de la scène inter-nationale telles que Cilvaringz (Wu Tang Clan) ou Salah Edin (Pays-Bas).

Mixmédina| 23h30

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Dimanche 19 mai

Le conte, art typique du monde arabe à travers le personnage de Nasreddine Hodja

Tous ceux qui ont vécu leur enfance dans le Maghreb ou en Orient connaissent le personnage de Nasreddine. Sa popularité dépasse les siècles et les générations. Il est connu sous plusieurs noms : Joufa, Jiha, Ch’ha, Nasreddine, Hodja. Mais c’est toujours le même.

Nasreddine est un anti-héros. Tout le monde se moque de lui, mais c’est lui qui se moque du monde. Personnage qualifié de moitié fou, moitié sage, il propose un raisonnement si naïf qu’il en devient philosophique sur l’injustice sociale, la paresse, l’ignorance et le mystère de la vie.

oliveraie| 15 h

durée : 1h30A partir de 12 ans

Jihad Darwiche coordination artistique et conteDidier Kowarsky | conteAli Merghache| conte

Contes

NASRedDINE HODJAet

autres contes

facétieux

Jihad DarwicheL’enfance de Jihad Darwiche au Sud-Liban a été bercée par la poésie, les contes et les récits traditionnels que racontaient sa mère et les femmes du village. Pour cette création 2013, le festival invite, comme chaque année, ce conteur d’histoires, ce charmeur de mots, ce maître de l’oralité.

Ali MerghacheL’artiste d’origine algérienne a vu le jour à Nanterre. Il n’a de cesse de conter, en paroles mais aussi en musique. Digne héritier de ses maitres, par une gouaille et un style bien à lui, il a su tisser un pont entre la tra-dition de l’oralité des anciens et la modernité des poètes urbains.Sur scène, il se fait tantôt troubadour et hâbleur, tantôt spirituel empli de sagesse.

De l’épopée urbaine au conte traditionnel, Ali Merghache investit les territoires de l’imaginaire pour en faire résonner ses figures immuables ... comme pour mieux interroger notre présent.

Didier KowarskyDidier Kowarsky a pratiqué différentes disciplines de la scène, du théâtre, en passant par le masque et le clown avant de s’engager sur la voie de l’oralité et du conte. Didier Kowarsky est un grand conteur de l’absurde et un expert du personnage de Nasreddine.

Création

Arabesques

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Sa voix rebelle convoque les étoiles en plein jour

«Dans son nouvel album « Contagieuse », Zaho exulte. Sa voix se veut un ap-pel à l’évasion, à l’exorcisation du sort et à la reconquête de ces petits instants de bonheur que l’on a tendance à perdre de vue. De «Boloss» à «Quelqu’un d’autre», de «Tourner la page» à «Imagine», Zaho pourchasse les interrogations quotidiennes pour leur donner un sens, une raison, une réponse toute simple faite d’espoir et de courage. Telle une gazelle éprise de sa liberté, elle parsème son parcours d’oasis rassérénées et l’on se surprend à vouloir pour soi toutes les quiétudes du monde.» Yasmina Khadra

Concertamphithéâtre | 16h30

ConcertKasbah d’O | 18h

Avec Cheikha Rabia et son ensemble

ZAHO

Hommage à Cheikha Rimitti

Lors de son lancement en 2006, Arabesques de-vait ouvrir sa première édition par un concert de la mamie du raï, Cheikha Rimitti. La Faucheuse ne le permit pas en emportant, en ce jour du 15 mai celle qui avait jeté les premières bases thématiques du genre sulfureux oranais. Cheikha Rabia, en digne héritière et en ultime représentante de ce raï des origines, évoquera cette figure légendaire à travers de nombreux titres.

Fidèle au trab, le raï des racines, Rabia, de son vrai prénom Lalia, se distingue par une voix pathétique et des complaintes contantes, sur fond de gasba (flûte de ro-seau) et de guellal (percussion longiline), des histoires d’amours contrariées, des rêves d’évasion pour échapper à la solitude et à la détresse morale et sexuelle.

Née à Relizane, une ville des plaines oranaises, elle n’a pas eu une vie facile. Après la Pre-mière Guerre mondiale, son père, qui avait combattu pour la France, revient avec deux pieds en moins, puis il meurt, bien des années plus tard, en 1954, en laissant neuf enfants. Une tante amatrice de raï, résidant à Oued Rhiou, les prend en charge. En 1962, Rabia âgée de 16 ans entre dans la vie professionnelle comme secrétaire auprès d’un médecin français mais, après le travail, elle se mêle aux spectateurs des fêtes de mariages et de circoncisions animées par les meddahate (ensembles exclusivement féminins). En 1977, elle débarque à Paris où elle ouvre un bar qu’elle tiendra jusqu’en 1988. Au cours de la même période, elle enregistre plusieurs cassettes. Cheikha Rabia, qui a introduit des choeurs féminins dans ses chansons, va enfin trouver quelques oreilles attentives lors de la parution d’un album mieux travaillé que ses précédentes cassettes, Ana Hak, (distribué par Virgin).

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GNAWA DIFFUSION

Le prince du oud

Omar Bashir est le fils du maitre du oud iraquien Munir Bashir. Á la mort de son père, Omar Bashir honore sa mémoire en perpétuant l’art familial qu’est la maîtrise du oud.

chapiteau | 20h

Omar Bashir | composition et oudRobert Vidak | guitare flamencoBalint Petz | guitare acoustique

Amazigh Kateb | chant et guembriAmar Chaoui | percussionsPhilippe Bonnet| batteriePierre Bonnet | basseBlaise Batisse|claviersSalah Meguiba |claviersPierre Feugier| guitareMohamed Abdenour| mandoleNadjib Benbella | DJAbdelaaziz Maysour| chant et Karkabou

Concert

OmarBASHIR

Il développera alors son style en explorant différents genres musicaux que sont les musiques tziganes hongroises ou gi-tanes. Un voyage musical en Irak, en Inde, en Égypte… avec pour fil conducteur le luth arabe et l’oud turc. Son style est à l’intersection des musiques arabes traditionnelles et du jazz.

Aujourd’hui, nul ne peut contester son talent, tant la beauté des musiques qu’il produit est une invitation à la rêverie. Du bout des doigts il sait envoûter les plus résistants !

Concertamphithéâtre d’O| 22h

Ils sont de retour !

Gnawa Diffusion est un groupe important. Parce qu’il a su in-venter une nouvelle Afrique, une Afrique de toutes les Afriques – Européens compris. Son leader, Amazigh Kateb, sait qu’une identité n’est jamais une, qu’elle est forcément croisée. Après leur séparation en 2007, on ne pensait plus voir le groupe se réunir à nouveau, mais les revoici, maintenant dix sur scène, avec la même rage de vivre.C’est avec un plaisir immense que nous accueillons les Gnawa Diffusion. Ce groupe sans compromis nous promet une soirée de danses, de joies, d’émotions et d’humour.

Ce nouvel album « Shock el Hal » scintillant, vous fait monter l’adrénaline d’une chanson à l’autre : tantôt tendre, tantôt caustique, mordant, tonique mais toujours généreux, plein d’humour, de rythmes ensorcelants et de mélodies cha-toyantes. On sourit à la façon pleine de tendre rudesse qu’a Amazigh d’exprimer l’amour. Puis, quel instant apaisant avec l’hom-mage appuyé à Georges Brassens et à son Auvergnat joué en mode « chaabi » ! Il est des raccourcis grandioses que seule la musique parvient à faire ; il n’y a plus des langues mais une seule et même langue comprise de tous. Le fond et la forme, plus que jamais en harmonie. Avec « Shock el Hal » Gnawa Diffusion nous reviennent rechargés à bloc !

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RKKL’homme a participé à la genèse du quotidien Libération en décelant et révélant beaucoup d’artistes dans la rubrique musique. Animateur radio, de France Musique à Radio 7, il est devenu en quelques années l’une des voix légendaires de Radio Nova, notamment avec son émission « Contrôle Discal ». Il est aussi le dj des découvertes et des perles musi-cales. Tous sur la piste le groove prend place !

Mixmédina| 23h30

Démonstrationmédina| 21h30

KAALAMCalligraphies lumineuses en live !

En complément de son exposition, Kaalam proposera une démonstra-tion de calligraphie lumineuse.

« Le principe est simple : l’appareil photo, posé sur un pied, prend une photographie en «pause longue». Ce qui veut dire que la photographie peut durer de 30 secondes à plusieurs dizaines de minutes en fonction de la luminosité du lieu choisi. C’est le même principe utilisé par les photographes pour capter les trainées des phares de voitures sur le pé-riphérique par exemple. Pendant ce long temps de pause, je construis des calligraphies à l’aide de lampes de différentes formes et couleurs, en utilisant le décor comme «fond de toile».

L’encre devient lumière, le papier devient photographie, la calligraphie devient chorégraphie. »

Tous les so

irs

au domaine

d'O

et ailleurs...

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PHOTOGRAPHIES

Les Hamdachas de Fès

et MeknèsLes adeptes de cette confrérie pratiquent l’ascèse individuelle et ani-ment un rituel collectif, comportant plusieurs phases pendant lequel se succèdent des invocations d’Allah, du prophète Sidna Moham-med, des poèmes chantés et des litanies.

La dernière phase du rituel aboutit à des danses et des transes ex-tatiques Les Hamadchas utilisent un grand et un petit tambourin à gobelet fuselé (Harraz, Taârija), un tambour à double membrane (T’bal) auxquels s’ajoutent un hautbois (Ghaïta) et une flûte (Layra).

CHIBANIS* d'ICI...

LEILA BOUSNINAMémoire de l’Immigration Maghrébine de France

*Terme respectueux désignant les personnes âgées dans les pays du Ma-ghreb. Les aînés, dans nombres de cultures sont respectés et respectables de par leur expérience de vie qu’ils ont menée et qu’ils peuvent transmettre aux jeunes générations. «À partir de la ville de Marseille, terre d’immigration par excellence, en l’an 2000, j’entamais un travail photographique sur la mémoire de l’immigration maghrébine de France. Je voulais témoigner du parcours migratoire des travailleurs immigrés maghrébins, aujourd’hui retraités et vivant seuls. Avec mon appareil photographique, je voulais mettre en lumière leur propre vie : depuis leur arrivée en France jusqu’à l’âge de la retraite… en France.

Pour cela je décidais d’aller à la rencontre des chibanis, pour réaliser des portraits photographiques et recueillir leur mémoire. Je les voyais au centre ville de Marseille, dans un quartier phare de l’immigration maghrébine : « Belsunce » qui est situé entre la Gare ferroviaire de « Saint Charles » et la gare maritime de la Joliette, d’où viennent les bateaux en provenance d’Algérie. Après Marseille, j’ai poursuivis ce travail photographique de mémoire au foyer de Sartrouville, puis en 2005 à Paris, dans un hôtel-meublé à Belleville, le «125 fg du Temple». Depuis 2009 à ce jour, au Foyer de Fives, à Lille.

Les Hamdachas seront présents du mer-credi 15 au dimanche 19 mai. Ils iront à la rencontre des passants, des specta-teurs, des curieux et des joyeux...

mercredi 15 15h, place de la comédie 16h, gare sncf st Roch samedi 18 mai 11h ,marché de la Paillade

ConcertMontpellier | domaine d’O

«125 faubourg du Temple»Archives Départementales de L’hérault.du 23 avril au 13 mai

«Chibanis d’ici»les 17,18 et 19 mai domaine d’O

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KAALAMLe Graff a été ma première approche de la calligraphie. La dés-tructuration des lettrages et la volonté des grapheurs de se réapproprier l’espace public ont été, je pense, un des premiers vecteurs de mes débuts en calligraphie. La calligraphie arabe a suivi avec la découverte de Hassan Massoudy et Lassaad Me-toui. Leurs travaux m’ont largement inspiré et je ne peux que les remercier de leurs influences sur mon travail. Ils ont été les moteurs de cette recherche d’esthétisme.

Calligraphier en Français en s’inspirant des calligraphes Arabes dans ces flexions et formes arrondies, m’inspirer des idéo-grammes Japonais et Chinois dans la composition et pour leurs formes imposantes dans leur équilibre graphique, ou encore m’inspirer des lettrages des grapheurs que j’ai pu voir et décou-vrir au fur et à mesure de mon parcours, peut sembler vouloir « dénaturer » l’essence de ces différents « courants esthétiques ».

médinadu 17 au 19 mai

Hôtel Mercure Centredu 13 mai au 17 juin

STAGE DE CALLIGRAPHIE (papier et lumineuse)

à l’hôtel Mercure Centre

Samedi 18 et dimanche 19 mai9h30-13h | 14h-16h

Avec Kaalamà partir de 12 ans

Atelier d’initiation gratuit à la calligraphie lumineuse

|l’amphithéâtre de l’hôtel Mercure Centre

Samedi 18 et dimanche 19 mai de 16h-18h à partir de 12 ans

Gratuit dans la limite des places disponibles

Luc Jennepin est le photographe d’Arabesques. Il parcourt pen-dant une semaine tous les événements, appareil à la main et regards avisés. Luc sait traduire en une photo l’ambiance et la générosité d’arabesques. Rétrospective de 7 années d’un festival aux mille et une couleurs ...à voir tous les jours dans le hall de l’Hôtel Mercure Centre

PHOTOGRAPHIES

Lumières sur

ARABESQUES

jeunesse en

ARABESQUES Médiathèque

Jean-Jacques Rousseaudu 30 avril au 14 mai

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Cuisine ouverte domaine d’Oà partir de midiLes 18 et 19 mai 2012

Table rondemedina | 14 hsamedi 18 mai

Table rondemedina | 14 hdimanche 19 mai

La médinaPROGRAMME

Venir en avance c’est aussi profiter de cet espace, cette année le festival vous conseille de venir simplement vous balader, visiter les expositions, écouter des musiques traditionnelles ou encore admirer les performances de calligraphies lumineuses de Kaa-lam…

Á l’heure du déjeuner jusqu’au dîner venez goûter aux sa-veurs orientales préparées de manière traditionnelle par une équipe de passionnées souhaitant partager les re-

cettes transmises de générations en générations….

La cuisine d'arabesquesDonnons aux saveurs traditionnelles un caractère familial ty-pique d’une médina. Volontaires et généreuses elles vous of-friront plusieurs formules accessibles et gustatives. Du simple sandwich à l’assiette gourmande, choisissez le menu qui vous convient en express ou en famille…

Nasreddine Hodja, un curieux personnage

En amont de la création autour de Nasreddine Hodja et autres contes facétieux qui sera présentée dimanche à 15h.Table ronde présentée par Rabah Mezouane, journaliste Jihad Darwiche, Didier Kowarsky et Ali Merghache, conteurs

Du Maghreb à la Chine, en passant par l’Égypte, la Syrie et la Tur-quie, nombreuses sont les communautés qui revendiquent celui qu’on nomme soit Djeha, soit Nasreddine Hodja, soit Goha. Partout, tout le monde le connaît. C’est un personnage mythique du folklore traditionnel, célèbre notamment dans le monde arabo-musulman.Tantôt idiot, tantôt sage, toujours facétieux, il nous fait toujours sinon rire, du moins sourire, par sa naïveté feinte ou son sens de l’absurde, qui tourne en dérision l’arrogance, l’orgueil, la vanité et la bêtise des puissants et des riches aussi bien que des ignorants qui s’ignorent. La célébrité du personnage dépasse les siècles, les générations et les âges.

Les chibanis, invisibilité de migrants devenus inutiles

Table ronde proposée par la revue Hommes & MigrationsMarie Poinsot, rédactrice en chef de la revue Hommes & Migrations | animationRabah Mezouane, Institut du Monde Arabe | introductionNasser Djemaï, auteur et metteur en scène de la pièce «Invisibles» Moncef Labidi, directeur du café social de Belleville Sabrina Kassa, auteure de «Nos ancêtres les chibanis» aux éditions Autrement

Les migrants d’origine maghrébine recrutés dans les années de crois-sance économique ont vécu en foyer ou avec leurs familles venues les rejoindre sans faire parler d’eux. A l’âge de la retraite, cette invisi-bilité dans la société française se double d’une image insupportable d’inutilité sociale car la fin de leur rentabilité économique les plonge dans des situations de précarité, d’isolement et de dépréciation de soi. Les descendants de ces migrants oubliés se mobilisent pour une reconnaissance de leurs parents dans l’histoire contemporaine de la France.

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Les stagesPROGRAMME

STAGE DE CALLIGRAPHIE (papier et lumineuse)

Avec Kaalam

Samedi 18 et dimanche 19 maihoraires : 9h30-13h | 14h-16h

à l’hôtel Mercure Centreà partir de 12 ansL’atelier se déroule sur 2 joursStage de 2 jours : 70 € | 60€

Hôtel Mercure CentreTramway ligne 1 : arrêt Antigone6 Rue de la Spirale34000 Montpellier

Avec Jihad Darwiche

Samedi 18 et dimanche 19 mai

Friche de Mimi [quartier figuerolles]Pour adulteshoraires : 10h-12hL’atelier se déroule sur 2 joursStage de 2 jours : 30 € | 20€

Friche de Mimi Tramway ligne 3 : arrêt Plan Cabanes42 rue Adam de Craponne34000 Montpellier

Pour s’inscrire aux stages :Stages uniquement sur inscription avant le vendredi 8 maiUni’Sons : 04 99 77 00 17

[email protected]

ATELIER D'INITIATIONà la calligraphie lumineuseSamedi 18 et dimanche 19 mai

16h-18hà partir de 12 ansl’amphithéâtre de l’hôtel Mercure Centre

Gratuit dans la limite des places disponiblesUni’Sons : 04 99 77 00 17

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S'informer Bureau de l’association Uni’SonsDu mardi au vendredi de 14h à 18hInfoline : 04 99 77 00 [email protected]

Billetteriedomaine d’OEntrée nord du domaine d’O178 rue de la Carrièrasse à MontpellierOuverture du lundi au vendredi de 13h à 18h.

En ligne à partir du 29 mars 2013sur www.domaine-do-34.eu

Crous / pass’culture Fnac – Carrefour – Géant– Super UAuchan– Cora– Cultura– E.Leclerc– Virgin Megastore

Tarifsamphithéâtre d’O 23 € /18 €*/ 15 €** kasbah d’O et chapiteau 16 € /13 €*/ 11 €**Contes Nasreddine Hodja 14 € /12 €*/ 10 €**Zaho 18 € Contes fous et sages 6 €

Pass individuel à la carte Donne accès aux tarifs réduits pour 3 spectacles différents de votre choix.ATTENTION ! En vente uniquement au domaine d’O, jusqu’au 3 mai 2013.Tout billet de spectacle donne également accès à la médina, aux animations et à l’espace restauration.

Entrée médina 2.50€ [à partir de 16h]Gratuit pour les enfants de - de 10 ansLa Cuisine d’Arabesques ouvre ses portes les 18 et 19 mai à partir de 12h

* Tarif de groupe à partir de 10 personnes, professionnels et CE partenaires **Bénéficiaires du tarif réduit : - de 18 ans, étudiants, chômeurs, bénéficiaires du RSA.

Comment venir ? domaine d’OEntrée Nord uniquement [Malbosc]tramway ligne 1 / arrêt Malboscbus n°24 / arrêt Galera

Parkings vélos et voituresL’accès aux parkings nord 1 et 2 se fait par l’Avenue Ernest Hemingway (Route de Grabels)

Infos pratiques PUBLIC

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