ÉVELOPPER DURABLEMENT L UTILISATION DES … · CONTEXTE NORMATIF ET RÉGLEMENTAIRE • Contexte général : la construction une multitude d’acteurs ... ¬ Suivant un référentiel

DÉVELOPPER

DURABLEMENT L’UTILISATION

DES BIORESSOURCES DANS

LA CONSTRUCTION

30/10/2013 1/

Mulhouse, 25 octobre 2013

MULHOUSE, 25 OCTOBRE 2013

• Présentation de C&B Constructions & Bioressources

• Cadre normatif et règlementaire

• Les différentes familles de matériaux biosourcés

• Focus questions feu

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PRÉSENTATION DE C&B : CONSTRUCTIONS & BIORESSOURCES

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C&B a été créée pour

porter la dynamique française des matériaux biosourcés dans

la construction

• REPRÉSENTER ET DÉFENDRE LES INTÉRÊTS DE LA FILIÈRE

• APPORTER UNE COHÉRENCE AUX ACTIONS, MUTUALISER ET OPTIMISER

LES MOYENS

• ACCOMPAGNER LES ACTEURS (ENTREPRISES, FILIÈRES, TERRITOIRES)

DANS LEURS PROJETS DE DEVELOPPEMENT.


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Intérêt Général Accompagnements

Prestations « à la carte » Actions validées par Etat/Adhérents

Entreprises

Filières

Territoires

Communication Innovation

R&D technologique

Territoires, filières

et innovation

Norme, réglementation

et évaluation

Transmission des

savoirs et formation

Stratégie

et développement

• Un Conseil d’administration et une Direction Générale : définit les orientations stratégiques

de la filière

• Un pôle Partenariat et Relations Extérieures : représente et défend les intérêts de la filière

• Un pôle Etudes & Expertises : accompagne les acteurs dans leurs projets de développement


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¬ Le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie

(Mesure 42 de la Feuille de Route Ambitions Ecotech)

¬ Le Plan Bâtiment Durable (Réseau des plateformes)

¬ Le Conseil Régional de Bourgogne (Plan Bâtiment de Demain)

¬ Les filières de matériaux biosourcés (ASIV, Cipalin, Construire en

Chanvre, ECIMA, France Miscanthus, RFCP…)

CONTEXTE NORMATIF ET RÉGLEMENTAIRE

• Contexte général : la construction une multitude d’acteurs

• Les différents types de documents de référence

• Les textes règlementaires

• Les textes normatifs

• La certification

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CONTEXTE NORMATIF ET RÉGLEMENTAIRE CONTEXTE GÉNÉRAL : LA CONSTRUCTION UNE MULTITUDE D’ACTEURS ET DE MÉTIERS

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Maître

d'Ouvrage Utilisateur

du Bâtiment

Assureur

Pouvoirs

publics

Industriel

Distributeur

Entreprise

Architecte

Bureau

d'Etude

Contrôleur

technique

CSTB

(ccfat)

Source

¬ Les documents de statut règlementaire :

¬ Parution sous forme de décrets et arrêtés

¬ Le respect intégral des exigences du texte est obligatoire

¬ Les documents de statut normatif :

¬ D’application volontaire

¬ Le respect peut être exigé dans le cas de certains marchés (marchés publics)

¬ Les documents d’information :

¬ N’engagent que le rédacteur

CONTEXTE NORMATIF ET RÉGLEMENTAIRE LES DIFFÉRENTS TYPES DE DOCUMENTS

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¬ Concernant le produit :

¬ Le marquage

Garantit que le produit est conforme à certaines exigences définies dans un

document de référence (norme harmonisée, guide d’agrément technique

européen).

N’est pas une certification et ne concerne pas l’aptitude à l’usage du

produit

¬ Concernant l’ouvrage :

CONTEXTE NORMATIF ET RÉGLEMENTAIRE LES DOCUMENTS RÈGLEMENTAIRE

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Thermique

Acoustique

Incendie

Accessibilité

Etiquetage sanitaire

CONTEXTE NORMATIF ET RÉGLEMENTAIRE LES DOCUMENTS DE STATUT NORMATIF

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Pass

innovation

Domaine traditionnel Domaine non traditionnel

normes et DTU Règles

professionnelles Atec et DTA Atex ETN autre...

Règles pro. acceptées par la

C2P

Atec et DTA sans

observation C2P Atex ETN autre... normes et DTU

Techniques courantes Techniques non courantes

règles pro. non examinées ou non

acceptées par la C2P

familles mises en observation

Pass

innovation

Source

¬ Les normes :

¬ Décrivent un vocabulaire, des méthodes d’essai ou de calcul, des prescriptions,

des spécifications communes afin de mutualiser des conventions et proposer

des textes (re)connus par le plus grand nombre.

¬ Rédigées par des Commissions de Normalisation.

¬ Font l’objet d’un consensus


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¬ Les Documents Techniques Unifiés (NF DTU) :

¬ Documents contractuels entre le maître d’ouvrage et l’entreprise de mise en

œuvre. Ils sont référencés dans les dossiers du chantier (CCTP…).

¬ Rédigés par les entreprises, organisées en Commissions de Normalisation.

¬ Résultat d’un travail communautaire leur donnant une valeur consensuelle forte

¬ Leur structure :

CCT - Cahier des Clauses Techniques

CGM - Critères Généraux de choix des matériaux

CCS - Cahier des Clauses Spéciales

Mémento pour la conception

¬ Rédaction assez longue (3 à 6 ans en moyenne)

¬ Organe de pilotage CGNorBat


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¬ Les Règles professionnelles :

¬ Les règles professionnelles formalisent un ensemble de ‘bonnes pratiques’ qui

permettent de construire un ouvrage conforme et pérenne.

¬ Elles sont rédigées par les professionnels d’une filière qui désirent concrétiser

une expérience commune.

¬ Exemples : règles professionnelles béton de chanvre, construction en bottes de

paille.

¬ Elles peuvent être soumises (ou non) à l’examen de la C2P (Commission

prévention produit de l’AQC).

¬ Les règles professionnelles sont une étape vers le NF DTU


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¬ Les ATEx (Appréciations Techniques d’Expérimentation) :

¬ Permettent une évaluation technique pour un produit ou procédé innovant

¬ Délai de l’ordre de 3 à 6 mois

¬ Rédigés par un petit groupe d’experts associant CSTB, contrôleurs techniques,

AIMCC, FFB et experts spécifiques si besoin.

¬ Procédure est utilisée essentiellement pour valider une solution sur un chantier

spécifique.

ATEx cas b : une technique sur un chantier

ATEx cas a : une technique sur plusieurs chantiers (durée et volume limités)

ATEx cas c : adaptation d’une ATEx cas b à un autre chantier.


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¬ Le Pass Innovation :

¬ Evaluation technique ponctuelle d’un produit ou procédé entrant dans les

objectifs du Grenelle de l’environnement.

¬ Rédigé par le CSTB ‘à dire d’expert’, à partir d’un dossier fourni par le fabricant

et après avis d’un comité d’experts.

¬ Le CSTB établit un diagnostic

Feu vert: risque très limité

Feu orange: risque réservé

Feu rouge: risque non maîtrisé


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¬ L’Avis Technique (ATec)

¬ Document d’information destiné à fournir aux divers intervenants dans l’acte de construire

une opinion autorisée sur le comportement prévisible des ouvrages réalisés à l’aide des

produits et procédés concernés, de manière à permettre aux dits intervenants de prendre

leurs décisions et leurs responsabilités en pleine connaissance de cause.

¬ Couple produit-usage

¬ S’appliquent aux produits :

destinés à des emplois prédéterminés et dont les conditions de mise en œuvre sont définies

bien définis dans leur nature, leur composition, leur structure, leur forme et leur présentation,

dont la fabrication peut être assurée dans des conditions qui garantissent la permanence de

leurs caractéristiques.

¬ Durée de 2 à 7 ans

¬ Une instance de pilotage : la CCFAT (Ministères, Afnor, AQC, CSTB, maitres d’ouvrage,

industriels, entrepreneurs, architectes…).

¬ Des groupes spécialisés (GS : une vingtaine) : experts du domaine nommés par la CCFAT.

¬ Le CSTB rapporte les demandes et assure le secrétariat


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¬ Les Documents Techniques d’Application (DTA)

¬ Produits couverts par le marquage CE

¬ La CCFAT délivre un Avis Technique sous forme de DTA


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¬ La certification

¬ Avis d’une tierce partie entre le fabricant et l’utilisateur du produit de

construction

¬ Ne concerne que la performance du produit « sortie d’usine ».

¬ Suivant un référentiel établit par l’organe de certification.

¬ Pour les isolants : Acermi

¬ Depuis 2008, les isolants fibres végétales et animales peuvent demander une

certification Acermi (condition : avoir un avis technique).

¬ Nouveauté 2013 : Acermi Tremplin

CONTEXTE NORMATIF ET RÉGLEMENTAIRE LA CERTIFICATION

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¬ Conclusion

¬ Le contexte normatif et réglementaire : un environnement complexe

¬ Le contexte normatif et réglementaire : un environnement évolutif

¬ Des tentatives de simplification et de rationalisation des démarches

¬ Des démarches nécessaires pour un développement pérenne de votre marché

¬ C&B participe activement aux évolutions du contexte normatif et règlementaire

¬ C&B peut vous accompagner dans vos démarches pour vous inscrire dans ce

cadre normatif et règlementaire.

CONTEXTE NORMATIF ET RÉGLEMENTAIRE CONCLUSION

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LES DIFFÉRENTES FAMILLES DE PRODUITS DE

CONSTRUCTIONS BIOSOURCÉS

• Définitions

• Intérêts

• Typologie de matériaux et produits de construction biosourcés, champ

d’application

• Focus sur la performance hygrothermique

• Eléments quantitatifs du marché

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LES DIFFÉRENTES FAMILLES DE PRODUITS DE CONSTRUCTIONS BIOSOURCÉS DÉFINITIONS

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¬ Biosourcé : Issu de la biomasse

¬ Biomasse : Matière d’origine biologique (hors fossile)

¬ Produit de construction : Tout produit ou kit fabriqué et mis sur le marché en vue d’être

incorporé de façon durable dans des ouvrages de construction ou des parties

d’ouvrages de construction et dont les performances influent sur celles des ouvrages

de construction en ce qui concerne les exigences fondamentales applicables aux dits

ouvrages.

¬ Produit de construction biosourcé : Produit de construction totalement ou partiellement

biosourcé

LES DIFFÉRENTES FAMILLES DE PRODUITS DE CONSTRUCTIONS BIOSOURCÉS INTÉRÊTS

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¬ Ne contribuent pas à l’épuisement des ressources : utilisation de matière première

renouvelable

¬ Répondent aux enjeux et problématiques de la construction moderne (économie

d’énergie des bâtiments, émissions de gaz à effet de serre, confort intérieur…)

¬ Présentent des niveaux de performances élevés et garanties (entrent dans les cadres

règlementaires et normatifs, certification)

¬ Présentent des ruptures technologiques : exemple comportement hygrothermique

¬ Contribuent aux développements économique et social des territoires

¬ Les matériaux et produits de construction issus des bioressources

¬ Isolants (laine de fibres végétales ou animales, de textile recyclé, ouate de

cellulose, chènevotte, anas, etc.)

¬ Mortiers et bétons (béton de chanvre, de bois, de lin, etc.)

¬ Construction en bottes de paille

¬ Panneaux (particules végétales, paille compressée, etc.)

¬ Matériaux composites plastiques (matrices, fibres de renfort, charges)

¬ Chimie du bâtiment (colles, adjuvants, peintures, etc)

LES DIFFÉRENTES FAMILLES DE PRODUITS DE CONSTRUCTIONS BIOSOURCÉS

TYPOLOGIE DE MATÉRIAUX ET PRODUITS DE CONSTRUCTION BIOSOURCÉS, CHAMP D’APPLICATION,

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¬ Isolants

¬ En panneaux ou en rouleaux (à base de fibres de chanvre, de lin, de bois, de

coton recyclé ou de ouate de cellulose, mouton).

¬ En vrac (ouate de cellulose, chènevotte, anas…)



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Crédit photos : CenC, Cavac,

Pavatex, Le Relais, Homatherm

¬ Evaluation technique :

¬ Avis technique ou ATE

¬ Marquage CE :

¬ Isolants fibres de bois en panneaux et isolants fibres cellulosique en vrac

relèvent de normes européennes harmonisées donc marquage CE.

¬ Isolants fibres végétales agricoles (lin, chanvre, coton…) : pas de norme

harmonisée donc marquage CE non obligatoire.

¬ Certification :

¬ Acermi



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¬ Isolants

¬ Isolations des murs maçonnés, des murs de maisons ossature bois, des

toitures, des planchers et des plafonds.



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Crédit photos : CenC, Cavac, Pavatex, Le

Relais, Homatherm, Soprema

¬ Bétons et mortiers

¬ Un granulat végétal (chanvre, lin, miscanthus, tournesol…) + liant minéral (chaux, ciment…).

¬ Mise en œuvre sur chantier ou en préfabrication

¬ Réalisation de murs, de cloisons, de doublage, d’isolation de sols, d’isolation de toitures et

d’enduits à caractère isolants.



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Crédit photos : CenC, ChanvrA, MNBC


¬ Bétons de chanvre mis en œuvre sur chantier : Règles professionnelles

¬ Produits préfabriqués : Atex, Avis Technique

¬ Marquage CE :

¬ Pas de marquage CE.

¬ Certification :

¬ Acermi Tremplin



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¬ La construction en bottes de paille

¬ Paille de céréales (blé généralement).

¬ Remplissage de parois ossature bois



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Crédit photos : RFCP


¬ Règles professionnelles, Atex, Avis technique

¬ Marquage CE :

¬ Pas de marquage CE.

¬ Certification :

¬ Acermi Tremplin



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¬ Panneaux (particules végétales, paille compressée, etc.)

¬ Panneaux de contreventement, planchers, cloisons

¬ Matériaux composites plastiques (matrices, fibres de renfort, charges)

¬ Lame de terrasse et bardage, menuiserie

¬ Chimie du bâtiment (colles, adjuvent, peintures, etc)

¬ Colles pour isolants fibres minérales



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Crédit photos : Stramentech



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Matériau Produit

Co

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Bois

Panneaux semi-rigides E 1 - 2 7 0.038 19

Panneaux rigides E 3 - 5 15 0.045 23

Béton de bois B 5 7 0.06 30 35

Chanvre

Chènevotte en vrac E 1 - 2 8,5 0.048 24

Béton de chanvre B 5 7 0.06 30 35

Blocs de chanvre B 12,5 0.07 35

Carreaux de chanvre B 12,5 0.07 35

Panneaux semi-rigides E 1 - 2 7 0.038 19 41

Sous-couches - - - - -

Dalles de plafond - - - - -

Coton recyclé Vrac E 1 - 2 7 0.05 25 42

Panneaux semi-rigides E 2 - 3 7 0.039 19.5 42

Laine de mouton

Vrac C 1 - 2 5 0.035 17.5

Panneaux semi-rigides C 1 - 2 5 0.035 17.5

Echeveaux - - - - - -

Liège Vrac E 1 - 3 9 0.04 17

Panneaux rigides E 5 - 30 13 0.04 18

Lin Panneaux semi-rigides D 1 - 2 6 0.037 18.5

Panneaux rigides -

Ouate de cellulose Vrac B 1 - 2 10 0.038 19

Panneaux semi-rigides E 2 12 0.039 19.5

Paille Bottes C 6 0.06 25

Panneaux rigides C 0.102 50 27

¬ Les enjeux de la performance hygrothermique

¬ Amélioration de la performance thermique des parois (transferts de vapeur au

sein du matériau),

¬ Pour les matériaux biosourcés, une rupture technologique porteuse

d’innovations potentielles

¬ Pour les matériaux biosourcés, un axe de différenciation.

¬ Un travail nécessaire pour la prise en compte de ces caractéristiques dans les

règlementations et pour évaluer les performances de tous les biosourcés

¬ Création d’une communauté d’échanges ouverte au sein de C&B regroupant

une soixantaine d’acteur du monde de la recherche, de l’industrie, de

l’entreprise et de la maitrise d’œuvre.


FOCUS SUR LA PERFORMANCE HYGROTHERMIQUE DES MATÉRIAUX ET PRODUITS DE CONSTRUCTION

BIOSOURCÉS

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ELÉMENTS QUANTITATIFS DE MARCHÉ

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Le marché des isolants bio-sourcés est caractérisé par :

Une forte croissance des ventes en France et un chiffre d’affaires équivalent à 8% du marché global des isolants en 2012.

Une croissance des volumes de production hétérogène en France ( 3 dernières années) :

Des filières variées, des solutions complémentaires ;

Des synergies qui se développent entre différentes filières (ex. : mutualisation des outils de production) ;

Stagnation

Augmentation de 0 à 20%

Augmentation de plus de 20%

Bottes de paille / Lin

Fibre de chanvre / Laine de mouton / Ouate

Fibres et granulats de bois / Panneaux de paille / Granulats de chanvre / Textile recyclé


ELÉMENTS QUANTITATIFS DE MARCHÉ

30/10/2013 35

Ouate

94%

Chanvre

3%

Laine

3%

En 2011, Nomadéis estime à plus de 100 000 T la production totale de matériaux bio-sourcés pour la construction en France.

Granulats - 26 500 T Panneaux/rouleaux

48 000 T

Bois

42%

Chanvre

45%

Paille13%

Vrac - 32 000 T

Ouate11%

Fibre de bois69%

Chanvre7%

Lin

2%

Laine

3%

Coton

7%

Paille

1%

FOCUS RÈGLEMENTATION INCENDIE

• Caractérisation des matériaux

• Cas des ERP

• Cas des ITE

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Réaction au feu : propriété du matériau à contribuer au démarrage et au développement d’un incendie.

Classification française : de M0 pour un matériau ininflammable à M4 pour les matériaux les plus inflammables.

Classification européenne : 5 catégories (A1, A2, B, C, D, E, F) et opacité des fumées (s1, s2, s3) et les gouttelettes et débris enflammés (d0, d1, d2).

Isolants biosourcés : C à F (classification européenne)

Bétons végétaux : A2, B (classification européenne) ; M1 (classification française)

Résistance au feu : durée pendant laquelle un élément, soumis à un incendie, continue à remplir sa fonction. Les matériaux sont classés en 3 catégories : résistance mécanique, étanchéité aux gaz et aux flammes, isolation thermique.

Classification française : Stable au feu (SF) ou Pare flamme (PF) ou Coupe feu (CF) avec une durée associée.

Classification européenne : résistance mécanique ou stabilité (R) et étanchéité aux gaz et flammes (E), et isolation thermique (I) avec une durée associée.

Bétons végétaux : exemple mur parpaings béton de chanvre : EI 90 min

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Caractérisation des matériaux et produits de construction biosourcés


Cadre général :

Arrêté du 25 juin 1980 définit les exigences concernant les produits d’isolation :

• Etre classé au moins A2-s2, d0 ou A2FL-s1 (réaction au feu suivant classification européenne)

• Etre protégés par un écran thermique disposé sur la ou les faces susceptibles d'être exposées à un feu intérieur au bâtiment (1/4 heure pour les parois verticales et les sols ; 1/2 heure pour les autres parois).

Les produits d’isolation biosourcés relèvent généralement de la seconde disposition.

Cas d’ERP intégrant des structures en bois :

Règle bois feu 88 pour des ouvrages intégrant des structures en bois.

Cette règle donne des typologies de parois répondant aux exigences de résistance au feu, ne nécessitant pas de justification, toutefois d’autres typologies sont possibles si justification

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Cas des ERP (Etablissements recevant du public)


• Prise en compte des risques de propagation d’un incendie entre les étages ou

latéralement.

• Conception : Instruction Technique 249.

• Solutions constructives intègrent des isolants autres que A2-s3, d0 : soumises à une étude

spécifique. Cette étude doit faire l’objet d’un avis favorable d’un organisme habilité à

délivrer des visas façade.

30/10/20

13 39

Cas des ITE (Isolation Thermique par l’Extérieur)

Zone d'Activité du Saule Fendu

8, Impasse de l'Europe

F - 89100 MAILLOT

http://www.constructions-bioressources.org/

Yves Hustache - +33 6 12 331 165 – [email protected]

40

30/10/2013

Merci pour votre attention



