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Etude DOMINO EnergieDay One ® - Septembre 2009 1 Day One ® - Septembre 2009 Day One Market Intelligence NOtices DOMINO Energie est une étude sectorielle spécifiquement créée pour les services profesionnels. Elle apporte l’ensemble des données nécessaires à la mise en place d’un plan de développement sur le secteur de l’énergie.

Etude DOMINO Energie - Day One...(coke de gaz, Solaire, Eolien, coke de pétrole, etc.) Hydro, Biomasse Biomasse / Biocombustibles (bois de chauffage, biocarburants, biogaz, etc.)

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  • EtudeDOMINO Energie ■

    Day One® - Septembre 2009 1Day One® - Septembre 2009

    Day One Market Intelligence NOtices

    DOMINO Energie est une étude sectorielle spécifiquement créée pour lesservices profesionnels. Elle apporte l’ensemble des données nécessaires àla mise en place d’un plan de développement sur le secteur de l’énergie .

  • Sommaire

    1 Le marché de l’énergie……………………………………………………………………………………………………………………………………… 1.1 Définition, chiffres clés et tendances du secteur………………………………………………………………………………………………….. 1.2 Segments de marché………………………………………………………………………………………………………………………………...

    1.2.1 Le marché de l’électricité………………………………………………………………………………...……………………………………. 1.2.2 Le marché du gaz……………………………………………………………………………………………………………………………… 1.2.3 Le marché du pétrole…………………………………………………………………………………………………………………………... 1.2.4 Les énergies renouvelables………………………………………………………………………………………………………………........

    1.3 Cartographie des acteurs par segment de marché……………………………………………………………………………………………….

    2 Profils des acteurs majeurs du secteur de l’énergi e…………………………………………………………………………………………………..

    2.1 EDF…………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. 2.2 GDF Suez……………………………………………………………………………………………………………………………………………... 2.3 Total……………………………………………………………………………………………………………………………………………………. 2.4 Les autres acteurs (Aerowatt, Areva T&D, BP, CGG Veritas, E. ON, ENEL, ENI, GEG, Iberdrola, Maurel & Prom, Poweo, Solairedirect, etc. )…….

    3 Les cabinets d’avocats……………………………………………………………………………………………………………………………………...

    34212233435262

    65

    66768896

    110

    Day One® - Septembre 2009 2

    3 Les cabinets d’avocats……………………………………………………………………………………………………………………………………...

    3.1 Les cabinets d’avocats français……………………………………………………………………………………………………………………... 3.2 Les cabinets d’avocats UK……………………………………………………………………………………………………………………………3.4 Les cabinets d’avocats US…………………………………………………………………………………………………………………………..3.3 Classements.…………………………………………………………………………………………………………………………………………..

    4 Prescripteurs…………………………………………………………………………………………………………………………………………………..(offre, équipes, implantations, clients et événements) :

    4.1 Les bureaux d’études spécialisés en énergie……………………………………………………………………………………………………… 4.2 Les conseils affichant une spécialité dans le secteur de l’énergie…………...………………………………………………………………….. 4.3 Les fonds d’investissement très présents dans l’énergie…………………………………………………………………………………………

    5 Associations Professionnelles (Internationales et Françaises)……………………………………………………………………………………….. (description, direction, membres, vie associative)

    5.1 Electricité………………………………………………………………………………………………………………………………………………. 5.2 Gaz et Pétrole…………………………………………………………………………………………………………………………………………. 5.3 Energies Renouvelables……………………………………………………………………………………………………………………………... 5.4 Autres associations……………………………………………………………………………………………………………………………………

    6 Evénements…………………………………………………………………………………………………………………………………………………… (description, participants, organisateur, date et lieu)

    Annexe……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. Glossaire……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...

    110

    112122132139

    145

    146 154158

    168

    171176184193

    200

    210223

  • Le marché

    de l’énergie ■

  • Le marché de l’énergieDéfinition, chiffres clés Définition, chiffres clés

    et tendances ■

  • Définition du marché de l’énergie

    L’énergie revêt la forme de chaleur ou d’électricité. Toute énergie extraite ou captée directement à partir deressources naturelles (sources primaires) est appelée énergie primaire. A titre d’exemple on peut citer l’électricitéd’origine nucléaire, hydraulique, solaire, éolienne, etc.

    Tous les produits énergétiques générés à partir de sources primaires dans des usines de transformation sont appelésproduits dérivés ou secondaires. Ceci regroupe tous les combustibles dérivés du pétrole et du gaz (coke de gaz),ainsi que l’énergie dite thermique, incluant la chaleur et l’électricité issue des centrales thermiques à charbon, pétrole,etc.

    Primaires SecondairesPrimaires Secondaires

    Graphique 1.1.1 : Terminologie des produits énergétiques

    1. Le marché de l’énergie

    1.1. Définition, chiffre clés et tendances

    Day One® - Septembre 2009 5

    NucléaireCharbon

    Pétrole brutGaz naturel Produits pétroliers

    et gaziers solides manufacturés

    (coke de gaz,coke de pétrole, etc.)Solaire, Eolien,

    Hydro, Biomasse

    Biomasse /Biocombustibles (bois de chauffage,

    biocarburants, biogaz, etc.)

    Combustibles

    Cha

    leur

    et é

    lect

    ricité

    ther

    miq

    ues

    (issu

    es d

    ’éne

    rgie

    s pr

    imai

    res)

    Nonrenouvelables

    Renouvelables

    NucléaireCharbon

    Pétrole brutGaz naturel Produits pétroliers

    et gaziers solides manufacturés

    (coke de gaz,coke de pétrole, etc.)Solaire, Eolien,

    Hydro, Biomasse

    Biomasse /Biocombustibles (bois de chauffage,

    biocarburants, biogaz, etc.)

    Combustibles

    Cha

    leur

    et é

    lect

    ricité

    ther

    miq

    ues

    (issu

    es d

    ’éne

    rgie

    s pr

    imai

    res)

    Nonrenouvelables

    Renouvelables

    L’énergie secondaire n’étant qu’une transformation de l’énergie primaire, elle ne représente pas une source d’énergiesupplémentaire et par conséquent il n’en sera pas fait référence dans les statistiques de cette étude.

    Source : Eurostat

  • L’offre mondiale en énergie primaire

    Depuis les années 1971, le visage du marché de l’énergie a été transformé.

    Depuis 1973, l’offre d’énergie primaire au niveau mondial a évolué principalement en trois directions :Baisse de l’offre du pétrole, qui représentait 46,1% de l’offre totale en 1973 contre 34,4% en 2006,Augmentation de l’offre du gaz qui est passée de 16% de l’offre mondiale en 1973 à 20,5% en 2006,Augmentation de l’offre d’énergie nucléaire : de 0,9% en 1973 à 6,2% en 2006. Cette évolution est principalement

    due à la volonté des pays européens de développer l’énergie nucléaire.

    Graphique 1.1.2 : Offre totale mondiale d'énergie primaire en 2006

    En % du total, en millions de tonnes-équivalent pétrole (Mtep)

    Par ressource Par zone géographique

    L’offre mondiale d’énergie primairea également évolué en matière de

    1. Le marché de l’énergie

    1.1. Définition, chiffre clés et tendances

    Day One® - Septembre 2009 6

    11 741 Mtep 11 741 Mtep

    Par ressource Par zone géographiquerépartition géographique. L’offred’énergie :

    • a baissé en Russie et dans lespays de l’OCDE, lesquelsreprésentaient ensemble 75,5% del’offre mondiale en 1973 contre55,8% en 2006 …

    • … en faveur du Moyen-Orient etde l’Asie (notamment de la Chine)dont la participation à l’offremondiale est passée de 13,8% en1973 à 32% en 2006.

    Source : Eurostat

    Renouvelables 12,9%

    Charbon 26,0%

    Nucléaire 6,2%

    Pétrole 34,4%

    Gaz 20,5%

    OCDE 47%

    Asie (hors Chine)

    11%

    Amerique Latine

    5%

    Chine 16%

    Europe hors OCDE 1%

    Russie 9%

    Afrique 5%

    Moyen Orient 5%

  • Production primaire par ressource

    En Europe, le secteur de l’énergie a subi des changements structurels importants pendant les quinze dernièresannées. Depuis les années 1990, les tendances majeures en Europe ont été l’augmentation des énergiesrenouvelables et celle du nucléaire, au détriment de la production primaire en gaz naturel, pétrole et charbon,traduisant ainsi une volonté de diversification des sources de production d’énergie (mix énergétique). Enconséquence, leur part dans la production d’énergie primaire a diminué en faveur des énergies nucléaires etrenouvelables.L’offre des énergies renouvelables a connu une croissance continue depuis 1990, mais particulièrement forte à partirde 2001, l’année de l’implantation de la Directive Européenne sur les Energies Renouvelables (cf. note 2 page 8).La relation entre production primaire et consommation a également changé ces dernières années. La croissance dela production d’énergie nucléaire et renouvelables et la croissance de la consommation ont coïncidé avec unediminution de la production du charbon et du pétrole, entrainant une baisse du nombre de sites de productions. Celaa été accompagné par une hausse des importations de combustibles fossiles (pétrole, charbon et gaz).La France, pauvre en réserves fossiles (0,01% des ressources mondiales connues), a fait depuis 1974 de l’énergienucléaire, et ces dernières années des énergies renouvelables, ses principales stratégies en matière d’énergie. Elleest le 1er producteur européen et le 2ème producteur mondial d’énergie nucléaire. La France est également 1er

    Profil de production d’énergie primaire de la France, de l’Allemagne et du

    Royaume-Uni (2007)

    40%

    45%

    3%

    9%

    27%

    85%

    37%

    10% 21%

    14%

    6%

    1% 1%

    3%

    0% 20% 40% 60% 80% 100%

    UK

    ALL

    FR

    Charbon Pétrole

    1. Le marché de l’énergie

    1.1. Définition, chiffre clés et tendances

    Day One® - Septembre 2009 7

    79,8% 84,6%

    13,8% 13,9%

    0%

    20%

    40%

    60%

    80%

    100%

    1997 2007Nucléaire Pétrole Gaz Charbon Renouvelables

    Charbon 3%Gaz 1,7%Petrol 1,7%

    Gaz 0,7%Petrol 0,8%

    est le 1er producteur européen et le 2ème producteur mondial d’énergie nucléaire. La France est également 1erproducteur d’énergies renouvelables en Europe.Graphique 1.1.3 : Evolution de la production de l’énergie primaire par ressource (en % du total, en Mtep)

    Europe – 27, en 2007 France, en 2007

    127.9 Mtep 134.0 Mtep

    La France, au même titre quel’Allemagne, produit aujourd’huienviron 16% de l’énergie primaireen Europe, derrière le RoyaumeUni qui représente 20.4% de laproduction totale d’énergie primaireeuropéenne.

    962.0 Mtep 849.5 Mtep

    Sources : Eurostat, Day One

    Charbon PétroleNucléaire GazRenouvelables

    24,5% 28,4%

    17,5% 13,6%

    20,9% 19,7%

    27,5% 22,0%

    9,6% 16,3%

    0%

    20%

    40%

    60%

    80%

    100%

    1997 2007Nucléaire Pétrole Gaz Charbon Renouvelables

  • Consommation brute d’énergie

    La consommation intérieure brute(1) en Europe a augmenté de 6% depuis 1997. Elle s’est traduite par une hausse dela consommation de gaz au détriment du charbon. En effet, la part du gaz parmi les combustibles fossiles(principalement gaz naturel, pétrole et charbon), est passée de 21% en 1990 à 30% en 2007 au détriment du charbon(dont la part a été réduite à 23% au lieu de 30% pendant la même période). Ceci coïncide avec le début despolitiques pour l’environnement en Europe(2).

    L’Europe est dépendante des combustibles fossiles qui représentent 78% de la consommation brute d’énergie(1) en2007. La part du pétrole (et produits pétroliers) dans cette dernière a très légèrement diminué depuis 1990 (de 39%de la consommation brute totale en 1997 à 36% en 2007).

    Graphique 1.1.4 : Consommation brute d’énergie en Europe et en France, 2007

    Europe – 27 France

    En matière de pétrole, le profil deconsommation de la France esttrès similaire à celui européen. Eneffet, 33% de la consommation

    1. Le marché de l’énergie

    1.1. Définition, chiffre clés et tendances

    Day One® - Septembre 2009 8

    270.2 Mtepeffet, 33% de la consommationfrançaise provient du pétrole,contre 36% pour l’Europe.

    Néanmoins, la particularité de laFrance réside dans la part del’énergie nucléaire dans son profilde consommation brute, qui est de42% en 2007, alors qu’en Europecette part est de seulement 13%.

    1806.4 Mtep

    (1) La consommation intérieure brute mesure la quantité d’énergie nécessaire pour satisfaire les besoins énergétiques du pays. Elle est calculée comme suit : production primaire + produits récupérés + importations totales + variations des stocks - exportations totales. Elle correspond à l'addition de la consommation finale, des pertes lors de la distribution et de la transformation, et des différences statistiques.

    (2) Directive 2001/77/EC du 27 septembre 2001 selon lequel le Parlement Européen et le Conseil ont fixé des objectifs indicatifs concernant la part des énergies renouvelables dans l’électricité (en 2010, 22% de la consommation brute d’électricité de l’EU-15 doit être produite à partir des énergies renouvelables). (http://eur-lex.europa.eu/pri/en/oj/dat/2001/l_283/l_28320011027en00330040.pdf ) - Source EUR-Lex

    Sources : Eurostat, Day One

    Produits pétroliers 36%

    Renouvelables 8% Combustibles

    solides 18%

    Gaz naturel 24%

    Nucléaire 13%

    Combustibles solides 5%

    Produits pétroliers 33%

    Renouvelables 7%

    Gaz naturel 14%

    Nucléaire 42%

  • Consommation finale

    En Europe, la consommation finale se stabilise à 1 157 millions de tep. Ainsi, elle a augmenté de 5% en 10 ans, soitune croissance d’à peine 0,5% par an. Cependant, l’analyse par type d’énergie principal révèle des évolutions plusimportantes. On remarque qu’en 10 ans, la consommation de gaz a cru de 6,9% en Europe (6,7% en France) etl’électricité de 20,8% (19,9% en France). Concernant le pétrole sa consommation n’a pas augmenté significativement(+2,2% en Europe), voire elle a reculé dans certains pays (-0,4% en France).

    En Europe, ainsi qu’en France, l’utilisation finale d’énergie est dominée par les secteurs du transport, de l’industrie etdes ménages, qui représentent ensemble 86% de la consommation finale en Europe (82% en France). La plusimportante est celle du transport (usage privé ou public), avec 33% de la consommation finale d’énergie, juste devantl’industrie (28%) et les ménages (25%).

    Tous secteurs confondus, le pétrole (et produits dérivés) est de loin le produit énergétique le plus consommé (42%de la consommation globale européenne), suivi par le gaz (22%) et l’électricité (21%).

    Graphique 1.1.5 : Consommation finale d’énergie par ressource et par secteur en 2007

    La consommation finalereprésente l'ensemble del'énergie livrée auxconsommateurs finaux dansl'industrie, le transport, lesménages et d'autres secteurs,toutes utilisations confondues.

    La différence entre consommationbrute et finale provientprincipalement du fait que laconsommation finale exclut toutesles pertes d’énergie dedistribution, ainsi que les

    1. Le marché de l’énergie

    1.1. Définition, chiffre clés et tendances

    Day One® - Septembre 2009 9

    Europe

    France

    Source : Eurostat

    Europe

    France

    Total Europe : 1 157.7 MtepTotal France : 154.0 Mtep

    distribution, ainsi que lesquantités d’énergie consomméespar les producteurs ettransformateurs d’énergie.

    En France, 7% de laconsommation finale provient desénergies renouvelables.

    41% de l’énergie finale estconsommée par le secteur durésidentiel/Tertiaire, suivi par celuidu Transport qui représente 33%de la consommation finale.

    45%7%

    24%

    20%

    3%

    1%

    Produits pétroliers

    Combustibles solidesAutres

    Electricité

    Renou-velables

    Gaz naturel

    21%

    4% 5%

    5%

    22%

    42%

    33%

    27%

    4%

    14%22%

    Résidentiel

    Autres

    Tertiaire

    Industrie

    Transport

    4%

    11%

    28%

    25%

    33%

    Par secteurPar ressource

  • Consommation finale - Transport

    La grande majorité de la consommation finale d’énergie(1) du transport se concentre sur les transports routiers (82%du total) et aérien (14%). Alors que la consommation d’énergie du transport par voie navigable intérieure a diminuéde 23% entre 1997 et 2007 (principalement entre 1997 et 2001 de 27%) et qu’elle est restée relativement stable pourle transport ferroviaire, le transport routier a enregistré une augmentation moyenne de 1,6% par an de saconsommation d’énergie. De même, la consommation d’énergie du transport aérien a progressé en moyenne de3,6% par an, malgré le recul de ce secteur en 2001 et 2002.

    Les produits pétroliers sont de loin les produits énergétiques les plus utilisés dans le secteur des Transports (94% enEurope).

    Graphique 1.1.6 : Evolution de la consommationfinale du secteur par mode de transport en Europe,de 1997 à 2007

    Graphique 1.1.7 : Répartition de la consommationfinale du secteur des Transports par ressource enEurope et en France, 2007

    1. Le marché de l’énergie

    1.1. Définition, chiffre clés et tendances

    Day One® - Septembre 2009 10

    Europe

    France

    (1) La consommation finale d'énergie des transports représente la consommation de produits énergétiques de tous les modes detransports : rail, route, transport aérien national et international, navigation intérieure et cabotage, à l'exception du transportmaritime.

    Source : Eurostat

    33%

    62%

    2%3%

    ElectricitéAutres

    Essence aviation

    Diesel

    2%

    52%

    42%

    4%

    60

    80

    100

    120

    140

    160

    1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

    Ferroviaire Routier

    Aérien Navigable Intérieur

    +42%

    -3%

    +17%

    -23%

  • Consommation finale - Industrie

    En Europe, la sidérurgie, l’industrie chimique et la construction représentent à elles trois la moitié de laconsommation du secteur de l’industrie. Par ailleurs, le secteur de l’imprimerie est également un consommateurimportant d’énergie.L’industrie chimique est le secteur qui consomme le plus d’électricité et à ce titre il continuera à être une cible desobjectifs et mesures pour l’énergie et le climat.L’électricité et le gaz dominent le secteur de l’industrie. Il représentent à eux deux 60% des produits énergétiquesconsommés en Europe.Par ailleurs, le gaz est utilisé de manière significative dans plusieurs secteurs, comme celui des ménages, desservices, ainsi que dans presque tous les secteurs de l’industrie, suggérant qu’il est un élément critique del’ensemble du paysage économique européen et français.

    Graphique 1.1.8 : Consommation finale par secteurindustriel en Europe, 2006

    Graphique 1.1.9 : Consommation finale de l’industriepar ressource en 2007

    1. Le marché de l’énergie

    1.1. Définition, chiffre clés et tendances

    Day One® - Septembre 2009 11

    Europe

    France

    (1) La consommation finale d'énergie dans l'industrie recouvre la consommation dans tous les secteurs industriels à l'exception dusecteur 'Energie'.

    Source : Eurostat

    Extraction minéraux

    1%Métaux non-

    ferreux4%

    Textile2%

    Métaux ferreux9%

    Autres industries

    14%

    Construction14%

    Imprimerie11%

    Alimentation, Boisson,

    Tabac9%

    Ind. chimique17%

    Sidérurgie19%

    18%

    27%

    34%

    5%

    3% 14%

    Autres

    Produits pétroliers

    Comb.solides

    Electricité

    RenouvelablesGaz naturel

    7% 13%

    31%

    6%29%

    14%

  • Importations (1/2)

    L’Europe a vu sa production d’énergie primaire diminuer en faveur des importations. En effet, la production a diminuéde 11,7% en 10 ans, alors que les importations nettes (importations diminuées des exportations) ont augmenté de26%, ramenant le taux de dépendance de l’UE à 53%.L’Europe est particulièrement dépendante des importations de combustibles fossiles (pétrole, gaz naturel etcharbon). En 2007, la part du pétrole importé dans la consommation brute de pétrole était de 90% et celle du gazimporté à 60%.Alors que les tendances de production d’énergie primaire en Europe sont estimées à la baisse (en particulier pour lescombustibles fossiles en raison de la pénurie des ressources), les importations sont attendues à la hausse.

    Les plus grands importateurs nets d’énergie primaire étaient généralement les plus grands États membres, àl’exception du Royaume-Uni et de la Pologne (tous deux disposent d’une production primaire significative,principalement de pétrole, de gaz naturel et de charbon). Depuis 2004, le Danemark est le seul exportateur net parmiles États membres.

    La France ne fait pas exception. En effet, la croissance des importations nettes en France entre 1997 et 2007 a étéde 12%, entrainant une légère augmentation du taux de dépendance énergétique à 50,4% au lieu de 48,9% en 1997.

    1. Le marché de l’énergie

    1.1. Définition, chiffre clés et tendances

    Day One® - Septembre 2009 12

    Graphique 1.1.10 : Evolution des importations nettes d’énergie primaire en Europe et en France de 1997 à 2007

    En millions de tonnes-équivalent pétrole (Mtep)

    Source : Eurostat

    de 12%, entrainant une légère augmentation du taux de dépendance énergétique à 50,4% au lieu de 48,9% en 1997.

    La dépendance énergétique montre ledegré jusqu'auquel une économiedépend des importations pour faire face àses besoins énergétiques. L'indicateur estdéfini comme le ratio entre lesimportations nettes et la somme de laconsommation intérieure brute d'énergieet les réservoirs.

    (Mtep) % de dépendance

    784,6

    988,4

    122,8 137,6

    50,4%

    53,1%

    48,9%

    45,0%

    -

    200

    400

    600

    800

    1 000

    1997 2007

    40%

    42%

    44%

    46%

    48%

    50%

    52%

    54%

    Europe France

    Tx dépendance France Tx dépendance UE

  • Importations (2/2)

    Graphique 1.1.11 : Répartition des importations nettes par ressource en Europe et en France en 1997 et 2007

    En millions de tonnes-équivalent pétrole (Mtep)

    Origine de l’augmentation des

    Les origines des importationsvarient en fonction du produiténergétique (pétrole, gaz etcharbon). La Russie est une sourceimportante pour les troiscombustibles. Le Moyen-Orient,l’Afrique du Sud et la Norvège sontdes fournisseurs importants enpétrole. En matière d’importation degaz naturel, les principauxexportateurs sont l’Afrique du Nordet la Norvège, alors qu’en charbon

    Le passage au mix énergétique, et notamment la hausse de la consommation de gaz naturel, a conduit à desaugmentations importantes d’importations nettes. La demande interne pour le pétrole et le gaz est le premier facteurexplicatif de la hausse des importations. En effet, plus de la moitié de la hausse des importations nettes en Europe,ainsi qu’en France, provient du gaz naturel, et un quart du pétrole.

    En France, les tendances en termes d’importations diffèrent de celles de l’UE. En effet, la part du pétrole dans lesimportations nettes françaises a augmenté alors qu’en Europe elle a baissé. De même, contrairement à l’Europe, lapart du gaz dans les importations françaises a baissé.

    1. Le marché de l’énergie

    1.1. Définition, chiffre clés et tendances

    Day One® - Septembre 2009 13

    +26%

    Europe 1997

    Europe 2007

    France 1997

    France 2007

    Gaz Naturel Pétrole Autres

    Europe 1997

    Europe 2007

    Gaz Naturel Pétrole Autres

    24%

    73%

    3%

    27%

    67%

    14%

    6%

    26%

    60%

    21%

    68%

    11%

    Gaz Naturel 48,1%

    Pétrole 26,6%

    Autres 25,2%

    785

    988

    123138

    Origine de l’augmentation des importations nettes 2007 en Europe

    Origine de l’augmentation des importations nettes 2007 en France

    et la Norvège, alors qu’en charbonon peut citer l’Australie, laColombie et l’Afrique du Sud.

    Sources : Eurostat, Day One

    Pétrole 21,6%

    Autres 25,5%

    Gaz Naturel52,8%

    +12%

  • Tendances du marché de l’énergie en France

    La politique énergétique en France est fondée sur la loi du 13 juillet 2005(1) qui fixe les orientations politiques enmatière d’énergie. Le programme que la France se fixe est le suivant :

    Division par 4 des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050.La réduction en moyenne de 2% par an de 2005 à 2015 de l'intensité énergétique finale(2) et de 2,5% de 2005 à

    2030.La production de 10% des besoins énergétiques français à partir de sources d'énergies renouvelables à l'horizon

    2010 :

    – Une production intérieure d'électricité d'origine renouvelable à hauteur de 21% de la consommation en 2010 contre 14%actuellement, soit + 50%.

    – Le développement des énergies renouvelables thermiques pour permettre jusqu’à 2010 une hausse de 50% de la production dechaleur d'origine renouvelable.

    – L'incorporation de biocarburants et autres carburants renouvelables à hauteur de 2% jusqu’au 31 décembre 2005 et de 5,75%jusqu’au 31 décembre 2010.

    La mise en œuvre de trois plans mobilisateurs pour les économies d'énergie et le développement des énergies

    Le Parlement Européen et leConseil ont adopté le 23 avril2009(3) des objectifs nationauxobligatoires pour promouvoir lesénergies renouvelables afin queleur part dans la consommation

    1. Le marché de l’énergie

    1.1. Définition, chiffre clés et tendances

    Day One® - Septembre 2009 14

    La mise en œuvre de trois plans mobilisateurs pour les économies d'énergie et le développement des énergiesrenouvelables :

    – Le plan « L'énergie pour le développement », pour étendre l'accès aux services énergétiques des populations des pays endéveloppement.

    – Le plan « Face sud » dans le bâtiment doit permettre l'installation de 200 000 chauffe-eau solaires et de 50 000 toits solaires par anen 2010.

    – Le plan « Terre Énergie » pour atteindre une économie d'importations d'au moins 10 millions de tonnes équivalent pétrole en 2010grâce à l'apport de la biomasse pour la production de chaleur et de biocarburants.

    La loi prévoit également le maintient de l’option nucléaire en France– Le gouvernement a autorisé EDF en 2007 à créer une centrale électronucléaire de type EPR (European Pressurized Reactor) à

    Flamanville. La mise en service de ce réacteur est prévue pour 2012.

    En 2007 a été annoncé le Grenelle de l’Environnement, dont les mesures prioritaires seront :– Améliorer de 20% l’efficacité énergétique d’ici 2020.– 95% de l’électricité produite doit être sans carbone, soit à partir du nucléaire et des énergies renouvelables.– Conformément à la Directive Européenne, la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie doit être portée à

    23% (contre 7% aujourd'hui) en 2020.– Mesures concernant les transports et le résidentiel / tertiaire (consommateurs de 74% de l’énergie finale en France).

    (1)http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000813253&fastPos=15&fastReqId=1795334284&categorieLien=cid&oldAction=rechTexte(2) L’intensité énergétique est mesurée par le rapport entre la consommation intérieure brute d’énergie et le produit intérieur brut (PIB) à prix constants. Le ratio d’intensité énergétique est également considéré comme un indicateur d’efficacité énergétique. (3) http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:140:0016:0062:EN:PDF

    leur part dans la consommationd’énergie soit d’au moins 20%dans l’Union Européenne en2020.

    Cet objectif est porté à 23% pourla France (contre 7%aujourd'hui).

  • Tendances et enjeux Microéconomiques (1/3)

    Les enjeux climatiques, l’épuisement de certains produits énergétiques dont le monde dépend aujourd’hui et lademande croissante des pays en voie de développement sont en train de changer le paysage du marché mondial del’énergie. Pour atteindre les objectifs climatiques, le secteur de l'énergie devra réduire considérablement lesémissions de carbone via une combinaison de nucléaire, d'énergies renouvelables, ainsi que de la séquestration et lestockage du carbone.

    En effet, dans une étude internationale de PriceWaterhouseCoopers publiée en 2009 portant sur les entreprises dusecteur des « utilities » (soit plus précisément les entreprises dans l’électricité, le gaz et l’eau), les entreprises ontsouligné les encouragements pour le développement des énergies renouvelables et la réduction des émissions decarbone comme les développements majeurs d’ici 2019.Par ailleurs, 40% des entreprises sont favorables au développement de l’énergie nucléaire dans le but de réduire lesémissions de gaz à effet de serre, plutôt que les énergies renouvelables.

    Graphique 1.1.12 : Quels seront les développements les plus importants dans le secteur de l'énergie dans les 10années à venir ?

    Internationaliser l’offreet l’expertise Energie ducabinet, et en particuliersur le segment dunucléaire.Mettre en avant lescapacités du réseau dansce secteur.

    1. Le marché de l’énergie

    1.1. Définition, chiffre clés et tendances

    Day One® - Septembre 2009 15

    Source : PriceWaterhouseCoopers : Utilities Global Survey 2009

    56%

    64%

    66%

    71%

    28%

    32%

    22%

    22%

    15%

    4%

    12%

    7%

    0% 20% 40% 60% 80% 100%

    Augmentation de larégulation

    Augmentation del'ef f icacité énergitique

    Régulation des émissions

    Incitations pour ledéveloppement des

    énergies renouvelables

    Impact très élevé Impact moyen Impact faible

  • Tendances et enjeux Microéconomiques (2/3)

    Un rôle particulier est attribué à la régulation et aux technologies favorisant et permettant cette transition, notammentpour produire de l’énergie de manière plus propre tout en diminuant les pertes d’énergies liées aux processus. Parailleurs, le développement technologique est tout premièrement attendu améliorer l’efficacité énergétique, l’industrieéolienne et photovoltaïque.L’Agence Internationale de l’Energie prévoit que le montant cumulé des investissements dans le secteur de l’énergieau niveau mondial dans la période 2007-2030 serait de 26 000 milliards de dollars.

    Les investissements dans le secteur de l’électricité, et en particulier dans le nucléaire, représentent 13 600 milliardsde dollars, soit 52% du total, reflétant les besoins d’augmenter les capacités de production afin de satisfaire la futuredemande croissante venant des pays hors OCDE. La majorité du reste serait investie dans l’exploration et ledéveloppement des activités pétrolières et gazières, principalement hors OCDE.

    En Europe, trois-quarts des entreprises du secteur (utilities) considèrent de manière active l’investissement dans lecharbon propre et dans le nucléaire. Ceci est le résultat de la phase 2 du système européen d’échange des quotasd’émissions de gaz à effet de serre (EU Emissions Trading Scheme) qui vise à réduire les émissions de CO2.

    Les investissements serontprincipalement motivés partrois facteurs :

    • Le renouvellement desinfrastructures existantes pardes outils plus efficaces etrespectant mieux l’envi-ronnement.

    • La diversification dessources de productiond’énergie (notamment desénergies renouvelables) .

    1. Le marché de l’énergie

    1.1. Définition, chiffre clés et tendances

    Day One® - Septembre 2009 16

    Graphique 1.1.13 : Quels sont les principaux moteurs d'investissement ?

    (1) Situation dans laquelle une interconnexion reliant des réseaux de transport nationaux ne peut pas accueillir tous les flux physiques résultant d’échanges internationaux demandés par les opérateurs du marché, en raison d’un manque de capacité de l’interconnexion et/ou des réseaux nationaux de transport en cause.

    Source : PriceWaterhouseCoopers : Utilities Global Survey 2009

    énergies renouvelables) .

    • La recherche de lacroissance dans un marchédont le futur est caractérisépar une concurrence accrueface à une demandecroissante.

    Une partie significative desentreprises ont mis enévidence le besoin d’investirdans les réseaux detransmission de l’électricitéafin de faire face auxéventuels problèmes desurcharge des réseaux detransmissions.

    (1)47%

    58%

    61%

    33%

    25%

    28%

    20%

    17%

    12%

    0% 20% 40% 60% 80% 100%

    Congestion du réseau

    Respect des objectifsdes émissions

    Développement desénergies renouvelables

    Très important Moyen Faible importance

  • Tendances et enjeux Microéconomiques (3/3)

    La crise financière et la récession économique mondiale sont susceptibles de freiner et reporter ces investissementsà court-terme (pour 67% des entreprises, l’insuffisance de financement/capital due à la crise financière a un impactsignificatif sur leurs projets d’infrastructures), mais les investissements de longs-termes ne seront pas ébranlés.En effet, en matière d’investissements, le défi majeur serait le « juste timing » et la « juste vitesse » desinvestissements dans un environnement économique dégradée pour faire face à la croissance de la future demandeen énergie.

    Graphique 1.1.14 : Dans quels domaines envisagez-vous de faire de nouveaux investissements ?

    L’augmentation du coût definancement, le manque de liquiditéet la hausse de la volatilité des prixde l’énergie constituent aujourd'huiune barrière à la croissance etcommencent à avoir un impactdans la réduction ou le report desinvestissements organiques.

    58% 25% 17%Augmentation des

    capacités

    1. Le marché de l’énergie

    1.1. Définition, chiffre clés et tendances

    Day One® - Septembre 2009 17

    Source : PriceWaterhouseCoopers : Utilities Global Survey 2009

    L’augmentation du risque client(crédit) constitue également unélément d’inquiétude chez 90% desentreprises interrogées. Leséventuelles faillites, retards ou non-paiements des clients ont unimpact significatif dans leur activité.

    51%

    55%

    58%

    25%

    22%

    25%

    24%

    23%

    17%

    0% 20% 40% 60% 80% 100%

    Infrastructure deréseaux de

    transmission

    Inf rastructure dedistribution

    capacités

    Grand investissement Investissement moyen Investissement faible

  • Autre tendance : la Régulation

    Montée en puissance del’importance de la réglementationdans le secteur de l’énergie.

    Les récentes évolution en termes de structure de marché et protection de l’environnement (émissions de carbone eténergies renouvelables), font de la régulation un élément crucial dans le marché de l’énergie.

    Plus précisément, la libéralisation des marchés du gaz et de l’électricité entraine une nouvelle réglementation enmatière de concurrence et de pricing, et oblige désormais les acteurs de marché à réadapter leur situation en termesde conformité à la régulation.

    En effet, 93% des entreprises ayant répondu à l’étude de PriceWaterHouseCoopers (au niveau mondial), disent êtreen train de prendre les mesures opérationnelles adéquates afin de répondre aux demandes des nouvellesréglementations.

    Selon cette même étude, la capacité juridique d’adaptation à ces changements majeurs semble être une sourced’inquiétudes pour les entreprises européennes. En effet, 41% d’entre elles disent manquer de ressources face auxnouvelles réglementations.

    1. Le marché de l’énergie

    1.1. Définition, chiffre clés et tendances

    Day One® - Septembre 2009 18

  • Autre tendance : Fusions et Acquisitions (1/2)

    La croissance externe a été à l’ordre du jour pour beaucoup d’entreprises du secteur, particulièrement en Europe (atitre d’exemple on peut citer la fusion GDF / Suez ou encore le rachat de British Energy par EDF).

    Après cette vague de consolidation, il serait opportun de penser que les entreprises vont se concentrer sur laréalisation des synergies attendues (lors des transactions récentes).A ce facteur viennent s’ajouter les conditions financières défavorables, qui ont ralenti l’activité de fusions acquisitionsen Europe.

    Toutefois, la croissance externe demeure le meilleur moyen pour élargir l’offre, se développer à l’international etacquérir de nouveaux clients et actifs.

    Liste non exhaustive des principales transactions dans le secteur de l’énergie en France

    Vendeur Acheteur Part. Cible Activité Pays cible Date

    Prokon Areva T&D 100% PN Rotor Fabrication de pâles éoliennes ALL Août-09

    1. Le marché de l’énergie

    1.1. Définition, chiffre clés et tendances

    Day One® - Septembre 2009 19

    Prokon Areva T&D 100% PN Rotor Fabrication de pâles éoliennes ALL Août-09

    Babcock& Brown

    AXA PE 100% Kallista En. Renouv. Actifs éolien en France FR Août-09

    Shell Saint-Gobain NC Advancis Production de modules photovoltaïques ALL Août-09

    NA(1)Crédit Agricole PE & Groupe Louis Dreyfus

    Mino.Neoen

    (filiale Direct Energie)Production d’électricité d’origine renouvelable

    FR Juill.-09

    Charles Beigbeder

    Groupe Verbund

    13.4% Poweo Commercialisation d’électricité FR Juin-09

    NC Aldes NC AirpacPompes aérothermiques et géothermiques pour le chauffage et la production d’eau chaude

    FR Juin-09

    GDF Suez Centrica 50% SPE Opérateur électrique en Belgique BE Juin-09

    NA Total NC GevoProduction d’alcool lourds et hydrocarbures à partir de produits issus de la biomasse

    USA Avr.-09

    (1) Introduction dans le capital de la cible via une augmentation de capital, et non via une cession. Source : Presse

  • Autre tendance : Fusions et Acquisitions (2/2)

    Liste non exhaustive des principales transactions dans le secteur de l’énergie en France (suite)

    Vendeur Acheteur Part. Cible ActivitéPays cible

    Date

    Publigaz ENI 31.3% Distrigaz Négoce de gaz naturel BE Mars-09

    VSB Energies Nouvelles

    Enerfrance 100%

    Eoliennes du Vent Solaire

    Eoliennes de Greneville

    Parcs éoliens FR Nov.-08

    NC GDF Suez 51% ClipsolFabricant de matériel solaire pour le bâtiment

    FR Oct.-08

    Hanalei Groupe Nature Fabricant d’unités de productions

    1. Le marché de l’énergie

    1.1. Définition, chiffre clés et tendances

    Day One® - Septembre 2009 20

    NCHanalei Finance

    66%Groupe Nature Energies

    Fabricant d’unités de productions d’électricité d’origine renouvelable

    FR Oct.-08

    NCCrédit Agricole PE (fonds Capenergie)

    NC UrbasolarConstruction et exploitation de centrales photovoltaïques

    FR Sept.-08

    NA(1)ENI (et Altergaz)

    17%Gaz de Bordeaux Energie Services

    ELD – distribution d’électricité FR Sept.-08

    Suez ENI 57.2% Distrigaz Négoce de gaz naturel BE Juin-08

    NCEDF Energies Nouvelles

    NC Nanosolar Fabricants de cellules photovoltaïques USA Avr.-08

    NCHanalei Finance

    42% Windtechnics Maintenance d’éoliennes FR Mars-08

    NCCrédit Agricole PE (fonds Capenergie)

    NC ExosunConception et réalisation de centrales photovoltaïques et thermiques

    FR Mars-08

    (1) Introduction dans le capital de la cible via une augmentation de capital, et non via une cession. Source : Presse

  • Le marché de l’énergieSegments de marché ■Segments de marché ■

  • Le marché de l’énergieSegments de marché ■Segments de marché ■

    Le marché de l’électricité

  • Panorama du marché de l’électricité en Europe

    En Europe, 55% de la production brute d’électricité provient des combustibles fossiles et 16% des énergiesrenouvelables (notamment de l’hydroélectricité).Même si le nucléaire connait un léger retrait depuis 2002 (stable depuis 1997), le recours à l’énergie nucléaire pour laproduction d’électricité représente un intérêt particulier dans un contexte de dépendance croissante vis-à-vis desimportations d’énergie primaire, de la flambée des prix du pétrole et du gaz, et des engagements pris pour réduire lesémissions de gaz à effet de serre.Des changements ont également été observés dans les combustibles utilisés pour produire l’électricité : le gaznaturel a connu une hausse significative de son utilisation au détriment du pétrole. L’éolien a connu un regaind’intérêt particulier affichant une croissance moyenne de 25% par an depuis 2000, augmentant sa part dans laproduction d’électricité de 0,8% en 2000 à 3,1% en 2007.

    Graphique 1.2.1.1 : Production brute d’électricité enEurope par ressource, 2007

    Graphique 1.2.1.2 : Consommation finale d’électricitépar secteur en Europe, 2007

    1. Le marché de l’énergie

    1.2. Segments de marché

    1.2.1 Le marché de l’électricité

    Day One® - Septembre 2009 23

    Europe par ressource, 2007 par secteur en Europe, 2007

    (1) Croissance depuis 2000 ; NB. La somme des parts de chaque énergie dans la production ne fait pas 100% à cause des arrondis.

    Sources : Eurostat, Day One

    (1)

    (1)

    La consommation d’électricité dansle résidentiel et le tertiaire a cru enmoyenne de 2% par an. Ils sontaujourd'hui les plus grandsconsommateurs d’électricité (57%de la consommation finale), suivispar l’industrie (40%).

    Total 2007 : 2 843.2 TWhTotal 2007 : 3 361.7 TWh

    29%

    3%

    23%

    28%

    10%3,1% 3%

    Charbon (+6,8%)

    Pétrole (-37,6%)

    Gaz naturel (+48,2%)

    Nucléaire (-1,0%)

    Hydro (-10,0%)

    Eolien (+386,6%)

    Autres renouv. (+109,4%)

    40%

    3%28%

    29%Industrie (+7,6%)

    Transports (+0,8%)

    Résidentiel (+12,7%)

    Tertiaire (+23,4%)

  • Fonctionnement du marché de l’électricité en France

    Le marché de l’électricité est organisé autour de la production, le transport, la distribution et la commercialisation. Enparallèle, il existe les activités financières de négociation et de trading d’électricité de gré à gré ou sur le marchéfinancier de l’électricité.En France, le transport, qui consiste à acheminer l’électricité jusqu'au lieu de distribution, s’opère par RTEGestionnaire du Réseaux de Transport Electrique (filiale d’EDF). La société exploite, entretient et développe leréseau public français de transport de l’électricité. Le transport de l’électricité peut également directement distribueraux clients finaux, en fonction de la puissance de leur raccordement.La distribution consiste à relier l’électricité transportée (dans les lignes du réseau de transport) avec les clients finaux.Cette activité est légalement organisée comme un service public local (en monopole par zone géographique). Lesopérateurs sont Electricité Réseau Distribution France et les sociétés d’économie mixte dites Entreprises Locales deDistribution (environ 170 ELD en France).Ces deux segments du transport et de la distribution sont régulés par la Commission de régulation de l'énergie.Enfin, la commercialisation est l'activité de vente d'électricité aux consommateurs finaux, qui se situe à l'interfaceentre les distributeurs et les clients finaux. Cette activité ouverte à la concurrence consiste à vendre au détail del'électricité achetée en gros ou produite.

    1. Le marché de l’énergie

    1.2. Segments de marché

    1.2.1 Le marché de l’électricité

    Day One® - Septembre 2009 24

    l'électricité achetée en gros ou produite.

    Graphique 1.2.1.3 : Structure du marché de l’électricité

    (1) Usage du secteur pour la production d’électricité Sources : Day One, La Direction Générale de l'Énergie et du Climat

    Flux contractuels

    Nucléaire

    Thermique

    Hydraulique

    Eolien

    Solaire

    Autres

    Production brute

    Production nette

    ExportationsUsage propre Pertes

    Transport DistributionClientsfinals

    Marché de gros(Powernext, OTC)

    Trading Commer-cialisation

    Importations

    Flux physiques

    Flux contractuels

    Nucléaire

    Thermique

    Hydraulique

    Eolien

    Solaire

    Autres

    Production brute

    Production nette

    ExportationsUsage propre Pertes

    Transport DistributionClientsfinals

    Marché de gros(Powernext, OTC)

    Trading Commer-cialisation

    Importations

    Flux physiques

    Nucléaire

    Thermique

    Hydraulique

    Eolien

    Solaire

    Autres

    Production brute

    Production nette

    ExportationsUsage propre Pertes

    Transport DistributionClientsfinals

    Marché de gros(Powernext, OTC)

    Trading Commer-cialisation

    Importations

    Flux physiques

    (1)

  • La production d’électricité en France

    En 2007, 88% de la production d’électricité en France est assurée par EDF (contre 94% en 1999). Le reste del’électricité est produit notamment par 3 autres sociétés qui sont (pour obtenir leurs profils se référer à la section 2) :

    CNR (Compagnie Nationale du Rhône) – filiale à 49,98% de GDF Suez - concentre sa production dans lesénergies renouvelables et notamment l’hydroélectrique.

    SNET (Société Nationale d‘Electricité et de Thermique) - fondée en 1995 et détenue à 65% par E. ON depuis2007 - produit essentiellement de l'électricité thermique.

    SHEM (Société hydroélectrique du Midi) – filiale d’Electrabel, groupe Suez, depuis 2006 – spécialisée dans laproduction d’électricité hydraulique.

    En 2008, la production d’électricité nette s’élevait à 549,4 Térawatt/heure (TWh), en hausse de 0,9% après deux ansde pause de croissance (-0,8% en 2007 et -0,2% en 2006).L’énergie nucléaire est la première source de production d’électricité en France (environ 76%). Elle a été la réponseoptimale à la demande croissante d’électricité depuis une vingtaine d’années, notamment de 1990 à 2005, périodeaprès laquelle la production d’électricité s’est stabilisée.Concernant les énergies renouvelables, la production hydraulique a augmenté de 7,6% en 2008, poursuivant sareprise amorcée en 2006, et l’éolien ainsi que le photovoltaïque continuent à afficher une croissance significative

    Puissance installée en France le 1er janvier 2009 (117.7 GW) (1)

    21%

    3%

    54%

    1%

    22%

    Nucléaire (63,3GW) Thermique (24,7 GW)

    Eolien (3,3 GW) Hydraulique (25,3 GW)

    Autres renouv. (1 GW)

    1. Le marché de l’énergie

    1.2. Segments de marché

    1.2.1 Le marché de l’électricité

    Day One® - Septembre 2009 25

    -

    100

    200

    300

    400

    500

    600

    1990 1995 2000 2005 2006 2007 2008

    Hydro + Eolien + Photovoltaique Thermique Nucléaire

    reprise amorcée en 2006, et l’éolien ainsi que le photovoltaïque continuent à afficher une croissance significative(+41,0% en 2008). La production d’électricité d’origine éolienne a été multipliée par 30 entre 2001 et 2007.

    Graphique 1.2.1.4 : Evolution de la part desressources dans la production d’électricité en Francedepuis 1990

    Graphique 1.2.1.5 : Evolution des ressources dans laproduction d’électricité en France

    (1) La somme des parts de chaque énergie dans la production ne fait pas 100% à cause des arrondisSources : Eurostat, Day One

    Base 100

    76%

    10%13%

    Production thermique en France en fonction du combustible utilisé (2008)

    TWH

    (1)

    60708090

    100110120130140150

    1990 1995 2000 2005 2006 2007 2008

    Hydro + Eolien + Photovoltaique Thermique Nucléaire

    +29%+40%

    +27%

    Gaz naturel 37%

    Fiouls 9%

    Charbon 37%

    Gaz industriels 7%

    Renouv.10%

    Autres renouv. (1 GW)

  • La consommation finale d’électricité

    La consommation d’électricité en France croit de manière ininterrompue depuis les années 90 (+42% depuis 1990),même si sa croissance ralentit (+12% depuis 2000).

    Pendant une longue période, la consommation a progressé sur tous les secteurs d’activité, néanmoins les parts dechaque secteur dans la consommation finale ont variées.

    En effet, le résidentiel / tertiaire, qui est en progression continue, représente en 2007 plus de deux tiers de laconsommation finale (+18% depuis 2000). Cette forte augmentation de la consommation d’électricité du résidentiel-tertiaire est notamment liée au développement du chauffage électrique, une particularité française. Cette tendance sepoursuit encore actuellement, l’électricité gagnant des parts de marché dans le chauffage des constructions neuves.Contrairement au résidentiel - tertiaire, l’industrie affiche un retrait dans la consommation d’électricité depuis 2000.

    Graphique 1.2.1.6 : Répartition de la consommationfinale d’électricité par secteur en France, 2007

    Graphique 1.2.1.7 : Evolution de la consommationd’électricité en France depuis 1970

    1. Le marché de l’énergie

    1.2. Segments de marché

    1.2.1 Le marché de l’électricité

    Day One® - Septembre 2009 26

    finale d’électricité par secteur en France, 2007 d’électricité en France depuis 1970

    Total 2007 : 434 TWh

    Sources : Day One, Service des Observations de Statistiques

    Indus trie 28%

    Résidentiel / Tertiaire

    65%

    Sidérurgie 3%

    Transports 3%Agriculture

    1%

  • Prévision de la consommation d’électricité en France

    Selon les dernières prévisions de RTE en 2009, la consommation d’électricité en France va croître en moyenne de1% par an jusqu’en 2025, pour atteindre 506,6 TWh (hors pertes d’énergies), soit une croissance globale de 20%. Larépartition de la consommation par secteur ne subira pas de changements structurels significatifs.

    Compte tenu du ralentissement de la consommation dans le secteur de l’industrie, ce dernier affichera unecroissance modérée de 0,7% par an sur la période étudiée.En revanche, le résidentiel et le tertiaire continuent leur forte progression avec une croissance moyenne derespectivement 1,1% et 1,0% par an.

    TWH

    Graphique 1.2.1.8 : Prévisions de la consommation d’électricité par secteur 2007-2025 en France

    1. Le marché de l’énergie

    1.2. Segments de marché

    1.2.1 Le marché de l’électricité

    Day One® - Septembre 2009 27

    -

    100

    200

    300

    400

    500

    600

    2007 2020 2025

    Industrie (+14%) Tertiaire (+19%) Residentiel (+23%)

    Transport (+72%) Agriculture (+22%)

    (1) Croissance globale en 2025 comparée à 2007; NB. La somme des parts de chaque énergie dans la production ne fait pas 100% à cause des arrondisSources : RTE, Day One

    29%

    35%

    4%4% 2%2%

    35%

    29%

    30%30%

    29%

    34%

    3% 2%

    32%

    (1)

  • Prévision des puissances installées en France

    Le potentiel majeur de croissance de puissances installées dans le marché électrique pour atteindre les objectifs dela politique énergétique proviendra essentiellement de l’installation de nouvelles puissances dans :

    L’éolien, dont la puissance cumulée du parc s’élève à 3,4 GW. Le développement du parc se poursuit au rythmede 1 GW par an, soit une croissance moyenne de 14,5% par an pour atteindre 17 GW en 2020 puis 22 GW en 2025.(76% sur terre et le reste en mer). Géographiquement, le développement le plus important semble concerner lesrégions de plaine du Nord, l’Est de la France ainsi que la Région Centre.

    Le photovoltaïque, dont la puissance cumulée du parc est à 0,048 GW en 2009. L’objectif de développementproposé par le Grenelle de l’Environnement est 5,4 GW en 2020. Ainsi, la croissance du photovoltaïque est prévue àun rythme moyen de 17,9% par an, pour atteindre 5,4 GW en 2020, puis 10 GW en 2025.L’évolution majeure attendue à moyen terme dans le nucléaire consiste en l’installation de deux nouvelles unités EPR(European Pressurized Reactor). Le premier, annoncé en 2004, devra être mis en service en 2012 à Flamanville. Ledeuxième, annoncé début 2009, dont les travaux commenceront en 2012, sera mis en service en 2017.Concernant l’hydroélectricité, son potentiel de croissance est relativement limité compte tenu du niveau élevéd’exploitation et de l’existence de contraintes environnementales.

    Concernant la puissance nucléaire,elle n’est pas appelée à croitredans le long terme de manièresignificative compte tenu d’une partdu poids du nucléaire dans laproduction d’électricité, et d’autrepart de la volonté de l’Etatd’accroitre la part des énergiesrenouvelables dans la productiond’électricité. Le parc nucléaireactuel regroupe des unités mise enservice pendant la période 1977-1987 (pour les plus anciennes) et

    1. Le marché de l’énergie

    1.2. Segments de marché

    1.2.1 Le marché de l’électricité

    Day One® - Septembre 2009 28

    -

    20

    40

    60

    80100

    120

    140

    160

    180

    2009 2020 2025

    Nucléaire (+3%) Thermique (+38%) Hydraulique (0%)

    Eolien (+567%) Photovoltaïque (+900%)

    d’exploitation et de l’existence de contraintes environnementales.

    Graphique 1.2.1.9 : Prévisions des puissances installées en France 2007-2025

    (1) Croissance globale en 2025 comparée à 2009Sources : RTE, Day One

    GW

    1987 (pour les plus anciennes) etentre 1996 et 1999 (pour les plusrécentes). Bien qu’il n’existe pas delimite réglementaire à la duréed’exploitation de ces unités,l’opinion s’accorde sur une duréede vie minimum de 40 ans. Desdéclassements ne devraient doncpas intervenir avant 2020 (cf.graphique 1.2.1.9)

    (1)

    21%

    18%

    12% 4%6%

    16%

    22%

    52%45%

    21%

    22%3% 1%

    54%

    14%

  • Prévision de la production d’électricité en France

    Suivant les tendances de la consommation, la production d’électricité en France va croître de 0,9% par an enmoyenne pour atteindre 640,8 TWh en 2025.La croissance de la consommation d’électricité est couverte par le développement des énergies renouvelables,notamment l’éolien et le photovoltaïque, dont la part dans la production d’électricité en 2025 est estimé à 10% au lieude 1% aujourd'hui. En effet, leur taux de croissance moyen est de respectivement 16,6% et 13,7% par an.

    De l’autre coté le nucléaire, le thermique et l’hydraulique augmentent à des rythmes modérés de respectivement0,4%, 0,5% et 0,6% par an pendant la période 2007 - 2025.

    Graphique 1.2.1.10 : Prévisions de la production d’électricité en France 2007-2025

    TWH

    1. Le marché de l’énergie

    1.2. Segments de marché

    1.2.1 Le marché de l’électricité

    Day One® - Septembre 2009 29

    -

    100

    200

    300

    400

    500

    600

    700

    2007 2015 2020 2025

    Nucléaire (+7%) Thermique (+10%) Hydraulique (+11%)

    Eolien (+1480%) Photovoltaïque (+909%)

    (1) Croissance globale en 2025 comparée à 2007 ; La somme des parts de chaque énergie dans la production ne fait pas 100% à cause des arrondis.Sources : RTE , Day One

    10%

    11%6%

    11%

    10%

    70%72%

    10%

    12%3%

    75%

    7%1% 3%

    (1)

  • Résumé des prévisions du marché de l’électricité en France

    Graphique 1.2.1.11 : Prévisions du bilan énergétique en France 2007-2025

    En TWh 2015 2020 2025

    Consommation nationale 515,9 535,4 559,1

    Pompage (1) 7,4 7,4 7,4

    Solde exportateur 69,2 76,0 74,3

    DEMANDE 592,4 618,9 640,8

    1. Le marché de l’énergie

    1.2. Segments de marché

    1.2.1 Le marché de l’électricité

    Day One® - Septembre 2009 30

    (1) Le pompage est une forme de stockage de l’électricité pendant les heures creuses en pompant l’eau vers un bassin situé en altitude pour éventuellement le restituer la journée aux heures de fortes consommations.

    Source : RTE

    DEMANDE 592,4 618,9 640,8

    Nucléaire 442,3 446,4 447,5

    Thermique 54,7 59,4 64,3

    Hydraulique 70,6 70,6 70,6

    Eolien 20,5 36,6 47?4

    Photovoltaïque 1,6 6,0 11,1

    OFFRE 592,4 618,9 640,8

  • Cartographie des acteurs du marché électrique

    Nom Parts de marché

    Production

    � EDF � GDF Suez à travers :

    � CNR (Compagnie nationale du Rhône) � SHEM (Société hydroélectrique du Midi)

    � SNET (Société Nationale d‘Electricité et de Thermique)� Gaz Electricité de Grenoble� Autres …

    SNET2%

    Autres 8%

    EDF88%

    GDF5%

    1. Le marché de l’énergie

    1.2. Segments de marché

    1.2.1 Le marché de l’électricité

    Day One® - Septembre 2009 31

    Transport

    Distribution

    � RTE

    � ERDF (Electricité Réseau Distribution France) pour la basse et moyenne tensions� RTE pour la haute tension � ELD (Entreprises Locale de Distribution) – environ 170 en France

    100% RTE

    Acteursinstitutionnels

    � Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de la Mer

    � Direction Générale de l’Energie et du Climat

    � Commission de Régulation de l’Energie� ADEME � Négociateurs sur la bourse de l’électricité

    NA

    ERDF et RTE95%

    ELD5%

  • Cartographie des fournisseurs d’électricité en France

    Répartition de la consommation par site au 31 mars 2009

    FournisseursNationalité

    (maison mère)

    Grands sites non résidentiels

    Moyens sites non résidentiels

    Petits sites non résidentiels

    Sites résidentiels

    Fournisseurs alternatifs

    Atel Energie France / Suisse

    Direct Energie France

    Edenkia nc

    E. ON Energie Allemagne

    Enercoop France

    EGL nc

    Endesa Energie Espagne

    (1) (2) (3)

    Grands s ites no n résidentiel 42%

    Sites résidentiels 32%

    P etits sites no n résidentiels 11%

    Sites mo yens no n résidentiels 15%

    1. Le marché de l’énergie

    1.2. Segments de marché

    1.2.1 Le marché de l’électricité

    Day One® - Septembre 2009 32

    Endesa Energie Espagne

    Enel France Italie

    GDF Suez France

    dont Electrabel Belgique

    HEW Energies Suède

    Iberdrola Espagne

    Kalibraxe France

    Planète OUI France

    Poweo France

    SNET France

    Fournisseurs historiques

    Alterna France

    EDF France

    GEG Source d’Energies France

    Source : Commission de Régulation de l’Energie

    (1) « Grands sites » regroupe les sites dontla puissance souscrite est supérieure à250kW : les grands sites industriels, deshôpitaux, des hypermarchés, grandsimmeubles, etc.

    (2) « Sites moyens » sont des sites dont lapuissance souscrite est comprise entre 36et 250 kW : locaux de PME, etc.

    (3) « Petits sites » sont des sites dont lapuissance souscrite est inférieure à 36 kW :artisans, professions libérales, etc.

  • Le marché de l’énergieSegments de marché ■Segments de marché ■

    Le marché du gaz

  • Marché mondial du gaz

    Les réserves de gaz dans le monde sont relativement importantes. Bien que 53% des réserves mondiales soientconcentrées en Russie, au Qatar et en Iran, le reste est réparti plus uniformément dans le monde que le pétrole.Les Etats-Unis et la Russie sont les premiers producteurs mondiaux, suivis par le Canada (qui vient combler le déficitde production des Etats-Unis).

    La consommation et la demande de gaz naturel dans le monde continuent d’augmenter en raison principalement del’augmentation du gaz dans la production d’électricité (à titre d’exemple, 41,5% de l’électricité au Royaume-Uni estproduite à partir de gaz naturel). Cette tendance sera confortée par la réalisation tardive (d’ici quelques décennies)des projets de centrales nucléaires dans la zone de l’OCDE.

    Le gaz naturel liquéfié (GNL), dont les échanges se sont multipliés en 2007, est également un élément essentiel decroissance du marché du gaz (sa part dans le marché du gaz était de 11% en 2006). Le GNL permet le transport dugaz naturel entre différents pays / continents où les gazoducs sont absents, évitant une dépendance élevée desimportations d’un nombre restreint de pays (où les gazoducs assurent la liaison entre l’importateur et l’exportateur).Le principal producteur mondial de GNL demeure le Qatar (40 Md m3).

    1. Le marché de l’énergie

    1.2. Segments de marché

    1.2.2 Le marché du gaz

    Day One® - Septembre 2009 34

    Le principal producteur mondial de GNL demeure le Qatar (40 Md m3).

    Graphique 1.2.2.1 : Répartition des réservesmondiales fin 2008

    Graphique 1.2.2.2 : Production mondiale de gaz parzone géographique en 2008

    TOTAL 2008 : 185 000 milliards m 3 TOTAL 2008 : 3 065 milliards m 3

    Source : BP

    Am. du Sud et Centrale 5%

    Moyen-Orient 12%

    Asie Pacif ique 13%

    Am. du Nord 27%

    UE & Eurasie 35%

    Russie 20%

    Canada 19%

    Afrique 7%(dont Algérie

    2,8%)

    Soit encore 60 ans de gaz naturel au rythme de la production actuelle

    Source : Direction de l’Energie

    Afrique 8%

    Asie Pacif ique 8%

    Qatar 14%

    Am. du Sud et Centrale 4%

    Am. du Nord 5%

    Iran 16%

    Moyen-Orient 41%

    Russie 23%

    UE & Eurasie34%

  • Les projets de gazoducs à destination de l’Europe

    Les principaux projets de gazoducs destinés à approvisionner l’Europe sont :

    - Nabucco qui doit permettre à l’Europe d’accéder aux ressources gazières de la région de la mer Caspienne. Ildevrait relier la Turquie à l'Autriche via la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie. La mise en service est prévue pour2014. Long de 3 300 kilomètres, sa capacité maximale prévue est de 30 Gm3 par an. Le projet est soutenu par leconsortium Nabucco Gas Pipeline International Ltd, composé de Botas (Turquie), Bulgargaz (Bulgarie), Transgaz(Roumanie), MOL (Hongrie), OMV (Autriche) et RWE (Allemagne).

    - South Stream , destiné à approvisionner l’Europe en gaz russe, est piloté par Gazprom et ENI. Il devrait passersous la mer Noire, de la Russie vers la Bulgarie où il se divisera en deux branches. L'une, branche nord-ouest, sedirigera vers l'Autriche et l'autre, vers le sud, rejoindra notamment la Grèce et l'Italie. D'une capacité prévisionnelle de31 Gm3 par an (voire 63 à terme), ce gazoduc pourrait être mis en service à l'horizon 2015. Le coût estimé parl’Agence Internationale de l’Energie serait de 19 à 24 milliards de dollars (4 milliards pour la partie offshore et 15 à 20milliards pour les infrastructures terrestres).

    1. Le marché de l’énergie

    1.2. Segments de marché

    1.2.2 Le marché du gaz

    Day One® - Septembre 2009 35

    milliards pour les infrastructures terrestres).

    Par ailleurs, EDF souhaiterait prendre une participation dans ce projet (en échange de signature de contratsd’approvisionnement en gaz à long terme).

    - Nord Stream , destiné à approvisionner l’Europe en gaz russe, le projet de gazoduc Nord Stream, reliera le littoralsitué au nord de Saint-Pétersbourg au nord de l'Allemagne, en passant sous la Baltique. Le projet associe à ce stadeles entreprises Gazprom, E-On Ruhrgas, BASF/Wintershall et Gasunie. Ce projet, dont la capacité prévue est de 55Gm3 par an à terme, pourrait être opérationnel dès 2012. Les procédures d’autorisation sont actuellement en cours.Le projet associe à ce stade les entreprises Gazprom (51%), E-On Ruhrgas (20%), BASF/Wintershall (20%) etGasunie (9%).

    GDF Suez s’apprête à acquérir auprès de Gazprom une participation d’environ 9% au projet Nord Stream (enéchange de signature de contrats d’approvisionnement en gaz à long terme).

    - TSGP (Trans-saharan gas pipeline) devant relier le Nigeria à l’Algérie pour alimenter l’Europe. Le gazoduc doittraverser, sur 4 128 km, le Nigeria (1 037 km), le Niger (841 km) puis l’Algérie (2 130 km) pour acheminer 20 à 30Gm3 par an, principalement vers l'Europe. Le coût est aujourd'hui estimé à plus de 10 milliards de dollars, montantauquel il convient d'ajouter environ 3 milliards de dollars supplémentaires pour la construction d'infrastructuresdestinées à permettre la collecte du gaz au Nigeria.

    Source : Direction de l’Energie, Les Echos

  • Panorama du marché du gaz en Europe

    L’Union Européenne est très dépendante des importations de gaz. Sa dépendance énergétique au gaz asignificativement augmenté depuis 1997. L’augmentation de la consommation intérieure brute et finale en Europe(respectivement de +10% et +2% depuis 2000) a été compensée par une hausse des importations (les trois premierspays importateurs Allemagne, Italie et France ont augmenté de 33% leur importations nettes en 10 ans : +89% pourl’Italie, +3% pour l’Allemagne et + 27% pour la France).Alors que la production primaire de gaz naturel était relativement stable, elle a amorcé une baisse depuis 2004, seprolongeant jusqu’en 2007. Sa part dans la production primaire globale européenne a diminué notamment en raisondu changement de comportement de la production en faveur du nucléaire et des énergies renouvelables.Malgré le développement du mix énergétique et l’augmentation de l’efficacité énergétique, le gaz naturel et le pétrole,resteront les combustibles les plus utilisés dans les secteurs de l’énergie (notamment électricité) et du transport.En effet, le gaz naturel trouve l’essentiel de son utilisation dans la production d’électricité, l’industrie et le résidentiel,qui représentent ensemble 79% de la consommation finale de gaz naturel en Europe.

    Graphique 1.2.2.3 : Evolution de la production et des Graphique 1.2.2.4 : Consommation finale de gaz par

    1. Le marché de l’énergie

    1.2. Segments de marché

    1.2.2 Le marché du gaz

    La sécurisation des contratsentre les parties prenantes estun enjeu majeur dans lesecteur, notamment dans lespays à risques politiques etclimatiques élevés.

    Day One® - Septembre 2009 36

    Graphique 1.2.2.3 : Evolution de la production et desimportations nettes de gaz naturel depuis 1997

    Graphique 1.2.2.4 : Consommation finale de gaz parsecteur en Europe en 2007

    (1) Croissance depuis 1997 (2) Croissance depuis 2002 Sources : Eurostat, Day One

    (2)

    Total 259.8 Mtep (+8% depuis 2002)Total production 2007 : 167 MtepTotal importations nettes 2007 : 261 Mtep

    16 216 9

    18 319 3 19 1

    2 0 8

    2 3 5

    2 5 72 66

    2 6 1

    2 24

    1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

    150

    180

    210

    240

    Importations nettes (+60%) Production primaire (-17%)

    Mtep

    (1)

    31,1%

    9,3%

    21,7%

    0,2%

    26,4%

    11,3%

    Production d'électricité (+29%)

    Autres (+2%)

    Industrie (-8%)

    Transport (+62%)

    Résidentiel (+1%)

    Tertiaire (+18%)

  • Fonctionnement du marché du gaz en France

    Le gaz naturel en France provient de la production nationale (assez faible) et des importations. Le gaz importé arriveen France via les gazoducs ou les bateaux méthaniers (qui transportent du gaz naturel liquéfié GNL extrait dans deszones hors d’atteinte des gazoducs).Ensuite le gaz est transporté en fonction de la destination : soit dans le réseau de grand transport qui achemine legaz au stockage ou vers d’autres pays, soit au réseau régional qui le transporte aux distributeurs et aux grosconsommateurs industriels. Deux sociétés possèdent et exploitent le réseau de transport GRT Gaz (filiale à 100% deGDF Suez) et Total Infrastructures Gaz France TIGF (filiale de Total, qui dessert principalement la zone Sud-Ouestde la France). Par ailleurs ces sociétés sont également propriétaires et gestionnaires des installations de stockage(de deux sortes : en nappe acquière et en cavité saline).La distribution du gaz est gérée par les gestionnaires du réseau de distribution qui sont Gaz Réseau DistributionFrance et les Distributeurs non nationalisés (DNN) qui sont des distributeurs locaux.Les segments du transport (ainsi que les terminaux méthaniers) et de la distribution du gaz sont régulés par laCommission de Régulation de l’Energie (CRE).Par ailleurs, la commercialisation qui consiste en la vente du gaz (acheté en gros) aux consommateurs finals esttotalement ouverte à la concurrence depuis 2007.

    1. Le marché de l’énergie

    1.2. Segments de marché

    1.2.2 Le marché du gaz

    Day One® - Septembre 2009 37

    totalement ouverte à la concurrence depuis 2007.

    Graphique 1.2.2.5 : Structure du marché du gaz

    Sources : Day One, La Direction Générale de l'Énergie et du Climat

  • Etat du marché gazier en France

    L’essentiel de la production de gaz naturel en France est assuré par Total et GDF Suez (à travers sa filialeElectrabel), et consiste principalement en l’exploitation du gisement de Lacq. Néanmoins la production est trèsfaible(1) et représente approximativement 3% de la consommation finale française de gaz naturel. D’ailleurs, Total etGaz de France poursuivent l’exploration et la production de gaz hors de France.

    L’approvisionnement du gaz en France, comme en Europe, se réalise à travers les importations, principalement pardes contrats à long terme (15 à 25 ans) conclus avec les compagnies nationales de pays exportateurs (Gazprompour la Russie, Sonatrach pour l’Algérie, Statoil pour la Norvège et Gas Terra au Pays-Bas), et par des transactions àcourt terme, mais qui demeurent néanmoins un moyen secondaire d’approvisionnement.En 10 ans, les importations ont augmenté en moyenne de 2,4% par an pour atteindre 37 Mtep en 2007.Par ailleurs, les importations sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL) principalement de Nigeria, Egypte et Qatarsont également en fort développement. Elles ont augmenté de 10% en 2006 comparée à 2005.

    1. Le marché de l’énergie

    1.2. Segments de marché

    1.2.2 Le marché du gaz

    Day One® - Septembre 2009 38

    Graphique 1.2.2.6 : Evolution du profil énergétique degaz naturel de la France depuis 1997 (en Mtep)

    Graphique 1.2.2.7 : Origine des importations de gaznaturel en France en 2008

    (1) En 2007, la production primaire de gaz naturel en France était de 915 000 tonnes équivalents pétrole – source Eurostat(2) Croissance globale depuis 1997Sources : Day One, Eurostat, Direction Générale de l’Energie et du Climat

    2 9 3 03 5 3 6 3 5

    3 73 9

    4 1 3 93 73 8 3 8

    3 23 33 33 23 13 13 03 02 93 1

    1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

    0,6

    0,8

    1,0

    1,2

    1,4

    1,6

    1,8

    2,0

    2,2

    Importations nettes (+27%) Consommation brute (+7%)Production primaire (-57%)

    (2)

    Algérie17%

    Norvège33%

    Russie15%

    Autres17%

    Pays-Bas18%

    Mtep

  • Consommation de gaz en France

    En France, la consommation intérieure brute de gaz naturel a significativement augmenté en 10 ans (soit +23%) aurythme de 2,1% en moyenne par an pour atteindre 38,5 Mtep en 2007 (estimée à 39,8 Mtep en 2008). Depuis 1973sa part dans la consommation d’énergie française a presque doublé (de 7,4% en 1973 à 14,3% en 2007).Les principaux secteurs consommateurs de gaz sont le résidentiel/tertiaire, qui représentent ensemble 55% de laconsommation finale, l’industrie (23%) et l’utilisation du gaz pour la production d’électricité (15%).D’ailleurs, cette dernière continue de croitre de manière régulière (3,3% en moyenne par an).

    Le secteur du transport, malgré son faible poids dans la consommation française, progresse rapidement notammenten raison de l’augmentation de l’utilisation du gaz naturel pour véhicules (GNV), raison pour laquelle sa part estsusceptible de s’accroitre dans le futur.

    Il est également important de noter la baisse régulière de la consommation de l’industrie (excepté la sidérurgie). Lahausse continue du prix du gaz (indexé à celui du pétrole) et la morosité de l’activité liée à la crise économiqueactuelle sont des facteurs clés de l’explication de cette baisse.

    Répartition de la consommation finale de gaz du secteur de l’industrie en France

    (2007)

    9%3%

    18%42%

    1. Le marché de l’énergie

    1.2. Segments de marché

    1.2.2 Le marché du gaz

    Day One® - Septembre 2009 39

    actuelle sont des facteurs clés de l’explication de cette baisse.

    Graphique 1.2.2.8 : Evolution de la consommationbrute en France par secteur depuis 2002 (Mtep)

    Graphique 1.2.2.9 : Répartition de la consommationfinale du gaz naturel par secteur en France en 2007

    (1) Croissance globale comparée à 2002Sources : Day One, Eurostat

    (1)

    -

    5

    10

    15

    20

    25

    30

    35

    40

    45

    2002 2003 2004 2005 2006 2007

    Production d'électricité Industrie Résidentiel Tertiaire

    Mtep

    15%

    7%

    23%

    34%

    21%

    0,2%

    Production d'électricité (+18%)

    Autres (+32%)

    Industrie (-30%)

    Transport (+129%)

    Résidentiel (-2%)

    Tertiaire (+94%)

    9%20%

    Sidérurgie (+39%)Métaux non-ferreux (-17%)Ind. chimique (-34%)Alimentation, Boisson, Tabac (-30%)Imprimerie (-43%)Autres (-34%)

  • Prévisions du marché du gaz en Europe et en France

    D’une part, la consommation de gaz va croitre de 43% jusqu'en 2030, et représentera 30% de la consommationprimaire d’énergie en Europe. 60% de la croissance de la demande proviendra du secteur de production d’électricité,néanmoins l’évolution du rôle du gaz dans ce secteur dépendra de la politique énergétique (notamment sur lenucléaire) et de l’augmentation de la part des énergies renouvelables dans la production d’énergie.D’autre part, la production en Europe va baisser de l’ordre de -40% d’ici 2020.

    Pour faire face à la demande croissante, l’Europe devra alors continuer les importations, et notamment des pays dontle transport de gaz est possible (Russie, Afrique du Nord et de l’Ouest). Néanmoins, les contrats à long-terme signésaujourd'hui (avec la Norvège ou avec des pays exportateurs de gaz hors Europe) ne suffiront pas à compenser lademande, et d’autres sources d’approvisionnement doivent être trouvées (graphique 1.2.2.10). Le besoind’importation fait que l’Europe doit prévoir et s'assurer de sources d’approvisionnement complémentaires. L’Asiecentrale et l’Afrique présentent à cet égard un potentiel intéressant à moyen terme.

    Compte tenu de la croissance de la demande et la baisse de la production en Europe, des investissementsimportants doivent être réalisés très rapidement. Ces investissements sont estimés à plus de 300 milliards de dollarsd’ici 2030 et ils concerneront tous les maillons de la chaîne de valeur : exploration, production et développement,

    Les importations de gaz enEurope provenant d’autrescontinents soulèvent, entreautres, des problématiques dedroit maritime, droit dedouanes, de transport, etc.

    1. Le marché de l’énergie

    1.2. Segments de marché

    1.2.2 Le marché du gaz

    Day One® - Septembre 2009 40

    218 195 130 100 80 80

    307 390 445 435 430 380

    60 150 205 285--

    -

    100

    200

    300

    400

    500

    600

    700

    800

    2005 2010e 2015e 2020e 2025e 2030eProduction Importations contractuelles Approvisionnements supplémentaires

    d’ici 2030 et ils concerneront tous les maillons de la chaîne de valeur : exploration, production et développement,systèmes de transport et capacité de stockage, système de liquéfaction / regazéification, etc.

    L’essor du GNL est un facteur clé de la stratégie sur le marché du gaz. Il constitue un vecteur de développementpour les entreprises du secteur pétrolier et gazier, qui pourront proposer des projets intégrés (de la liquéfaction à laregazéification). Les prises de participation dans des sociétés de liquéfaction à la regazéification par Total etl’investissement d’EDF dans un projet de terminal méthanier, sont des exemples de cette tendance.

    Sources : Previsions 2007/2008 Eurogas, AIE

    Graphique 1.2.2.10 : Prévisions de l’évolution de la consommation et de la production d’ici 2030 en Europe

    Gm3

    525585

    635685 715

    745Consommation : + 43%

    Besoin de trouverde nouvellesressourcesd’approvisionnement

    Le développement mondialdu GNL pourra entrainer uncertain nombre de fusionsacquisitions et investissements,notamment par les grandsacteurs français et/ou lesacteurs du GNL entre eux.

  • Cartographie des acteurs du marché du gaz en France

    Nom Parts de marché

    Production� Total� GDF Suez� Autres…

    � 95% de la production en France est assurée par Total E&P

    Transport � GRT Gaz (GDF) NC

    1. Le marché de l’énergie

    1.2. Segments de marché

    1.2.2 Le marché du gaz

    Day One® - Septembre 2009 41

    Transport � GRT Gaz (GDF)� TIGF (Total)

    NC

    Stockage � Storengy (GDF Suez)� TIGF (Total)

    NC

    Distribution

    � Gaz Réseau Distribution France (GDF Suez)� 22 Distributeurs non nationalisés (DNN) : Gaz de Bordeaux, Gaz Electricité de Grenoble et différentes régies municipales.

    � 77% de la distribution est assurée par GRDF

    Autres acteurs institutionnels

    � CRE � L’Association Française du Gaz � …

    NA

  • Sites no n résidentiel

    D istributio n41%

    Sites rés identiels

    29%

    Sites no n résidentiel Transpo rt

    30%

    Cartographie des fournisseurs de gaz en France

    Répartition de la typologie des clients au 31 mars 2009

    FournisseursNationalité

    (maison mère)

    Sites non Résidentiels Transport

    Sites non Résidentiels Distribution

    Sites résidentiels

    Fournisseurs alternatifs

    Altergaz France

    EDF France

    ENI (succursale France) Italie

    E. ON Energie Allemagne

    (1) (2)(3)

    1. Le marché de l’énergie

    1.2. Segments de marché

    1.2.2 Le marché du gaz

    Day One® - Septembre 2009 42

    E. ON Energie Allemagne

    Gas Natural Espagne

    Gaz de Paris France

    Gazprom Russie

    Iberdrola Espagne

    Poweo France

    Soteg Luxembourg

    Wingaz Allemagne

    Fournisseurs historiques

    GDF Suez France

    Tégaz France

    Source : Commission de Régulation de l’Energie

    (1) « Sites non résidentiel Transport »regroupe les grands sites industrielsraccordés au réseau de transport

    (2) « Sites non résidentiel Distribution »regroupe le marché de masse des sites nonrésidentiels et grands sites industrielsraccordés au réseau de distribution

    (3) « Sites résidentiels » regroupe les sitesde consommation des clients particuliers.

  • Le marché de l’énergieSegments de marché ■Segments de marché ■Le marché du pétrole

  • Organisation du marché pétrolier

    Dans le marché du pétrole, on distingue deux industries : parapétrolière et pétrolière.

    L'industrie parapétrolière regroupe l’exploration et la production qui sont les activités en amont du secteur etcorrespondent à la recherche et l’extraction du pétrole brut. Les sociétés de ce segment réalisent, pour le compte descompagnies pétrolières, les travaux d'étude et de construction nécessaires à l'exploitation des gisementsd'hydrocarbures. Elles exercent des activités très diverses, de la réalisation d'études sismiques à la constructiond'unités de raffinage, en passant par la conception d'équipements et d'outils de forage. Elles sont égalementimpliquées dans le forage des puits, ainsi que dans la conception et la réalisation de plates-formes.

    Après production, le pétrole brut est transporté vers les raffineries, et ensuite distribué, grâce principalement auxoléoducs. Le raffinage et la distribution sont les phases en aval ou le pétrole brut est transformé en produits finis (gazliquéfié, carburants, fiouls, naphta, etc.) qui sont par la suite vendus.

    Répartition du chiffre d’affaires par activité en France (2007)

    Amont 33%

    1. Le marché de l’énergie

    1.2. Segments de marché

    1.2.3 Le marché du pétrole

    Day One® - Septembre 2009 44

    Source : Day One

    Graphique 1.2.3.1 : Organisation du marché de pétrole

    Source: Institut Français du Pétrole (IFP)

    Activitésgéophysiques

    Forage Raffinage DistributionConstruction

    d’équipements

    Secteur parapétrolier : Exploration / Production Secteur pétrolier

    Transport Transport

    Secteur GMS - Grandes Moyennes Distributions

    Aval 67%

  • Les évolutions mondiales dans le secteur du parapétrolier (1/2)

    La nécessité d'accroître les capacités de production dans un contexte d’augmentation continue de la demande, lahausse des prix du brut et l’accès de plus en plus difficile aux réserves, ont entraîné depuis quelques années uneforte demande de la part des pétroliers en équipements et services pour l'exploration-production. Ce marché, enhausse de 18% en 2007 et de 19% en 2008, devrait atteindre 400 milliards de dollars en 2008 (contre 330 milliardsde dollars en 2007).

    En 2007 et 2008, les investissements mondiaux en exploration-production ont continué à progresser dans unenvironnement favorisé par la hausse du prix du pétrole et la forte demande de pétrole. Les champions desinvestissements sont l’Amérique Latine, la Russie et la Chine. Malgré une prévision de baisse des investissementsdans le parapétrolier en 2009 (où l’impact de la baisse des prix du pétrole et de la demande conjugués à la criseéconomique se matérialisera), le besoin de renouveler les réserves qui sont pour la plupart déclinantes, nécessiteradans le long terme des investissements en amont.

    En France, le marché du parapétrolier affiche une croissance continue depuis 2002 et pèse un peu moins de 35milliards d’euros.

    1. Le marché de l’énergie

    1.2. Segments de marché

    1.2.3 Le marché du pétrole

    Day One® - Septembre 2009 45

    +4%

    milliards d’euros.

    278 330 400

    Graphique 1.2.3.2 : Répartition(1) des investissementspar zone géographique en 2008 (Md$)

    Graphique 1.2.3.3 : Chiffre d’affaires de l’industrieparapétrolière en France depuis 2002

    +3% +7%+12%

    +38%

    +17%+7%

    -5% +7%+21% +8%

    +14%

    (1) La somme des parts de chaque énergie dans la production ne fait pas 100% à cause des arrondis.(2) Offshore désigne l’activité parapétrolière en mer, loin des côtes. Sources : IFP, Day One

    Milliards €

    -

    5

    10

    15

    20

    25

    30

    35

    2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

    Total Of fshore

    36% 33% 32%

    12% 11% 11%

    18% 20% 20%

    14% 15% 15%

    21% 21% 22%

    0%

    20%

    40%

    60%

    80%

    100%

    2006 2007 2008p

    Am. du Nord Mer du Nord Russie & Chine Am. Latine Autres

  • Les évolutions mondiales dans le secteur du parapétrolier (2/2)

    Dans le parapétrolier international on distingue trois segments :

    L’activité géophysique, qui utilise les techniques sismiques pour rechercher et analyser les gisements de pétrole,connait une hausse régulière de son chiffre d’affaires. Ce marché pèse 11,5 milliards de dollars en 2007 et sacroissance en 2008(1) était estimée à 10% (en Europe, la croissance a rebondi de +50%). D’ailleurs, sur le moyen-long terme, les compagnies pétrolières ayant des difficultés d’accès à de nouvelles ressources, seront dansl’obligation de recourir à l’exploration afin de maintenir leur