ETEL PLU PADD - Minea

Juillet 2006

PLU d’ETEL

Alain Mausset - Jean-Pierre Ferrand

LE PADD

MINEA

A. Mausset - J.-P. Ferrand - Minea 01.42.62.17.49 2Mairie d’Etel - PLU - PADD Juillet 2006

Ch5 Ch6 Ch7Ch0 Ch1 Ch2 AER

Sommaire du chapitre

Pour d’Etel, passer du POS au PLU 4Avec Etel, décliner les intercommunalités du Pays et de la Ria 5Pour Etel des obligations 6Le PLU d’Etel s’inscrit dans une volonté de développement durable 7Le PADD d’Etel, un document politique engageant l’avenir de la commune 8Etel, partenaire d’un développement durable sur le Pays d’Auray 9Développer Etel en s’assurant des capacités des infrastructures 10Développer Etel en s’assurant des cohérences de programmations 11Pour Etel affirmer son identité et retenir des objectifs 12Etel, une commune très singulière 13Etel, une commune qui s’est toujours différenciée des autres 14A Etel, il faut rentabiliser les investissements publics existants 15Etel, pôle maritime du Pays d’Auray 16Choisir entre une création difficile d’emplois et un immobilier facile 17Le choix des élus d’Etel est de retenir en priorité la création d’activités 18Développer durablement pour plus d’emplois et plus d’habitants 19La priorité, travailler toute l’année sur Etel 20Définir et retenir une ou des vocations complémentaires pour Etel 21Développer de façon consistante le pôle nautique d’Etel 22Artisans à Etel, l’intercommunalité peut les aider 23L’économie du quotidien sur Etel 24Développer le commerce alimentaire en centre mairie est souhaitable 25Acheter son poisson à Etel 26Sur Etel, on vend de la qualité aux touristes 27



Sommaire du chapitre

Le Comptoir de la Mer sur Etel, un pôle d’attraction à lui tout seul 28Etel, veut devenir un pôle d’excellence 29Vivre à l’année sur Etel, c’est la deuxième priorité des élus 30Pour les élus d’Etel, l’avenir, c’est plus d’habitants 31Etel souhaite aussi accueillir plus d’habitants avec… Erdeven 32La solidarité, c’est équilibrer une mixité sociale sur Etel 33Le renouvellement urbain d’Etel doit aussi jouer la carte du foncier 34L’environnement sur Etel, socle du développement durable 35Sur Etel, la prise en compte de l’environnement est partout présente 36Choisir un plan de déplacements sur Etel en intégrant l’environnement 37Les troix axes du PADD 38Travailler sur Etel : la carte de l’économie 39Vivre à l’année sur Etel : carte de l’habitat 40L’environnement, socle du développement durable 41Et sur Etel... la modernité est même souhaitable 42



La révision du Plan d’Occupation des Sols (POS) en Plan Local d’Urbanisme (PLU) est l’occasion pour la commune d’Etel de formuler dans un unique document l’ensemble de sa politique d’urbanisme et d’aménagement pour les années à venir.

Le PLU n’a pas d’échéance dans le temps et des modifications ou des révisions sont possibles à tout moment. Un PLU ne réalise pas de projet. Il autorise et contrôle les usages de tous les terrains de la commune.

Le PLU est le document réglementaires du droit des sols opposable aux tiers. Il n’implique financièrement la collectivité que sur des espaces réservés dont la destination sert l’intérêt général.

Le PLU s’inscrit dans les obligations des lois Solidarité et Renouvellement Urbain du 13 décembre 2000 modifiée par la loi Urbanisme et Habitat du 3 juillet 2003 et les préconisations du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux de la Ria d’Etel (Le SAGE). La commune est aussi soumise aux dispositions du SDAGE Loire-Bretagne

La loi littoral s’applique sur la commune en raison de son statut de commune littoral. Les lois sur l’air et sur l’eau ainsi que la loi paysage s’impose au PLU et le document prend en compte le schéma d’assainissement communal.

Pour d’Etel, passer du POS au PLU



Avec Etel, décliner les intercommunalités du Pays et de la RiaEtel adhère à l’intercommunalité du Syndicat du Pays d’Auray qui regroupe 28 communes (76 000 habitants) et à celle de «la Communauté de Communes de la Ria d’Etel» constituée des 4 communes (12 000 habitants) que sont Etel, Erdeven, Belz et Locoal Mendon. Elles ont élaboré un certain nombre de règles et de priorités en ce qui concerne l’aménagement du territoire.

En ce qui concerne le Pays d’Auray, un livre blanc, un plan de déplacements urbains (PDU), un programme local de l’habitat (PLH) et un SCoT sont soit approuvés, soit en cours d’élaboration à la date de rédaction du présent document. Le Pays dirige une étude sur la restructuration du port d’Etel.

Le PLU de la commune d’Etel doit être cohérent et compatible avec les volontés d’aménagement et les objectifs de développement durable que le Pays d’Auray et la Communauté de Communes de la Ria d’Etel retiennent.

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Novembre 2004

Le Palais

LocmariaBangor

Sauzon

Hoëdic

Houat

Livre blanc"Pays d’Auray 2015"

St-Pierre-Quiberon

Quiberon

Plouharnel

St-Philibert

Locmariaquer

La Trinité-sur-Mer

Etel

Lorient

Vannes



Pour Etel des obligations



Le PLU d’Etel s’inscrit dans une volonté de développement durableConformément à l’article L 123-1 du code de l’urbanisme, le Plan Local d’Urbanisme (PLU) contient le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) qui a pour objet de présenter la politique d’urbanisme que souhaite mettre en œuvre la municipalité dans le respect des principes énoncés aux articles L 110 et L 121-1 de la loi, à savoir :

• Le principe d’équilibre entre les espaces de nature, l’agriculture et l’urbanisation.

• Le principe de diversité des fonctions urbaines et de mixité sociale.

• Le principe du respect de l’environnement et d’une économie durable.

• Le principe d’une élaboration du PLU comme le temps fort de la concertation urbaine sur l’avenir de la commune entre les élus, les habitants et les usagers de la commune, les acteurs de la ville et tous les partenaires des collectivités locales voisines ou des administrations. Cette démarche doit se poursuivre, après l’approbation du PLU, pour l’élaboration des projets opérationnels et la mise en œuvre du PLU.



Le PADD d’Etel, un document politique engageant l’avenir de la communeLe Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) est préalable au règlement et au zonage du PLU. Il oriente l’élaboration du PLU et doit être en cohérence avec les autres documents réglementaires.

Le zonage et le règlement qui sont, eux, opposables aux tiers, doivent être l’expression du PADD qui définit les grandes décisions de la politique de la commune en matière d’identité économique et culturelle, de vocation d’urbanisme, d’usages des sols, d’aménagement du territoire communal et des priorités en matière de déplacement et d’environnement.

Le PADD doit satisfaire aux exigences concernant le renouvellement urbain et préserver la qualité architecturale, paysagère et environnementale de la commune. Les principes énoncés lors de sa rédaction dressent le cadre de référence dans lequel les actions, tant publiques que privées, devront s’inscrire.

Le PADD assure la lisibilité globale des projets d’aménagement de l’espace public et de la ville.

Modifié par la loi « Urbanisme et Habitat « du 3 juillet 2003, le PADD doit être un document clair, précis et simple de manière à être compris par tout citoyen.



Etel, partenaire d’un développement durable sur le Pays d’AurayLa commune d’Etel possédait une population de 2080 habitants en 2004. Elle a comporté jusqu’à 3 400 habitants sur ses 175 hectares de superficie.

La densité d’occupation des sols est de 11,5 habitants à l’hectare.

C’est très faible pour une commune très urbanisée. Si l’on compare Etel à Port Louis qui lui est semblable, la cité de Vauban comporte 2 888 habitants sur un territoire de 107 hectares. Port Louis atteint une densité de 27 habitants à l’hectare, sans compter, la aussi, les estivants, ce qui augmente, alors, nettement la densité.

A titre d’exemple, sur des communes urbaines sans trop de terrains agricoles ou de territoires naturels comme Lorient où la densité est de 38 habitants à l’hectare.

Etel, avec 3 500 habitants atteindrait une densité de 20 habitants à l’hectare. La commune a donc une véritable marge en matière de rentabilisation de ses espaces.

Compte tenu des infrastructures existantes, réseaux divers, quais, équipements scolaires et de formation, Etel doit rechercher un plus grand équilibre des investissements publics existants et de son foncier.



Développer Etel en s’assurant des capacités des infrastructures Les terrains de la commune d’Etel sont presque complètement urbanisés. Devant le constat de faiblesse de population et d’activités, il convient d’impulser volontairement un développement économique et démographique choisi, progressif, efficace et équilibré.

Tout développement peut entraîner de nouveaux besoins en matière d’infrastructures et d’équipements. Il faut donc en réserver les terrains. C’est le principe de précaution.

La commune a déjà eu 3 400 habitants. C’est a comparer aux 2 300, estimés aujourd’hui du fait des nouvelles constructions. Les besoins en équipement, devant une forte progression de la population, correspondraient donc plus à un rattrapage par rapport à la modernité qu’à de vraies demandes.

Cependant, en matière d’assainissement pluvial, si de nouveaux espaces s’urbanisaient, un renforcement des réseaux en amont et vers les secteurs au dessus du Pradic serait indispensable. Des solutions de rétention des eaux sur les parcelles à urbaniser ou sur un espace spécifique, placé dans un secteur relativement plus bas que les nouvelles constructions, seraient alors nécessaires

De plus, l’altimétrie des sols en face du plan d’eau du Pradic est faible. Devant les modifications climatiques probables à venir, des obligations en matière de hauteur des RDC s’avèrerent incontournables au niveau du règlement du PLU.



Développer Etel en s’assurant des cohérences de programmations Pour plus d’harmonie, de confort et de rentabilisation des sols de la commune et pour satisfaire aux choix stratégiques des élus de la commune et du Pays, l’urbanisation d’Etel doit être complètement repensée avec quatre critères :

• La volonté de conforter les quartiers pour les habitants, les actifs et les usagers de la commune et pour le maintien ou le développement des activités existantes.

• L’encouragement des actions de renouvellement urbain de certains secteurs déjà construits avec l’obligation de favoriser les résidences principales privées ou aidées.

• L’obligation de réserver dés aujourd’hui et dans le temps, les secteurs les plus appropriés pour l’implantation d’activités créatrices d’emplois sans concurrencer lesactivités relevant de la communauté de commune.

• Le choix d’étendre la commune avec des habitations principales au plus près du centre et des équipements existants. Il faut retenir des opérations efficaces en matière d’organisation de l’espace et encourager les constructions respectueuses de l’environnement.

Il ne s’agit pas de répondre à des demandes au «coup par coup», additionnant les opérations parfois contradictoires et opportunistes, mais au contraire, de rechercher la façon d’organiser de manière cohérente et durable le territoire que nous transmettrons à nos enfants.



Pour Etel affirmer son identité et retenir des objectifs



Etel, une commune très singulièreEtel est une commune aussi connue que des sites dont l’aura remonte à la nuit des temps tel que Carnac ou dans lesquelles des événements heureux, Lourdes, ou dramatiques comme Fréjus, ont pu avoir lieu…

Etel, était le 2ème port de pêche du Morbihan au début du siècle. Le port accueillait alors 250 thoniers à voile et la commune vivait au rythme de ses conserveries : Etel, ou les richesses de la mer.

C’est Etel qui fut choisie pour la signature de la rédition de la poche de Lorient en 1945 : Etel la résistante.

Etel ou la puissance de l’Océan. La Barre et la Ria sont certainement à l’origine de cette renommée.

Enfin, c’est à Etel que certains ont voulu être confronté à des expériences pour améliorer le sauvetage en mer. C’est alors que l’accident dramatique du renversement du canot de sauvetage a eu lieu… La mémoire du Capitaine Emile Daniel, décédé lors de ce tragique événement, est toujours présente. Il a donné son nom à l’ancien canot de sauvetage qui est encore présent sur les quais.

C’est Etel que le CROSS Atlantique a choisi pour s’installer.



Etel, une commune qui s’est toujours différenciée des autresSurprenant ce port, surprenantes les survivances de ce passé qui à réussi à s’affirmer en ayant toujours une farouche détermination d’identification et ce dés l’origine. En effet, Etel est née d’une séparation de la commune d’Erdeven, considérée par trop rurale pour les pêcheurs aventuriers de la Ria.

Etel fascine par son passé lointain et proche. Etel ne peut donc se fondre dans de douces et banales options sur son futur. La commune ne peut se résoudre à être la concurrente d’une station balnéaire ou d’une cité ostréicole, ou même se contenter d’être seulement un port de plaisance géré par une passe, relativement difficile d’accès…

Pour beaucoup de Bretons, de Morbihannais et d’Etellois, Etel est exceptionnelle dans le cœur, dans la mémoire et dans les attentes. L’avenir d’Etel ne peut donc être quelconque…



A Etel, il faut rentabiliser les investissements publics existantsEtel a connu des investissements publics qui sont toujours opérationnels et efficaces aujourd’hui : quais, jetées, digue… Le port et ses équipements ont façonnés la culture et justifié le courage des pêcheurs.

Pour ce port puissant, risqué, voir dangereux, l’évolution de la pêche, des pêches, est loin d’être close.. La vie d’Etel et des pêcheurs a basculée après guerre. Etel est un site actif né de la mer. Territoire presque industriel, l’avenir d’Etel et ses activités passeront encore par l’océan.

Comme Lorient, qui profite de certains avantages en raison de sa taille et de ses demandes, Etel toute proportion gardée, revendique la juste reconnaissance de ces investissements antérieurs. Il ne s’agit pas de compensation ou de dédommagement, la seule attente est celle de la reconnaissance et du respect des investissements antérieurs et de l’aide pour des actions d’intérêt public à venir. L’objectif concerne les emplois.



Etel, pôle maritime du Pays d’AurayAu sein du Pays d’Auray, Etel est reconnue pour avoir un positionnement différent et leader.

Sa position à l’embouchure de la Ria, l’infrastructure lourde existante, les équipements déjà présents et les mentalités locales, font d’Etel un site aux potentiels qui dépassent le simple rayon d’attraction naturel d’une commune de même taille.

Le livre blanc du Pays le reconnaît et désigne Etel-Belz comme « pôle secondaire de développement économique ».

Pour Etel, il ne s’agit pas de rivaliser avec des communes dont les rayonnements sont même indépendants de ceux du Pays : Carnac, Quiberon et les îles… Il est certain que ces puissantes communes touristiques apportent au Pays un poids régional et national, voire européen sans commune mesure avec l’Etel d’aujourd’hui.

Etel, plus modestement, veut reconquérir et acquérir un statut de commune laborieuse, habitée et vivante à l’année. Ces choix pour la commune, sans rejeter les retombées économiques dues au tourisme et aux estivants, se veulent plus affirmés par rapport à sa mémoire, par rapport aux investissements réalisés et en raison de sa situation de port à l’embouchure d’une Ria dont les qualités patrimoniales sont remarquable.

Donner à Etel des possibilités d’activités innovantes, donner à Etel, en liaison avec sa culture et son identité, la possibilité d’augmenter sa population permanente n’est que justice. Etel veut se mobiliser et entraîner des partenaires publics et privés dans une implantation



Choisir entre une création difficile d’emplois et un immobilier facileFaire un Projet d’Aménagement de Développement Durable ( PADD ) pour Etel dans ce contexte d’histoire, de mémoire, et de différences est un pari.

Faut-il engager la commune vers un futur ambitieux, peu facile à mettre en oeuvre, mais qui, en ménageant un objectif fort dans l’avenir, va certainement ralentir une occupation des espaces. Faut-il garder et protéger des potentialités foncières d’autant plus qu’elles sont les mieux placées près de la Ria?

Faut-il choisir la modestie, la tranquillité, la garantie de l’immobilier de tourisme qui s’implante naturellement sur Etel depuis que d’autres sites sont saturés ou trop cher ? C’est ce que pourrait souhaiter les nouveaux investisseurs qui « découvrent » Etel et qui frappent, aujourd’hui, à la porte des propriétaires de terrain…

C’est le premier choix que les élus d’Etel ont retenu et qui engage la commune dans une démarche dite de « pôle d’excellence ».



Le choix des élus d’Etel est de retenir en priorité la création d’activités Pour cela, il faut décider du positionnement d’Etel en matière d’activités dans le long terme puis projeter et anticiper les besoins et concrètement les autoriser en matière de localisation et de règlement au niveau du PLU.

C’est le PLU qui autorise les modes d’urbanisation, protège les espaces, réserve les terrains, oriente les usages et délivre les droits à construire. Mais, ce n’est pas le PLU qui fait les projets. Il faut des investisseurs, des entrepreneurs, des partenaires… et là, il faut alors convaincre.

Parallèlement, il faut engager volontairement toute l’action communale dans cette direction en dégageant des pistes de financements et rechercher de nouveaux partenaires.

Il faut aussi mobiliser les Etellois sur ces objectifs et attirer les investissements mobilisables en faveur de ces orientations. Il ne faut pas être cependant dans le rejet et l’exclusivité : les synergies sont possibles.

Sans retenir les choix en matière d’activités, ce n’est pas le rôle d’un PLU, il faut, en effet, dégager le plus possible de potentialités foncières.



Développer durablement pour plus d’emplois et plus d’habitantsLes premières orientations du PADD portent donc sur des volontés :

• D’identification de la commune en tant que pôle d’activités innovantes liées au port, à la Ria et à l’océan. C’est la volonté d’implantation d’entreprises créatrices d’emplois sur Etel et en liaison avec la zone d’activités intercommunale de Belz, qui doit être déclinée. Ce choix est prioritaire, mais il n’est pas exclusif. Il peut générer des activités parallèles liées aux activités principales et qui se consolideraient avec les atouts géographiques d’Etel : océan et Ria. C’est le cas, par exemple, d’une hôtellerie de bon niveau ouverte toute l’année.

• D’augmentation de la population résidente à l’année et active. Etel souhaite retrouver ses 3 400 habitants, , en harmonie avec sa capacité d’accueil. Cette volonté d’augmenter la population va de paire avec celle de la solidarité en matière de statut des logements privés ou publics et de réaliser des logements de tailles variées, allant du pavillon à l’appartement, qu’ils soient issus d’une promotion sociale ou non.

• D’une inscription de la commune dans des actions de développement durable. C’est à travers des choix concernant un cadre de vie de qualité, une économie de consommation d’espace et d’énergie, une protection des sites de qualité environnementale et des paysages de laRia et de la rivière du Sac’h en particulier que la commune complètera son action en faveur de l’emploi.



La priorité, travailler toute l’année sur Etel

Il faudrait aussi mieux aménager l’entrée de la ville, pour la sécurité et l’esthétique.



Définir et retenir une ou des vocations complémentaires pour EtelRéussir un positionnement innovant dans les domaines traditionnels et identitaires d’Etel en valorisant la culture et les potentialités existantes offre un champ encore bien large en matière de choix d’activités.

C’est plus par la définition d’une identité et d’un positionnement connu, et par la mise en place de moyens, dont les disponibilités foncières, qu’Etel va convaincre.

C’est avec des formations portant sur la mer, la pêche, la voile,la sécurité, la mécanique, les énergies, l’écologie, un tourisme particulier…et tout à la fois.

Pour réussir l’implantation d’entreprises exploitant ces thèmes, il faut des localisations valorisantes, les meilleures d’Etel.

Par définition, ce sont celles qui bordent la Ria ou qui sont à proximité d’une activité complémentaire, équipement de formation par exemple.



Développer de façon consistante le pôle nautique d’Etel Etel possède une base nautique déjà bien connue. La présence du plan d’eau du Pradic, de la Ria et de l’océan donne au site d’Etel des potentialités rares dans le Pays d’Auray.

L’objectif de développer l’école de voile, le canoë-kayak, la plongée sous marine, les pêches amateurs et les sports de glisse requièrent un équipement plus important que l’actuel.

Un positionnement prés du Pradic et une bonne surface de stockage sont indispensables. De l’hébergement devrait compléter l’équipement mais il peut en être séparé. Cet équipement est créateur d’emplois, par lui même, et de plus indirectement par ses retombées en matière d’hébergement et de achats.



Artisans à Etel, l’intercommunalité peut les aiderL’artisanat etellois est modeste. La zone d’activités d’Etel n’a pas grand rôle. L’intercommunalité avec Belz est beaucoup plus riche. C’est à ce niveau qu’il faut développer ces métiers.

Etel n’a pas assez de place pour s’offrir le luxe d’avoir des hangars, des entrepôts, ou même des ateliers.

Cependant, une maison des artisans, pour renseigner et structurer la profession en particulier dans le bâtiment et les services à la personne, pourrait voir le jour. Une pépinière d’entreprise pourrait lui être associée.

Ce pôle tertiaire concernant l’artisanal pourrait s’implanter sur Etel ou dans la zone intercommunale sur Belz.



L’économie du quotidien sur Etel L’économie pour Etel, c’est aussi une économie plus proche et plus modeste : celle de ses commerces publics et privés, et de ses services. Au niveau commercial, la ville n’a pas de grandes surfaces commerciales. Elles se sont implantées sur Erdeven et Belz sur des axes routiers de passage.

Etel possède quatre grands éléments moteurs de son commerce qu’il faut valoriser :

• La supérette alimentaire.

• Les poissonneries.

• Le commerce touristique.

• Le Comptoir de la Mer.



Développer le commerce alimentaire en centre mairie est souhaitableLe premier commerce alimentaire, indispensable sur la commune, c’est la supérette de la place Saint Louis. Elle tient un rôle fondamental dans le maintien sur place d’une clientèle qui sinon s’évaderait bien volontiers. Cette supérette doit attirer toutes les attentions. Elle est fragile, mais pour les Etellois, elle rend service et pour les autres commerces alimentaires, elle leur permet d’exister. La supérette peut rester là où elle est ou se rapprocher de la Mairie pour constituer un cœur de ville plus efficace. La création d’un pôle du quotidien sur le pôle Mairie-Eglise est un choix de la municipalité. Il doit être aménagé en conséquence, avec une accessibilité tous mode efficace, confortable et sûre. Pour la crédibilité du centre du quotidien, la supérette doit être directement reliée au pôle mairie, sinon il faut la déplacer ou en créer une autre, au besoin plus petite.

Le déplacement de l’école maternelle est une opportunité pour le renforcement commercial et de services sur ce pôle.

Des disponibilités potentielles en cœur d’îlot, au Sud de la mairie, peuvent aussi être exploitées.

Une stratégie foncière dans le secteur de la mairie est, la aussi, à mettre en place dans le P.L.U..



Acheter son poisson à EtelLes poissonneries d’Etel sont importantes. Cette identité d’Etel est reconnue. Il faut la maintenir et l’encourager. A Etel, on achète son poisson et on vient de loin pour l’acheter. Deux poissonneries sont sur le port avec des viviers et des activités qui se maintiennent.

Donner à Etel une vocation attractive sur le commerce du poisson est un objectif que la commune retient.



Sur Etel, on vend de la qualité aux touristesLes commerces touristiques, qu’il s’agisse de la restauration, des œuvres d’art ou des antiquités, sont déjà présents sur la commune. Etel a une place consistante aujourd’hui à ce niveau, surtout au niveau de la restauration.

L’hôtellerie fait défaut. Le camping pourrait être étayé pour faciliter un allongement des séjours dans l’année.

La rue de la Libération, qui relie le port au pôle Mairie-Eglise, est trop longue (400 m) pour jouer le rôle de lien commercial alimentaire ou vestimentaire entre les deux sites.

Donner à la rue une vocation affirmée pour conforter l’atraction commerciale éxistante et favoriser l’implantation de restaurants, de boutiques culturelles, ou de commerces destinés aux visiteurs (antiquités, bibelots, librairies…) lui donnera de la consistance.

400 M



Le Comptoir de la Mer sur Etel, un pôle d’attraction à lui tout seul La coopérative maritime est le fleuron du commerce etellois.

Le site actuel, au débouché de la rue de la Libération, est exigu mais il pourrait être étendu vers les quais.

Un développement important du Comptoir de la Mer est très souhaitable.



Etel, veut devenir un pôle d’excellenceL’objectif est de rechercher pour la ville-port une économie inventive capable d’identifier Etel différemment des autres communes. Etel doit mettre en place une nouvelle économie fondée sur ses atouts historiques et géographiques.

Ce n’est pas du jour au lendemain qu’Etel réussira de tels choix. Il lui faut des partenaires institutionnels, une intercommunalité compréhensive et mobilisée, un Conseil Général actif et convaincu… La Région, l’Etat et l’Europe doivent aussi être à l’écoute et être généreux…Un projet de « Maison de la Ria » est à metre sur pied...

Mais aussi il faut d’abord des partenaires privés, investisseurs du monde de l’entreprise dans les domaines du bateau, des moteurs, de l’énergie, de l’écologie, de la formation, de la recherche…

Anticiper cette possibilité passe par des réservations de terrain et d’obligation d’usage des sols spécifiques, en particulier en raison des coûts du foncier.

Donner la priorité à l’implantation d’activités sur tous les sites en bord de Ria



Vivre à l’année sur Etel, c’est la deuxième priorité des élus



Pour les élus d’Etel, l’avenir, c’est plus d’habitantsSi Etel veut réussir le pari de la création d’activités durables, elle doit aussi se donner les moyens de loger ses habitants.

Pour conserver le même nombre d’habitants dans le temps, une commune doit continuer à créer de nouveaux logements. La décohabitation et la recherche d’un plus grand confort sont à l’origine de ce phénomène. Il ira, cependant, en décroissant car il y a une limite naturelle à cette décohabitation. L’évolution plus tendue de l’économie génère de plus en plus difficilement ces créations et cette richesse.

De plus, les élus d’Etel veulent encore mieux faire. En effet, la municipalité veut retrouver une population plus importante.

Il ne s’agit donc pas uniquement de maintien mais de croissance. Augmenter le nombre d’habitants à l’année est l’objectif des élus, cela va de paire avec l’implantation d’activités et la construction de logements sociaux.



Etel souhaite aussi accueillir plus d’habitants avec… ErdevenSur le territoire d’Etel, peu d’espaces sont encore urbanisables. Le choix n’est pas cependant d’urbaniser tous les terrains ou de substituer aux maisons individuelles, même si elles sont très consommatrices d’espace, des immeubles.

Le choix est celui de l’intercommunalité. Avec Belz, c’est le choix de renforcer la zone d’activités, avec Erdeven, c’est le choix de partager une urbanisation étendue des secteurs ouest d’Erdeven sur la Croix Izan et Penester.

En matière d’habitat, le choix est de réaliser des quartiers denses, efficacement structurés avec des petits immeubles offrant des appartements de toutes tailles et des maisons de ville mitoyennes. La volonté est de créer des résidences principales et d’offrir de la mixité sociale.

C’est aussi celui du gommage des limites communales tout en gardant le chemin creux. En effet, ces choix confortent le pôle d’Etel avec ses services, ses commerces et ses équipements mais apportent à Erdeven un développement qui protège la coupure d’urbanisation entre ces villages de l’extrême Ouest de la commune et le bourg centre qui lui se prolonge vers l’océan avec la ZAC de Kerhillio.

Croix Izan 16 ha

Penester 13 ha



La solidarité, c’est équilibrer une mixité sociale sur EtelCes quartiers nouveaux sont implantés dans des secteurs de maisons individuelles souvent en cœur de grands ilôts.

La mixité sociale de 3 % de logements aidés sur Etel doit être rééquilibrée.

L’objectif de 10 % à 15 % de logements aidés ne peut être recherché que avec de forts pourcentages d’habitats sociaux pour les nouveaux logements.

Des pourcentages de 20 à 25 % sont donc nécessaires sans pour cela créer de concentration.

La mixité sociale, c’est aussi la variété des types de logement pour offrir une pyramide des âges harmonieuse.

Etel voit aussi sa population vieillir. Il lui faut donc des petits logements pour les jeunes et les personnes âgées et de grands logements pour les familles aux revenus plus modestes.

Le pourcentage de maisons individuelles est déjà fort sur la commune.

Il faut donc rééquilibrer les caractéristiques de l’habitat avec des constructions innovantes et différentes dans tous les quartiers.



Le renouvellement urbain d’Etel doit aussi jouer la carte du foncierRetenir les plus beaux terrains pour des activités potentielles à venir est une priorité. Cependant, ce gel ne peut perdurer si des activités ne s’implantent pas ou si le contexte économique ne s’y prête pas.

De même, le gel de trop grand terrain peut constituer un handicap. La solution est donc de retenir une mixité de ces espaces avec à la fois du logement aidé et des planchers destinés aux activités tertiaires. Cependant, de petites activités liées au nautisme peuvent être privilégiées, c’est le cas sur les terrains de la ville près du port de plaisance...

Pour les autres secteurs déjà urbanisés, une politique volontariste de la municipalité est d’acquérir les terrains propres au renouvellement urbain pour y implanter des programmes qui retiendraient, là aussi, une mixité entre logements sociaux et privés.

L’objectif reste, là aussi, la possibilité d’offrir une typologie de logements favorisant la résidentialité à l’année et les familles.



L’environnement sur Etel, socle du développement durable



Sur Etel, la prise en compte de l’environnement est partout présenteLa prise en compte des thématiques liées à l’écologie est récurrente. L’objectif environnement porte sur des volontés de protection des espaces naturels remarquables ou agricoles comme ceux le long de la rivière du Sac’h. Elle porte aussi sur des espaces plus confinés comme certains cœurs d’îlots ou jardins ou encore comme le petit secteur dunaire de l’extrémité sud, le ré d’Etel et les chemins creux

Pour Etel, ce ne sont pas uniquement les mesures de protection des sites naturels qui représentent le volet environnement de son développement durable. Ce sont plus des choix imposants des obligations en matière de gestion économe de l’espace et de l’énergie.

Il s’agit aussi de retenir des priorités en matière de déplacements en favorisant les piétons et les cyclistes sans pour autant exclure les automobilistes. Etel ne peut se le permettre.

Il s’agit aussi de faire des choix sur la gestion de l’eau, des énergies et des matériaux respectueux de l’environnement pour les constructions nouvelles.



SOMMAIRERETOUR SUIVANT AER POS

Choisir un plan de déplacements sur Etel en intégrant l’environnementSans faire de procès à l’automobile, Etel retient une solution de plan de circulation prenant en compte tous les modes de déplacements. Pour l’automobiliste, le principe est de gérer sa destination très en amont. Dès son arrivée à Etel, il doit être orienté sur les grands axes en fonction de sa destination :

• Vers le port de plaisance.

• Vers le plan d’eau du Pradic.

• Vers les équipements scolaires et l’école de voile.

• Vers la dune, la barre et le camping.

Au débouché de ces destinations, une offre consistante en stationnement doit être proposée. C’est le cas à proximité et sur le port. Entre ces parkings, le piéton reprend ces droits. L’automobiliste souhaitant se rendre sur une nouvelle destination repart en arrière.Le principe doit cependant rester relativement souple en gardant un maillage de circulation apaisé entre ces quatre grands axes. Les maillages sont donc à priorité piétonne et cycliste. Des itinéraires pour ces deux modes sont aussi à développer pour relier les quartiers entre eux et pour accéder aux équipements.

Pour le port, entre deux offres de stationnement importantes sur le port de plaisance et place Saint-Louis, et devant le canot de sauvetage, l’espace est piétonnisé. Le long du Pradic, la priorité pour les piétons est là aussi instaurée.

Pour les transports en commun, des emplacements de stationnement pour les bus sont à aménager. Il faut aussi encourager les transports comme sur le Pays.

Liaison piétonne

Aménagement qualitatif des espaces publics

Voie d’accès principale

Parking important



Les troix axes du PADDEconomie: pôle d’exellence Equité : solidarité et mixité sociale Environnement : protections et obligations




Travailler sur Etel : la carte de l’économie• Réaménager les quais avec l’extension sur place

de la coopérative face au port de plaisance, donner un programme commercial attractif aux étages de l’ancienne glacière... Il faut structurer qualitativement les quais.

• Renforcer le cœur d’Etel avec le centre Mairie, de la résidence Le Dundee à l’église. Conforter le commerce alimentaire. Augmenter le stationnement et l’accessibilité. Faciliter le confort du marché sans trop limiter le stationnement.

• Développer la vocation commerciale avec de la restauration et des commerces touristiques pour la rue de la Libération.

• Prolonger l’identité d’Etel sur la zone d’activités de Belz et dynamiser le site avec une identité sur les métiers du meuble, du bateau, des moteurs.

• Développer le pôle nautique d’Etel pour lui offrir une forte attractivité.

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Secteur formation

Zone d’activités

Pôle scolaire

Camping

Pôle nautique

Secteur du Pradic - activités tertiares

Rue de la Libération

Pôle portuaire

Centre-ville

Port de plaisanceMusée des Thoniers

Extension du centre mairie

Liaison piétonne



Parking important




Vivre à l’année sur Etel : carte de l’habitat• Garantir des équipements efficaces et des services

de qualité dans le coeur de ville.

• Renouveler la ville sur elle-même en favorisant une constructibilité plus forte à travers le règlement du PLU et limiter les opérations immobilières touristiques.

• Favoriser la résidentialité à l’année en variant les types et les tailles des constructions sans permettre trop de spéculation immobilière.

• Etendre la ville avec l’aide d’Erdeven sur deux secteurs proches du centre d’Etel. Il s’agit de véritables nouveaux quartiers qui donneront priorité au logement social et qui seront valorisants pour les deux communes.

• Choisir une mixité sociale systématique et imposer un fort pourcentage de logements aidés dans toute nouvelle opération immobilière.

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Regroupement des équipements scolaires

Nouveau quartier d’habitat

Secteur du Pradic - activités tertiares

Centre ancien protégéCentre-ville

Secteur de renouvellement urbain

Secteur d’accompagnement du centre-ville

Liaison piétonne



Parking important




L’environnement, socle du développement durable• Protéger les espaces naturels remarquables ou non

est indispensable, d’autant plus qu’ils sont, sur Etel, peu nombreux.

• Mettre en place des protections des espaces jardins privatifs et créer des espaces verts publics.

• Gérer l’eau avec un soin particulier, que ce soit la ressource en eau potable, les eaux usées, les eaux de pluie, les eaux de la rivière du Sac’h et du Ré, les zones humides et l’eau de la Ria dont l’ostréiculture est le garant de la qualité.

• Mettre en place un plan de déplacement donnant la priorité aux piétons et aux cyclistes sans oublier les automobilistes et les transports en commun. Favoriser des itinéraires doux pour relier les quartiers aux équipements et les quartiers entre eux ou vers les sites attractifs : port, dunes, rivières, campagne...

• Favoriser l’utilisation de matériaux recyclables et de choix d’énergies renouvelables pour toutes les constructions. Il s’agit de prendre en compte le développement durable avec une gestion économe de l’espace par des choix écologiques en matière d’énergie, de matériaux de construction, et même de fonctionnement d’entreprise.

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Liaison piétonne


Espace naturel à protéger


Parking important



Et sur Etel... la modernité est même souhaitableParadoxalement, faire face à la Ria et à l’embouchure du grand site dunaire sans en avoir les enjeux passéistes ou néo-bretons, traditionnels ou patrimoniaux traditionnels, est une réelle opportunité.

Tout en ancrant profondément les actions dans des démarches très respectueuses de l’environnement et de l’écologie, Etel peut faire le choix de la modernité, de l’efficacité et de l’innovation.

C’est plus facile et acceptable pour elle que pour d’autres communes, car c’est en lien direct avec sa culture et son caractère.

Ceux qui ont construit la glacière et qui s’en sont servi donnaient la priorité au monde du travail. Aujourd’hui, avec une belle rénovation, l’ouvrage rentrera dans un patrimoine reconnu, visité et attractif. Entourée de construction modernes, la glacière trouvera aussi sa vocation : donner de l’emploi.

L’exploitation de la pêche sur le port confère à Etel un aspect de site industriel.

C’est son opportunité sur la Ria. Etel n’a pas le caractère traditionnel de communes comme Le Palais ou Sauzon sur Belle-Ile. Etel n’est pas Locmariaquer ou Saint-Goustan avec des patrimoines sanctuarisés.

Toute échelle gardée, Etel se rapproche plus de Lorient ou de Saint-Nazaire. Ce caractère, loin du traditionnel, donne à Etel des opportunités et des possibilités, en particulier sur les densités, le nombre de niveaux, les fonctionnalités et la modernité architecturale.

Ces nouvelles constructions d’architecture moderne participent à la construction de l’identité d’Etel.

Ce caractère de port industriel, qui pour certains pourrait être un handicap, donne à Etel des libertés architecturales et plus d’ambition.

C’est, de plus, nettement plus rentable et beaucoup moins contraignant pour l’implantation d’activités !

Documents

ETEL PLU PADD - Minea