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378 The Journal of Emergency Medicine partir des modification osseuses. Une histoire et une inves- tigation compl&es quant au mCcanisme de la blessure sont essentielles. Grlce it un examen adequat de la blessure h l’aide d’un tourniquet digital et des p&cautions appro- prites, la majorit des corps &angers seront d&elks. 0 TRAITEMENT AIGU DE LA GLYCOGtiNOSE DU TYPE IA. Wightman JM, Gordon S, pp 265-269. La dCttrioration mttabolique rapide peut se produire chez des patients atteints de certains types de glycogtnoses peu importe les symptames de prCsentation. Les glycogCno- ses presentent Cgalement des anomalies hkpatiques, r&ales et hCmostatiques qui peuvent compliquer le diagnostic et le traitement des polytraumatids. Nous prCsentons le cas d’un homme atteint d’un hCmatome Cpidural ayant des an- t&dents de glycogtnose du type Ia. UNEFEMMEDERA~EBLANCHE KG&E ~~33 ANS SOUFFRANT DE DOULEUR ABDOMINALE, DE NAUStiES, DE VOMISSEMENTS ET D’HYPOTEN- SION. Westfall MD, Lumpkin J, pp 271-273. Une femme %ggte de 33 ans se presente au service d’ur- gence accusant une douleur abdominale shtre, des naustes et des vomissements. L’examen physique r&&le de l’hypo- tension, un abdomen sensible &la palpation, une sensibilitt ?I la mobilisation du co1 u&in et une Cruption CrythCma- teuse diffuse. La laparoscopie permet d’ttablir un diagnos- tic de salpingite aigue. Des etudes de la coagulation, des examens des fonctions htpatiques, les rCsultats des cultures et la desquamation des paumes de la patiente ajoutent un diagnostic de syndrome du choc toxique. Une revue de la 1ittCrature ne r&Me aucun cas semblable de salpingite aigue et de syndrome du choc toxique se produisant simultane- ment. Une prtsentation aigue de l’une ou l’autre de ces maladies est possible, mais les risques augmentent lorsque les deux syndromes se produisent chez la mCme patiente simultanement. En conclusion, les symthmes ne devraient pas &tre attributs ?I la salpingite aigue sans investiguer les sympt6mes qui pourraient rCvCler le syndrome du choc toxique. i ERREUR DE DIAGNOSTIC FACE A UNE GROS- SESSE ECTOPIQUE BH,ATtiRALE: L’IMPORTANCE DE S’ASSURER DE L'EXPERTISE DU TECHNICIEN AU MOMENT DE L’&CHOGIZAPHIE TRANSVAGI- NALE. O’Brien MC, Rutherford T, pp 275-278. Nous prCsentons le cas d’une femme 5g.gCe de 24 ans qui s’est rendue a l’urgence pour douleurs abdominales basses et un saignement vaginal. L’interpr&ation de 1’6chographie transvaginale initial indiqua une grossesse intrauterine via- ble I huit semaines de gestation. Une nouvelle Cchographie transvaginale au tours d’une visite au dtpartement d’ur- gence trois jours plus tard rCvCla des grossesses ectopiques bilat&ales & 6,5 semaines de gestation. Les mtdecins d’ur- gence doivent connaitre les limitations de 1’Cchographie transvaginale et doivent se mefier des diagnostics de gros- sesses intrautbines pr&oces qui sont pods par des techni- ciens inexpCrimentts 211Vchographie. 0 CARDIOTOXICITti TARDIVE PAR SUITE D’UNE INTOXICATION A LA QUININE: OBSERVATION. Bodenhamer JE, Smilkstein MJ, pp 279-285. L’empoisonnement B la quinine produit habituellement une constellation de symptdmes b&ins comprenant le tin- nitus, la surditC, les naustes, les vomissements, les troubles de vision, les cCphalCes et l’hypotension. Les troubles de conduction cardiaque, les dysrythmies et le collapsus car- dio-vasculaire ont tous et6 signal& suite g une intoxication et se produisent gCnCralement moins de huit heures aprb l’ingestion. Nous prCsentons un cas unique de cardiotoxi- citC tardive par suite d’une ingestion de quinine. La toxicit comprenait des anomalies de la conduction ventriculaire importantes pour lesquelles l’alcalinisation strique sembla avoir un bienfait thkrapeutique de mCme que des torsades de pointe pour lesquelles une cardio-stimulation fut n&es- saire. ?? ~~V~LUTI~N BeNIGNE SUITE A UNE INGESTION MASSIVE DE YOHIMBINE. Friesen K, Palatnick W, Tenenbein M, pp 287-288. La yohimbine est un antagoniste des rCcepteurs alpha- adrknergiques utilid B l’occasion pour le traitement de l’im- puissance. Une intoxication est inhabituelle. Nous dkcri- vons le cas d’un homme LgC de 62 ans qui a ingCrt 100 cornprimes de 2 mg dont les seuls effets nCgatifs furent la tachycardie, l’hypertension et l’anxi&tc de courte durCe. L’experience limitee ii ce sujet jusquP maintenant suggtre une Cvolution bCnigne m&me aprts une ingestion massive. Le traitement de choix semble &tre I’observation. 0 RI%VALUATI~N DES CLICH& RADIOGRAPHI- QUES SIMPLES POUR LE DIAGNOSTIC DE RUP- TURE DE L’AORTE: LE ROLE DE L’INSPIRATION ET DUPOSITIONNEMENTQUANTAL&LARGISSE- MENT MI?DIASTINAL. Lee F Jr, Katzberg RW, Gutier- rez OH, Burgener F, Yee WK, Morris T, Bronson JP, pp 289-296.

Erreur de diagnostic face à une grossesse ectopique bilatérale: l'importance de s'assurer de l'expertise du technicien au moment de l'échographie transvaginale

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Page 1: Erreur de diagnostic face à une grossesse ectopique bilatérale: l'importance de s'assurer de l'expertise du technicien au moment de l'échographie transvaginale

378 The Journal of Emergency Medicine

partir des modification osseuses. Une histoire et une inves- tigation compl&es quant au mCcanisme de la blessure sont essentielles. Grlce it un examen adequat de la blessure h l’aide d’un tourniquet digital et des p&cautions appro- prites, la majorit des corps &angers seront d&elks.

0 TRAITEMENT AIGU DE LA GLYCOGtiNOSE DU TYPE IA. Wightman JM, Gordon S, pp 265-269.

La dCttrioration mttabolique rapide peut se produire chez des patients atteints de certains types de glycogtnoses peu importe les symptames de prCsentation. Les glycogCno- ses presentent Cgalement des anomalies hkpatiques, r&ales et hCmostatiques qui peuvent compliquer le diagnostic et le traitement des polytraumatids. Nous prCsentons le cas d’un homme atteint d’un hCmatome Cpidural ayant des an- t&dents de glycogtnose du type Ia.

•UNEFEMMEDERA~EBLANCHE KG&E ~~33 ANS SOUFFRANT DE DOULEUR ABDOMINALE, DE NAUStiES, DE VOMISSEMENTS ET D’HYPOTEN- SION. Westfall MD, Lumpkin J, pp 271-273.

Une femme %ggte de 33 ans se presente au service d’ur- gence accusant une douleur abdominale shtre, des naustes et des vomissements. L’examen physique r&&le de l’hypo- tension, un abdomen sensible & la palpation, une sensibilitt ?I la mobilisation du co1 u&in et une Cruption CrythCma- teuse diffuse. La laparoscopie permet d’ttablir un diagnos- tic de salpingite aigue. Des etudes de la coagulation, des examens des fonctions htpatiques, les rCsultats des cultures et la desquamation des paumes de la patiente ajoutent un diagnostic de syndrome du choc toxique. Une revue de la 1ittCrature ne r&Me aucun cas semblable de salpingite aigue et de syndrome du choc toxique se produisant simultane- ment. Une prtsentation aigue de l’une ou l’autre de ces maladies est possible, mais les risques augmentent lorsque les deux syndromes se produisent chez la mCme patiente simultanement. En conclusion, les symthmes ne devraient pas &tre attributs ?I la salpingite aigue sans investiguer les sympt6mes qui pourraient rCvCler le syndrome du choc toxique.

•i ERREUR DE DIAGNOSTIC FACE A UNE GROS- SESSE ECTOPIQUE BH,ATtiRALE: L’IMPORTANCE DE S’ASSURER DE L'EXPERTISE DU TECHNICIEN AU MOMENT DE L’&CHOGIZAPHIE TRANSVAGI- NALE. O’Brien MC, Rutherford T, pp 275-278.

Nous prCsentons le cas d’une femme 5g.gCe de 24 ans qui s’est rendue a l’urgence pour douleurs abdominales basses et un saignement vaginal. L’interpr&ation de 1’6chographie

transvaginale initial indiqua une grossesse intrauterine via- ble I huit semaines de gestation. Une nouvelle Cchographie transvaginale au tours d’une visite au dtpartement d’ur- gence trois jours plus tard rCvCla des grossesses ectopiques bilat&ales & 6,5 semaines de gestation. Les mtdecins d’ur- gence doivent connaitre les limitations de 1’Cchographie transvaginale et doivent se mefier des diagnostics de gros- sesses intrautbines pr&oces qui sont pods par des techni- ciens inexpCrimentts 211Vchographie.

0 CARDIOTOXICITti TARDIVE PAR SUITE D’UNE INTOXICATION A LA QUININE: OBSERVATION. Bodenhamer JE, Smilkstein MJ, pp 279-285.

L’empoisonnement B la quinine produit habituellement une constellation de symptdmes b&ins comprenant le tin- nitus, la surditC, les naustes, les vomissements, les troubles de vision, les cCphalCes et l’hypotension. Les troubles de conduction cardiaque, les dysrythmies et le collapsus car- dio-vasculaire ont tous et6 signal& suite g une intoxication et se produisent gCnCralement moins de huit heures aprb l’ingestion. Nous prCsentons un cas unique de cardiotoxi- citC tardive par suite d’une ingestion de quinine. La toxicit comprenait des anomalies de la conduction ventriculaire importantes pour lesquelles l’alcalinisation strique sembla avoir un bienfait thkrapeutique de mCme que des torsades de pointe pour lesquelles une cardio-stimulation fut n&es- saire.

??~~V~LUTI~N BeNIGNE SUITE A UNE INGESTION MASSIVE DE YOHIMBINE. Friesen K, Palatnick W, Tenenbein M, pp 287-288.

La yohimbine est un antagoniste des rCcepteurs alpha- adrknergiques utilid B l’occasion pour le traitement de l’im- puissance. Une intoxication est inhabituelle. Nous dkcri- vons le cas d’un homme LgC de 62 ans qui a ingCrt 100 cornprimes de 2 mg dont les seuls effets nCgatifs furent la tachycardie, l’hypertension et l’anxi&tc de courte durCe. L’experience limitee ii ce sujet jusquP maintenant suggtre une Cvolution bCnigne m&me aprts une ingestion massive. Le traitement de choix semble &tre I’observation.

0 RI%VALUATI~N DES CLICH& RADIOGRAPHI- QUES SIMPLES POUR LE DIAGNOSTIC DE RUP- TURE DE L’AORTE: LE ROLE DE L’INSPIRATION ET DUPOSITIONNEMENTQUANTAL&LARGISSE- MENT MI?DIASTINAL. Lee F Jr, Katzberg RW, Gutier- rez OH, Burgener F, Yee WK, Morris T, Bronson JP, pp 289-296.