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1 INTERVIEW Nicole Kidman égérie d’Omega the face of Omega HAUTE JOAILLERIE Piaget étincelle pour ses 140 ans sparkles on its 140th birthday BRAND PATRIMONY Vacheron Constantin un patrimoine vivant a living heritage Sélection de Haute Horlogerie et créations joaillières INTERVIEW Dominique Formhals le roi du spectacle aquatique king of the aquatic show

Edouard Genton Magazine

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Parler avec Édouard Genton, c’est approcher au plus près deux passions qui donnent vie à ses boutiques : la joaillerie et la haute horlogerie. Enthousiaste, il sait communiquer les valeurs de créations dont les maîtres-mots sont savoir-faire et tradition. Car même les pièces les plus innovantes sont nimbées d’une aura dont il faut connaître toutes les étapes préliminaires pour transmettre un peu de cet amour pour le travail bien fait et le réglage précis. Rendre visite à Édouard Genton, c’est partager découvertes et émotions.

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1nº

INTERVIEW

Nicole Kidman égérie d’Omegathe face of Omega

HAUTE JOAILLERIE

Piaget étincelle pour ses 140 anssparkles on its 140th birthday

BRAND PATRIMONY

Vacheron Constantin un patrimoine vivanta living heritage

Sélection de

Haute Horlogerie et créations joaillières

INTERVIEW

Dominique Formhals

le roi du spectacle aquatiqueking of the aquatic show

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2 ÉDITO

Peu après l’obtention de mon diplôme de l’ISC (Paris), j’ouvrais mon premier magasin à Strasbourg, en 2003.Mais je n’avais pas attendu la fi n de mes études de commerce pour entrer dans un métier où tout m’attirait : les objets de désir que sont les produits de la joaillerie et de la haute horlo-gerie évidemment, mais aussi le respect de la tradition, le sérieux, la rigueur, la confi ance silencieuse entre professionnels. Mais j’étais aussi – et je suis toujours – animé par l’esprit d’entreprise, le goût du risque calculé, la volonté de construire. À ceux qui m’interrogeaient sur mon projet à l’orée de ma vie professionnelle, je répondais souvent  : « Off rir la place Vendôme à Stras-bourg ! ».J’ai eu de la chance : dès le départ, le Swatch Group et Bell&Ross m’ont fait confi ance. C’est grâce à eux que j’ai pu ouvrir mon magasin du 20, rue du Dôme. Bientôt, j’ai pu trouver des accords avec les deux autres acteurs majeurs du marché horloger et joailler, les groupes Richemont et LVMH.Ma passion pour les montres et la joaillerie devenait concrète et souvent, je mesurais la particularité du chemin que j’avais choisi.

Alors que la plupart de mes camarades de promotion rêvaient de travailler à la Défense, je n’avais pour ma part qu’une seule ambi-tion  : réaliser mon rêve, devenir un profes-sionnel reconnu dans un métier diffi cile, particulier, et exaltant.Aujourd’hui, l’entreprise fondée il y a plus de onze ans compte trois magasins à Strasbourg.Un tel développement aurait été impossi-ble sans l’aide précieuse d’une équipe sou-dée et dynamique de professionnels  : Leila, Sabrina, Yannick, José et Bernard, notre maître horloger.

Soon aft er receiving my diploma from the ISC (Paris) Business School, I opened my fi rst store in Strasbourg in the Fall of 2003 at 20, rue du Dôme.I had already acquired a substantial experi-ence of the world of jewelry and high-end watchmaking. Everything in this dreamlike world attracted me: the products themselves of course, but also the fascinating traditions, the tradition of mutual trust and the keen

sense of professional ethics.But I was also fascinated by the entrepreneu-rial spirit, unafraid to take measured risks, eager to create my own business. When I was asked about my plans for the future, I generally responded: “To bring the place Vendôme to Strasbourg!”I was lucky. Th e Swatch Group and Bell&Ross supported me from the start. I was soon able to attract the additional support of the two other major players: Richemont and LVMH.My passion for watches and jewelry became a very tangible thing, as I realized how dif-ferent my personal choices were from those of my classmates. While they dreamed of cor-porate jobs in the skyscrapers of La Défense, I wanted to become a professional in a trade which seemed at once diffi cult, somewhat ar-cane, but so promising.Th e company I created 11 years ago has 3 stores in Strasbourg now.If this is a success story, it would have been utterly impossible without the unfailing sup-port of my staff , a dedicated team of highly motivated professionals: Leila, Sabrina, Yannick, José and Bernard, our master clockmaker.

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Édouard Genton

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Entretien avec Édouard Genton

Présentation des 3 boutiques

Coup de cœur de l’ équipe

Dominique Formhals, le roi du spectacle aquatique

Les montres emblématiques d’Édouard Genton

In time. Un printemps sportif

In time. Sur la plage ensoleillée

In time. Un automne d’acier

In time. Hiver, les ultra-plates

Shine, sélection joaillière

Critères diamantaires, un diamant pour toujours

La cité de l’automobile, le «Louvre de l’ auto»

Hublot et le monde du sport

L’ origine de l’industrie horlogère suisse

Dior, des montres cousues de mode

Nicole Kidman, égérie d’Omega

Sweet dreams

Culinary arts

In time. Le temps d’une soirée

In time. Au quotidien

Piaget étincelle pour ses 140 ans

Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg (MAMCS)

Vacheron Constantin, un patrimoine vivant

Shine, sélection joaillière

Cafés Reck

In time. Les mythiques de Jaeger-LeCoultre

In time. «Home made» : Les montres de manufactures

In time. Amazing watches

In time. Édition Limitée

Interview: Bruno Belamich & Carlos Rosillo

Zoom horloger

Bell & Ross B-Rocket défie l’air du temps

In time. Chrono

In time. Diver

In time. Serties

In time. Grandes complications

Breguet innove depuis 1775

Le Domaine Weinbach

Omega Speedmaster, la montre de la lune

La cathédrale Notre-Dame fête son millénaire

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8 RETAILER’S WORDS

Qu’est-ce qu’une montre pour vous?Souvent signe de reconnaissance sociale, une montre sert d’abord à donner l’heure. Mais en portant une montre, on rend également hom-mage au savoir-faire des maîtres horlogers. Posséder une belle pièce, c’est à chaque instant, à chaque regard, une émotion, une lecture par-faite et une appréciation juste du travail fourni. Nous avons la chance de distribuer un certain éventail de  marques, des plus accessibles au plus compliquées: j’ai autant de plaisir à admir-er une montre Hamilton Khaki (que je possède dans ma collection) qu’un double tourbillon de chez Breguet.Et un bijou ? Parler des bijoux, c’est parler de l’aff ect. Un bi-jou est un symbole, un symbole d’amour, du temps qui passe et qu’on voudrait arrêter. C’est aussi comme un trait d’union entre les généra-tions. Souvent, on vient me voir en me confi -ant des secrets, des histoires familiales, mais aussi bon nombre de projets! Faire l’acquisition d’une pièce de joaillerie, c’est investir dans du concret, dans un diamant, dans du métal précieux mais c’est surtout apporter sa pierre à un édifi ce personnel et familial.Quels étaient vos projets en ouvrant vos bou-tiques ?Je suis parti d’une feuille blanche en 2003. Mon ambition était d’apporter les marques de la Place Vendôme dans notre belle ville. Depuis 2003, le marché horloger a connu une crois-sance sans précédent. C’est  à force de travail, grâce à la confi ance de mes clients les plus fi dèles et avec le soutien de mes fournisseurs que j’ai pu construire et articuler la distribution des marques via les « corners » présents dans mes trois boutiques.En quoi consiste votre travail quotidien ?Mon quotidien, c’est de faire vivre ces lieux, c’est d’être à l’écoute de mes clients, c’est de savoir répondre aux demandes les plus excen-triques dans les délais les plus brefs, mais c’est aussi d’aller de l’avant, d’être constamment à l’aff ût des prochaines tendances, de m’adapter sans cesse aux exigences du marché.

Quelle est la montre que vous portez au poignet aujourd’hui ?Je porte aujourd’hui une montre Vacheron Constantin Malte Tourbillon  -l’ancienne gé-nération- en platine fabriquée par le dépar-tement “Les cabinotiers”, qui est dédié au sur mesure de la maison. Ainsi, à partir d’un boit-ier existant, nous avons développé une fi nition particulière avec index, aiguilles et ponts  en or  rose; sur  l’un d’entre eux fi gurent les pré-noms de mes deux enfants Edgar et Rose.Off rir la possibilité à nos clients de pouvoir imaginer, dessiner puis concevoir leur propre pièce, c’est un luxe, et quel luxe quand celle-ci est produite par la plus ancienne des manufac-tures horlogères!

A conversation with Édouard Genton is an op-portunity to witness at close range the two pas-sions that breathe life into his boutiques: jewel-lery and fi ne watchmaking. He is a skilled and enthusiastic communicator, explaining the value of pieces whose watchwords are expertise and tradition. For even the most innovative time-pieces exude an aura in which a knowledge of the preliminary steps involved in their manufac-ture is essential to appreciate this love for supe-rior workmanship and fi ne tuning. A visit to Éd-ouard Genton is a chance to share in discovery and emotion.

What does a watch mean for you?Although oft en a symbol of social status, a watch is fi rst and foremost for telling the time. But when we wear a watch we are actually paying homage to the expertise of the master watchmaker. In fact, when we own a beauti-ful timepiece, every single time we look at it we get to experience an emotion and to see with perfect ease and appreciate the work that has gone into it. We are lucky in that we sell a range of brands, from the simplest to the most complicated: I get just as much pleasure from admiring a Hamilton Khaki (which I have in my collection) as a Breguet double tourbillon.

And a piece of jewellery? Jewellery is all about emotion. A piece of jew-ellery is a symbol – a symbol of love, a symbol of the passing of time and how much we want to stop it in its tracks. It’s also a link between generations. People oft en come to see me and will confi de secrets, recount family stories, tell me about their plans. Purchasing a piece of jewellery is investing in something tangible – a diamond, a precious metal – but it’s much more about doing something very personal and very family-oriented. What plans did you have in mind when you opened your boutiques?I started with a blank slate in 2003. My ambi-tion was to bring Place Vendôme brands to our beautiful town. Since 2003, the watch market has seen unprecedented growth. It’s through hard work, the trust of my loyal customers and the support of my suppliers that I have been able to set up and sell brands through the spe-cialist sections in my three boutiques.What is an average day at work like?My day-to-day routine is about making these places come alive, listening to my clients, meeting the craziest requests in the tightest of deadlines. But it’s also about looking to the future, constantly being on the lookout for the next trend, always adapting to the demands of the market.What are the current market trends?Fortunately for us, trends in our industry move much more slowly than they do in the fashion world. When you buy a beauitful piece of jew-ellery or a beautiful watch, you experience a moment of magic! Trends have up until now been very diff erent depending on whether you’re referring to the domestic market, the Asian market, the Russian market or the US market. Our clients in this country tend to fa-vour a more discreet style; they prefer a simple mounting that will showcase a beautiful gem-stone, or an ultra-slim design that will slide easily under a shirt sleeve.

Parler avec Édouard Genton, c’est approcher au plus près deux passions qui donnent vie à ses boutiques : la joaillerie et la haute

horlogerie. Enthousiaste, il sait communiquer les valeurs de créations dont les maîtres-mots sont savoir-faire et tradition. Car même les

pièces les plus innovantes sont nimbées d’une aura dont il faut connaître toutes les étapes préliminaires pour transmettre un peu de cet amour pour le travail bien fait et le réglage précis. Rendre visite à

Édouard Genton, c’est partager découvertes et émotions.

Entretien avec Édouard Genton

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Depuis plus de dix ans, une clientèle natio-nale et internationale, se donne rendez-vous à Stras-bourg dans les boutiques Édouard Genton pour découvrir des produits d’exception dans la grande tradition des manufactures horlogères et de la haute joaillerie.

On se sent bel et bien dans le sacrosaint des passionnées des créations les plus fi nes et inno-vantes, car les boutiques accueillent également en leur sein les espaces Bell & Ross, Breguet, Cartier, Hublot, IWC, Jaeger-LeCoultre, Ome-ga, Panerai, Piaget et Vacheron Constantin. Ces corners, pour une attention toujours discrète et personnalisée, permettent au client et au ven-deur, confortablement assis, de s’entretenir à leur aise sur les particularités de chaque pro-duit. Pour la présentation de pièces raffi nées, l’attention aux clients se doit d’être à la hauteur. Et c’est ici le cas, le savoir-faire des plus grandes Maisons s’accompagne de la connaissance et de l’explication de spécialistes en la matière. Édouard Genton dévoile ainsi les montres et bi-joux de luxe des plus grandes marques pour of-frir un cadeau sensationnel à celui qui les porte.

For over ten years national and international customers have been fl ocking to Édouard Genton boutiques in Strasbourg to discover exceptional products made in the grand tradition of watch-makers and luxury jewellery.

Clients feel invited into the inner chamber of people who are passionate about the fi nest and most innovative creations, with the boutiques hosting brands such as Bell & Ross, Breguet, Cartier, Hublot, IWC, Jaeger-LeCoultre, Ome-ga, Panerai, Piaget and Vacheron Constantin. Each section off ers discreet and personal ser-vice, allowing the client and salesperson to sit comfortably and discuss the details of each product. When presenting such refi ned time-pieces, the clients’ needs must be uppermost. And that is certainly the case here. Th e exper-tise of leading designers goes hand in hand with the specialists’ knowledge and the information they can provide. Édouard Genton unveils watches and luxury jewellery from the fi nest brands to off er a wonderful gift to the wearer.

Boutiques Édouard Genton

TIMEPIECES AND JEWELLERY SHOP

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Boutique Temple-Neuf6, rue du Temple-Neuf

67000 Strasbourg+33 (0)3 88 24 48 99

Boutique Dôme1, rue du Dôme

67000 Strasbourg+33 (0)3 88 32 91 28

Boutique Dôme20, rue du Dôme67000 Strasbourg

+33 (0)3 88 23 28 06

www.edouardgenton.com

Plan avec situation des boutiques et des marques

6, rue du Temple Neuf· Vacheron Constantin· Breguet· Panerai· Iwc · Omega · Piaget

20, rue du Dôme· Cartier· Jaeger-LeCoultre· Piaget· Omega

1, rue du Dôme· Hublot· Bell & Ross· TAG Heuer· Montblanc· Dior· Zenith· Chaumet· Hamilton

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10 IN TIME

L’équipe des boutiques Édouard Genton accueille, conseille et accompagne le client dans ses choix, ses envies. Une tâche qui mène ces conseillers à connaître sur le bout des doigts les créations horlogères les plus innovantes. Voici les modèles qui les ont les plus séduits. Édouard Genton’s team is there to welcome, advise and guide clients in their choices and desires. A task that means these advisors must have an in-depth knowledge of the most up-to-date products. Here is a selection of the designs that have impressed them most.

Coups de cœur de l’équipe

Zenith El Primero Chronomaster 1969Reprend les couleurs iconiques de l’emblématique

El Primero historique de 1969. Mouvement mécanique à remontage automatique avec roue à

colonnes. Boîtier en acier de 42 mm. Glace et fond saphir. Étanche jusqu’à 100 m.Reproduces the iconic colours of the legendary historic El Primero 1969. Mechanical automatic-winding movement with column wheel. 42-mm steel case. Sapphire crystal glass and back. Water-resistant to 100m.

Bell & Ross Vintage BR 126 Heritage GMT & Flyback

Un hommage particulier rendu aux montres portées par les pilotes de l’aviation civile dans les années 1960. Mouvement mécanique à remontage automatique.

Boîtier en acier poli de 43 mm. Étanche jusqu’à 100 m.Pays special tribute to watches worn by civil aviation pilots in the 1960s.

Mechanical automatic-winding movement. 43-mm polished steel case. Water-resistant to 100m.

Vacheron Constantin TraditionnelleMouvement mécanique à remontage manuel, réserve de marche de 65 heures. Boîtier en or gris 18 cts de 38 mm.Mechanical manual-winding movement, 65-hour power reserve. 38-mm 18-carat white gold case.

Breguet Classique

ChronométrieAttachée aux

traditions et à l’artisanat horloger, Breguet s’attache à

offrir une lecture contemporaine de son époque. Mouvement mécanique

à remontage manuel. Calibre 574DR, réserve de marche de 60 heures. Échappement à ancre suisse en

ligne. Boîtier en or rose 18 cts de 41 mm.Breguet endeavours to offer a contemporary take on watchmaking

tradition and craftsmanship. Mechanical manual-winding movement. Calibre 574DR, 60-hour power reserve. Straight-line Swiss

level escapement. 41-mm 18-carat pink gold case.

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Jaeger-LeCoultre Grande Reverso 976Objet culte intemporel, la voici déclinée en une version grande taille, à la masculinité affirmée.

Sa face verso saphir dévoile le mouvement. Mouvement mécanique à remontage manuel.

Boîtier en acier de 48,5 x 30 mm. Bracelet alligator, boucle déployante 3 lames.

A large-size, distinctly masculine version of a timeless classic. Its sapphire case back reveals the movement. Mechanical manual-winding movement. 48.5 x 30mm steel case. Alligator

leather strap, triple-blade folding clasp.

Radiomir 1940 Chronograph Oro Bianco

Mouvement mécanique à remontage manuel. Réserve de marche de 55

heures. Boîtier en or blanc poli 18 cts. Bracelet en alligator et boucle

déployante en or blanc poli 18 cts. Édition limitée à 100 exemplaires.

Mechanical manual-winding movement. 55-hour power reserve. 18-carat polished

white gold case. Alligator leather strap with 18-carat white gold folding clasp.

Limited edition of 100.

Omega Seamaster 300 Co-AxialVersion revisitée de la Seamaster 300 de 1957. Mouvement mécanique à remontage

automatique avec échappement Co-Axial. Résistant à des champs

magnétiques supérieurs à 15 000 gauss. Réserve de marche de 60

heures. Boîtier en acier de 41 mm. Étanche jusqu’à 300 m.

Updated version of the 1957 Seamaster 300. Mechanical automatic-winding

movement with Co-Axial escapement. Resistant to magnetic fields greater

than 15,000 gauss. 60-hour power reserve. 41-mm steel case.

Water-resistant to 300m.

IWC Montre d’Aviateur ChronographeLa fenêtre de la date évoque l’altimètre que l’on

trouve dans un cockpit. Mouvement mécanique à remontage automatique. Réserve de marche de

44 heures. Boîtier en acier fin de 43 mm. Étanche jusqu’à 60 m.

The date display is reminiscent of a cockpit altimeter. Mechanical automatic-winding movement. 44-hour

power reserve. 43-mm steel case. Water-resistant to 60 m.

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12 INTERVIEW

Du cirque Bouglione à l’Exposition Univer-selle de Shangaï, on peut dire que vous avez contribué à la modernisation du monde du spectacle. Expliquez-nous son évolution depuis vos débuts.C’est mon père, Jean Formhals, qui a eu l’idée de créer un premier spectacle à base d’eau et de lumière. Cette première petite installation ne devait être présentée qu’une seule fois lors d’un gala de la chorale des instituteurs stras-bourgeois pour illustrer Singing in the Rain interprété par des instituteurs choristes. J’étais étudiant en droit et j’ai commencé à utiliser le bricolage de génie de mon père pour me faire un peu d’argent de poche. La demande est deve-nue croissante, j’ai mis � n à mes études pour créer les Orgues Aquatiques de Strasbourg en 1975. J’avais 20 ans. En 1979, j’ai créé la société Aquatique Show International que je contrôle et dirige toujours. Depuis, chaque jour, je me demande comment améliorer ce qu’André Lenôtre a su imaginer pour permettre au roi qu’il servait, Louis XIV, d’étonner ses visiteurs avec les jeux d’eau des jardins du Château de Versailles qui étaient une vitrine du savoir-faire français. Notre démarche reste celle de Lenôtre avec les moyens du XXIe siècle : faire rêver avec de l’eau.Aquatique Show International est une en-treprise de taille moyenne à la renommée mondiale, une équation possible grâce à une équipe soudée et au travail bien fait ?Mon premier salarié embauché en 1983 est

toujours avec moi. Nous avons réussi à nous hisser au rang de numéro 1 mondial dans no-tre spécialité grâce à la qualité de nos 30 col-laborateurs et à une recherche permanente de nouveautés et d’innovations techniques et ar-tistiques.Aquatique Show développe une activité tech-nique et inventive, on s’imagine d’ailleurs que vous et votre équipe vous vous trou-vez chaque jour face à des problèmes qui requièrent toujours de nouvelles solutions ?La première question de nos clients les plus importants (Expos Universelles, parcs de loi-sirs...) est toujours : “qu’est-ce que vous avez de nouveau à nous proposer ?”. Nous investissons 5% de notre chi� re d’a� aires en recherche et développement pour “créer la mode” et être la référence mondiale dans notre domaine.Être à la recherche de réponses innovantes doit être un stimulant, comme quand vous développez une technologie capable de re-transcrire les caractères chinois et arabes à l’aide de jets d’eau.Ce sont souvent nos clients qui, sans le savoir, nous sou� ent, au travers de leurs demandes, les idées à développer. Ils n’ont généralement aucune connaissance technique et leur ima-gination n’a pas de limite. Aquatique Show a été dans les années 1980 l’inventeur de l’écran d’eau. C’est un arti� cier qui un soir m’a deman-dé pourquoi on ne pouvait pas projeter des ima-ges sur de l’eau. Nous avons fait de nombreux essais et avons mis au point cette technologie

Avec Aquatique Show International, le concept du spectacle aquatique est devenu un produit de luxe, et l’Exposition Universelle de Shangaï (2010) en a été une vitrine mondiale. Des spectacles vendus clé en main, incluent la projection d’images sur des rideaux ou des écrans d’eau, de la pyrotechnie ou encore des lasers. Parmi ses clients les plus connus, l’entreprise dénombre le Parcs de loisirs Universal Studio (USA), Le Puy du Fou (France), Europa-Park (Allemagne), Port Aventura (Espagne), Boardwalk Casino (Afrique du Sud) ou encore le Hard Rock Casino (USA). Nous avons eu la chance de nous entretenir avec son fondateur et direc-teur général, Dominique Formhals, un des leaders du secteur et ambassadeur à ses heures de sa région, l’Alsace.

Dominique Formhals,

fondateur et directeur général

d’Aquatique Show International

Dominique Formhalsle roi du spectacle aquatique

Exposition Universelle de Shangaï 2010.Événement à l’Autostadt, (Wol� ourg, Allemagne).

Tunnel d’Aquatique Show

Page 15: Edouard Genton Magazine

présente aujourd’hui dans le monde entier.Réaliser les rêves de vos clients c’est parier sur le haut de gamme sur-mesure, une autre clé de la réussite ? C’est la seule solution pour exister durable-ment à l’international. Être les meilleurs, créer la mode et être la référence que tout le monde cherche à copier. C’est à ce prix que vous réu-ssissez à être associés aux plus grands événe-ments à travers le monde.Vous soutenez qu’une des bases de la réus-site d’Aquatique Show International c’est d’avoir su concilier le luxe à la française et la référence allemande, pourriez-vous nous ex-pliquer la recette ?La France fait rêver, l’Allemagne a une réputa-tion de sérieux et une grande crédibilité sur le plan technique... En Alsace, nous avons la chance d’avoir hérité des gênes de ces deux cul-tures et de ces savoir-faire. C’est un atout pour nous et nous invitons systématiquement nos clients à visiter notre région pour les sensibi-liser à ce savoir-vivre et savoir-faire dont nous sommes � ers.Selfmaker à l’écoute des autres, vous savez vous entourer de personnes talentueuses, est-ce cela aussi la marque d’un entrepreneur d’envergure ? Écouter est le principal atout d’un entre-preneur. Vous ne pouvez posséder toutes les qualités requises pour faire évoluer les choses. Il faut de l’imagination, de la créa-tivité, mais aussi des connaissances tech-niques très poussées pour voir les rêves devenir réalité. Écouter et savoir être un chef d’orchestre c’est le rôle du chef d’entreprise qui doit donner vie aux rêves de ses clients.On connait votre implication avec votre ré-gion, d’ailleurs, en 2012, vous rachetez la chaîne Alsace 20. Un nouveau dé�  ?J’aime ma région. Nos parents se sont bat-tus pour nous permettre d’avoir la qualité de vie dont nous avons la chance de béné� -cier en Alsace, en France et en Europe. Si les Alsaciens ne se mobilisent pas pour assurer la promotion de leur région, qui le fera ?Votre engagement avec votre région ne s’arrête pas là, car votre activité vous amène à être un peu un ambassadeur de l’Alsace à travers le monde. On sent que c’est une tâche qui ne vous déplaît pas.C’est Monsieur Marcel Rudlo� , alors maire de Strasbourg et Président de la Région Alsace qui, dans les années 80, a donné au travers d’une aide � nancière de la région, la possi-bilité à Aquatique Show d’attaquer les marchés à l’international. Aquatique Show a créé une Fondation d’Entreprise qui s’est donnée pour vocation de mettre à l’honneur et de soutenir � nancièrement des projets qui mettent en lu-mière notre région hors de ses frontières. Chaque fois que je le peux, je présente à nos clients notre région et notre ville de Strasbourg, siège du Conseil de l’Europe, de la Cour Eu-ropéenne des Droits de l’Homme et du Parle-ment Européen. Nous avons reçu des centaines de clients à notre siège à Strasbourg venus de Chine, des États-Unis, du Japon, mais aussi du Turkménistan, de Colombie ou de Russie. Ils ont tous été conquis.Et en� n, puisque nous nous adressons aussi à des amateurs de haute horlogerie, peut-on dire que vous partager avec celle-ci des valeurs comme le savoir-faire et l’innovation  ? Le monde horloger vous in-

téresse-t-il ? Si oui, parlez-nous de vos émo-tions horlogères. Avez-vous une marque hor-logère de prédilection ?Comment ne pas être fasciné par tant de génie et de créativité. La plupart des grandes manu-factures horlogères font preuve, parfois depuis des siècles, d’un savoir-faire qui allie tradition et modernité. Toutes les grandes manufactures rivalisent d’ingéniosité pour créer des modèles toujours plus désirables et plus sophistiqués... Je crois que si je ne faisais pas mon métier, que j’adore, je travaillerais dans le domaine de l’horlogerie. Comme pour Aquatique Show, les créateurs de garde-temps n’ont pour limi-tes que leur imagination et les lois de la phy-sique qu’ils dé� ent en permanence. Toutes les grandes manufactures rivalisent de talents et de génie, mais pour moi un “must” reste l’Atmos de Jaeger-Lecoultre conçue par Jean-Léon Reutter en 1928. Le mouvement perpé-tuel deviendra peut-être un jour une réalité... ?

� rough Aquatique Show International, the aquatic show is now seen as a luxury product, as showcased at Expo 2010 in Shanghai. All-inclu-sive events include images projected onto water curtains or water screens, � reworks and even lasers. Among the company’s most well-known clients are Universal Studios (USA), Le Puy du Fou (France), Europa-Park (Germany), Port Aventura (Spain), Boardwalk Casino (South Africa) as well as Hard Rock Casino (USA). We have been lucky enough to interview its founder and managing director, Dominique Formhals, one of the industry leaders in the sector and occasional ambassador of his native Alsace.

From the Bouglione Circus to the Shang-hai Expo, one could say you have helped to modernize the entertainment world. Talk us through how it has changed since you started out.

My father, Jean Formhals, had the idea of cre-ating the � rst water and light show. � is � rst little installation was supposed to be staged only once at a gala performance of the choir of Strasbourg teachers to accompany Sin-ging in the Rain, performed by the singing teachers. I was a law student at the time and started to tinker with my father’s idea to make myself a bit of pocket money. � ere was an in-crease in demand and so I quit my studies to create les Orgues Aquatiques de Strasbourg in 1975. I was 20 years old. In 1979 I set up the company Aquatique Show International which I still run today. Since then I have asked myself daily how I can improve on what André Lenô-tre was able to come up with for King Louis XIV to impress his visitors, with the fountains in the gardens of Versailles that showcased French expertise. Our approach mirrors Lenô-tre’s, but with 21st-century resources: make water the stu� of dreams.Aquatique Show International is a medium-sized company with a world-class reputation. Is this combination down to a solid team and a high standard of work?� e � rst person I hired in 1983 is still with me. We have reached number 1 in the world in our � eld thanks to the quality of our team of 30 sta� and to our ongoing research into new products and technical and artistic innovation.It’s probably true to say that investiment plays an important role?

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Art et Lumière à Furdenheim (France).

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Investment in people is at least as important as investment in equipment.Your network of international sales repre-sentatives must be well established? We have exclusive representatives in the main countries where our products and services are in demand. An in-depth understanding of the market and local culture is key in gaining the respect of international decision-makers.Aquatique Show’s work is technical and in-ventive; one would imagine therefore that you and your team are constantly faced with problems that require new solutions?The first question from our biggest clients (expos, theme parks, and so on) is ‘what new products do you have to offer us?’. We invest 5% of our turnover in research and develop-ment to ‘set the trend’ and be the global bench-mark in our field. Looking for innovative solutions must be inspiring, for example when you develop the technology to be able to transcribe Chinese and Arabic characters in water jets. It is often our clients who through their re-quirements unwittingly give us ideas that we take away and develop. Normally they have no technical knowledge but limitless imagination. Aquatique Show invented the water screen in the 1980s. It was a pyrotechnist who one even-ing asked me why we couldn’t project images onto water. We carried out numerous trials and developed this technology which is now used worldwide.Inspire us: what has been the craziest and most inventive project completed so far?It’s tomorrow’s project ... A completed pro-ject is no longer crazy, as all the solutions have been found to bring it to fruition ...Making your clients’ dreams come true means relying on customized high-end ser-vices. Is this another cornerstone of success?It’s the only solution for a sustainable existence internationally. To be the best, set the trend

and be the benchmark that everyone else tries to emulate. It’s the price you pay to become associated with the biggest events in the world.You maintain that the key to the success of Aquatique Show International lies in com-bining French luxury with the German mo-del. Could you explain this formula?France allows us to dream, Germany has a reputation for reliability and a great deal of credibility in technical terms. In Alsace we are fortunate to have inherited the genes of both these cultures and their skills. It’s a real asset for us and we regularly invite our clients to visit this region to make them aware of the way of life and expertise that we are so proud of.You are a self-made man, yet you listen to others and surround yourself with talented people. Is this also a mark of a successful en-trepeneur?An entrepeneur should always listen to others. One person cannot possess all the qualities necessary to make things happen. It takes imagination, creativity but also advanced technical knowledge to make dreams become reality. An entrepeneur must be able to lis-ten to people and lead them in order to bring clients’ dreams to life.We know how involved you are with your region. In fact in 2012 you bought the TV channel Alsace 20. Is this a new challenge for you?I love my region. Our parents fought to allow us to have the quality of life we have in Alsace, in France, in Europe. If the people of Alsace don’t get together to promote their region, who else will?Your commitment to your region doesn’t stop there; your activities have led you to be-come something of an ambassador for Alsace throughout the world. One gets the impres-sion it’s a role you don’t mind fulfilling. It was Monsieur Marcel Rudloff, the then mayor of Strasbourg and President of the

Alsace Region who, in the 80s, gave Aquatique Show the opportunity to move into interna-tional markets, through financial aid from the region. Aquatique Show set up a Corporate Foundation committed to prioritizing and giving financial support to projects that high-light our region beyond its borders. Whenever I can, I introduce our clients to our region and our city of Strasbourg, seat of the Council of Europe, the European Court of Human Rights and the European Parliament. We have wel-comed hundreds of clients to our headquar-ters in Strasbourg, from China, the US, Japan but also from Turkmenistan, Colombia and Russia. They all fell in love with it.Finally, for the lovers of fine watchmaking who are reading this, would it be fair to say you share the values of that industry, such as expertise and innovation? Does the world of watches interest you? If so, tell us how you feel about watches? Do you have a preferred brand of watch?How can one fail to be fascinated by such engi-neering and creativity? The majority of watch-makers have demonstrated, in some cases for centuries, expertise that combines tradition and modernity. All the leading manufactur-ers compete with each other to find ingenious ways of creating ever more desirable and so-phisticated models ... I think that if I didn’t do this job, which I love, I would work in the watchmaking industry. As with Aquatique Show, creators of timepieces are only restricted by their imagination and the laws of physics which they constantly disregard. All the lead-ing manufacturers compete with each other on creativity and engineering, but for me the must-have is the Atmos by Jaeger-Lecoultre, created by Jean-Léon Reutter en 1928. Perhaps perpetual motion will one day become a real-ity ...?

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16 ÉDOUARD GENTON’S SELECTION WATCHS

À travers cette sélection, Édouard Genton fait part des pièces horlogères qui resteront des classiques. Édouard Genton selects eight timepieces which, for him, will always remain classics.

Les montres emblématiques d’Édouard Genton

Jaeger-LeCoultre Duomètre Unique Travel TimeLe concept « Dual Wing » affiche l’heure de référence ainsi qu’un second fuseau horaire dont l’heure est indiquée d’une manière digitale à l’aide

d’un disque sautant et les minutes par une aiguille. Un globe terrestre à 6 h laisse apparaître les heures du monde avec un subtil jour/nuit.

Mouvement mécanique à remontage automatique. Composé de 498 pièces. Réserve de marche de 50 heures. Boîtier en or rose de 42 mm.

The “Dual Wing” concept displays the reference time as well as a second time zone, with the hour displayed digitally on

a jumping disc and a minutes hand. A globe at 6 o’clock displays world time with a subtle day/night indication. Mechcanical automatic-winding movement. Comprises 498 parts. 50-hour power reserve. 42-mm pink gold case.

Breguet Marine ChronographElle s’appuie sur les valeurs traditionnelles véhiculées par Breguet,

tout en les interprétant de manière contemporaine afin de donner nais-sance à des garde-temps plus modernes. Mouvement mécanique à

remontage automatique. Boîtier en or blanc de 42 mm. Cadran en or argenté, guilloché à la main. Verre et fond saphir. Étanche jusqu’à 100 m.

This watch takes Breguet’s traditional ideals and interprets them in a contemporary way to create modern timepieces. Mechanical

automatic-winding movement. 42-mm white gold case. Silvered gold dial, hand-engraved. Sapphire crystal front and back. Water-resistant to 100m.

IWC Portugaise Calendrier Perpétuel

Outre la date, le jour de la semaine, le mois et l’année à quatre chiffres, elle

indique les jours restants jusqu’à la prochaine lune. Mouvement mé-canique à remontage automatique Pellaton. Sept jours de réserve de

marche. Boîtier en or blanc 18 cts de 44,2 mm. Fond saphir

dévoilant une masse oscillante avec médaillon en or 18 cts.

As well as the date, day of the week, month and four-digit year, this watch also shows

the number of days remaining until the next full moon.

Mechanical movement with Pellaton automatic-winding system. 7-day power reserve.

44.2-mm 18-carat white gold case. Transparent sapphire crystal back

showing oscillating weight with 18-carat gold medallion.

Vacheron Constantin Traditionnelle Tourbillon 14 JoursMouvement mécanique à remontage manuel. Réserve de marche

de 336 heures ! Boîtier en or rose 18 cts de 42 mm. Petite seconde sur cage tourbillon, indicateur de réserve de marche.

Bracelet en alligator Mississippiensis, boucle déployante.Mechanical manual-winding movement. 336-hour power

reserve! 42-mm 18-carat pink gold case. Small second on tourbillon carriage, power reserve

indicator. Mississippi alligator leather strap, folding clasp.

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Bell & Ross BR 03-92 Phantom CeramicLe cadran noir joue la carte de la lisibilité

dans la discrétion. Mouvement mécanique à remontage automatique. Boîtier en

céramique de 42 mm. Glace saphir. Étanche jusqu’à 100 m. Bracelet en caoutchouc et toile synthétique ultra-résistante noire.

The black dial is discreet yet legible. Mechanical automatic-winding movement.

42-mm ceramic case. Sapphire crystal. Water-resistant to 100m. Black rubber

and heavy-duty synthetic canvas straps.

Omega Speedmaster « Dark Side of the Moon »Une technologie révolutionnaire. Elle est fabriquée en céramique

à partir d’un seul bloc de zirconium. Mouvement chronographe à remontage automatique échappement Co-Axial. Réserve de marche de 60 heures. Boîtier brossé et poli de 44,25 mm. Aiguilles en or blanc 18 cts. Glace et fond saphir. Bracelet nylon ultra résistant.The result of groundbreaking technology, this ceramic watch is crafted from a single block of zirconium. Automatic-winding chronograph movement with Co-Axial Escapement. 60-hour power reserve. 44.25-mm brushed and polished case. 18-carat white gold hands. Sapphire crystal front and back. Ultra-durable nylon fabric strap.

Hublot Big Bang Ice BangMontre sport et chic. Mouvement

mécanique à remontage automatique. Boîtier en céramique de 44 mm. Glace et

fond saphir. Étanche jusqu’à 100 m.Chic sports watch. Mechanical automatic-winding movement. 44-mm ceramic case.

Sapphire crystal front and back. Water-resistant to 100m.

Piaget AltiplanoPour la première fois, une montre Altiplano se dote d’un quantième, tout en s’inscrivant

comme la montre la plus plate du monde de sa catégorie. Mouvement mécanique

à remontage automatique avec petite seconde et date. 221 composants.

Boîtier en or rose de 40 mm et de 6,36 mm d’épaisseur. Fond saphir dévoilant une masse oscillante en or rose 22 cts.The first Altiplano watch to incorporate a date function and the world’s thinnest watch in its category.

Mechanical manual-winding movement with small seconds and date. Comprises

221 parts. 40-mm pink gold case, 6.36mm thick. Transparent sapphire crystal back showing 22-carat pink gold oscillating weight.

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Le retour des beaux jours est propice aux activités de plein air. Voici des modèles qui s’adaptent à tous types de circonstances.Spring is in the air, and what better way to enjoy it than to get out into the great outdoors. Here are some models suitable for all occasions.

Un printemps sportif

18 IN TIME

Hublot Classic Fusion Titanium Mouvement mécanique à remontage

automatique. Boîtier en acier de 45 mm. Cadran squelette.

Glace et fond saphir. Bracelet avec fermoir déployant.Mechanical automatic-winding

movement. 45-mm steel case. Skeleton dial. Sapphire crystal front and back.

Bracelet strap with folding clasp.

Panerai Luminor Marina 1950 3 Days Automatic TitanioMouvement mécanique à remontage automatique.

Réserve de marche de 3 jours. Boîtier en acier satiné de 44 mm. Dispositif protège-couronne.

Fond saphir. Étanche jusqu’à 300 m. Bracelet en métal personnalisé Panerai avec effet satiné

vertical et polissage entre les maillons.Mechanical automatic-winding movement. 3-day power reserve. 44-mm brushed steel case. Crown protector. Sapphire crystal back. Water-resistant

to 300m. Panerai personalised metal bracelet with vertical brushed finish and

polished surface between the links.

Omega Seamaster Aqua Terra 150 m Co-AxialLe design du cadran rappelle les ponts en bois des

yachts de luxe. Mouvement mécanique à remontage automatique. Résistant à des champs magnétiques

supérieurs à 15 000 gauss. Réserve de marche de 60 heures. Boîtier en acier de 41,5 mm. Fond saphir

dévoilant la masse oscillante et ponts ornés d’un motif Côtes de Genève en arabesque. Étanche jusqu’à 150 m.The design of the dial recalls the wooden decks of luxury

yachts. Mechanical automatic-winding movement. Resistant to magnetic fields greater than 15 000 gauss.

60-hour power reserve. 41.5mm steel case. Transparent sapphire crystal back showing oscillating

weight and bridges decorated with the Côtes de Genève arabesque pattern. Water-resistant to 150m.

Jaeger-LeCoultre Memovox Tribute to Deep SeaInspirée de la pièce emblématique lancée en 1959, c’est la toute première montre de plongée avec une fonction alarme qui rappelle au plongeur qu’il est temps de remonter à la surface. Mouvement mécanique à remontage automatique.

Boîtier en acier de 40,5 mm. Étanche jusqu’à 100 m.Inspired by the iconic 1959 Memovox Deep Sea timepiece,

the first-ever diving watch to feature an alarm function to remind the diver when it was time to resurface. Mechanical automatic-winding

movement. 40.5mm steel case. Water-resistant to 100m.

Page 21: Edouard Genton Magazine

Sur la plage ensoleilléeComme le soleil au plus haut de sa course,

l’or rose est la couleur de l’été qui parle d’une douceur de vivre toute estivale.

Just like the sun at its highest point, pink gold is the colour of summer, evoking all the

summery pleasures of la dolce vita.

Vacheron Constantin Overseas Petit Modèle

Mouvement mécanique à remontage automatique. 143 composants. Boîtier en or rose 18 cts de 36 mm. Lunette sertie de 88 diamants. Étanche jusqu’à 50 m. Bracelet en or rose 18 cts poli satiné.

Mechanical automatic-winding movement. 143 components. 36-mm

18-carat pink gold case. Bezel set with 88 diamonds. Water-resistant to 50m.

18-carat pink gold brushed and polished bracelet.

Hublot Classic fusión King GoldMouvement mécanique à remontage automatique.

Boîtier en or rose 18 cts de 45 mm. Date à 3 h. Fond saphir. Bracelet en or rose 18 cts. Étanche jusqu’à 50 m.

Mechanical automatic-winding movement. 45-mm 18-carat pink gold case. Date at 3 o’clock. Sapphire crystal back.

18-carat pink gold strap. Water-resistant to 50m.

Breguet Chronographe Type XXIISon style sport et sa forte personnalité ont

conquis d’emblée un public exigeant à la recherche d’un produit pur, original et

technique. Mouvement mécanique à remontage automatique. Boîtier en

or rose 18 cts de 44 mm à carrure cannelée. Lunette tournante bidi-rectionnelle. Affichage 24 heures, chronographe flyback, GMT. Étanche jusqu’à 100 m.Its sporty style and bold personality

were an instant hit with a demanding public looking for a pure, original and

technical product. Mechanical automatic-winding movement. 44-mm 18-carat pink

gold case with fluted caseband. Bi-directional rotating bezel. Displays 24-hour time, flyback chronograph, GMT. Water-resistant to 100m.

Hublot Big Bang Pop Art Yellow Gold RoseUn modèle ultra-féminin et coloré qui puise son inspira-tion dans le fameux mouvement artistique des années 70. Mouvement

mécanique à remontage automatique. Boîtier en or rose de 41 mm. Lunette sertie de 48 saphirs. Chrono-

graphe. Étanche jusqu’à 100 m. Bracelet en cuir, boucle déployante. Série limitée à 200 exemplaires.Colourful, ultra-feminine model taking its inspiration from the famous artistic movement of the 1970s. Mechanical automatic-winding movement. 41-mm pink gold case. Bezel set with 48 sapphires. Stopwatch. Water-resistant to 100m. Leather strap, folding clasp. Limited edition of 200.

Page 22: Edouard Genton Magazine

Cette saison s’habille d’acier pour un style à la fois virile et élégant.This season calls for efficiency and precision. Choose steel for a masculine, elegant style.

Un automne d’acier

Cartier Calibre de Cartier ChronographeContemporaine et racée, elle revisite avec caractère

l’esprit traditionnel du rond horloger. Mouvement mécanique à remontage automatique. Boîtier en

acier de 42 mm. Étanche jusqu’à 100 m. Bracelet en alligator semi-mat, boucle déployante.Sleek and modern, this watch is a witty take on the classic round clockface. Mechanical automatic-winding movement. 42-mm stainless steel case. Water-resistant to 100m. Semi-matte alligator leather strap, folding clasp.

20 IN TIME

Jaeger-LeCoultre Master Memovox En 1956, la Maison marquait l’histoire en lançant la première

montre automatique munie d’une fonction réveil. La manufacture réintroduit cette fonction réveil. Mouvement mécanique à remontage

automatique. Boîtier en acier de 40 mm. Bracelet boucle déployante.In 1956, Jaeger-LeCoultre made history when it launched the first

self-winding watch with an alarm feature. The company has now reintroduced this feature. Mechanical automatic-winding movement. 40-mm steel case. Strap with folding clasp.

Panerai Radiomir 1940 3 DaysDans ce modèle les formes épurées chères au design Panerai épousent des technologies dignes de la haute horlogerie sportive, du choix des matériaux jusqu’au traitement des plus infimes détails de la montre.

Mouvement mécanique à remontage automatique. Réserve de marche de 3 jours. Boîtier en acier poli de 47 mm. Étanche jusqu’à 100 m.

In this model the clean lines at the heart of Panerai design combine with the technology characteristic of high-end sports watches, from the choice

of materials to the attention paid to the smallest detail. Mechanical automatic-winding movement. 3-day power reserve.

47-mm polished steel case. Water-resistant to 100m.

IWC Portofino ChronographeLes poussoirs rappellent

le cockpit des voitures de sport italiennes des années soixante. Mouvement mécanique à remontage automatique. Boîtier en acier de 42 mm. Bracelet

en alligator.The push-buttons are reminiscent of the cockpit of 1960s Italian sports cars. Mechanical automatic-winding movement. 42-mm steel case. Alligator leather strap.

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Vacheron Constantin Historiques Ultra-fine 1955

Mouvement mécanique à remontage manuel. Boîtier en or rose de 36 mm et de 4,13 mm d’épaisseur. Fond saphir dévoilant les ponts ornés de Côtes de Genève. Bracelet alligator

Mississippiensis, boucle ardillon.Mechanical manual-winding movement.

36-mm pink gold case, 4.13mm thick. Sapphire crystal back showing bridges decorated with the Côtes de Genève pattern. Mississippi alligator

leather strap, tang buckle.

Hiver, les ultra-platesCette période de l’année se prête à un style discret et élégant. En toute subtilité, les ultra-thin révèlent une allure toute en finesse et technologie. Ici l’ornement est le temps lui-même.This time of year lends itself to a discreet, elegant style. These ultra-slim styles are a subtle combination of refinement and technology. Here the decoration is nothing more than the time itself.

Piaget AltiplanoVéritable incarnation de la philosophie de l’essentiel. Mouvement de 3 mm le plus

plat du monde et boîtier de 6,36 mm d’épaisseur. Preuve que technique et

sophistication peuvent se loger aisé-ment dans des dimensions réduites. Mouvement mécanique à remontage automatique. Boîtier en or blanc de 18 cts de 40 mm. Fond saphir.

Bracelet alligator, boucle ardillon.The embodiment of a true back-to-

basics philosophy, this watch’s 3mm automatic movement, the thinnest in

the world, and its case at just 6.36mm thick are proof positive that technology and

sophistication can come in small packages. Mechanical automatic-winding movement. 40-mm 18-carat white gold case. Sapphire crystal. Alligator strap, tang buckle.

Vacheron Constantin PatrimonyMouvement mécanique à remontage manuel. Boîtier en or rose 18 cts de 40 mm et 6,79 mm d’épaisseur. Bracelet alligator Mississippiensis, boucle ardillon.

Mechanical manual-winding movement. 40-mm 18-carat pink gold case, 6.79mm

thick. Mississippi alligator leather strap, tang buckle.

Jaeger-LeCoultre Master Ultra Thin 41Un modèle d’une grande finesse associant

fiabilité et précision à un design épuré et intemporel. Mouvement mécanique à remontage

automatique. Boîtier en or rose de 41 mm et de 7,5 mm d’épaisseur. Cadran coquille d’œuf, aiguilles

dauphines. Bracelet alligator, boucle ardillon.An extremely refined model that combines reliability and

precision in understated classic design. Mechanical automatic-winding movement. 41-mm pink gold case,

7.5 mm thick. Eggshell-finish dial, dauphine hands. Alligator leather strap, tang buckle.

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22 SHINE

Chaumet bague Le Grand FrissonL’ enchevêtrement d’éléments en re-lief, sans ordre apparent mais pourtant totalement structuré, représente l’explosion d’émotions. En or blanc 18 cts et diamants. Grand modèle.Sparkling with the light of a thousand stars thanks to the exceptional quality of their precious stones and a complex asymmetric relief design. 18-carat white gold and diamonds. Large model.

Chaumet boucles d’oreilles Le Grand FrissonElles scintillent de mille feux grâce à des pierres d’exception et une réalisation élaborée, asymé-trique et en relief. En or blanc 18 cts et dia-mants. Grand modèle.Th e intricate arrangement of elements in relief, apparently random but in fact highly structured, represents an explosion of emotions. 18-carat white gold and diamonds. Large model.

Piaget bague Possession BandeauEntièrement sertie de diamants, elle rappelle à celle qui la porte, le dé-sir toujours en mouvement de deux cœurs précieusement épris l’un de l’autre. Or blanc 18 cts, sertie de 112 diamants taille brillant (env. 5,45 cts).Fully set with diamonds, this ring re-minds its wearer of the ever-evolving desire of two hearts deeply in love. 18-carat white gold, set with 112 bri-lliant-cut diamonds (approx. 5.45 carats).

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Chaumet manchette LiensUne ligne icône, symbole d’une rencontre, d’une date anniversaire, d’un lien de famille ou d’un engagement amoureux. Or blanc 18 cts, 228 dia-mants taille brillant.An iconic line of jewellery, the perfect symbol of a meeting, an anniversary, a family connection or a loving relationship. 18-carat white gold, 228 brilliant-cut diamonds.

Piaget bracelet PossessionGravé dans l’or blanc, le mot Possession affirme la puis-sance des sentiments. Une manière moderne et inédite d’affirmer son attachement et sa parfaite complicité.Or blanc 18 cts, serti de 20 diamants taille brillant.Engraved in white gold, the word Possession symbolizes strength of emotions. A contemporary new way to display one’s commitment and deep emotional bond. 18-carat white gold set with 20 brilliant-cut diamonds.

Piaget pendentif PossessionIl joue des rondeurs, des matières et des volumes avec délicatesse et préciosité.Or blanc 18 cts, serti de 112 diamants taille brillant (env. 1,04 ct).With the skilful use of curves, materials and sizes, it creates a refined, precious look. 18-carat white gold set with 112 bril-liant-cut diamonds (approx. 1.04 carats).

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La tailleQuand on parle de taille, on se réfère aux an-gles et aux proportions du diamant. Suivant des formules scientifi ques complexes, la pierre refl ètera la lumière d’une facette à une autre comme un miroir et la diff usera en la centrant vers sa partie supérieure, appelée le tableau. Si le diamant est très bien taillé, il aura un rendu de brillance optimale et l’on parlera du «feu» du diamant.

Ce «feu» est due au fait que le diamant possède un haut indice de réfraction de la lumière et un grand pouvoir dispersif. Les rayons de lumière, en y péné-trant, sont réfl échis à l’intérieur de la pierre à l’infi ni et la lumière blanche se disperse, re-tourne à l’intérieur transformée en un éventail de couleurs.

Le poidsOn mesure le poids d’un diamant en carat, en sachant qu’un carat équivaut à 0,20 gr. Un carat peut être divisé en 100 points. Ainsi un diamant de 0,75 carats peut être de 75 points ou équivaloir 3/4 de carat. L’industrie diamantaire utilise diff érents types de balances pour peser le poids des diamants.

Les quatre critères de référence mondial pour évaluer un diamant sont connus en anglais comme «the four C’s: Cut, Carat, Clarity and Color» ou si l’on préfère et dans le même ordre, la taille, le poids, la pureté et la couleur.

À partir de la classifi cation des diamants en deux catégorie décidera de leur commercialisation.

24 DIAMOND

Critères diamantairesun diamant pour toujours

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La puretéLes diamants ayant peu ou aucunes inclusions minérales et gazeuses ou impuretés comme l’azote, le soufre ou des métaux colorants sont rares et pour cela si uniques. Les lois interna-tionales établissent qu’un diamant peut être considéré pur à partir du moment où l’œil de l’expert, secondé d’une loupe grossissant dix fois la pièce, ne découvre aucun défaut. Toute-fois une échelle de mesure a été établie pour classer un diamant selon son degré de pure-té. Cette échelle se compose des diff érentes mesures de puretés sui-vantes:·IF (Internally Flawless), absence d’inclusions à la loupe.·VVS1, VVS2 (Very Very Small Inclusions),

minuscules inclusions très diffi -cilement visibles.·VS1, VS2 (Very Small Inclu-sions), très petites inclusions dif-fi cilement visibles à la loupe.·SI1, SI2, SI3 (Small Inclusions), petites inclusions facilement visibles à la loupe.·I1, I2, I3 (Imperfect), grandes et/ou nombreuses inclusions visibles à l’œil nu.

La couleurUn diamant pur doit laisser pas-ser la lumière pour démontrer sa nature de cristal transparent et incolore. L’origine des couleurs est due aux défauts de la maille et aux impuretés. En règle générale, les impuretés sont produites par la présence d’atomes de carbone dans la maille cristalline.L’impureté la plus commune, le nitrogène, cause une coloration jaune de légère à intense, tout dépend du type et de la concen-tration de nitrogène présent. Les diamants de couleur diff érente, comme le diamant bleu, sont appelés diamants de «couleurs fantaisie», et sont classés suivant une autre échelle de mesure diff é-rente. Grâce à ces critères de base, on pourra procéder à la classifi ca-tion des diamants par types. La classifi cation des diamants en type I et type II rend compte de leurs principales propriétés physiques. À l origine, cette distinction repo-sait sur deux critères: la transpa-

rence aux rayons ultraviolets et les absorptions dans l’infrarouge. Les diamants de type I ne sont pas transparents aux UV, alors que ceux du type II sont transparents. De nos jours, c’est grâce au spectromètre in-frarouge que la classifi cation des diamants par types est établie. Les diamants de type I sont caractérisés par la présence d’azote, l’impureté principale présente dans le réseau cristallin. On distingue deux catégories dans le type I: le type Ia et le type Ib. Les diamants de type Ia contiennent des impuretés, cette catégorie représente la majorité des diamants naturels (98%). Les diamants de type II ne contiennent pas d’azote ou si peu qu’il n’est pas détecté par le

spectromètre infrarouge. Ces diamants sont les plus purs. Dans ce groupe on distingue deux catégories: le type IIa et le type IIb. Les diamants de type IIa, dits «purs», sont des isolants électriques. Ils sont généralement incolores et transparents dans l’ultra-violet. Même si la majorité de ces diamants sont de petite taille, plusieurs «gros» diamants, dont le Cullinan, sont de ce type.

Th e four criteria used throughout the world for grading diamonds are known as the four Cs: Cut, Carat, Clarity and Colour. Using these criteria to classify the diamonds into two main categories determines their market value.

CutCut refers to the angles and proportions of the diamond. According to complex scientifi c formulae, a diamond will refl ect the light from one facet to another like a mirror and will scat-ter and refl ect the light through the top part of the diamond, known as the table. A very well cut diamond will have optimal light refl ection properties, creating what is known as the “fi re” of the diamond. Th e fi re is caused by the dia-mond’s high light refraction index and power of dispersion. When light rays pass through the diamond they are refl ected back and forth and the white light breaks up to reveal a rain-bow of colours.

CaratTh e weight of a diamond is measured in carats. One carat is the equivalent of 0.20 grams. A carat is divided into 100 points, and so a 0.75 carat diamond may be referred to as a 75-point diamond or a 3/4 carat diamond. In the diamond industry diff erent types of scales are used to weigh diamonds.

ClarityA diamond’s internal fl aws are called inclu-sions. Th ese are usually mineral deposits or gas bubbles trapped inside the diamond or impuri-ties such as nitrogen, sulphur or metals. Dia-monds with few or no internal fl aws are rare and each one is unique. According to interna-tional regulations, a diamond may be consi-dered fl awless if an expert with the aid of a 10X magnifi cation device cannot detect any inclu-sions or blemishes. A scale nonetheless exists to grade diamonds according to their degree of clarity. Th is scale is divided into the following categories:·IF (Internally Flawless), no inclusions visible with 10X magnifi cation

«the four C’s: Cut, Carat, Clarity and Color»

E

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·VVS1, VVS2 (Very Very Small Inclusions), in-clusions that are barely visible even with 10X magnifi cation·VS1, VS2 (Very Small Inclusions), minute in-clusions that are barely visible with 10X mag-nifi cation·SI1, SI2, SI3 (Small Inclusions), inclusions that can easily be seen with 10X magnifi cation·I1, I2, I3 (Imperfect), large and/or numerous inclusions visible without magnifi cation

ColourTh e perfectly transparent, colourless nature of a pure diamond is revealed when light passes through it. Diamonds come in various colours because of fl aws in their crystalline structure (called the crystal lattice) and impurities. Generally speaking, impurities are created by

the presence of carbon atoms in the crystal lat-tice. Th e most common impurity is nitrogen, which causes a yellow discolouration ranging from pale to intense, depending on the type and concentration of nitrogen present. Co-loured diamonds, such as blue diamonds, are known as “fancy coloured diamonds” and are graded using a diff erent scale. Using these basic criteria, diamonds can be classifi ed into two main types, Type I and Type II, according to their main physical properties. Th is distinction was originally based on two criteria: transparency when seen under UV light and infrared light absorption. Of these two types, only Type II diamonds are trans-parent under UV light. Th e modern method of classifying diamonds into types uses an infrared spectrometer. Type I diamonds are

characterized by the presence of nitrogen, the main impurity in their crystal lattice. Type I is further subdivided into Type Ia and Type Ib. Type Ia diamonds contain impurities; the ma-jority (98%) of natural diamonds fall into this category. Type II diamonds have no nitrogen impurities that can be detected using infrared light. Th ese are the purest diamonds. Within this group there are again two subcategories: Type IIa and Type IIb. Type IIa diamonds, known as “pure diamonds”, are electrical insulators. Th ey are usually colourless and transparent under UV light. Although most of these diamonds are small in size, several “large” diamonds, such as the Cullinan diamond, are of this type.

Un carat peut être divisé en 100 points. Ainsi un diamant de 0,75 carat peut être de 75 points ou équi-valoir 3/4 de carat.

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28 FINES CARS

Les origines d’une collectionEn 1957, les frères Schlumpf rachètent une ancienne fi lature de laine à Mulhouse. Fritz Schlumpf commence alors à acheter des voitures anciennes après avoir participé à de nombreux rallyes avec sa Bugatti 35B depuis 1939. Entre 1961 et 1963, F. Schlumpf noue une série de contacts avec des « rabatteurs » en France, en Suisse, en Angleterre, en Italie, en Allemagne et aux États-Unis. Certains de ces contacts sont très fructueux puisque 13 d’entres eux lui procurent la moitié de sa collection soit plus de 200 voitures. Le riche industriel achète sans répit les voitures européennes de la haute époque en refusant les modèles américains. En mai 1965, le journal l’Alsace révèle pour la première fois l’ampleur d’une collection restée jusqu’alors dissimulée. En eff et, F. Schlumpf n’autorise l’entrée des en-trepôts de l’usine qui renferment les voitures qu’à quelques privilégiés. Un an plus tard, les travaux de mise en valeur de la collection débutent. L’objectif de F. Schlumpf est désormais de dévoiler pour la première fois au public l’ensemble exceptionnel qu’il a réussi à réunir en quelques années. Il aménage une partie des entrepôts de l’usine et crée ainsi le «  Musée Schlumpf ». Le chantier est de taille et s’échelonne sur de nombreuses années. Toutes les cloisons du

grand bâtiment sont abattues pour aménager une nouvelle salle d’exposition de 17  000 m² d’un seul tenant subdivisé en 23 « quartiers » comprenant de 10 à 20 voitures et bordées de trois kilomètres d’allées carrelées de grande largeur. Parallèlement, les interventions de re-mise en état des voitures s’accélèrent. Elles nécessitent sept aides mécaniciens, deux selliers, deux ferblantiers, un aide ferblantier et cinq peintres. Pour acheter et exposer sa collec-tion, F. Schlumpf dépense, en 10 ans, environ 12 millions de francs. En 1977, il est à deux doigts d’ouvrir son musée au public, mais, à la suite de la crise du pétrole et du textile de 1976, les frères Schlumpf sombrent dans la faillite. Ils se réfugient à Bâle et ne reviendront plus en France. Après avoir découvert la collection, le syndicat CFDT organise les visites gratuites du musée et le nomme « Musée des travailleurs ». Sous l’impulsion de Jean Panhard, la collection est classée en Conseil d’État, au titre des Monu-ments Historiques, interdisant de faits à tout élément de quitter le territoire français. Dif-férentes institutions régionales et privées ra-chètent pour 44 millions de francs la collection, et en 1982 le Musée national de l’Automobile s’ouvre au public.

Modernisation de la Cité de l’AutomobileAu début du XXIe siècle, de nombreux travaux

mettent en valeur la collection qui reçoit le nom de La Cité de l’Automobile Musée Na-tionale Collection Schlumpf (2006). Dès la nouvelle entrée, le visiteur découvre un envol de voitures suspendues à l’atrium. Guidé par la passerelle, il traverse plusieurs bâtiments industriels, vestiges de l’ancienne fi lature et réceptacles des nouvelles expositions. La vo-lonté des concepteurs est ainsi de mettre en valeur l’exceptionnel patrimoine architectural de l’ancienne usine. Le Musée prend un relief tout particulier avec ce nouveau parcours orchestré autour des bâtiments d’époques diverses (1880-1930) et de la cour industrielle. 437 voitures de 97 marques diff érentes. Les automobiles sont regroupées en grands espaces, cha-cun d’eux organisés selon une thématique précise. L’Espace Aventure, garni de 800 lampadaires identiques à ceux du pont Alexandre III à Paris, propose sur 17 000 m2 des automobiles agencées en trois groupes. Les Ancêtres (1878-1918) défi nissent l’essentiel de ce que sera l’automobile moderne pendant des décennies ; les Classiques (1918-1938) amorcent l’ère des «super-voitures» caractérisées par des dimen-sions et une puissance formidables, et enfi n les Modernes (après 1945) retracent l’histoire des voitures légères et populaires consommant peu de carburant.

La Cité de l’Automobile, à Mulhouse, présente plus de 450 voitures de rêves constituant l’une des plus belles collections du monde. Le Musée est installé dans une ancienne fi lature de laine achetée par les frères Schlumpf en 1957

et transformée quelques années plus tard en écrin pour leur collection. La célèbre collection retrace l’histoire de l’automobile européenne de 1878 à nos jours.

La cité de l’automobile, le «Louvre de l’auto»

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L’Espace Course présente des modèles spor-tifs exceptionnels tels qu’une Panhard- Levassor Biplace course (1908), une Mercedes W125 (1937), une Maserati 250F (1957) ou en-core une Lotus type 33 (1963).Quant aux voitures de grand prestige, elles trou-vent une place privilégiée dans l’Espace Chefs-d’œuvre. Le « quartier » central de cet espace met en valeur les célébrissimes Bugatti Royales dont la Bugatti Royale Type 41, coupé Napoléon 1930 ayant appartenu à Ettore Bugatti.L’Espace Bugatti Veyron expose le joyau du même nom. Un savoir-faire technique issu de l’aéronautique et l’astronautique a été nécessaire pour réaliser un circuit de freinage tout simple-ment incroyable. De quoi stopper de 100 km/h à l’arrêt en 31,4 m. Et si l’on freine à fond, il suffit de dix secondes à la Bugatti Veyron pour ralentir

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de 400 km/h à l’arrêt complet. Elle est dispo-sée sur un socle tournant permettant d’en ob-server chaque détail. Deux autres collections retiennent l’attention. La collection Jammet rassemble 101 voitures d’enfants sur un siècle d’histoire automobile à travers des rêves d’enfant et la représentation de « la voiture de papa ». La collection de mascottes regroupe les figu-rines décorant les bouchons de radiateurs. L’ étoile encerclée de Mercedes-Benz ou la Spirit of Ecstasy de Rolls Royce sont des mas-cottes célèbres, imposées par des marques. Les autres laissaient le libre choix aux automobi-listes jusqu’en 1958.En 2011, la cité de l’Automobile s’agrandit avec l’inauguration de l’Autodrome, une piste qui permet de voir évoluer les voitures de collec-

tion. L’ offre des services sur le site s’enrichit également avec l’inauguration d’un restaurant gastronomique, L’ Atalante, ainsi que quatre autres espaces de restaurations.

The Cité de l’Automobile in Mulhouse features over 450 dream cars, making it one of the fin-est collections in the world. The museum is housed in a former woollen mill bought by the Schlumpf brothers in 1957 and transformed a few years later into a showcase for their collec-tion. The famous collection traces the history of the European motor car from 1878 to the pre-sent day.

The origins of the collectionIn 1957, the Schlumpf brothers bought

De Dion-Bouton Type DH (1912). © C. Recoura

Renault Type AG 1 (1908).© C. Recoura

Bugatti Type 37 (1928), au premier plan  ; Bu-gatti Type 35 (1925), au fond. © C. Recoura

Rolls Royce des années 20. © C. Recoura

Bugatti Royale Type 41 (1929). © C. Recoura

Ferrari Type 250 LM (1964). © C. Recoura

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a former woollen mill in Mulhouse. Fritz Schlumpf then began buying classic cars ha-ving taken part in numerous rallies since 1939 in his Bugatti 35B. Between 1961 and 1963, Fritz Schlumpf concluded a series of contacts with ‘middlemen’ in France, Switzerland, En-gland, Italy, Germany and the United States. Some of these contacts proved particularly fruitful – half of his collection (over 200 cars) came from just 13 of them. The wealthy indus-trialist continued to buy up classic European cars, while steering clear of American models.In May 1965, the newspaper L’Alsace revealed for the first time the size of the collection that had hitherto remained hidden. In fact, Fritz Schlumpf only allowed a privileged few into the warehouses where the cars were kept. A year later, work began on preparing the col-lection for display. Fritz Schlumpf ’s aim was to reveal to the public for the first time the out-standing collection he had managed to assem-ble in just a few years.He converted part of the factory’s warehouses to create the ‘Schlumpf Museum’. The work in-volved was considerable and had to be spread over a number of years. All the internal walls of this great building were knocked down to create a new exhibition hall with an unbroken floor space of 17,000 m². The hall was divided into 23 sections, each containing 10 to 20 cars and separated by 3 kilometres of wide, tiled walkways. At the same time, work on restoring the cars was stepped up a gear. This required seven assistant mechanics, two upholsterers, two bodywork specialists, an assistant body-work specialist and five painters.In ten years, Fritz Schlumpf had spent around 12 million French francs on buying and ex-hibiting his collection. In 1977, he was on the verge of opening the museum to the public, but, following the 1976 oil and textile crises, the Schlumpf brothers went bankrupt. They

took refuge in Basle, never to return to France. After discovering the collection, the CFDT union organized free visits to the museum and renamed it the ‘Workers’ Museum’. At the in-stigation of Jean Panhard, the Conseil d’État administrative court listed the collection as a historical monument, meaning that no part of it could leave France. Various regional and pri-vate institutions bought the collection for 44 million French francs and, in 1982, the Musée national de l’Automobile opened to the public.Modernizing the Cité de l’AutomobileAt the beginning of the 21st century, work was carried out to prepare the collection, which was given the name ‘La Cité de l’Automobile Musée Nationale Collection Schlumpf ’ (2006). Arriving at the new entrance, visitors see an ar-ray of cars suspended over the atrium. Guided by the footbridge, they pass through a series of industrial buildings – remnants of the former mill and the setting for new exhibitions. What the designers have tried to do is to exploit fully the exceptional architectural heritage of this former factory. The museum has been given special emphasis in the new visitor trail, which takes in the various period buildings (1880–1930) as well as the factory courtyard. The collection comprises 437 cars from 97 dif-ferent marques. The cars are grouped together into main sections, each of which is based on a specific theme.In a 17,000-m² hall lit by 800 lamp posts iden-tical to those on the Alexandre III bridge in Paris, the Motor Car Experience area contains cars arranged into three groups: the Forerun-ners (1878–1918) essentially defined the archi-tecture of the modern motor car for decades to come; the Classics (1918–1938) marked the era of the ‘super car’, characterized by enormous size and power; and finally the Moderns (from 1945 onwards) trace the history of lighter popular cars with low fuel consumption.

The Motor Racing area features some out-standing sports models such as a Panhard-Levassor Biplace Course (1908), a Mercedes W125 (1937), a Maserati 250F (1957) and a Lotus Type 33 (1963).In the Motor Car Masterpieces area, high-pres-tige cars occupy a special place in the museum. The central display features the famous Bugatti Royales, including the Bugatti Royale Type 41 Coupé Napoléon from 1930, which belonged to Ettore Bugatti.The Bugatti Veyron area features the jewel of the same name. Technical expertise from the fields of aeronautics and astronautics was re-quired to create a braking system that is, quite simply, incredible. It has a stopping distance of 31.4 m from 100km/h, and if you apply the brakes hard, the Bugatti Veyron takes just 10 seconds to come to a complete standstill from a speed of 400km/h. The car is displayed on a rotating plinth so that you can see every detail.Two other collections draw one’s attention. The Jammet collection brings together 101 chil-dren’s cars covering a century of automobile history as seen through the dreams of children and imitations of ‘Daddy’s car’. The Mascot col-lection brings together the figurines that adorn radiator caps. Mercedes-Benz’s three-point-ed star in a circle and Rolls-Royce’s Spirit of Ecstasy are particularly famous mascots, both of them imposed by the manufacturers. Other manufacturers left the choice of mascot up to the car owner up until 1958.In 2011, the Cité de l’Automobile expanded with the inauguration of the Autodrome track, which allows visitors to see the cars from the collection in action. The service offering at the site also expanded with the opening of a new gourmet restaurant, L’Atalante, as well as four other dining areas.

Bugatti Veyron 16.4: un savoir-faire technique issu de l’aéronautique et l’astronautique

© C. Recoura

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32 MARKETING TIME

Sur les pelousesPremière marque de luxe à s’investir dans le football depuis 2006, Hublot fait son in-cursion sur ce terrain lors de l’Euro 2008. Jean-Claude Biver, alors CEO de la marque, convainc Michel Platini, président de l’UEFA (Union of European Football Associations) six mois avant le début de la compétition. Un pari gagnant qui démontre que la haute horlogerie a aussi sa place dans un sport jugé populaire. Commercialement, l’Euro 2008 est une réus-site : l’édition limitée (2008 pièces) est écoulée avant fabrication. Par la suite, la marque s’associe à l’équipe britannique Manchester United et à Diego Maradona.Mais c’est en 2010 que Hublot signe l’un des plus prestigieux accords de son histoire en tant que chronométreur o� ciel et montre o� cielle de la Coupe du Monde de la FIFA. C’est la première fois qu’une marque horlogère devient le chronométreur o� ciel de la FIFA qui fait d’elle le garde-temps o� ciel des coupes du monde 2010 (Afrique du Sud) et 2014 (Brésil). Soit deux fois près de 30 milliards de téléspec-tateurs du monde entier. Hublot verrouille ainsi son territoire footbal-listique et s’assure, dans la durée, une présence de premier plan sur les pelouses. En 2013, c’est au tour du Paris Saint-Germain de signer pour un partenariat d’une durée de trois ans. Cette association se traduit par une présence stra-tégique de la marque suisse au sein du stade du club parisien, le Parc des Princes. Le pu-blic peut suivre l’évolution du temps de jeu sur les chronomètres Hublot présents sur la cou-ronne LED supérieure et de nombreuses hor-loges sont également installées dans des zones clés du stade. Avec ce partenariat, le Paris Saint-Germain a� che ses ambitions : devenir

une marque de sport mondialement recon-nue, avec la même exigence de perfection et d’aspiration à l’élégance que Hublot apporte à la conception et à la fabrication de ses montres. Grâce à ce partenariat, Hublot renforce encore sa présence dans l’univers du football profes-sionnel. Hublot travaille également très étroite-ment avec de nombreux clubs dont le Bayern de Munich en Allemagne, la Juventus de Turin en Italie et l’Ajax d’Amsterdam en Hollande pour ne citer que ces derniers. En 2014, lors du mondial de football sponsorisé par Hublot, Pelé rejoint la marque en tant qu’ambassadeur. Toujours dans le monde du football, mais dans un tout autre genre, José Mourinho appose sa signature à un modèle exclusif. Ces associations d’envergure, se con-crétise sous toutes les formes que le marketing exige, et c’est aussi l’occasion pour Hublot de proposer des créations en édition limitée.

Sur les circuitsQuand en 2011, Hublot devient le nouvel hor-loger et chronométreur o� ciel de la Scuderia Ferrari pour une durée de 5 ans, il ne s’agit pas d’un simple accord de création de produit dé-rivé, de licensing ou de sponsoring. C’est un accord complet qui couvre toutes les activités commerciales des deux entreprises. On se trouve ici devant un véritable échange entre les deux marques, une mise en commun de moyens et d’informations. Pour Hublot, c’est évidemment un énorme coup d’accélérateur et une collaboration riche de beaucoup de syner-gies. Lors de BaselWorld 2012, les deux marques donnent vie à leur vision commune, les modèles horlogers intègrent le fameux rouge

Ferrari en l’honneur de l’écurie. Exclusivité, technologie, passion et style : Hublot et Ferrari partagent nombre de valeurs essentielles, et ce partenariat représente une étape importante dans la trajectoire des deux prestigieuses entre-prises. D’ailleurs, l’entente porte ses fruits, et en 2013, le partenariat se renforce, Hublot mon-tre o� cielle et O� cial Timekeeper de l’écurie, gagne sa place sur les nouvelles voitures de F1 et les habits des pilotes et du sta� . La mise en place de plus de 130 événements, sans parler des éditions limitées de montres toutes sold-out, amène les deux prestigieuses maisons à une extension de leur partenariat à d’autres domaines  ; la recherche et la technologie par exemple étant à l’étude.

Un sponsor majeurOutre ces deux sports roi que sont le football et la F1, Hublot est actif à la fois dans la voile, le polo, le ski et le golf. L’ entreprise utilise également un certain nombre d’ambassadeurs: Usain Bolt, le basketteur Dwyane Wade, le manager Sir Alex Ferguson, ou encore Dario Cologna. Dans le cadre de cette stratégie, Hublot investit 20% de son chi� re d’a� aires dans le marketing, de ce montant, un tiers est consacré au sponsoring. Un outil marketing qui rap-porte le plus grand retour sur investissement quand on sait que les grands événements spor-tifs sont suivis par des millions de téléspecta-teurs. Ces partenariats mettent Hublot à côté de sponsors sportifs majeurs comme Coca-cola, Adidas, Visa, Emirates ou Sony. Pas mal pour une manufacture lémanique, qui se per-met de � irter avec les plus grands noms du sport-business international.

Hublot et le monde du sport

Depuis plusieurs années, Hublot s’investit auprès de partenaires sportifs prestigieux et réalise régulièrement des modèles en série limitée en hommage aux grands champions et aux grands clubs de chaque discipline.

Des grandes complications horlogères, en passant par la recherche et fabrication de nouveaux matériaux, ces collaborations sportives au niveau planétaire représentent l’«Art de la Fusion», devise de la marque.

Le roi Pelé, ambassadeur de Hublot.

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For many years, Hublot has been investing in prestigious sporting partners and regularly produces limited edition models as a tribute to the great champions and clubs of each sport. The brand’s ‘Art of fusion’ concept covers grand complications, the research and manufacture of new materials, and sporting collaborations at the global level.

On the pitchHublot, the first luxury brand to invest in football in 2006, made its debut in this area at UEFA Euro 2008 after Jean-Claude Biver, Hublot’s CEO at the time, convinced UEFA president Michel Platini six months before the start of the competition. The gamble paid off, proving that luxury watchmaking also has a place in what is con-sidered a popular sport. Commercially, Euro 2008 was a success: the limited edition of 2,008 watches had sold out even before they went into production. The brand subsequent-ly signed deals with Manchester United and Diego Maradona.But it was in 2010 that Hublot signed one of the most prestigious deals in its history, when it became the official timekeeper and official watch of the FIFA World Cup. This was the first time that a watch brand had become the official FIFA timekeeper, making it the of-ficial timekeeper of the 2010 (South Africa) and 2014 (Brazil) World Cups. On each occasion, the contest attracted close to 3 billion television viewers worldwide. Hublot thereby secured its footballing inter-ests and, at the same time, a leading presence on the pitch. In 2013, it was the turn of Paris

Grâce à son partenariat avec le Paris Saint-Germain, Hublot renforce sa présence dans l’univers du football professionnel.

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Saint-Germain to sign – for a three-year part-nership. This collaboration involves a strategic presence by the Swiss brand at the Paris club’s Parc des Princes ground. Matchgoers can keep an eye on the match time countdown on the Hublot chronometers on the upper-level LED perimeter displays, while a number of clocks have also been installed at key points around the stadium. Through the partnership, Paris Saint-Germain announced its ambition to become a globally recognised sports brand, with the same dedi-cation to perfection and devotion to elegance that Hublot brings to the design and creation of

its watches. Thanks to the partnership, Hublot is continuing to strengthen its presence in the world of professional football. Hublot is also working very closely with several clubs, including Bayern Munich, Juventus and Ajax, to name but a few. In 2014, during the World Cup sponsored by Hublot, Pele joined the brand as an ambassador. Remaining in the world of football, but in a completely differ-ent sphere, Jose Mourinho has put his name to an exclusive model. These major partnerships cover every format that marketing demands, and also represent an opportunity for Hublot to launch limited edition models.

Big Bang Unico Chrono Bi-retrograde, montre officielle de la Coupe du Monde 2014.

Official TimeKeeper de la FIFA, Hublot développe pour le Mondial Brésil 2014, un nouveau panneau d’arbitre directement inspiré du design original d’une montre de la manufacture.

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On the circuitWhen in 2011 Hublot became the new of-ficial watch and timekeeper of the Ferrari racing team for a five-year period, it was not a simple agreement covering spin-off prod-ucts, licensing or sponsorship. Rather, it was a comprehensive agreement covering all the commercial activities of the two companies. What this represents is a real exchange be-tween the two brands, a pooling of resources

and information.For Hublot, this is clearly a major boost and a collaboration rich in syn-ergies. At Baselworld 2012, the two brands gave life to their common vi-sion, with watches incorporating the famous Ferrari red in honour of the team. Exclusivity, technology, passion and style: Hublot and Ferrari share a number of essential values, and this partnership represents an important step in the journey of these two pres-tigious companies. Furthermore, the agreement bore fruit and, in 2013, the partnership was strengthened when Hublot, the team’s official watch and timekeeper, won its place on the new Formula 1 cars and on the clothing worn by drivers and the rest of the team. The staging of over 130 events, not to mention limited editions of watches that had all sold out, led the two prestigious companies to expand their partnership into other areas; for example, collaboration in the areas of research and technology is being considered.

Big Bang Ferrari

2014.

King Power Paris Saint-Germain.

Hublot et Ferrari partagent nombre de valeurs essentielles, et ce partenariat représente une étape importante dans la trajectoire des deux prestigieuses entreprises.

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36 WATCH REPORT

L’origine de l’industrie horlogère suisse

Si la Suisse est connue pour ses alpages et ses maîtres chocolatiers, quand on pense à la confédération helvétique, on se laisse aussi bercer par le tic-tac précis et régulier de ses montres. L’excellence de cette tradition horlogère est plus que

vénérable, car depuis la � n du XVIe siècle, on y crée et manufacture des garde-temps d’exception dans le respect d’un savoir-faire alliant l’artisanat et la recherche technologique. Retour sur une histoire qui changea la destinée de tout un pays.

En pleine Renaissance, l’Allemagne, l’Angleterre, la France et l’Italie furent les pi-onniers et les spécialistes de cette activité. La demande de pendules mécaniques dans ces pays était alors grande, d’abord parce que l’aristocratie les considérait comme des pièces de grand luxe, et ensuite parce qu’elles étaient très utiles aux navigateurs comme outil de précision. On le voit la région helvétique ne fut pas, à proprement parler, le berceau de l’horlogerie. La Suisse et CalvinComme cela a pu être souvent le cas, la reli-gion et la politique ont là aussi changé le cours de l’histoire. Le détonant du développement de cette proto-industrie horlogère suisse fut l’arrivée de Jean Calvin (1509-1564) à Ge-nève, où il s’exila après avoir fui Paris suite à sa conversion au protestantisme. Bien vite, il devint le leader religieux de la ville et im-posa la Réforme qui, entre autres préceptes, prétendait bannir les signes ostentatoires. Cette austérité s’étendit bien évidemment à l’Église réformée, mais toucha également la sphère privée entrainant l’interdiction formelle du port de bijoux, à cette époque très en vogue. On pourrait penser qu’il s’agit d’un simple détail, pourtant ce fait eut des conséquences bien plus grandes, car cette mesure obligea les orfèvres genevois, très nombreux et appréciés, à changer d’activité. Ils mirent bien vite leur habilité manuelle et technique au service de l’horlogerie. Au même moment, la persécution exercée par Louis XIV sur les huguenots provoque leur exode massif à Genève. Parmi eux, de nom-breux horlogers transmirent leurs connais-sances aux joailliers genevois. Ainsi, en très peu de temps, la ville vit le nombre d’artisans horlogers augmenter de manière exponen-tielle -on en comptait alors plus de 500- et l’horlogerie acquit un tel prestige et une telle importance qu’en 1601 fut créée la première corporation horlogère du monde.Durant les XVIIe et XVIIIe siècles, la ville ne pouvait absorber une o� re qui dépassait allégrement la demande, beaucoup d’horloger se virent donc obligés à quitter Genève pour s’implanter bien souvent le long de la chaîne jurassienne et dans le canton de Berne. De ce fait, une partie de la production horlogère s’établit dans les montagnes et les vallées suisses et dans de nombreuses fermes. L’activité devint un métier alternatif quand les hivers vigoureux rendaient impossibles les travaux des champs. À cette époque, on peut déjà citer un certain

Jean-Jacques Blancpain, ancêtre de la fameuse Manufacture, dont l’activité est recensée dans le registre o� ciel de la ville de Villeret (canton de Berne).Le XIXe siècle : la professionnalisation d’une activitéLa suprématie de l’horlogerie suisse s’a� rma alors, car si jusqu’à cette époque, l’art horlo-ger anglais avait joui d’un grand prestige, les artisans helvétiques introduisirent des innova-tions techniques et s’imposèrent dans tous les concours de précision, non seulement grâce à des créations � ables mais aussi esthétiquement appréciées. Au même moment, le Japon n’en était qu’à ses premiers pas horlogers  ; en revanche, aux États-Unis, la production se mécanisa très rapi-dement pour donner naissance à de véritables

« produits » très attrayants commercialement. Dans les montagnes du Jura, on en prit bonne note. Dès la dernière décennie du XIXe, le sec-teur horloger suisse avait créé ses propres usines aux côtés des anciennes manufactures et ateliers. Résultat, en 1905, on comptait déjà 38  000 employés au service de grandes et moyennes entreprises et quelque 12 000 en activité dans les ateliers familiaux. Et même si la Suisse ne pouvait concurrencer les États-Unis au niveau économique, elle pouvait cependant proposer un produit di� érent. Au regard d’une montre américaine en générale � able mais uniforme, les artisans suisses se spécialisèrent dans des articles élégants, exclusifs, voire capricieux. La spéci� cité helvétique était née. Les résultats dépassèrent toutes les prévisions ; au début du XIXe siècle, la Suisse fabriquait aux alentours de 50 à 60 % de la production mondiale. Mal-heureusement, cette suprématie fut durement

touchée par les e� ets dévastateurs de la Grande Guerre. Les principaux marchés de la Suisse avaient été l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Empire austro-hongrois et la Russie, des na-tions détruites et appauvries par quatre années de con� it. Par conséquent, les exportations chutèrent de 18,4 millions d’unités en 1916 à 8,4 millions en 1921.Reprise économique et consolidation com-mercialeLe secteur horloger suisse répondit à cette contraction de la demande en investissant d’importants capitaux et en concentrant au maximum la production. De nouvelles usines furent construites, et dans ces conditions idé-ales s’établit un réseau dense et étroit entre pro-fessionnels qui se traduisit par la création de cinq organisations impulsées sous le patronage

de la Chambre suisse de l’horlogerie: Fédé-ration suisse des associations de fabricants d’horlogerie (1924), l’Union des branches annexes de l’horlogerie (1927), la Fiduciaire horlogère suisse SA (1928), de la société gé-nérale de l’horlogerie suisse SA (1931) et de l’Association Groupement Roskopf (1939). La solution dé� nitive pour sortir de cette récession et consolider le secteur fut donné par le gouvernement suisse. Après le crack de 29, la demande se � t rare et la concur-rence féroce. À cet égard, la création de la holding Allge-meine Schweizerische Uhrenindustrie AG (ASUAG) et d’une loi régulant les conven-tions privées des compagnies impliquées déterminèrent en bonne partie le dévelop-pement et la consolidation d’un secteur

leader.Le quartz : une menace et un stimulantLa fabrication de la première montre à quartz en 1928 fut rendue possible grâce à la piézo-électricité, phénomène découvert cinquante ans auparavant par les frères Pierre et Jacques Curie selon lequel si on comprime un quartz celui-ci crée un signal électrique. Même si les Suisses adoptèrent bien vite cette nouvelle technologie, ils estimèrent qu’il s’agissait d’une mode passagère. Par contre, à partir de 1960, les Japonais et les Américains adoptèrent tout naturellement un principe adapté à leur mode de production très industrialisé. Pour le sec-teur helvétique, les conséquences furent plus que rudes. La majeure partie des � rmes de basse et moyenne gamme perdirent jusqu’à 60 % des postes de travail, surtout dans la ré-gion du Jura. À partir de ce moment, il était di� cile de continuer à dire que la Suisse était

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Dès la dernière décennie du XIXe, le secteur horloger suisse avait créé ses propres usines aux côtés des anciennes manufactures et ateliers.

synonyme de montre, encore que si l’on parle de montre haut de gamme la perspec-tive change. D’ailleurs, le pari sur le luxe ra-viva l’horlogerie suisse dans les années 90 du siècle dernier. Depuis la fi n du XIXe siècle, Genève était le berceau des marques les plus exclusives fournissant les familles royales de toute l’Europe et les grands fi nanciers améri-cains. La spécialisation, plus que la reconver-sion, se fi t d’elle-même et permit à la Suisse de conserver une place prépondérante dans le secteur horloger mondial. Même si sa pro-duction en nombre d’unités ne représente pas plus de 10 % du total, les montres Swiss Made représentent en valeur plus de la moitié de la production mondiale. Ce modèle économique peut-il être dura-ble  ? Il est vrai que le risque pour cette in-dustrie est de devenir une niche de marché. Cependant, si l’on considère la capacité de

l’horlogerie suisse à innover et à imposer son rythme à ses concurrents, on conviendra qu’elle reste pour l’heure, grâce à des produits à haute valeur ajoutée, imbattable.

Switzerland may be known for its mountain landscapes and master chocolatiers, but the country also conjures up the image of being lulled by the precise, regular tick-tock of its watches. Th is superior tradition of watchma-king is a truly hallowed one, as it was as long ago as the late 16th century that the country began its history of creating and manufactu-ring exceptional timepieces as befi ts expertise combining craft smanship and technological research. We look back on a story that changed the destiny of a nation.During the Renaissance, Germany, England,

France and Italy were pioneers and specialists in the activity of watchmaking. Th ere was a great demand for mechanical clocks in these countries at that time, fi rstly because they were considered by the aristocracy as desira-ble luxury items, and secondly because they were of great benefi t to seafarers, who used them as precision tools. And so it is clear that Switzerland, strictly speaking, was not the birthplace of the watchmaking industry.Switzerland and CalvinAs was oft en the case, religion and politics combined to change the course of history. Th e arrival of Jean Calvin (1509–1564) in Geneva triggered the start of the watchma-king proto-industry in Switzerland. Calvin had gone into exile aft er fl eeing Paris fol-lowing his conversion to Protestantism. He soon became the city’s religious leader and introduced the Reformation, the precepts

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of which included banning any conspicuous signs of wealth. This austerity extended be-yond the Reformed Church to affect the pri-vate sphere too, and led to the formal ban on wearing jewellery, at that time very much in vogue. This may seem a small detail, but it had far-reaching consequences, since the measure forced the many esteemed goldsmiths and sil-versmiths of Geneva to seek a new profession. They very soon put their manual and technical skills to good use in the watchmaking trade. At the same time, Louis XIV’s persecution of the Huguenots in France led to their mass exodus to Geneva. Among them were many clock-makers who shared their knowledge with the Geneva jewellers. And so, in a very short time, the city witnessed an exponential growth in the number of watchmakers – there were now more than 500 – and the watchmaking indus-try took on such prestige and importance that in 1601 the world’s first watchmakers’ guild was founded.During the 17th and 18th centuries, the city could not cope with a supply that quickly ou-stripped demand, and so many watchmakers were forced to leave Geneva to set up shop in the Jura mountains and in the Canton of Bern. Consequently, the country’s watch production was partly based in the Swiss mountains and valleys and on many farms. Watchmaking be-came an alternative profession when the hard winters made farm work impossible. A notable figure of the time was one Jean-Jacques Blanc-pain, an ancestor of the famous watchmakers, whose profession was recorded in the official register of the town of Villeret in the Canton of Bern.The 19th century: an activity becomes a pro-fessionBy this time the supremacy of the Swiss watch-making industry was assured, for although up until that point English watchmaking had enjoyed great prestige, Swiss craftsmen intro-duced technical innovations and triumphed at all the precision competitions, thanks to both the reliability of their timepieces and their aes-thetic appeal.At that time, Japan was just taking its first

faltering steps in the watchmaking industry, while in the US, production was very quickly becoming more mechanized, producing real “products” which had considerable market ap-peal. In the Jura mountains, people sat up and took notice. Starting in the last decade of the 19th century, Swiss watchmakers built their own factories alongside the old manufactu-ring facilities and workshops, with the result that by 1905, there were already 38,000 people employed in large and medium-sized com-panies and around 12,000 in family-owned workshops. And although Switzerland could not compete with the USA in economic terms, it could still offer something different. Which is exactly what it did. While American watches were generally reliable but rather uniform in appearance, Swiss craftsmen specialized in el-egant, exclusive, even whimsical pieces. And so the unique Swiss character was born. Results exceeded all expectations: by the beginning of the 19th century, Switzerland was responsi-ble for around 50–60% of global production. Sadly, however, this supremacy would be hard hit by the devastating effects of the Great War. Switzerland’s main markets had been Ger-many, Great Britain, the Austro-Hungarian Empire and Russia, nations all destroyed and impoverished by four years of conflict. As a result, exports plummeted from 18.4 million units in 1916 to 8.4 million in 1921.Economic recovery and commercial consoli-dationThe watchmaking industry responded to this downturn in demand by investing a signifi-cant amount of capital and focusing as much as possible on production. New factories were built and out of these now ideal conditions for success grew a dense, close-knit network of professionals, which resulted in the founding of five organizations brought together under the auspices of the Swiss Chamber of Watch-making: the Swiss Federation of Clock and Watch Manufacturers’ Associations (1924), the Union des branches annexesde l’horlogerie (1927), the Fiduciaire hor-logère suisse SA (1928), la société générale de l’horlogerie suisse SA (1931) and the Associa-

tion Groupement Roskopf (1939). The final solution to getting out of the recession and consolidating the watchmaking sector was provided by the Swiss government itself. After the crash of 1929, demand was low and com-petition fierce. With that in mind, the creation of the holding company Allgemeine Schweiz-erische Uhrenindustrie AG (ASUAG) and the passing of a law regulating private agreements between the companies involved was largely responsible for the development and consoli-dation of what was a leading economic sector.Quartz: a threat and an opportunityThe production of the first quartz watch in 1928 was made possible thanks to piezoelectricity, a phenomenon discovered fifty years previously by the brothers Pierre and Jacques Curie, who realized that if a piece of quartz is compressed it accumulates an electrical charge. The Swiss were quick to adopt this new technology, al-though they thought it would be no more than a passing fad. From 1960, however, the Japanese and Americans readily adopted this principle that lent itself to their highly indus-trialized production methods. The results were devastating for the Swiss sector. Up to 60% of jobs were lost in the majority of low- and mi-d-range companies, especially in the Jura area. From that point on, it has been hard to say that Switzerland is still synonymous with watches, although the story is a different one if we con-sider high-end timepieces. Focusing on luxury products revived Swiss watchmaking in the 1990s. Since the late 19th century, Geneva had been the home of the most exclusive brands, beloved of royal families throughout Europe and American financial tycoons. Specializa-tion, rather than change then enabled Switzer-land to retain its leading position in the global watchmaking sector.Can this business model last the course? It is true that the industry is in danger of becoming a niche market. However, if we consider the ability of the Swiss watchmaking industry to innovate and to set the pace for its competitors, then it has to be agreed that these high-added-value products are making the industry, for the time being at least, quite unstoppable.

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40 HAUTE COUTURE HORLOGÈRE

Dior, des montres cousues de mode

Manteau Copenhague, collection

Printemps-Été 1953.

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Lancée en 2011, la collection de montres Dior VIII célèbre le chi� re fétiche du couturier qui fonda sa maison le 8 octobre 1946 dans le VIII arrondissement de Paris et nomma sa pre-mière collection de haute couture «En Huit». Les bracelets en céramique arborent des mail-lons en forme de pyramide qui évoquent les lignes architecturales de la veste du Tailleur Bar, icône de la première heure du New Look, ou la surpiqûre cannage du sac Lady Dior, né en 1994. Sur les cadrans, les Dior VIII a� chent un seul chi� re, le VIII. Pour les modèles Grand Bal, les créations ont été décliné en versions Plissées avec des jupes en marqueterie d’opale ou de jade, en versions Broderies, Plumetis, Dentelles ou Résilles avec des jupes ajourées serties de diamants ainsi qu’en versions Plumes avec des jupes parées de véritables plumes de couleur fauve ou blanche. Sur le modèle Grand Bal, tout se passe au niveau de la masse oscil-lante, cet élément, qui en tournant à chaque mouvement de poignet, permet de remonter le mécanisme d’une montre automatique.Première caractéristique: ici, elle est inversée a� n d’apparaître côté cadran. C’est au prix d’un important travail sur le calibre de base que la masse peut être transférée sur le dessus. En-suite, pour illustrer le tournoiement d’une robe de bal, la masse est ajourée, rehaussée de diamants minuscules et surtout ornée de vraies plumes. Si les diamants oscillent entre 0,6 et 1 millimètre de diamètre, les plumes ne dépassent pas les 4 millimètres de longueur. On en dénombre 25 par montres, toutes étant coupées à la main et apposées une par une sur leur support. Ce qui peut paraître une folie, quand on sait que l’ennemi numéro un pour l’intérieur d’une montre est la poussière. Pour s’attaquer à ce problème, Dior collabore avec des ornithologues et plumassiers, dont le célèbre maître brodeur pour la haute couture François Lesage (1929-2011). Les plumes du colibri étant trop petites, le choix s’arrête sur celles du gallus, un coq italien de la Fioren-zuola au nord de l’Italie. Après des séries d’essais, il s’avère que la plume, constituée de kératine, est très stable et ne se défait pas avec le temps. Aussi, elle ne représente pas un élé-ment polluant pour les composants de la mon-tre et reste à l’air libre.Reste que la masse oscillante doit osciller, et ce, quel que soit son design. Pour répondre à cette exigence, les concepteurs optent pour l’or 22 carats et un système de baleines sem-blables à celles d’une robe pour soutenir les plumes. Entre le début du projet et la pièce � nale, s’écoulent deux années de recherches et de développement. Ces éditions généralement limitées à 88 exemplaires comptent quatre sé-ries. La première en céramique blanche avec cadran en nacre blanche et plumes roses. La seconde encéramique noire avec cadran en na-cre noire du Viêtnam et plumes blanches. La troisième et la quatrième sont respectivement

en acier inoxydable y or rose, présentées en 2014. La collection Grand Bal comprend égale-ment des pièces uniques qui jouent de l’éclat des camaïeux de pierres et de l’e� et de deux bracelets, l’un en céramique, l’autre en lézard. Parallèlement, Dior adresse aux femmes des pièces d’exceptions animées par des déclinai-sons du fameux calibre Elite créé en 1984 par la manufacture Zénith. Elle peut béné� cier de ces mouvements extra-plats, réputés pour leur précision et leur � abilité, en tant que marque au sein du groupe LVMH. Le calibre à remontage manuel Elite 631 équipe les modèles D de Dior qui associent allure masculine, avec des boî-tiers ronds inspirés des années 1970, et cadrans sertis neige ou recouverts de pierres ornemen-tales. Les calibres à remontage Dior Grand Soir rendent hommage au patrimoine de la maison. La Nº20 associe une lunette sertie de saphirs jaunes taille baguette à un cadran gravé agré-menté de nacre et de diamants. Au verso, la masse oscillante se dévoile ajourée avec motif � oral assorti à celui du visage. Le caractère haute couture est accentué par Dior  grâce au

choix de trois bracelets en ta� etas gris plissé ou lisse et en l’alligator violet.Dior VIII Montaigne, dévoilée à Bâle 2014, dé-ploie plus que jamais tous les atouts d’une fémi-nité subtilement revisitée. Les cornes a� nées, le boîtier et le bracelet amincis, les pyramides aux arêtes adoucies renouvellent discrètement l’esprit couture de ce garde-temps. Montre «bi-jou» dans un nouveau diamètre de 25 mm, sur bracelet en acier, or rose ou alligator; montre de jour dans sa version tout acier, en 32 ou 36 mm, habillée ou non d’un simple ourlet de dia-mants sur cadran de nacre blanche, ou en ver-

sion bicolore (bracelet en acier et lunette en or rose ou bracelet mixte), Dior VIII Montaigne sait aussi jouer la complice jusqu’au bout de la nuit, se parant, dans sa version Grand Bal, d’une masse oscillante fonctionnelle et placée côté cadran, en or, nacre et diamants évoquant le motif couture, hypnotique et virevoltant, du plissé soleil.Cette culture mode habite la Dior VIII Mon-taigne, du revers du boîtier, soigné comme la doublure d’une robe, aux détails ra� nés du cadran.Élégante et féminine, la Dior VIII Montaigne sait aussi varier sa garde-robe, alternant l’éclat des bracelets en métal et la lumière veloutée de l’alligator.Toutes ces pièces ultra-féminines rendent hommage à l’élégance que la maison Dior a éri-gée comme valeur suprême de toutes ses créa-tions, aussi bien horlogères que couturières.  

Since the beginning of this decade, Dior has been developing ultra-feminine mechanical watches with many references to the world of its founder Christian Dior, who dreamed of making women more beautiful and happier. � e House of Dior has continued to pursue this goal with timeless graphic watches which reinterpret the clothes of an haute couture fashion house.

� e Dior VIII watch collection was launched in 2011 and celebrates the lucky number of the couturier who founded his company on 8 October 1946 in the 8th arrondissement of Paris and called his � rst haute couture collec-tion ‘En Huit’ (In Eight). � e ceramic bracelets sport pyramid-shaped links which recall the architectural lines of the iconic Bar Suit jacket which was one of the � rst pieces of Dior’s New Look, or the cannage stitching of the Lady Dior handbag created in 1994. � e dials of Dior VIII watches display a single digit: VIII. � e Grand Bal range includes several versions: Plissé (pleated) with skirts in opal or jade marquetry, Broderie (embroidery), Plumetis (dotted net), Dentelle (lace) or Résille (mesh) with openwork skirts set with diamonds, and Plumes (feathers) with skirts adorned with real fawn-coloured or white feathers. In the Grand Bal models, all this decoration is on the oscil-lating weight, the element that turns each time the wearer moves their wrist and so winds up the mechanism of an automatic watch. � e � rst striking feature is that here it is re-versed and is on the dial side. Moving the weight to the front required considerable work on the basic calibre. And then, in order to

Depuis le début de la décennie, Dior développe des montres mécaniques ultra féminines en multipliant les références à l’univers de son fondateur Christian

Dior, dont le rêve était de rendre les femmes plus belles et plus heureuses. La maison Dior continue cette quête avec des garde-temps intemporels et

graphiques qui réinterprètent la garde-robe d’une maison de Haute Couture.

Swiss MadeCousues de savoir-faire, de créativité et d’exigence horlogère, les montres Dior ont vu le jour dans le berceau de l’horlogerie mondiale, en Suisse.Et c’est depuis 2001 que Dior a installé à La Chaux-de-Fonds sa propre unité de production où des ingénieurs hautement quali� és manient dans ce lieu aseptisé comme un laboratoire les instruments de précision les plus sophistiqués. La � abilité des montres Dior est également garantie par leur double conformité aux standards techniques internationaux et aux normes du label Swiss Made. Créé en 1971, celui-ci garantit l¹excellence horlogèresuisse en imposant des conditions strictes.Doivent être réalisés en Suisse au moins la moitié des composants utilisés pour les mouvements; l’assemblage, le test et le con-trôle du mouvement; en� n l’assemblage, l’ajustage, la mise à l’heure et le contrôle de la montre dans son ensemble.

Dior VIII, 33 mm.

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Dior VIII Montaigne,32 mm.

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simulate the swirling of a ball gown, the weight has an openwork design, is studded with tiny diamonds and, most notably, is adorned with real feathers. The diamonds range from 0.6 to 1 millimetre in diameter and the feathers are no more than 4 millimetres long. There are 25 feathers per watch, each one cut by hand and mounted individually. This may seem like a crazy idea when you think that dust is the worst possible thing for the insides of a watch. To find a way round this problem, Dior worked with ornithologists and plumassiers, and with the legendary couture embroidery designer François Lesage (1929–2011). Hummingbird feathers were found to be too small and so they settled on feathers from a breed of rooster from Fiorenzuola in northern Italy. After a number of experiments, it turned out that feathers, which are made from keratin, are very stable and so do not break up over time. They also do not contaminate the watch components and are left open to the air. The oscillating weight must, however, be able to oscillate irrespective of its design. In order to meet this requirement, the designers chose to use 22-carat gold and a system of ribs like the stays in a dress to support the feathers. It took two years of research and development to per-fect the piece. There are four versions of these limited editions of 88 pieces each. The first is made from white ceramic and has a white

mother-of-pearl dial and pink feathers. The second is made from black ceramic with a dial of black mother-of-pearl from Vietnam and white feathers. The third and fourth are made from stainless steel and pink gold, respectively, and were released in 2014. The Grand Bal collection also includes some unique pieces which high-light the sparkling shades of differ-ent precious stones and feature two straps, one made from ceramic, the other from lizardskin. At the same time, Dior has created some ex-ceptional pieces for women which are inspired by variations on the fa-mous Elite calibre created in 1984 by Zenith. It has taken advantage of the Elite’s ultra-flat movements, renowned for their accuracy and reliability, and Zenith’s position as a trusted brand within the LVMH group. The ‘D de Dior’ models are fitted with the hand-wound Elite 631 calibre and combine masculine styl-ing, 1970s-influenced round cases and snow-set or gem-covered dials. The Dior Grand Soir automatic-winding calibres pay tribute to the company’s heritage. The Nº 20 features a bezel set with baguette-cut yellow sapphires and an

engraved dial decorated with mother-of-pearl and diamonds. On the back, the oscillating weight can be seen in the form of a floral open-work design which matches that on the face. The haute couture aspect is heightened by Dior in the choice of three different straps: grey pleated taffeta, grey smooth taffeta and purple alligator leather.

The Dior VIII Montaigne, unveiled in Basel in 2014, displays more than ever all the attractive features of femininity but this time subtly reinterprets them. The slen-der horns, the slim case and strap, and the pyramids with the rounded edges discreetly refresh the couture nature of

this timepiece. Whether a dress watch in a new

25-mm diameter style on a steel, pink gold or alligator leather

strap, or an all-steel 32- or 36-mm day watch embellished or not with a single ring of diamonds on a dial made from white mother-of-pearl or in a two-colour version (steel bracelet and pink gold

bezel or mixed strap), the Dior VIII Montaigne is the perfect

companion for any night out: the Grand Bal version is adorned with

a functional oscillating weight placed on the dial and made from gold, moth-er-of-pearl and diamonds, recalling the hypnotic swirling sunray pleats of Dior’s couture. The Dior VIII Montagine is influenced throughout by fashion, from the back of the case which has been carefully de-

signed like the lining of a dress, to the refined details of the dial. Elegant and feminine, the Dior VIII Mont-aigne can also change its wardrobe, alternating the shine of metal bracelets with the velvety sheen of alligator skin. All these ultra-feminine pieces pay tribute to the elegance that the House of Dior has always prioritized in all its creations, both watches and couture.

C’est au prix d’un impor-tant travail sur le calibre de base que la masse peut être transférée sur le dessus. Ensuite, pour illustrer le tournoiement d¹une robe de bal, la masse est ajourée, rehaussée de diamants minuscules et surtout ornée de vraies plumes.

Dior VIII Grand Bal

«Plissé soleil», 36 mm.

Dior VIII Montaigne,

36 mm.

Robe Gourah,collectionHaute CoutureAutomne-Hiver 1952.

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44 INTERVIEW

Omega et Nicole Kidman ont célébré les montres De Ville Butterfl y lors d’une prestigieuse soirée au Dongdaemun Design Plaza de Séoul (Corée du Sud). Pour cette occasion, l’actrice, ambassadrice de la marque depuis dix ans, est revenue sur sa carrière et nous parle de ces projets cinématographiques et humanitaires. Une grande dame du cinéma, proche et engagée.

Nicole Kidman,égérie d’Omega

.Nicole Kidman parmi les plus de 21 000 fl eurs blanches disposées sur le parcours menant à l’événement Omega.

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Quelle relation entretenez-vous avec la mode et comment a évolué votre style?Quand j’ai commencé, le monde du cinéma était très diff érent. Les tapis rouges n’étaient pas ce qu’ils sont aujourd’hui. Je me sou-viens de la première fois que je suis allée aux Oscars, je portais une minuscule robe Valen-tino qui était vraiment très courte. Tout cela était tellement nouveau pour moi. C’était une robe magnifi que et je l’ai toujours, mais c’est le genre de robe que l’on porte quand on a 22 ans et que l’on se dit, « Waouh, allons faire la fête ! ». Puis je me suis mise à explorer le monde de la mode. La plupart du temps, je tournais en Europe. J’ai alors commencé à établir des relations avec diff érents créateurs, l’un d’eux était John Galliano. Et c’est comme ça qu’est véritablement née ma passion pour la mode. Au début, c’était fabuleux parce que j’allais dans plusieurs ateliers – Alexander McQueen et moi, nous allions les voir tra-vailler. Dans le cinéma, j’ai également eu la chance d’être conseillée par les créateurs de costumes, c’est extraordinaire. Aujourd’hui, avec mes deux petites fi lles qui sont des passionnées de la mode elles aussi, je dois à nouveau me surpasser. Elles me donnent leur avis sur ce que je me mets et me disent, « Hmmm, pas assez bien. » Leurs remarques m’ont permis de m’intéresser de nouveau à la mode parce que quand j’étais en enceinte je n’avais pas vraiment envie de quitter mon survêtement. Mes enfants m’ont donc forcée

à me remettre à la mode et à la redécouvrir. Lorsque j’ai tourné le fi lm Grace de Monaco (2014), j’ai aussi eu la chance de travailler avec les plus grands stylistes au monde. La mode reste donc une de mes passions. Vous avez dit récemment que vous aimez écrire. Avez-vous des projets en tête ? En-visagez-vous de faire un scénario et de le réaliser? Oui, j’ai deux scénarios actuellement en cours. L’un d’eux est presque terminé et je viens de commencer le second. On m’a égale-ment proposé des projets à réaliser, et je sais que je suis capable de le faire. J’ai travaillé avec tant de réalisateurs que j’ai développé une véritable connaissance du cinéma. Mais, pour l’instant, je n’ai pas le temps. L’écriture demeure cependant une activité cathartique pour moi. C’est quelque chose qui me per-met de travailler à partir de ce que je ressens et à ma manière. C’est un peu ma façon à moi de me retrouver. Vous faites don de votre personne dans tous les projets auxquels vous adhérez, quelle est la chose la plus importante que vous ayez apprise comme ambassadrice des Fonds de développement des Nations unies pour la femme (UNIFEM) et d’ONU Femmes ? La force extraordinaire de l’esprit humain. J’ai vu beaucoup de femmes victimes de crimes de guerre, d’abus, de violence domes-tique, et elles arrivent malgré tout à profi ter de l’instant présent. Elles parviennent à aller

de l’avant et à accepter le don de la vie. C’est une grande leçon pour nous tous.Vous êtes également ambassadrice d’Omega depuis 10 ans, quelle a été votre plus grande satisfaction au cours de cette relation?Omega est une maison qui est ce qu’elle pré-tend être, ni plus ni moins. C’est une entre-prise qui fait les choses à la perfection et avec classe. C’est comme ça, d’ailleurs qu’ils con-çoivent leurs montres, avec savoir-faire et dans la plus pure qualité. Ils sont également engagés dans des activités philanthropiques, et m´ont soutenue auprès d’ONU Femmes. Ils viennent également de mettre en ser-vice l’Orbis, un avion qui fait le tour du monde pour dispenser des soins oculaires aux personnes atteintes de cécité qui peut être soignée. J’ai l’intention de m’impliquer également davantage dans ce projet. Je crois vraiment au karma d’une entreprise et je pense qu’ils ont un très bon karma.À votre avis, pourquoi plaisez-vous tant aux consommateurs de la marque? Je ne sais pas pourquoi. Je sais que je crois en leurs produits. Je crois en leurs montres et nous entretenons d’excellentes relations depuis dix ans maintenant, ce qui est formi-dable. Je peux donc parler avec passion de leurs montres, de leur authenticité en tant qu’entreprise et de savoir-faire horloger. Il est évident qu’ils font un excellent travail. Je sais que toutes mes amies me demandent tou-

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jours, « Tu peux m’avoir une Omega ? » C’est bon signe, non ?Avec le recul, comment voyez-vous votre vie et votre succès ?Je regarde autour de moi et je me rends compte que j’ai vu l’industrie du ci-néma et le monde changer ces vingt dernières années. Je suppose que je suis devenue vraiment célèbre internationalement à l’époque de Moulin Rouge (2001). Ça a été pour moi l’heure de la consécration. Aujourd’hui, j’éprouve la même émotion à être sur un tournage. J’adore jouer. Je pourrais décider de ne plus le faire, mais j’aime trop cela. En ce qui concerne le succès, Arianna Huffington a écrit récemment un livre formidable à ce sujet. Elle nous dit que le succès ce n’est pas le pouvoir, ni l’argent, mais c’est notre manière d’apprécier et de vivre la vie, notre capacité à nous reposer. Et ce n’est pas facile, souvent, je me dis : « Allez, j’écris encore ce dernier texto, ou je vais vite faire ce dernier truc.» Et avant même de vous en rendre compte, les deux heures que vous au-riez pu passer avec vos enfants se sont écoulées. Maintenant, je ne fais plus ça. Et nous essayons, mon mari et moi, de partir en week-ends sans technologie, c’est quelque chose de formidable à faire. Au début, c’est vraiment difficile. Il y en a toujours un des deux qui emporte un téléphone ou une tablette en douce, mais au final, ce qui se passe c’est que ça vous rapproche et ça vous fait parler et passer plus de temps ensemble, ce dont nous avons tous besoin. C’est génial de pouvoir dialoguer. En définitive, c’est exactement ça le succès, non ?Quelle est la prochaine étape après une si longue et fructueuse carrière dans le show-business ?Je tourne actuellement un film qui s’appelle Genius, avec Jude Law et Colin Firth. Mon prochain film, Avant d’aller dormir (2014) est sorti en Angle-terre et va sortir dans le monde entier au cours des deux prochains mois. C’est un thriller et j’adore les thrillers. Puis j’ai fait un film pour enfants, Paddington, sortie prévue en 2015, et je dois dire qu’il est adorable. Je travaille aussi beaucoup pour ONU Femmes. J’ai prévu une excursion pour elles en début d’année prochaine et nous avons un grand événement le 25 novembre, qui est la journée des actions de cinéma pour la paix et de la suppression des violences faites aux femmes. C’est quelque chose que j’aime vraiment faire. J’aide aussi à collecter des fonds pour les hôpitaux pour enfants, notamment pour l’oncologie et les enfants qui ont subi des traitements contre le cancer et autres. Voilà ce à quoi je me consacre le plus en termes de collecte de fonds.

Omega and their brand ambassador Nicole Kidman celebrated the De Ville Butterfly range of wristwatches at a high-profile

event at Dongdaemun Design Plaza in Seoul (South Ko-rea). We took the opportunity to talk with Ms Kidman, brand ambassador for ten years now, about her career and her many film and charity projects. Although now a major player in the movie industry, she came across as friendly and committed to her causes.

What kind of relationship do you have with fashion and how has your own style developed?

The movie business was very different when I started out. The whole red carpet thing wasn’t the same as it is today. I remember the first

time I went to the Oscars, I wore a tiny Valentino dress which really was much too short. It was all so new for me. It was a gorgeous dress and I’ve still got it but it’s the kind

of dress you wear when you’re 22 and you’re, like, ‘Yay, let’s party!’. Later I began to explore the fash-

ion world. I was usually filming in Europe so I began to get to know different designers, in-

cluding John Galliano. That’s really where my love of fashion comes from. At first it was great because

I would go to lots of different studios – Alexander Mc-Queen and I would go and watch them work. And on

the set I was able to get advice from the costume design-ers, which was amazing. I now have two young daughters who are also mad about fashion so I can’t let my standards slip. They tell me what they think of my clothes and will say ‘Hmmm, that’s not right’. They have rekindled my interest in fashion because when I was pregnant you couldn’t get

me out of my sweat pants. So my kids have forced me to get back into fashion and rediscover it. When I filmed Grace of Monaco (2014), I was also lucky enough to work with some of the best stylists in the world. So fashion is still something I’m passionate about. You recently said that you like to write. Are you working on anything? Do you have any plans to write a screenplay and direct it?

Yes, I’ve got two screenplays on the go at the moment. I’ve almost finished one of them and have just started the other one. I have also been asked to direct a couple of things, and I know that that’s some-thing I’d be good at. I have worked with so many directors that I have really got to understand how the movie business works. But I just don’t have the time at the moment. But writing is a cathartic activity for me. It allows me to work with what I’m feeling and in my own way. You could say it’s a way of finding myself. You give up a lot of your time for the projects you choose to sup-port. What is the most important thing you have learnt as an am-bassador for the United Nations Development Fund for Women (UNIFEM) and for UN Women? The incredible strength of the human spirit. I have met a lot of wom-en who have been victims of war crimes, abuse, domestic violence, but they are still able to live in the present. They manage to still move forward and accept the gift of life. That’s a great lesson for all of us. You have also been a brand ambassador for Omega for 10 years. What has been the most satisfying thing for you during this time? Omega is a company which is what it claims to be, no more and no less. It’s a business which does things to perfection and with style. And that’s also true about the way they design their watches, with expertise and to the highest quality levels. They are also committed to philanthropic initiatives and have supported my work with UN Women. They have just introduced Orbis, an aeroplane which goes around the world and provides eye care services to visually impaired people who need treatment. I would like to get more involved in this project. I really believe that a company has its own karma and I think their karma is very good. Why do you think the consumers of the brand like you so much? I don’t know why. I know that I believe in their products. I believe in their watches and we have now had an excellent relationship for ten years, which is fantastic. So I can talk about their watches with passion, about how genuine they are as a business and about their watchmaking expertise. It’s clear that they do an excellent job. I

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La nouvelle Omega De Ville Butterfly a été inspirée par la beauté de la nature.

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know that all my friends are always asking me ‘Can you get me an Omega?’. That’s a good sign, don’t you think? With the benefit of hindsight, how do you see your life and the success you have had? When I look around me, I realise that I have seen the movie industry and the world change a lot over the last twenty years. I suppose I really became interna-tionally famous around the time of Moulin Rouge (2001). For me, that was the mo-ment when I knew I had made it. Today I have the same feelings when I’m on set. I love acting. I could decide to stop do-ing it, but I like it too much. As for suc-cess, Arianna Huffington recently wrote a great book about it. She says that success is not power, or money, but rather the way in which we enjoy and live life, how good we are at relaxing. And it’s often not an easy thing to do. I tell myself ‘Right, I’ll just send this last text, or I’m going to quickly do this last thing’. And before you have even realized it, the two hours that you could have spent with your children have gone. I don’t do that now. My husband and I try to spend whole weekends without any tech-nology at all, it’s a great thing to do. At first, it’s really hard. One of you always secretly brings a phone or a tablet but in the end what happens is that it brings you closer

together and makes you talk to each other and spend more time together, which is something we all need. It’s great to be able to talk. After all, that’s exactly what success is, isn’t it? What comes next after such a long and prolific career in show business?I’m currently making a film called Ge-nius with Jude Law and Colin Firth. My next film, Before I Go to Sleep (2014), has come out in the UK and will be released worldwide over the next two months. It’s a thriller and I love thrillers. Then I’ve made a kids’ film, Paddington, which is due out in 2015, and I have to say it’s adorable. I’m also doing a lot of work for UN Women. I have planned a trip for them at the begin-ning of next year and there’s a big event on 25 November, a day of action for peace and the elimination of violence against women. It’s something which I really like to do. I also help to raise funds for children’s hos-pitals, especially for cancer treatment and children who have been treated for cancer and other diseases. That’s where I devote most of my efforts in terms of fund-raising.

Durant la présentation de l’Omega De Ville Butterfly.

Radieuse Nicole Kidman

durant la conférence de presse.

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48 SWEET DREAMS

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2_1_HILTON STRASBOURG HOTELNon loin des Institutions Européennes et en face du  Palais des Congrès et de la Musique, l’hôtel Hilton Strasbourg est parfaitement bien situé. À cinq minutes du centre-ville, il béné� -cie de la tranquillité de son quartier boisé.L’hôtel propose des chambres avec vue sur le Parlement Européen et la Cathédrale. Ses 245 chambres disposent d’un accès internet sans � l, d’une climatisation individuelle, d’un mi-ni-bar, d’une télévision à écran plasma câblée et d’un room service 24h/24h.Pour la réussite de vos a� aires, 13 salles de réu-nion polyvalentes sur 1200 m², un Executive Lounge et la plus grande salle de réception de la ville vous attendent. Après une longue journée de travail ou de visites touristiques, savourez une cuisine alsa-cienne revisitée au restaurant Carvi, ou sirotez un cocktail au H! Bar & Lounge, en pro� tant de notre service chaleureux et accueillant.

Close to the European Parliament and just op-posite the Music and Convention Centre, the Hilton Strasbourg is perfectly situated. It is � ve minutes from the city centre yet bene� ts from the tranquillity of this leafy part of town.All 245 rooms o� er views of the European Parliament or the Cathedral, each with wire-less internet access, air-conditioning, mini-bar, plasma-screen cable TV and 24-hour room service.For your business needs, the hotel o� ers 13 � exible meeting rooms covering 1,200 m², an Executive Lounge and the largest function room in the city.A� er a long day’s work or sightseeing, sam-ple modern Alsace cuisine in the Carvi res-

taurant, or sip a cocktail in the H! Bar and Lounge, making the most of our warm and welcoming service.

1, avenue Herrensschmidt67000 Strasbourg+33 (0)3 88 37 10 10www.hiltonhotels.com/Strasbourg

2_HÔTEL MAISON ROUGEDerrière sa façade écarlate, l’hôtel 4 étoiles dévoile un véritable refuge de calme et de repos dans l’un des plus beaux quartiers de Strasbourg. Sa décoration élégante composée des marqueteries de Spindler et des faïences de Hannong saura attirer les amoureux de l’art. Chacune des 140 chambres a son carac-tère propre pour que les hôtes se sentent un peu chez eux. Les prestations de qualités su-périeures prennent leur pleine mesure avec la suite consul de 50 m² ou la suite Ambassade de 80 m².

Behind its scarlet exterior, this 4-star hotel is a veritable oasis of calm in one of the most beautiful districts of Strasbourg. Its elegant decor which includes Spindler marquetry pieces and Hannong faience pottery will cap-ture the attention of art lovers. Each of its 140 rooms has a unique character to encourage guests to feel at home. Superior facilities can be experienced to the full in the 50 m² Consul Suite or the 80 m² Embassy Suite.

4, rue des Francs Bourgeois67000 Strasbourg+33 (0)3 88 32 08 60www.maison-rouge.com

3_HÔTEL LES JARDINS D’ADALRICTradition de l’accueil et espaces de convivialité pour vos séjours de loisirs ou d’a� aires dans notre hôtel les Jardins d’Adalric à Obernai. Si-tué sur la route des vins d’Alsace, à 10 minu-tes à pied du centre ville, l’hôtel est entouré d’un magni� que parc arboré avec piscine, terrasse et pergola. Facile d’accès, proche des accès d’autoroute, à 20 minutes de Strasbourg et 30 minutes de Colmar, il invite à la détente dans un cadre de pure quiétude. Ses 46 cham-bres confort et design, ses deux bars hauts en couleurs (un bar lounge et un bar moderne), son jardin verdoyant en font un lieu idéal pour partager de bons moments à deux  en amoureux, en famille ou entre amis. Our hotel Les Jardins d’Adalric in Obernai of-fers a long-standing tradition of hospitalityand great public spaces for all your leisure or business trips. On the Alsace Wine Route, 10 minutes’ walk from the town centre, the hotel is surrounded by a beautiful woodland park with pool, terrace and pergola. Conveniently located near the motorway, 20 minutes from Strasbourg and 30 minutes from Colmar, you’ll � nd a haven of peace and quiet to re-lax in. Its 46 comfortable designer rooms, 2 brightly coloured bars (a lounge bar and a modern bar) and lush garden make it an ideal place for couples, families and friends to enjoy quality time together.

19, Rue du Maréchal Koenig67210 OBERNAITel. : +0033 3 88 47 64 47Fax : +0033 3 88 49 91 80www.lesjardinsadalric.com

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4_LE PARC, HÔTEL, RESTAURANT & SPACette ancienne pension de famille, aujourd’hui établissement 4 étoiles et décoré de 4 maisons au Guide Michelin, a su conserver son archi-tecture unique, riche de colombages, d’oriels, de toit pentus, qui lui confère son charme, si typique de la région. Propose 62 chambres et suites. Que ce soit à La Table ou à La Stub, ces deux étapes gastronomiques de haute volée sauront satisfaire tous les publiques. Le Parc propose également une gamme de ser-vices haut de gamme propices aux loisirs et à la détente. Relaxation à l’Alsace Spa : trois salons de massages, piscine avec cascade, remous et jets massant, sauna fi nlandais, hammams, bains bouillonnants, solarium. Remise en forme au Fitness Studio grâce à son matériel cardiotraining high-tech. Farniente sur le deck de la piscine extérieure avec le pool bar Water Club, entourée d’un jardin paysager. Spécial-ement pensé pour les hommes et les femmes d’aff aires, Le Parc a dédié tout un étage à l’organisation de séminaire basé sur le concept « travail, détente et gastronomie ».

Th is former guest house, now a 4-star esta-blishment and awarded a fourth maison-rouge from the Michelin Guide, has retained its unique architecture, rich with half-timbers, oriel windows and sloping roofs that lends it a particular charm so typical of the region. It has 62 rooms and suites. Guests may choose to dine in La Table or La Stub: these two fi ne di-ning experiences will satisfy all tastes.Le Parc also off ers a range of premium services dedicated to leisure and relaxation. Destress in the Alsace Spa with its three massage suites, swimming pool with waterfall, whirlpool and

hydrotherapy jets, sauna, hammam, hot tubs and solarium. Work out in the fi tness studio, fi tted out with high-tech cardio equipment. Lounge by the poolside at the Water Club bar, surrounded by landscaped gardens.Specially designed with business travellers in mind, Le Parc has an entire fl oor dedicated to seminars, based around the concept of ‘work, relaxation and fi ne dining’.

67210 Obernai+33 (0)3 88 95 50 [email protected]

5_SOFITEL STRASBOURG GRANDE ÎLEDepuis 50 ans, le cinq étoiles, situé au cœur de la Grand Île de Strasbourg classée au pat-rimoine mondial de l’Unesco propose 150 chambres et 28 suites. En termes de décora-tion, le luxe se trouve dans le raffi nement des matériaux et dans le souci du détail. Le Link Bar, intimiste, reprend les tons violet et vert acidulé déclinés dans l’ensemble de l’hôtel. Le Goh restaurant convie à une cuisine in-novante dans une ambiance chaleureuse à l’instar d’une stub alsacienne traditionnelle. Le chef, Stéphane Humbert associe à merveille les produits du terroir à ses inspirations interna-tionales.Le Sofi tel Strasbourg Grande Île dispose de 150 chambres réparties sur 6 niveaux, et compte 4 suites dont 2 avec terrasse privative, ainsi qu’une salle de fi tness. Toutes les chambres sont dotées du concept exclusif MyBed™ de Sofi tel et off rent un niveau de confort excep-tionnel, conçu pour favoriser la détente. Un lecteur Bose avec station Ipod, une télévision à

écran plat ainsi que l’accès gratuit et illimité au wi-fi complètent les équipements disponibles.

Th is 5-star hotel with its 150 rooms and 28 suites has stood in the heart of Strasbourg’s Grand Île district, a UNESCO World Heritage site, for 50 years. When it comes to decora-tion, luxury abounds in sumptuous materi-als and attention to detail. Th e intimate Link Bar echoes the purple and yellow-green tones found throughout the hotel. Le Goh restaurant invites you to sample modern cuisine in a cosy atmosphere in the style of a traditional Alsace stub-style restaurant. Chef Stéphane Humbert has a real fl air for combining regional produce with his internationally inspired ideas.Th e Sofi tel Strasbourg Grande Île has 150 rooms over 6 fl oors, including 4 suites, 2 with private terrace, as well as a fi tness centre. Each room is equipped with the exclusive Sofi tel MyBed™ sleep concept and off ers an excep-tional level of comfort, designed with relaxa-tion in mind. Bose sound system with iPod docking station, fl at-screen TV as well as free and unlimited wi-fi access complete the facili-ties available.

4, place Saint-Pierre le Jeune67000 Strasbourg+33 (0)3 88 15 49 00www.sofi tel.com

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1_RESTAURANT GIRARDINÉric, le chef, et Marilyn, la sommelière, aiment les produits, les terroirs, les dons bruts d’une nature généreuse qu’ils cherchent, répertori-ent, vont trouver chez des producteurs qui comme eux vivent à l’écoute du bon et du beau à partir desquels une démarche gastronomique peut s’élaborer. Chaque saison devient dès lors le choix de produits phares qui organisent les menus, accompagnés des liqueurs qui les sou-tiennent et réveillent leurs essences. Des plats, mais aussi une carte des vins généreuse où valeurs sûres et découvertes s’équilibrent au fi l de plus de 600 références. Une étoile au guide Michelin depuis 2008.

Chef Eric and sommelier Marilyn love the pro-duce, the land, the raw materials off ered by a generous mother nature which they seek out, identify and source from producers who, like them, are in tune with the beauty and good-ness at the root of fi ne dining. Each season is therefore a time to select the core produce that forms the basis of the menus, accompanied by wines that complement them and bring out their essential fl avours. Th e food comes with a generous list of over 600 wines balancing the tried and tested with new discoveries. Michelin star since 2008.24, rue des Juifs. 67 000 Strasbourg+33 (0)3 88 36 49 68www.restaurantgirardin.fr

2_LA FOURCHETTE DES DUCSDeux étoiles au Guide Michelin depuis 2005, la Fourchette des Ducs est la destination pri-vilégiée des pèlerins culinaires de toutes origi-nes. Si la cuisine créative et inspirée de Nicolas Stamm est une ode au classicisme revisité, le chef et son complice, Serge Schaal, pensent que l’avenir de la restauration passe aussi par la salle. Serge tient à valoriser le métier de maître d’hôtel et de sommelier. Dans ce sens, le res-taurant compte la salle d’hiver éclairée par des appliques Lalique en hommage à l’artiste qui fut le décorateur du restaurant en 1920, et la salle d’été, avec ses lustres en cristal Baccarat et vue sur le jardin. Inspiré par les vertus de l’Alsace et de la France, le restaurant off re une grande cuisine qui enrichit les expériences de chaque client.

Holder of two Michelin stars since 2005, la Fourchette des Ducs is the favourite desti-nation of culinary pilgrims from all over. Although Nicolas Stamm’s creative and inspired cooking is an ode to classicism with a twist, the chef and his partner, Serge Schaal, believe the future of the restaurant industry also lies front of house. Serge is keen to enhance the value of the role of maître d’ and sommelier and with this in mind, the restaurant features the ‘winter room’, lit by Lalique wall lamps in homage to the artist who decorated the restau-rant in 1920, and the ‘summer room’ with its Baccarat crystal chandeliers and view of the garden. Inspired by the virtues of Alsace and

France, the restaurant off ers fi ne dining which enriches the experience of every guest.6, rue de la Gare67210 Obernai+33 (0)3 88 48 33 38www.lafourchettedesducs.com

3_AU CROCODILEÉtoilé depuis les années 60, le Crocodile porte en lui une longue tradition d’excellence. Le chef Philippe Bohrer en est le digne successeur, avec une cuisine à la fois chargée de la richesse du passé et tournée vers l’avenir. Au plaisir de déguster ces plats exceptionnels s’ajoute celui de goûter les vins d’une cave réputée de plus de 65  000 bouteilles. Avec une carte résolument tournée vers l’Europe, le Crocodile s’est vu décerner à plusieurs reprises le prix de la meil-leure carte du monde par le très célèbre maga-zine « Wine Spectator ». Pour la petite histoire, l’établissement doit son nom au crocodile que le Capitaine Ackermann chassa sur les bords du Nil, et qui, empaillé, trône depuis le XIXe siècle dans l’établissement.

Having had a Michelin star since the 1960s, the Crocodile brings with it a long tradition of ex-cellence. Chef Philippe Bohrer is a worthy suc-cessor with a style that is both rich in history and forward-looking. In addition to enjoying the exceptional cuisine, one can sample wines from a cellar reputed to be fi lled with over 65,000 bottles. Its wine list resolutely focused on Europe, the Crocodile has on several occa-

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sions been awarded top wine list in the world by the famous Wine Spectator magazine. An interesting fact is that the restaurant owes its name to the crocodile that Captain Acker-mann hunted on the banks of the Nile and which, now stuff ed, has had pride of place in the restaurant since the 19th century.10, rue de l’Outre67000 Strasbourg+33 (0)3 88 32 13 02www.au-crocodile.com

4_AUBERGE FRANKENBOURGÀ 13 km de Sélestat, dans un cadre merveil-leusement dépaysant de La Vancelle, Sébas-tien Buecher propose une cuisine française et intimement cosmopolite, une étoile au Guide Michelin. L’auberge contemporaine en pleine nature est dirigée par la famille Buecher. La ta-ble élégamment dressée dans une salle faite de verre et de bois présente un cadre aussi saisis-sant que la cuisine de Sébastien. Ce jeune Chef réalise une grande cuisine de produits, précise et créative. Les menus évoluent avec les sai-sons, soit quotidiennement. Les desserts sont signés Magali Dibling, passée par l’école Ducasse, elle propose une pâtisserie fraîche et ludique. Accueil, cuisine, hôtellerie et sommellerie, cette adresse séduisante off re la singulière particularité d’être animée par une équipe dont la moyenne d’âge ne dépasse pas 35 ans.

In the wonderfully relaxing surroundings of La Vancelle, 13km from Sélestat, SébastienBuecher off ers intimately cosmopolitan French cuisine with a Michelin star. Our modern countryside inn is run by the Buecher fami-ly. Elegantly laid tables in a dining room of glass and wood provide a setting as striking as Sébastien’s cuisine.Th is young chef deliversprecise and creative fi ne dining using local produce. Menus change with the seasons, that is to say daily. Pastry chef Magali Dibling, who trained at the Ducasse Cookery School, off ers desserts that are both fresh and fun. Reception, cuisine, hospitality and wine: this attractive destination is also remarkable in that it is run by a team whose average age is no more than 35 years old.13, rue du Général de Gaulle67730 La Vancelle+33 (0)3 88 57 93 90www.frankenboug.com

5_MAISON KAMMERZELLLogée dans une demeure de 1427, elle s’organise en de magnifi ques salles décorées par Léon Schnug et off re une cuisine aux re-cettes intactes où les traditions sont sans cesse renouvelées. Foie gras, presskopf, coq au Ries-ling, baeckeoff e ou encore waedele font de cet-te maison, un classique incontournable de la cuisine alsacienne.

Housed in a building which dates back to 1427, the restaurant is made up of a series of magnif-icent dining rooms decorated by Léon Schnug, and off ers cuisine from original recipes whose traditions are constantly being updated. Foie gras, presskopf, coq au Riesling, baeckeoff e and waedele make this establishment an essen-tial classic of Alsace cuisine.16, place de la Cathédrale67000 Strasbourg+33 (0)3 88 32 42 14www.maison-kammersell.com

6_CAFÉ BRANTCette adresse, très prisée des strasbourgeois, fait peau neuve en respectant la plus pure tra-dition des grands cafés du début du XXe siècle. Dans un décor classique et cosy, sa cuisine de brasserie réinterprète les gastronomies fran-çaise et locale. Le Café Brant vous accueille en salle ou sur sa magnifi que terrasse à la vue dé-gagée et imprenable.

Th is establishment, very popular with Stras-bourg locals, has been revamped in the tradi-tion of the grand cafés of the 20th century. With classic and cosy decor, its brasserie cuisine is a reinterpretation of local and French cooking. Café Brant welcomes you to its dining room or its magnifi cent terrace with stunning open views.11, place de l’Université. 67000 Strasbourg+33 (0)3 88 36 43 30

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Elles battent aux rythmes des événements les plus « society ». Scintillante ou plus sobre, chacune d’elles marque un style qui s’adapte à toutes les circonstances.

These pieces keep pace with with the most glamorous of society occasions. Dazzling or discreet, each one has an elegant style suitable for all nights on the tiles.

Le temps d’une soirée

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Hublot Classic Fusion Night OutUne touche contemporaine à votre smoking. Mouvement

mécanique à remontage manuel. Boîtier ultra-plat en céramique polie de 45 mm. Cadran laqué avec index diamants baguette. Petite seconde à 7 h. Bracelet en veau

shiny cousu sur caoutchouc, boucle déployante.Adds a modern touch to your dinner jacket. Mechanical

manual-winding movement. 45-mm ultra-slim polished ceramic case. Laquered dial with baguette-cut diamond hour markers. Small seconds at 7 o’clock. Glossy calfskin strap stitched onto rubber, folding clasp.

Vacheron Constantin Patrimony ContemporaineCette pièce vous invite à entreprendre un voyage initiatique à

travers l’excellence d’une horlogerie séculaire. Mouvement mécanique à remontage manuel. Boîtier en or gris 18 cts de

40 mm et 6,79 mm d’épaisseur. Bracelet en alligator Mississippiensis.Invites you on a journey of discovery through an exceptional age-old tradition of watchmaking. Mechanical manual-winding movement.

40-mm 18-carat white gold case, 6.79mm thick. Mississippi alligator leather strap.

Piaget AltiplanoNi tout à fait un mouvement, ni tout à fait un

boîtier, ou plutôt les deux à la fois. Elle signe un record mondial de finesse avec seulement

3,65 mm d’épaisseur. Mouvement méca-nique à remontage manuel. Boîtier en or blanc 18 cts de 38 mm. Bracelet alligator.

Not exactly a movement, not exactly a case – or perhaps both at once. The world’s

thinnest watch, at just 3.65mm. Mechanical manual-winding movement. 38-mm

18-carat white gold case. Alligator strap.

Breguet Reine de NaplesInspirée de la montre créée pour Caroline Murat, elle

est une garantie de féminité ainsi qu’un bijou à part entière. Mouvement mécanique à remontage automatique. Boîtier en or blanc 18 cts 36,50 x 28,45 mm. Lunette et rehaut sertis de 117 diamants. Cadran en or 18 cts argenté guilloché avec insert nacre naturelle. Diamant poire à 6 h. Fond saphir.Inspired by the watch created for Caroline Murat, Queen of Naples, this is a symbol of feminine refinement and a piece of jewellery in its own right. Mechanical automatic-winding movement. 36.50 x 28.45mm, 18-carat white gold case. Inner and outer bezels set with 117 diamonds. Engine-turned dial in silvered 18-carat gold, offset in a natural mother-of-pearl face. 6 o’clock marker is a pear diamond. Sapphire crystal back.

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Piaget Limelight DiamondsÀ l’image d’un diamant solitaire, le délicat

boîtier en or blanc 18 cts est façonné en forme ovale ou émeraude. Mouvement à

quartz. Diamants taille brillant sur boîtier et cadran. Bracelet satin, boucle ardillon

sertie d’un diamant taille brillant.Echoing the form of a solitaire diamond, the delicate case in 18-carat white gold

comes in an oval or emerald shape. Quartz movement. Brilliant-cut diamonds on case and dial. Satin strap, tang buckle set with a

brilliant-cut diamond.

Jaeger-LeCoultre Rendez-vousDessinée dans le plus pur style Art déco, elle

accompagne de jour comme de nuit la femme élégante. Mouvement à quartz. Boîtier en acier

de 34 mm. Lunette serti de 60 diamants. Cadran finement guilloché, date à 6 h.Designed in pure Art Deco style, this is the perfect day-to-evening accessory for the elegant woman. Quartz movement. 34-mm stainless steel case. Bezel set with 60 diamonds. Finely

guilloché engraved dial, date at 6 o’clock.

Piaget Limelight TwiceElle se retourne pour donner l’heure de deux fuseaux différents. Sa pureté est renforcée par

l’absence de couronne remplacée par des poussoirs dissimulés. Deux mouvements

à quartz. Boîtier en or blanc de 18 cts de 35 mm serti de diamants taille brillant. Bracelet satin avec boucle réversible.Flips over to show the time in two different time zones. Its pure lines are empha-sized by the absence of a winding crown, replaced by concealed push pieces. Two quartz movements. 35-mm 18-carat white gold case, 35mm thick, set with brilliant-

cut diamonds. Satin strap with reversible buckle.

Vacheron Constantin Petit ModèleMouvement à quartz. Boîtier en or gris 18 cts et

serti de diamants de 6,7 mm d’épaisseur. Bracelet poli satiné en or gris 18 cts, boucle déployante.

Quartz movement. 18-carat white gold case, 6.7mm thick, diamond-set. 18-carat polished and brushed

white gold strap, folding clasp.

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Il ne faut pas forcément s’appliquer l’expression d’une manière sobre. Chacun son style, le plus important s’est savoir être soi-même et transmettre aux autres le bon message.

Don’t feel obliged to interpret this expression in too downbeat a way. Everyone has their own style – the important thing is to be yourself and send out the right message.

Au quotidien

54 IN TIME

Bell & Ross BR 03-92 SteelMontre d’aviation à usage professionnel, son design l’a rend également idéale à porter au bureau. Mouvement mécanique à remontage automatique. Boîtier en acier poli-satiné de 42 mm. Glace saphir. Étanche jusqu’à 100 m. Bracelet en caoutchouc.A professional pilot’s watch, its design makes it just as suitable to wear to the office. Mechanical automatic-winding movement. 42-mm satin-polished stainless steel case. Sapphire glass. Water-resistant to 100m. Rubber strap.

Panerai Radiomir 10 Days GMT Automatic Acciaio

Le cadran sandwich a été conçu pour garantir une lisibilité exceptionnelle.Mouvement mécanique à remontage

automatique. Réserve de marche de 10 jours. 290 composants. Boîtier en acier poli de 47 mm.

Deuxième fuseau horaire, indicateur des 24 heures, indicateur de réserve de marche, remise à

zéro des secondes. Étanche jusqu’à 100 m.The sandwich dial was designed to ensure

exceptional readability. Mechanical automatic-winding movement. 10-day power reserve. 290

components. 47-mm polished stainless steel case. Second time zone, 24h indicator, power reserve

indicator, seconds reset. Water-resistant to 100m.

Montblanc StarLa lisibilité est la clef de ce cadran blanc sur lequel se détachent

les index en acier. Mouvement automatique. Boîtier en acier de 39 mm. Glace et fond saphir. Bracelet alligator.

Readability is key, with the steel hour markers standing out against the white dial. Automatic movement. 39-mm steel case.

Sapphire crystal front and back. Alligator leather strap.pattern.

IWC Portugaise Remontage Manuel Huit Jours

Pour les amateurs de montres, remonter une IWC Portugaise une fois

par semaine constitue un rituel attendu avec impatience. Mouvement à remontage manuel.

Boîtier en acier fin de 43 mm. Affichage de la réserve de marche au verso.

Fond saphir. Bracelet en alligator Santoni.For watch lovers, winding an IWC Portugaise once a week is a ritual to look forward to. Manual-winding movement. 43-mm stainless steel case. Power reserve

display on the back. Sapphire crystal back. Santoni alligator leather strap.

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Vacheron Constantin 1972 PrestigeUne forme asymétrique et proportionnée

originalement élégante. Mouvement mécanique à remontage manuel. Boîtier

en or gris 18 cts 25 x 47 mm. Bracelet alligator Mississippiensis, boucle ardillon.

An asymmetric, well-proportioned shape that combines elegance and originality. Mechanical

manual-winding movement. 18-carat white gold case, 25 x 47mm. Mississippi alligator

strap, tang buckle.

Hublot Bing Bang Steel ShinySport et diamant, il fallait oser, Hublot l’a fait.

Mouvement mécanique à remontage automa-tique. Boîtier en acier de 41 mm. Lunette

sertie de diamants. Fond saphir. Bracelet caoutchouc, boucle déployante.

Étanche jusqu’à 100 m.A sports watch with diamonds, Hublot have dared to be different. Mechanical automatic-winding movement. 41-mm

steel case. Bezel set with diamonds. Sapphire crystal back. Rubber strap with

folding clasp. Water-resistant to 100m.

Cartier Ballon Bleu 36 mmAérienne comme un ballon, bleue comme le saphir qu’elle protège. Mouvement mécanique à remontage automatique. Boîtier en acier de 36,6 mm. Couronne

cannelée en acier ornée d’un spinelle de synthèse bleu en forme de cabochon. Cadran opalin argenté guilloché.

As light as a balloon and blue like the sapphire it encloses. Mechanical automatic-winding movement. 36.6-mm steel case.

Fluted steel crown set with a blue synthetic spinel cabochon. Guilloché opaline silvered dial.

Hamilton Khaki Aviation Pilot Pioneer Auto Chrono

Cette montre s’inspire des garde-temps Hamilton créés dans les années 70 pour la

British Royal Air Force. Le verre saphir fortement bombé et la finition sablée du boîtier sont autant d’éléments fidèles aux racines militaires du modèle d’origine. Mouvement chronographe Hamilton H-31, réserve de marche de 60 heures. Glace et fond saphir. Étanche jusqu’à 100

m. Bracelet NATO.This piece takes its inspiration from the

Hamilton timepieces created in the 1970s for the British Royal Air Force. The highly domed

sapphire crystal and the sandblasted finish of the case are both in keeping with the military origins of the original model. Hamilton H-31 chronograph movement, 60-hour power reserve. Sapphire crystal front and back. Water-resistant to 100m. NATO strap.

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56 HAUTE JOAILLERIE

Extremely Colorful, les pierres au service de la couleurDans le cadre de la 27e Biennale des Anti-quaires de Paris, la Maison met en lumière une période phare de son histoire créative, les an-nées 1960-1970, sublimée par les matériaux les plus précieux  : diamants, émeraudes, saphirs, pierres dures et or. Bijoux et montres créés spécialement pour cet événement. Les dessins sont audacieux et jouent sur l’asymétrie, la fl uidité et la stylisation. Sur certaines de ces parures la frontière entre le bijou et la mon-tre disparait totalement. Tout commence avec la couleur. Et jamais elle n’a été aussi présente dans une collection Piaget. Tout d’abord grâce aux pierres précieuses, notamment deux émeraudes, une de taille cabochon et l’autre coussin, toutes deux pesant plus de 25 carats, un rubis gravé de 20 carats, et un saphir coussin de plus de 20 carats. Et bien sûr, aux pierres dures : turquoises, opales, cœur de ru-bis, jade, onyx et lapis-lazuli. Elles sont utilisées non seulement sur les cadrans des montres, mais aussi sur des pièces de haute joaillerie. Cette liberté créa-tive a été rendue possible par la mise au point à la fi n des années 1950 de mouve-ments horlogers ultra-plats manufactu-rés Piaget. Ils permettent l’introduction de cadran en pierres dures sur les montres fabriquées par la Maison sans que soit com-promise la fi nesse des boîtiers. La collection de 2014 propose plusieurs modèles de montres

dont une pierre dure est rapportée sur un cadran, mais elle pousse encore un peu plus loin l’exploration dans la couleur en jouant avec des pierres précieuses. En eff et, plusieurs manchettes à secret sont composées d’entrelacs en diamants qui s’enroulent autour d’un saphir ou d’une émeraude de forme ovale. La pierre de centre est gravée de motifs fl oraux. Et elle se soulève pour révéler le cadran d’une montre. Ces manchettes sont l’un des exemples de ces créations sur lesquelles se rejoignent la joaillerie et l’horlogerie. La collection en propose une autre illustration avec des sautoirs en or ornés de médaillons en lapis-lazuli ou en turquoise. À l’extrémité d’un des pendentifs est suspendu un minuscule module horloger de forme ovale. La liberté est l’une des revendica-tions de ces pièces inspirées des années 1960-1970. Elle est aussi l’une des idées qui a inspiré les porter extrêmement « li-bres » de cette collection.Extremely Sparkling, une profusion de diamantsCapter la lumière et la rediriger vers l’extérieur afi n de donner aux bijoux un éclat et un scintillement exceptionnel, est, après la couleur, l’autre caractéris-tique stylistique de cette collection. Et dans ce but, les diamants ont été utilisés avec profusion. Pierres de centre sur des

Créée en 1874, par George Piaget à La Côte-aux-Fées, un petit village accroché sur le versant sud du Jura suisse, cette manufacture est alors l’une des plus célèbres du monde. Les années 1960 vont bousculer les habitudes de la Maison. L’ arrivée d’une nouvelle génération, incarnée par Yves Piaget, et les infl uences contrastées et sophistiquées de ces années vont infl uencer profondément la création, dans ses formes, mais aussi dans ses matières et ses contrastes de couleurs. C’est précisément ce vent de liberté que la collection Extremely met à l’honneur pour célébrer le 140e anniversaire d’une Maison dont les innovations deviennent au fi l du temps des classiques de la haute joaillerie.

Piaget étincellepour ses 140 ans

Saphir serti au centre du pendentif d’un collier de diamants marquise. En dessous du saphir, des papilles serties de saphirs plus petits et de diamants marquise donnent toute sa liberté de mouvement au bijou. De la collection Extremely Strakling Piaget.

Les sautoirs, à un ou plusieurs rangs, dansent autour du cou de la femmequi les porte. De la collection Extremely Colorful Piaget.

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bracelets, des colliers, des ba-gues ou des motifs d’oreilles, ils sont aussi présents sur les entourages, parfois en dou-ble rangées de sertis sur des montres, taille brillant, mar-quise, ou baguette. L’une des pièces vedettes de cette col-lection 2014 est un collier dont les diamants marquises entourent deux magnifi ques émeraudes et dont le porté est double. Pour cette gamme, deux tech-niques de sertis exception-nelles ont été utilisées afi n de donner le plus d’éclat possible aux diamants. La première, mise au point par Piaget dans les années 1960, est le Serti Jupon. Elle s’applique par-ticulièrement aux diamants baguette qui sont enchâssés dans des griff es, sur un ou deux rangs, de manière à re-produire l’aspect d’une étoff e en mouvement. L’ ondulation permanente des pierres donne de fabuleux re-fl ets à la lumière qui bouge en permanence. Cette technique a été poussée à l’extrême avec la réalisation d’une bague. Encore plus virtuose est la technique de serti qui a permis la création d’un sautoir-montre «  col Claudine  » sur lequel le diamant règne sans partage. Autour d’un bril-lant central de deux carats sont rassemblées des centaines de pierres, tailles marquise, bril-lant, poire ou princesse. Chaque chaton a été conçu spécialement pour la pierre qu’il enca-dre. Et chaque chaton est relié à l’autre par un maillon extrêmement délicat. Cette technique permet d’utiliser plusieurs tailles de diamant très diff érentes les unes des autres sur la même pièce, tout en mettant en valeur chacune des pierres. Ce collier est lui aussi une des pièces emblématiques de la col-lection. Entièrement composé de diamants, il est aussi sautoir grâce à une chaîne pendentif elle aussi en diamants qui part du centre du bi-jou et ondule jusqu’à la taille de la femme qui le porte. Deux fois bijou, ce sautoir se situe lui aussi à la frontière entre l’horlogerie et la joaillerie. À l’extrémité de la chaîne du sautoir est suspendu le module horloger dans une boule ajourée de 26 cm.

Th e world-famous jewellery house which bears his name was established in 1874 by Georges Piaget in Côtes-aux-Fées, a tiny village perched on the southern slopes of the Swiss Jura. Th e company underwent a revolution in the 1960s. Th e arrival of a new generation in the form of Yves Piaget, and the wide range of sophisticated infl uences of the period, had a huge eff ect on the company’s output in terms of both design and the materials and colour contrasts used. And it is this same freedom of spirit that has inspired the Extremely collection, which celebrates the

140th anniversary of a company whose inno-vations have over time become classic pieces of luxury jewellery.

Extremely Colourful, gemstones where col-our is keyAs part of the 27th Biennale des Antiquaires in Paris, Piaget is highlighting a pivotal period in its creative history, the years 1960–1970, distinguished by the most precious materials in the world: diamonds, emeralds, sapphires, semi-precious stones and gold. Jewellery and watches have been specially created for this event. Th e bold designs are asymmetrical, fl uid and stylized. With some of these creations the boundaries between jewellery and watches have disappeared entirely. It’s all about colour. And colour has never been so prominent in a Piaget collection: fi rstly in the form of the gem-stones, in particular two emeralds, a cabochon and a cushion-cut stone, both weighing more than 25 carats, a 20-carat engraved ruby and a cushion-cut sapphire weighing over 20 carats. And, of course, also in the form of the semi-precious stones: turquoises, opals, ruby hearts, jade, onyx and lapis lazuli. Th ey are used on both watch dials and luxury jewellery pieces. Th is creative freedom was made possible by Piaget’s development of ultra-fl at watch movements at the end of the 1950s. It is now possible to use semi-precious stones in Piaget watch dials whilst preserving the delicate cases. Th e 2014 collection includes several models of watch which have a semi-precious stone at-tached to the dial, but it uses precious stones to further explore the colour theme. Several cuff bracelets consist interlaced designs in diamonds, which are wound around an oval-shaped sapphire or emerald.

Th e central stone is engraved with a fl oral pattern and lift s up to reveal a watch dial. Th ese cuff bracelets are one example of the creations which merge jewellery and watchmaking. Th e col-lection includes another example in the form of long necklaces made of gold and decorated with lapis lazuli or turquoise medallions. A tiny oval timepiece hangs from the end of one of the pendants. Freedom is one of the characteristics of these 1960s-inspired pieces and it is also one of the ideas which has inspired the extremely ‘free’ ways in which this col-lection can be worn. Extremely Sparkling, a profusion of diamondsTh e other distinguishing feature of this collection, aft er colour, is the way in which light is captured and redirected outwards to give the jewels exceptional lustre and sparkle. Diamonds have been widely used to do this, as the centre stones on bracelets, necklaces, rings or earrings, but they are also present in the frames, sometimes in two rows of bril-liant-, marquise- or baguette-cut stones mounted on watches. One of the outstanding pieces of the 2014 collection is a necklace with mar-quise-cut diamonds framing two mag-nifi cent emeralds and which can be worn in two diff erent ways. Two excep-tional mounting techniques have been

used for this range to give the maximum spar-kle to the diamonds. Th e fi rst, perfected by Piaget in the 1960s, is the ‘jupon’ or ‘petticoat’ setting. It is used in particular with baguette-cut diamonds held in claws, in one or two rows, so as to give the ap-pearance of a moving piece of fabric. Th e un-dulating stones create wonderful eff ects as the light is refl ected in constantly shift ing patterns. Th is technique has been taken to the extreme with a ring. An example of even more skilful craft sman-ship is the mounting technique used to create a Peter Pan collar necklace/watch where the dia-mond is the star of the show. Hundreds of mar-quise-, brilliant-, pear- and princess-cut stones are clustered around a central two-carat bril-liant. Each setting has been specially designed for the stone it holds. And each setting is connected to the next by an extremely delicate link. Th is technique means that a wide variety of diamond cuts can be used on the same piece, with each stone being shown to full eff ect. Th is necklace is one of the iconic pieces of the collection. Consisting entirely of diamonds, it can also be worn as a long necklace thanks to a pendant chain, also made of diamonds, which fl ows from the centre of the piece down to the waist of the wearer. Not one but two pieces of jewellery, this long necklace also blurs the boundary between jewellery and watchmaking as a timepiece, en-cased in a 26 mm openwork ball, hangs from the end of the chain of the necklace.

E

Les poignets sont parés de bracelets manchettes en or ornés de turquoises naturelles et de plaques d’opales serties dans le métal précieux. De la collection Extremely Colorful Piaget.

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Les années 1960-1970 sont un moment d’insouciance unique dans l’histoire du XXe siècle dont s’inspire la collection Extremely.

Le sautoir-montre « col Claudine » de la collection Extremely Piaget est entièrement composé de diamants. La chaîne pendentif, elle aussi en diamants, part du centre du bijou et ondule jusqu’à la taille. Deux fois bijou, ce sautoir se situe à la frontière entre l’horlogerie et la joaillerie. À l’extrémité de la chaîne du sautoir est suspendu le module horloger dans une boule ajourée de 26 cm.

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60 ART

Le bâtiment d’environ 13 000 m² de surface, s’articule autour d’une grande nef vitrée qui s’ouvre de part et d’autre sur les divers secteurs d’activité du musée et sur les salles d’expositions permanentes et temporaires. Une fenêtre ou-verte sur la vieille ville qui communique avec son environnement. Au sommet de la façade, du côté du quartier de la Petite-France, on peut voir le cheval de Mimmo Paladino. De nuit, la Suite de Fibonacci s’illumine au faîte de la ver-rerie du musée.Le musée bénéfi cie de généreux dépôts de particuliers et d’institutions telles que les musées d’Orsay, National d’Art Moderne, Centre de Création Industrielle, et Fonds National d’Art Contemporain. C’est le seul grand musée français à proposer un parcours couvrant la période de 1870 à nos jours. Ceci permet au visiteur de parcourir les diff érents courants artistiques du XIXe siè-cle jusqu’à la création contemporaine dans un cheminement qui se veut pédagogique. Le musée abrite également une impor-tante collection d’œuvres de Jean Arp et de Victor Brauner, ainsi que le chef-d’œuvre du peintre Gustave Doré, Le Christ quittant le prétoire (1867-1872). Les quelque 25 000 pièces du MAMCS se distribuent entre les collections

modernes et contemporaines (6 000 œuvres), le cabinet d’art (15 000 dessins et estampes) et la collection photographique (4 000 œuvres). Au sein de la collection de peintures sont exposées des œuvres de Claude Monet, Pierre-Auguste Renoir, Paul Gauguin, Pablo Picasso, Joan Miró, René Magritte ou encore Wassily Kandisky pour ne citer que les plus célèbres. Pour ce qui est de la collection de dessins du cabinet d’art graphique (regroupant dessins, aquarelles, gouaches, pastels et col-lages), on retrouve notamment des pièces de Gustave Doré, Otto Dix, Paul Klee ou encore Kurt Schwitters. Depuis 2008, une base de données de 4  200 œuvres représentatives de trois départements du musée : art plastique, art graphique et pho-tographique, a été mise en ligne en libre consul-tation. Parmi toutes les activités proposées par le MAMCS, sont à signaler les neuf expositions par an, consacrées soit à de grands thèmes ou courants, soit à des artistes individuels. Depuis mars 2008, Estelle Pietrzyk, ancienne chargée de mission au musée Picasso, au cabi-net du musée Rodin et à la création du musée Soulages à Rodez, assure la fonction de con-servatrice responsable du MAMCS.

Founded in 1998, MAMCS stands on the left bank of the river Ill, in the heart of Strasbourg’s old town. It was created by architect Adrien Fainsilber and was designed with clarity and open spaces in mind, to provide easy access to the various sections of the museum. Th e collections, enriched with contributions from institutions and individuals, cover the period from 1870 to the present day and focus on western Europe.

Th e c. 13,000 m² building is centred on a large glass atrium which opens on each side onto the various work spaces of the museum and onto the rooms with the permanent and temporary exhibitions, like an open window looking over the old town which communicates with its en-vironment. Th e sculpture of a horse by Mim-mo Paladino stands atop the façade facing the Petite-France neighbourhood. At night, the Fibonacci Sequence lights up on the ridge of the museum’s glass roof. Th e museum has received generous contribu-tions from individuals and institutions such as the Musée d’Orsay, the Musée National d’Art Moderne, the Centre de Création Industrielle

E

Inauguré en 1998, le MAMCS s’élève sur la rive gauche de l’Ill au cœur du quartier historique de Strasbourg. Œuvre des Ateliers d’architecture AFA, Adrien Fainsilber et Associés, sa conception repose sur la lisibilité et l’ouverture,

off rant un accès privilégié aux diff érents départements du musée. Les collections, enrichies de plusieurs dépôts d’institutions et de particuliers, couvrent la période allant de 1870 à nos jours et un domaine

géographique principalement centré sur l’Europe occidentale.

Le MAMCS au bord de l’Ill. © Photo musées de Strasbourg, Mathieu Bertola.

Musée d’art moderne et contemporain

de Strasbourg (MAMCS)

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Au sein de la collection de peintures sont exposées des œuvres de Claude Monet, Pierre-Auguste Renoir, Paul Gauguin, Pablo Picasso, Joan Miró, René Magritte ou encore Wassily Kandisky pour ne citer que les plus célèbres.

and the Fonds National d’Art Contemporain. It is the only large French museum to display art spanning a period from 1870 to the present day. Th is means that a visitor can experience the diff erent ar-tistic trends from the 19th century right up to contemporary works, in an educational journey. Th e museum also houses a large collection of works by Jean Arp and Victor Brauner, as well as the masterpiece by the painter Gustave Doré, Christ Leaving the Praetorium (1867–1872). Th e museum’s c. 25,000 pieces are divided among the modern and contemporary collections (6,000 works), the graphic arts department (15,000 dra-wings and prints) and the photography collection (4,000 works). Th e collection of paintings includes works by Claude Monet, Pierre-Auguste Renoir, Paul Gauguin, Pablo Picasso, Joan Miró, René Magritte and Wassily Kandisky, to name but the most fa-mous. Among the works contained in the graphic arts department (drawings, watercolours, gouaches, pastels and collages), pieces by

Gustave Doré, Otto Dix, Paul Klee and Kurt Schwitters stand out. In 2008 a freely accessible database of 4,200 representative works from the three departments (fi ne art, graphic arts and photography) was put online. MAMCS organizes many events, notably nine exhibitions a year devoted either to major themes or trends or to individual artists. Estelle Pietrzyk, who worked at the Musée Picasso and the Musée Rodin and was project manager for the new Soulages museum in Rodez, has been director of MAMCS since March 2008.

La grande nef centrale (104 x 10 x 25 m) a été imaginée dans un souci de transparence maximale. © Photo musées de Strasbourg, Mathieu Bertola.

Le Christ quittant le prétoire (1867-1872) de Gustave Doré.

© Photo musées de Strasbourg, Mathieu Bertola.

1, place Hans Jean Arp · +33 (0)3 88 23 31 31 · www.musees-strasbourg.org

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62 BRAND PATRIMONY

Aux originesAu � l des générations, les descendants du fondateur s’attachent à entretenir la � amme en cultivant à leur tour le talent et l’excellence. En 1819, Jacques Barthélémy Vacheron, petit-� ls de Jean-Marc Vacheron, s’associe avec François Constantin, un homme d’a� aires aguerri et doté d’un grand sens du commerce qui sillonne l’Italie pendant des décennies, ou-vrant le marché pour les garde-temps fabriqués à la manufacture. La Maison, qui porte désor-mais le nom de Vacheron & Constantin, obtientbientôt les faveurs de la haute noblesse et des grandes familles européennes qui exigent toujours plus de qualité. En 1839, l’histoire de l’entreprise et celle de l’horlogerie sontmarquées par l’arrivée de Georges-Auguste Leschot. Cet ingénieur visionnaire développe et fabrique les premières machines capables de réaliser en série les composants du mou-vement. Dès lors, la production et la com-mercialisation des montres prennent un essor considérable, et c’est en 1880 que Vacheron Constantin dépose o� ciellement le symbole de la Croix de Malte comme emblème de sa marque. Celui-ci est inspiré d’un composant

du mouvement � xé sur le barillet.La quête de l’excellenceDepuis, Vacheron Constantin se propose de transmettre et de perfectionner les savoirs de la haute horlogerie. La � rme maîtrise dans leur intégralité les processus de création et de ré-alisation de garde-temps toujours plus sophis-tiqués. Un savoir-faire séculaire associé à des équipements ultramodernes permettent à la manufacture de produire une formidable pa-lette de mouvements, de l’apparente simplicité aux plus grandes complications  : quantième perpétuel, chronographe, phases de lune, heu-res sautantes, tourbillon ou encore répétitions minutes. Les � nitions témoignent des e� orts techniques et esthétiques accomplis pour faire de chaque montre une pièce exceptionnelle. Ainsi, les métiers d’arts o� rent à la manufac-ture un espace d’expérimentation et de créa-tion inédit où guillochage, gravure, émaillage et sertissage s’épanouissent.

La manufactureVacheron Constantin est doté de trois sites cor-respondant aux di� érents pôles d’activité, dont deux sites complémentaires de production.À quelques pas de la Tour de l’Île, l’entreprise

fait construire un immeuble, terminé en 1875. Rénové en 2004, l’architecte Éric Maria imagine pour la boutique une atmos-phère feutrée et ra� née comme écrin de présentation aux garde-temps. L’ étage est con-sacré au patrimoine de la maison. Expositions thématiques temporaires, machines, outils et établis anciens et archives résument un quart de millénaire d’histoire horlogère.À Plan-les-Ouates, en périphérie de Genève, se trouve à la fois une manufacture de toute dernière génération et le siège international. Dessiné par l’architecte franco-suisse Bernard Tschumi, ce site, ouvert depuis 2004, regroupe les activités de production et d’assemblage, les départements des métiers d’arts, de res-tauration, le service client et l’Atelier Cabino-tiers. C’est ici aussi qu’est assurée la formation des horlogers. Dans le cadre d’une politique d’expansion, la surface du site va plus que dou-bler avec la construction d’un second bâtiment d’environ 9 500 m² pour accueillir à terme en-viron 700 collaborateurs, la � n de travaux étant prévue pour � n 2014.Dans la Vallée de Joux, au Brassus, berceau de l’horlogerie mécanique haut de gamme, les ateliers accueillent la fabrication des com-

En 1755, un brillant maître horloger du nom de Jean-Marc Vacheron installe son atelier en plein cœur de Genève, terre nourricière de la belle horlogerie. La même année, le « cabinotier », comme on appelle alors les artisans horlogers

de la Cité, embauche un apprenti, signi� ant ainsi sa volonté de transmettre les connaissances de son métier. C’est l’acte fondateur d’une Maison qui compte aujourd’hui plus de 250 ans.

« Faire mieux si possible, ce qui est toujours possible » François Constantin, 1819

Vacheron Constantin, un patrimoine vivant

Ouvert depuis 2004, le site intègre également le siège

international de l’entreprise.

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posants ainsi qu’une partie de la décoration des mouvements. Inaugurée en 2013, la nou-velle manufacture, d’une surface de 7 000 m², est consacrée à la fabrication et à la terminai-son des mouvements.Vacheron Constantin a instauré un contexte de moyens matériels et concrets, mais aussi d’échange et de partage pour aiguiser l’esprit d’invention et d’innovation. Cette stimula-tion régénératrice assure le perpétuel renou-vellement de la manufacture et sa pérennité.

In 1755 a talented young watchmaker called Jean-Marc Vacheron opened a workshop in the heart of Geneva, the home of fi ne watch-making. Th at same year, this ‘cabinotier’ – the name that was then given to the city’s master watchmakers – took on an apprentice as he was keen to pass on his professional expertise. Th is event marks the founding of the company that is now over 250 years old.

Th e early yearsOver the course of the generations, the de-scendants of Jean-Marc Vacheron strove to be torch bearers for the company as they cultivated their own talent and the pursuit of excellence. In 1819, Jacques Barthélé-my Vacheron, the grandson of Jean-Marc Vacheron, joined forces with François Constantin, an experienced businessman with a keen nose for business who had been criss-crossing Italy for decades, opening up

the market for workshop-craft ed timepieces. Th e company, which was henceforth called Vacheron & Constantin, soon won favour with the aristocracy and the great European families who were looking for ever greater standards of quality. In 1839, the arrival of Georges-Auguste Leschot at the company marked a pivotal mo-ment in its history and, indeed, in the history of watchmaking itself. Th is visionary engineer developed and manufactured the fi rst ma-chines capable of mass-producing the compo-nents of a watch movement. From that point onwards, the production and marketing of watches took off quite considerably. In 1880, Vacheron Constantin offi cially trademarked the Maltese cross as its logo. It was inspired by a component of the movement fi xed on the barrel.

E

Inaugurée en 2013, la nouvelle manufacture du Brassus est consacrée à la fabrication et à la terminaison des mouvements.

Édifi ce de Plan-les-Ouates de l’architecte franco-suisse Bernard Tschumi.

Les ateliers regroupent les activités de production et d’assemblage, les départements des métiers d’arts,

de restauration et le service client et l’atelier.

À Plan-les-Ouates, se trouve une

des manufactures de Vacheron Constantin.

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� e search for excellenceSince then, Vacheron Constantin has sought to pass on and perfect the skills of � ne watchmaking. � e company has mastered the whole process of designing and pro-ducing ever more sophisticated timepieces. Centuries-old expertise, together with ultra-modern equipment, allow the company’s workshops to produce a wide range of move-ments, some apparently simple and others highly complicated: the perpetual calendar, the chronograph, lunar phases, jumping hours, the tourbillon, or the minute repeater. � e � nishing touches testify to the techni-cal and artistic e� ort that goes to make each watch an exceptional piece. � e decorative arts have thus made the company a place where experimentation and new design, and the skills of guillochage, engraving, enamel-ling and setting, can � ourish. � e company todayVacheron Constantin has three sites cor-

responding to its di� erent activities, inclu-ding two complementary production sites. � e company constructed a building a short distance from the Tour de l’Île, which was completed in 1875. It was renovated in 2004 when the architect Eric Maria created a com-fortable and re� ned atmosphere for the shop as a backdrop for the timepieces. � e � rst � oor is dedicated to the history of the com-pany, with temporary thematic exhibitions, old machinery, tools and workbenches, and archives which cover 250 years of watchma-king history. A state-of the-art manufacturing unit and the company’s international headquarters are located at Plan-les-Ouates, on the outskirts of Geneva. Designed by the Franco-Swiss architect Bernard Tschumi, this site, which opened in 2004, combines the production and assembly activities, the decorative arts, repair and customer service departments, and the watchmaking workshop. It is also

where the watchmakers are trained. � e com-pany is seeking to expand and plans to more than double the size of the site when it builds a second building of around 9,500 m² which will house approximately 700 employees. It is due to be � nished at the end of 2014. In Brassus in the Vallée de Joux, the birth-place of high-end mechanical watchmaking, workshops focus on manufacturing compo-nents and in some cases on decorating the movements. � e company’s new workshop, opened in 2013, is devoted to manufacturing and � nishing the movements. Vacheron Constantin has created an envi-ronment where all the material and practical resources are present but they also believe in exchanging and sharing knowledge to pro-mote the spirit of invention and innovation. � is regenerative policy ensures that there is a spirit of continuous improvement within the company that will provide a sustainable future.

Vacheron Constantin Traditionnelle, calibre 1120

automatique certi� é Poinçon de Genève. Or rose 18 carats.

Le poinçon de Genève comme philosophieCréé en 1886, il a pour but de garantir non seulement l’origine des garde-temps, mais aussi leur très haut niveau d’excellence et de bienfacture. Héritier de la grande tradition genevoise, il récompense des montres d’exception conçues et assemblées sur le territoire genevois. Décerné par un organisme o� ciel selon des critères très stricts, ce label constitue une garantie de provenance, de durabilité et de préci-sion. Fidèle représentant du Poinçon de Genève depuis 1901, Vacheron Constantin pérennise ainsi les savoir-faire traditionnels, tout en faisant évoluer l’outil de pro-duction. Le respect de ces critères de qualité confère aujourd’hui à la Manufacture une maîtrise incontestable de la montre dans son ensemble – de la conception du mouvement (simple ou compliqué) à la vente et à la distribution.

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66 SHINE

Chaumet bague LiensComplices des tendres moments, les interpréta-

tions de Liens se succèdent : ils s’épurent en alliance, s’entrelacent et se croisent avec légèreté.

Or blanc 18 cts, 77 diamants taille brillant.The perfect accompaniment to tender moments,

this “linking” style has had many interpretations, from subtly interweaving and intersecting

designs to the simplicity of a wedding band. 18-carat white gold, 77 brilliant-cut diamonds.

Piaget sautoir RoseLové au creux d’un décolleté,

en sautoir ou en tour de cou sinon enroulé autour du poignet en bracelet,

il offre quatre portés différents. Or rose 18 cts, serti de 370 diamants

taille brillant (env. 4,41 cts).Nestling in the hollow of the

décolletage, as a long necklace, encircling the neck or as a bracelet around the wrist, this piece can be worn four different ways. 18-carat

pink gold, set with 370 brilliant-cut diamonds (approx. 4.41 carats).

Piaget boucles d’oreilles RoseNimbées de la brillance de diamants, ces trois roses en den-telle s’épanouissent avec délicatesse et préciosité au creux de l’oreille. Or rose 18 cts, serties de 544 diamants taille brillant (env. 4,11 cts). Nestling in the hollow of the décolletage, as a

long necklace, encircling the neck or as a bracelet around the wrist, this piece can be worn four diffe-rent ways. 18-carat pink gold, set with 370 brilliant-cut diamonds (approx. 4.41 carats).

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Chaumet bague ClassiqueLes pierres, les matières et les tailles les plus fines com-posent une pièce joaillière intemporelle qui exprime toute le raffinement et le savoir-faire d’une grande maison. Ornée de trois pampilles en or blanc 18 cts, diamants tailles bril-lant, baguette, princesse, rose et briolette.The precious stones and materials and the finest cuts combine to create a timeless piece with all the refinement and expertise befitting a luxury jeweller. Three-drop ring in 18-carat white gold, brilliant-cut, baguette-cut, princess-cut, rose-cut and briolette-cut diamonds.

Chaumet bague couronne JoséphineL’impératrice Joséphine, femme de goût, fut la

première grande cliente de Marie-Etienne Nitot, le fonda-teur de Chaumet en 1780. Aujourd’hui Chaumet dédie sa

nouvelle collection de joaillerie à Joséphine, une femme moderne et audacieuse. Or blanc 18 cts, pavée de dia-

mants taille brillant, sertie d’un diamant taille princesse.The Empress Joséphine, a woman of great taste, was the

first eminent customer of Marie-Etienne Nitot, who foun-ded the Chaumet house in 1780. Chaumet has now

dedicated its new jewellery collection to Joséphine, a modern, bold woman. 18-carat white gold, paved with brilliant-cut diamonds, set with a princess-cut diamond.

Piaget bague PossessionCéder au plaisir d’une danse de diamants obéissant à notre

caprice. Sentir sous ses doigts la ronde de trois anneaux étincelants, tournant librement au gré de nos envies. Or

blanc 18 cts, sertie de 65 diamants taille carrée (env. 3,9 cts) et de 31 diamants taille brillant (env. 1,52 ct).

Succumb to the pleasure of a dance of diamonds that will obey your every whim. Feel the movement of three sparkling

bands turning freely under your fingers whenever you desire. 18-carat white gold, set with 65 square-cut diamonds

(approx 3.9 carats) and 31 brilliant-cut diamonds (approx. 1.52 carats).

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68 COFFEE TIME

Une entreprise familiale leaderLorsqu’en 1919 Emma Reck rachète la mai-son Emmerich fondée en 1884 au 8, rue de la mésange à Strasbourg, elle est loin d’imaginer que son nom, près de 100 ans plus tard, se-rait encore, et plus que jamais, synonyme de l’excellence du café en Alsace. Durant plus d’un siècle, l’histoire des cafés Reck c’est avant tout une histoire de famille, d’hommes et de femmes qui ont contribué à l’évolution et à la réussite de l’entreprise durant ce siècle écoulé. Aujourd’hui, avec ses boutiques pour amateurs passionnés et ses 3000 clients professionnels, Reck s’impose comme le torréfacteur alsacien numéro un. L’usine du Port du Rhin située à Strasbourg, illustre de façon magistrale les valeurs qui ont toujours soutenu la société  : qualité, rigueur et créativité… de la plantation jusqu’à la tasse.Sur le terrainAprès avoir ciblé la meilleure terre, la meilleure plantation, Cafés Reck s’applique à sélection-ner les meilleurs planteurs ceux qui cultivent soigneusement et récoltent avec minutie uti-lisant la méthode de récolte dite « picking », où seules les cerises mûres sont cueillies à la main pour garantir une qualité hors pair. Placée à l’air libre au sol sur des espaces cimentés ou des claies, pour un séchage maîtrisé à 11-12% d’humidité, la cerise est ensuite libérée de ses deux grains de café en parche. Avant d’envoyer les cafés verts à son atelier de torréfaction,

l’entreprise s’assure, par des mesures et des calibrages minutieux, que les cafés verts sont homogènes, et garantit par un triage densimé-trique et colorimétrique que les cafés sont de bonnes qualités en isolant les défauts majeurs.

La torréfactionLe café à l’état vert n’a aucune saveur, aucun arôme, ce n’est que grâce à la torréfaction que le café développera ses parfums. Ainsi, Cafés Reck a mis au point, au sein de son atelier, une méthode particulière d’analyse pour magnifi er la torréfaction, la méthode CDH® basée sur trois critères : la couleur, la densité, l’humidité. Les grains sont cuits dans un tambour cylin-drique chauff ant, en rotation permanente pour un brassage continu permettant une torréfac-tion uniforme et homogène. La torréfaction se fait par transfert de chaleur, grâce au contact du grain avec le tambour, au contact des grains entre eux et aussi par trans-fert d’air chauff é dans le torréfacteur. Sous l’eff et d’une température élevée, les sucres et l’eau, contenus dans le grain, caramélisent, donnant progressivement au café ses diff é-rentes teintes caramel. Une fois la torréfaction terminée, le café doit être refroidi rapidement pour éviter que la cuisson se prolonge et révéler toutes les carac-téristiques olfactives et gustatives d’un café bien cuit. Cafés Reck signe une démarche de haute qualité, c’est pourquoi son moulin, à la

diff érence des moulins traditionnels sans re-froidissement des meules, est refroidit par de l’eau glacée pour que la mouture reste à une température constante de 30˚C conservant ainsi tous ses arômes.L’âme de Cafés ReckÀ ce jour, la société Reck et ses collaborateurs partagent le même désir de cultiver l’excellence, et ils participent au rayonnement de la passion du café et d’une marque unique. La dynamique de cette entreprise familiale à taille humaine, ancrée dans la tradition et l’innovation, est portée par Th omas Riegert.

Coff ee is all about the bean and its journey from the plantation to the roasting house. Th at’s why Reck Coff ee cares passionately about every detail in that process and is constantly striving to improve a production cycle that produces the highest-quality results. Like no other drink in the world coff ee is a living, moving thing that has the power to bring people together. Only the best is good enough for Reck Coff ee as it seeks out the real coff ee, coff ee with a soul, coff ee of character.

A leading family businessWhen in 1919 Emma Reck bought out the Emmerich company, established in 1884 at 8 rue de la Mésange, Strasbourg, she would

E

Le café, c’est avant tout la nature et le parcours d’un grain: de la plantation jusqu’à la torréfaction. C’est pourquoi Cafés Reck a sans conteste la passion du détail et s’eff orce à maîtriser un peu plus chaque jour une chaîne artisanale

qui conditionne l’excellence du résultat. Comme nulle autre boisson au monde, il vit, bouge, réunit. En quête du meilleur, Cafés Reck fait explorer le vrai café, celui qui a une âme, un caractère.

Cafés Reck

Le café de la Plantation Frères du Noun de Kouoptamo au Cameroun off re un profi l sensoriel vif d’agrume et boisé.

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never have imagined that almost 100 years later her name would still, and more than ever, be synonymous with the fi nest coff ee in Alsace. Th e story of Reck Coff ee is above all the story of a family that spans over a century, a story of men and women whose eff orts have seen the company grow and be successful over the last 100 years. With its chain of shops serving coff ee lovers and its 3,000 professional customers, Reck has today become the leading coff ee roaster in Alsace. Th e Port du Rhin factory is a perfect illustration of the values which have always underpinned the company: quality, meticu-lous attention to detail, and creativity, from the plantation to the cup. In the fi eldOnce it has identifi ed the best soil and the best plantation, Reck Coff ee carefully selects the best planters who will cultivate the crop lovingly and harvest it carefully using the ‘picking’ method where only ripe berries are picked by hand in order to guarantee the highest quality. Th e berries are then left in the open air to dry on concrete surfaces or drying tables, until they contain 11–12% moisture. Th e two coff ee beans, in their parchment skin, are then removed from each berry. Before sending this green coff ee to its roasting plant, the company carefully measures and grades the green coff ee beans to ensure that they are a consistent size. Th e coff ee beans are also sorted by weight and colour to remove any with major fl aws and guarantee their quality. RoastingGreen coff ee has no taste or aroma and it needs to be roasted in order to acquire its fl avour. Reck Coff ee has developed a special

method of analysis in its roasting plant in order to enhance the roasting process. Th e CDH® method is based on three parameters: colour, density and moisture. Th e beans are baked in a cylindrical heated roasting drum that is constantly rotating so that they are continuously tumbled, which gives a uniform and consistent roast. Th e roasting takes place by means of heat trans-fer, when the beans are in contact with the drum, when they are in contact with other beans and also from the hot air in the roas-ting machine. When exposed to high temperatures, the sugars and the water contained in the bean caramelize and gradually give the coff ee its diff erent shades of brown. Once the roast-ing is complete, the coff ee needs to be cooled quickly to prevent the cooking process from continuing and to bring out all the aroma and taste of a well-roasted coff ee. A high-quality approach is what distin-guishes Reck Coff ee and that is why their grinder, unlike traditional grinders where the burrs are not cooled, is cooled using chilled water to make sure that the grounds remain at a constant 30˚C, which preserves all of the aroma.Th e heart and soul of Reck Coff eeTo this day, Reck and its partners share the same desire to promote excellence, and work together to spread the love of coff ee-drink-ing and a unique brand. Th e man leadingthis small family business built on tradition and innovation is Th omas Riegert.

« De nos plantations sélectionnées aux quatre coins de la planète jusqu’à votre tasse, rien n’est laissé au hasard, chaque choix est réfl échi, justifi é et arbitré. C’est notre quête du meilleur de l’ultime » Thomas Riegert

Le torréfacteur Brambati KA 5 kg permet à Th omas Riegert de créer de nouveaux assemblages, sans être

contraint d’utiliser des volumes coûteux.

Le caractère du caféLes caféiers poussent dans la ceinture équa-toriale, tout autour de notre planète, en Amérique, Afrique, Asie et Océanie. Le cli-mat a un impact très important sur les café-iers qui se développent de façon optimale à l’abri du soleil et du vent.La plupart des plantations que nous sélec-tionnons sont protégées par des arbres de couverture off rant l’ombre nécessaire aux caféiers pour une maturation lente des ce-rises, permettant ainsi le développement d’un café plus aromatique. Les meilleurs Arabica viennent de planta-tion aux conditions optimales : altitude très élevée (pas moins de 1200 mètres), planta-tion ombragée, températures modérées… Ce sont des cafés délicats, fi nement aroma-tiques et plus ils poussent en haute altitude plus ils sont recherchés car ils sont encore plus fi ns et plus parfumés. L’Arabica représente 70% de la produc-tion mondiale. Il pousse entre 600 et 2000 mètres d’altitude principalement en Amé-rique et en Afrique. Le Robusta représente quant à lui environ 30% de la production mondiale. Il pousse à de faibles altitudes, inférieures à 600 mètres, principalement en Afrique et en Asie. Le robusta est un café puissant et corsé. Il est plus chargé en caféine que l’Arabica.

Pour faire son café le choix de l’eau est déterminant : elle doit être pure, sans odeur et faible en calcaire pour éviter d’altérer le goût.

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C’est une gageure que de sélectionner les modèles mythiques d’une des plus importantes manufactures horlogères, cependant ces quatre modèles représentent bien tous les aspects technique et d’habillage

que Jaeger-LeCoultre maîtrise et modernise depuis plus de 200 ans.It is quite a challenge to select the most iconic designs of one of the leading watchmaking companies. These four models, however, are a fine representation of all the technical and aesthetic qualities that

Jaeger-LeCoultre has mastered and continuously updated for more than two centuries.

Les mythiques de Jaeger-LeCoultre

70 IN TIME

Jaeger-LeCoultre Grande Reverso Ultra Thin Tribute to 1931Légendaire montre réversible inventée dans les années 1930, ses formes pures et géométriques s’inspirent de l’Art déco. Mouvement mécanique à remontage manuel. Boîtier en acier de 46,8 x 27,4 mm. Cadran noir brillant, chiffres et index luminescents. Bracelet en alligator.Legendary reversible watch invented in the 1930s, with Art Deco-in-spired clean geometric lines. Mechanical manual-winding movement. 46.8 x 27.4mm steel case. Black gloss dial, luminous numbers and hour markers. Alligator leather strap.

Jaeger-LeCoultre Grande Revierso Ultra Thin Duoface Inventé en 1994, le concept Duoface réinvente la lecture du deuxième

fuseau horaire par la magie de la montre réversible. Un seul mouve-ment permet d’animer les deux cadrans. Mouvement mécanique à

remontage manuel. Boîtier en acier de 46,8 x 27,4 mm. Cadran recto argenté, cadran verso noir guilloché

Clou de Paris et velouté. Bracelet alligator.First developed in 1994, the Duoface concept reinvents the second time zone

display through the magic of the reversible watch, with a single movement driving both dials. Mechanical manual-winding movement. 46.8 x 27.4mm

steel case. Front dial silvered, back dial black, featuring textured Clous de Paris guilloché pattern. Alligator leather strap.

Jaeger-LeCoultre Master Ultra Thin Réserve de MarcheDes lignes pures, un cadran à l’équilibre parfait, l’une des complications emblématiques de l’horlogerie mécanique a trouvé sa plus belle expression. Mouvement mécanique à remontage automatique de 273 composants. Cadran argenté

soleillé. Bracelet alligator, boucle déployante 3 lames. Clean lines and a perfectly balanced dial provide a perfect

setting for one of the most iconic mechanical complica-tions. Mechanical automatic-winding movement with 273 components. Silver sunray pattern dial.

Alligator leather strap, triple-blade folding clasp.

Jaeger-LeCoultre Master GeographicToutes les indications du cadran – réserve de marche, date, 2e fuseau

horaire – sont harmonieusement disposées et rendues lisibles au pre-mier coup d’œil. Mouvement mécanique à remontage automatique

de 310 composants. Boîtier en acier de 39 mm. Cadran argenté soleil, aiguilles alpha. Bracelet alligator, boucle déployante 3 lames.All the dial displays – power reserve, date, second time zone –

are harmoniously laid out and can be read at a glance. Mechanical automatic-winding movement with 310 components. 39-mm steel case. Silver sunray pattern dial,

alpha-shaped hands. Alligator leather strap, triple-blade folding clasp.

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Jaeger-LeCoultre Master Grande Tradition à Qunatième Perpétuel 8 Jours SQ

Démonstration du savoir-faire de la manufacture dans les Métiers Rares au travers du squelettage, de la gravure et de l’émaillage. Pièce d’exception, c’est également le seul quantième perpétuel avec 8 jours de réserve de marche.

Mouvement à remontage manuel, calibre de manufacture 8SQ. Boîtier en or gris de 42 mm.

Demonstrates the company’s expertise in rare crafts through its skeletonizing, engraving and enamelling.

An exceptional timepiece, it is also the only perpetual calendar watch with an 8-day power reserve. Mechanical, manual-winding movement, Jaeger-LeCoultre 8SQ calibre.

42-mm white gold case.

« Home made » : Les montres de manufacture

Ce sont des garde-temps fabriqués de A à Z sans faire appel à une entreprise extérieure. Le processus de fabrication maîtrisé à 100 % est une garantie de qualité et d’expertise horlogère surtout en ce qui concerne le calibre.

These watches are made entirely within the company, with none of the work outsourced to other firms. The manufacturing process has been honed to perfection and is a guarantee of quality and watchmaking expertise, especially with regard to the calibre.

Panerai Luminor 1950 3 Days Chrono Flyback Automatic AcciaioMouvement mécanique à remontage automatique, calibre Panerai P.9100 entièrement réalisé par la

Maison. Réserve de marche de 3 jours. Fonction petite seconde, chronographe avec fonction

retour en vol, remise à zéro de secondes. Boîtier en acier satiné de 44 mm. Étanche jusqu’à 100 m. Bracelet cuir.Mouvement mécanique à remontage automa-tique, calibre Panerai P.9100 entièrement réalisé par la Maison. Réserve de marche de

3 jours. Fonction petite seconde, chronographe avec fonction retour en vol, remise à zéro de sec-

ondes. Boîtier en acier satiné de 44 mm. Étanche jusqu’à 100 m. Bracelet cuir.

Jaeger-LeCoultre Duomètre à Quantième Lunaire 40,5

Un modèle d’une grande finesse associant fiabilité et montre emblématique

de la ligne Duomètre, elle se décline dans un nouveau boîtier

au diamètre réduit. Mouvement à remontage manuel de 374 com-posants, calibre de manufacture

381. Fonctions double réserve de marche, date, phases de lune, seconde

foudroyante. Cette dernière compli-cation, appelée également Jumping

seconds, s’applique à l’aiguille faisant une révolution en une seconde et s’arrêtant 4, 5, voire 8 fois pour indiquer quarts, cinquième ou huitième de

seconde. Boîtier en or gris. An icon of the Duomètre range, this watch is now available in a case with a smaller diameter. Mechanical, manual-winding

movement, made up of 374 components, Jaeger-LeCoultre 381 calibre. Functions: twin power reserve, date, lunar phases,

jumping seconds, a complicaton also known as ‘foudroyante’ in which the hand makes one revolution every second

and stops briefly 4, 5 or even 8 times to show a quarter, a fifth or an eighth of a second. White gold case.

Breguet Classique Tourbillon Quantième Perpétuel 3797

Un modèle reflétant les règles techniques, l’art horloger et les valeurs traditionnelles de la

Maison. Mouvement mécanique à remontage manuel. Calibre 558QP2, réserve de marche de 50 heures. Fonctions, jour, mois, date, quantième perpétuel, tourbillon. Boîtier de 41 mm en or rose 18 cts. Bracelet en cuir avec boucle fermoir trois lames.

A model true to Breguet’s technical principles, watchmaking artistry and traditional values.

Mechanical manual-winding movement. 558QP2 calibre, 50-hour power reserve. Functions, day,

month, date, perpetual calendar, tourbillon. 41-mm 18-carat pink gold case. Leather strap with triple folding clasp.

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Des créations jouant sur les formes, les matières et les volumes. Elles gardent par ailleurs une surprise les caractérisant. Chacune à sa manière étonne et ravie.These creations play on unusual shapes, materials and sizes, all with an element of surprise to make them stand out from the crowd. Each of them is a surprise and delight in its own way.

Amazing watches

72 IN TIME

Cartier Baignoire, Petit ModèleEn la dessinant en 1906, Cartier fait la démonstration de son talent pour l’horlogerie de formes. Ellipse au tracé unique et à l’élégance discrète, elle est l’union singulière de la pureté et d’un chic intemporel. Mouvement à quartz. Boîtier en or rose 18 cts serti de diamants ronds de 31,6 x 24,5 mm et bracelet or. With this 1906 design Cartier demonstrated his skill for creating

beautiful shapes. A discreetly elegant ellipse formed in a single line, this piece is a particular blend of purity and timeless chic.

Quartz movement. 18-carat pink gold case, 31.6 x 24.5 mm, set with round diamonds. Gold bracelet strap. Piaget Montre à secret Piaget Rose

En son cœur, une montre. Perpétuant un savoir-faire emblématique de la

Maison depuis les années 1970, cette pièce ne révèle l’heure qu’aux regards

avertis, cultivant le mystère autant que l’élégance. Mouvement à quartz. Boîtier en or blanc 18 cts de 35 mm serti de 668 diamants taille brillant (env. 8,7 ct).

Bracelet en satin, boucle sertie de 40 diamants taille brillant (env. 0,2 ct).At its heart there lies a watch. Continuing the iconic expertise of the Piaget

company since the 1970s, this watch reveals the time only to the keenest eye, cul-tivating an air of mystery as much as one of elegance. Quartz movement. 35-mm 18-carat white gold case set with 668 brilliant-cut diamonds (approx. 8.7 carats). Satin strap, with a buckle set with 40 brilliant-cut diamonds (approx. 0.2 carats).

Dior VIII Granb Bal « Plissé Soleil »

La masse oscillante fonction-nelle côté cadran s’orne d’une

marqueterie de nacre blanche décorée d’un ourlet doré et

sertie de diamants. Mouve-ment à remontage automa-

tique. Boîtier en or rose de 36 mm. Série limitée à 88

exemplaires.The functional oscilla-ting weight on the dial

is decorated with white mother-of-pearl mar-quetry finished with a golden sunray pattern and set with diamonds.

Automatic-winding move-ment. 36-mm pink gold

case. Limited edition of 88.

Jaeger-LeCoultre Rose Extraordinaire La RoseMouvement mécanique à

remontage manuel. Boîtier en or gris 18 cts.

Sertissage de 5 saphirs et 1 400 diamants (12,8 cts). Bracelet en satin.Jaeger-LeCoultre Rose

Extraordinaire La RoseMechanical manual-winding movement. 18-carat white gold case. Set with 5

sapphires and 1,400 diamonds (12.8 carats). Satin strap.

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Édition LimitéeLe concept n’est pas toujours un outil marketing pour collectionneurs, il reflète surtout l’effort d’une Maison

pour proposer des pièces différentes qui sortent des sentiers battus et apportent du nouveau. Une façon en somme d’établir avec les passionnés d’horlogerie un dialogue intime qui réaffirme bien ce qu’est la haute horlogerie : un secteur où artisanat et savoir-faire sont les piliers d’une profession.

The concept of the limited edition is more than just a marketing tool targeting collectors; rather it is first and foremost a symbol of the watchmaker’s endeavours to create unusual timepieces that think outside the box and contribute something new. In short, a way to forge an intimate relationship with lovers of watches that reaffirms exactly what fine watchmaking is:

an industry where craftsmanship and expertise are the cornerstones of the profession. 

Bell & Ross BR 01-94 B-RocketÉvoque l’extrême modernité des an-

nées 60. Mouvement mécanique à remontage automatique. Boîtier en

acier poli-satiné de 46 mm. Étanche jusqu’à 100 m. Bracelet en cuir

matelassé, boucle ardillon. Édi-tion limitée à 500 exemplaires.

Evokes the extreme modernity of the 1960s. Mechanical

automatic-winding movement. 46-mm polished

and brushed steel case. Water-resistant to 100m.

Padded leather strap, tang buckle. Limited edition of 500.

IWC Aquatimer Chronographe Edition « 50 Years Science for Galapagos »Commémore les 50 années d’existence de la station de recherche Charles Darwin sur les îles Galápagos. Mouve-ment mécanique à remontage automatique. Réserve de marche de 68 heures. Boîtier en acier fin recouvert de caoutchouc de 44 mm. Lunettes tournantes mécaniques externe et interne système SafeDive IWC. Étanche jusqu’à 300 m. Édition limitée à 500 exemplaires.Commemorates the 50th anniversary of the Charles Darwin Research Station on the Galapagos Islands. Mechanical automatic-wind-ing movement, 68-hour power reserve. 44-mm stainless steel rubber-coated case. Mechanical rotating internal and external bezels with IWC SafeDive system. Water-resistant to 300m. Limited edition of 500.

Panerai Radiomir 1940 Chronograph Platino

Mouvement mécanique à remon-tage manuel. Réserve de marche de 55

heures. Boîtier en platine poli de 45 mm. Bracelet en alligator et boucle déployante en or

blanc 18 cts. Édition limitée à 50 exemplaires.Mechanical manual-winding movement. 55-hour

power reserve. 45-mm polished platinum case. Alligator leather strap and 18-carat white

gold folding clasp. Limited edition of 50.

Hublot Big Bang Ferrari Ceramic Carbon

Résultat d’une mise au point continue en interne, le mouvement UNICO

HUB 1241 est doté d’une ré-serve de marche de 72 heures. Boîtier en titane de 45,5 mm.

Lunette fibre de carbone. Étanche jusqu’à 100 m. Bracelet Schedoni noir sur caoutchouc,

boucle déployante en titane PVD noir. Édition limitée à

1 000 exemplaires.The result of ongoing inhouse technical

development, the UNICO HUB 1241 movement has a 72-hour power reserve.

45.5-mm titanium case. Carbon fibre bezel. Water-resistant to 100m. Rubber

and black Schedoni leather strap, Black PVD Titanium folding clasp.

Limited edition of 1,000.

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74 PERSONNALITY

Quand et comment vous vous êtes rencon-trés avant de fonder cette entreprise?Tout a commencé dans les années 1980, lorsque nous nous sommes connus au lycée. En première exactement.Qui a eu l’idée de créer Bell&Ross?Carlos  : J’avais l’idée en tête lorsque j’étais à l’HEC, l’Ecole des hautes études de commerce. Lorsque Bruno qui étudiait le design à l’ESCI, l’Ecole supérieure de commerce et d’industrie, présenta pour à la � n d’année un projet hor-loger il jeta les bases esthétiques de ce qui deviendra Bell&Ross.Un tête à tête rapproché et en même temps très professionnel Bruno était naturellement désigné pour être le directeur artistique et moi le PDG de l’entreprise. Nous avons toujours été complé-mentaires! On se consulte et nos échanges d’informations sur les projets sont capitaux.Comment est née l’idée de créer une montre

professionnelle?En 1992, lorsqu’on a réuni une équipe de dessi-nateurs et de spécialistes en aéronautique pour créer ce type de montre.Maintenant vous êtes les fournisseurs o� ciels de l’armée de l’air française.Bruno: lorsqu’on a développé la montre pour une unité d’élite comme l’armée de l’air française, on a essayé de leur o� rir un instrument parfait et adéquat à leur mission. Et cette recherche permanente de la perfection a permis à Bell&Ross d’obtenir la reconnais-sance et la con� ance de l’armée.Et ça c’est une question d’a� aire ou de personnalité?Pour nous le plus important, ce sont les clients et l’utilité de la montre, et justement c’est cela qui nous a conduit à construire des collections uniques qui par la suite se sont avé-rées être adaptées au marché. Il y a quatre caractéristiques essentielles chez

Bell & Ross: la lisibilité, la fonctionnalité, la précision et l’étanchéité. Et le design?Au-delà du design, chaque montre doit être un instrument fonctionnel et précis pour la personne qui l’utilise. L’ambiguïté dans ce sens serait dangereuse: l’esthétique est le résultat d’un processus.Les modèles plus classiques reviendront-il à la mode?Pour nous, cela n’a pas d’in� uence, parce que nous nous inspirons des modèles historiques militaires. Cela dit, nous devons toujours lais-ser de l’espace pour la créativité et l’innovation. Vous pensez au modèle BR 01 Radar par ex-emple?Oui, c’est un modèle novateur mais � dèle à la marque. Comment les amoureux de la haute horlo-gerie ont-ils réagi face à la collection vintage?Ils ont réagi favorablement. On commence cette aventure en rendant hommage aux

L’un est ingénieur et l’autre entrepreneur. L’un se nomme Bruno Belamich, l’autre Carlos Rosillo. Dès l’adolescence, ils savaient qu’ils souhaitaient se dédier au monde de l’horlogerie et mieux que de travailler pour d’autres, créer leur propre entreprise. On doit leur reconnaître ceci: Bell & Ross a beaucoup de caractère.

Interview:Bruno Belamich & Carlos Rosillo

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pilotes des années 1940 qui furent les premiers professionnels à considérer la mon-tre bracelet comme un instrument au service d’une mission. La renaissance de ce classique con� rme la cohérence et la complémentarité de toutes les collections de la marque.C’est indispensable aujourd’hui de di� user la marque par internet ?Alors que les grandes marques de luxe ne sou-haitent pas être présentes sur la toile, nous nous avons un site internet. Pour pouvoir présenter la marque avec nos propres mots et un cata-logue en ligne, informer des nouveautés, inter-net est devenu un moyen de communication et de commercialisation énorme!Osons  : si vous deviez choisir une mon-tre d’une marque concurrente à celle de Bell&Ross, laquelle choisiriez-vous?Carlos: le chronomètre Bleu de FP Journe.Bruno: Jacques Droz est un «Must have» pour sa simplicité extrêmement ra� née.

One is an engineer and the other an entrepre-neur. One is called Bruno Belamich, the other Carlos Rosillo. From their teenage years, they knew they wanted to dedicate their lives to the world of watchmaking, and rather than working for other people, they set up their own company. We have to say this much: Bell&Ross has plenty of character.

When and how did you meet before you started your company? It all started in the 1980s, when we met at high school. In our second-last year, to be precise. Who had the idea of creating Bell&Ross? Carlos: I had the idea in my head when I was at HEC, a business and management university. Bruno was studying design at ESCI, a specia-list university for commerce and industry. He worked on a watch as an end-of-year project,

and this laid the aesthetic foundations of what would become Bell&Ross. A close relationship but at the same time a very professional one. Bruno was naturally cut out to be the artistic director and me the managing director of the company. We’ve always complemented each other! We consult with each other and our in-formation sharing on projects is crucial. How did the idea of creating a professional watch come about? In 1992, when we put together a team of de-signers and aviation specialists to create this type of watch. And now you’re the o� cial suppliers of the French air force. Bruno: When we developed a watch for an elite unit, like the French air force, we tried to give them an instrument that was perfect and that met all their professional needs. And this on-going quest for perfection enabled Bell&Ross to win the recognition and the trust of the army.And is that a question of business or person-ality? For us the most important things are our clients and the usefulness of the watch, and that was what led us to create unique collec-tions that later turned out to be market-driven.� ere are four essential characteristics of a Bell&Ross watch: legibility, functionality, precision and water-resistance. What about design? Before we even talk about design, each watch has to be a fully functional precision instru-ment for the user. Any ambiguity in this respect would be dangerous: the aesthetics come out of the process of creating it. Will the more classic designs come back into fashion? We’re not in� uenced by that at all, because we take our inspiration from historical military designs. Having said that, we always have to leave a bit of space for creativity and innova-tion. You’re thinking of the BR 01 Radar, for ex-ample? Yes, that one is an innovative model but still true to the brand.Hoe did lovers of luxury watches respond to the vintage collection? � ey responded positively. � is whole adven-ture started with us paying tribute to the 1940s pilots, who were the � rst professionals to use a wristwatch as an instrument when they were out on missions. � e rebirth of this classic at-tests to the consistency of the brand and how all the collections complement each other. Is it essential these days to market the brand online? � e luxury brands don’t like to have an online presence but we do have a website. We can present the brand in our own words, have an online catalogue and tell people about new products, and so the internet has become an essential means of communication and a huge marketing tool. Now, dare we ask: if you had to choose a watch from one of Bell&Ross’s competitors, which would it be? Carlos: � e FP Journe Chronomètre Bleu.Bruno: Jacques Droz is a must-have for its highly re� ned simplicity.

E

«Au-delà du design, chaque montre doit être un instrument fonctionnel et précis pour la personne qui l’utilise»

Bruno Belamich à gauche, Carlos Rosillo à droite, les deux fondateurs de Bell&Ross.

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76 ZOOM

Quatre moments horlogers sur lesquels nous avons choisi de nous arrêter. Des zooms pour apprécier l’expertise de grandes manufactures.

Four watches we have chosen to linger over. � ese close-ups are a perfect way to appreciate the expertise of great watchmakers.

Boîtier en or rose 18 cts de 43 mm43-mm 18-carat pink gold case

Carrure canneléeFluted caseband

Indicateur jour/nuitDay/night indicator

Couronne-poussoir : fonction couronne pour réglage du fuseau choisi ; fonction poussoir pour changement de fuseau par pression.Combined crown/push-button: crown function to adjust the time zone; push-button function to switch from one time zone to the other

Guichet des villes : l’heure a� chée correspond à la localité apparaissant sur le disque.City indicator aperture: the time displayed corresponds to the location shown on the disc.

Guichet dateDate aperture

Bracelet cuirLeather strap

Cadran laque translucideTranslucent lacquered dial

Aiguilles Breguet à « pomme évidée »Breguet ‘cored apple’ hands

BREGUET CLASSIQUE HORA MUNDI 5717La première montre mécanique de l’histoire de l’horlogerie à disposer d’un fuseau horaire à saut instantané. Cette fonction permet au voyageur d’a� cher aisément l’heure de deux fuseaux horaires pré sélectionnés en passant de l’un à l’autre de manière instantanée, par simple pression sur un poussoir. Mouvement mécanique à remontage automatique. Calibre 77F0 à échappement à ancre suisse en ligne de 43 rubis. Réserve de marche de 55 heures. Proposé ici dans sa version Europe et Afrique, le cadran est également disponible représentant le continent américain ou l’Asie et l’Océanie. Glace et fond saphir. Étanche jusqu’à 30 m.� e � rst mechanical watch in history to feature an instant-jump second time zone. � is function allows the wearer to instantly toggle between the two di� erent pre-selected time zones with the simple push of a button. Mechanical automatic-winding movement. Breguet 77F0 calibre with Swiss straight-line lever escapement and 43 jewels. 55-hour power reserve. Europe and Africa version shown here; also available in the Americas and Asia, and Oceania. Sapphire crystal front and back. Water-resistant to 30m.

Couronne-poussoir : fonction

Aiguilles Breguet à « pomme évidée »Breguet ‘cored apple’ hands

Indicateur jour/nuitDay/night indicatorIndicateur jour/nuitDay/night indicator

Carrure cannelée

Guichet des villes : l’heure a� chée correspond à la localité apparaissant sur le disque.

Leather strap

Page 79: Edouard Genton Magazine

Aiguilles Breguet à « pomme évidée »Breguet ‘cored apple’ hands Boîtier en acier

de 42 mm42-mm steel case

Couronne cannelée ornée d’un spinelle de synthèse en forme de cabochonFluted crown set with a synthetic cabochon-shaped spinel

Cadran argenté guillochéSilvered guilloché dial

Aiguilles à « pomme évidée » en acier bleuiBlue steel ‘cored apple’ hands

Bracelet en alligator, boucle déployante à double réglage 18 mm en acierAlligator leather strap, with 18-mm steel double-adjustable folding clasp

Grande dateLarge date.

Second fuseau rétrogradeRetrograde second time zone

Indicateur jour/nuitDay/night indicator

Petite secondeSmall seconds

CARTIER ROTONDE DE CARTIER SECOND FUSEAU JOUR/NUITAvec ses chi� res romains, ses aiguilles pomme et son chemin de fer, cette montre o� re un design classique renforcé par les signes identitaires de l’horlogerie Cartier. Fonctions grande date, second fuseau horaire rétrograde et indicateur jour/nuit. Réglage de toutes les complications par un seul bouton monopressoir. Mouvement mécanique à remontage automatique, calibre 1904-FU MC. Réserve de marche de 48 heures. Glace saphir. Étanche jusqu’à 30 m.With its Roman numerals, apple-shaped hands and railway minute circle, this watch combines a classic design with the distinguishing features of Cartier watches. Large date, retrograde second time zone display and day/night indicator. All complications adjusted through the single crown. Mechanical automatic-winding movment, 1904-FU MC calibre. 48-hour power reserve. Sapphire crystal. Water-resistant to 30m.

Bracelet en alligator, boucle déployante

Couronne cannelée ornée d’un spinelle de synthèse

Indicateur jour/nuit

Cadran argenté

Petite seconde

Second fuseau

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Boîtier forme tonneau en titane de 51 mm x 45 mm51 x 45mm titanium barrel-shaped case

Lunette en céramiqueCeramic bezel

Mécanisme squeletisé et disque quantième Skeleton movement and date disc

Vis en titaneTitanium screws

Index bâtons SuperluminovaSuperluminova baton hour markers

Bracelet en alligator sur caoutchouc, fermoir à boucle déployanteAlligator leather strap stitched onto rubber with folding clasp.

Compteur secondesSeconds counter

HUBLOT SPIRIT OF BIG BANGMouvement mécanique à remontage automatique. Calibre Hublot HUB4700 de 278 composants et 31 rubis. Fonction chronographe et date. Ré-serve de marche de 50 heures. Construction de la boîte suivant le principe du sandwich permettant de nombreuses combinaisons de diff érents matériaux. Étanche jusqu’à 100 m. Mechanical automatic-winding movement. Hublot HUB4700 calibre with 278 components and 31 jewels. Chronograph and date functions. 50-hour power reserve. Th e case is constructed using a ‘sandwich’ principle that allows numerous combinations of diff erent materials. Water-resistant to 100m.

Couronne et poussoirsCrown and push-button

Compteur 30 minutes30-minute counter

Guichet dateDate aperture

Compteur heuresHour counter

Couronne Couronne

Guichet dateDate aperture

Compteur heures

51 x 45mm titanium barrel-shaped case

Mécanisme squeletisé

Vis en titane

Bracelet en alligator sur

78 ZOOM

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Boîtier forme coussin en or rose de 18 cts de 40 mm40-mm 18-carat pink gold cushion-shaped case

Pont motifs Côtes de GenèveBridge with Côtes de Genève embellishment

Bracelet en alligator Mississippiensis, boucle ardillon en or rose 18 cts en forme d’une demi-Croix de MalteMississippi alligator leather strap, 18-carat pink gold tang buckle in the shape of a half-Maltese Cross

Compteur petite secondeSmall seconds

Couronne à 1 hCrown at 1 o’clock

Chiff res arabes et minuterie « chemin de fer » peintsPainted Arabic numerals and railway minute circle

Aiguilles de forme « Breguet » en or 18 cts oxydé noirBreguet-style hands in 18-carat black oxidized gold

VACHERON CONSTANTIN HISTORIQUES AMERICAN 1921Cette réédition d’un produit spécifi que pour le marché américain pendant les années folles, se singularise par une lecture de l’heure en diagonale et une couronne positionnée à 1 h. Mouvement mécanique à remontage manuel. Calibre 4400 AS de 127 composants et 21 rubis. Réserve de marche de 65 heures. Glace saphir légèrement bombée. Fond saphir. Étanche jusqu’à 30 m. Th is modern interpretation of a product made especially for the American market in the Roaring Twenties has as its distinguishing features a diagonally off set dial and a crown positioned at 1 o’clock. Mechanical manual-winding movement. 4400 AS caliber of 127 components and 21 jewels. 65-hour power reserve. Slightly cambered sapphire crystal front. Sapphire crystal back. Water-resistant to 30m.

Guichet dateDate aperture

Boîtier forme coussin en or rose de 18 cts de 40 mm

Pont motifs

Bracelet en alligator Mississippiensis,

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80 BE INSPIRED

Bell & Ross B-Rocketdéfi e l’air du temps

Passionné par l’avant-gardisme aéronautique et par les instruments de bord, Bell & Ross s’associe avec les ingénieurs de Shaw Harley-Davidson pour créer une moto unique qui s’inspire de l’univers légendaire des premiers avions à réaction conçus aux

États-Unis dans les années 60 : La B-Rocket. Dans le sillage de cette speed-bike au look néo-rétro, la maison horlogère présente deux montres complémentaires par leurs fonctions et leurs tailles, la BR01 et BR 03 B-Rocket.

Émanation directe de la B-Rocket, la BR01 B-Rocket est la montre du pilote par excellence. À l’image du bolide qu’il accompa-gne, cet instrument en impose par son boîtier de 46 mm de diamètre. Cependant, c’est sur-tout en qualité de chronographe que la BR01 se distingue. Elle possède un grand compteur des minutes, bordé d’une échelle tachymétrique, qui donne la priorité à la mesure des temps courts et permet ainsi une lecture immédiate de la performance. Elle se distingue également par ses trois compteurs auxiliaires pour des in-formations plus complètes : totalisateur 60 secondes, 30 minutes et 12 heures. Au niveau

fonctionnel, le poussoir rouge imite le dé-marrage de la speed-bike et le compteur de la petite seconde, placé à 3 h, reprend les codes graphiques utilisés pour les tests des véhicules expérimentaux.Dans une version plus horlogère, la BR03 B-Rocket abrite deux complications dans un boîtier de 42 mm en acier poli-satiné. L’affi chage des heures, des minutes et des se-condes se voit ainsi complété par une grande date, mettant en exergue la sophistication du mécanisme. Placé à 6 h, le compteur circulaire de la réserve de marche rappelle les jauges à essence telles qu’on peut

les voir sur les motos ou les voitures de courses.Avec leurs fi nitions sophistiquées, la BR01 et la BR03 B-Rocket s’allient pour mettre les codes de ce concept-bike à portée de poignet. Couleurs, matières, rien n’a été omis dans les fi nitions poussées de ces garde-temps : le rouge, le noir, l’acier et le cuir matelassé sont là pour en témoigner. Les compteurs au guillochage azuré signent également des fi nitions de qualité selon la grande tradition horlogère. Le cadran noir mat, dont le graphisme n’est pas sans rappeler les compte-tours de moto et les tableaux de bord des automo-

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Unique et fascinante, la B-Rocket est inspirée des speed-bikes et de l’aviation des années 60

biles et des avions, renforce le contraste des couleurs. Accentuant ce parti pris de lisibilité, les aiguilles (heures et minutes) squelettées sont également dotées d’un revêtement photo-luminescent. Comme pour souligner leur ascendance routière, un triangle rouge, placé à 12 h, fait écho à celui qui est visible sur le compte-tour et les turbines de la B-Rocket. Dans un der-nier exercice de mimétisme, les deux montres s’habillent d’un bracelet de cuir matelassé, avec doublure et tranches rouges, façonné comme la selle de la B-Rocket. Naturellement fi dèles aux impératifs de fi abilité, de résistance et de lisibilité des montres Bell & Ross, la BR01 et la BR03 B-Rocket sont étanches jusqu’à 100 mètres et sont équipées d’un verre saphir traité antirefl et.

Passionate about cutting-edge aeronautics and cockpit instrumentation, Bell & Ross teamed up with Shaw Harley Davidson engineers to cre-ate a custom motorcycle inspired by the iconic world of the fi rst jet aircraft designed in the USA in the 1960s: the B-Rocket. To accompany this neo-retro style speed-bike, the watchmakers are launching two watches that are complemen-tary in function and in size: the BR01 and the BR 03 B-Rocket.

A direct off shoot of the B-Rocket, the BR01 B-Rocket is the ultimate rider’s watch. Just like the high-speed bike to which it is a compa-nion piece, this instrument impresses with its 46-mm case. However, it is mainly thanks to the quality of the chronograph that the BR01 really stands out. It has a large minutes counter with a tachy-metric scale around the outside of the dial, which prioritizes the measurement of short bursts of time and so allows performance to be displayed instantly. Also of note are the three further counters which provide additional information: a 60-second, 30-minute and 12-hour totalizer. As regards the functionality, the red push-button imitates the starter of the speed-bike and the small seconds at 3 o’clock replicates the graphic display used when testing experi-mental vehicles. In the more technical BR03 B-Rocket version, there are two complications housed within the 42-mm brushed-steel case. Th e hours, min-utes and seconds display is supplemented by a large date, emphasizing how sophisticated the mechanism is. Th e circular power-reserve counter at 6 o’clock is reminiscent of the fuel gauges seen on racing motorcycles and sports cars.With their sophisticated fi nishes, the BR01 and the BR03 B-Rocket complement each

other, bringing the aesthetics of the concept bike to wristwear. With the choice of colours and materials used in the fi ne levels of fi nish of these timepieces, nothing has been over-looked, as the red, black, steel and padded leather can testify.Th e counters, with their blue guilloché fi nish, are another example of the quality fi nish in keeping with the traditions of fi ne watchmak-ing. Th e matt black dial, the graphics of which are reminiscent of a motorcycle tachometer, a car or aircraft instrument panel, highlights the colour contrast. Accentuating this emphasis on readability, the skeletonized hours and minutes hands are also coated in a photoluminescent material. To underline their roots in the world of dri-ving, a red triangle at 12 o’clock echoes the one that can be seen on the B-Rocket’s tachometer and turbines. In one last example of mimicry, both watch-es have a padded leather strap, with red lin-ing and edging, modelled on the seat of the B-Rocket. And, of course, faithful to Bell&Ross’s standards of reliability, resistance and readability, both the BR01 and BR03 are water-resistant to 100m and are fi tted with an anti-refl ective sapphire crystal.

E

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Le chronographe est une montre qui permet de calculer des temps à la seconde, au 10e, voire même au 100e de seconde près au moyen d’une aiguille trotteuse centrale. Des boutons-poussoirs permettent d’actionner cette fonction.

A chronograph is a type of watch that can calculate time to the nearest second, tenth of a second, even to the nearest hundredth of a second using push-buttons and a central second hand.

Chrono82 IN TIME

Zenith Pilot DoublematicInspirée des légendaires montres d’aviation de la Maison. Mouvement

mécanique à remontage automatique de 439 composants. Réserve de marche de 50 heures. Fonctions chronographe, fuseaux horaires

24 heures, grande date et alarme. Boîtier en acier de 45 mm. Glace et fond saphir. Étanche jusqu’à 50 m. Bracelet en cuir

alligator sur caoutchouc, triple boucle déployante en acier.Inspired by the company’s legendary pilot’s watches. Mechanical automatic-winding movement with 439

components. 50-hour power reserve. Chronograph, 24-hour time zones, large date and alarm. 45-mm steel case. Sapphire crystal front and back.

Water-resistant to 50m. Alligator leather on rubber strap, steel triple-folding clasp.

Bell & Ross Vintage Sport Heritage FalconHommage au fleuron de l’aviation civile des années 60, le Mystère-Falcon 20 de Dassault Aviation. Mouvement mécanique à remontage automatique. Boîtier en acier de 41 mm. Fonction chronographe. Fond saphir. Étanche jusqu’à 100 m. Bracelet en cuir, boucle ardillon.

Édition limitée à 500 exemplaires. Paying tribute to the jewel in the crown of 1960s civil aviation, Dassault Aviation’s Mystère-Falcon 20. Mechanical automatic-winding movement. 41-mm steel case. Chronograph function. Sapphire crystal. Water-resistant to 100m. Leather strap,

tang buckle. Limited edition of 500.

IWC Portugaise ChronographeUne gamme traditionnelle inspirée des instruments

nautiques de précision. Mouvement mécanique à remontage automatique. Réserve de marche de 44 heures. Boîtier en acier fin de

40,9 mm. Fonction chronographe dans un cadran d’une grande clarté. Glace saphir bombée. Bracelet en alligator bleu.

A traditional range taking its inspiration from precision nautical instruments. Mechanical automatic-winding movement, 44-hour power

reserve. 40.9-mm fine steel case. Chronograph function in exceptionally clear dial. Cambered sapphire crystal. Blue allligator leather strap.

Hublot Big Bang Unico King Gold Ceramic

Mouvement mécanique à remontage automatique. Réserve de marche de

72 heures. Boîtier en or rose de 45 mm. Lunette en céramique. Fonction flyback,

compteur 60 secondes. Fond saphir. Étanche jusqu’à 100 m.

Bracelet en caoutchouc.Mechanical automatic-winding movement. 72-hour power reserve.

45.5-mm carbon and titanium case. Skeleton dial. Flyback chronograph. Sapphire crystal front and back. Water-resistant to 100m.

Limited edition of 500. Rubber strap with folding clasp.

Page 85: Edouard Genton Magazine

DiverUne montre de plongée doit non seulement être étanche mais également assez solide pour résister à la pression

même dans les eaux les plus profondes. Afin d’offrir la résistance nécessaire pour protéger le mouvement mécanique à l’intérieur de la montre, le boîtier est constitué des matériaux les plus robustes.

A diver’s watch needs to be both water-resistant and robust enough to withstand the pressure of even the deepest water. The resistance required to protect the mechanical movement inside requires a case made of the sturdiest of materials.

Omega Seamaster Planet Ocean Chronographe Co-Axial

Un hommage au patrimoine de la montre de plongée Omega. Mouvement chronographe à remontage automatique et échappement Co-Axial. Réserve de marche de 60 heures.

Boîtier en acier de 45,5 mm. Lunette tournante unidirectionnelle. Valve à hélium à 10 h. Fond transparent. Étanche jusqu’à 600 m.

A tribute to Omega’s heritage of diving watches. Automatic-winding chronograph movement and

Co-Axial escapement. 60-hour power reserve. 45.5-mm steel case. Unidirectional rotating

bezel. Helium escape valve at 10 o’clock. Transparent case back.

Water-resistant to 600m.

IWC Aquatimer Automatic 2000Pour professionnels et amateurs ambitieux,

ce modèle offre une très haute étanchéité jusqu’à 2000 mètres. Mouvement méca-

nique à remontage automatique. Boîtier en titane de 46 mm. Lunette tournante mécaniques externe et interne avec système SafeDive IWC.For professionals and keen amateurs,

this model has a high degree of water-resistance, to 2,000m. Mechanical

automatic-winding movement. 46-mm titanium case. Inner and outer rotating bezels with IWC SafeDive system.

Cartier Calibre de Cartier DiverElle associe l’exigence technique de la

norme ISO 6425 à l’esthétique affirmée de Cartier. Mouvement mécanique à remontage

automatique. Boîtier en acier de 42 mm. Lunette tournante unidirectionnelle. Étanche jusqu’à 300

m. Bracelet en caoutchouc, boucle ardillon.Combines the technical requirements of the ISO

6425 international standard with the aesthetic appeal of a Cartier product. Mechanical auto-

matic-winding movement. 42-mm steel case. Unidirectional rotating bezel. Watertight to 300m.

Rubber strap, tang buckle.

Panerai Luminor Submersible 1950 3 Days Automatic Titanio

Le titane possède la même solidité que l’acier avec un poids 40% inférieur.Mouvement mécanique à remontage automa-tique. Réserve de marche de 3 jours. Boîtier en titane satiné de 47 mm. Lunette tournante unidirectionnelle avec échelle

graduée pour mesurer la durée d’immersion. Seconde à 9 h. Dispositif protège-couronne. Fond saphir. Étanche jusqu’à

300 m. Fourni avec un deuxième bracelet interchangeable.Titanium is just as strong as steel but 40% lighter in weight. Mechanical

automatic-winding movement. 3-day power reserve. 47-mm brushed titanium case. Unidirectional rotating bezel with graduated scale for calculating immersion time. Small seconds at 9 o’clock. Crown protector. Sapphire

crystal. Water-resistant to 300m. Supplied with a second interchangeable strap.

Page 86: Edouard Genton Magazine

Elles allient le meilleur de l’expertise joaillière et horlogère pour des pièces qui ne sont pas seulement des montres-bijoux, mais bien un moment de grande horlogerie conciliant la beauté des pierres précieuses et les mouvements les plus performants.

Bringing together the finest of jewellery- and watchmaking expertise to create pieces that are not just mere dress watches but also fine examples of luxury watchmaking that combine the beauty of precious stones with high-performance movements.

Serties84 IN TIME

Cartier Tank Anglaise Grand ModèleCette variation reprend la forte identité du modèle d’origine et redes-sine l’alignement parfait grâce à son remontoir intégré au boîtier. Mou-vement mécanique à remontage automatique. Boîtier en or rose 18 cts

serti de diamants taille brillant de 39,2 x 29,8 mm. Cadran flinqué, argenté et laqué. Glace saphir. Bracelet en or rose 18 cts.This variation on the distinctive identity of the original Tank Anglaise recreates the perfect alignment of the original model with a winding mechanism seamlessly incorporated into the case. Mechani-cal automatic-winding movement. 39.2 x 29.8-mm 18-carat pink gold case set with brilliant-cut diamonds. Silvered and lacquered flinqué dial. Sapphire crystal. 18-carat pink gold bracelet strap.

Vacheron Constantin Métiers d’Art Kalla Duchesse Small Model

Cette pièce procède d’un souffle créatif qui anime l’horloger et l’artisan. Mouvement mécanique à remontage manuel. Boîtier en

or blanc 18 cts de 29,80 x 36,4 mm. 162 diamants baguette (7,49 cts) sertis sur boîtier, cadran et bracelet. Fermoir boucle déployante.

This piece is the result of the creative inspiration of the watchmaker and craftsman. Mechanical manual-winding movement. 29.80 x

36.4-mm, 18-carat white gold case. Case, dial and strap set with 162 baguette-cut diamonds (7.49 carats). Folding clasp.

Hublot Classic Fusion Titanium Bracelet

Full PavéMouvement automatique

à remontage automa-tique. Boîtier en titane de

42 mm. Fond saphir. Sertis-sage total atteignant

12,67 cts. Bracelet en titane, boucle déployante.

Mechanical automatic-winding movement. 42-mm titanium case.

Sapphire crystal. Set with a total weight of 12.67 carats. Titanium strap

with folding clasp.

Jaeger-LeCoultre Rendez-vous Célestial

Hommage aux métiers d’art, son élégance va de pair avec

son excellence mécanique. Le passage des constellations

de l’hémisphère nord, les signes du zodiaque et les mois s’affichent sur le cadran lapis

lazuli. Une aiguille en forme d’étoile indique l’heure

choisie pour un prochain rendez-vous. Mouvement à

remontage automatique de 230 composants. Boîtier en or gris

18 cts de 37,50 mm serti de 155 diamants taille brillant pour un

total de 2,09 cts distribué sur la lunette, les flancs, les couronnes et jusque sur le cadran formant un diadème au-dessus des chiffres en applique.

A tribute to fine craftsmanship, its elegance goes hand in hand with its mechanical excellence. The passage of the Northern Hemisphere constellations, the signs of the zodiac and the months are displayed on the lapis lazuli dial. A hand in the form of a shooting star can be moved to set

the time of a ‘rendezvous’. Automatic-winding movement with 230 components. 37.5-mm 18-carat white gold case set with 155 brilliant-cut diamonds, totalling 2.09 carats, on the bezel, lugs and

crown all the way onto the dial, forming a diadem above the applied numerals.

Page 87: Edouard Genton Magazine

Grandes complicationsTourbillon, flyback, double fuseau horaire, phases de lune ou encore quantième perpétuel, les complications

horlogères induisent une notion de haut savoir-faire qui s’exprime autant dans la manufacture du calibre que dans le degré de finition du modèle.

Tourbillon, flyback, double time zone, lunar phases, even a perpetual calendar – these watch complications create an impression of skilled expertise reflected just as much in the manufacture of the calibre as in the high degree of finish.

Zenith Academy Christophe ColombInspiré des légendaires chronomètres de marine. Mouvement mécanique à remontage automatique de 308 composants. Réserve de marche de 50 heures.

Boîtier en platine de 45 mm. Le cadran peint en émail démontre le savoir-faire de Zenith. Heures et minutes

excentrées à 12 h, indicateur de réserve de marche à 3 h, module gyroscopique « Gravité Control » maintenant l’organe régulateur en position à 6 h et petite seconde à 9 h. Glace saphir et dôme pro-tégeant le module Christophe Colomb.

Édition limitée à 30 exemplaires.Inspired by the legendary marine chronometers.

Mechanical automatic-winding movement with 308 components. 50-hour power reserve. 45-mm platinum case.

The enamelled dial is a testament to Zenith’s expertise. Off-centre hours and minutes at 12 o’clock, power-reserve indicator at 3

o’clock, ‘Gravity Control’ gyroscopic module maintaining the regulating organ in its horizontal position at 6 o’clock and small

seconds at 9 o’clock. Sapphire crystal and dome cover protecting the Christophe Colomb module. Limited edition of 30.

Hublot Masterpiece MP-05 LaFerrariUn chef-d’œuvre de mécanique incluant un tourbillon vertical suspendu.

Mouvement mécanique à remontage manuel de 637 composants. Réserve de marche de 1200 heures soit 50 jours ! Boîtier en King Gold 18 cts mi-

crobillé. À gauche, indication de la réserve de marche ; à droite, indication des heures et minutes sur un cylindre en aluminium éloxé noir ; au milieu, onze barillets interconnectés et solidaires. Petite seconde sous le logo de la

Maison. Édition limitée à 50 pièces numérotées.A masterpiece of mechnical engineering featuring a suspended vertical

tourbillon. Mechanical manual-winding movement with 637 components. Power reserve of 1,200 hours (50 days!). 18-carat brushed King Gold case.

On the left, power-reserve indicator; on the right, hours and minutes indica-tor on a black anodized aluminium cylinder; in the middle,

eleven series-coupled barrels. Small seconds bearing the Hublot logo. Rubber strap with folding clasp. Limited edition of 50.

Jaeger-LeCoultre Master Grande Tradition Tourbillon

Cylindrique à Quantième Perpétuel

Combinaison parfaite entre inspiration historique des

pièces du XIXe siècle et technologie d’avant-garde.

Mouvement mécanique à remontage automatique

de 431 composants. Boîtier en or rose 18 cts de 42 mm.

Cadran grené argenté associant un tourbillon volant et des indica-

tions quantième perpétuel (date, année, mois, jour). Bracelet alliga-

tor, boucle ardillon.A perfect combination of the historical inspiration of 19th-century timepieces

and cutting-edge technology. Mechanical automatic-winding

movement with 431 components. 42-mm pink gold case. Grained silver-plated dial combining a flying tourbillon

with perpetual calendar display (date, year, month, day). Alligator leather strap, tang buckle.

Vacheron Constantin Patrimony Traditionnelle Calibre 2755

Mouvement à remontage manuel. Calibre 2755 composé de 602 pièces. Réserve de marche de 58 heures. Boîtier en platine de

44 mm. Indications : petites secondes sur cage tourbillon, minutes, mois à aiguille, jour de la semaine à aiguille, année bis-sextile, tourbillon, quantième perpétuel,

réserve de marche au dos de la montre, répétition minutes, date à aiguille.

Manual-winding movement. 2755 calibre made up of 602 compo-

nents. 58-hour power reserve. 44-mm platinum case. Indica-tions: small seconds on tourbillon carriage, minutes, month hand,

day of the week hand, leap year, tourbillon, perpetual calendar, power

reserve on the back, minute repeater, date hand.

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86 WATCHMAKER

Un homme aux origines d’une MaisonNé à Neuchâtel (Suisse), A-L. Breguet passe à Paris l’essentiel d’une vie riche en inventions aussi importantes que variées. Traitant paral-lèlement tous les domaines de l’horlogerie, il débute sa carrière par une série de coups de maître : la mise au point de la montre automa-tique dite «perpétuelle», l’invention du ressort-timbre pour les montres à répétition, puis celle du pare-chute, premier dispositif anti-choc. Replié en Suisse aux heures sombres de la Ré-volution, A-L. Breguet revient dans sa ville d’élection avec un foisonnement d’inventions parmi lesquelles : le spiral Breguet, la premiè-re pendulette de voyage, vendue à Bonaparte, la « pendule sympathique », la montre à tact, le tourbillon enfi n, breveté en 1801. Breguet est apprécié dans toutes les cours d’Europe et devient horloger de référence des élites diplo-matiques, scientifi ques, militaires et fi nan-cières. Il exécute des pièces spéciales pour ses clients les plus prestigieux. C’est ainsi qu’il crée la première montre-bracelet. Comblé d’honneurs, Breguet devient membre du bu-reau des Longitudes et Horloger de la Ma-rine Royale. Il entre également à l’Académie des Science et reçoit la Légion d’Honneur des mains du roi Louis XVIII. Quand il meurt en 1823, chacun salue en lui un personnage qui, par son génie, a révolutionné toutes les facettes de l’horlogerie. Aujourd’hui plus que jamais, la Maison fait vivre et enrichit le patrimoine Breguet avec une foule de nouveaux brevets. L’histoire continue.Un patrimoine horloger en perpétuel mou-vementParmi plus de 200 innovations à l’actif de Breguet, les huit présentées à la suite rendent compte de cet apport majeur fait à la haute

horlogerie.L’une des clefs de voûte de Breguet, c’est peut-être d’avoir inventé dès 1801, le tourbillon. Grâce à ce nouveau régulateur, il est désormais possible de pallier les eff ets perturbateurs de l’attraction terrestre sur les performances des montres qui affi chent une précision notoire-ment améliorée.

En 1812, alors que l’on ne porte que des mon-tres de poche, Breguet crée, sur commande de la reine de Naples, Caroline Murat, la première montre-bracelet. Cette pièce de forme ovale, connue de nos jours sous le nom de Reine de Naples, bouleverse la conception des garde-temps  ; ainsi, l’objet que l’on cache dans sa poche, devient un véritable bijou que l’on ar-bore au poignet. À cette invention facilitant

la consultation du temps, s’ajoute en 1830 la création de la première montre dotée d’un re-montoir sans clé, aujourd’hui connu sous le nom de couronne. Vendue au comte Charles de L’Espine, cette Breguet nº4952 est équipée d’un bouton moleté que l’on fait tourner entre le pouce et l’index, de la gauche vers la droite jusqu’à une butée et qui remplit deux fonc-tions : remise à l’heure des aiguilles et remon-tage de la montre. Le remontoir moderne est né. Plus proche de nous, Breguet répond aux nouveaux besoins de la vie contemporaine en dé-veloppant le premier dispositif à double fu-seau horaire instantané. Grâce à cette fonc-tion, la montre de voyage affi che l’heure de deux fuseaux horaires pré-sélectionnés en passant de l’un à l’autre de manière instan-tanée, par simple pression du poussoir. En parallèle, la découverte du silicium permet la fabrication de composants plus légers qui fa-vorisent l’usage de la haute fréquence et accroît les performances du balancier. La fréquence de l’oscillateur atteint 72´000 alternances par heure, ce qui confère aux montres une marche beaucoup plus précise. Tout s’enchaîne, car l’utilisation du silicium, élément amagnétique, permet aux ingénieurs de Breguet l’intégration d’aimants à l’intérieur des mécanismes horlo-gers pour en améliorer les performances. Naît alors la Classique La Musicale, modèle doté du premier régulateur magnétique de l’histoire horlogère. Off rant une précision ac-crue, ce mécanisme limite l’usure, les bruits parasites et le besoin d’une grande quantité d’énergie. Les composants magnétiques pou-vant être désormais librement utilisés, Breguet dépose, le 9 novembre 2010, le brevet consacré au pivot magnétique. Com-

Référence absolue en matière de haute horlogerie, la marque Breguet appartient plus largement à notre patrimoine culturel, position unique qui tient à l’esprit inventif de son fondateur, Abraham-Louis Breguet (1747-1823)

ainsi qu’aux maîtres horlogers d’aujourd’hui. Une Maison qui n’ a de cesse d’améliorer les performances des garde-temps, leur précision ou leur esthétique depuis 1775.

Breguet innove depuis 1775

Abraham-Louis Breguet.

Page 89: Edouard Genton Magazine

posé de deux contre-pivots intégrant un micro-aimant particulièrement puissant à chaque extrémité de l’axe du balancier, cette innovation technologique débouche sur la création d’un système dynamiquement sta-ble se centrant et se corrigeant de lui-même. En 2012, l’invention équipe la Classique Chronométrie. Aujourd’hui plus que jamais, la vitalité d’une marque se caractérise par sa capacité à innover, d’ailleurs sous l’impulsion du regretté Nico-las G. Hayek, la créativité et l’ingéniosité de Breguet n’ont fait que s’accroître. Même si les temps ont changé, Abraham-Louis Breguet se reconnaitrait dans les innovations de ses suc-cesseurs.

Th e ultimate benchmark in fi ne watchmaking, the Breguet brand is also part of France’s wider cultural heritage, a unique position that it owes to the inventive spirit of its founder, Abraham-Louis Breguet (1747–1823), as well as to its modern-day master watchmakers. Th is is a company that has since 1775 continually stri-ven to improve the performance, precision and appearance of timepieces.

Th e man behind the companyBorn in Neuchâtel in Switzerland, Breguet spent most of his working life in Paris, a life rich in inventions as signifi cant to the future of horology as they were varied. Active in all areas of watchmaking, he began his career with a series of masterstrokes: developing the self-winding watch known as the perpétuelle and inventing both the spring gong for minute re-peaters and the pare-chute, the fi rst anti-shock device. Taking refuge in Switzerland during the dark days of the French Revolution, Breguet re-turned to his adopted city brimful of inven-tions, including the Breguet balance spring, the fi rst carriage clock (sold to Napoleon Bona-parte), a type of synchronizing clock called the pendule sympathique, the tact watch (which

could be read by touch alone) and fi nally the tourbillon, patented in 1801.Breguet’s popularity spread throughout the Eu-ropean courts and he became the main watch-maker to the diplomatic, scientifi c, military and fi nancial elite. He designed special time-pieces for his most prestigious clients, includ-ing the world’s fi rst wristwatch. Showered with honours, he became a member of the Board of Longitude and was appointed Chronometer-Maker to the French Navy. He also entered the French Academy of Sciences and received the Legion of Honour from Louis XVIII. When he died in 1823, he was mourned as a fi gure who, through his genius, had revolutionized every aspect of horology. Today more than ever, the company is keeping

La couronne fait partie des contributions essentielles

de Breguet à l’histoire de l’horlogerie.

E

Selon le calendrier républicain le 7 Messidor de l’An 9 correspond au 26 juin 1801, date à laquelle fut délivrée le brevet du tourbillon.

Le régulateur magnétique off re une précision accrue. Il limite l’usure, les bruits parasites et le besoin d’une grande quantité d’énergie nécessaire au mécanisme.

Page 90: Edouard Genton Magazine

Durant les dix dernières années, Breguet a déposé plus de 100 brevets, liés notamment au perfectionne-ment de la chronométrie et à l’amélioration de la régulation des mécanismes de sonnerie.

Tourbillon Extra-Plat Automatique témoigne des liens étroits que la Maison

tisse depuis plus de deux siècles avec la science. Réserve de marche de

90 heures avec indicateur de la marche.

Breguet’s heritage alive and enriching it with a whole host of new patents. The story conti-nues.A heritage of watchmaking in perpetual mo-tionAmong more than 200 inventions to Breguet’scredit, the following eight are representative of the major contribution made to fine watch-making. One of Breguet’s key innovations was perhaps the invention in 1801 of the tourbil-lon. This new type of regulator made it possible to negate the destabilizing effects of gravity on the performance of watches and thus conside-rably improve their accuracy. In 1812, when pocket watches were the norm, Breguet was commissioned by Caroline Murat, Queen of Naples, to create the first-ever wristwatch. This oval-shaped timepiece, now called the ‘Reine de Naples’, revolutionized the concept of timekeeping: the object that had hitherto been kept hidden in one’s pocket had now become a piece of fine jewellery to be dis-played on one’s wrist. This invention made it easier to check the time and it was joined in 1830 by the first watch to have a keyless wind-

ing mechanism, now known as the crown. Sold to Count Charles de L’Espine, the Breguet no 4952 is fitted with a knurled button that is turned from left to right between the thumb and forefinger until it reaches a stop and per-forms two functions: setting the hands to the correct time and winding the watch. And so the modern winding mechanism was born.A more recent example is Breguet’s response to the new demands of modern life: the de-velopment of the first instant dual time-zone display. This function allows the travel watch to display the time in two different pre-selected time zones and by simply pressing a button, the wearer can instantly switch between them. At the same time, the discovery of silicon al-lowed lighter components to be manufactured, which encouraged the use of high frequency and enhanced the performance of the balance. The frequency of the oscillator could reach 72,000 vibrations an hour, making the watches considerably more precise. One thing led to another, as the use of silicon, a non-magnetic element, enabled the Breguet engineers to incorporate magnets inside watch

mechanisms in order to improve their per-formance. The Classique La Musicale watch was fitted with the first magnetic regulator in watchmaking history. This mechanism pro-vides a greater degree of precision while redu-cing wear, peripheral noise and the need for a large amount of energy. As magnetic components could now be used freely, on 9 November 2010 Breguet filed a patent for the magnetic pivot. Made up of two counter-pivots incorporating a particularly powerful micro-magnet at each end of the ba-lance staff, this technological innovation led to the creation of a dynamically stable system that could keep the balance staff centred and allow it to self-correct. It was thanks to this invention that the year 2012 saw the unveiling of the Classique Chronométrie. Today more than ever, a brand’s vitality is reflected by its capacity for innovation. And, driven largely by the late Nicolas G. Hayek, Breguet’s creati-vity and ingenuity have continued to increase. Times may have changed, but Abraham-Louis Breguet would certainly see a lot of himself in the innovations of his successors.

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90 ŒNOTOURISME

Au pied de la majestueuse colline du Schloss-berg, dans un écrin de vignes et de roses, le Domaine Weinbach – « ruisseau du vin », du nom du petit cours d’eau qui le traverse – fut édifi é en 1612 par des moines capucins. Con-nus pour leur gout du beau et du bon, ils furent séduits par la beauté du site et la nature excep-tionnelle du terroir. Les terres qui entourent le Domaine et for-ment depuis lors, le Clos des Capucins étaient déjà plantées en vignes en l’an 890 lorsque l’impératrice Richarde en fi t don à l’abbaye d’Etival. Vendu comme bien national à la Ré-volution Française, le Domaine est acquis en 1898 par Th éodore et Jean-Baptiste Faller qui le transmettent à leur fi ls et neveu Th éo. Grande fi gure du vignoble alsacien et ardent promoteur de sa reconnaissance en Appella-tion d’Origine Contrôlée, Th éo Faller œuvre pour la qualité des vins d’Alsace et la mise en valeur de leurs incomparables terroirs et cé-pages. Amoureux de sa propriété, il la dével-oppe, l’agrandit et l’embellit. Depuis 1979, son épouse Colette Faller et ses fi lles et son petit-fi ls font preuve de la même passion pour les grands vins d’Alsace et du même attachement sans faille à la qualité.Des terroirs prestigieuxUn tiers des vignobles du Domaine est situé sur le prestigieux coteau du Schlossberg. Bé-néfi ciant de conditions naturelles exception-nelles - une roche granitique aux sols sableux peu profonds, une orientation sud et une pente forte assurant un ensoleillement optimal - il fut le premier terroir d’Alsace classé Grand Cru. Le Schlossberg est une terre d’élection pour les grands Riesling du Weinbach auxquels il confère fi nesse et élégance. De natures calcaire et marno-calcaire uniques, les Grands Crus Furstentum et Mambourg sont particulière-ment favorables au Gewurztraminer. Ils pro-duisent des vins à la fois fi ns et opulents, d’une grande complexité aromatique. Le Grand Cru Marckrain, marno-calcaire, donne nais-sance à un Pinot Gris fruité et structuré. Pinot Gris et Gewurztraminer trouvent également de superbes expressions dans les parcelles de l’Altenbourg, terroir adjacent au Furstentum.

Les Gewurztraminer du Weinbach se révèlent aromatiques et amples tout en préservant pré-cision, retenue et long potentiel de garde. Enfi n, le Clos des Capucins, au sol sablo-limoneux sur galets de granite, et les terroirs contigus accue-illent plusieurs cépages et notamment Muscat, Pinot Blanc, Sylvaner et Pinot Noir aux beaux fruités. Cette diversité de terroirs permet de cultiver dans leur plus belle expression tous les cépages d’Alsace et de donner naissance à une palette de vins riche et nuancée.Un but premier : la qualité des raisinsLa culture de la vigne repose sur un re-spect attentif de la nature et des terroirs, afi n qu’ils produisent des raisins de la plus haute qualité, seuls capables de donner nais-sance à de grands vins. Ces raisins sont ex-

clusivement issus des parcelles du Domaine et cultivés selon des méthodes biologiques et biodynamiques certifi ées (respectivement par les organismes Ecocert et Demeter) alliant le meilleur de la tradition et de l’innovation. Labours et travaux du sol favorisant la vie des terroirs et un enracinement profond de la vi-gne, absence de fertilisants chimiques au profi t de compost biodynamique,traitements raison-nés excluant les produits de synthèse couplés à l’application de préparations biodynamiques agissant comme des catalyseurs sur les forces de vie et renforçant les défenses naturelles de la vigne sont les éléments essentiels à la qua-lité et à l’authenticité recherchées. De plus, des rendements limités par des tailles courtes et une récolte manuelle retardée jusqu’à maturité

optimale contribuent à renforcer l’expression aromatique et la charpente des vins.Des vinifi cations attentives exaltant la quin-tessence du fruitEn cave, après un pressurage en douceur, les vins fermentent lentement – parfois jusqu’à dix mois - sous l’action de leurs propres levu-res dans d’anciens foudres de chêne. Les le-vures indigènes favorisent la profondeur et la complexité des vins du Domaine, le bois neuf est écarté afi n d’en préserver le fruité spéci-fi que et la fraîcheur. Les vins sont élevés dans ces mêmes foudres où ils se développent et s’harmonisent jusqu’aux mises en bouteille qui s’échelonnent de juin à décembre. Un minimum d’interventions, mais une vigilance extrême permettent l’épanouissement des qualités propres du raisin dans le respect de la personnalité de chaque parcelle et de chaque millésime. Chacun des vins du Domaine est l’aboutissement de mois de soins amoureux et d’attentions de tous les instants.Une philosophieLes vins du Domaine Weinbach exaltent à la fois la personnalité de leur terroir et la spé-cifi cité de leur cépage. Riches et complexes, ils se reconnaissent avant tout par leur grande pureté aromatique, leur équilibre et leur fi -nesse. L’ opulence des Vendanges Tardives et la somptuosité des Sélections et Quintessences de Grains Nobles représentent une autre expres-sion de la production du Domaine. Cueillis grain par grain, ces nectars sont des merveilles de richesse, de concentration et d’harmonie. Sans cesse à la recherche de la perfection, la famille Faller et leur équipe communiquent à travers la qualité de leurs vins leur passion pour les grands vins d’Alsace. Ces vins qui possèdent des ressources infi nies dans leur mariage avec les mets et qui vous laissent longtemps en bouche leur incomparable bouquet comme un beau poème vous laisse le rêve au cœur.

clusivement issus des parcelles du Domaine

Le Domaine Weinbach

Les 30 hectares de vignobles du Domaine s’étendent au cœur et sur les coteaux de la commune de Kaysersberg. Exposés plein sud, protégés des vents par les collines aux sommets boisés, les diff érents terroirs bénéfi cient de situations

idéales où l’infl uence du microclimat exceptionnellement chaud et sec de Colmar est amplifi ée. Nous vous invitons à découvrir le Domaine Weinbach, où l’on cultive la vigne depuis plus d’un millénaire.

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Situation du Domaine de Weinbach sur la commune de Kaysersberg parmi les autres grands vins d’Alsace.

Th e 30 hectares of vineyards on the estate extend right into the heart and hills of the commune of Kaysersberg. South-facing, and protected from the wind by the tree-cloaked hills, the diff erent soil types enjoy ideal conditions where the infl u-ence of the particularly warm, dry microclimate of Colmar is heightened. We invite you to dis-cover the Domaine Weinbach, where vines have been grown for more than a thousand years.

At the foot of the majestic Schlossberg hill, surrounded by a carpet of vines and roses, the Weinbach – ‘stream of wine’, named aft er the brook that runs through the estate – was esta-blished in 1612 by Capuchin monks. Known for their love of beauty and goodness, they were enchanted by the beauty of the site and the exceptional quality of its soil. Th e land surrounding the estate, forming the Clos des Capucins, had been planted with vines in the year 890, when the Empress Richarde gift ed it to the Abbey of Etival. Sold off as a national property during the French Revolution, in 1898 the estate was purchased by Th éodore and Jean-Baptiste Faller, who left it to their son and nephew Th éo. A leading fi -gure in Alsace winemaking and a strong advo-cate of the region’s recognition as an Appella-tion d’Origine Contrôlée, Th éo Faller worked hard to promote the quality of Alsace wines and the unrivalled soils and grape varieties of the region. Devoted to his estate, he developed, expanded and improved it. Since 1979, his wife Colette Faller along with his daughters and grandson have continued to show the same passion for the great wines of Alsace and the same unfailing commitment to quality.Prestige soilsA third of the estate’s vineyards are situated on the prestigious Schlossberg hill. Enjoyingexceptional natural conditions – a base of granite rock covered with shallow sandy soil, a south-facing position and a steep slope ensuringmaximum exposure to sunlight – it was the fi rst vineyard in Alsace to be awarded Grand Cru status.

Schlossberg is one of the greatest sites for Weinbach’s great Rieslings, providing them with a fi nesse and elegance. Containing lime-stone and a marl-limestone mix, the Grands Crus Furstentum and Mambourg are especial-ly suited to Gewurztraminer, producing wines that are both refi ned and opulent, with a rich aromatic complexity. Th e Grand Cru Marckrain, with its marly-limestone soil, produces a fruity, well-structured Pinot Gris. Th e Altenbourg par-cels, adjacent to Furstentum, produce superb examples of Pinot Gris and Gewurztraminer. Weinbach’s Gewurztraminer are aromatic and full-bodied, yet precise and restrained, with long ageing potential. Finally, the Clos des Capucins, with its sandy, alluvial topsoil on granite bedrock, and its adjacent vineyards grow a number of grape varieties, most notably the wonderfully fruity Muscat, Pinot Blanc, Sylvaner and Pinot Noir. Th is wide variety of soil types allows each of Alsace’s grape varieties to be grown in opti-mum conditions, producing a richly nuanced palette of wines.A fundamental goal: the quality of the grape Wine-growing rests on a deep respect for na-ture and soil so that they produce grapes of the highest quality, the only grapes capable of producing great wines. Th ese grapes come exclusively from Domaine Weinbach land and they are grown using organic and biodynamic methods certifi ed by Ecocert and Demeter res-pectively, combining the best of tradition and innovation. Ploughing and digging to enhance soil acti-vity and the rooting of the vines, biodynamic compost used instead of chemical fertilizers, careful treatment of the soil that eschews syn-thetic products in favour of the application of biodynamic preparations that act as catalysts on life forces and strengthen the vine’s natu-ral defences: these are all essential steps in the pursuit of the desired quality and authenti-city. In addition, limited yields thanks to short pruning and manual harvesting that is delayed until the grapes have reached optimum matu-rity help to strengthen the wine’s aromatic pro-

fi le and structure.Careful wine-making that enhances the es-sence of the fruitIn the cellar, aft er a gentle pressing, the wines ferment slowly – sometimes for as long as ten months – with their own yeasts in old oak barrels. Natural yeasts yield depth and com-plexity in the Domaine Weinbach’s wines, and new wood is rejected in order to preserve the unique fruitiness and freshness. Th e wines are aged in the same casks, and there they develop and become more rounded, until they are ready for bottling, which takes place between June and December. A minimum of interference combined with extreme vigilance allows the grape to develop its unique qualities in tune with the individual character of each parcel of land and each vintage. Each of the Domaine’s wines is the culmination of months of loving care and constant attention. A philosophyDomaine Weinbach’s wines are a refl ection both of the nature of their soil and the unique character of their grape variety. Rich and complex, they are distinguished by their great aromatic purity, balance and fi nesse. Th e opulent Vendanges Tardives (late harvests) and sumptuous Sélections de Grains Nobles (Selection of Noble Grapes) and Quintes-sences de Grains Nobles (Quintessential Noble Grapes) are still further examples of the estate’s activity. With each grape picked individually from the vine, these nectars are wonderfully rich, concentrated and well-balanced. Constantly in search of perfection, the Faller family and their team communicate their passion for great Alsace wines through the quality of their own wines. Th ere are end-less possibilities to pair these wines with food and their incomparable bouquet will stay on your palate just as a beautiful poem leaves its imprint in your heart.

Le Domaine de Weinbach s’étend sur 30 hectares.

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Situation du Domaine

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92 WATCH ON THE MOON

Dès la fin des années 1950, la course spatiale que se livrent Américains et Soviétiques occupe le devant de la scène mondiale. Les astronautes du programme Mercury, qui demeurent enfermés dans leur capsule, utilisent des montres cou-rantes. Cependant un des participants au voy-age spatial, Wally Schirra, achète la Speedmas-ter pour sa mission. C’est ainsi qu’elle devient la première montre Omega portée lors d’un vol dans l’espace à bord de la capsule Sigma 7. Avec seulement moins d’une seconde d’écart sur 24 heures, la fiabilité du modèle est remarquée. Quelques années plus tard, la Speedmaster est choisie par la Nasa pour accompagner ses équipes en mission spatiale. Une série de tests complexes et exigeants prouve entre autres la fiabilité du chronographe, son étanchéité et sa capacité à résister à des conditions extrêmes : oscillations très importantes des tempéra-tures, variations des champs magnétiques et de l’apesanteur. La Speedmaster est portée le 3 juin 1965 par Edward White qui réalise la première sortie dans le vide intersidéral de l’histoire. Des photos immortalisant l’instant mettent Omega au courant. Homologuée par la NASA (1965), elle est de nouveau sélection-née pour accompagner Neil Armstrong et Buzz Aldrin lors de leur voyage sur la lune. Le 21 juillet 1969, les pilotes qui possèdent tous deux une Omega Speedmaster Professional, atteignent leur destination finale. Cependant, Neil Armstrong laisse sa montre dans le mo-dule lunaire. C’est donc au poignet de celui qui s’engage juste derrière lui, Buzz Aldrin, que la Speedmaster devient la toute première mon-tre à parvenir sur la lune. Elle chronomètre alors la distance parcourue par les deux astro-nautes, et entre avec eux dans l’histoire comme la Moonwatch. Lors de la mission Apollo 13 en avril 1970, et suite à une panne à bord du vaisseau spatial, la montre Speedmaster joue également un rôle crucial. Elle permet en ef-fet de chronométrer le temps exact d’allumage des fusées de la capsule pour ne pas gaspiller d’énergie. La montre sauve la vie des astro-nautes et reçoit la plus haute distinction remise à un fournisseur externe de la NASA : le Silver Snoopy Award.Aujourd’hui, la légende de la Speedmas-ter continue et son évolution tant technique qu’esthétique maintient toujours en alène les connaisseurs. Voici certains modèles clés qui ont marqué son histoire. La Speedmaster Mark II en 1969, la Speedmaster 125 en 1973, la Speedmaster X-33 en 1998, puis en 2013 la

Speedmaster 57, le premier des mouvements de manufacture Omega Co-Axial à incorporer une fonction chronographe. En 2013, la Speed-master Dark Side of the Moon rend hommage aux astronautes de la mission Apollo 8, les premiers à découvrir la face cachée de la lune. Inspirée du modèle de 1969, la Speedmaster Mark II, présentée à Bâle 2014, se différencie par le calibre Co- Axial 3330. L’aventure con-tinue. À suivre…

In 1957, Omega launched its famous Speedmas-ter model, a chronograph with a sporty feel that combines precision, sturdiness, water-resistance, ease of use and rock-solid reliability. And so began the saga, for it is unlikely that any other model in watchmaking history has undergone so much testing. From earth to the moon via outer space, this timepiece has had numerous tweaks along the way to develop and perfect it, making it one of Omega’s flagship pieces today.

From the late 1950s, the space race that pitted Americans and Soviets against each other was at the forefront of the world stage. The astro-

nauts of the Mer-cury Programme, who went into space but re-mained locked in their capsule, were using standard watches. However, Wally Schirra, one of the astronauts taking part in this space trip, bought the Speedmaster to wear on his mis-sion. And so, aboard the Sigma 7 capsule, it became the first Omega watch worn on a space flight. Los-ing less than a

second in a 24-hour period, its reliability did not go unnoticed. A

few years later, the Speedmaster was chosen by NASA to accompany its teams of astronauts on

their space missions. A series of complex and demanding tests proved, among other things, the reliability of the chronograph, its water-resistance and its ability to withstand extreme conditions: very high temperature variations, as well as changes in magnetic fields and weightlessness.Edward White wore the Speedmaster on 3 June 1965 when he became the first man in history to walk in space. Photos immortalizing the moment brought this to Omega’s attention. Approved by NASA in 1965, it was selected once again to accompany Neil Armstrong and Buzz Aldrin on their trip to the moon. On 21 July 1969, the astronauts, both of whom owned an Omega Speedmaster Professional, reached their final destination. However, Neil Armstrong left his watch be-hind in the lunar module. And so it was on the wrist of the man just behind Armstrong, Buzz Aldrin, that the Speedmaster became the first watch to reach the moon. It timed the distance travelled by the two astronauts and entered the history books alongside them as the Moon-watch. During the Apollo 13 mission in April 1970, following a power failure aboard the spacecraft, the Speedmaster watch also played a crucial role. It enabled the astronauts to time the ignition of the rockets to avoid wasting energy. The watch saved the astronauts’ lives and was awarded the highest honour given to NASA contractors: the Silver Snoopy Award.Today, the legend of the Speedmaster con-tinues and its connoisseurs await with bated breath the next technical or aesthetic develop-ment. Some key models that have shaped its history are: the 1969 Speedmaster Mark II, the 1973 Speedmaster 125, the 1998 Speedmaster X-33 and the 2013 Speedmaster 57, the first Omega-manufactured Co-Axial movement to incor-porate a chronograph function. In 2013, the Speedmaster Dark Side of the Moon paid tribute to the astronauts of the Apollo 8 mission, the first to discover the hid-den face of the moon. Inspired by the 1969 model, the Speedmaster Mark II, introduced at Basel 2014, stands out for its 3330 Co-Axial calibre. The adventure is not yet over. To be continued ...

En 1957, Omega lance le fameux modèle Speedmaster, un chronographe à vocation sportive qui offre précision, robustesse, étan-chéité, facilité d’utilisation et une fiabilité à toute épreuve. La saga commence alors, car il est vraisemblable qu’aucun autre modèle dans l’histoire de l’horlogerie n’a subi autant de tests. De la terre à la lune en passant par le vide sidéral, le garde-temps évolue et

se perfectionne toujours un peu plus pour être aujourd’hui l’un des garde-temps phare d’Omega.

Omega Speedmaster, la montre de la lune

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Publicité de la Speedmaster de 1957.

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Choisie par les astronautes, testée et certifiée par la NASA et portée

sur la lune, elle possède

des références inégalées.

En 1957, la Speedmaster originelle (CK 2915) devient un bestseller instantané.

Le modèle CK 2998 est sélectionné en 1962par les astronautes du programme Mercury.

La ST 105.003 est portée à l’extérieur de la capsule spatiale par l’astronaute Edward White le 3 juin 1965.

La ST 145.022 de 1968, animée par le calibre Omega 861 qui régulièrement optimisé bat au cœur

de la Speedmaster Moonwatch.

Créée en 1973, la Speedmaster 125 célébrait le 125e anniversaire de la fondation d’Omega. Limitée à 2000

exemplaires, elle constitue une pièce convoitée par les collectionneurs.

La Dark Side of the Moon (2013) rend hommage à l’esprit pionnier des neuf missions Apollo.

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Classée au patrimoine mondial de l’Unesco et évoquée par Victor Hugo comme « prodige du gigantesque et du délicat  », la cathédrale est le monument le plus emblématique de Stras-bourg et de sa région, puisque sa splendeur est visible de très loin dans la plaine alsacienne et peut être aperçue d’aussi loin que les Vosges ou que de la Forêt-Noire. Avec ses quatre tourelles et une � èche unique qui atteint 142 mètres de haut, nimbées d’un enchevêtrement de grès rose, la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg jaillit au cœur de la ville. Ce chef-d’œuvre gothique constitue une véritable encyclopédie de l’architecture médiévale et conserve en son sein plus d’une merveille. À plus d’un titre, son horloge astronomique attire l’œil et l’intérêt de tous les amateurs d’horlogerie. Placée dans un bu� et du XVIe siècle, son mécanisme est l’œuvre de Jean-Baptiste Schwilgué (1776-1856). Indiquant bien plus que l’heure, elle permet aussi de connaître le temps moyen, le jour, le mois, l’année, le signe du zodiaque, la phase lunaire et la position des planètes jusqu’à Saturne. Elle détermine également les fêtes mo-biles de l’année à venir à la � n de chaque année. On peut considérer ce mécanisme –le comput ecclésiastique ou calcul de l’Église- comme un calendrier perpétuel. Ce qui attire également l’attention, ce sont les automates qui se mettent

en mouvement aux quarts d’heure, aux heures et à midi. Une fois par jour, à midi heure locale, soit 12 h 30 en heure d’hiver, au dernier étage, ce sont les douze Apôtres qui passent devant le Christ. Au passage des 4e, 8e et 12e apôtres, un coq situé en haut à gauche de l’horloge chan-te et bat des ailes. Année du millénaire de la cathédrale de Strasbourg, l’horloge astronomi-que de Notre-Dame sera bien présente pour battre la mesure des festivités.

Strasbourg Cathedral is a true example of hu-mankind’s creative genius. A thousand years have passed since the � rst stone of this vast Romanesque building was laid in 1015 by the bishop Werner de Habsbourg. � is thousandth anniversary is a unique opportunity to pay trib-ute to it.

Designated a World Heritage Site by Unesco and described by Victor Hugo as a ‘gigantic and delicate marvel’, the cathedral is the most iconic monument of Strasbourg and the sur-rounding area. Its magni� cence can be seen far across the Alsace plains and even from as far away as the Vosges mountains and the Black Forest. With its four turrets and single 142-me-tre high spire, adorned with a complex design

of pink sandstone, Strasbourg Cathedral rises from the heart of the city. � is masterpiece of Gothic art constitutes a true encyclopedia of medieval architecture and contains a wealth of rich treasures. Its as-tronomical clock attracts the interest of watch-making enthusiasts for a number of reasons. Set in a 16th-century casing, its mechanism is the work of Jean-Baptiste Schwilgué (1776–1856). Indicating much more than just the current time, it also shows the mean time, the day, month and year, the sign of the zodiac, the lunar phase and the position of the planets as far away as Saturn. At the end of each year it also calculates the moveable feasts for the year to come. � is mechanism – the calculation of the ecclesiasti-cal calendar – can be considered a perpetual calendar. Another main attraction is the clock-work � gures which move every � � een min-utes, on the hour and at midday. On the top level, once a day at midday local time, or 12.30 standard time in winter, the twelve Apostles pass in procession before Christ. When the 4th, 8th and 12th Apostles pass before Christ, a cockerel on the upper le� of the clock crows and � aps its wings. In Strasbourg Cathedral’s millennium year, its astronomical clock will be there to mark time with the celebrations.

La cathédrale de Strasbourg est bien le re� et des prouesses du génie des hommes. Depuis la pose de la première pierre d’un vaste édi� ce roman en 1015 par l’évêque Werner de Habsbourg, mille ans se sont écoulés.

Cet anniversaire millénaire est une opportunité exceptionnelle de lui rendre hommage.

La cathédrale Notre-Dame de Strasbourg

La cathédrale Notre-Dame fête son millénaire

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Programmation complète du millénaire sur www.1000cathedrale.strasbourg.eu

© J.Dorkel pour la CUS

94 WEEK END BREAK

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Adresse de la publication: Édouard Genton

Boutique Temple-Neuf6, rue du Temple-Neuf67000 Strasbourg+33 (0)3 88 24 48 99

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1nº

INTERVIEW

Nicole Kidman égérie d’Omegathe face of Omega

HAUTE JOAILLERIE

Piaget étincelle pour ses 140 anssparkles on its 140th birthday

BRAND PATRIMONY

Vacheron Constantin un patrimoine vivanta living heritage

Sélection de

Haute Horlogerie et créations joaillières

INTERVIEW

Dominique Formhals

le roi du spectacle aquatiqueking of the aquatic show

EDO

UA

RD

GEN

TON

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