ECOLOGIE GENERALE

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écologie générale et dynamique de populations

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  • ECOLOGIE GENERALE

    S3 (SVI)

  • PARTIE I

    Prpare par:

    Pr. F. BENMESSAOUD

  • Ecologie

    Objectif du cours

    L'objectif de ce cours est de cerner les

    aspects fondamentaux de l'cologie en tant

    que "science de l'environnement" et de ce

    fait, cet enseignement constitue une vitrine

    de l'cologie. Au terme de cet enseignement,

    les tudiants doivent avoir assimil les

    concepts fondamentaux de l'cologie

    gnrale, savoir :

  • Objectif

    1) le concept de niche cologique( Chaque

    individu a vis vis du milieu o il vit des

    exigences qu'on appelle niche cologique)

    rgi par les interactions entre les diffrentes

    composantes (biotiques et abiotiques) des

    cosystmes, et par consquent l'importance

    des facteurs cologiques sur la rgulation et

    le fonctionnement des cosystmes,

  • Objectif

    , 2) les flux d'nergie et le cycle de la matire qui

    conditionnent le fonctionnement des

    cosystmes.

  • Enfin

    Par ailleurs, ce cours d'cologie est conu de

    telle sorte que les tudiants prennent

    conscience du fait que l'cologie est une

    science intgrative par excellence et qu'elle

    ncessite de bonnes connaissances de base

    dans les autres disciplines enseignes en

    biologie et notamment en physique, en

    chimie et en biochimie.

  • INTRODUCTION A LECOLOGIE

    - Lcologie tudie les milieux et les conditions dexistence des tres vivants;

    - Lcologie tudie les rapports qui stablissent entre les tres vivants et entre ces tres vivants et leur environnement;

    Lcologie est la science des relations des organismes avec le monde environnant.

    I- LECOLOGIE DANS LE CHAMPS DES SCIENCES DE LA NATURE

  • LES 5 LMENTS INDISPENSABLES LA VIE

    L'eau:

    La vie ne peut se

    dvelopper sans eau

    quelque soit sa forme.

  • Le sol : support sur lequel poussent les plantes et

    partir duquel elles fabriquent

    de la matire vivante.

    LES 5 LMENTS INDISPENSABLES LA VIE

  • LES 5 LMENTS INDISPENSABLES LA VIE

    La lumire:

    permet la photosynthse,(nergie lumineuse en E chimique,matire minrale en M organique) sans elle la plante ne peut pas raliser la photosynthse et donc ne peut pas produire la matire vivante ncessaire son dveloppement.L'air:

    est la ressource en oxygne

    et en gaz carbonique des

    espces vivantes,occupe

    principalement latmosphre.

    La temprature:

    joue un rle considrable

    dans le dveloppement des

    plantes(permet ou pas la

    prsence de lespce)

  • LECOLOGIE MODERNE SE STRUCTURE AUTOUR

    DE 2 CHAMPS :

    1- Ltudes de la dynamique des populations et des peuplements

    Les objets tudis sont:- des populations (animales ou vgtales

    On sintresse leur dynamique et leurs interactions : - Taux de mortalit

    - Taux de fcondit

    - Densit

    - Structure sociale

    - Ethnologie(relation systmatique entre groupes

    qui constituent milieu)

    - Relation de comptition ou de prdation

    - etc.

  • 2- L tude du fonctionnement et dynamique des cosystmes et des paysages

    On sintresse lcologie systmique

    Les objets de recherches sont des

    cosystmes(biotope+biocnose) et paysages et ne sont plus

    exclusivement biologique

    Principalement on sintresse ltude:- des cycles de la matire

    - aux flux dnergie - aux processus et mcanismes de dcomposition, de

    production, de transferts, de recyclage, de cycles

    biogochimiques

  • LECOLOGIE EST NECESSAIRE A LA RATIONALISATION DE LA

    SOLUTION DES PROBLEMES POSES PAR LACTIVITE HUMAINE

    DANS LA BIOSPHERE

    Lcologie dveloppe les connaissances thoriques et pratiques ncessaires la rsolution des problmes lis aux cosystmes notamment:

    - leur sauvegarde,

    - leur amnagement,

    - leur exploitation

    Socits dpendent et affectent ces cycles et processus cologie est appele communiquer avec sciences de lhomme

  • II- LA NOTION DECOSYSTEME ECOLOGIQUE

    LIndividu:

    - Pour le naturaliste :Lindividu est lobjet immdiatement accessible

    -Pour lcologue:Les individus, que l'on peroit

    d'abord comme isols dans la

    nature, n'ont de sens, pour

    lcologue, qu'au travers du systme de relations qui les lient,

    d'une part d'autres individus, et

    d'autre part leur environnement

    physico-chimique

  • LES POPULATIONS NE SONT JAMAIS ISOLEES

    :(prsentent entre elles des interactions)TOUJOURS ELLES FONT PARTI DUN SYSTEME ECOLOGIQUE

    La population est la pice

    lmentaire ou unit

    fondamentale de tout

    systme cologique

  • LA DELIMITATION DES SYSTEMES ECOLOGIQUES DEPEND

    DE LOBJECTIF DE LETUDE ( lier espce ensemble de

    lcosystme pour mieux comprendre le fonctionnement de la nature)

    - Les composantes de lenvironnement de la population tudier ont t regroupes en quelques grands compartiments fondamentaux selon le type dinteraction quelles ont avec une population centrale :

    - prdateurs,

    - proies

    - comptiteurs

  • LECOLOGIE EST RAREMENT EN PRESENCE

    DE PHENOMENES LINEAIRES SIMPLES DU TYPE

    UNE CAUSE, UN EFFET

    LES PHENOMENES UNE CAUSE, UN EFFET SONT REALISABLES UNIQUEMENT AU LABORATOIRE

    EXEMPLE: Croissance des population de Moina macrocarpa

    (Crustac) en fonction de la temprature:

    En fonction de la temprature

    la vitesse de la croissance et

    leffectif de la population ne sont pas les mmes

  • III- DYNAMIQUES DES SYSTEMES

    ECOLOGIQUES ET EVOLUTION

    Les systmes cologiques peuvent changer au cours

    du temps se transformer ou disparatre:

    EXEMPLE : volution du nombre despces dOiseaux dans une fort en fonction de lge de la parcelle

    En fonction de lge de la parcelle le nombre

    despces dOiseaux nest plus le mme

  • IV- DYNAMIQUES DES ECOSYSTEMES

    ET EQUILIBRE DE LA BIOSPHERE

    Sous linfluence de diverses activits humaines (= activit anthropique) la biosphre souffre de plusieurs types de dsquilibres:

    1- Dsquilibres locaux

    EXEMPLE: Destruction de la fort de la Maamora :

    La destruction de la fort de la

    Maamora peut influencer les

    caractristiques climatiques de la

    rgion; il sagit dun dsquilibre local

  • 2- Dsquilibres plantaires

    ---- Les conditions cologiques

    de lensemble de la biosphre changent actuellement:

    EXEMPLE 1 : Dgradation (= volution ngative) des conditions

    cologique de lensemble de la biosphre.

    --- Augmentation du taux de CO2

    dans latmosphre,

    -- Augmentation de la temprature

    moyenne de la Terre,

    - Fonte des glaciers polaires

  • 2- Dsquilibres plantaires

    Une partie du

    rayonnement solaire

    traverse l'atmosphre

    et atteint le sol, qui en

    retour met un

    rayonnement

    thermique qui, lui, est

    absorb par les GES

    (Gaz Effet de Serre)

    ce qui rchauffe

    l'atmosphre(sphre

    de lair), qui elle-mme rchauffe le

    sol.

    EXEMPLE 2 : Phnomne Effet de serre :

  • NOTION DE BIOLOGIE DE LA CONSERVATION

    CETTE NOTION SAPPUIE SUR LANALYSE DE LA DIVERSITE BIOLOGIQUE A TRAVERS SES DEUX COMPOSANTES EN RELATION EN RELATION AVEC LA DYNAMIQUE DES SYSTEMES ECOLOGIQUES:

    -- La Richesse spcifique :

    Cest le nombre despce dans un cosystme,

    -La variabilit gntique:

    Elle se dfinit par la variabilit des gnes au sein

    d'une mme d'une population.

  • EXEMPLE : Richesse spcifique en amphibiens et reptiles

    dans certaines les

    Lexemple montre que la richesse

    spcifique est

    dautant plus leve que la surface de

    lle est plus grande

  • V- ECOLOGIE, ENVIRONNEMENT ET

    SOCIETE

    NOTRE PLANETE UNE VERITABLE CONTINUITE ECOLOGIQUE:(lhomme est entrain de faire de la biosphre un vritable systme)

    LE DOMAINE DE LECOLOGIE EST DEVENU TRES LARGE POUR SINTERESSER AUX :

    - Cadre biologique(pop et leurs interactions) des cosystmes

    - La dynamique de ces cosystmes

    - Contextes gologiques, chimiques, physiques et climatiques

  • LECOLOGIE ESSAYE DE RESOUDRE LES PROBLEMES DE

    LENVIRONNEMENT ET INFLUENCE LA POLITIQUE DE LA

    SOCIETE:

    La rencontre entre

    cologie scientifique et

    politique se fait

    l'occasion de

    problmes

    d'environnement,

    autour de questions de

    socit.

    cologie comme

    science,en sappuyant sur les sciences de la

    terre et SC de Homme,

    intervient pour rsoudre

    problmes de

    environnement et de la

    socit humaine

    autrement dit intervient

    dans sa politique

  • ORGANISATION GENERALE

    DE LA BIOSPHERE

    INTRODUCTION

    - Sur la Terre la VIE est dveloppe sous forme dune multitude dorganismes divers (microorganismes, plantes, animaux,)qui constituent la biosphre

    -LA BIOSPHERE+ Cest l'espace de la plante occup par les tres vivants

    + Elle recouvre partiellement les trois

    grands compartiments de la Terre : la

    lithosphre sphre du sol,

    l'hydrosphre (eau) et l'atmosphre

    (air).

  • LE TERME DE BIOSPHERE EST TOUJOURS UTILISE DANS

    UN SENS FONCTIONNEL ET DESCRIPTIF

    Pour un bon fonctionnement

    de la biosphre des

    processus cologiques lient

    troitement les organismes

    vivants leur environnement

    physico-chimique.

  • I- DYNAMIQUE D LENVIRONNEMENT PHYSIQUE

    1- La Terre tourne autour de son axe et autour du soleil- Le mouvement de la Terre

    est rythm de faon

    journalier (jour et nuit) et

    saisonnier (saison).

    EXEMPLE:

    Cration de grandes zones

    climatiques lchelle du Globe.

    distribution gographique

    prcipitations la surface des

    continents

    -Lorganisation gnrale de la Biosphre est

    commande par ce

    double rythme de la Terre

  • Deux types de facteurs peuvent agir sur un tre

    vivant

    Facteurs abiotiques: Facteurs biotiques:

    - les facteurs climatiques - la prdation

    Ils comprennent :Ils comprennent :

    - les caractristiques du sol

    - la composition chimique de leau

    - la comptition

    - le parasitisme

    - autres

  • 2- Exemple de laction des facteurs abiotiques sur les tres vivants

    2.1- Action de lhumidit

    Action de lhumidit C'est la quantit de vapeur d'eau qui se trouve

    dans une particule d'air sur Locusta

    migratoria, criquet (Figure 9) : - Pour deux tempratures diffrentes

    la Longvit des imagos varie en

    fonction de lhumidit

    - La disponibilit en eau du

    milieu et lhygromtrie (mesure H R) atmosphriques

    jouent un rle essentiel dans

    lcologie des organismes terrestres

  • 2.2- Action de la lumire

    LINTENSITE DE LA LUMIERE a une action nergtique dans la biosphre (source dnergie pour le milieu)

    Figure 10 : Cycle saisonnier du

    phytoplancton dans les ocans

    temprs de l'hmisphre nord

    (biomasse en f(t) de lanne)-- Il y a un pic de croissance du

    plancton au printemps, lorsque la

    lumire et les nutriments sont

    en abondance. Un deuxime pic se

    produit en automne.

    La lumire joue aussi comme stimulus essentiel qui dclenche ou

    rgle de nombreux comportements aux niveaux de diverses

    activits chez les animaux et les plantes

  • ACTION DE LA PHOTOPERIODE :

    Exemple: Variations saisonnires de photopriode et de prolactine chez la brebis Peul au Niger

    (juillet 12h45- novembre 11h15)

    -- la photopriode constitue un

    synchroniseur pour les

    activits des organismes qui

    obissent un rythme

    saisonnier (cycle de reproduction

    ou de floraison) Facteur prvisible

    pas C precip. Et temp.

  • 2.3- Action de la temprature

    Les tres vivants ne peuvent subsister que dans un intervalle de tempratures comprises entre

    0 et 60C

    -- Existence de tempratures ltales

    haute et basse chez insectes

    -- Les espces ne rsistent pas

    toutes aux mmes degrs de

    temprature(acclimatation)

    -- Certaines espces ont dvelopp des comportements et des

    adaptations physiologiques qui leur permettent de franchir la

    saison dfavorable: hibernation, estivation, migration, etc.

  • 3- Bilan dnergie de la plante

    -- une grande partie des

    radiations solaires natteint pas le sol, elle est stoppe dans

    latmosphre.-- Ce rle de philtre de latmosphre permet, notamment, de retenir certaines radiations nocives.

    -- En dfinitive, le bilan radiatif de la Terre est toujours proche de zro.

    -- Les gaz effet de serre se

    rchauffent sous leffet de lnergie rflchie par la Terre et permettent

    ainsi la surface terrestre davoir une temprature moyenne

    constante de 15C

    Bilan nergtique terrestre : Lnergie mise par le soleil permet la vie de se dvelopper sur Terre.

  • II- STRUCTURE DE LA BIOSPHERE

    Sous linfluence de :

    -- on y reconnat de vastes

    ensembles d'apparence uniforme

    large chelle de perception :

    les biomes.( Cette partie du cours sera plus dtaille par

    le Pr. ABOUDI )

    - la dynamique gnrale du globe terrestre,

    - la diversit du climat,

    - l'histoire gologique et l'htrognit de la Terre

    - l'action humaine. La biosphre ne prsente pas une structure uniforme

  • LA POPULATION, PIECE

    ELEMENTAIRE DES SYSTEMES

    ECOLOGIQUES

    INTRODUCTION-- Les systmes cologiques sont

    composs de populations

    interconnectes sur une toile de

    fond constitue par

    lEnvironnement physico-chimique.

    -- La ralit de ces systmes est matrialise par la permanence,

    plus ou moins grande, des populations et de leurs interrelations

    -- En ce sens, c'est la population et non lindividu qui constitue la pice lmentaire des systmes cologiques

  • I- LE SYSTEME

    POPULATION-ENVIRONNEMENT

    1- La population-- Une population est un ensemble d'individus de mme espce

    -- La population peut tre considre

    comme un systme caractris par

    diverses variables d'tat dont les

    principales sont :

    - l'effectif (ou la densit),

    - le type de distribution spatiale

    des individus,

    - la structure d'ge,

    - la structure gntique,

    - l'organisation sociale.

    Processus dmographiques (action

    positive,N,I, ou ngatives,M,E, sur la

    cintique,variation, des populations=

    (dans milieu effectif de population

    varie ne reste pas constant)

  • SYSTEME POPULATION-ENVIRONNEMENT

    Le fonctionnement de la population et sa cintique ne peut tre compris sans rfrence son environnement do la notion du systme population-environnement

    Rgulation feed-back, rtroaction

  • 2- Lenvironnement du point de vue de la population

    L'environnement comprend:

    -- le cadre climatique et physico-

    chimique o volue la population,

    -- des sources de nourriture,

    -- des ennemis P

    -- de nombreuses autres

    populations qui peuvent interagir

    avec l'espce tudie soit

    ngativement soit positivement

    Mutualisme, Symbiose.

    2.2- Les composantes de lenvironnement

  • 2.2- Gnralits relatives aux facteurs de

    lenvironnement (grd types de milieu en f(t) de lespace1 et temps2)

    -- Les diffrentes caractristiques

    de l'environnement doivent tre

    dfinies non seulement par leurs

    valeurs moyennes mais aussi par

    leur variabilit dans l'espace et

    dans le temps : amplitude des

    variations, frquence des

    variations, prvisibilit des

    variations (temp.max et minimale)

    -- La notion d'htrognit:

    Les milieux naturels ne sont

    uniformes ni dans l'espace ni dans

    le temps :

    -- La notion de prvisibilit:

    Pour la variabilit il est essentiel de

    distinguer ce qui est rgulier, rythm

    (variabilit nycthmrale,

    saisonnire) et ce qui est irrgulier,

    donc imprvisible

    (Photopriode,scheresse, temper.)

  • Facteurs immdiats (le pourquoi) et facteurs ultimes

    (le comment)

    -- Facteurs immdiats :

    Ce sont ceux qui dclenchent,

    rglent ou perturbent actuellement

    le droulement de tel ou tel

    processus biologique(escargot,temp

    et humidit)

    -- Facteurs ultimes :sont ceux qui, au cours de l'volution,

    ont dtermin et maintiennent les

    modalits du dit processus(ours, froid

    facteurs de lvolution qui sont derrire le dveloppement de ces

    hormones).

  • La notion de Ressources

    On qualifie de ressource toute substance ou facteur qui peut conduire l'accroissement des taux de croissance (des populations) lorsque sa disponibilit dans le milieu augmente et qui est consomm par le type d'organismes considr .

    Prairie peut constituer une source dalimentation (insecte, oiseau, btail)

    Un arbre peut constituer un milieu de nidation(ressource)

  • 3- lments de gntique des

    populations

    -- Polymorphisme et mcanismes de la variation des populations(termites:reine,ouvrire, soldat plusieurs formes morphologiques qui appartiennent la mme espce )

    - Le polymorphisme gntique des populations naturelles

    peut tre valu par la frquence des gnes polymorphes

    -Les populations naturelles sont

    caractrises par leur diversit gntique :

    pour un locus donn, chaque gne peut

    tre reprsent par des allles diffrents.-Un locus sur un chromosome et le gne contenu

    dans ce locus

    -Les individus qui composent ces

    populations sont gntiquement

    diffrents et leurs caractristiques

    phnotypiques sont donc elles-mmes

    diffrentes.

  • -- Slection, Adaptation et volution

    Selon les conditions environnantes la slection naturelle, qui s'exerce sur les gnotypes travers les phnotypes, peut stabiliser le pool gntique=frquence des allles dune population(chinois,japonais) ou au contraire en modifier la structure

    -- Dans le premier cas (environnement stable) on parle de

    slection stabilisante (ou conservatrice).

    -- Dans le second cas on parle soit de slection

    directionnelle s'il y a simple dplacement du phnotype modal (en environnement changeant),

    soit de slection diversifiante si apparaissent plusieurs phnotypes modaux distincts.

  • 1. La slection directionnelle, qui agit en milieu changeant

    dplace le phnotype modal ;

    2. La slection stabilisante, qui opre en milieu stable, maintient

    constamment le phnotype modal;

    3. La slection diversifiante, qui survient en milieu de type

    mosaque,=htrogne provoque l'apparition de plusieurs

    phnotypes modaux. N0 et Nt, effectifs aux temps t0 et t ; w,

    valeurs slectives.

  • II- DYNAMIQUE DES POPULATIONS

    1- Croissance et rgulation des populations

    1.1- Gnralits

    - La dynamique des populations analyse les mcanismes de

    la cintique dmographique des populations.

    - Au cours du temps, sous linfluence des conditions de l'environnement et des proprits de chaque individu

    l'effectif des populations naturelles peut crotre, rester

    stationnaire, fluctuer, ou bien encore dcrotre jusqu'

    l'extinction

    - Dans la nature les populations ne croissent pas indfiniment.

  • QUELQUES EXEMPLES DE VARIATION DE

    POPULATIONS NATURELLES

    - Sous linfluence de lenvironnement (nourriture, habitat,..) et certaines caractristiques des individus la croissance

    numrique dune population(densit) subit une rgulation pour tre limite certain seuil numriques.

    La croissance ne suit pas un seul modle numrique.

  • QUELQUES EXEMPLES DE VARIATION DE

    POPULATIONS NATURELLES

  • 1.2- Un modle mathmatique simple des populations

    L'effectif des populations varie en fonction de l'quilibre entre les processus de recrutement:

    natalit (n) + immigration(i) et les processus de disparition mortalit (m) + migration(e)

    Mathmatiquement on peut calculer leffectif Nt un instant t :

  • les effectifs de la population la fin et au dbut de l'intervalle

    de temps considr (une anne par exemple, qq heures,

    semaines dcade), Nt et N,t-1_,

  • Pour la croissance d'une population au cours

    d'intervalles successifs de mme dure il est commode

    d'tablir le taux de croissance par individu, r :quantit de leffectif ajout pendant un instant sur leffectif initial.

    La taille de la population au temps t est donne par la relation :

    Le taux d'accroissement par individu r dpend des:

    - des proprits des individus qui composent la population- des conditions offertes par l'environnement.

    Dans les conditions optimales, ce taux prsente une valeur

    maximale rm qui traduit tout le potentiel d'accroissement des

    individus( conditions trs favorables).

  • Dans la nature r est maximal lors de la phase

    de colonisation d'un nouveau milieu.

    Quand la densit de la population augmente:

    -- les ressources peuvent devenir insuffisantes pour

    chaque individu

    - r dcrot en fonction de la densit de la population.

    - La relation entre r et N sera :

    r sera donc rm moins le produit dune constante (alpha) fois leffectif atteint par la population (N). Avec ..N frein qui bloque la croissance de la population.

  • Le taux d'accroissement moyen r devient nul

    lorsque l'effectif de la population atteint la

    densit d'quilibre ou capacit limite du milieu

    Variation du taux de croissance par tte r en fonction de la densit de

    la population N, dans l'hypothse d'une relation de type linaire.

  • Le taux d'accroissement moyen r devient nul lorsque l'effectif de la population atteint la densit

    d'quilibre ou la capacit limite du milieu K =

    nombre dind. de lespce maximum support par le milieu est gal K

    Par dfinition, la croissance de la population est ici rgule par sa propre densit. L'quation (3) s'crit alors

  • . On a dmontrer que leffectif de la population en croissance thoriquement(normalement):donc la croissance fait intervenir effectif du dbut Nt-1,taux de croissance max rm et capacit du milieu k.

  • Croissance relle dune population :

    Dans la nature plusieurs contraintes (insuffisance de nourriture ou densit leve de la population, etc.) peuvent combiner pour rduire laugmentation par rapport celle qui serait thoriquement possible:est ce que la pop. Va crotre tt le temps?

    Courbe de

    croissance (en

    bleu) de la

    population de

    moutons dans

    le sud de

    lAustralie.

  • Quelques exemples de simulations

    numriques de la dynamique de populations

    La dynamique du

    systme peut

    naturellement tre

    affecte par des

    changements de

    l'environnement

    ou des variations

    dans la

    composition

    gntique de la

    population.

  • 2- Comptition intraspcifique

    .2.1- Dfinition- II y a comptition quand deux ou plusieurs organismes ou

    populations utilisent des ressources communes prsentes

    en quantit limite ou, si ces ressources ne sont pas

    limitantes, quand, en les recherchant, les organismes en

    concurrence se nuisent.

    - La comptition est

    intraspcifiquequand les organismes

    ou populations en

    prsence sont de

    mme espce.

  • 2.2- Analyse des effets de la comptition

    intraspcifique: densit-dpendance

    - Lintensit de cet effet dpend de la densit.

    - La comptition aboutit toujours une

    diminution de la contribution des

    individus qu'elle affecte la gnration

    suivante (baisse de fcondit et/ou de

    survie). Ind. affaiblis par comptition

    descendant seront faibles

    - La comptition a une tendance

    rgulatrice de leffectif de la population:

    - Elle a la capacit rduire la densit des

    populations lorsque celles-ci dpassent

    un certain seuil et au contraire

    l'accrotre quand elles se situent en

    dessous.

  • Quelques exemples deffets de la densit sur les

    variables dmographiques( N.I.,M.E.) dans

    diverses populations naturelles.

  • Les effets de la surdensit sur la qualit et les

    performances(tat de sant des ind.) des individus

    sont multiples :

    - Affaiblissement physiologique,

    - Ralentissement de la croissance individuelle,

    - Diminution de la fcondit et de la longvit,

    - Modifications du comportement.

    == De tous ces effets il rsulte non seulement une diminution de

    la densit mais aussi, ventuellement, une modification de la

    composition gntique de la population et de sa structure sociale.

    == En condition de surpopulation beaucoup d'organismes,

    affaiblis par des carences alimentaires, deviennent plus

    vulnrables(fragiles) aux prdateurs, parasites et maladies.

  • 2.3- Effets quantitatifs et effets qualificatifs:

    Exemple :poids de plante en f(t) des semis

    Variation de lamplitude des poids individuels au cours de la saison dans des populations de lin issues de semis raliss diffrentes densits de

    graines poids moy des plantes diminue lorsque le nbr de semis lev.

  • Les effets de la surdensit sur la qualit et la performance

    des individus sont multiples

    La comptition intraspcifique conduit:

    Le poids sec total pour chaque espce, aprs une augmentation initiale aux basses densits, reste remarquablement constant.

    -- des changements quantitatifs, tels que le nombre des individus qui survivent,-- A des changements qualitatifs qui affectent ces

    survivants et leurs performances.Ces changements qualitatifs ne se limitent pas la

    production moyenne de graines par plante.

    En agronomie ce phnomne est dit loi de la rcolte

    finale constante.

  • 3- La population dans lcosystme

    3.1- De la population au systme

    population-environnement :

    Le problme de la rgulation( dpend de facteurs de

    lenvironnement) naturelle de la croissance dune population doit donc tre pos compte tenu de

    l'ensemble des interactions qui constituent lensemble

    du systme population-environnement.

    En plus de la comptition intraspcifique, les processus rgulateurs

    de la croissance dune population comprennent:

    - Climat dfavorable

    - frquence des prdateurs

    - prsence de parasites

  • 3.2- Des populations non quilibres(cycle de

    dveloppement fragile diffrent niveaux:

    Les parasites(ascaris et tiques)

    On parle de parasitisme lorsque un mme individu obtient gnralement la totalit de sa nourriture d'un seul tre vivant, bien que ceux d'espces cycle complexe puissent dpendre successivement et dans un ordre prvisible de deux ou trois htes d'espces diffrentes.

    Cest une relation avantageuse pour l'un et nuisible pour l'hte

    = mode de vie le plus rpandu de la plante. Chaque espce vivante possde plusieurs parasites dont certains sont spcifiques l'espce.(endoparasite et ectoparasite)

  • EXEMPLE: Cycle du parasite Schistosoma

    haematobium responsable chez l'homme de la

    bilharziose urinaire. les populations ponctuelles de parasites sont habituellement dans

    des conditions de non-quilibre et que l'origine principale de celles-ci rside dans la complexit des associations biotiques qui caractrisent le mode de vie parasitaire(a biot =ensemble dtres vivants parasite, hte, mollusque

    Cycle du parasite

    Schistosoma

    haematobium

    responsable chez

    l'homme de la

    bilharziose urinaire.

  • Caractristique de la dynamique locale des

    populations de Schistosoma haematobium

  • 3.3- Thorie de la niche cologique

    - La niche cologique est le rle et la place de cette

    espce dans son cosystme.

    - La niche cologique comme tant lensemble des conditions dans lesquelles vit et se perptue la

    population.

    Deux dfinitions

  • Dimensions de la niche

    Pour une espce donne on distingue plusieurs

    dimensions de la niche cologique:

    - niche alimentaire,

    - niche spatiale,

    - niche pluviomtrique,

    Ces espaces cologiques,

    reprs par rapport un,

    deux ou trois axes ( ou

    variables du milieu), sont

    reprsentes

    graphiquement.

    - Niche trophique, etc.

  • EXEMPLES:

    1- Amplitude (w) et

    chevauchement de niches

    (hachur) de deux espces

    mesurs sur un gradient de

    ressource,

    2- Niches

    pluviomtriques de

    quelques essences

    arbores en France

    d'aprs leur distribution

    observe.

  • 4- La slection naturelle

    4.1- Mcanismes de la slection naturelle

    La slection naturelle est un processus qui s'exerce sur

    des individus, l'chelle de population qu'ils constituent,

    et qui implique ncessairement trois conditions :

    - La population doit prsenter une variation interindividuelle

    de quelques traits : taux de croissance, agressivit,

    pigmentation, longueur de tel ou tel organe, etc. ;

    - Ce trait doit tre reli au succs de reproduction ou la

    survie, c'est--dire affecter le taux de multiplication ou

    valeur slective de l'individu ;

    - Il faut qu'il y ait transmission hrditaire de ce caractre.

  • Si ces trois conditions sont remplies :

    On observera :

    - un effet intra-gnration (les individus de mme

    ge diffreront entre eux de manire prvisible);on

    peut calculer davance la frquence des formes quon peut avoir la descendance.

    - un effet inter-gnration (la population des

    descendants diffrera de manire prvisible de la

    population parentale)les caractristiques dune espce avec le temps vont voluer vers la cration

    dune nouvelle forme ou espce.

  • 4.2- La slection naturelle en action

    La phalne du bouleau (arbre

    famille btulaces) (papillon insecte de l'ordre des lpidoptres ). Le phnotype typique, trs mimtique avec les lichens qui recouvrent l'corce des bouleaux non pollus, cde la place au phnotype mlanique(mlanisme on caractrise un changement de couleur virant au noir) dans les rgions industrielles o les troncs, privs de lichens, apparaissent noircis.

  • Le milieu tri ou slectionne les gnotypes les plus

    favorables aux conditions du moment. Donc, sous

    linfluence du milieu, la population se modifie, se

    diffrencie, elle volue.

    Le phnotype exprime les potentialits du gnotype

    ventuellement modules(adaptes) par les interactions avec lenvironnement(p17)

    Gnotype Phnotype

  • La radiation adaptative des pinsons de Darwin aux

    les Galpagos au large de la cte ouest de

    l'quateur.

  • III- LES STRATEGIES

    BIODEMOGRAPHIQUES

    1- Le concept de stratgie dmographique

    -- L'analyse de tels assemblages de caractres

    (morphologiques, physiologiques, thologiques,

    cologiques et dmographiques) est dune importance en cologie volutive.

    -- Les combinaisons complexes de caractres sont

    appeles stratgies ou tactiques .

    -- Ces stratgies traduisent l'adaptation des

    populations leur environnement.

    -- Pour un individu, affront une situation donne une

    stratgie est un type de rponse ou de performance

    parmi une srie d'alternatives possibles.

  • 1.1- Cycles de vie et adaptation

    Le cycle de vie des organismes rsulte d'un ensemble de traits qui contribuent leur survie et leur reproduction, donc la valeur slective. ces animaux ont acquis ces formes grce lvolution adaptative.

  • Pour survivre et se reproduire, tout tre vivant a

    besoin de matire et d'nergie qu'il lui faut

    rpartir entre ses diffrentes fonctions essentielles

    Des priorits de dpenses de lnergie disponible:

    -- Par suite de contraintes diverses (abondance et capturabilit des

    proies, temps ncessaire la recherche et l'ingestion de celles-ci,

    etc.), la quantit d'nergie disponible est limite.

    -- Par consquent, accrotre l'allocation d'nergie la

    reproduction, par exemple, quivaut rduire l'nergie disponible

    pour la croissance ou les dpenses d'entretien. Il y a donc

    ncessit de choix .

  • L'organisme en tant que systme d'acquisition, de

    transformation et d'allocation(attribution) des ressources

    entre ces diffrents besoins fondamentaux.

    Les stratgies dmographiques sont donc des

    ensembles de traits coadapts(adaptation morphol.

    Physiol.,comportemental pour un but prcis), models(labors) par le jeu

    de la slection naturelle, pour rsoudre des problmes

    cologiques particuliers .

  • 1.2-contraites et compromis

    En rponse, diffrents contraintes, la structure propre de

    lindividu, limite les possibilits de rponse:

    Exemple: Chez les espces ovipares qui, chaque ponte produisent leurs ufs simultanment, la biomasse reproductive sera limite, contrainte, par la capacit abdominale.

    Cas de diverses Anoures tropicaux

    Lexemple montre quil y a une relation entre le

    volume de la

    ponte et la taille

    moyenne des

    femelles. Ponte

    proportionnelle

    longueur de

    femelle.

  • 2- Les comportements alimentaires

    comme stratgies

    Comment se nourrir, c'est--dire quelles proies choisir ? O se

    nourrir ? Quand se nourrir ? Voil des problmes que tout

    organisme doit rsoudre ...

    -- Naturellement, il existe des contraintes internes (d'ordre

    morphologique ou physiologique,capacit abdominale) et

    externes (risques de prdation, caractristiques des proies

    potentielles, comptiteurs...) qui limitent ou orientent les choix.

    Exemples:

    -- Beaucoup d'animaux choisissent des proies de mme nature mais

    de tailles diffrentes.

    -- On peut penser, en effet, qu'il est vital pour beaucoup

    d'espces d'acqurir le maximum d'nergie dans le minimum

    de temps et dviter de longues expositions des risques de prdation.

  • Exemple: stratgie dalimentation de

    lpinoche (poisson)(quoi manger et quand

    manger)

    Les pinoches

    affames prfrent

    chasser dans les

    zones riches en

    proies (en blanc),

    sauf lorsque la

    prsence d'un

    prdateur a t

    dtecte

  • 3- Le cot de la reproduction

    Si deux (ou plusieurs) attributs biodmographiques sont en comptition pour se partager une mme quantit limite de ressources il sera impossible en effet de les maximiser simultanment : les gains

    accords l'un se traduisant par une perte pour l'autre.

    Thoriquement, la ncessit d'un cot de reproduction est

    logique du fait que l'organisme est un systme contraint

    (bloqu).

    -- la reproduction peut drainer de l'nergie et des nutriments de

    telle sorte que ceux-ci ne peuvent tre compltement restaurs

    avant la tentative de reproduction suivante : c'est le cot en

    fcondit.

    On distingue habituellement deux sortes de cot de reproduction :

    -- Le cot du risque associant les activits de reproduction la dure

    de survie: cest le cot en survie

  • Stratgie r et stratgie K

    L'hypothse que l'quation logistique modlise mathmatiquement la croissance numrique des populations naturelles, permet de distinguer 2 types de slection selon le degr de perturbation du milieu:p.21

    - la slection r, qui s'exerce dans les populations basse densit

    et se caractrise par un taux de multiplication aussi lev que

    possible (maximisation de r) ;

    - la slection K, qui stablit en conditions de densits leves et favorise une meilleure conversion des ressources

    trophiques (maximisation de K)

  • Conditions d'intervention, des modes d'action

    et des effets de la slection -r et de la slection-K

  • Le taux d'accroissement moyen r devient nul

    lorsque l'effectif de la population atteint la

    densit d'quilibre ou capacit limite du milieu

    Variation du taux de croissance par tte r en fonction de la densit de

    la population N, dans l'hypothse d'une relation de type linaire.

  • LES INTERACTION ENTRE ESPECES

    - Les diffrentes populations qui se ctoient dans un mme

    cosystme ont entre elles des interactions susceptibles de

    modifier leur dynamique et d'orienter leur volution.

    - De telles interactions joueraient un rle important dans

    l'organisation, la dynamique et l'volution des systmes

    plurispcifiques, peuplements ou cosystmes.

    - Les interactions s'exercent d'abord entre des individus mais

    elles impliquent aussi les populations dans leur ensemble

    - La comptition interspcifique entre deux populations, qui

    peut mettre en jeu des phnomnes d'exclusion spatiale ou

    d'interaction chimique entre individus, consiste plus largement

    en une coaction entre les deux populations

  • Les effets de la comptition dpendent

    de plusieurs facteurs:

    - Les proprits des individus

    - leur densit

    - la structure des populations en prsence

    - des caractristiques de l'environnement.

    Les coactions interspcifiques sont classes selon que leurs

    effets sur les individus et populations concerns sont ngatifs,

    neutres ou positifs.

    Principalement il existe quatre grands types d'interactions :

    - la comptition interspcifique (coactions potentiellement

    ngatives dans les deux sens) ;

    - la prdation sensu lato (coactions mangeur-mang ,

    positives pour le premier, ngatives pour le second) ;

    - les relations htes-parasites ;

    - la coopration (coactions positives dans les deux sens).

  • I- COMPETITION INTRESPECIFIQUE

    L'tude mathmatique des phnomnes de comptition interspcifique s'est base sur l'analyse mathmatique des effets rciproques de la croissance d'une population A sur la croissance d'une population B.

    Une thorie mathmatique de la comptition interspcifique s'est

    dveloppe sur la base du modle logistique de croissance des

    populations.

  • 1- Model mathmatique (au laboratoire)

    Leur croissance, chacune se trouvant seule,

    est donne par les quations suivantes :

    Soit deux populations 1 et 2 d'espces

    diffrentes et qui sont en comptition pour une

    ressource limite.

  • Lorsque les deux populations coexistent et

    interagissent, la comptition intraspcifique

    s'ajoute la comptition interspcifique,

    la croissance de chacune est influence non seulement par sa propre densit mais aussi par celle de l'espce concurrente :

  • Ces expressions tiennent compte de leffet dfavorable quexerce chaque

    individu sur la croissance de sa propre population(autolimitation et

    limitation mutuelle des 2 populations)

    N1et N2 effectifs de deux populations qui sont

    en comptition pour une mme ressource, r1et r2 taux daccroissement naturel, k1 et k2 les capacits limites du milieu.

    Le coefficient de comptition Alpha mesure

    leffet de comptition de lespce 2 sur lespce 1 et rciproquement pour le coefficient de comptition bta

  • Ce systme mathmatique montre quune coexistence stable

    des deux populations nest pas toujours possible surtout lorsque

    ces deux espces sont cologiquement proches (mme niche,

    exigences cologiques, ressources).

    Sous linfluence de la comptition interspcifique le dveloppement dune espce peut conduire la disparition du milieu dune autre espce : cest le principe de lexclusion comptitive dune espce par lautre.

    Exemple 1 : Croissance de populations exprimentales des protozoaires Paramecium aurelia et P. caudatum en culture pure ou mixte

  • Exemple 2 :Comptition entre deux populations de coloptres levs dans la farine, Tribolium confusum et

    Oryzaephilus surinamensis

    En (b), des petits tubes capillaires mnageaient des refuges aux ufs/larves de O.Surinamensis., leur permettant d'chapper la prdation de T.confusum, assimile de la comptition par interfrence(action directe)

    (d'aprs Crombie, 1947).

  • 2- La comptition interspcifique dans

    la nature

    La thorie de la niche cologique et le principe d'exclusion

    comptitive prvoient qu'en conditions stables des espces

    cologiquement similaires ne peuvent coexister.

    Dans la nature, de nombreux exemples de sgrgation

    cologique permettant dviter cette exclusion:

    la sparation spatiale dont la figure donne quelques exemples,

    mais la sgrgation cologique peut naturellement se produire

    aussi sur un autre axe de la niche, le temps, ou les catgories de

    nourriture utilises ou encore se faire partiellement sur chacun

    de ces axes la fois.

  • - Exemples de sgrgation spatiale d'espces

    potentiellement comptitives.

    A droite : Rpartition de trois espces d'ichneumons parasites de cocons de Neodiprion swainei dans l'espace dfini par un gradient d'humidit et un gradient de densit de l'hte ;

    A gauche : caractrisation des niches spatiales de deux espces de Potamogeton dans les mares de Sude selon deux gradients dfinis par la concentration en a et en N dissous.

  • Sgrgation trophique par la taille des proies de quatre

    espces de cilis du genre Remanella qui coexistent

    frquemment sur des fonds marins sableux.

  • 3- Mcanismes de linteraction

    comptitive

    La comptition par exploitation :- Dans ce type de comptition, il n'y a pas, par dfinition, d'action directe entre les individus en prsence.

    - Ses effets se font sentir au niveau des populations par l'intermdiaire

    de la rarfaction de la ressource commune (nourriture, abris).

    Il en rsulte:

    - une sous-alimentation des individus qui provoque ralentissement ou cessation de la croissance,

    - une chute de la fcondit,

    - Un accroissement de la mortalit,

    - dans le cas des animaux, migration.

    Parce qu'en laboratoire cette dernire issue tait empche on a peut-tre sous-estim l'importance des phnomnes d'migration dans la dynamique des processus comptitifs in natura.

  • Prdateur = celui qui mange la proie

    Dans les biocnoses, le facteur initial du transfert

    de l'nergie et de matire est la prdation

    Elle constitue un processus cologique essentiel

    qui contrle les populations

    Le zooplancton est un prdateur du phytoplancton Herbivore.

    Le poisson est un prdateur du zooplancton Carnivore

    La prdation:

    Prdation = Recherche active d'une proie par un prdateur

    pour se nourrir

  • -Grce la prdation, lespce consommatrice

    augmente sa biomasse et son taux de natalit.

    - Contrairement, lespce consomme (la proie)diminue sa biomasse et augmente son taux de

    mortalit.

    Cette interaction est donc positive pour

    lespce consommatrice et ngative pour la proie.

  • I- MANGEUR MANGE

    La prdation est le fait de se nourrir d'autres organismes vivants.

    En ce sens sont considrs comme prdateurs la totalit des animaux non dtritivores : herbivores, carnivores, et parasites.

    1- Dynamique du systme prdateur-proie en laboratoire

    1.1- Le modle de Lotka-VolterraPartant de Lotka et Volterra (1925, 1926) partent de l'hypothse

    d'une croissance exponentielle des populations naturelles, la

    croissance de la population de proies varie de faons suivante :

    - En absence de prdateurs:

  • - En absence de prdateurs:

    Le taux intrinsque d'accroissement de la population de proies est suppos diminuer d'une quantit kjN2 linairement proportionnelle (constante de

    capturabilit k,) au nombre de prdateurs N2.

  • La croissance de la population de proies est

    alors :

    De la mme faon, en admettant qu'en l'absence de proies la

    population de prdateurs dcrot de manire gomtrique, ses

    variations numriques peuvent tre dcrites par les formules :

    En labsence de proies

    En prsence de proies

  • La solution de ce systme d'quations est un

    couple d'oscillations priodiques

    Le modle de Lotka et Volterra ne correspond pas beaucoup ce qui se passe dans le milieu naturel. Il suppose en effet que la population-proie n'est pas limite par la quantit de nourriture dispo-nible, que la population prdatrice ne dispose pas de proies de remplacement et que le taux de prdation est linairement proportionnel la densit des proies. Aucun type d'effets-retard ou d'effets dpendant de la densit n'est envisag.

  • Le modle de Lotka-Volterra fut l'origine de nombreux

    travaux exprimentaux. Ceux-ci permirent leur tour

    l'laboration de modles plus ralistes.

    1.2- Quelques rsultats exprimentauxLe modle de Lotka-Volterra fut l'origine de nombreux travaux

    exprimentaux. Ceux-ci permirent leur tour l'laboration de modles

    plus ralistes.

  • Dynamique du systme Didinium

    (prdateur)/Paramecium (proie) en laboratoire :

    A) En milieu homogne, sans immigration de

    nouvelles proies, les prdateurs consomment

    toutes leurs proies puis meurent ;

    B) En milieu htrogne mnageant un refuge

    pour les proies, les prdateurs meurent

    d'inanition ;

    C) En milieu homogne avec immigration

    priodique de proies les deux espces peuvent

    coexister en prsentant des oscillations priodiques

    dca-les de leurs effectifs.

  • . - Il concluait que les oscillations priodiques des

    effectif de prdateurs et de proies n'taient pas une

    proprit intrinsque du systme prdateur-proie

    mais la consquence des phnomnes

    d'immigration rpts.

  • 2- Effet des prdateurs sur la dynamique de

    leurs proies dans la nature

    - Le fait qu'un prdateur prlve, pour se nourrir, un certain nombre d'individus parmi une population, n'implique pas ncessairement qu'il exerce sur elle une action limitante.

    - Nombre de prdateurs ne feraient en effet

    qu'liminer de leurs populations-proies les individus

    en surnombre : individus privs d'abri ou de territoire,

    errants, malades ou blesss de toute faon vous

    prir

  • Exemple: Reprsentation schmatique de l'hypothse

    d'Errigton sur la rgulation des populations de rats

    musqus

  • 3- Les relations htes-parasites:

    -- Un parasite est un organisme vivant aux dpens de celui qui l'hberge, grce quoi le parasite peut se dvelopper.

    -- Ce dveloppement se fait en se nourrissant soit des tissus,

    des aliments, mais galement du sang de son hte.

    -- Les parasites se caractrisent notamment par une extrme

    spcialisation dans l'exploitation des ressources.

    -- Beaucoup d'espces dpendent d'une seule espce-hte

  • Consquences dune spcialisation extrme du

    parasite vis--vis de son hte

    -- Une dpendance totale du parasite vis--vis de son

    hte.

    -- L'espce parasite dveloppe des adaptations

    morphologiques, biochimiques, physiologiques,

    thologiques et dmographiques qui interviennent de

    manire essentielle dans la dynamique et l'volution de la

    relation parasite-hte.

  • L'action des parasites sur leur proie

    -- Elle diffre souvent de celle des prdateurs en ce qu'elle

    n'entrane pas ncessairement ni directement la mort de

    celle-ci.

    -- Dans de nombreux cas l'installation ou le dveloppement

    des parasites ne peut se produire que si l'hte prsente dj

    un tat physiologique dtrior.

    --L'impact des parasites dpend de leur nombre et la charge

    parasitaire

    -- Le parasitisme peut affecter la croissance, la fcondit, la

    longvit des htes, directement ou indirectement

    (vulnrabilit accrue d'autres parasites, des maladies, aux

    prdateurs, aux rigueurs du climat).

  • Exemple de maladies parasitaires:charge

    parasitaire

    Les leishmanioses est une trypanosomiases qui tuent des centaines de

    milliers de personnes chaque anne dans le monde.

    La forme la plus svre de leishmaniose (la forme viscrale ou kala-azar

    ), induite par Leishmania donovani et L. infantum , affecte environ 500 000

    personnes par an Bien que des mdicaments existent pour traiter ces

    maladies, ceux-ci ne sont pas toujours efficaces, du fait de

    lapparition de parasites rsistants et de la toxicit des produits.

  • Exemples de limpact des parasites sur

    les populations dhtes:

    1 coexistence de deux espces de drosophiles, rendue possible par la prsence d'un parasitode.

    (A) En l'absence de Leptopilina boulardi, Drosophila simulans (en trait plein) est rapidement limine par Drosophila melanogaster(en tirets).

    (B) En prsence de Leptopilina boulardi, Drosophila simulans (en tirets) subsiste aux ct de Drosophila melanogaster (en trait plein).

  • Exemples de limpact des parasites sur

    les populations dhtes (suite): 2 (en bas, gauche) : corrlation ngative entre

    l'intensit du parasitisme (tirets) et la densit des populations du lagopde d'Ecosse (trait plein), au cours de onze annes conscutives

    3 (en bas, droite) : effets de la densit de chenilles dfoliatrices sur la croissance en t (en % de la moyenne observe) des chnes en Grande-Bretagne

  • 3- Les interactions de coopration:

    ct des interactions ngatives que nous avons

    not, il existe aussi des coactions positives, soit

    pour les deux espces (mutualisme et symbiose),

    soit pour l'une d'entre elles, l'autre ne souffrant pas

    (commensalisme).

    Une espce a un effet positif, ngatif ou neutre sur une

    autre espce si, respectivement, elle accrot, diminue ou

    laisse inchange sa valeur slective (c'est--dire sa

    contribution la gnration suivante).

  • Exemples dinteractions non ngatives:

    Le commensalisme:

    Exemple : Mouches domestiques, souris et rats peuvent ainsi

    tre considrs comme des espces commensales de

    l'homme.

    On parle de commensalisme lorsqu'une espce profite de la

    prsence d'une autre pour se protger, se nourrir ou se dplacer

    sans nuire cette dernire

  • Le mutualisme:

    on parle de mutualisme ou de symbiose, selon que l'association est facultative ou obligatoire au moins pour l'un des parte-naires. La sparation n'est pas toujours possible et il existe tous les intermdiaires entre ces extrmes.

    Exemple :

    Il y a mutualisme entre

    fourmis et pucerons. Les

    premires entretiennent les

    pucerons desquels elles

    reoivent un liquides sucrs.

  • Les Fourmis envahissent aussi, le rameau de rosier. A l'aide de leurs antennes, elles

    caressent les Pucerons et rcoltent la scrtion sucre, appele miellat, qui sort alors de

    leur abdomen. Or les Fourmis ne se contentent pas d'exploiter les Pucerons : elles les

    dfendent, au besoin contre les larves de Coccinelles, les nettoient, favorisant ainsi leur

    prolifration. Dans cette relation, il y a bnfice rciproque, mais sans que les deux

    espces aient besoin l'une de l'autre pour vivre :

    La Coccinelle est un prdateur du Puceron

    rgression de la population de Pucerons.

    Dans des conditions climatiques favorables les Pucerons sont nombreux et parasitent les

    rameaux du rosier se nourrissent de sve

    parasitisme

    relation de prdation.

    on parle de coopration.

  • Le labre nettoyeur est un petit poisson l apparence noire, bleue et blanche trs

    caractristique. Ces couleurs sont immdiatement reconnaissables par les autres

    poissons qui, lapproche dun labre, ouvrent leur bouche et leurs oues(audition)

    pour laisser ce dernier pntrer lintrieur et y nettoyer toutes les impurets. Le

    labre nettoyeur grignote galement les lambeaux de peau morte sur le corps de

    son hte. Dans laquarium o labres et mrous se ctoient, il est frquent de voir

    les premiers nettoyant les seconds avec minutie.(soin)

    Le labre nettoyeur

    coopration

  • Il s'agit dinteraction entre espcesdiffrentes mais qui est positive dans les

    deux sens: En saidant mutuellement, les

    espces augmentent leurs taux de natalit et

    leurs biomasses.

    Exemple:

    Un oiseau consomme les fruits dune plante ce qui luipermet daugmente sa propre biomasse. Les grainesde la plantes excrtes par loiseau serontdissmines ce qui permettra lespce vgtaleconsomme de coloniser de nouveaux territoires.

    Le mutualisme:

  • Exemple : Les plantes et leurs pollinisateurs

    Le nectar des fleurs apporte aux pollinisateurs divers sucres et des acides amins. Le cot de l'opration pour la plante est compens par le bnfice dcisif apport par la pollinisation croise, efficacement assure par l'insecte ou l'oiseau.

  • Interactions symbiotiques

    Symbiose = association entre deux espces diffrentes

    La symbiose est une interaction biologique dans

    laquelle les deux partenaires ne peuvent pas

    vivre l'un sans l'autre. Par exemple, les lichens

    sont une association entre une algue

    photosynthtique et un champignon : le

    champignon fournit l'algue un support, les sels

    minraux et une rserve d'humidit. En change

    de quoi, l'algue fournit au champignon les

    nutriments issus de la photosynthse.

  • BONNE CHANCE

    et

    BONNE REUSSITE