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École Frederico Garcia Lorca - Classe de CE2-CM1-CM2 Graines de lecteurs Récits

École Federico Garcia Lorca de Vaulx en Velin

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Les histoires des classes de CE2-CM1-CM2 de l'École Federico Garcia Lorca de Vaulx en Velin (enseignant : Nicolas Vallot). Avec l'aimable collaboration de Sophie Chérer

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École Frederico Garcia Lorca - Classe de CE2-CM1-CM2

Graines de lecteursRécits

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Histoires écrites par des classes de CE2-CM1-CM2de l’école primaire Frederico Garcia Lorca

Avec l’aimable collaboration de Sophie Chérer

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Coupure d’électricitédans la classe

par Ranya

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CoupuRE d’ÉLECtRiCitÉ dans La CLassE

Un jour, Mathilde et sa mère déménagèrent à Vaulx-en-Velin. Elles prirent la voiture et inscrivirent Mathilde à l’école Lorca. Quand elle rentra en classe, elle découvrit des gens très gentils, mais tout à coup la lumière s’éteignit et un élève cria :« Haaaaaaaaa, maîtresse les ordinateurs viennent de s’éteindre et je n’ai pas eu le temps d’enregistrer mon petit livre !- Mais ne vous inquiétez pas, ce n’est pas grave. Les plombs ont dû sauter. Je vais aller les remettre. »Mais rien ne se passa. C’était plus grave que ça ! « Mais comment va-t-on faire cet après midi pour la cuisine ?

- Et s’il n’y a plus d’électricité nous ne pourrons pas faire non plus les ateliers culturels ! s’inquiétèrent les élèves.- Nous allons trouver une solution, dit la maitresse afin de rassurer les élèves. Quelqu’un a-t-il une solution ? » Mathilde se retourna et dit :« Mais bien sûr que j’ai une idée, à midi, j’appellerai mon oncle, il habite à Villeurbanne et il est électricien. »Une fois chez elle, Mathilde l’appela et lui demanda s’il pouvait passer à l’école pour régler ce problème électrique. Malheureusement il avait trop de travail et il ne pouvait pas venir rapidement. Il conseilla à Mathilde de demander à son grand-père. Elle lui téléphona donc et il accepta. Mathilde repartit en classe et quand la maîtresse arriva, elle lui expliqua que c’était finalement son grand-père qui passerait dans l’après-midi. Mais personne ne se présenta à l’école. La maîtresse avait appelé la mairie mais il n’y avait personne non plus pour rétablir l’électricité.Après l’école, Mathilde courut chez son grand-père :« Grand-père il faut que tu viennes réparer l’école ! Pourquoi tu n’es pas venu aujourd’hui ?- Ça n’a finalement pas été possible.- Est-ce que tu peux passer demain, nous n’avons plus de lumière, mais les ordinateurs sont éteints et tout ce qui est électrique est en panne !- Quand veux-tu que je vienne ?- Le plus tôt possible.- Je passe te chercher demain matin avant l’école et tu m’accompagneras.- D’accord. »Le lendemain matin, dès huit heures, Mathilde attendit son grand-père, lorsqu’il arriva, ils partirent à l’école. Une fois dans la classe, le grand-père de Mathilde s’écria : « Il n’y a vraiment pas beaucoup de lumière ici !- Oui comme vous le voyez, nous avons un petit problème depuis hier matin.

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- Je vais m’en occuper tout de suite. »Mais quelques minutes plus tard, il revint dans la classe :« Il y a un gros problème, vous avez utilisé trop de courant en même temps. Je n’ai pas tout ce qu’il faut, je vais aller chercher ce qu’il faut et je reviendrai demain. »Le lendemain, dans la matinée, tout était réparé, la lumière, les ordinateurs et tous les appareils électriques, tout se remit en route. Les élèves se mirent à crier de joie. Tout le monde était content et remercia le grand-père de Mathilde.

La classe reprit son fonctionnement normal. Les élèves venaient de se rendre compte de l’importance de l’électricité dans l’école. Ils en profitèrent pour parler de l’énergie et des économies qu’il fallait absolument faire. Ils essayèrent de ne pas utiliser trop d’électricité en même temps et chaque fois qu’ils sortaient de la classe ils éteignaient la lumière.

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il faut récupérerles restes !

par asma

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iL Faut RÉCupÉRER LEs REstEs !

Bonjour je m’appelle Mathilde, je suis une fille de neuf ans. Je suis élève à l’école Lorca depuis la petite section de maternelle. Un dimanche, j’ai été invitée chez une copine pour dîner. Quand j’ai sonné à la porte Vanessa m’a ouvert. Nous nous sommes mises à table. Au menu, il y avait des épinards, Vanessa n’en voulait pas et sa mère les jeta. Je n’étais pas d’accord, mais je n’ai rien dit.

Heureusement, le lendemain, à l’école, c’était le conseil de classe et j’ai mis un point à l’ordre du jour. Je voulais parler du gaspillage. Sans donner l’exemple des épinards, j’ai parlé du problème de la nourriture que tout le monde jette à la fin des repas. Tout le monde a participé à la discussion et nous étions tous d’accord pour dire qu’il fallait faire plus attention et qu’il fallait trouver des solutions. À la fin du conseil, la maîtresse a dit : « C’est l’heure de la récré ! » Je suis sortie avec mes copines et nous avons continué à parler du problème. Miriam eut une idée : « Mathilde je crois que j’ai trouvé une solution ! Et si on demandait à la mairie de nous prêter la salle Carco ? - Mais de quoi tu parles, qu’est ce que c’est que cette salle Carco ?- Mais si, tu sais, c’est juste derrière l’école ! La salle est au rez-de-chaussée de l’immeuble qui est utilisée pour les fêtes et les grands repas de mariage, il y a tout l’équipement pour manger ! - On pourrait demander à tout le monde de ne plus jeter les restes et de les emmener là-bas. On pourrait offrir gratuitement des repas aux gens qui en ont besoin.- Mais la mairie ne nous la prêtera jamais ! ajouta Vanessa.- Mais si, mon père va nous aider, il travaille pour la mairie. » Nous sommes donc parties voir le père de Miriam, pour lui présenter notre idée. Il s’arrangea pour avoir la salle jusqu’à la fin de l’année. Le projet pouvait vraiment commencer. Nous avons fait des affiches et nous en avons parlé à tous les parents de l’école. En quelques jours seulement, les réfrigérateurs de la salle Carco étaient pleins et le premier repas fut servi. Tout le voisinage se mit à déposer régulièrement ses restes de repas et grace à l’aide de tous, des repas furent servis pour ceux qui en avaient besoin.

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La peur du divorce

par shana

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La pEuR du divoRCE

Aujourd’hui, Mathilde est très heureuse, car c’est le dernier jour d’école, après c’est les grandes vacances d’été. En arrivant à l’école, elle rejoignit directement Marion qui l’attendait dans la cour. Mais Marion n’avait vraiment pas le sourire et Mathilde lui demanda : « Qu’est-ce qu’y t’arrive, c’est le dernier jour d’école et tu n’es pas contente.- Non ce n’est pas ça, je suis très contente, mais hier soir il s’est passé quelque chose chez moi.- Quoi ?- Mes parents se sont disputés et pour te dire j’ai eu très peur !!! Je pense même qu’ils vont divorcer.- Est-ce que tu sais pourquoi ?- Non pas vraiment. - Comment ça pas vraiment, mais ce n’est pas possible, tu as forcement entendu ce qu’ils se sont dit, tu n’oses pas m’en parler ?- Non c’est pas ça.- Allez fais moi confiance, je ne dirai rien à personne !- Non, je préfère ne pas en parler. »- Oui mais si tu ne dis rien à personne et que tu gardes ça que pour toi tu ne pourras plus être joyeuse. - Pourquoi tu me dis ça ? - Parce que c’est vrai, si tu m’en parles, tu te sentiras soulagée et tu iras mieux. - Tu crois vraiment ?- Oui.- Alors je vais tout te raconter. Hier, je regardais la télé, quand mon père est arrivé du travail. Ma mère était en train de préparer à manger et tout d’un coup je l’ai entendu crier « Pourquoi tu n’as pas fait les courses pour demain ? » et mon père lui a répondu « Et pourquoi ce n’est pas toi qui les fais ? » A la fin de mon film j’ai essayé de les séparer car mon papa était en train de taper ma maman. Je criais et je pleurais en essayant de les séparer, mais ma maman m’a dit d’aller me coucher. Je suis allée me coucher et quand je me suis mis sous ma couette, j’ai entendu mon père qui a dit « Je préfèrerai divorcer maintenant que continuer à vivre avec toi ! » Alors voilà tout ce qui s’est passé, il n’y a rien à faire contre ça.- J’ai une idée, et si on écrivait deux lettres pour tes parents en se faisant passer pour eux ? Une lettre d’excuses avec, pour se faire pardonner, une invitation pour un joli repas.- Super idée ! » Elles se mirent au travail. Quand les parents reçurent leurs lettres, ils se retrouvèrent au restaurant. La mère de Marion demanda à son mari :« Alors qu’est-ce que tu voulais me dire ?- Quoi mais c’est toi qui voulais t’excuser. - Mais non c’est toi, regarde j’ai ta lettre.

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- Ah, mais je comprends mieux ! Cette écriture, ce n’était pas la tienne, elle ressemblait étrangement à celle de notre fille.- C’est sûrement un coup de Marion ou de Mathilde ? »C’est le moment que choisit Marion pour se montrer et avouer : « Oui c’est nous qui avons écrit ces lettres. Mathilde m’a aidée car j’étais désespérée que vous vous soyez disputés pour cette histoire de courses, j’ai eu très peur ! Et quand je vois toutes mes amies dont les parents sont divorcés, je voulais vous garder tous les deux. - Marion tu t’es inquiétée pour rien, je n’allais pas vous abandonner toutes les deux, j’ai dit ça sur le coup de la colère, j’étais fatigué en rentrant du boulot. »

Le lendemain Marion partit chez Mathilde pour la remercier et lui raconter comment s’était passée la soirée au restaurant. Et puisque c’était les vacances, et pour la remercier, elle l’invita à venir dormir chez elle pour fêter ça.Les vacances se passèrent parfaitement bien pour tout le monde. À la rentrée Marion expliqua à Mathilde que ses parents faisaient tous les deux des efforts pour que la vie se passe bien. Et que grâce à elle, elle avait passé les plus belles vacances de toute sa vie.

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Mathilde aide sa cousine

par Youssef

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MathiLdE aidE sa CousinE

C’est l’histoire d’une fille très gentille qui s’appelait Mathilde. Elle avait une cousine du même âge qu’elle qui s’appelait Amina. Amina était handicapée, elle ne pouvait pas marcher et se déplaçait sur un fauteuil. Elles s’aimaient beaucoup toutes les deux, mais elles ne se voyaient pas souvent car elles habitaient très loin l’une de l’autre. Amina vivait maintenant avec sa mère depuis que ses parents avaient divorcé. Mais un jour, la mère d’Amina voulut se rapprocher de sa sœur et elle déménagea dans le quartier de Mathilde. Amina se retrouva donc dans l’école de sa cousine et par hasard dans la même classe. Mais cette classe se trouvait au premier étage et Amina ne pouvait pas monter sans aide. Mathilde et Maxime aidèrent Amina toute la semaine. Mais c’était épuisant, alors ils en parlèrent directement au conseil d’école avec les enseignants et les parents d’élèves. Il fut décidé que le maître de la classe, la directrice et la mère d’Amina iraient voir le maire de Vaulx-en-Velin pour lui demander l’installation d’un ascenseur. Mais cela coûtait beaucoup trop cher, il fallait abandonner cette solution. Alors on continua à porter Amina dans les escaliers. Il fallut trouver une idée le plus rapidement possible, car cela ne pouvait plus durer. Mathilde proposa au conseil d’enfants de déplacer la classe et de l’installer au rez-de-chaussée. La proposition fut acceptée majoritairement par tous les élèves du cycle 3. Il fallut donc déménager la classe. Alors les élèves vidèrent leurs casiers puis ils transportèrent les bureaux, les chaises, les bancs et tout le reste. Quand ils eurent tout rangé, ils descendirent aussi leur vidéo projecteur, l’aquarium, les phasmes et les livres. Le maître annonça à Mathilde en conseil de classe  : « Mathilde, comme tu as aidé Amina, jusqu’à maintenant, je propose que tu passes ceinture bleue. » Mathilde était très contente d’avoir aidé sa cousine, elle trouvait cela normal. Mais elle était aussi très fière de sa nouvelle ceinture.

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Mathilde est inquiète

par ashraf

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MathiLdE Est inquiètE

Un jour, pendant les vacances de la Toussaint les parents de Mathilde lui ont dit :« On va voir ton grand-père, il est à l’hôpital.- Ah bon, mais pourquoi il n’est pas chez lui ? Il est malade ?- Oui.- Mais depuis quand est-il malade ?- Il est malade depuis deux jours. - Je m’habille et j’arrive tout de suite. » Quand nous sommes arrivés à l’hôpital, nous avons pris l’ascenseur, puis nous sommes montés au premier étage et nous sommes rentrés dans la chambre numéro 14. « Bonjour grand- père ça va ? demanda Mathilde.- Oui.- Te sens-tu bien grand père ?- Oui ça va.- Mais pourquoi es-tu ici Grand père ?- J’ai une maladie grave qui est parfois mortelle. - Grand-père tu ne vas pas mourir toi ?- Je ne sais pas. »Après les questions de Mathilde, ses parents ont parlé avec grand-père et Mathilde en a profité discrètement pour aller voir le docteur. Elle a voulu lui demander de quelle maladie souffrait son grand père. Le médecin lui a expliqué : « Mathilde, ton grand-père a un cancer, tu sais il va peut être en mourir. Il risque de beaucoup souffrir. Mais il peut choisir de prendre un médicament pour s’endormir et il ne se réveillera plus. C’est lui qui doit choisir. » Mais son grand-père n’avait pas voulu prendre ce médicament, ni aucun autre. Il avait envie de vivre encore un peu pour profiter encore de sa famille et des derniers jours qu’ils lui restaient.Mardi, Mathilde est retournée voir son grand père. Il commençait à beaucoup souffrir. Alors elle est partie voir le docteur pour savoir s’il pouvait l’opérer pour le soulager. Mais le médecin lui a expliqué qu’il ne pouvait pas, qu’il ne pouvait que lui donner des calmants. Malheureusement, le médecin lui expliqua que cela ne changerait pas grand chose. Mathilde est retournée l’expliquer à son grand-père pour qu’il accepte de prendre des médicaments pour moins souffrir. Les parents proposèrent à Mathilde de rester un peu seule avec son grand-père et de rentrer plus tard. En fin d’après midi, Mathilde retourna chez elle et elle donna les dernières nouvelles : « Je crois que grand-père va un peu mieux, il a enfin pris ses médicaments et ils lui ont fait du bien. » Toute la famille était contente que grand-père souffre moins. « Nous retournerons demain à l’hôpital pour lui rendre visite. » proposa Mathilde. Le mercredi après-midi, nous sommes montés dans la chambre 14 et comme la veille, je suis restée un peu avec grand-père avant de rentrer seule le soir. Jeudi matin Mathilde est retournée toute seule à l’hôpital, mais le docteur lui a dit : « Je suis désolé, mais ton pauvre grand père est décédé. » Mathilde se mit à pleurer toutes les larmes de son corps. Tout était allé très vite.

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Mathilde et l’alcool

par Camille

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MathiLdE Et L’aLCooL

Mathilde est une fille qui se pose beaucoup de questions sur le tabac, l’argent et bien d’autres choses encore. « Maman ça veut dire quoi ivre ?- Ça veut dire avoir bu trop d’alcool.- Est-ce que tu crois que quand on boit trop d’alcool on peut toujours aller au travail ? - Non pourquoi ? - Parce que tu sais, la maîtresse, elle n’était encore pas là aujourd’hui. - Encore !- Et ils nous ont dit qu’il n’y aurait aucun remplaçant. Ils ont essayé de nous dire ce qu’elle avait et ils nous ont parlés d’état d’ébriété. - D’ébriété ? Tu es sûre, ça paraît un peu bizarre pour une maîtresse.- Oui, je crois, mais je n’avais pas trop compris ce que ça voulait dire.- Si c’est bien ce qu’ils ont dit, ça veut dire avoir trop bu d’alcool, être ivre. Mais je pense qu’il ne parlait pas de ta maîtresse. - J’espère. Est-ce que je peux appeler Marion ?- Oui, si tu veux. »Mathilde s’empara du téléphone. « Allo Marion.- Ah salut Mathilde.- Tu peux venir chez moi ?- Oui, je pense, je vois avec ma mère et j’arrive. »Mathilde raccrocha.« Chérie, nous partons faire les courses, tu viens avec nous ?- Non, j’ai invité Marion et elle ne devrait pas tarder. - Ok, mais soyez sages, nous n’en avons pas pour longtemps. »Ses parents n’étaient pas partis depuis cinq minutes que Marion arriva. Aussitôt Mathilde lui demanda : « Alors tu sais ce que ça veut dire ivre ?- Ben pas trop, je n’ai pas osé en parler à mes parents.- Moi, ma mère vient de me l’expliquer.- Et tu crois que c’est un problème qui touche la maîtresse.- Oui, l’alcool pose beaucoup problème et à de nombreuses personnes.- Oui mais tu es sûre qu’elle boit, ce n’est pourtant pas son genre ?- Et bien la dernière fois que j’ai corrigé un truc avec elle, j’ai trouvé que ça ne sentait pas très bon. Maintenant que j’y repense, ça sentait sûrement l’alcool.- Hum il faudrait quand même que la maîtresse revienne ! Parce qu’en plus, elle ne sera pas remplacée et sans elle c’est un peu la catastrophe en classe. - J’ai peut-être une idée, mais il faudrait faire des choses un peu interdites ! - Comme quoi par exemple ?

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- Comme entrer par effraction, on va s’introduire chez la maîtresse et vider toutes les bouteilles de vin. - Hum, oui, c’est une bonne idée. »

Une semaine plus tard Mathilde et Marion s’attendaient à ce que la maîtresse revienne après leur opération secrète : vidage de bouteilles ! Car l’opération s’était bien passée, mais non elle n’était toujours pas revenue !Alors Mathilde proposa :« Il faudrait organiser une espèce de tour de garde et comme ça quand elle sortirait faire ses courses on en profiterait pour remplacer tous les alcools par de l’eau.- Bonne idée ! Mais comment on communique ?- On pourrait utiliser les anciens talkies-walkies de mon père et ma mère.- Ouai ! »Mais là encore ça échoua, la maîtresse s’en rendit compte très vite. Marion proposa donc une autre idée : « Et si on essayait de la convaincre d’aller voir un psychologue, ça l’aiderait peut-être non ? - Oui peut-être. »Pendant tout ce temps cela ne se passait pas très bien à l’école. Il n’y avait d’abord pas eu de remplaçant pendant plusieurs jours et maintenant qu’il y avait une toute jeune maîtresse, c’était le bazar en classe. Quelques jours plus tard, elles se rendirent encore chez la maîtresse pour essayer de la convaincre d’aller voir un psychologue. Mais cette fois ci, elles sonnèrent à la porte et attendirent sagement que la maîtresse leur ouvre. Elle les accueillit gentiment même si elle semblait très gênée. Les filles lui expliquèrent leur idée et la maîtresse accepta sans hésiter. Le lendemain, Mathilde l’accompagna comme convenu et tout se passa très bien. À la fin de la visite la maîtresse décida de se reposer un peu pour arrêter de boire et sur les conseils de la psychologue, elle partit pendant les vacances quelques semaines dans un établissement spécialisé pour arrêter de boire.

À la rentrée, la maîtresse revint en pleine forme. Pour son retour, Mathilde lui offrit une belle bouteille de vin et lui dit :« Ne buvez pas tout d’un coup sinon je vous la confisque ! En lui faisant un clin d’œil.- Ho c’est très gentil Mathilde, mais je ne dois plus boire du tout. Je la garde quand même en souvenir et je la poserai sur mon armoire. »Les années passèrent, Mathilde et Marion étaient maintenant au lycée mais elles revenaient voir la maîtresse et ne manquaient jamais de lui demander : « Alors cette bouteille de vin ? » en pensant à cette drôle d’aventure.

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Mathilde et la pauvreté

par Yaïssa

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MathiLdE Et La pauvREtÉ

Mathilde habitait à Paris depuis très longtemps. Le matin, pour aller à l’école il fallait se lever tôt car elle devait traverser un quartier et marcher le long d’une route pendant au moins dix minutes. Un matin, Mathilde sortit de chez elle et sur son chemin elle vit une jeune fille assise par terre avec un gobelet. Il n’y avait rien dans ce gobelet et comme Mathilde avait une banane elle lui proposa de la lui donner. La fille accepta et Mathilde reprit son chemin vers l’école en pensant à elle. Et toute la journée en classe, se fut la même chose, elle se demandait comment elle pouvait s’appelait, Claire, Lola ou encore Olive… Soudain la maîtresse l’interrogea :« Mathilde 4 x 5 ça fait combien ?- Heuu, 25 ? »Tout le monde rigola et un élève se moqua de Mathilde en disant qu’elle ne savait pas ses tables. Alors la maîtresse annonça l’heure de la récréation. Les élèves sortirent et Mathilde appela tous ses copains : « Les copains, il faut faire quelque chose !- Mais de quoi tu parles ? dit Vanessa.- Mais vous n’avez pas vu cette fille en venant à l’école avec son gobelet ?- Mais il n’y a pas de fille sur le trottoir, de quoi tu parles ?- Mais puisque je vous dis que si !- Driiiiiiiiiiing !!!!!!C’était l’heure de rentrer. En classe, au lieu de faire ses exercices Mathilde dessinait cette fille quand la maîtresse dit : « Je ramasse les fiches ! » Elle prit celle de Mathilde et découvrit son dessin : « Bon qu’est-ce qui t’arrive Mathilde, tout à l’heure les tables de multiplication, maintenant un dessin sur ta fiche ! Que se passe-t-il ?- C’est que…- C’est que quoi ?- Je n’arrive pas à me concentrer. - Bon je vais te redonner une fiche et tu vas refaire tes exercices. Les autres, rentrez chez vous, bon week-end. - Maîtresse j’ai fini. - Tu peux rentrer chez toi maintenant. »Mathilde prit son cartable et rentra enfin chez elle et demanda à sa mère si elle pouvait ressortir jouer. Mathilde partit retrouver ses copains au petit parc et leur proposa :« Bon on va construire une cabane.- Pour nous ? demanda Vanessa.- MAIS NON ! Pour cette fille dont je vous ai parlé toute la journée ! » Avant de se décider à construire la cabane, Mathilde voulut leur montrer la jeune fille. Ils se dirigèrent vers le trottoir où Mathilde l’avait vue dans la matinée. Après l’avoir observée de loin pour ne pas la déranger, ils décidèrent de lui construire

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une cabane. Chacun partit chercher des matériaux et ils commencèrent à travailler. Ils travaillèrent beaucoup et ils réussirent à faire une cabane mais Mathilde constata : « J’ai peur qu’elle ne soit pas assez solide ! - Mais c’est toi qui as décidé de la construire ! dit Mohamed Aziz. - Regardez ! La cabane est en train de s’écrouler ! rajouta Youssef.- On ne va pas la refaire ! râla Asma.Mohamed Aziz pris Mathilde à part et lui dit :« Écoute Mathilde, tu ne peux pas t’occuper de tout le monde et tout résoudre.- Mais je veux aider cette fille et tout les autres pauvres gens comme elle.- Alors on fait quoi ?- J’ai une autre idée.- D’accord, mais c’est la dernière idée après on en parle aux parents. - D’accord. Je vous en parlerai demain. Rendez-vous au petit parc à 9 heures. » Le soir Mathilde était sur que son idée allait leur plaire. Le lendemain ils étaient tous impatients de connaître son idée : « Bonjour les copains, puisqu’on n’a pas réussi à lui construire une cabane, on va lui apporter à manger.- Tu veux dire qu’on va la nourrir ? - Oui, tous les jours, vous me donnerez la moitié de votre goûter et je lui apporterai.- Tu sais au moins où elle habite ? - En tout cas, je sais où elle est assise toute la journée, puisqu’elle est assise devant chez moi. »Mathilde remonta cinq minutes, elle prit un sachet de chips, elle prit quelques gâteaux, des fruits et elle redescendit.- Bon, les copains je pars lui donner. - J’ai réfléchi, dit Asma, ce n’est pas une bonne idée, ça ne va pas l’aider. On n’aura pas assez à manger pour elle tous les jours. - Alors on va voir les parents ? demanda Vanessa. - Je vais voir ma mère, dit Mathilde. »Elle lui expliqua cette histoire de fille et tout ce qu’elle avait fait avec ses copains. Sa maman lui proposa de l’emmener aux Restos du cœur. Mais la jeune fille n’était pas seule, elle avait une famille et ils y partirent donc tous ensemble. Comme ils n’avaient pas de maison, les Restos du cœur leur trouvèrent un logement.Quand Mathilde partait à l’école et qu’elle passait à l’endroit où se trouvait la jeune fille, elle ne pouvait s’empêcher de penser à elle. Mais elle était rassurée par ce qui s’était passé.

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Mathilde et le chômage

par vanessa

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MathiLdE Et LE ChôMaGE

Bonjour je m’appelle Mathilde et j’ai dix ans. Un jour que nous étions à l’école avec ma copine Marion et que nous nous promenions pendant la récréation, je me suis rendue compte qu’elle était toute triste. Je lui ai demandé ce qu’elle avait et elle m’a répondu qu’elle avait deviné que son père avait perdu son travail. Elle le pensait car il ne partait plus comme chaque matin quand elle se levait pour prendre son petit déjeuner. Je savais qu’il était peintre en bâtiment. Cette histoire de chômage me toucha beaucoup, alors j’en parlais le soir même à mes parents. Ils m’expliquèrent que ce n’était pas si simple et qu’on pouvait perdre son emploi mais ne pas se retrouver au chômage et qu’il était en fait une aide pour retrouver un travail. Les gens qui perdent leur travail et qui sont au chômage touchent de l’argent pour pouvoir chercher et retrouver un emploi. « D’accord, mais le père de ma copine n’a plus de travail, qu’est-ce que nous pouvons faire. -Écoute ma chérie, il faudrait déjà savoir s’il est au chômage. Le problème de l’emploi ne se règle pas en un clin d’œil. - Oui mais ma copine est triste et moi je veux l’aider.- Bon, je vais voir ce que je peux faire. - Merci papa t’es le plus gentil ! »Mon père a eu une idée, il m’a proposée d’accrocher des annonces dans tous les magasins de la ville pour rechercher un travail de peintre en bâtiment. Avec Marion, nous avons donc fait le tour des quartiers pour afficher ces annonces. Mais deux semaines plus tard, personne n’avait appelé son père. Nous étions désespérées. Tous les jours à l’école ma copine était de plus en plus triste. Je ne pouvais pas la laisser comme ça, j’avais toujours envie de l’aider. Après l’école je rentrais chez moi en courant et j’allais directement demander si je pouvais regarder s’il y avait des annonces sur Internet, pour voir si quelqu’un recherchait un peintre en bâtiment ou même un autre emploi pour le père de ma Marion. Mais quelques minutes plus tard, je n’avais toujours rien trouvé. Alors je suis allée chez ma copine et je lui ai expliqué ce que je venais de faire. J’étais désolée.« Ce n’est pas grave, en plus ce n’est pas ton problème. - Peut-être, mais je n’aime pas te voir malheureuse, ça me fait de la peine.- Tu sais, c’est très gentil ce que tu fais pour nous, merci. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi. - Tu sais ça me fait plaisir de t’aider et d’essayer de te rendre heureuse. »Quand je parlais à ma copine, je voyais que ses larmes commençaient à couler, alors je l’ai prise dans mes bras. Lendemain il n’y avait pas école, je réfléchissais toujours pour trouver une solution. Je demandais à mon père s’il avait trouvé quelque chose. Il m’expliqua qu’il passait tous les jours à pôle emploi pour regarder les offres.

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Quelques semaines plus tard, mon père rentra à la maison avec le sourire. Il venait de trouver une offre d’emploi pour le père de Marion. J’étais surprise, mais je lui ai tout de suite téléphoné pour qu’elle dise à son père de passer à pôle emploi le plus tôt possible. Elle était tellement contente qu’elle courut le dire à son père pour lui annoncer la nouvelle. Très rapidement son père retrouva un emploi, il se remit à peindre des bâtiments. Il passa chez nous pour nous remercier de tout cœur et il nous invita à dîner pour fêter ça.

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Mathilde et le droitdes femmes

par dany

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MathiLdE Et LE dRoit dEs FEMMEs

C’est l’histoire d’une petite fille de dix ans du nom de Mathilde. Un soir, Mathilde alluma la télévision et tomba sur un documentaire, au début elle ne comprit pas très bien de quoi il s’agissait mais ensuite elle se rendit compte qu’il s’agissait des droits des femmes. Elle apprit que dans d’autres pays, les femmes n’ont pas les mêmes droits que les hommes. Par exemple il y a des pays où les femmes n’ont pas le droit de conduire ou même de se faire belle. Il y a d’autres pays où elles n’ont pas le droit de sortir sans la permission de leur mari. Finalement, Mathilde ne changea pas de chaine car c’était très intéressant. Pendant le documentaire, elle fit un parallèle avec l’école. Elle se rendit compte que dans la classe les filles travaillaient tout le temps. Qu’elles rangeaient et nettoyaient la classe, qu’elles vendaient les gâteaux pendant les récréations, qu’elles s’occupaient des Célestines et de la vente des petits livres, qu’elles faisaient les photocopies, qu’elles allumaient les ordinateurs le matin et qu’elles les éteignaient le soir. Bref, les garçons se tournaient les pouces pendant que les filles s’occupaient de tout dans la classe. Le lendemain matin, Mathilde décida d’en parler aux garçons. Elle voulait déjà essayer de régler le problème dans la classe avant d’en parler dans les autres classes du cycle trois. En effet, elle avait remarqué que dans les autres classes c’était le même problème, les filles ne sortaient que rarement dans la cour car elles s’occupaient aussi de ranger leur classe. Alors pendant la récréation du lendemain matin, Mathilde partit voir les garçons de la classe et leur expliqua le problème dont elle venait juste de se rendre compte. Les garçons l’écoutèrent et ils promirent de participer aux différents services de la classe. Quand la journée fut terminée, Mathilde rentra chez elle en pensant que le problème était résolu. Mais au bout de quelques jours, à l’école, elle se rendit compte que rien n’avait changé dans la classe, que tout était en bazar et que les garçons n’avaient pas fait ce qu’ils avaient dit. Le jour J était enfin arrivé, le jour du conseil de classe et Mathilde avait mis un mot dans la boîte. Arrivé au point sur les discussions, elle expliqua à toute la classe ce qu’elle avait remarqué. Il y eut un grand débat où tout le monde participa. Mais à la fin de la discussion la maîtresse décida de suspendre tous les garçons plutôt que d’organiser leur participation aux différentes tâches de la classe. Elle les suspendit pendant deux semaines ! En proposant cette discussion, Mathilde ne voulait pas que les garçons soient punis, elle voulait simplement qu’ils participent enfin. Mathilde se creusa la tête et trouva une idée lumineuse, elle se dit que si les garçons ne voulaient pas faire les différents services régulièrement, ils pourraient au moins le faire une semaine sur deux. Comme la discussion s’était mal passée en classe, elle en parla directement au conseil d’enfants. Toutes les classes acceptèrent majoritairement la proposition de Mathilde. La maîtresse constata les décisions que tous les élèves du cycle 3 venaient de prendre et elle décida de faire plus attention à l’égalité des filles et des garçons. Elle décida que les tables de travail devraient maintenant être mixtes, elle décida également que lors du conseil

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de classe, filles et garçons devaient alterner sur les bancs. Et après seulement quelques semaines de fonctionnement, les garçons proposèrent au conseil de classe de participer de la même façon que les filles à tous les services de la classe. En quelques mois, les habitudes s’étaient complètement modifiées dans l’école. Les filles étaient très contentes du nouveau système, mais bizarrement, les garçons également. Tout le monde était maintenant très fier de cette nouvelle égalité entre les élèves.

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Mathilde et le gaspillagedu papier

par Jessica

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MathiLdE Et LE GaspiLLaGE du papiER

Un jour, Mathilde arriva à la maison et partit dire bonjour à son papa. Elle vit qu’il était en train de faire ses papiers. Elle resta quelques instants avec lui dans son bureau. Chaque fois qu’il se trompait, il jetait sa feuille et en prenait une nouvelle. Il se trompa encore plusieurs fois et Mathilde trouva cela dommage de gaspiller autant de papier. Elle partit dans sa chambre et décida de cacher tous les paquets de feuilles dans sa chambre et de les donner à son papa que quand il en aurait vraiment besoin. Mais quand Mathilde était à l’école son papa venait se servir de feuilles dans sa chambre et il en prenait plein. Et quand Mathilde revenait de l’école elle remarquait qu’il en manquait beaucoup. Mathilde partit dans le bureau de son papa et vit tout un paquet de feuilles posé sur le bureau. Elle réfléchit un moment et décida de remettre tous les paquets de feuilles qu’elle avait dans sa chambre à leur place, puisque cela n’avait servi à rien. Elle posa un stylo correcteur sur le bureau de son père et elle s’assit sur la chaise en attendant qu’il rentre. Quand son père arriva, il se dirigea vers dans son bureau où Mathilde l’attendait assise sur sa chaise.

Elle lui dit : « Pendant que j’étais à l’école, tu as encore pris un paquet de feuilles que tu gaspilles sans faire attention. J’ai appris à l’école qu’on fabriquait le papier avec des arbres et que les arbres servent également à produire de l’oxygène. Il faut protéger les forêts ! Alors j’ai décidé que tu allais utiliser un correcteur, pour ne plus jeter toutes ces feuilles. Je t’ai apporté un blanc, comme ça quand tu te tromperas tu mettras du blanc sur tes erreurs et tu attendras que cela sèche avant de réécrire dessus, d’accord ?- D’accord. » Le lendemain Mathilde se réveilla, elle prit son petit déjeuner, mais avant de partir à l’école, Mathilde vida la poubelle du bureau. Le soir, quand elle revint de l’école, elle alla tout de suite vérifier la poubelle du bureau. Elle était toujours vide et sur le bureau il y avait une feuille pleine de ratures et de blanc. Son papa s’était trompé et il avait utilisé le blanc que Mathilde lui avait confié. Il avait retenu la leçon de sa fille.

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Mathilde et les accidentsde la route

par Lendi

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MathiLdE Et LEs aCCidEnts dE La RoutE

Bonjour je m’appelle Mathilde j’ai 9 ans et je suis à l’école Federico Garcia Lorca. Un jour que je partais à l’école, je vis quelque chose de terrible. Ma copine Vanessa s’est fait renverser par une voiture au même endroit que Djamel l’année dernière. A ce moment là, il avait été mis en place un passage piéton. Mais comme vous le voyez ça n’a pas servi à grand chose. Pour l’accident de Vanessa, la maîtresse appela tout de suite les pompiers et une ambulance est venue la chercher. Quand les élèves montèrent en classe, un peu tout le monde donna son avis. Dany proposa de mettre des dos d’âne. Puisque qu’on était mercredi, Mathilde partit dans l’après midi, en bus, pour voir Vanessa à l’hôpital. Heureusement, Vanessa allait bien. Mathilde lui expliqua que l’école allait demander la mise en place de ralentisseurs. Vanessa était très contente.- Veux-tu que je te ramène ton livre de lecture Vanessa ?- Tu pourras me ramener mon Rubik’s Cube et ma poésie aussi s’il te plaît ?- Bien sûr. Je reviendrai te voir demain. »Pendant ce temps, la mairie demanda qu’on installe des dos d’ânes devant l’école Lorca. Mais une semaine après l’installation, Mathilde constata que les voitures ne ralentissaient toujours pas. Alors Mathilde proposa de prendre rendez-vous avec le maire. Pour lui demander d’embaucher une personne pour protéger les enfants qui traversent tout au long de la journée. En fin d’après midi, Mathilde et ses parents partirent pour l’hôpital pour voir Vanessa. Ils lui apportèrent des fleurs ainsi que son Rubik’s Cube et sa poésie. Elle leur expliqua qu’elle allait bientôt rentrer chez elle car elle était presque guérie. Tout le monde était très content et Mathilde pourrait l’annoncer demain à l’école. Quelques jours plus tard, quelqu’un était devant l’école pour surveiller les élèves qui traversent la rue. Depuis ce moment là, il n’y eut plus d’accident.

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Mathilde et lesdangers d’internet

par Faïk

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MathiLdE Et LEs danGERs d’intERnEt

Un jour, pour ses 11 ans, la mère de Mathilde lui offrit un ordinateur. Elle en aurait sûrement besoin pour faire ses devoirs à la rentrée. Avec sa mère, elles choisirent de l’installer à l’entrée du salon. Elles branchèrent les différents câbles et le mirent en route. Mathilde était très contente de son ordinateur qui lui servait pour beaucoup de choses, mais pas encore pour faire ses devoirs puisque c’était toujours les vacances. Elle avait donc du temps libre et elle allait régulièrement sur YouTube pour voir des clips, des vidéos. Elle cherchait également des nouvelles techniques pour résoudre encore plus rapidement son Rubik’s Cube. Elle espérait bien aller enfin plus vite que son ami Dany ! Elle regardait aussi parfois les bandes annonces des films qui allaient bientôt sortir. Mais ce qu’elle aimait le plus c’était les humoristes. Mais un jour, elle découvrit une image bizarre, très bizarre même, il y avait un signe avec écrit moins de 18 ans. Et nous connaissons tous Mathilde ! Elle cliqua sur l’image pour l’ouvrir. Mais curieuse comme elle était, et comme rien ne se passait, elle cliqua plusieurs fois sur l’image et tout d’un coup...« Qu’est ce que c’est que ça ? »Des fenêtres se mirent à s’ouvrir n’importe comment. Mathilde n’arrivait pas à fermer les onglets et l’ordinateur « bugga ». Mathilde un peu affolée, partit voir sa mère et lui dit :« Maman ! Maman ! Viens voir ça !- Que se passe-t-il Mathilde ?- C’est l’ordi, il ne marche plus.- Mais qu’est ce que t’as fait !- Mais rien maman. »Elles partirent voir l’ordinateur. « Ho Mathilde ! Comment as tu fait pour tomber la dessus ?- Baaah... Euh..., j’étais sur Internet Explorer et j’ai vu un truc bizarre avec écrit 18.- Et alors qu’est ce que tu as fait ?- Ben j’ai cliqué dessus pour voir.- Ce que tu as vu là Mathilde, ce ne sont pas des images pour les enfants. D’accord Mathilde, il ne faut surtout plus cliquer dessus ?- Je crois que j’ai compris maman, mais comment faire pour que ça ne recommence pas ?- Nous ne pouvons malheureusement rien faire, mais...- Mais quoi maman ?- Nous pouvons peut-être changer de navigateur et en installer un nouveau. Mathilde je vais téléphoner à mamie pour qu’elle vienne te chercher d’accord ? - Mais pourquoi ? - Parce que ça va me prendre beaucoup de temps pour tout remettre en route. »La mère de Mathilde téléphona à sa mère et lui dit.- Peux-tu venir chercher Mathilde s’il te plait, nous avons un problème informatique.

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- D’accord, j’arrive. »La mamie arriva très vite à la maison et dès qu’elles furent toutes les deux dans l’auto, elles se mirent à discuter comme toujours :« - Alors, qu’est ce qu’il s’est passé ma puce ?- J’ai eu un problème avec des images pas très très jolies qui ont commencé à s’ouvrir n’importe comment sur l’écran et maman va changer de navigateur internet pour voir si ça règle le problème.- Pourquoi changer de navigateur ?- Maman pense qu’il n’est pas suffisamment sécurisé car sur la page d’accueil, il y a un pictogramme moins de 18 ans.- Tu sais Mathilde ce que tu as vu ce sont des choses pour les grands.- Je sais mamie mais tu peux m’en dire un peu plus.- Alors, tu sais Mathilde, Internet peut être dangereux pour les enfants mais d’un autre coté, on peut trouver des informations très intéressantes. Des fois, des gens font n’importe quoi et ils piègent certains sites ce qui fait que des choses pour les adultes se retrouvent sur des sites pour enfants. Heureusement, internet a aussi de bons cotés en nous apprenant plein de choses. Heureusement il y a des systèmes pour protéger les enfants. Attends, ta mère m’appelle.

- Allo ?- Oui c’est moi. - Qu’est-ce qu’il y a ?- J’ai un petit problème.- Qui y a t-il ?- Quand j’ai changé de navigateur rien n’a changé.- Bon…Mathilde demanda à sa mamie le téléphone.- C’est Mathilde à l’appareil !- Qu’est-ce qu’il y a ?- J’ai eu une idée.- Oui Mathilde ?- Tu n’as qu’à trouver une box plus sécurisée.- Tu crois vraiment que cela existe ?- On vient d’en parler avec mamie.- D’accord Mathilde, je pars en ville voir ce que je trouve. » Je sais qu’une fille de 11 ans, ne peut normalement pas commander, mais c’est Mathilde !La mère de Mathilde prit son argent et elle se rendit chez d’autres operateurs.- Bonjour monsieur.- Bonjour madame.- Auriez-vous une box sécurisée ?- Bien sûr madame.- Elle coûte combien ?

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- Pas plus chère que les autres. - Merci monsieur, je vais en prendre une s’il vous plaît. »En rentrant chez elle, la mère de Mathilde téléphona à mamie pour qu’elle raccompagne Mathilde. Elles installèrent la nouvelle box ensemble.- Merci maman, ah oui, j’ai un truc à te dire.- Oui que se passe-t-il Mathilde ?- J’ai appris quelque chose avec mamie, en fait internet est un endroit où on peut trouver tout aussi bien des choses dangereuses et violentes mais on peut heureusement aussi apprendre plein de choses géniales !- Alors j’ai bien fait de t’acheter cette ordinateur Mathilde ? !

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Mathilde et sanouvelle amie

par Mohammed aziz

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MathiLdE Et sa nouvELLE aMiE

Au début de l’année en arrivant dans la cour, Mathilde découvrit qu’une nouvelle fille venait d’arriver à l’école. Elle s’approcha pour faire connaissance : « Salut je m’appelle Mathilde, comment t’appelles-tu ? - Je m’appelle Miriam.- Je vais te présenter mes amis. - Tu ne devrais pas rester avec moi. - Pourquoi ?- Laisse tomber. Au revoir. - Mais attends, reviens. » Mathilde expliqua sa rencontre avec Miriam à ses copines. Elles décidèrent de comprendre pourquoi elle avait réagi comme ça. Alors après l’école elles la suivirent et elles découvrirent qu’elle vivait dans un petit abri en carton sous un pont. Elles s’approchèrent pour lui parler et lui dire que ça ne leur posait pas de problème qu’elle vive ici. Mais comme Miriam était très gênée, elles repartirent rapidement. En rentrant vers l’école, Mathilde proposa : « Venez, on lui fabrique une cabane. » Elles se dirigèrent vers le terrain vague où elles trouvèrent du bois. Elles fabriquèrent une jolie cabane, puis elles passèrent chez elles et elles prirent des couvertures et de quoi manger. Ensuite, elles allèrent chercher Miriam et lui expliquèrent ce qu’elles avaient fait et lui dirent : « À demain. »Mathilde rentra chez elle, mangea et elle partit dormir. Le lendemain, elle se leva, prit sa douche, s’habilla, pris son petit déjeuner et elle partit à l’école. Elle demanda à Miriam : « Vous avez bien dormi avec ton père ? - Oui nous avons bien dormi.- Mais pourquoi es-tu toute mouillée ? - Parce qu’il a plu cette nuit. »Mathilde comprit que la cabane n’était pas étanche et qu’il faudrait faire quelque chose après l’école. Elles travaillèrent le reste de la journée. C’était l’heure de sortir, alors Mathilde et Miriam rentrèrent ensemble jusqu’à ce que chacune parte de son côté. Arrivée chez elle, Mathilde posa son cartable, prit son goûter et partit rejoindre Miriam à la cabane. Elle partagea son goûter et découvrit que la cabane n’était pas étanche. En rentrant chez elle voulut tout expliquer à sa mère :« Il y a une fille dans ma classe qui vit avec son père. Ils n’avaient pas vraiment d’endroit où dormir et avec mes copines, nous lui avons fabriqué une cabane. Mais elle n’est pas solide et elle prend l’eau. Est-ce qu’on pourrait aller à la mairie demander un logement pour eux ?- Evidemment, c’est une bonne idée ! »Vingt minutes plus tard elles arrivèrent à la mairie et discutèrent directement avec le maire de la ville et lui expliquèrent le problème. Le maire proposa un appartement pour l’hiver. Avec ce logement le père de Miriam retrouva très vite un travail et les choses rentrèrent dans l’ordre.

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Mes parents ont divorcé !

par ayline

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MEs paREnts ont divoRCÉ !

C’est ce jour là, un samedi, que tout a commencé. Mathilde avait invité ses amies pour jouer et elle les guettait par la fenêtre. En les voyant arriver, elle les accueillit gentiment et les emmena dans sa chambre. Elles se mirent rapidement à discuter les unes avec les autres, mais en voyant Marion toute seule contre le mur, Mathilde se rapprocha d’elle pour lui demander si tout allait pour le mieux. Marion ne lui avoua pas grand-chose, mais Mathilde devina qu’elle était triste pour une histoire de famille. Elle voulait l’aider mais ne savait pas encore quoi faire. Elle insista : « Ça va, tu as l’air triste ?- Je n’ai rien du tout. Merci quand même. En plus je ne vais pas te raconter ma vie. - Pourquoi ? Je suis ta meilleure amie non ? On se raconte tout d’habitude. - Je n’ai pas envie d’en parler à tout le monde. »L’après-midi se passa correctement et Mathilde attendit d’être seule avec Marion pour reprendre la discussion.« Alors tu me racontes ?- En fait mes parents ont divorcé depuis quelques mois.- Mais pourquoi.- Parce que ma mère n’en pouvait plus de mon père. Ils n’arrêtaient pas de se disputer car mon père est alcoolique.- Après tous les problèmes que vous avez surmontés, ils se séparent ? - Oui. Et quand je pense à l’enfance que j’ai passée quand ils se disputaient tous les soirs… - Oui et bien finalement comme ça ce doit être mieux, tu ne vois plus leurs disputes.- Non je ne les verrai plus, mais je ne vois plus mon père du coup. - Bon ne t’inquiète pas je vais t’aider à trouver une solution. - Merci mais comment ? - J’ai une idée. - Laquelle ?- Je vais demander à mes parents d’aller leur parler.- Tu crois que ça peut marcher ?- Il faut essayer. »Mathilde demanda donc à ses parents s’ils pouvaient rencontrer ceux de Marion après leur avoir expliqué qu’ils divorçaient, que leur fille était très triste et qu’elle aimerait tellement qu’ils se remettent ensemble. Mathilde leur proposa : « Toi maman tu pourrais parler à sa mère et papa lui irait voir son père ? » Ils acceptèrent.Le père de Mathilde contacta par téléphone celui de Marion et ils discutèrent un bon moment :

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« Bonjour je suis le père de Mathilde. - La copine de Marion ?- Oui c’est bien ça, je vous téléphone car votre fille ne va pas bien. Vous lui manquez terriblement et elle aimerait que vous reveniez chez vous avec votre famille. - Oui, bien sûr, je le sais et j’aimerais moi aussi pouvoir revenir. Je regrette beaucoup tout ce qui s’est passé et j’ai beaucoup changé. - Ma femme doit rencontrer la vôtre pour en parler.- C’est gentil, merci. » Malheureusement quand la maman de Mathilde lui téléphona, elle ne voulut pas en parler. Mathilde et Marion étaient toutes les deux désespérées. Au bout d’un moment Marion proposa : « Mais attends, pourquoi n’irais-tu pas la voir ?- Oui mais j’ai honte, je ne vais pas oser lui en parler. - Tu es ma meilleure amie, s’il te plaît.- Oui mais … - Si tes parents n’ont pas réussi, il n’y a que toi qui peux faire changer les choses.- Qu’est ce que je peux faire ?- Va voir ma mère et explique lui tout ce que mon père a dit au tien, tous ses regrets, ses changements et qu’il est prêt à revenir. - D’accord je vais essayer. » Matilde partit parler avec la maman de Marion. Elle lui raconta tout ce que son ancien mari avait dit à son père. Elle lui expliqua que Marion avait besoin de son père. Mais sa mère ne voulait rien entendre elle expliqua à Mathilde la vie insupportable qu’il leur avait fait vivre avant le divorce. Mathilde insista encore, elle expliqua encore qu’il avait beaucoup changé, qu’il avait arrêté de boire, qu’il était prêt à revenir et qu’il fallait lui donner une dernière chance pour sa fille !Après quelques jours de réflexions, elle accepta enfin qu’il revienne. Les premiers jours furent très bizarres, tout le monde était un peu gêné. Mais petit à petit la vie reprit normalement et tous les mauvais moments d’avant le divorce ne furent bientôt plus que des mauvais souvenirs. Marion retrouva sa famille et son sourire.

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non au gaspillage !

par oumaïma

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non au GaspiLLaGE !

« Papa, maman, je ne veux pas finir mon assiette je vais vomir, je peux sortir de table ?- Bon, ben vas-y, mais jettes ce qu’il reste à la poubelle. »Puis Mathilde quitta la cuisine. « Mathilde !!!- Oui ? - Pour les vacances tu vas chez ta grand-mère. - Chez grand-mère, oui !!! » Ça tombait bien, Mathilde avait un travail à faire pendant les vacances. Une rédaction sur un problème de société et elle pensait que chez sa grand-mère c’était le meilleur endroit pour trouver une idée. Dès le premier jour des vacances, elle partit chez sa grand-mère. Arrivée chez elle, elle lui fit un grand câlin : « Ma petite Mathilde as-tu eu faim pendant le trajet ? - Oui un peu. Maman ne m’avait rien préparé.- Tu as de la chance, ce matin j’ai préparé un dessert révolutionnaire ! J’ai recyclé de la nourriture !- Je n’ai rien compris ? - Viens avec moi dans la cuisine et tu vas tout comprendre. »

Mathilde suivit sa grand-mère, qui une fois arrivée dans la cuisine lui dit :« Regardes ma nouvelle spécialité, c’est un gâteau aux peaux de banane ! Je viens d’acheter plusieurs livres de cuisine spécialisés dans le recyclage. - Grand-mère es-tu sûre que ça se mange, ça ?- Bah oui, ton grand père l’a beaucoup aimé. Goûtes le au moins, si tu veux, je pourrai te le préparer pour ton prochain repas du monde ?- Non grand-mère, c’est très gentil, mais je n’ai plus très faim. Quand au repas du monde, je ne sais pas si les élèves de la classe auront bien envie de goûter.- Comme tu voudras, mais tu ne mangeras rien d’autre pour le gouter, on ne va pas gaspiller ce gâteau, alors que je cherche à ne plus rien jeter à la poubelle ! - D’accord. » Elle préféra ne rien manger, mais Mathilde pensait avoir trouvé son sujet de société pour sa rédaction.« Grand-mère, que faut-il faire pour lutter contre le gaspillage ?- Ecoutes Mathilde tu te moques de moi ou quoi ? Je fais un délicieux gâteau aux peaux de banane pour ne rien jeter et tu refuses de le gouter, alors débrouille toi un peu ! Va chez notre voisin c’est lui qui m’a parlé de tout ça, il te convaincra peut-être mieux que moi. »Mathilde sortit et se rendit chez le voisin. Prêt de la porte, ça sentait drôlement bon les oignons en train de cuire. Elle toqua à la porte et un homme avec une toque magnifique de cuisinier sur la tête lui ouvrit.

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« Oh Mathilde ! Ça va, tu viens passer tes vacances chez ta grand-mère, c’est ça ? Entre. Bon qu’est-ce qui t’amène chez moi. Tu viens cuisiner avec moi ? - Non, ce n’est pas pour ça, aujourd’hui, je suis à la recherche d’informations sur le gaspillage. - Ah très intéressant ! Comme tu l’as sûrement remarqué chez nous ça sent bon, nous ne jetons pratiquement plus rien, nous limitons nos déchets. - Oui je l’ai remarqué ça sent tellement bon, que j’aimerais rester ici toute ma vie ! - Tu sais, les pays les plus riches gaspillent trop de nourriture car ils ont toujours beaucoup trop de choses à manger. Je pense, qu’il faudrait faire davantage attention ! - Mais c’est très intéressant ça ! - Tu sais ce n’est qu’un des problèmes, il y a des milliers de problèmes de société. Et le gaspillage en est un. - Oui, je sais, j’ai un devoir à faire pendant les vacances et je pensais travailler sur les injustices, mais ce problème de gaspillage m’intéresse drôlement. Que doit-on faire pour lutter contre le gaspillage ? - Ben il faut en prendre conscience. - Mais comment faire ?- Il faut parler du gaspillage autour de soi, pour qu’il y ait le plus de monde possible qui commence à faire attention. - C’est comme ça que ma grand-mère s’est retrouvée à faire son fameux gâteau aux peaux de banane ? - Oui c’est ça. S’il y a des restes, il faut les manger le lendemain. - D’accord mais si plus personne n’en veut ? - Il faut se forcer un peu ou réutiliser les restes pour cuisiner un autre plat. » Mathilde est très fière de ce qu’elle avait appris aujourd’hui, elle rentra chez sa grand-mère et courut directement dans la cuisine manger sa part de gâteau. Sa grand-mère, surprise, constata : « Tiens, j’ai l’impression que tu as appris beaucoup de choses aujourd’hui ! - Oui, grand-mère, à partir de maintenant, je vais faire très attention au gaspillage de nourriture ! » C’était la fin des vacances et Mathilde était maintenant rentrée chez elle. « Le déjeuner est près ! annonça sa mère.- Humm, c’est très bon !- Oui mais il va en rester. - Et bien ce n’est pas grave, dit le père, jette le. - Surtout pas ! cria Mathilde, c’est du gaspillage !!!- Ah et alors, qu’est ce que c’est que cette histoire de gaspillage ? C’est encore ta grand-mère qui t’a mis ça en tête ! - C’est tout simplement quand on jette les choses au lieu de les réutiliser. - D’accord et quelle est la solution ?- Par exemple, il faut manger les restes le lendemain et ne pas les oublier dans le frigo ! »

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Sa mère les mit au frigo. Mais quelques jours plus tard, les restes avaient encore été oubliés ! - Il faut qu’on fasse plus attention ! Annonça la mère de Mathilde. Ça ne sert à rien d’en parler si on ne fait pas plus attention. En plus, chaque fois que l’on oublie des choses au frigo, ça sent mauvais dans le frigo pendant plusieurs jours.- Nous n’avons qu’à mettre un post-it sur la porte du frigo ! Proposa maman. - On pourrait recycler comme grand-mère, dit Mathilde, et transformer les restes.- Tu as raison Mathilde. »Depuis ce jour il y eut moins de gaspillage dans cette maison. La mère de Mathilde apprit les recettes de la grand-mère. Mathilde écrivit sa rédaction sur ce problème de gaspillage et quand elle repartit à l’école, elle raconta ce qu’elle avait appris à sa classe pendant ses vacances. Elle fit un petit livre sur ce thème.

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protégeons la terre

par Karim

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pRotÉGEons La tERRE

Mathilde est une jeune fille de 9 ans, elle est à l’école Lorca depuis qu’elle a deux ans. Elle adore cette école, en particulier car il y a un système de ceintures qui permet de faire plein de choses entre copains, sans les adultes. Hier, en revenant de l’étude, elle a vu son copain Maxime avec un paquet de chips. Elle s’est approchée et elle lui a demandé si elle pouvait en manger avec lui, il a accepté. Après avoir fini le paquet, il l’a jeté par terre. Mathilde lui a dit : « Mais, tu ne vas pas bien ! Tu jettes ton paquet par terre ! » Mais il l’a laissé par terre et c’est elle qui l’a ramassé. Puis, elle est rentrée à la maison et l’a jeté à la poubelle. Aujourd’hui, elle est très contente car c’est samedi et le weekend, elle a le droit de regarder la télévision avec sa mère. Alors, après le repas, elle a dit à sa mère : « Maman, tu te souviens, tu avais dit que tous les samedis, j’avais le droit de regarder la télé avec toi ?- Oui. »Mais en fait, sa mère n’avait pas vraiment envie que Mathilde regarde la télévision avec elle, alors elle a choisi une émission sur la terre pensant que ça ne l’intéresserait pas et qu’elle irait se coucher. Nous allons regarder une émission sur la terre, a dit sa mère et Mathilde a gentiment répondu d’accord. Mais tout à coup une personne interviewée pour le documentaire a annoncé : « Il faut impérativement arrêter de polluer la terre avant que ce ne soit trop tard ! Les enfants n’apprennent pas à faire attention et ils jettent par terre des choses qui ne sont pas biodégradables ! Comme des emballages de gâteaux ou des paquets de chips par exemple, il faut arrêter ça le plus vite possible ! Mathilde repensa tout de suite à Maxime. A la fin de l’émission, elle partit se coucher, elle avait bien compris les dangers de la pollution et elle faisait maintenant la différence entre ce qui était biodégradable et ce qui ne l’était pas. Avant de s’endormir, elle chercha une idée pour que son ami Idriss, qui faisait toujours la tête quand on lui disait quelque chose, arrête de jeter n’importe quoi. Le lendemain Mathilde se leva très tôt et courut pour arriver à l’école la première. Une fois arrivée devant le portail, elle dut attendre 15 minutes avant de rentrer en classe car sa maîtresse n’était pas encore arrivée. Dès que l’école ouvrit, Mathilde salua les enseignants et monta en classe. Elle mit un mot pour le conseil de classe.

Elle proposait que l’on mette un avertissement à tous ceux qui jetaient des emballages non dégradables par terre. Elle attendit impatiemment le moment du conseil pour pouvoir parler de sa proposition. Pendant le conseil, on parla donc de pollution, on expliqua ce que voulait dire biodégradable et on accepta la proposition de Mathilde à propos des avertissements. La maîtresse rajouta : « Et comme par hasard, le gardien est absent ! Il va falloir nettoyer la cour à tour de rôle. Notre classe doit le faire le mardi. Mathilde se proposa pour le faire mais elle avait besoin d’aide. Elle proposa que ce soit Maxime qui l’aide. Mais il dit à

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voix basse : « Eh, j’ai quand même le droit de donner mon avis, non ? » Il n’était pas d’accord. Mathilde avait encore quelques jours pour l’obliger à l’aider, elle pensait que cela lui servirait de leçon. Un jour qu’ils étaient ensemble au petit jardin pendant que leurs mères discutaient, Mathilde lui donna la fin d’un paquet avec quelques biscuits au fond. Après les avoir mangés, il jeta le paquet par terre comme d’habitude. Mathilde le dénonça auprès de sa mère qui détestait ça. Elle cria : « Maxime on rentre tout de suite et tu seras puni dans ta chambre toute la soirée ! » Mathilde pensa que ça lui servirait de leçon et qu’il ne recommencerait plus. Mais non, Maxime recommença dès le lendemain ! Alors, après l’école, elle le suivit discrètement. Et quand il jeta son paquet de chips, elle sortit de sa cachette et dit d’une voix grave : « Maxime, tu n’as pas oublié quelque chose ?- Ah oui, désolé Mathilde, je ne recommencerai plus jamais promis.- Tu parles, tu dis ça tout le temps ! Je vais aller en parler à la maîtresse ! - Non, c’est pas la peine, je vais le ramasser et si tu veux toujours, je t’aiderai à nettoyer la cour. »Il ramassa son paquet de chips et partit le jeter dans la poubelle la plus proche. Les jours qui suivirent, Mathilde le surveilla discrètement, mais il ne recommença plus et tous les mardis, il nettoyait gentiment la cour de l’école avec Mathilde.

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sauvons notre parc

par omar

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sauvons notRE paRC

Bonjour je m’appelle Mathilde, tous les jours, après l’école, je vais au parc et nous jouons de longs moments avec mes amis. Il y a des grands arbres dans lesquels nous grimpons et plein de buissons où nous pouvons nous cacher.Un jour, de bon matin, j’ai dit à mes parents : « Bonjour maman, bonjour papa, je vais au bibliobus. » J’ai pris ma carte et les livres à rendre et je suis allée chercher tout le monde. J’ai appelé Alicia, Marion, Paul et Valentin et nous sommes tous partis ensemble. Mais sur le chemin, nous avons entendu d’autres enfants de l’école parler de la destruction du parc. Nous sommes quand même partis au bibliobus, mais une fois arrivés, nous nous sommes installés dans un coin pour discuter : « Il faut aller à la mairie pour convaincre le maire de la ville de ne pas détruire notre parc et s’il ne veut pas nous écouter, il faudra les en empêcher. » En sortant du bibliobus, nous sommes partis directement à la mairie. Une fois arrivés, Paul a dit : « C’est géant la mairie ! » Nous avons demandé au maire s’il pouvait arrêter la destruction du parc et il nous a répondu que tout était déjà décidé. Nous lui avons dit que nous allions tout faire pour empêcher les travaux et il nous a répondu : « Oh non mes petits, vous n’êtes encore que des enfants, vous ne pourrez pas les arrêter !- Nous voulons juste jouer au parc.- Non, non et non, ce n’est pas possible ! »Alors avec mes amis nous sommes sortis et nous sommes allés au parc. Des ouvriers étaient déjà au travail, alors Paul les a distraits : « Bonjour messieurs, vous avez la monnaie de cinq euros ? - Oui mon petit. Tiens, deux pièces de deux et une de un euro. - Merci. »Pendant ce temps, moi j’ai jeté un marteau dans le lac, Alicia et Valentin, eux, ont volé la tronçonneuse et Marion a coupé tous les fils électriques. J’ai pris des gants pour que les ouvriers se blessent en travaillant et qu’ils soient obligés d’arrêter les travaux. Et c’est ce qui s’est passé, les ouvriers ont eu de plus en plus de mal à travailler ! Tous les jours nous passions pour cacher du matériel et les empêcher de détruire le parc. Au bout d’un moment ils ont dû arrêter. Nous avions sauvé notre parc, ses arbres et ses buissons.

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Assises Internationales du Roman

16 classes primairesont lu, rencontré et écrit avec :

Sophie Chérer, Aurélien Loncke, Marie-Aude Murail, Claire Ubac

Retrouvez les histoires intégrales sur www.villagillet.net

Avec les Éditions Célestines : http://petits livres.free.fr