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ECHANGER ET INNOVER POUR GAGNER EN COMPÉTITIVITÉ CLUSTER IT VALLEY CLUSTER PLASTURGIE CLUSTER ÉNERGIE & BÂTIMENT RÉSEAU NANOTECHNOLOGIES POLE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE DU CANTON DE FRIBOURG C/O EIA-FR, BD DE PEROLLES 80, CASE POSTALE 32, CH-1705 FRIBOURG www.pst-fr.ch Partenaire innovation du PST-FR

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ECHANGER ET INNOVER POUR GAGNER

EN COMPéTITIVITé—

CLUSTER IT VALLEYCLUSTER PLASTURGIE

CLUSTER éNERGIE & BÂTIMENT RéSEAU NANOTECHNOLOGIES

POLE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE DU CANTON DE FRIBOURG

C/O EIA-FR, BD DE PEROLLES 80, CASE POSTALE 32, CH-1705 FRIBOURG

www.pst-fr.ch

Partenaire innovation du PST-FR

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Sommaire

2 Un moteur d’innovation et de productivité

5 Cluster plasturgie : carte de visite

7 BioPlast : François Aeby, directeur industriel chez Dentsply Maillefer

8 Lotus 2 : Eric Moreau, responsable plasturgie Groupe Lemo, Redel SA

9 magPlast : Yvan Bourqui, directeur Global Engineering de

Johnson Electric International AG

10 Cluster iT Valley : carte de visite

12 Netobservatory : Philippe Oechslin, directeur d’Objectif-Sécurité

13 SmartBuilding : Beat Ackermann, co-responsable de la start-up Pronoó

14 Plateforme Co2 : Werner Halter, directeur de Climate Services

15 Cluster énergie & bâtiment : carte de visite

17 Coccum : Conrad Lutz, directeur de Lutz Architectes

18 Basic : Yvan Chappuis, partenaire responsable de l’exécution

du bureau Simonet et Chappuis

19 mesqualair : Kurt Ruffieux, membre de Suissetec

20 Nanotechnologies à Fribourg

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PST-FR

2

ambitions et objectifs du PST-Fr

Le Pôle scientifique et technologique du canton de

Fribourg ambitionne, depuis 2009, d’être un moteur

de productivité et de création d’emplois à forte valeur

ajoutée. Il est une initiative de création et de soutien

de clusters thématiques. Depuis son lancement, le

nombre de partenaires est passé de 138 à plus de 270.

Les objectifs généraux du PST-FR sont les suivants :

• echanges économie – monde académique.

Le PST-FR joue un rôle central dans la politique

d’innovation du canton de Fribourg, en favori-

sant les échanges entre l’économie et le monde

académique.

• Compétitivité, créativité et innovation.

Les actions du PST-FR visent à améliorer la

compétitivité des partenaires des clusters en

renforçant leur capacité d’innovation et de

création de valeur ajoutée.

• Soutien à la stratégie de développement

économique du canton.

Le PST-FR favorise l’implication de ses clusters

dans les différentes initiatives de développe-

ment économique régional et national. Ce sou-

tien permet de positionner les clusters comme

leaders au niveau national.

Prestations

L’offre du PST-FR s’appuie sur quatre piliers :

1. Le financement de projets collaboratifs inno-

vants. A ce jour, le pôle a soutenu 25 projets.

Une partie d’entre eux est présentée dans ces

pages.

2. La veille technologique dans les pôles écono-

miques concernés.

3. L’organisation de conférences et d’activités de

networking.

4. Le positionnement international.

Réponse au volet « soutien à l’innovation » du pro-

gramme de mise en œuvre de la Nouvelle Politique

Régionale (NPR) 2012-2015, le PST-FR cible plus particu-

lièrement l’innovation technologique développée dans

le cadre de partenariats public-privé. Il a pour objet

« la mise en place d’une dynamique d’innovation tech-

nologique au sein des entreprises actives dans des

secteurs à haute valeur ajoutée ». De par ses actions,

il améliore le positionnement compétitif et la visibilité

du canton dans les domaines scientifiques et techno-

logiques de ses clusters.

Le PST-FR comprend trois clusters thématiques – le

Cluster plasturgie, le Cluster IT Valley, le Cluster éner-

gie & bâtiment – et une plateforme transversale – le

centre de compétences en nanotechnologies (Réseau

nanotechnologies). Il s’appuie sur les compétences de

Techtransfer Fribourg pour tout ce qui concerne la pro-

priété intellectuelle. Le PST-FR a, en outre, été mandaté,

en 2013, pour étudier la création d’un nouveau Cluster

Food dans l’espace Mittelland. Il serait le premier en

Suisse : il pourrait singulièrement renforcer l’impact de

ce secteur fort de l’économie cantonale et permettre au

PST-FR d’élargir encore son impact.

UN moTeUr d’iNNoVaTioN eT de ProdUCTiViTé

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PST-FR

3

CLUSTER PLASTURGIE

CLUSTER IT VALLEY

PST-FR

CLUSTER ÉNERGIE & BÂTIMENT

CLUSTER FOOD

(en cours d’étude)

ENTREPRISESRECHERCHEÉDUCATION

ÉTATFINANCEMÉDIA

eNTrePriSeSreCherCheédUCaTioN

éTaTFiNaNCeS

média

UN moTeUr d’iNNoVaTioN eT de ProdUCTiViTé

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PST-FR

4

alain riedo, directeur de la Chambre de commerce et d’industrie de

Fribourg, président du PST-Fr

« Le bilan du PST-FR est excellent. Les clusters existants correspondent

aux besoins du canton en matière économique. Ce sont les outils appro-

priés pour soutenir le développement de groupes d’entreprises ayant des

problèmes et des stratégies semblables. Une étude de l’Etat de Fribourg

a montré que le but premier du PST-FR – améliorer la productivité des

entreprises – a été atteint. Les projets de recherche collaboratifs ont

souvent permis aux entreprises de parfaire leurs procédés de production.

L’ influence du PST-FR sur les entreprises fribourgeoises et régionales est

indéniable. »

Jacques Bersier, directeur adjoint de l’ecole d’ingénieurs et d’architectes

de Fribourg et coordinateur du PST-Fr

« Les hautes écoles sont au cœur des activités du PST-FR. Depuis sa création,

elles ont pu réaliser de nombreux projets collaboratifs en partenariat avec des

entreprises de la région, mais aussi bien au-delà des frontières. Ces projets ont

permis aux entreprises d’innover et aux chercheurs des hautes écoles de large-

ment améliorer leurs connaissances des besoins réels des entreprises. C’est ce

win-win qui continue de porter le PST-FR. Les partenariats entre entreprises et

hautes écoles sont aujourd’hui beaucoup plus étroits et ces dernières années

ont prouvé que, sur cette base, des améliorations conséquentes de la produc-

tivité des entreprises pouvaient être envisagées, de même que de nouvelles

opportunités d’affaires. »

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PST-FR

5

CarTe de ViSiTe

année de création 2005

evolution du nombre

de membres

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

7 12 30 57 62 76 77 82 87

organisation Association du Réseau plasturgie

Présidence Peter Lack, directeur de Wago Contact SA

Coordination Jacques P. Bersier, directeur adjoint HES-SO//Fribourg EIA-FR

groupes de travail GT technologie & innovation

GT formation

GT agent technique des matières synthétiques (ATMS)

Comité romand de Swissplastics

CLUSTer PLaSTUrgie

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

100

90

80

70

60

50

40

30

20

10

0

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PST-FR

6

axes technologiques Polymères thermoplastiques et processus associés : Recherche appliquée sur

des solutions de polymères techniques fortement chargés ayant soit des

hautes performances mécaniques ou thermiques, soit des propriétés conduc-

trices, magnétiques, etc. L’étude des processus de mise en œuvre et d’éven-

tuels post-traitements pour ces polymères fait partie intégrante des travaux

réalisés.

Productivité et maîtrise des coûts : Travaux touchant aux best practices et aux

méthodologies de travail dans la plasturgie, réalisation de benchmarks entre

les partenaires et projets de veille assurant une leading edge technology et une

productivité de pointe.

Liste des projets Lotus 1

Lotus 2 (voir p.8)

Camate

BioPlast (voir p.7)

Smart Rheo

InnoProd

MagPlast (voir p.9)

ResuPlast

SigmaPlast

PolyHT

Usage

Identification de couches à appliquer dans les moules afin

d’éviter des dépôts et de diminuer la fréquence d’entretien.

Application des connaissances acquises dans le projet

Lotus 1 au procédé d’extrusion. Caractérisation des coûts

et de la longévité des revêtements anti-adhérents.

Identification de la nature des dégradations dans les

canaux chauds pour matériaux thermosensibles.

Recherche et caractérisation des biomatériaux les plus

intéressants et amélioration des processus d’injection.

Achat d’un rhéomètre capillaire pour la caractérisation

des polymères.

Développement d’un outil de benchmarking de la producti-

vité des entreprises de la plasturgie.

Analyse des processus de mise en œuvre de matériaux for-

tement chargés en particules magnétiques. Production de

composants magnétisés dans le moule lors de l’injection.

Développement d’une base de connaissances sur le com-

portement en usure d’appariements plastique-plastique

et plastique-métal.

Evaluer le potentiel des polymères hybrides pour la réalisa-

tion de pistes conductrices en combinaison avec des pièces

plastiques injectées.

Caractérisation de polymères pour hautes températures.

Analyse de l’usure des engrenages plastiques

et plastique/métal.

Pour plus d’informations sur le cluster et sur les projets : www.reseau-plasturgie.ch

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PST-FR

7

dans quel domaine de votre

activité pourraient intervenir

ces matériaux ?

Nous fabriquons de petits instru-

ments dentaires utilisés pour le

traitement de racine. Les bioplas-

tiques ne nous intéressent pas

directement pour nos produits,

mais pour les emballages, primaires

ou secondaires, qui pourraient très

bien devenir biodégradables ou

biocompostables. Nous avons tout

intérêt à travailler dans cette direc-

tion, pour diminuer notre empreinte

environnementale et exercer notre

responsabilité sociale.

La valorisation principale est

donc plutôt dans l’acquisition de

connaissances ?

Oui, absolument. C’est pour cela

que nous nous sommes engagés

dans Bioplast.

Quel bénéfice en avez-vous tiré ?

Essentiellement des bénéfices

intellectuels. Nous pouvons, à tra-

vers de tels projets, conduire des

réflexions que nous ne prendrions

pas le temps de mener au sein de

l’entreprise, et pour lesquelles nous

n’aurions pas forcément les compé-

tences, puisque la plasturgie n’est

pas notre activité principale. Nous

travaillons sur des perspectives à

long terme. Ces projets nous per-

mettent aussi d’élargir notre réseau,

de communiquer, d’échanger et de

nous faire connaître par des clients

potentiels, mais aussi par des

hautes écoles et par des étudiants.

« NoUS ParTiCiPoNS à deS ProJeTS QUi NoUS PermeTTeNT de dimiNUer NoTre

emPreiNTe eNViroNNemeNTaLe »–

François Aeby, directeur industriel chez Dentsply Maillefer.

Qu’est-ce qui vous a conduit à

participer au projet Bioplast ?

Notre engagement dans le Cluster

plasturgie, ou dans d’autres projets

de cet ordre, découle de la volonté

de notre entreprise à acquérir des

compétences supplémentaires

dans le domaine de l’injection. Pour

parler spécifiquement de Bioplast,

il est évident qu’aujourd’hui le mar-

ché est demandeur de ce genre de

matière.

Exercer notre responsabilité socié-

tale fait partie de la philosophie de

notre entreprise. Nous souhaitons

participer à des projets qui nous

permettront de diminuer notre

empreinte écologique. Le secteur

médical et dentaire, dans lequel

nous sommes actifs, produit beau-

coup de déchets. Il est donc de

notre responsabilité d’agir dans le

sens d’une réduction, même si d’un

point de vue économique et finan-

cier le retour sur investissement,

lorsque nous nous engageons dans

de tels projets, est attendu dans le

long terme.

Synthèse

objectifs. Ce projet consistait à

mettre en commun les efforts

des entreprises actives dans

le secteur des biomatériaux

pour sélectionner les meil-

leurs matériaux et pour affiner

les processus d’utilisation. Le

Cluster plasturgie a ensuite mis

les connaissances au service

des entreprises partenaires

afin qu’elles raccourcissent leur

temps d’apprentissage dans la

mise en œuvre de ces polymères

biodégradables.

Partenaires. HES-SO//Fribourg

EIA-FR iRAP, Cafag SA, Plaspaq

SA, Dentsply Maillefer SA, UNIFR

Département de chimie, ISPA

Alençon.

durée. Octobre 2009 -

novembre 2012

Chef de projet

[email protected]

www.dentsplymaillefer.com

BioPlast

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PST-FR

8

Lotus 2 vous a donc permis de

le faire ?

Oui, ce projet avait précisément

comme objectif de rassembler, dans

une même étude, tous les revête-

ments susceptibles d’être efficaces

dans notre démarche. Ils ont été

testés systématiquement, les uns

après les autres. Nous avons ainsi

pu découvrir ceux qui étaient les

mieux adaptés aux matières que

nous transformions. Le projet nous

a permis un gros gain de temps

et d’argent, puisque nous n’avons

pas eu besoin de financer et de

mener ces recherches tout seuls.

Nous avons également pu améliorer

notre productivité. Le projet a, par

exemple, démontré un aspect que

nous n’avions pas du tout imaginé :

pour une même matière plastique,

la couleur a une influence sur la so-

lution que nous devons retenir pour

permettre l’évacuation des gaz.

Comment s’est déroulé le projet

pour votre entreprise ?

Nous avons défini avec les autres

partenaires les actions à mener

ensemble et, ensuite, chez Redel,

nous avons testé les différents

revêtements sur notre outillage.

www.lemo.com

« Ce ProJeT NoUS a PermiS de gagNer BeaUCoUP de TemPS eN FaiSaNT deS aNa-LySeS SySTémaTiQUeS de reVêTemeNTS »

–Eric Moreau, responsable bureau technique -

responsable plasturgie Groupe LEMO, REDEL SA, à Sainte-Croix.

Qu’est-ce qui vous a conduit à

participer au projet Lotus 2 ?

Notre entreprise fabrique des

connecteurs métalliques et plas-

tiques pour la médecine, l’audiovi-

suel, l’avionique, la Formule 1… Nous

avions un souci sur nos outillages

d’injection plastique, un problème

d’évacuation des gaz de la matière

plastique, quand nous la transfor-

mions. Lotus devait nous permettre

d’avancer pour régler ce problème.

y êtes-vous parvenu ?

Nous n’avons pas trouvé la solu-

tion miracle, mais le projet nous

a permis de montrer qu’il n’y avait

pas forcément de solution défini-

tive à ce problème. Avec le type de

machine que nous utilisons, nous

mettons un revêtement sur l’outil-

lage, dans certaines zones, pour

faciliter l’évacuation des gaz de la

matière plastique. Avant de parti-

ciper à Lotus 2, nous avions testé,

au coup par coup, différents types

de revêtements, mais sans jamais

avoir la possibilité de faire une

étude systématique.

Synthèse

objectifs. Lors de l’injection plas-

tique, certains polymères créent

des dépôts dans les cavités des

moules. Ils peuvent occasionner

des défauts sur les pièces et des

dommages sur les moules, ce

qui cause des pertes de produc-

tivité. Lotus 1 avait pour objectif

d’identifier une couche à appli-

quer dans les cavités pour éviter

les dépôts et donc limiter la

fréquence d’entretien des moules.

Le projet Lotus 2 visait à appli-

quer les connaissances acquises

à une problématique similaire

rencontrée lors du procédé

d’extrusion. Un autre objectif

était de caractériser les coûts et

la longévité de certains revête-

ments anti-adhérents appliqués

à un moule entier.

Partenaires

Lotus 1. HES-SO//Fribourg EIA-FR

iRAP, Institut Adolphe Merkle,

Wago Contact SA, Johnson Electric

International AG, Mecaplast SA

Lotus 2. HES-SO//Fribourg EIA-FR

iRAP, Geberit Fabrications SA,

Johnson Electric International

AG, Maillefer SA, Redel SA

durée

Lotus 1. Mai 2010 - avril 2011

Lotus 2. Octobre 2010- avril 2012

Chef de projet

[email protected]

Lotus 2

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PST-FR

9

Le projet a-t-il répondu à vos

besoins ?

Oui, jusqu’ici nous achetions nos

rotors, mais Johnson Electric a une

philosophie d’intégration verticale :

l’entreprise veut tout faire elle-

même. Nous avions donc vraiment

pour but de faire l’acquisition de

cette technologie afin de produire

nos propres rotors. Aujourd’hui,

nous avons réalisé les investisse-

ments pour créer notre nouvel outil

d’injection que nous continuons

d’optimiser dans le cadre d’un pro-

jet bilatéral avec l’iRAP de l’Ecole

d’ingénieurs et d’architectes de

Fribourg grâce aux enseignements

tirés du projet. Notre but dans

Magplast a donc été complète-

ment atteint.

a quoi servent ces rotors dans

votre production de morat ?

Johnson Electric est le plus grand

fabricant de moteurs électriques

au monde. Nous fabriquons environ

3 millions de moteurs par jour. Sur

notre site de Morat, nous fabri-

quons des actionneurs électriques

pour l’industrie automobile. Nous

sommes entre autre spécialisés

dans les moteurs pour les clapets

de climatisation qui utilisent juste-

ment ces rotors. Nous sommes les

leaders mondiaux dans ce domaine,

nos moteurs équipant par exemple

Mercedes, BMW ou Audi.

www.johsonelectric.com

« LeS eNSeigNemeNTS de Ce ProJeT SoNT aPPLiQUéS SUr NoTre

NoUVeL oUTiL de ProdUCTioN »–

Yvan Bourqui, directeur Global Engineering de Johnson Electric International AG, à Morat.

Qu’est-ce qui vous a conduit à la

création du projet collaboratif

magplast ?

Nous avons initié ce projet, car

nous savions que plusieurs entre-

prises membres du Cluster plas-

turgie étaient confrontées à cette

même problématique. En ce qui

concerne notre entreprise, nous

achetons actuellement des ai-

mants qui nous servent de rotors

dans nos moteurs électriques.

Pour des questions de prix, nous

utilisons des plasto-aimants,

c’est-à-dire un mélange de poudre

métallique fortement chargée en

particules magnétiques avec du

plastique que nous injectons dans

un moule où se produit la magné-

tisation. Nous obtenons ainsi une

forme plastique qui a les caracté-

ristiques d’un aimant.

Synthèse

objectifs. Le concepteur de

dispositifs utilisant des aimants

permanents (matériaux ma-

gnétiques durs) ou de capteurs

(matériaux magnétiques doux)

est limité par les formes et les

caractéristiques des pièces

disponibles sur le marché et ne

peut que très difficilement ob-

tenir un couple forme/propriétés

adapté à ses besoins. L’utilisa-

tion de l’injection plastique de

matériaux fortement chargés

en particules magnétiques

permettrait potentiellement de

réaliser, avec des techniques

de post-processing idoines, des

pièces « sur mesure ». L’objet du

projet est d’explorer les différents

processus de mise en œuvre et

de donner une cartographie des

propriétés magnétiques et des li-

mites géométriques atteignables

par le procédé d’injection.

Partenaires. HES-SO//Fribourg

EIA-FR iRAP, AMI, Johnson Elec-

tric International AG, Digi Sens

AG, Minimotor SA, Geberit Fabri-

cations SA, Jesa SA, Plaspaq SA.

durée. Novembre 2010 -

septembre 2011

Chef de projet

[email protected]

magPlast

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PST-FR

10

CLUSTer iT VaLLey

CarTe de ViSiTe

année de création 2007

evolution du nombre

de membres

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

7 12 18 54 68 57 58

organisation Association IT Valley

Présidence et coordination Christian Meixenberger, directeur et responsable de la division

Centre de service, BCF

groupes de travail Commission scientifi que

Commission du programme

Commission de promotion des métiers de l’IT

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

100

90

80

70

60

50

40

30

20

10

0

Pour plus d’informations sur le cluster et sur les projets : www.itvalley.ch

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PST-FR

11

axes technologiques Systèmes d’information et sécurité : Réseaux IP de nouvelle génération et appli-

cations intelligentes. Architectures de sécurité. Protection des infrastructures ma-

térielles. Sécurité des logiciels. Redondance matérielle et logicielle. Virtualisation

dans un but de fiabilité et de sécurité.

iT pour l’efficience énergétique : Architectures pour les systèmes IT mis en œuvre

dans les divers contextes de l’efficience énergétique (Efficient Building, Smart

Living, Smart GRID, Smart Metering, Green IT, …). Acquisition et traitement des

données. Elaboration de stratégies de régulation prédictives et autodidactes.

Transmission et stockage sécurisés. Affichage et contrôle à partir de terminaux

fixes et mobiles.

Liste des projet SmartBuilding

EcoBITs

(Eco - Building

Information

Technologies)

(voir p.13)

Plateforme CO2

(voir p.14)

NetObservatory

(voir p.12)

CSW (Certified

Secure Web)

eGovTec

SmartBuilding utilise des concepts issus de l’intelligence

artificielle pour coordonner les systèmes de gestion éner-

gétique des bâtiments. Il en résulte une diminution de la

consommation et une optimisation du confort. La techno-

logie est commercialisée par l’entreprise Infoteam.

Cette technologie brevetée permet de diminuer la

consommation énergétique et d’optimiser le confort ther-

mique de petits bâtiments disposant d’une commande de

chauffage rudimentaire, comme c’est le cas de la presque

totalité des villas et immeubles locatifs. La start-up

Pronoò a été créée pour sa commercialisation.

Cette plateforme web permet de faciliter la saisie des don-

nées en vue d’une certification ISO 14064. L’outil procède

à l’analyse et aux éventuelles comparaisons statistiques

et livre les indicateurs clés pour le pilotage des actions

d’amélioration de l’entreprise. La start-up Climate Services

a été fondée pour commercialiser les futurs services.

L’observatoire national de la sécurité a été conçu pour

évaluer de manière systématique le niveau de sécurité

des infrastructures IT helvétiques. Il n’a pas atteint le

stade commercial attendu. Il est exploité par la HES-SO//

Fribourg à des fins d’enseignement et de recherche. Grâce

à cette plateforme, de nouveaux projets sont régulière-

ment conduits avec des entreprises.

Ce projet a permis d’acquérir des compétences en sécu-

rité applicative et mettre en place une offre de formation

continue annuelle à l’attention des entreprises. Des mo-

dules spécifiques ont été introduits dans les programmes

de bachelor et master HES.

Cette initiative parrainée par le SECO visait à positionner

le canton de Fribourg parmi les leaders des solutions de

cyberadministration. Le projet a participé à la création de

l’association « eGov Suisse ». Malheureusement, les retom-

bées pour les entreprises fribourgeoises et leur implica-

tion dans l’organisation helvétique sont faibles.

CLUSTer iT VaLLey

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PST-FR

12

Le projet a-t-il répondu à vos

attentes ?

Oui, il a donné naissance à un ob-

servatoire pérenne de la sécurité

de l’internet suisse. Il propose diffé-

rentes informations et des services

destinés aux entreprises. Nous

aurions aussi espéré la création

d’une start-up. Ça ne s’est malheu-

reusement pas réalisé.

Qu’est-ce que votre entreprise a

tiré ce projet ?

Nous avons évidemment gagné

en compétences. Nous avons pu

faire des recherches que nous

n’aurions pas pu mener seuls dans

notre coin. Nous avons aussi acquis

des connaissances sur le niveau

de sécurité de l’internet suisse et

sur les méthodes de mesure que

nous pouvons appliquer pour le

connaître. La formation est une clé

du succès de toute stratégie de

sécurité informatique. Avec ce pro-

jet, nous avons clairement renforcé

les connaissances de nos collabo-

rateurs. Aujourd’hui, nous avons

donc plus de savoir-faire pour

accomplir notre travail. C’est clair

que ça nous permet d’être mieux

profilés sur le marché.

www.netobservatory.ch

http ://objectif-securite.ch

« NoUS aVoNS aCQUiS de NoUVeLLeS CoNNaiSSaNCeS CLéS

PoUr NoTre eNTrePriSe »–

Philippe Oechslin, directeur d’Objectif-SécuritéL’entreprise a participé au projet NetObservatory pour

mieux connaître le niveau de sécurité de l’internet suisse.

Quelles sont les activités de votre

entreprise ?

Elle est spécialisée dans l’audit de

sécurité (ethical hacking). Nous

faisons des tests d’intrusion dans

les logiciels de nos clients pour

voir s’ils sont bien sécurisés. Nous

bénéficions d’une expertise et

d’une expérience de notre domaine

associées à une connaissance ap-

profondie des contraintes et enjeux

des entreprises. Nous travaillons à

l’échelle romande entre Genève et

Berne.

Qu’est-ce qui vous a conduit à

participer au projet de recherche

Netobservatory ?

Nous étions persuadés que ce

projet posait des questions intéres-

santes auxquelles il n’était pas fa-

cile de répondre au sein d’une seule

entreprise. Nous étions sûrs qu’il y

avait un gain important à tirer en

se mettant tous autour d’une table

pour monter un projet collectif utile

à tous.

Synthèse

objectifs. NetObservatory a permis

la mise en place pour les PME d’un

Observatoire de la sécurité qui

collabore avec les fournisseurs

d’accès et hébergeurs de site des

entreprises et organisations ayant

recours à ses services.

Les PME, de même que les asso-

ciations et autres organisations

de taille modeste sont très expo-

sées aux nouveaux dangers de

la cybercriminalité. Elles ne sont

généralement pas en mesure d’as-

surer elles-mêmes le suivi et de

réagir à temps aux attaques. Les

fournisseurs d’accès et hébergeurs

de sites ne sont pas non plus en

mesure d’assurer leur sécurité de

manière ciblée. Cet observatoire

doit permettre aux entreprises ne

disposant pas de spécialistes de la

sûreté de se prémunir contre les fu-

turs dangers de la cybercriminalité.

Partenaires. HES-SO//Fribourg EIA-

FR iSIS, cdi, Dreamlab Technologies,

Objectif Sécurité, Accessible, Tebi-

com et Eb-Qual.

durée. Septembre 2009 -

décembre 2011

Chef de projet

[email protected]

Netobservatory

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PST-FR

13

de la consommation énergétique,

Urs Grossenbacher a eu l’idée d’em-

barquer toute la partie d’interfa-

çage avec les systèmes de chauf-

fage dans un module électronique,

afin de pouvoir équiper les maisons

individuelles.

Avec Ines Energieplanung, nous

avons donc décidé de commerciali-

ser EcoBITs, qui comprend le module

électronique, toute l’intelligence

que nous avons mise en place et un

système de visualisation pour les

clients.

Quel marché visez-vous ?

Le système est compatible avec

les installations de chauffage à

mazout, à gaz, avec les systèmes

à pompe à chaleur ou encore le

chauffage à distance. Nous visons

l’ensemble du marché, mais par-

ticulièrement celui des maisons

individuelles. Car nous sommes en

mesure de proposer une baisse

de 15% de la consommation

d’énergie.

où en êtes-vous dans le dévelop-

pement ?

Nous sommes en phase pilote.

Nous équipons une vingtaine de

bâtiments représentatifs et nous

les accompagnons de près pour

affiner le dispositif avant la mise

sur le marché.

www.pronoo.ch

« NoUS aLLoNS meTTre LeS TeChNoLogieS de PoiNTe de SmarT BUiLdiNg aU SerViCe

deS maiSoNS iNdiVidUeLLeS »–

Beat Ackermann, responsable du département software chez Infoteam et responsable de la start-up Pronoó.

Qu’est-ce qui vous a conduit à par-

ticiper au projet Smart Building ?

Infoteam est très actif dans ce

type de problématiques d’informa-

tique de prédiction et de gestion

optimisée des ressources. Dans

le cadre de Smart Building, nous

avons été approchés par l’EIA-FR

pour apporter notre expertise dans

ces domaines.

Vous attendiez quoi de ce projet ?

L’innovation est au cœur de notre

entreprise. Nous sommes aussi

intéressés par les projets pluridis-

ciplinaires. Smart Building corres-

pondait parfaitement à notre état

d’esprit.

Le projet a-t-il correspondu à vos

attentes ?

Oui, complètement puisque nous

avons créé la start-up Pronoó en

mars 2013, en collaboration avec la

maison Ines Energieplanung. Suite

à Smart Building, qui a développé

pour l’Ecole des métiers de Fribourg

un système prédictif d’optimisation

Synthèse

objectifs. Smart Building a permis

d’élaborer le modèle, de concevoir

les méthodes et de développer un

système prédictif et autodidacte

permettant d’optimiser la consom-

mation énergétique des bâtiments.

Ce système prend en considération

les prévisions météorologiques et

l’utilisation du bâtiment pour opti-

miser la consommation.

Une deuxième phase du projet,

EcoBITs a permis de préparer la

mise à disposition de ces techno-

logies de pointe, avec le système

EcoBITs, breveté en 2012, dans les

maisons individuelles. La start-up

Pronoó a été créée afin de com-

mercialiser ce dispositif. La réali-

sation de la série zéro du système

EcoBITs a été financée par le PST-FR

et les partenaires du projet.

Partenaires

Smart Building. HES-SO//Fribourg

EIA-FR iSIS, Infoteam SA, EnergieBü-

ro Grossenbacher, Johnson Electric

International AG, Wago Contact SA,

Commande SA, Automation 3000

SA, Tecnoservice Engineering SA,

bütikofer de oliveira vernay sàrl,

Softcom Technologies SA.

EcoBITs. HES-SO//Fribourg EIA-FR iSIS

– MC Monitoring SA, Pronoó sàrl.

durée. Septembre 2011 -

septembre 2012

Chef de projet

[email protected]

Smart Building

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PST-FR

14

comparer aux autres entreprises de

leur secteur. Notre plateforme devra

leur permettre de le faire.

Le deuxième objectif consiste à les

aider à établir leur bilan CO2, ce qui

demande un gros travail de récolte

de données. Nous voulons simpli-

fier la vie des PME en mettant à

leur disposition des outils d’aide à

la saisie pour qu’elles puissent faire

des bilans conformes à la norme

ISO 14064. Idéalement, il faudrait

qu’elles puissent ne saisir qu’une

seule fois ces données dans l’année,

au moment de la facturation par

exemple et qu’à la fin de l’année, le

bilan se fasse automatiquement.

Quel est l’apport d’un tel projet

collaboratif pour vous ?

Nous connaissons les données à ré-

colter. Mais notre entreprise n’a pas

les compétences techniques pour

développer un outil informatique de

ce type. C’est l’Ecole d’ingénieurs

et d’architectes de Fribourg qui s’en

charge. Les autres partenaires du

projet seront les « testeurs de la

plateforme ». En retour, ils obtien-

dront un bilan CO2 de leur activité.

A l’avenir, nous voulons convaincre

des entreprises de travailler avec

cette plateforme, dont une partie

sera payante. Nous fournirons aux

entreprises intéressées l’accom-

pagnement nécessaire pour faire

les bilans CO2 et nous nous char-

gerons de remplir la plateforme

avec du contenu de valeur.

www.climate-services.ch

« UNe PLaTeForme PoUr FaCiLiTer La réaLiSaTioN deS BiLaNS Co2 »

–Werner Halter, directeur de Climate Services, start-up créée en

septembre 2013, hébergée par FriUp et employant deux collaborateurs.

dans quel domaine travaille votre

entreprise ?

Nous conseillons les entreprises

pour la mise en place de leur stra-

tégie durable et la réduction de

leurs émissions de CO2. Nous les

aidons à établir leur bilan CO2 ou

celui de leurs produits, à mettre

en place des projets de réduction

ou de compensation, avec des

certificats, et à trouver les finan-

cements pour ces projets. Nous

labellisons aussi les entreprises qui

souhaitent communiquer sur leurs

efforts et nous les aidons à le faire.

Nous employons pour l’instant

deux personnes.

Pourquoi participez-vous au projet

Plateforme Co2 ?

Le coordinateur du Cluster IT Val-

ley, Christian Meixenberger de la

Banque cantonale de Fribourg, a eu

cette idée et nous nous sommes en-

gagés à piloter le projet. En Suisse,

aucune plateforme ne permet aux

entreprises d’échanger leurs idées

sur le sujet. La plupart des PME

sont dans l’incapacité de trouver

des informations valables et de se

Synthèse

objectifs. Dans un avenir proche,

les grandes entreprises et les

administrations demanderont à

leurs fournisseurs un certificat

CO2 validé par un organisme offi-

ciel. Cette démarche est actuel-

lement trop onéreuse pour la

plupart des PME, car la collecte

et le traitement des données

représentent un volume de travail

très important.

L’objectif du projet tient dans la

création d’une plateforme informa-

tisée qui permettra de faciliter la

saisie des données nécessaires à

la préparation du bilan CO2 en vue

de l’audit ISO 14064. L’outil auto-

risera l’analyse des données et

d’éventuelles comparaisons statis-

tiques et livrera les informations

clés pour le pilotage des actions

d’amélioration de l’entreprise et

pour son marketing. La plateforme

fournira également des informa-

tions exclusives, des processus

de référence (best practice) et

permettra un benchmarking inter-

entreprises.

Partenaires. HES-SO//Fribourg

EIA-FR iSIS, Climate Services

Sàrl, Cleantech Fribourg, Banque

cantonale de Fribourg, Softcom

Technologies SA, Cisel IT, Infré SA.

durée. Juillet 2013 – juin 2015

Chef de projet

[email protected]

Plateforme Co2

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PST-FR

15

CLUSTer éNergie & BâTimeNTS

CarTe de ViSiTe

année de création 2009

evolution du nombre

de membres par année

2009 2010 2011 2012 2013

35 51 71 82 91

organisation Association du Réseau énergie & bâtiment

Présidence Eric Demierre, CEO d’Eco-logements SA

Coordination Jean-Philippe Bacher, responsable transfert technologique HES-SO//Fribourg EIA-FR

axes technologiques Building automation : le domaine de l’automation (contrôle/commande) du bâtiment

évolue constamment avec le développement constant des technologies de l’informa-

tion et de la communication

matériaux et structures : les matériaux et les structures employées impactent forte-

ment le bilan économique et environnemental des constructions ; potentiel d’innova-

tion et de compétitivité pour les entreprises

energies renouvelables et eff icacité énergétique : les objectifs de politique énergé-

tique permett ent le développement de nouvelles technologies et le développement du

secteur

innovation et architecture : la conception architecturale est la clé d’une construction

durable tant du point de vue méthodologique que de celui des choix constructifs

2009 2010 2011 2012 2013

100

90

80

70

60

50

40

30

20

10

0

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PST-FR

16

Liste des projets ModSTOCK

PHOTO-PAC

MESQUALAIR

(voir p.19)

BBPéco

Coccum

(voir p.17)

Smart Building

RENHEX

BASIC

(voir p.18)

Alyance

Modélisation et dimensionnement rationnel de stockages ther-

miques (chaud – froid) dans les bâtiments. Réduction des émissions

de CO2 et de la dépendance aux ressources fossiles.

Optimisation économique/énergétique et régulation intelligente de

systèmes combinant pompe à chaleur et installation photovoltaïque.

Mesure de la qualité de l’air dans les habitations économes en

énergie en étudiant l’exposition des habitants au radon et aux

composés organiques volatils.

Méthodologie de dimensionnement avancée et écobilan des struc-

tures mixtes en bois-béton.

Nouvelle technique adaptable et reproductible pour l’assainissement

thermique, l’étanchéité à l’air de l’enveloppe du bâtiment et la valori-

sation architecturale du bâti.

Développement d’un système prédictif et autodidacte permettant

d’optimiser la consommation énergétique des bâtiments, tout en

garantissant le confort.

Conception d’échangeurs de chaleur soumis à des conditions diffi-

ciles d’utilisation (gaz corrosif, eau chargée de matières abrasives,

encrassement par dépôt de résidus, etc).

Bétons alternatifs et mise en œuvre d’éléments constructifs types.

Optimisation des caractéristiques physiques, écologiques et écono-

miques.

Méthodes de calcul avancées, plus économiques, pour la construc-

tion en acier de bâtiments de type « halle industrielle ».

Pour plus d’informations sur le cluster et sur les projets : www.energie-batiment.ch

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PST-FR

17

pour réaliser ce projet dans le cadre

d’un mandat de rénovation.

Le projet a-t-il correspondu à vos

attentes ?

Oui, car ce n’était pas simplement

un projet de recherche. Nous avons

eu la chance, durant la réalisation,

de travailler selon notre concept sur

un premier bâtiment. La transfor-

mation de Pensier nous a permis de

faire coïncider travail de recherche

et exécution. C’était un aspect très

positif de Coccum.

Les entreprises ont-elles tiré les

bénéfices escomptés de ce projet ?

Je pense que l’entreprise Gutknecht,

qui a participé au projet, a pu dé-

velopper des compétences com-

plémentaires, qui lui permettront

d‘obtenir de nouveaux mandats.

Mais il reste à trouver les clients.

Coccum a déjà été utilisé pour de

petits bâtiments. Il nous reste à

toucher le marché des gros édi-

fices. Je suis confiant. Les entre-

prises partenaires du projet sont

en contacts avec des propriétaires,

et les réalisations viendront. Mais

ça reste difficile, car dans l’isolation,

nous sommes en concurrence avec

les poseurs de polystyrène et de

crépi. Ils proposent des prix très

bas, en dessous de ceux de notre

technologie qui nécessite du per-

sonnel qualifié.

www.lutz-architecte.ch

« Ce TyPe de ProJeT CoLLeCTiF NoUS PermeT d’aPProFoNdir

LeS éTUdeS »–

Conrad Lutz, directeur de Lutz Architectes, à Givisiez.

Qu’est-ce qui vous a conduit à par-

ticiper au projet de recherche pour

développer une nouvelle technique

reproductible d’assainissement

thermique des bâtiments ?

Nous avons été les initiateurs de

ce projet. Nous sommes spéciali-

sés dans la construction respec-

tueuse de l’environnement. Dans le

contexte de nécessité de la réduc-

tion de la consommation d’énergie

et des émissions de CO2, le marché

de la rénovation est aujourd’hui

gigantesque en Suisse. Il faut as-

sainir des milliers de mètres carrés

de façades dans notre pays.

Nous nous sommes donc dit que

nous pourrions reprendre la tech-

nologie de la préfabrication en

bois, en venant « scotcher » contre

une paroi existante un nouveau

panneau sandwich dans lequel

nous pourrions insérer la fenêtre,

le store, la tablette, le revêtement

de façade, l’isolation thermique

et même peut-être la ventilation

contrôlée.

Pourquoi avez-vous voulu monter un

projet collaboratif pour faire cette

recherche ?

Par rapport à un mandat standard,

ce type de projet collectif nous a

permis d’avoir des moyens supplé-

mentaires pour approfondir l’étude

avec des partenaires de l’industrie

et de la construction. Nous avons

également pu aller plus loin dans le

détail que si nous avions été seuls

Synthèse

objectifs. Le projet Coccum pro-

pose une nouvelle technique adap-

table et reproductible pour l’assai-

nissement thermique, l’étanchéité

à l’air de l’enveloppe du bâtiment,

et la valorisation architecturale du

bâti. Les éléments préfabriqués

Coccum offrent une isolation très

performante, permettant d’intégrer

des éléments techniques, et gé-

nèrent un bilan écologique suppor-

table. Leur mise en œuvre rapide

facilite l’occupation permanente du

site pendant les travaux, favorisant

ainsi la rentabilité économique.

Partenaires. HES-SO//Fribourg EIA-

FR TRANSFORM, Lutz Architectes

Sàrl, Pavatex SA, Gutknecht Holz-

bau AG. Dena Energies, Isofloc AG.

durée. Mai 2010 – mai 2011

Chef de projet

[email protected]

Coccum

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PST-FR

18

Que pensez-vous pouvoir tirer de

ce projet de recherche ?

Je pense d’abord qu’il est très im-

portant de se poser de nouvelles

questions et je suis très impression-

né par la rigueur des tests réalisés

par l’Ecole d’ingénieurs et d’archi-

tectes de Fribourg et la Haute école

d’ingénierie et de gestion du canton

de Vaud dans le cadre de ce projet.

De nombreux tests et analyses

avec différents types de béton et

de béton-bois ont été effectués.

Nous ne pensons pas que les bé-

tons alternatifs (par exemple des

bétons-bois) pourront suffire à isoler

des bâtiments à eux seuls, tant les

normes sont exigeantes aujourd’hui.

En revanche, nous sommes sûrs

que les bétons « intelligents » ont

un intérêt pour les façades et

les murs intérieurs. Lorsque nous

construisons des bâtiments aux

labels Minergie-P et Minergie-Eco,

qui prennent en considération les

énergies grises, le béton présente

un bilan catastrophique. Idéale-

ment, on devrait tout faire en bois,

mais les parties en sous-sol ne

peuvent pas être construites en

bois. Avec des bétons-bois, on peut

donc minimiser l’impact du béton

d’une manière générale et faire

baisser l’énergie grise utilisée. Dans

une perspective de développement

durable, devant les nouveaux défis

qui se présentent sans cesse dans

le monde de la construction, cette

étude est donc extrêmement utile.

www.simonetchappuis.ch

« CeTTe éTUde eST imPorTaNTe PoUr NoUS PermeTTre de réPoNdre

aUx déFiS dU déVeLoPPemeNT dUraBLe daNS La CoNSTrUCTioN »

–Yvan Chappuis, associé responsable de l’exécution

du bureau Simonet et Chappuis, à Fribourg.

Pourquoi votre bureau participe-t-il

à ce projet ?

Nous sommes membres du Clus-

ter énergie & bâtiment et nous

construisons beaucoup en béton.

Le problème principal, avec le

béton, est son poids. La possibilité

de travailler avec du béton plus

léger nous intéresse donc bien sûr.

Nous sommes aussi attentifs aux

possibilités de mettre en œuvre

des bétons qui joueraient un rôle

plus grand dans l’isolation. Nous

pensons enfin qu’il est important

pour un bureau comme le nôtre,

qui a une grande expérience dans

l’utilisation du béton, d’apporter ses

connaissances dans un tel projet.

Quelle est votre fonction dans le

projet ?

Le bureau d’étude Eco-Logements

a utilisé comme exemple une mai-

son individuelle et nous-mêmes

un immeuble de logements de six

étages. Nous avons fait des calculs

économiques d’utilisation de bétons

légers dans ces bâtiments.

Synthèse

objectifs. L’objectif de ce projet

est de permettre la mise en œuvre

des éléments constructifs types

augmentant la compétitivité sur

le marché, dans un contexte de

réglementation environnementale

(Minergie, Minergie-P et Miner-

gie-Eco). Le projet est centré sur

les éléments préfabriqués en béton

et vise l’amélioration de leurs per-

formances écologiques. L’optimisa-

tion des processus de fabrication

avec les bétons « traditionnels » est

pratiquement achevée. Il s’agit de :

• Mettre à disposition des parties

prenantes de la construction un

catalogue de bétons alternatifs

avec leurs recettes et leurs ca-

ractéristiques physiques, écolo-

giques et économiques.

• Identifier les domaines d’appli-

cations potentiels de ces bétons

alternatifs et établir des proposi-

tions ou recommandations.

• Identifier et tester des solutions

de connectique pour les incorpo-

rer dans les éléments de façade

préfabriqués en béton.

Partenaires. HES-SO//Fribourg EIA-

FR iTEC, HEIG-VD, ECO-logements

SA, Simonet & Chappuis Architectes,

SIKA Schweiz AG, Grisoni Zaugg SA

et JPF SA.

durée. Octobre 2012 - juillet 2014

Chef de projet

[email protected]

Basic

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PST-FR

19

enveloppes très étanches, mais

parallèlement certaines de ces ins-

tallations sont décriées, soit parce

que les utilisateurs ont été mal

informés, soit parce qu’ils ne savent

pas vraiment comment utiliser l’ins-

tallation, soit parce que les installa-

teurs manquent d’expérience et de

savoir-faire. Nous devons donc ab-

solument faire quelque chose pour

améliorer les connaissances des

uns et des autres. Notre implication

dans un tel projet peut vraiment

faire progresser les connaissances

et l’échange d’informations.

Concrètement, vous allez proposer

des formations à vos membres ?

Oui, c’est exactement l’idée. Paral-

lèlement à l’acquisition de connais-

sances que ce projet nous permet

de réaliser, nous voulons profiter de

la richesse de formations qu’il peut

ouvrir dans sa deuxième phase.

Nous allons pouvoir permettre à

tous nos membres qui le souhaitent

de se spécialiser et de bénéficier

de ce savoir-faire. Ça leur permettra

d’éviter de tomber dans des pièges

– parfois de petits détails.

Ce type de projet collaboratif res-

semble à une formule idéale pour

une association telle que la vôtre ?

Oui, certainement. On profite

d’un réseau et d’une école d’ingé-

nieurs reconnus pour acquérir des

informations afin de les diffuser

ensuite vers nos membres.

www.suissetec.ch

« oN FaiT de TrèS BeLLeS ChoSeS aVeC LeS eNVeLoPPeS deS BâTimeNTS, maiS NoUS deVoNS mieUx Former LeS

SPéCiaLiSTeS eT Le PUBLiC »–

Kurt Ruffieux, membre du groupe de travail Suissetec pour le projet Mesqualair.

Pourquoi votre association parti-

cipe-t-elle à ce projet ?

Notre association rassemble plus

de 3300 membres des branches du

chauffage, de la ventilation, du sa-

nitaire ainsi que de la ferblanterie

et de l’enveloppe du bâtiment. Ce

projet de recherche sur la qualité

de l’air dans les habitations éco-

nomes en énergie nous concerne

donc prioritairement. Il s’agit pour

nous de rassembler un maximum

d’informations sur ce qui se passe

sur le terrain. Cette étude est un

excellent moyen de savoir com-

ment les installations sont réali-

sées, quels en sont les points forts

et les points faibles. Pour nous, il

était vraiment important d’avoir ce

retour d’informations.

Pour vos membres, c’est une ques-

tion actuelle ou une perspective

d’avenir ?

Non, c’est complétement actuel. Il

y a beaucoup de bonne presse sur

les concepts mis en place et sur

les installations réalisées avec des

Synthèse

objectifs. Le projet MESQUALAIR

vise à s’assurer de la qualité de

l’air mesurée dans les habita-

tions individuelles économes en

énergie, neuves ou rénovées,

dans lesquelles une attention

particulière est apportée à

l’étanchéité de l’enveloppe ainsi

qu’au renouvellement adéquat

de l’air, en étudiant l’exposition

de la population au radon et aux

composés organiques volatils.

Des solutions applicables par les

professionnels pour la réalisation

et l’exploitation de bâtiments de

ce type ainsi que des recomman-

dations d’usage seront adressées

aux occupants sur la base des

résultats obtenus. MINERGIE(R),

partenaire du projet, s’engage à

adapter ses directives pour sa-

tisfaire ses clients et renforcer la

qualité de son label.

Partenaires. HES-SO//Fribourg

EIA-FR TRANSFORM/FRISAM,

Agence MINERGIE(R) romande,

Office fédéral de la santé pu-

blique, Laboratoire Labtox, bovet

jeker architectes sàrl, KASPAR

architectes, ECO-logements,

Losinger-Marazzi SA, Hälg & Cie

SA, SUPSI, EPFL ENAC IIC LE-

SO-PB, suissetec.

durée. Février 2013 - décembre

2015

Chef de projet

[email protected]

mesqualair

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PST-FR

20

Le Réseau nanotechnologies s’est défi nitivement pro-

fi lé, depuis 2012, comme un axe transversal du PST-FR,

plutôt que comme un cluster au sens strict. Ce change-

ment est le résultat d’une adaptation aux besoins des

entreprises régionales.

Il existe bien sûr, dans le canton, des sociétés qui ont

un recours régulier et important aux nanotechnologies :

elles sont dotées d’un service Ra&D et peuvent travail-

ler directement avec FriMat de l’UNIFR ou avec l’Institut

Adolphe Merkle.

Un point d’ancrage dans les nanotechnologies pour les Pme

Le plupart des PME intéressées par les nanotechnolo-

gies, sont, au contraire, des utilisatrices très occasion-

nelles. Une étude réalisée par le Réseau nanotechno-

logies a montré que, pour la plus grande partie d’entre

elles, actives dans le domaine du bois, de la métallurgie

ou du verre, ce sont des problématiques de surfaces

– corrosion, surface antibactérienne, surface qui ne

laisse pas de trace de doigts – qui conduisent vers les

nanotechnologies.

De cett e réfl exion est né un centre de compétence au

service des PME. Il a pour vocation d’être un intermé-

diaire objectif entre les entreprises intéressées par le

traitement de surface et celles capables de proposer

des solutions. Il établit des analyses pour les PME.

C’est une technologie clé pour les entreprises des sec-

teurs de la plasturgie, de la construction et du food.

Trois cas peuvent se présenter :

1. Le centre de compétences juge que le projet de

l’entreprise est techniquement réalisable. Il la

met en contact avec les partenaires appropriés

ou l’aide à développer les compétences néces-

saires en son sein.

2. Le centre de compétences détecte un potentiel,

mais estime qu’il faut encore améliorer la techno-

logie. Il guide alors l’entreprise pour qu’elle puisse

trouver les partenaires et les fonds nécessaires

pour un projet Ra&D du PST-FR, de la CTI…

3. Le centre de compétences juge que le potentiel

n’est pas bon, que l’adhésion est mauvaise ou

que les fonctionnalités disparaissent trop vite

après le traitement de surface, sous la contrainte

mécanique ou thermique. Il conseille à l’entreprise

d’abandonner le projet.

Parallèlement, le projet Nanoscouting s’est déployé

dans le canton pour présenter les possibilités du Ré-

seau nanotechnologies aux entreprises qui pourraient

en tirer profi t.

Le Réseau nanotechnologies permet donc aux entre-

prises de bénéfi cier d’un conseil objectif avant d’enga-

ger de lourds frais, et d’être mises en relation avec les

partenaires adéquats.

Le réseau organise également des événements pour

faire rayonner les nanotechnologies et est membre du

réseau thématique national en traitement de surfaces.

réSeaU NaNoTeChNoLogieS

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Jacques P. Bersier

c/o EIA-FR : Bd de Pérolles 80 | Case postale 32 | CH-1705 Fribourg

+41 (0) 26 429 66 52 | [email protected]

www.pst-fr.ch

Jacques P. Bersier

c/o EIA-FR | Bd de Pérolles 80 | Case postale 32 | CH-1705 Fribourg

+41 (0) 26 429 66 52 | [email protected]

www.reseau-plasturgie.ch

Dr Jean-Philippe Bacher

c/o EIA-FR | Bd de Pérolles 80 | Case postale 32 | CH-1705 Fribourg

+41 (0) 26 429 67 55 | [email protected]

www.energie-batiment.ch

Christian Meixenberger

c/o BCF | Bd de Pérolles 1 | CH-1701 Fribourg

+41 (0) 26 350 75 00 | [email protected]

www.itvalley.ch

Dr Thierry Chappuis

c/o EIA-FR | Bd de Pérolles 80 | Case postale 32 | CH-1705 Fribourg

+41(0) 26 429 67 14 | [email protected]

www.nano-net.ch

Dr Stefan Hengsberger

c/o EIA-FR | Bd de Pérolles 80 | Case postale 32 | CH-1705 Fribourg

+41(0) 26 429 67 23 : [email protected]

www.nano-net.ch

CLUSTER PLASTURGIE

CLUSTER éNERGIE & BÂTIMENT

CLUSTER IT VALLEY

Réseau nanotechnologies