CREPSPACA

CREPSPACA

Lettre d’information

du CREPS PACA

juin 2

015

SOMMAIRE

Édito p. 3Jean-Jacques JANNIÈRE

Interview Jeanick BRISSWALTER p. 4

Portrait Éric LE CHANONY p. 5

Dossier «le CREPS PACA renforce ses liens avec les universités»Entreti en - Arnaud HAYS p. 8Laura POMPORTES, un doctorat pour opti miser la performance p. 9

Focus PerformanceLe CREPS se dote d’une thermo training room p.103 questi ons à Christophe KELLER p.11

Zoom sur la mission «sport et développement durable»Interview de Fabienne COBLENCE p.12

NouveautésCA, formati ons, SHN p. 14

AgendaSéminaire des formati ons p. 16

n°6

Passion sportive, excellence éducative !

É ti

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Le CREPS PACA c’est aussi l’expertiseDans l’acronyme « CREPS » le mot expertise est coincé entre les « ressources » et la « performance », à tel point qu’il peut parfois passer inaperçu… L’expertise est présente, certes, déjà dans l’action au quotidien des formateurs de l’établissement avec leurs publics de stagiaires. Elle est aussi présente évidemment dans l’action du Pôle ressources national « Sport, éducation, mixités, citoyenneté », c’est même le cœur de sa mission. Elle figure également dans notre projet d’établissement : les centres ressources « plongée subaquatique », « sport, environnement et développement durable », « sport, santé, bien-être » se mettent en place dans les trois sites du CREPS PACA.

Ouvrir une réflexion sur l’expertise est un double mouvement. Il s’agit à la fois de savoir comment enrichir nos pratiques professionnelles en nous entourant de connaissances expertes extérieures. Mais il s’agit dans le même temps de mieux faire connaitre et rayonner les domaines d’expertise du CREPS, sur les plans régionaux, nationaux et internationaux.

L’expertise est au service de la performance. Les CREPS en général et le CREPS PACA en particulier sont traditionnellement des lieux qui accueillent des sportifs dans cette perspective. Cet accueil n’est pas seulement un hébergement et une restauration. Il s’agit pour nous de développer des savoir-faire, des compétences au service des sportifs et de leurs entraineurs, pour leur permettre d’atteindre leurs objectifs dans leurs projets.

Développer notre expertise c’est aussi nous ouvrir à une nouvelle gamme de partenaires et à de nouveaux réseaux professionnels. Les secteurs de l’université et de la recherche en font partie. Mais demain, une ouverture plus affirmée au secteur privé et à l’international sera une piste que nous devrons explorer.

Ce numéro 6 de notre lettre d’information donne quelques aperçus de cet aspect moins connu de notre action. Il montre aussi notre volonté de développer un partenariat multiple avec l’université.

Ce sont donc des aspects résolument innovants de l’action du CREPS, mais au cœur de son projet d’établissement qui sont présentés ici.

Jean-Jacques JANNIÈRE Directeur du CREPS PACA

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© ALC

Quels sont les axes principaux de colla-borati on entre le CREPS et l’Université ? Historiquement, la collaborati on entre l’université Nice-Sophia Anti polis et le CREPS PACA s’est construite autour de travaux de recherche. Les premières coopérati ons ont émergées en 2009 dans le cadre d’appels à projets relati fs à la performance sporti ve. Ceux-ci étaient émis par le Ministère chargé des sports et relayés par l’INSEP. La constructi on de la réponse aux appels d’off re a nécessité l’implicati on des entraineurs des pôles, notamment du BMX, du squash et de l’escrime. Cela nous a ainsi permis d’instaurer un cadre triparti te, avec le CREPS PACA, l’université et les fédérati ons sporti ves. Cett e démarche s’est pérennisée et est reproduite annuellement, nous permett ant ainsi de conduire des travaux de recherche validés par le conseil scienti fi que de l’INSEP. À ti tre d’exemple, c’est dans ce cadre qu’en 2013 nous avons été amenés à soutenir les travaux portés par Laura POMPORTES (cf. dossier). Depuis peu, nous avons élargi le cadre des collaborati ons à de la formati on. Ceci se concréti se entre autres par le

projet de diplôme universitaire (DU) que nous portons ensemble et la mise en place d’enseignement de licence STAPS délocalisés sur le site du CREPS. Notre objecti f est ici d’opti miser l’off re de formati on notamment pour les athlètes de haut niveau.

Quels sont les enjeux majeurs de cett e collaborati on ? Les enjeux se situent à plusieurs niveaux. Au travers de ce partenariat, nous accompagnons la montée en puissance et le positi onnement du CREPS PACA dans le projet du « Grand INSEP », mais plus largement dans le paysage sporti f. Cela a un double impact, à la fois régional et nati onal. Cett e dynamique opérati onnelle permet de créer un lien fort entre les partenaires, et parti culièrement les fédérati ons sporti ves. Enfi n cett e démarche a un eff et sur la dimension partenariale au niveau local et au niveau nati onal. Elle a ouvert des collaborati ons qui ne se limitent pas au CREPS et à l’université. Il y a un eff et d’entrainement et de mise en synergie des moyens et des compétences qui

se prolonge à d’autres structures ministérielles dépendant de l’éducati on nati onale et du ministère chargé des sports. Ceci s’étend par ailleurs à un réseau de partenaires élargi. Il est ainsi important de souligner que les projets liés au haut niveau font l’objet d’une mise en synergie des moyens humains et matériels.

Quelles seront les pistes de développement que vous pourrez souhaiter ?Ce principe de collaborati on a vu le jour grâce au souti en fort de la directi on du CREPS PACA. Pour l’instant, dans sa phase initi ale la collaborati on s’est limitée au site d’Aix-en-Provence. Mais il serait souhaitable de l’étendre et de lui donner une colorati on PACA étendue à l’ensemble des sites.À moyen terme, l’idée sera de poursuivre et de consolider les axes de collaborati ons structurés autour de la recherche. Des pistes de réfl exions ont été ouvertes, notamment autour du pentathlon. Notre objecti f sera également de mieux formaliser notre schéma de relati on sur l’axe formati on, afi n de la stabiliser et peut- être de le développer. Il s’agit là d’un objecti f sur 3 ans.

Doyen de la Faculté des Sciences du Sport Laboratoire Motricité Humaine Éducati on Sport Santé (LAMHESS)Université Nice Sophia Anti polis

Interview

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Professeur Jeanick BRISSWALTER,

Éric le CHANONY,Responsable du département sport de haut niveau du site d’Aix-en-Provence

M. Le Chanony, pourriez-vous vous présenter ? Ancien athlète formé à l’école du décathlon, je pense que cett e prati que a contribué à me forger une philosophie de vie. En parallèle de ma carrière d’athlète de près de vingt ans (décathlon puis lancer du disque), j’ai eu une carrière de bobeur (bobsleigh), ponctuée par 3 parti cipati ons aux Jeux olympiques et récompensée par une médaille aux JO de Nagano et un ti tre de champion du monde en 1999. Après un poste de CTN à la fédérati on des sports de glace, j’ai en 2005 rejoint la DRJSCS de PACA afi n de coordonner le CNDS régional et eff ectué une parti e du suivi des CTS, ETR et ligues associées. Je suis ensuite retourné en tant que DTN adjoint à la fédérati on des sports de glace, avec la responsabilité du haut niveau, et comme mission principale, l’accompagnemeent des 8 disciplines olympiques aux JO de Vancouver. Par la suite, j’ai conçu et mis en place le centre d’entrainement (pôle France jeunes et pôle France) de short-track à Font-Romeu. De 2011 à 2014, je suis retourné à la DRJSCS PACA, sur la mission de coordonnateur des CTS (100 CTS de 40 fédérati ons diff érentes). C’est par la suite que j’ai eu l’opportunité de rejoindre le CREPS PACA en novembre 2014.

Quelles sont vos missions au sein du CREPS ? Mes missions de responsable du haut niveau sont assez larges et fi nalement très transversales. L’organisati on du département du sport de haut niveau et de ses 9 pôles concerne les aspects d’entrainements spécifi ques, de préparati on physique et mentale, de suivi et de préventi on médicale, de gesti on de l’internat et du suivi scolaire.Cett e organisati on doit converger vers l’opti misati on de la performance sporti ve. Au fi nal, ce département représente plus de 45 personnes (avec

les entraineurs de pôle), au service de 159 athlètes, parmi lesquels 125 sont internes, dont 112 mineurs.

Quelles est votre vision, et quels sont vos projets ou chanti ers principaux ?Je pense que le CREPS est un établissement au potenti el magnifi que, mais qui peine à se révéler. Mon objecti f premier est une mise en cohérence de l’ensemble du département. Nous travaillons encore de manière trop cloisonnée. Nous devons nous fédérer autour d’un sens commun. Il est important de remett re du lien entre les diff érentes personnes de ce département, et de l’ensemble des départements du CREPS. Nous devons construire ensemble un projet permett ant de fédérer les énergies et qui doit être en cohérence avec les 2 autres sites du CREPS PACA. Je pense aussi qu’il faut remett re le sporti f au centre de nos préoccupati ons.

Au regard de nos ressources humaines et de nos capacités d’accueil en hébergements, nous avons att eint le volume maximum de mineurs internes. Nous devons avoir un développement stratégique et maitrisé, permett ant de maintenir notre qualité de prestati on.

En parallèle, nous devrons réfl échir à une évoluti on de nos modalités d’interventi ons, nous permett ant de mieux accueillir des pôles France ou des équipes de France. Cet axe de développement devra passer par une opti misati on de notre off re relati ve au double projet, notamment pour les adultes et les athlètes au niveau post bac (par exemple mise en place d’aménagements horaires de la licence STAPS au sein du CREPS en septembre 2015) ; mais également, par un foncti onnement plus fl uide et agile afi n d’être en cohérence avec les exigences du haut niveau (accueil, hébergement, restaurati on, unité de récupérati on (prévue fi n 2015)…).Une fois en ordre de marche, il ne nous restera plus qu’à faire un vrai eff ort de communicati on en interne et en externe afi n de renforcer notre visibilité sur le haut niveau.

Portrait

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Le CREPS PACA renforce ses liens avec les universitésPartenaires de raison, le CREPS PACA et le monde universitaire tendent aujourd’hui à consolider leurs liens et à étoffer leurs partenariats.

L’objectif est double. D’une part il s’agit d’optimiser les services apportés aux athlètes, notamment en matière de double projet, en développant de nouvelles qualifications mais aussi en adaptant l’offre d’enseignements.

D’autre part, la volonté affichée par l’établissement est de renforcer son expertise relative au haut niveau, au travers de la mise en place de projets de recherche.

Petit tour d’horizon portant sur la réalisation de projets communs.

Diplôme de préparateur physique : Un Diplôme universitaire (DU) de préparation physique va voir le jour dans notre région PACA, ce DU sera mené conjointement entre l’Université de Nice (UFR STAPS porteur du projet) et le haut niveau sur le CREPS PACA (accompagnateur). Le point fort de ce DU sera cette plus-value liée à ce partenariat qui permettra d’allier les connaissances scientifiques de l’université avec le quotidien du haut niveau et l’expérience du terrain. Le diplôme verra le jour en octobre 2015 sous forme de 6 modules d’environ 3 à 4 jours alternés entre l’université et les 3 sites de notre CREPS. Cette formation sera ouverte aux licences STAPS, aux DE et aux athlètes de haut niveau.

Projets de recherche : Un autre projet se construit entre l’Université de Nice Sophia-Antipolis et le CREPS en particulier entre le laboratoire Motricité Humaine Éducation Sport Santé (LAMHESS) et le site d’Aix-en-Provence. Ce projet consolide notre collaboration sur la recherche entreprise depuis 5 ans avec 4 publications déjà sorties. Il s’articule sur 3 points essentiels, la mise en place d’un laboratoire de recherche et d’expertise de la performance dans les murs du CREPS, l’activité d’une doctorante en place depuis quelques mois et un partenariat croissant sur des programmes de recherches fédération-CREPS sur du haut niveau financé par l‘INSEP. La collaboration forte avec Nice n’est pas exclusive d’ailleurs, et nous travaillons aussi avec d’autres universités comme Marseille ou Lyon, et avec le laboratoire de l’INSEP. Nous ouvrirons d’ailleurs cette cellule d’expertise de la performance aux sports professionnels et autres sportifs de performance hors CREPS rapidement.

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Entreti en avec Arnaud HAYS,Collaborateur de recherche à l’université et expert en performance

Pouvez-vous nous présenter en quoi consiste le projet ? Ce projet nait d’une véritable problémati que de terrain liée au double projet. C’est pour nous une possibilité de garder ou faire venir des athlètes de haut niveau dans notre établissement, qui sans cett e licence, seraient ailleurs . Il consiste à dispenser de manière opti misée des cours universitaires à nos athlètes tout en permett ant un entrainement maximal. Nous avons donc réussi à monter un projet avec l’université de Nice. Il s’agit d’une dématérialisati on des cours via internet,

et en parallèle de la mise en place des TD et des cours de souti en sur site.

Ainsi les athlètes inscrits dans ces fi lières STAPS pourront bénéfi cier d’un enseignement à distance et des TD de régulati on sans déplacement physique à l’université, et ce dans des horaires propices et adaptés à leurs disponibilités. Et idem pour les parti els qui seront adapté au calendrier de competi ti on.

Quels seront les diplômes présentés ?Nous commençons cett e année avec la première année de la licence STAPS . L’objecti f et de faire grandir année après année cett e fi lière jusqu’à pourvoir assurer l intégralité des 3 années de la licence entrainement . Si nous réalisons cett e objecti f , on pourrait aller plus loin et ouvrir d’autres fi lières après cett e première expérimentati on.

Quelles seront les arti culati ons avec le CREPS PACA ?Dans ce projet le CREPS a un rôle d’organisateur des cours à distance et des TD. J’insiste sur le fait que ce n’est pas une antenne universitaire mais une dématérialisati on des cours. Dans certains domaines les forces vives du CREPS, entraineurs et formateurs notamment, permett ront d’aider les athlètes à suivre ce programme en proposant des cours de TD, des cours de souti en et surtout une capacité d individualisé au mieux ses cours . Le CREPS pourra aussi aider les étudiants dans leur formati on universitaire , a comprendre la recherche et l experti se grâce a son nouveau laboratoire d experti se de la performance et de recherche et le projet d accompagnement d’une doctorat dans nos murs.

Sportif de haut niveau et étudiant en staps :

une initiative du creps et de l’université

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Laura POMPORTES,Un doctoratpour optimiser la performance sportive

Ce doctorat pluridiscinaire centré sur la recherche de performance dans le sport de haut niveau sera réalisé sur trois ans en partenariat avec les entreprises, Fédération française de Squash et le site d’Aix-en-Provence du CREPS PACA, ainsi que les laboratoires LAMHESS de Nice Sophia-Antipolis et le laboratoire de Psychologie cognitive du CNRS de Marseille.

L’étudiante doctorante, Laura POMPORTES, titulaire de deux masters différents en Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS), membre du pôle France et de l’équipe de France de Squash, semble posséder les ressources nécessaires, alliant l’expérience de haut niveau et les aspects professionnels et scientifiques, pour associer la pratique du terrain et la recherche en laboratoire dans le domaine du sport et de la performance.

La problématique globale de ce doctorat se situe dans l’étude des mécanismes explicatifs de l’influence de la nutrition sur le fonctionnement cognitif et physiologique de longues durées. Ce doctorat nécessite donc des connaissances pluridisciplinaires telles que la nutrition, la physiologie sportive ou encore le fonctionnement cognitif.

L’avancée dans les domaines de la cognition sous l’influence de la fatigue physiologique semble donc un intérêt majeur pour la performance et la formation initiale de nos jeunes, le perfectionnement de nos joueurs et l’entrainement des athlètes de haut niveau. Ainsi, aux évolutions scientifiques dans le domaine de l’entraînement, il est

important d’associer, dans un objectif de performance, la notion de récupération entre les jeux, les matchs et les tournois qui s’enchaînent à des cadences de plus en plus soutenues pour les élites.

L’une des pistes étudiées pour optimiser la récupération, la plus récurrente dans le monde du sport de haut niveau, est la nutrition. Il nous semble donc primordial d’aider les athlètes à optimiser leurs performances à travers la recherche nutritionnelle (en laboratoire et sur le terrain) afin de faire progresser les processus de récupération, qu’il s’agisse de récupération physiologique mais aussi cognitive. Cela est d’autant plus fondamental et novateur que cet aspect (cognitif) reste peu, voire pas, exploré dans le champ sportif français.

Bien que les mécanismes centraux de la fatigue et le rôle de la nutrition dans le développement de la fatigue restent à éclaircir, plusieurs arguments expérimentaux suggèrent d’une part, que la fatigue centrale joue un rôle dans l’altération de la performance cognitive à l’exercice, et d’autre part, que la mise en place de stratégies nutritionnelles pourrait potentiellement limiter certains effets négatifs. Le projet proposé se situe dans ce contexte théorique.

Objectif n°1 :Identifier l’influence de différents types de stratégies nutritionnelles aussi bien sur la performance sportive que sur la performance cognitive, notamment lors de l’exercice prolongé. L’intérêt de ces études sera d’évaluer l’impact d’une stratégie nutritionnelle sur la genèse d’une fatigue centrale et sur le fonctionnement cognitif.

Objectif n°2 :Un objectif secondaire sera d’étudier les conséquences de ce type de stratégie sur la performance sportive en respectant les contraintes spécifiques et complexes

de la pratique sportive afin de proposer différentes stratégies de co-ingestion de nutriments avant ou pendant l’effort afin de cibler les meilleures sources de maintien de la performance cognitive pendant l’exercice de longue durée (supérieur à une heure).Alliant nutrition et physiologie sportive, ce doctorat s’inscrit dans une amélioration de la compréhension des mécanismes sous-jacents à la nutrition et la récupération sportive et cognitive.Il pourra ainsi permettre à nos entreprises d’améliorer les stratégies nutritionnelles notamment dans l’équilibre des prises alimentaires afin d’optimiser les récupérations cognitives et physiologiques.

Le CREPS PACA se dote d’une « thermo training room » à Anti bes.

La chaleur impacte directement les résultats sporti fs… Il n’est un secret pour personne que les conditi ons climati ques impactent positi vement ou négati vement les performances de l’athlète, notamment pour les prati ques en extérieur. Dans des disciplines à eff ort long et répété, des facteurs tels que la chaleur et l’humidité peuvent avoir des conséquences directes sur la performance.

Objecti f Rio… et ses températures… La perspecti ve des Jeux olympiques de Rio 2016 a largement atti ré l’att enti on des athlètes et des coaches sur la nécessité de prendre en compte ces données spécifi ques pour préparer au mieux l’échéance sporti ve. En eff et, si les études ont montré que le climat de Rio au mois d’août était plutôt de l’ordre du tempéré, ce sont les

écarts de température, les amplitudes thermiques ainsi que les taux d’humidité qui ont de quoi inquiéter. De quoi pousser ces derniers à renouveler leur approche de la préparati on physique, et à chercher au mieux à adapter les corps à ces conditi ons parti culières.

La thermo training room, un écosystème en miniature… C’est dans cett e perspecti ve que le CREPS PACA s’est doté d’une Thermo Training Room®. Celle-ci est une cabine d’entrainement qui a la spécifi cité d’être chauff ée via un rayonnement infrarouge médicalement certi fi é (CE 0297), et qui reproduit fi dèlement les conditi ons climati ques souhaitées. Instantanément, ces cabines transportent les athlètes dans les conditi ons réelles d’entrainement souhaitées.

Préparer son corps à la chaleur… L’objecti f premier est donc de mieux préparer son corps à la chaleur, et à de nouvelles conditi ons climati ques. Les sporti fs quels que soit leur acti vité

et leur niveau prati que peuvent augmenter leurs performances. En eff et les sporti fs de haut niveau y prati quent en ambiance chaude (37°C à 42°C) diff érents types d’entrainements visant à augmenter leurs capacités physiques ; ils peuvent également prati quer dans le cadre de séances de réathléti sati on et de rééducati on foncti onnelle.L’usage de la thermo training room peut néanmoins être élargi. La cabine peut ainsi être uti lisée pour mieux contrôler son poids, notamment à l’approche de compéti ti ons pour des disciplines à catégories de poids, ou encore pour favoriser l’éliminati on des toxines.

Une arme supplémentaire pour le CREPS PACA…Avec en ligne de mire Rio 2016 et PyeongChang 2018, l’acquisiti on de la Thermo Training Room® témoigne une nouvelle fois de la volonté du CREPS PACA d’accroitre sa capacité d’accompagnement des athlètes dans la recherche de performance et l’accession à l’excellence sporti ve.

focus performance

Contacts et informati ons… Christophe KELLER - christophe.keller@creps-paca.sports.gouv.fr

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Christophe KELLERFormateur - Chargé de mission « performance - santé » au département sport de haut niveauCREPS PACA - Site d’Anti bes

Quels sont les principes généraux de la Thermo Training Room® ?La Thermo Training Room ® est une cabine d’entrainement physique et sporti f et de rééducati on foncti onnelle, spécialement aménagée, à l’intérieur de laquelle la température va être progressivement montée et maintenue à 37°C via des infra-rouges médicalement certi fi és. Une augmentati on de l’hygrométrie est également possible afi n de s’approcher le plus possible des réalités compéti ti ves de terrain.

A qui cela s’adresse-t-il ? La Thermo Training Room® est accessible à toute personne quel que soit son niveau sporti f initi al (débutant, confi rmé ou expert) qui souhaite obtenir des résultats supérieurs et dans des délais plus rapides, aux méthodes d’entrainements et de rééducati ons foncti onnelles traditi onnelles.

Dans quels cas est-il recommandé d’uti liser la Thermo Training Room® ? Il y a plusieurs applicati ons et intérêts à s’entraîner à la chaleur via les infra-rouges médicaux :1/ S’acclimater à la chaleur en vue de parti ciper à une compéti ti on en ambiance chaude via 5 à 10 séquences d’entraînements spécifi que dans la cabine.

2/ Améliorer ses performances en milieu neutre entre (13 à 26°) via des séquences d’entraînements de faibles intensités (environ 50 % de VO2 max) réalisées à la chaleur (données de l’INSEP de mai 2014, mett ant en avant une améliorati on des performances de « l’ordre de 6 % »).3/ Opti miser la détoxifi cati on et la perte de poids pour les sports à catégorie de poids (boxe, judo, etc.).4/ Diminuer le temps de retour à l’entrainement et/ou à la compéti ti on post-blessure (prophylaxie et rééducati on post-traumati que).5/ Récupérati on musculaire via la chaleur infra-rouges et/ou selon la méthode d’alternance chaud-froid.

trois questions à

Interview de Fabienne COBLENCE, Responsable de la mission sport et développement durable : « Pour un sport durable »

Quelle est la relati on entre le sport et le développement durable ?Le sport est une acti vité humaine qui occupe une place importante, voire grandissante, dans notre société et doit s’organiser et se prati quer en véhiculant des messages et valeurs dans les domaines éducati f, social, économique et culturel. C’est pourquoi, comme toute autre acti vité qui fonde notre « vivre ensemble », le sport doit rester plaisant à prati quer, exemplaire ; il doit évoluer pour répondre aux att entes des prati quants dans leur grande diversité et être réinventé en permanence pour demeurer une composante de notre société du XXIe siècle, bouleversée par de nouveaux défi s économiques, sociétaux et environnementaux. La démarche qui associe le sport et le développement durable permet de concilier le progrès social, l’environnement et un développement économique respectueux des besoins des futures générati ons. Le développement durable n’est pas une fi n en soi, c’est d’abord une démarche éducati ve qui permet à chaque acteur de mener son projet, en impliquant toutes les parti es prenantes, à parti r d’un diagnosti c, qu’on peut aussi appeler état des lieux des bonnes prati ques. Puis, il est nécessaire de fi xer des objecti fs à att eindre. Les habitudes, acti vités de loisirs et modes de vie, ont par exemple une infl uence considérable sur les uti lisati ons énergéti ques et les émissions associées. Un important potenti el d’att énuati on des

impacts du sport existe dans des secteurs tels que la mobilité, l’organisati on au quoti dien de la prati que, les équipements, le respect de la biodiversité, l’éducati on des équipes de l’établissement et des usagers. Le développement durable propose des leviers d’acti ons qui permett ront, pour chaque projet, d’apporter une réponse locale et adaptée à la diversité des situati ons.

Le développement durable est-il rentable ?Plutôt que de rentabilité du développement durable, mieux vaut parler de rentabilité de la démarche de développement durable, c’est-à-dire de la dynamique menée collecti vement. La responsabilité sociale des organisati ons (RSE/RSO) crée de la valeur, même s’il peut sembler diffi cile de le démontrer.On peut dire, contrairement à des idées reçues un peu « ringardes », en tout

cas dépassées comme le montrent de nombreuses études, que la démarche de développement durable est rentable au plan environnemental, sociétal et économique, à court, moyen et long terme si elle est globale, si elle implique toutes les parti es prenantes et si elle est explicitée, croisant ainsi les valeurs éducati ves du sport.

Elle est rentable au plan humain et de la qualité de vie car elle répond à une att ente d’exemplarité des prati quants, donc peut les ramener vers une prati que organisée au sein des clubs. La démarche permet d’économiser de l’énergie, des fl ux, voire pour les établissements de générer des économies sur les dépenses, de protéger les milieux naturels, la biodiversité...Les études montrent que les structures abordent le développement durable

Mission sport et développement durable

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pour les raisons suivantes : répondre aux att entes des usagers, améliorer leur image, limiter les risques (de réputati on, de réglementati on, etc.) et réduire les coûts (effi cience énergéti que, gesti on des déchets, etc.).

Quelques gestes simples pour appliquer le DD au quoti dien sur les établissements ?Première idée, faire converger les gestes individuels avec les décisions de l’équipe de management, progressivement et dans une démarche parti cipati ve. En eff et, la démarche doit être partagée. L’implicati on des équipes est essenti elle et doit permett re de garanti r l’effi cacité de la démarche, la qualité des acti ons. Si des gestes simples sont prati qués de façon individuelle et selon le bon vouloir des uns ou des autres, sans cohérence, ils ne produiront pas d’eff et tangible, voire pourront se contredire ou même décourager dans la durée les personnels et les usagers. Par contre prati quer un état des lieux des bonnes prati ques peut être un démarrage effi cace et incitati f, car il déculpabilise et montre que l’établissement ne part pas de rien !Si les gesti onnaires de l’établissement sont décidés à s’engager dans une éco-gesti on de l’établissement, les domaines sur lesquels ils peuvent être amenés à réfl échir, puis à agir progressivement sont divers : les achats responsables, la collecte des déchets, l’entreti en et le nett oyage, l’opti misati on des consommati ons d’eau, l’effi cacité énergéti que, les déplacements des usagers, la gesti on diff érenciée des espaces verts, la sensibilisati on des usagers et bien sûr l’accessibilité pour les publics.Il est intéressant de déterminer des objecti fs facilement mesurables (ex. relevés de compteur) et réalistes dans le contexte de l’établissement (ex. réducti on de 5 % de la consommati on d’énergie). De plus, il est possible d’installer des fontaines à eau, de prêter de gobelets lavables et réuti lisables lors des manifestati ons, de concevoir une signaléti que pour le tri des déchets à desti nati on du public accueilli... Ces

objecti fs permett ent de fédérer les équipes dans un eff ort commun et de sensibiliser les usagers. Pour att eindre ces objecti fs, il faut déterminer un plan d’acti on adapté aux moyens (temps, budget, compétence). Mieux vaut privilégier les acti ons faciles à mett re en œuvre et induisant des gains signifi cati fs.

Mission sport et développement durable

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Quelques outi ls et ressources pour aller plus loin :

Découvrez la Stratégie nati onale du développement durable du sporthtt p://developpement-durable.sports.gouv.fr/la-strategie-nati onale/arti cle/la-

sndds-pour-ma-structure

Créez votre propre stratégie de développement durablehtt p://developpement-durable.sports.gouv.fr/agir/concevoir-une-strategie

Découvrez les outi ls prati ques de l’Insti tut de Formati on en Environnementhtt p://www.ifore.developpement-durable.gouv.fr

Réalisez l’auto-diagnosti c environnemental de vos événementshtt p://www.evenementresponsable.fr

Exemple d’indicateurs Sport et développement durable htt p://developpement-durable.sports.gouv.fr/m/ressources/details/tableau-de-

bord-des-indicateurs-de-mesure-de-developpement-durable-exemple/218

Guide de l’achat public éco-responsable - achat de produitshtt p://www.economie.gouv.fr/daj/guide-lachat-public-eco-responsable-achat-produits

Bien trier : les règles d’or pour ne pas se tromper !

htt p://www.ecoemballages.fr/accueil-portail/le-tri-selecti f

Recyclage, mais au fait à quoi sert-il ? htt p://www.ecoemballages.fr/accueil-portail/le-recyclage

Pour un bon air, bien choisir les produits d’entreti en

htt p://www.oramip.org/oramip/att achments/270_Le-choix-des-produits-dentreti en-oramip.pdf

Des fi ches pédagogiques pour expliquer l’eauhtt p://www.eau-loire-bretagne.fr/espace_educati f/outi ls_pedagogiques/

enfants_et_jeunes/Fiche-pedago.pdf

Affi chez vos performances énergéti queshtt p://www.display-campaign.org

Découvrez comment évaluer l’impact des déplacements

htt p://developpement-durable.sports.gouv.fr/zoom-sur/arti cle/les-calculett es-transports

Découvrez la plateforme d’éducati on au développement durablehtt p://www.educati on-developpement-durable.fr

Mett re en place une restaurati on collecti ve responsable

htt p://www.restaurati on-collecti ve-responsable.org

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un nouveau conseil d’administration au creps paca

Conformément au code du sport, le conseil d’administrati on du CREPS PACA a fait l’objet d’un renouvellement par arrêté du Ministre de la ville, de la jeunesse et des sports en date du 28 avril 2015, à l’issue du mandat de trois ans du précédent conseil.

Le nouveau conseil d’administrati on comprend :

• Six membres de droit : - le Directeur régional de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale de PACA, - le Recteur de l’académie d’Aix-Marseille, - le Président du CROS Provence-Alpes, - le Président du conseil régional PACA, - la Présidente du conseil départemental des Bouches-du-Rhône, - la Présidente de la communauté du pays d’Aix.

Ces personnalités peuvent se faire représenter.

• Quatre représentants de l’État nommés par le Ministre : - Mme Claire LOVISI, Recteur de l’académie de Nice, - M. Philippe POTTIER, Directeur régional adjoint à la DRJSCS, - M. René DEGIOANNI, DDCSPP des Hautes-Alpes,- M. Lionel PLUMENAIL, CTN d’escrime. Chacune de ces personnalités dispose d’un suppléant.

• Un président de Fédérati on et un DTN- M. Jean-Louis BLANCHARD, Président de la FFESSM,- M. Philippe THIÉBAUT, DTN du motocyclisme. Chacun d’eux dispose d’un suppléant.

• Trois représentants des personnels du CREPS, un représentant des sporti fs de haut-niveau,et un représentant des stagiaires en formati on.

• Trois personnalités qualifi ées : - M. Alain BERNARD, champion olympique de natati on, chef d’entreprise, - Mme Virginie DEDIEU, médaillée olympique et triple championne du monde de natati on synchronisée,- M. Joël CANAPA, conseiller régional délégué au sport.

M. Joël CANAPA est nommé par le Ministre en qualité de Président du Conseil d’administrati on du CREPS PACA.

JOEL CANAPA, NOUVEAU PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DU CREPS

Joël CANAPA exerce actuellement son troisième mandat d’élu régional dans l’équipe de Michel VAUZELLE. Délégué au Sport depuis 2011, il a rempli successivement les foncti ons de Vice-président délégué aux Solidarités et de Président de la Commission formati on professionnelle et apprenti ssage.Militant politi que et associati f dès le plus jeune âge, il est notamment engagé dans la vie politi que de sa commune d’adopti on – La Garde - où il exerce la foncti on de conseiller municipal depuis 20 ans.Ses acti vités professionnelles dans le domaine du logement social et de l’aménagement du territoire lui ont valu d’être récompensé par la Marianne d’Or en 2013.Il est prêt à mett re tout son dynamisme au service de ce nouveau projet.

FORMATIONS

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Formati ons

Site d’Aix-en-Provence- Lancement du BP JEPS volley-ball (réservé aux candidats déjà détenteurs des diplômes fédéraux de volley-ball) ;- Partenariat avec la ligue Provence de tennis dans le cadre du DEJEPS Tennis.

Site de Boulouris-St Raphaël- Nouveau BP JEPS VTT (en cours d’habilitati on) ;- Changement à propos du BP APT avec deux spécialisati ons :

- acti vités de nature « terre-mer et patrimoine » (incluant BAPAAT CK - UCC VTT) ;- « tous les publics » (incluant CS AIPSC, UCC ACM, CQP OPAH).

Sport de haut niveau

Site d’Aix-en-Provence- Conventi on avec la Fédérati on française et la ligue PACA de gymnasti que à travers son pôle espoir PACA.Pour la saison 2015-2016 le site d’Aix acceuillera :

- 7 GAM (Gymnasti que Arti sti que Masculine) pour le suivi scolaire, médical et plateforme d’aide à la performance- 5 Aéro (Gymnasti que Aérobic) seront 1/2 pensionnaires.

Site de Boulouris-St Raphaël- Départ du pôle France de tennis masculin (fusion avec le pôle France de Poiti ers) ;- Évoluti on du pôle France de volley-ball féminin en pôle espoir ;- Arrivée de joueuses associées sur le pôle espoir de volley-ball qui seront suivie par club de St Raphaël ;- Créati on d’une branche «lancers» à Boulouris du pôle nati onal de préparati on olympique de l’Insep de la FFA (à confi rmer) ;- Arrivée d’une triathlète paralympique « potenti el médaillable Rio 2016 » sur le pôle France de triathlon.

Site d’Anti bes- Mise en sommeil du pôle France de nage avec palmes ;- Départ de la secti on féminine du pôle espoir de basket-ball vers Nice (cf photo ci-contre). Il s’agit d’une volonté fédérale et permet de regrouper sur un même lieu le pôle espoir, le centre de formati on et l’équipe professionnelle du Cavigal de Nice.La secti on masculine reste, elle, sur Anti bes.- Arrivée, en septembre, du pôle France de gymnasti que arti sti que masculine (GAM).

rentrée septembre 2015

SPORT DE HAUT NIVEAU

CREPS PACA Directeur de publication : Jean-Jacques JANNIÈRE

Comité de rédaction : Jean-Jacques JANNIÈRE, Loic LECANU / Conception graphique : Anne-Laure CHASSET

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les assises nationalesdes métiers du sport et de l’animation

Le Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, la branche professionnelle du sport et celle de l’animati on ont choisi le site d’Aix en Provence du CREPS PACA pour y organiser ces premières as-sises des méti ers du sport et de l’animati on.

La co-producti on des qualifi cati ons dans les mé-ti ers de l’animati on et du sport est une longue traditi on. Les héritages sont pluriels : rôle cen-tral du mouvement associati f et sporti f dans ces acti vités, ambiti on émancipatrice de l’éducati on populaire, auto organisati on historique de cer-taines professions… Au fi l du temps, la profes-sionnalisati on croissante de ces champs a susci-té l’émergence de branches professionnelles. Le dialogue social existe, des organismes de forma-ti on se sont consti tués.

Quelles synergies pour développer l’emploi et la formati on au cœur des territoires ?

La réforme de la formati on professionnelle por-tée par la loi de mars 2014 confi rme et accentue le rôle central des conseils régionaux. Parallèle-ment de nombreuses évoluti ons se poursuivent : le ministère de la ville, de la jeunesse et des sports réforme ses certi fi cati ons, les branches professionnelles se dotent d’outi ls leur permet-tant de développer leur politi que de branche, la relance de l’apprenti ssage est une priorité, l’uni-versité professionnalise ses diplômes.

Les assises doivent permett re de parta-ger des bilans, de tra-cer des perspecti ves, de nourrir la réfl exion des insti tuti ons et des diff é-rents acteurs autour de nombreuses questi ons qui émergent : comment amé-liorer l’adéquati on emploi / formati on ? Quelle mobilisa-ti on collecti ve sur un territoire? Comment croiser les stratégies de développement local et de dé-veloppement de l’emploi ? Com-ment assurer un développement qualitati f des emplois ? Quels outi ls pour améliorer la professionnalisa-ti on, pour construire des parcours professionnels valorisants ?

La questi on des synergies à construire entre les acteurs à l’échelle d’un terri-toire donné sera au centre des travaux de ces assises, grâce auxquelles les organisa-teurs souhaitent contribuer à améliorer la lisibilité des politi ques de certi fi cati on, de formati on et de professionnalisati on dans les secteurs de l’animati on et du sport.

Save

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CREPS PACA, Site d’Aix-en-Provence, les 14 et 15 septembre 2015

www.creps-paca.sports.gouv.fr