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Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses

N°881 du 19JANVIER

2016

P.4

P.3 P.6Retour sur le rapport bilan de 2014, axe par axe (1ère partie)

Les bons chiffresde la Scape sur

l’agriculture togolaise

Les tickets de grattageZEM ’ font leurs

premiers gagnants

P.3 10 jours seulement aprèsleur mise sur le marché

Selon une récente étude de la Banque centrale

Le Togo parmi les plusper formants en matière

d’efficacité des investissem ents

Jumelage insertionsocio-professionnelleet valeurs citoyennes

P.7 Mise en œuvre du projet«Volontariat des Jeunes Déscolarisés»

Le Code des impôtssimplifié à soumettreà une amélioration et

le secteur informeldans le viseur

Pour l’optimisation des ressourcespar l’Office togolais des recettes

P.6

Faure Gnassingbé,Président de la Répubique

2

L’UNION N°881 du 19 Janvier 2016

CULTURES

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre D.

Hervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

Impression:Groupe de presse L’Union

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - NkafuTél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: patrie006@yahoo.frCasier N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeBOGLA G.

AZIMUTS INFOSDes chaussettes qui utilisent de

l'urine pour produire de l'électr icitéUne équipe de chercheurs britanniques a réalisé un prototype

fonctionnel de pile microbienne autonome fonctionnant à l'urine.Incorporé dans une paire de chaussettes, le circuit est actionné parla marche. L'énergie produite est suffisante pour alimenter un émetteurradio qui communique avec un ordinateur à intervalles réguliers.

Alimenter des appareils électroniques portables, des vêtements connectéset autres capteurs destinés à surveiller l'activité corporelle est un casse-têtetechnique qu'ingénieurs et chercheurs tentent de solutionner de différentesmanières. Parmi celles-ci, l'option de la pile à combustible microbienne est sansdoute l'une des plus étonnantes. L'expérimentation menée à l'université del'Ouest de l'Angleterre (UWE Bristol) par le centre de bioénergie a effectivementde quoi surprendre. Des chercheurs y ont créé une paire de chaussettes quiutilise de l'urine pour produire de l'électricité à partir d'une pile à combustiblemicrobienne (MFC). Grâce à ce système, ils sont parvenus à alimenter untransmetteur sans fil qui a pu envoyer un signal à intervalles réguliers vers unordinateur.

Le principe de la pile microbienne n'est pas nouveau. Il a notamment étéétudié pour la création d'une batterie en papier, en origami, alimentée par desbactéries ou encore pour fabriquer de l'électricité à partir de la photosynthèsed'une plante.

La particularité du dispositif développé outre-Manche tient en fait au systèmeautonome qui permet de faire circuler les bactéries anaérobies à travers la pilemicrobienne afin qu'elles restent vivantes pour pouvoir métaboliser. Il s'agitd'une pompe à air incorporée dans le talon des chaussettes et qui est actionnéepar la marche. Le circuit de la pompe est inspiré du cœur d'un poisson et il estrelié à 24 piles microbiennes souples fixées tout autour des mollets. Lorsquel'utilisateur de ces chaussettes se déplace, il actionne les deux pompes qui fontcirculer l'urine à travers les piles.

Une balise de localisation en cas d'urgenceL'électricité produite est suffisante pour alimenter un émetteur radio qui envoie

un signal toutes les deux minutes à un ordinateur. Selon les explications livréesdans l'article publié dans la revue Bioinspiration & Biomimetics, la puissancemaximale que peut générer chaque chaussette est de 110 microwatts sur labase d'un rythme de 45 pas à la minute par pied. L'électricité est envoyée versdeux supercondensateurs qui la stockent pour alimenter le module decommunication. La tension de sortie de l'ensemble du circuit atteint 4 volts.

La preuve de concept étant faite, la question qui brûle les lèvres est de savoirquelles applications concrètes pourraient émerger d'un tel système. Il n'est, àpremière vue, pas envisageable que cela puisse servir à alimenter un braceletd'activité, une montre connectée ou tout autre gadget électronique du mêmegenre. En revanche, les chercheurs du centre de bioénergie estiment qu'ilserait possible de concevoir une balise alimentée par leur pile microbienneautonome qui puisse transmettre la localisation d'une personne en cas d'urgence.Selon eux, un tel équipement apporterait également une preuve de vie puisqu'ilfaudrait qu'il soit alimenté par l'urine de la personne qui le porte. À condition quecelle-ci puisse marcher…

Ouverture d'une faculté des arts à l'UniversitéEnfin, dira-t-on ! L'Université de

Lomé ouvrira prochainement unefaculté des arts, à en croirel'écrivain Kangni Alem, dans unechronique sur son blog."L'ouverture officielleprochainement d'une faculté desarts à l'université de Lomé m'offrel'occasion de cette réflexionrapide sur l'impact possible desarts de façon générale surl'évolution d'une ville", écritl'écrivain.

Réclamée à cor et à cri par lemilieu intellectuel et culturel,l'ouverture d'une telle faculté va au-delà même des espérances decertains acteurs. Le Togo a

accusé certes un énorme retardsur ses voisins, sans parler duGhana et de la Côte d'Ivoire ou duNigéria, qui créèrent des lespremières années desindépendances, desdépartements consacrés auxarts.

La création de cette facultéviendra combler le déficit dans laformation à la fois théorique etpratique des acteurs. On yenseignera les arts plastiques, lesarts du spectacle, étudesaudiovisuelles etcinématographiques. Théoriques,ces formations doivents'accompagner d'une pratique

Institution

Un festival culturel togolais auJapon au prochain trimestre

Festival

L'empire du soleil levant accueilleun festival culturel togolais, selonSteve Bodjona, le chargé d'Affairesdu Togo au Japon. Le festival cultureltogolais au Japon aura lieu du 31mars au 30 avril prochains dans denombreuses villes de l'archipel dontMeguro, Kisarazu, Yokohama,Saitama, Hamamatsu, Sendai,Nagoya, Ichinomya, Kyoto, Kobe,

personnelle, ou porter un projetprofessionnel.

Basée sur une approche

simple victime ou, au contraire,bourreau pervers de ses rivaux.

Professeur de littératuresfrancophones à l'Université deStrasbourg, Anthony Mangeon estl'auteur ou l'éditeur de plusieursouvrages dont La Pensée noire etl'Occident (2010), Posturespostcoloniales (2012),Anthropolitiques (2015).

Crimes d'auteur : De l'influence, duplagiat et de l'assassinat en littérature

Vient de paraître

Quel est le crime suprême quepuisse commettre un écrivain ? Leplagiat, pour sûr. Et à quelle extrémitépourrait bien se résoudre un auteurpour masquer les traces de son forfait,ou pire, pour se débarrasser d'uneinfluence trop encombrante ? Aumeurtre du père ou d'un pair - c'estsouvent tout un. On devient ainsi,selon les circonstances, " l'auteur d'uncrime " comme on est " l'auteur d'uneoeuvre ".

Cet essai s'intéresse donc auxromans des écrivains qui ont mis leplagiat et l'assassinat au coeur deleurs intrigues. Des avant-gardes dudébut du XXe siècle aux romanciersfrancophones contemporains, duroman policier au roman de campus,de l'adaptation à la fictioncinématographique, on voit ainsis'esquisser le portrait-robot del'écrivain plagiaire ou assassin,

Dinosaure : un nouvel ankylosaureidentifié en Australie

Un nouveau dinosaure australien appelé Kunbarrasaurus ieversivient d'être identifié. De la taille d'un mouton, cet herbivore estapparenté au célèbre ankylosaure (Ankylosaurus) - le dinosaure enarmure de 10 mètres de long avec une queue en forme de massue.Ses restes fossilisés sont les plus complets trouvés pour un dinosaureen Australie.

Les dinosaures forment l'un des clades ayant connu le plus de succès dansl'histoire des vertébrés. Très diversifiés, ces animaux sont apparus à la fin duTrias (alors que le supercontinent de la Pangée commençait à se disloquer) ;aujourd'hui il existe des fossiles et squelettes de dinosaures sur presque tousles continents. C'est le cas en Australie, où le potentiel est encore largementsous-exploré. L'identification d'un nouveau dinosaure vient toutefois d'y êtreannoncée ; ses restes fossilisés ont été découverts en 1989 dans le Queensland.

Il a été baptisé Kunbarrasaurus ieversi, du nom de Ian Ivers, son découvreur,et du terme kunbarra, qui signifie " bouclier " en langue locale. Les paléontologuespensaient au moment de sa découverte départ qu'il s'agissait d'un genre dedinosaure australien ayant vécu durant le Crétacé inférieur : Minmiparavertebra. Haut de 1,70 mètre et long de 3 mètres, il est rattaché à l'infra-ordre des Ankylosauria, ou ankylosauriens, des dinosaures ornithischiensherbivores caractérisés par un corps massif aplati, reposant sur de courtes etpuissantes pattes, et dotés d'une armure osseuse recouvrant la majeure partiede leur corps à l'exception du ventre. Certains avaient même des paupièrescuirassées. L'Ankylosaurus mesurait 10 mètres de long, 2,5 mètres de haut etpesait 4 tonnes.

Le dinosaure le plus complet découvert en AustralieCes restes, les plus complets pour un dinosaure découvert en Australie,

comptent aussi parmi les mieux préservés des ankylosauriens. Cela expliqueprobablement pourquoi les chercheurs les ont étudiés de plus près. Le bilande ces études est publié dans le journal PeerJ. Ainsi, en 2007, il a été décidéd'examiner les os de ce squelette de dinosaure par tomodensitométrie, enparticulier son crâne.

Le dinosaure avait une oreille de tortue avec des os du labyrinthe de l'oreilleinterne d'une taille inhabituellement grande. Les rayons X ont aussi révélé laprésence de cavités nasales très différentes des autres ankylosauriens connusen Amérique du Nord et en Asie. Il fallut donc se rendre à l'évidence : il s'agissaitbien d'une nouvelle espèce, distincte de Minmi paravertebra. Mais laquelle ?Ce dinosaure vient d'être identifié comme étant (lui aussi) un ankylosaurienprimitif, proche de l'ancêtre commun d'où ont divergé les stégosaures et lesankylosaures.

théorique, l'université n'est ni uneécole d'art, ni une école demusique ou d'art dramatique...

Hiroshima, Hakata, Kumamoto.Au programme, des concerts, des

projections de films et documentairessur le Togo, des expositions dephotos et d'artistes, desprésentations d'ouvrages, desconférences ainsi qu'un concoursouvert aux élèves des lycées duJapon sur le thème 'Togo, sourirede l'Afrique'.

Bernard Dadié Prix Unesco-Unam/ Jaime Torres Bodet

Distinction

Sous l'égide de l'Unesco, BernardDadié, écrivain et homme politiqueivoirien, a été désigné en 2015,grand lauréat de la première éditiondu prix Unesco-UNAM/JaimeTorres Bodet, dans le domaine dessciences sociales, humanités et arts.

Institué par l'Unesco pourrécompenser les efforts depersonnes et d'institutionsinternationales ayant contribué audéveloppement du savoir et de lasociété à travers l'art, l'enseignementet la recherche en sciences socialeset humaines, ce prix décerné àBernard Dadié, est, non seulement,la consécration de son génied'homme de Belles lettres et deCulture, mais également lareconnaissance de son combathistorique et permanent pour ladignité des peuples depuis lesannées 1930.

Coïncidant avec la célébration du

centième anniversaire durécipiendaire, la remise officielle duprix se déroulera le jeudi 11 février2016, à partir de 09 heures, auPalais de la Culture Bernard Dadiéd'Abidjan. Elle inaugurera, parailleurs, l'année du centenaireBernard Dadié, qui sera marquéepar des activités scientifiqueséclatées dans tous les pays.

Les fidèles de M aurice Nadeaucréent un journal en ligne

Magazine littéraire en ligne

En attendant Nadeau est unnouveau webzine littéraire composéen partie de l'ancienne équipe de lacélèbre revue La QuinzaineLittéraire.

"En attendant Nadeau vous estoffert par le collectif qui a de longuesannées durant écrit dans LaQuinzaine littéraire." C'est ainsi quesur Twitter est annoncé la nouvellerevue. Fidèle à son histoirecommune autour de Maurice

Nadeau, fondateur de la Quinzainelittéraire, l'ancienne équipe (dontcertains auteurs collaborent depuis1966) a entrepris de lancer unnouveau journal en ligne. À la têtedu journal, on retrouve PierrePachet, Jean Lacoste et TiphaineSamoyault. La revue gratuites'enrichit de jour en jour d'articlesde qualité. Pour rester dans l'espritmagazine, une version PDF seratéléchargeable deux fois par mois.

M ort du peintre et sculpteursuisse Gottfr ied H onegger

Nécrologie

Le peintre et sculpteur suisseGottfried Honegger est mort hier àson domicile de Zurich, à l'âge de98 ans. En 2015, le CentrePompidou à Paris avait proposé unerétrospective de ce créateur. Desmusées réputés ont acquis certaines

de ses œuvres, dont le Musée d'artmoderne de New York. En attendantde revenir en détail sur sa carrièreet son œuvre, vous pouvez lire icil'entretien qu'il avait donné àLibération en 2002 : "La géométrieest le rêve de l'infini".

3NATIONALES

L’UNION N°881 du 19 Janvier 2016

Retour sur le rapport bilan de 2014, axe par axe (1ère partie)

Axe 1 «Développement dessecteurs à fort potentiel decroissance». Développement dusecteur agricole et amélioration dela sécurité alimentaire etnutritionnelle. Le Togo dispose deriches terres cultivables. Elles sontestimées à 3,6 millions d’hectares(ha). Pour le compte de lacampagne agricole 2014-2015, lasuperficie des terres emblavées estévaluée à 2.273.877 ha, toutesspéculations confondues, (dont2.127.878 ha de cultures vivrières[céréales, tubercules etlégumineuses] ; 130.000 ha decoton ; 9.997 ha de café et 6.002 hade cacao), soit 63,13% des terrescultivables. Après avoir subi uneforte régression passant de 4,4%en 2012 à - 2,7% en 2013, le tauxde croissance du PIB agricole(PIBA) a connu une forte haussede 21,0% en 2014,comparativement à l’annéeprécédente. Cette améliorationremarquable de la croissanceagricole est essentiellement due àdes actions multiformes entrepriseset menées en 2014, dans le cadrede la mise en œuvre duProgramme Nationald’Investissement Agricole et deSécurité Alimentaire (PNIASA),conjuguées à une pluviométrierégulière et bien répartie dans letemps et dans l’espace sur toutel’étendue du territoire national,malgré quelques poches desécheresse relevées par endroit.

Au nombre de ces actionsd’investissements réalisées au profitdes acteurs du secteur agricole, onrelève : (i) la mise à disposition desintrants en quantité suffisante, et àprix subventionné (45.000 tonnesd’engrais NPK 15-15-15 et urée46%, et 1.400 tonnes de semencescéréalières) ; (ii) la mise en œuvred’opérations spécifiques et cibléesen directions des producteursvulnérables, notamment l’opération«Quick Start» (livraison d’intrants,appuis aux vulnérables) ; (iii) lesaménagements hydroagricoles etdes périmètres irrigués quipermettent une maîtrise des facteursde production ; (iv) la facilitation del’accès aux équipements relatifs àla petite mécanisation caractériséepar la fourniture des motoculteurs(10) et les 50 kits de culture attelée.Outre ces actions, il convient denoter aussi (a) une offre de servicesd’accompagnement technique auxproducteurs plus adaptés,diversifiés et rapprochés, grâce àl’amélioration de la mobilité dupersonnel de terrain (bien que cebesoin de facilité de mouvement desservices d’appui sur le terrain resteencore largement à satisfaire) et (b)le soutien à la valorisation desproduits locaux à travers la

distribution des équipements detransformation (460 égreneuses et65 décortiqueuses ont été mises àla disposition des bénéficiaires) ; lacréation de nouvelles entreprises deservices aux organisations desproducteurs agricoles (ESOP) etl’appui à celles existantes, quipermet de créer un engouementdes producteurs. A l’actif de cetteperformance, figurent également lacréation d’un environnementinstitutionnel et le développement descapacités des acteurs de mise enœuvre du PNIASA.

Ces actions ont en effet permisd’enregistrer une amélioration desperformances des productionsdans tous les sous-secteurs deproduction agricole (productionsvégétale, animale et halieutique). Lesproductions vivrières sont ainsipassées de 2.980.862 tonnes en2013 à 3.600.522 tonnes en 2014,soit une progression de 20,8%.Concernant la production cotonnière,elle a connu un accroissement de41%, tandis que celle du café-cacaoa augmenté de 5,7%. Au niveau dela production animale, uneprogression de 6,9% estenregistrée par rapport à l’année2013. Quant à la productionhalieutique, elle a évolué de 3,5%.Cette réalisation est largementsupérieure aux valeurs ciblesprévues en scenario de référence(3,7%) et en scénario decroissance accélérée (5,9%) del’année sous-revue (2014). Ceci luiconfère une très bonneperformance.

Amélioration de la productivitéagricole, de la sécurité

alimentaire et nutritionnelleLes taux de couverture des

besoins nationaux en produitscéréaliers et en produits d’élevagesont des variables retenues pourapprécier l’amélioration de laproduction agricole et la réalisationde la sécurité alimentaire etnutritionnelle. La couverture desbesoins nationaux en produitscéréaliers par les productionsnationales est de 115,9% en 2014.Ce taux a connu une bonneprogression, comparativement à savaleur en 2013 qui était de 111%.Ce résultat indique une hausse dela production des principalesspéculations vivrières telles que lemaïs, le riz et le sorgho, qui a permisde dégager des excédents deproduction de près de 16% parrapport aux besoins de la populationtogolaise sur l’année. Cetteperformance enregistrée en 2014a ainsi progressé de près de 5 pointspar rapport à la performanceenregistrée en 2013. Ce résultat estégalement supérieur à la valeur cibleprévue en 2014 pour le scenario deréférence de la SCAPE (115%).Ceci dénote d’une bonneperformance pour cet indicateur.

Late Pater

Les bons chiffres de la Scape sur l’agr iculture togolaise

Mustafa Mijiyawa, ministre de la santé

Cependant, ce taux reste encoreinférieur à la cible du scénario decroissance accélérée dont laprévision est de 130%. Au vu de lacroissance régulière enregistréedans le secteur agricole cesdernières années, traduite par desexcédents de productions obtenuesdepuis 2009, et au regard despotentialités et opportunitésexistantes dans le secteur, cette cibledu scénario accéléré est accessibleà brève échéance, si des effortsd’investissements supplémentairessont consentis.

Le taux de couverture desbesoins nationaux en produitsd’élevage par les productionsnationales en 2014 est de 75%. Cetteperformance est largementsupérieure à la réalisation del’exercice 2013 qui s’élevait à46,1%. Elle est égalementsupérieure à la valeur de la prévisiondu scénario de référence (70%).

Cette augmentation estessentiellement due aux effortsentrepris pour assurer une situationsanitaire satisfaisante du cheptel àtravers le dispositif d’épidémio-surveillance des maladiesanimales, notamment la lutte contreles maladies à haute incidence (lamaladie de Newcastle, la peste despetits ruminants et le charbonbactéridien pour le gros bétail), avecl’organisation de campagnes devaccination contre les épizootiesmajeures ; la recapitalisation ducheptel à travers l’introduction degéniteurs performants, l’améliorationde l’habitat des animaux. Toutes cesactions, conjuguées à la mise àdisposition des éleveurs d’unensemble de paquetstechnologiques pour ledéveloppement des espèces àcycle court ont contribué àl’amélioration de la gestion de la filièrevégétale.

Développement et diffusion destechnologies et renforcement dela gestion du secteur agricoleLe taux d’amélioration du

rendement des cultures porteuses(maïs, riz) et le taux de réalisationfinancière du programme annuelconstituent les indicateurs de la

SCAPE pour apprécier les effortsdéployés en terme dedéveloppement et diffusion destechnologies d’une part, et derenforcement de la gestion dusecteur agricole d’autre part. Pourle compte de l’année 2014, cesindicateurs ont connu des fortunesdiverses. Le premier a progressépositivement tandis que le second alégèrement régressé. Le tauxd’amélioration du rendement descultures porteuses (maïs, riz) a tripléen 2014 par rapport à la cible duscénario de référence de l’annéesous-revue (2014) qui est de 5% etpar rapport à la réalisation de l’annéeprécédente. Il est en effet passé de5% en 2013 à 15% en 2014. Aussi,la valeur de cet indicateur est-elleau-delà de la prévision pour lescénario de croissance accélérée(10%) de la période sous revue.Cette forte progression est soutenuepar la réhabilitation etl’aménagement des périmètresirrigués (449 ha de périmètresirrigués réhabilités et 240 ha denouveaux périmètres irriguésaménagés et mis en exploitation àMission-Tové et Aglomé-glozou), lamise à disposition des producteursà prix subventionné de 45.000tonnes d’engrais (NPK 15-15-15,urée 46%), de même que dessemences céréalières amélioréeset certifiées. Au total, 1.400 tonnesde semences céréalières sontrendues disponibles.

Le taux de réalisation financièredu programme annuel a connu unerégression. Il est passé de 68,9%en 2013 à 66,5% en 2014, soit unediminution de 2,4 points depourcentage. Cette contre-performance s’explique par : (i) lalenteur dans les procédures depassation des marchés (retarddans la fourniture ou transmissiontardive et/ou insuffisante desspécifications techniques relativesaux marchés par les structuresbénéficiaires ; lenteur au niveaudes organes ministériels etnationaux de passation desmarchés ; faibles capacitésd’exécution des marchés par lesprestataires de biens et services)

et (ii) les difficultés de mobilisationdes ressources internes, quijustifient la non réalisation decertaines activités programmées etbudgétisées pour l’exercice annuel.Comparativement à la prévision de80% pour le scenario de référence,la réalisation en 2014 de cetindicateur (66,5%) est nettementinférieure. La fourniture du matérielvégétal performant aux producteursde cultures de rente a sensiblementcontribué à relancer les filièresconcernées (café-cacao et coton),qui ont connu une progressiongénéralisée de la production. Ainsi,la production de café est passée de10.950 tonnes en 2013 à 12.000tonnes en 2014, soit uneprogression de 9,6%d’augmentation. Celle du cacao aprogressé de 7.020 tonnes en 2013à 7.500, soit 6,8% d’augmentation.La plus grande progression a étéobservée au niveau de la productionde coton qui est passée de 80.500tonnes en 2013 à 113.500 tonnesen 2014, soit 35,4% d’augmentation.

Concernant la production animale,les effectifs des animaux ont évolué,suivant les espèces comme suit :(i) bovins de 431.437 en 2013 à434.102 en 2014, soit 0,6%d’augmentation ; (ii) petits ruminants: de 3.730.770 en 2013 à 3.823.504,soit un accroissement de 2,5% ;(iii) volailles : de 16.748.784 en 2013à 18.153.757 en 2014, représentantun taux d’augmentation de 8,4%.

Pour le sous-secteur halieutique,la production annuelle nationale estde 20.730 tonnes en 2014comparativement à la production del’année 2013 qui est de 20.035tonnes, soit une augmentation de3,5%.

Synthèse des goulotsd’étranglement. Selon le rapport,les goulots d’étranglement relevésau terme du bilan de la mise enœuvre en 2013 de la SCAPE sonttoujours d’actualité. Il s’agit de lafaiblesse de la capacité d’absorption,l’absence de cadre cohérent degestion des investissementspublics, et l’insuffisance dedialogues constructifs sur lespolitiques. Les recommandations

issues de l’examen des résultatsdu bilan 2013 n’ont pas été suiviesd’action. L’évaluation de la gestion2014 met en exergue certainsnouveaux problèmes majeurs quinuisent à l’efficacité et à l’efficiencedans l’atteinte des objectifs fixés.L’analyse des résultats enregistrésdans les différents secteurs liés auxcinq axes de la stratégie en 2014permet de relever, en plus desproblèmes du bilan précédent quin’ont pas encore trouvé desolutions : (i) une insuffisance desressources mobilisées ; (ii) un faiblealignement des ressources sur lespriorités de la SCAPE ; et (iii) uneinsuffisance de la qualité desdonnées. En effet, primo, lesressources mobilisées par l’Etat en2014 n’ont pas atteint les niveauxpréalablement fixés dans la loi definances initiale. La conséquence decette insuffisance est la réductionsystématique des crédits allouésaux différents secteurs par une loide finances rectificative ennovembre 2014. En outre,l’ineffectivité de la table ronde a privéle financement de la SCAPE, desressources additionnelles devant luipermettre de réaliser le scénarioaccéléré de croissance inclusive etde promotion de l’emploi. Secundo,l’élaboration du budget de l’Etat nese fait pas convenablement enréférence à la SCAPE. En raisonde la non-actualisation duProgramme d’actions prioritairesde la SCAPE et de l’absence d’unprocessus fiable d’élaboration duProgramme d’investissementspublics, l’opérationnalisation de laSCAPE à travers le budget de l’Etatest limitée. Tertio, une bonne partiedes données statistiques utiliséesdans le rapport bilan 2013 n’est plusd’actualité cette année. Ceci aamené à corriger plusieursréalisations de l’année 2013 alorsque la performance de l’année 2014devrait être établie en référence àces réalisations ; ce qui a quelquepeu influencé les performancesenregistrées. Certaines cibles ontété également ajustées à cet effet. Ilimporte que l’Institut national de lastatistique et des étudeséconomiques et démographiques(INSEED) accompagnevéritablement la fourniture desdonnées statistiques utilisées pourle rapport bilan ainsi que la gestiondes métadonnées liées auxindicateurs de performance de laSCAPE. Des systèmesd’informations statistiquessectorielles doivent être mises enplace dans les ministères avec l’aidede l’INSEED. De même, laformulation des cibles desindicateurs de performance doit, àl’avenir, être réalisée conjointementpar l’INSEED et les départementssectoriels.

Il est connu depuis le 14 janvier 2016, date de la publication du rapport bilan, que les partenaires ont constaté des résultats globaux quantitativement inférieurs aux cibles lors de la mise en œuvre en2014 de la Stratégie de croissance accélérée et de promotion de l’emploi (Scape, 2013-2017). Tout en se félicitant des progrès. A partir de ce numéro, L’UNION entend revenir sur les détails, axe par axe.

ECO-NATIONALE4

L’UNION N°881 du 19 Janvier 2016

Avec l’Etat togolais comme seul actionnaire

Le capital de la holding Togo Investdésormais libéré à 100%

Jean Afolabi

Un montant de cinq milliards defrancs Cfa est budgétisé pour 2016.Selon un responsable du ministèrede l’Economie et des finances, ils’agit de la dernière tranche de lalibération du capital de Togo Invest,la holding créée en 2012 avec uncapital de 25 milliards de francs Cfa.Le capital initial était de 20 milliards.L’Etat togolais, seul actionnaire, avaitcinq ans pour procéder à la libérationde ce capital. Pour renforcer cecapital, des apports en natureconstitués par des actifs dupatrimoine de l’Etat sont aussisollicités. Dans cette optique, undécret du 15 janvier 2014 a autorisél’Etat à céder l’entièreté de ses partsde la société Complexe pétrolier deLomé (COMPEL) à Togo InvestCorporation S.A. D’après le textepris en conseil des ministres, il «esttransféré à titre de fonds de dotationla participation de 40% détenue parl’Etat dans le Complexe pétrolierde Lomé (COMPEL), sociétéanonyme d’économie mixte aucapital de 600 millions de francsCfa, dont le siège est sis à LoméZone portuaire, à la holding d’EtatTogo Invest, société anonyme dontle siège est sis à Lomé, AvenueDuisburg 43.QAD, B.P : 7633».Les modalités et conditions de cetransfert ont été définies dans l’actede cession par le ministre del’Economie et des finances.

Dans le cadre de la mise enœuvre du projet de corridor dedéveloppement du Togo, la holdingd’Etat Togo Invest Corporation seveut le bras armé de l’Etat pournouer des partenariats public-privés, suite aux recommandationsdu Conseil présidentiel pourl’investissement. Officiellement lancéle 28 mai 2013 à Lomé par FaureGnassingbé, elle a pour principalemission d’assurer la réalisation d’unimportant projet de corridorferroviaire, reliant le Port autonomede Lomé à Cinkassé, la frontièreseptentrionale, sur une distanced’environ 760 kilomètres,notamment pour le transport desminerais de fer et de manganèse et

l’accès à la mer des mineraisexploités par les pays de l’hinterland.Sans oublier la construction d’unréseau routier viable, d’un réseaude télécommunication à largesbandes intégré au chemin de fer ainsique d’autres infrastructures quiaccéléreront le développementéconomique et social le long ducorridor. Un projet de création d’unecentrale à charbon est également àvue. «Togo invest est dans la phasede négociation avec lesinvestisseurs qui s’intéressent àce projet», ajoute la même source.

«Il est temps pour le Togo deprofiter de sa situationgéographique, de sa positionstratégique. Le potentiel est là. Lecorridor nous permet de le réaliser.L’originalité du projet est que cechemin de fer ne servira passeulement pour le transport desminerais, mais il nous permettrade développer véritablement notreéconomie. Et ce chemin de fersera financé par des ressourcesminières que nous avons pendantlongtemps négligées ou que nousn’avons pas pu exploiter, parce quela rentabilité n’était pas assurée»,avait déclaré Faure Gnassingbé aucours de la cérémonie de lancementà laquelle ont participé l’hommed’affaire nigérian Aliko Dangote et lepatron français Claude Peyrot quisont membres du Conseild’administration de Togo InvestCorporation. A juste titre, à l’issued’une entrevue avec le présidenttogolais, en décembre 2013, leNigérian a indiqué qu’il envisageaitd’investir dans la construction d’unecentrale électrique de 200 MW au

Pour sa première émission de bons de l’annéeLe Trésor public s’en sor t justeavec le montant en adjudication

d’intérêt marginal et le taux moyenpondéré se sont respectivementsitués à 6,0000% et 5,0958%.L’échéance est fixée au mercredi11 janvier 2017.

L’opération est composée d’uneseule et unique tranche. Les titresémis sont remboursables lepremier jour ouvré suivant la dated’échéance. Les intérêts sontpayables d’avance est précomptéssur la valeur nominale des bons.La prochaine intervention duTrésor togolais sur le marché destitres publics de l’UMOA – Unionmonétaire ouest africaine – seracommuniquée lors de lapublication du calendrier des

L’Agence UMOA-Titres (AUT),en collaboration avec la Banquecentrale des États de l’Afrique del’ouest (Bceao), a organisé lemercredi 13 janvier 2016, à lademande de la Direction Généraledu Trésor et de la ComptabilitéPublique du Togo, l’émission deBons du Trésor à 12 mois portantsur un montant de 30 milliards.Cette opération s’inscrit dans lecadre de l’exécution duprogramme d’émissions de titrespublics du Togo, en conformitéavec la stratégie à moyen et longterme de gestion de la dette, visantà garantir sa capacité à honorerses échéances, indique un

Togo, un projet que doit piloter TogoInvest. Faure Gnassingbé avaitégalement exhorté les partiesprenantes à faire de Togo Invest unmodèle en matière de gouvernanced’entreprise. «Si cette holding n’estpas gérée en respectant lescritères internationaux, il est sûr quenous ne pourrons pas attirer lesinvestisseurs. Nous ne pouvonspas compter sur les ressourcesbudgétaires pour financer de telsinvestissements. Nous auronsbesoin de l’apport desinvestisseurs privés. Mais ils neviendront pas si nous sommescontinuellement dans l’instabilité etdans les désordres sociaux. Ils neviendront pas s’ils ne trouvent pasune main-d’œuvre qualifiée dansnotre pays», avait-il insisté, avant deconclure qu’il s’agit d’un projetapparemment économique, maistransformateur pour le Togo.

En rappel, au départ, il est dit quel’organisation et le fonctionnement deTogo Invest sont calqués sur lesmodèles des holdings d’Etat despays de l’OCDE et accordent uneplace centrale à la transparence et àla rigueur dans la gestion. Sur lecorridor de développement, legouvernement place l’ambition depermettre au Togo de porter le tauxd’investissement total à plus de 30%du produit intérieur brut contre 24,7%pour la Stratégie de croissanceaccélérée et de promotion del’emploi (Scape). Et de connaître untaux de croissance à deux chiffressur plusieurs années, de manière àaccélérer le recul du taux depauvreté, de chômage et de sous-emploi dans le pays.

Adrien Diouf, Directeur de l'Agence UMOA-Titres

Burkina, 3,000 milliards dont 2,000milliards à un jour. Aux tauxidentiques de 3,20%.

D'après la Banque centrale,l'évolution du marché interbancairede l'UEMOA a été marquée, enseptembre 2015, par une haussedu volume des transactions et destaux d'intérêt. En effet, le volumemoyen hebdomadaire desopérations interbancaires, toutesmaturités confondues, s'est établi à105,8 milliards en septembre 2015contre 97,5 milliards en août 2015.Le taux moyen pondéré desopérations est ressorti à 4,27%contre une réalisation de 4,26% unmois plus tôt. Sur le marché à unesemaine, le volume moyen desopérations a progressé de 21,3%,pour s'établir à 44,4 milliards. Le tauxd'intérêt moyen à une semaine estressorti à 3,53%, en baisse de 29points de base par rapport auxréalisations du mois précédent.

Sur le marché interbancaire de l'UMOA, sur deux semainesDes prêts en baisse et des emprunts en hausse

la deuxième semaine de janvier au Togoété fixés de manière identique à6,10%.

En termes de prêts, lesétablissements de crédit du Sénégalont le plus enregistré, à 51,000milliards, dont 8,300 milliards à deuxsemaines. Aux taux respectifs de5,11%, 4,50% et 5,75%. Ils sontsuivis de ceux de la Côte d'Ivoireavec 29,000 milliards et du Béninavec 28,000 milliards. Le Mali aenregistré 11,833 milliards dont9,000 milliards à l'échéance d'unmois. Aux taux respectifs de 4,92%,4,50% et 5,75%Le Burkina Faso aenregistré 8,300 milliards, le Niger4,000 milliards et la Guinée-Bissau,3,200 milliards.

En termes d'emprunts, ce sontles établissements de la Côted'Ivoire qui enregistrent 63,800milliards, suivis de ceux du Sénégalqui font 39,533 milliards et du Béninqui enregistrent 24,500 milliards. LeMali enregistre 3,500 milliards, leNiger fait 3,000 milliards et le

Les établissements de crédit duTogo ont enregistré, au cours de lapériode du 5 au 11 janvier 2016,des prêts à hauteur de 26,800milliards, contre 28,800 milliards il ya deux semaines, et des empruntsà 20,300 milliards, contre 19,800milliards il y a deux semaines. Ceciparticipe des activités interbancairesde l'Union monétaire ouest africaine(Umoa) qui enregistrent, au coursde la même période, 162,133milliards pour les prêts et autant pourles emprunts, en hausse d'après leService du marché monétaire dela Banque centrale des Etats del'Afrique de l'ouest (Bceao).

Les prêts au Togo sont, entreautres, à une semaine pour 18,300milliards et à six mois pour 1,500milliard. A l'échéance d'unesemaine, le taux moyen pondérés'est situé à 3,72%. Les tauxminimum et maximum ont été fixésrespectivement à 2,60% et à5,00%. A six mois, les trois taux ont

Faure Gnassingbé

Trésor du Togo avait réalisé cinqémissions de bons et troisd’obligations, pour un montant totalde 247,809 milliards de francs, sur2 516 milliards pour les huit paysde l’Union économique etmonétaire ouest africaine(Uemoa). Les soumissions sontvenues notamment duBénin (3,050 milliards), du BurkinaFaso (14,000 milliards), de la Côted’Ivoire (3,000 milliards), duMal i (1 ,000   mil liard),  duSénégal (0,25  milliard) et  duTogo pour  8,925 milliards.  Laprochaine intervention du Trésortogolais sur le marché des titrespublics de l’UMOA est attendantdans la publication du calendrierdes émissions de titres publics dupremier trimestre 2016, préciseUMOA-Titres.

Dans un contexte de raréfactiondes ressources de financementsconcessionnelles, les Etats font deplus en plus appel aux marchésfinanciers. A ce titre, le recours totalau marché régional et internationalavoisinerait 4 000 milliards defrancs en 2015, indique UMOA-Titres. Avant de préciser quel’évolution des volumes et desmaturités observées sur la périodede 2013 à 2015 devrait sepoursuivre en 2016avec l ’avènement  desSpécialistes en Valeurs de Trésor(SVT) attendu au début de l’année2016. Ces partenaires privilégiésdes Trésors Nationaux devraientcontribuer significativement àaméliorer la mobilisation desressources sur le marché financierrégional par les Etats membres del’Union.

des moments difficiles. Il y a aussila hausse du dollar américain, à lasuite des relèvements des tauxdirecteurs de la réserve fédérale.

Par ailleurs, un risque politiqueglobal demeure, avec d’une part latenue des élections au Niger, auMali, en Zambie, au Ghana, enRépublique Démocratique duCongo, en Ouganda, en RépubliqueCentrafricaine  et au Bénin. Dans lemême temps, il faudra continuer demener la bataille contre lesterroristes, notamment au Nigeria,au Mali, en Somalie ou au Kenya.

En Afrique subsaharienne, d’après la Banque mondialeLa zone CFA devrait connaître la meilleure

croissance en 20 16 à 5,7%progression, avec une croissanceattendue à 5,7% et même à 6% en2017, rapporte l’agence Ecofin. Leslocomotives de la sous-région quesont le Nigéria, l’Afrique du sud etl’Angola afficheront des croissancesrespectives plus modeste de 4,6%,1,4% et 3,3%.

Mais ces projections positivessont effectuées sous les réservesd’un certain nombre de risques. Leprincipal risque réside dans lasituation de l’économique chinoisequi tire fortement celle de l’Afriquesubsaharienne, mais qui traverse

La Banque mondiale estime quela croissance en Afriquesubsaharienne connaîtra un rebonden 2016, pour se situer à 4,6%,après une année 2015 difficile,marquée par des chocs extérieurs(baisse des prix des matièrespremières et le relèvement du dollaraméricain), et des défis intérieursnotamment en rapport avecl’insécurité et le manqued’infrastructures. Dans cesprojections, les pays ayant pourmonnaie le Franc CFA devraientconnaître une meilleure

communiqué de Umoa-Titres.L’appel d’offres, lancé le 6 janvier

2016, suivant un systèmed’enchères à taux multiples, aenregistré un taux de couverturede 100,29% ; ce qui se traduit parun montant global des soumissionsà 30,088 milliards. Umoa-Titres ena retenu 30,000 milliards pour leTrésor public togolais. Le taux

émissions de titres publics dupremier trimestre 2016.

En 2015, le Trésor y a récoltéun total de 315 milliards à traverssix émissions de bons (192milliards) et quatre d’obligations(123 milliards), selon le Service dumarché monétaire de la Banquecentrale des Etats de l’Afrique del’ouest (Bceao). En 2014, le

5SPORTS

L’UNION N°881 du 19 Janvier 2016

Ben Ar fa refuse une offrepour le mercato hivernal !Hatem Ben Arfa réalise une saison brillante avec l'OGC Nice, portant les

Aiglons sur ses épaules. Et forcément, ce retour en grâce du fils prodiguene passe pas inaperçu, au point qu'un club a tenté de le séduire dans leweekend.

C'était un pari, il s'est transformé en franche réussite ! Le mariage entrel'OGC Nice et Hatem Ben Arfa, conclu cet été alors que l'idylle avait déjàconnu moult rebondissements l'hiver dernier, fait le bonheur du club azuréencomme du joueur. Avec 9 buts, soit 26% du total des réalisations niçoisescette saison, et 2 passes décisives en Ligue 1, le feu follet fait la pluie et lebeau temps dans le secteur offensif des Aiglons, auteur d'un doublé surpénalty vendredi soir face à Angers en ouverture de la 21ème journée duchampionnat de France, et meilleur dribbleur d'Europe avec 77 tentativesréussies, juste devant un certain Neymar !

N'ayant de cesse d'évoquer le plaisir qu'il éprouve à jouer en zonemixte, le gaucher retrouve toutes ses sensations après avoir connu quelquesdéboires outre-Manche à Newcastle puis Hull City, et suscite à nouveaul'intérêt de nombreux clubs à travers l'Europe, désireux de s'attacher lesservices d'un élément que nombre de partenaires décrivent comme l'undes plus talentueux jamais côtoyés dans leur vie. Sous contrat du côté del'Allianz Riviera jusqu'au terme du présent exercice, le natif de Clamart estune proie alléchante pour nombre d'écuries, et l'un de ses courtisans estpassé aux choses sérieuses ce weekend.

En effet, selon nos informations, les dirigeants de Besiktas ont fait ledéplacement jusqu'en France pour rencontrer l'international tricolore. Undîner au cours duquel le vice-président stambouliote a clairement fait part àBen Arfa de son souhait de le recruter dès cet hiver.

Ayité donne la victoir e à Bastia

Défaillant à l'extérieur, le Sportingde Bastia continue son redressementen alignant les bonnes performancesà domicile. Contre Montpellier, labande à Printant a glané son troisièmesuccès en quatre rencontres àArmand Cesari.

Dans un duel au rythme très peuenlevé, ce sont les locaux qui se sontmontrés les moins mauvais. Aprèsavoir touché la transversale en fin depremière période, ils ouvraient lescore en tout début de seconde grâceà Floyd Ayité. Le Togolais faisaitmouche en reprenantvictorieusement une merveille decentre de Julien Palmieri. Ens'imposant, Bastia double sonadversaire du jour au classement.

Tout comme Floyd Ayité, plusieursafricains ont offert des performancesdans les championnats hors ducontinent au cours du week-endécoulé.

Vicent Enyeama (Lille) : Mêmes'il s'est incliné sur un but du revenantmalien, Cheick Diabaté, le portiernigérian a encore été l'un des meilleursLillois samedi soir contre Bordeaux(0-1). Ses arrêts face à Plasil et sasortie face à Wahbi Khazri ontcontribué à retarder l'échéance,même s'il est sauvé par satransversale sur un coup-franc duTunisien en fin de match.

Hamari Traoré (Reims) : Si sonéquipe patauge toujours, le Malienparvient à tirer son épingle du jeu.Auteur d'un bon jaillissement quiconduit à l'égalisation rémoise, lelatéral droit a fait preuve de beaucoupd'activités dans son couloir, multipliantles centres bien ajustés, sans parvenirtoutefois à surprendre le GFC Ajaccioà domicile (2-2).

Serge Aurier (Paris SG) : Aligné àson habituel poste de latéral droit aucoup d'envoi, l'Ivoirien a eu du mal à

FOOTBALL/CHAMPIONNATS EUROPEENS

Le PSG perd patience avec CavaniSelon L'Équipe, le comportement d'Edinson Cavani pourrait lui coûter

sa place dans le onze type de Laurent Blanc. L'idée d'un départ estévoquée.

Alors que le Paris SG est sur une autoroute royale vers le titre en Ligue1, un nuage vient assombrir son horizon. Edinson Cavani (28 ans), quipense ne pas être considéré à sa juste valeur et ambitionne toujours dejouer dans l'axe, semble s'être isolé du reste du groupe parisien après unsouci de comportement. " C'est un vrai loup solitaire ", regrettent certainsau sein de l'effectif francilien. L'Uruguayen, conscient que son comportementet son attitude ont dérangé ces dernières semaines, n'a pas parlé avecLaurent Blanc et ses partenaires pour crever l'abcès depuis le stage depréparation hivernale au Qatar, assure L'Équipe.

Son entourage assure que l'essentiel est ailleurs. " Edi veut simplementse concentrer pour donner le meilleur au PSG, comme il l'a toujours fait. Ilne veut pas entrer dans ce genre de choses ", fait-on savoir chez sesproches. Seulement, à en croire le quotidien sportif, si le Matador nechange pas très vite d'attitude, il pourrait perdre sa place dans le onze typede Laurent Blanc. Lucas, malgré ses imperfections, se montre efficace cesdernières semaines et pourrait pousser le buteur de la Celeste sur le banc,tout comme Javier Pastore dès qu'il aura retrouvé la plénitude de sesmoyens.

De quoi se poser des questions. Symbole du spleen de l'ancienNapolitain, ses proches lui conseilleraient en coulisses de quitter la Ligue 1.D'après L'Équipe, on lui souffle de rejoindre un championnat plus compétitifet exposé que la L1 pour se relancer.

faire la différence face à Toulouse(1-0). Repositionné dans l'axe aprèsla blessure de Marquinhos, il a enrevanche effectué une bonne fin dematch, faisant parler sa puissance etsa vivacité face aux attaquants deson ancien club, permettant auxParisiens de s'imposer dans ladouleur.

Fallou Diagne (Rennes) : Saprestation n'a pas toujours étéimpeccable défensivement (ilprovoque un coup-franc qui amèneun but), mais au moins le Sénégalaisa le mérite de prendre sesresponsabilités en frappant et entransformant les penalties rennais !Face à Troyes, il s'est même offertun doublé dans cet exercice,contribuant largement au succès dessiens (4-2). Et pour le club breton,longtemps maudit dans les tirs à onzemètres (six ratés consécutifs en Ligue1), c'est tout sauf un luxe !

Faouzi Ghoulam (Naples) :Champion d'automne, Naples a tenuson rang en disposant 3-1 deSassuolo, la surprise de cette saisonen Serie A. Avec de nombreux duelsremportés et 68 ballons touchés,l'Algérien, propre dans ses passes,a été l'un des Napolitains les plusactifs lors de ce succès.

Roger Federer s'est montré peu convaincu par la polémique autour duscandale des matches truqués révélés dimanche par la BBC et BuzzFeed.

Roger Federer s'est montré sceptique lundi à Melbourne à propos desrévélations faites dimanche par des médias britanniques au sujet de matchesde tennis truqués, pas sûr qu'il y ait du "nouveau" dans ces affaires. "Je nesais pas exactement ce qu'il y a de nouveau. J'entends qu'on lance devieux noms. Cette affaire a été traitée", a déclaré le Suisse, sans préciserà quelle affaire il faisait référence, après sa victoire au premier tour del'Open d'Australie.

Relancé par un journaliste à propos de la présence de vainqueurs detournoi du Grand Chelem parmi les joueurs soupçonnés, Federer arépondu: "Qui ? Quoi? C'est jeté comme ça. C'est facile de faire ça.J'aimerais entendre des noms. Au moins ce serait concret et on pourraiten débattre. Cela n'a aucun sens de donner une réponse qui serait purespéculation". Le recordman des titres en Grand Chelem (17) a réaffirméqu'il n'avait lui-même jamais été approché, contrairement à Novak Djokovicqui a de nouveau raconté lundi la tentative de corruption dont il a faitindirectement l'objet en 2007. "Je n'ai jamais été approché. Je n'en avaismême jamais entendu parlé jusqu'à ce qu'un joueur aborde le sujet lorsd'une réunion. Je ne savais pas que ça existait", a-t-il déclaré. Federer aaffirmé que le problème devrait être pris très au sérieux. "Il faut être trèsagressif, comme avec le dopage. (Le tennis) est intéressant pour les fanssi on ne connaît pas le résultat. Dans le cas contraire, pas la peine devenir au stade", a-t-il dit.

Roger Federer sceptique à pr opos desrévélations sur les matches truqués

TRANFERTSL'Atlético de M adrid et le Real M adrid sanctionnés

pour des transferts internationaux de mineurs

filiale de la FIFA, Transfer MatchingSystem GmbH (FIFA TMS), au coursde l'année 2015, puis par laCommission de Discipline de la FIFAdans le cadre de procéduresdisciplinaires. Les enquêtes ont portésur des joueurs mineurs ayantparticipé à des compétitions avec leurclub sur différentes périodes entre2007 et 2014 (Atlético de Madrid) etentre 2005 et 2014 (Real Madrid).

La FIFA met tout en œuvre pourprotéger les droits des footballeurs demoins de 18 ans - hommes ou femmes,amateurs ou professionnels. Elle yparvient en faisant appliquer uneréglementation interdisant le transfertinternational d'un mineur, de mêmeque son premier enregistrement dansun autre pays que le sien, et ce àmoins qu'il n'existe des circonstancesspécifiques (cf. art. 19 du Règlementdu Statut et du Transfert des Joueurs)

Les deux clubs ont été reconnuscoupables de la violation de plusieursdispositions relatives au transfertinternational et au premierenregistrement de joueurs mineurs,ainsi qu'à d'autres dispositionsapplicables à l'enregistrement et à laparticipation de certains joueurs à descompétitions.

Pour avoir enfreint les articles 5, 9,19 et 19bis ainsi que les annexes 2 et3 du Règlement du Statut et du Transfertdes Joueurs de la FIFA, les deux clubsse voient infliger une interdictiond'enregistrer des joueurs aux niveauxnational et international pour les deuxprochaines périodes de transferts.Cette sanction, qui ne concerne pas lapériode de transferts actuelle étantdonné que cette dernière a débutéavant la notification de la décision,s'applique à l'ensemble des deux clubs- à l'exception des équipes féminines,

de futsal et de beach soccer - etn'empêche pas les clubs de seséparer de joueurs.

Les deux clubs se voient égalementinfliger des amendes de CHF 900000 (Atlético) et CHF 360 000 (Real)et signifier un blâme ; tous deux onten outre quatre-vingt-dix jours pourrégulariser la situation de tous lesjoueurs mineurs concernés.

Les décisions, qui ont été dûmentnotifiées aux parties ce 14 janvier2016, se sont basées sur les élémentsspécifiques de chacun des dossiers.Elles ont été prises après desenquêtes initialement menées par la

Dans un duel pour le maintien, Bastia est venu à bout de Montpellier. Floyd Ayité a offert la victoire aux Corses en signantl'unique but du match. Mais tout comme le Togolais, d'autres africains ont brillé sur les championnats européens le week-end.

Romain Saïss (Angers) :Longtemps dans l'ombre de CheikhNdoye, le Marocain ne cesse degagner en importance au fil dessemaines. Encore auteur d'unmatch plein à la récupération face àl'OGC Nice (2-1), il a également brillépar la qualité de ses relances,réalisant une ouverture parfaite pourCapelle sur l'ouverture du score.Ses efforts n'ont pas cependant étérécompensés, Angers se faisantrenverser sur deux penalties en finde match.

Fabien Camus (Troyes) : Ledernier de Ligue 1 n'est pasrécompensé de ses efforts. Après uncuisant revers à Lyon, la soirée faceà Rennes avait pourtant biencommencé pour l'ESTAC etl'international tunisien. Le temps d'unquart d'heure d'euphorie avec unnouveau but d'anthologie et unepasse décisive pour le milieu deterrain, très en vue face à desRennais apathiques. Mais lesTroyens ont fini par retomber dansleur travers, se faisant reprendreavant de finalement s'incliner (4-2).Revers qui leur laissera des regrets.

Hakim Zyech (Twente) : LeMarocain est quasiment décisif àchacune de ses sorties avec Twente

et Heracles en a fait l'expérience enchutant très lourdement lors de la 18ejournée d'Eredivisie (4-0). Une foisde plus très en vue, le milieu de terrainà de nouveau trouvé le chemin desbuts, inscrivant au passage sa 11eréalisation de la saison enchampionnat. De quoi susciter un peuplus les convoitises pour un joueurqui a gagné en régularité au coursdes derniers mois.

Neeskens Kebano (Genk) : LeRacing a renoué avec la victoire etl'international congolais n'y est pasétranger. Dans les bons coups deson équipe face à Zulte-Waregem (2-1), l'ancien Parisien a souvent trouvéle geste juste pour servir sescoéquipiers et semer le danger dansla défense adverse. De quoi terminerla rencontre avec une passe décisiveà son actif sur l'ouverture du scoredu jeune défenseur nigérian, WilfredNdidi.

Abdoulaye Diaby (Club Bruges): L'international malien tourne à pleinrégime cette saison sous les couleursdu club brugeois et Mouscron, sonancienne équipe, en a fait les fraisavec un cinglant revers (3-0).Souvent dans les bons coups de sonéquipe, l'ancien attaquant de Lille etSedan y est allé de sa nouvelleréalisation, la 11e de la saison enchampionnat et d'une passe décisivepour couronner un match plein.

Frédéric Gounongbe (Westerlo): Lanterne rouge de Jupiler League,Westerlo n'a pas rendu les armesdans la course au maintien et soninternational béninois s'est chargé dele faire savoir face à Malines (3-2).Auteur de l'égalisation, l'attaquant de27 ans va ensuite se muer en passeurdécisif pour permettre aux siens dereprendre l'avantage. L'égalisationadverse de Sofiane Hanni n'ychangera rien puisque c'est bienWesterlo qui va forcer la décision entoute fin de partie et ainsi revenir àdeux longueurs du 15e.

qui soient approuvées par la sous-commission de la Commission du Statutdu Joueur. Il est donc essentiel de faireappliquer les dispositions relatives à laprotection des mineurs de la manièrela plus stricte. Cela a été confirmé ende nombreuses occasions par leTribunal Arbitral du Sport. Ouvrir laporte à des exceptions autres quecelles figurant expressément dans lerèglement conduirait inévitablement àporter atteinte à l'esprit des textesconcernés.

Le système de régulation destransferts (TMS), qui offre uneplateforme en ligne permettantd'administrer et superviser le marchédes transferts internationaux, est garantdu respect de la réglementation etcontribue à promouvoir latransparence et les meilleurespratiques.

La Commission de Discipline de la FIFA a sanctionné les clubs espagnols de l'Atlético de Madrid et du Real Madrid pour desinfractions relatives au transfert international et à l'enregistrement de joueurs âgés de moins de 18 ans.

Hervé A.

6 ACTU-PLUS

L’UNION N°881 du 19 Janvier 2016

Pour l’optimisation des ressources par l’Office togolais des recettesLe Code des impôts simplifié à soumettre à une

amélioration et le secteur informel dans le viseurdevra également proposer desmesures de maîtrise desexonérations et de lutte contre lafraude fiscale ; appuyer lecommissariat des impôts dans lamaîtrise d’un fichier fiscal efficaceet efficient de tous lescontribuables ; élaborer le manueldes procédures de gestion ducompte courant fiscal unique ducontribuable et formation desagents sur l’utilisation desditesprocédures ; élaborer et mettre enœuvre d’un plan stratégiquedu commissariat des impôtspour les trois prochainesannées (le plan devra présenterau comité du direction de l’OTRpour validation) ; et appuyer lecommissariat des impôts dans lagestion axée sur les résultats.Des services à prester sur unedurée de douze mois.

Aussi le ministère del’Economie, des finances et de laplanification du développement, àtravers l’équipe de gestion duprojet, a-t-il invité les consultantsindividuels à présenter leurcandidature en vue de fournir lesservices décrits ci-dessus. Lesconsultants intéressés doiventproduire les informations sur leurscapacités et expériencesdémontrant qu’ils sont qualifiéspour les prestations.

La mission sera assurée par

Analyse du projet du Code desimpôts simplifié et propositionsd’améliorat ion  ;  appui  aucommissariat des impôts dansl’élargissement de l’assiette fiscalenotamment les mécanismes defiscalisation du secteur informel etla maîtrise du mécanisme de laTVA en collaboration avec ladirection des études et de laplanification stratégique ; appui aucommissariat des impôts dans lamise en place d’un système devérification et de contrôle basé surl’analyse des risques ; appui aucommissariat des impôts dans lamise en œuvre d’un système devérification et de contrôle fiscal parsecteur d’activité ;accompagnement et formation,sur le tas, des équipes de cadresen charge du suivi et de la miseen œuvre de la législation et desréformes ; appui au commissariatdes impôts dans la mise en œuvredu système de déclaration etpaiement des impôts en ligne àtravers le système bancaire, lesrapprochements des recettesrecouvrées et le système reportingen collaboration avec la directioninformatique… Tels sont desservices à solliciter, d’ici la fin dumois de janvier, d’un consultantinternational par le gouvernementpar voie de manifestation d’intérêt.

Le consultant individuel retenu

un consultant individuel titulaired’une maîtrise en scienceséconomiques, gestion, finance etcontrôle ou autre disciplinesimilaire ; et détenir un diplômeprofessionnel en fiscalité dans uninstitut internationalement reconnuest un atout. Il est exigé de lui uneexpérience professionnelle de 10ans au minimum au sein d’uneadministration fiscale ou douanière,une expérience d’au moins 5 ansen tant que manager de vérificationou contrôle fiscal dans un office degestion intégrée des recettesfiscales et douanières et unemaîtrise des logiciels de gestionintégrée des impôts et taxes (E-tax) et basiques. Les offres courentjusqu’au 26 janvier 2016.

Cette assistance technique enrevue de la législation fiscale etréforme fiscale au profit de l’Officetogolais des recettes (OTR) entredans le cadre du Projet d’appui àla mobilisation des ressources etau renforcement des capacitésinstitutionnelles (PAMOCI). Soncoût est prévu pour être couvertpar un financement reçu par legouvernement togolais au titre dela Facilité d’appui à la transition(FAT) à travers le Fonds africainde développement (FAD) dugroupe de la Banque africaine dedéveloppement (BAD).

l’ICOR pour chaque pays del’UEMOA varie entre 9,7 pour laGuinée-Bissau et 2,2 pour la Côted’Ivoire durant la périodeconsidérée. Deux groupes de paysse dégagent. Le premier constituédu Burkina, de la Côte d’Ivoire et duTogo a un ICOR inférieur à 3. Dansces pays,l’investissement est relativementplus efficace que dans les pays dudeuxième groupe constitué de laGuinée-Bissau, du Bénin, du Mali,du Niger et du Sénégal.

Plusieurs recommandations ontété formulées suite à cette étudepour permettre aux pays dudeuxième groupe d’améliorerl’efficacité des investissementsdans la zone économique. Ainsi,les investissements devraient êtreorientés vers les secteursporteurs de croissanceéconomique. Ceci améliorerait significativement la productivitéglobale de l’économie. A noter quel’étude interpelle les pays del’UEMOA sur la nécessitéd’augmenter le niveaud’investissement dans l’éducationet la formation professionnelle afind’améliorer qualitativement etquantitativement le capital humaindans l’Union.

Selon une récente étude de la Banque centraleLe Togo parmi les plus per formants enmatière d’efficacité des investissements

comparativement à un ICOR faible.La moyenne de cet indice au niveaude l’UEMOA est de 4,6 alors quele niveau moyen des pays deréférence  (Botswana, Ethiopie, IleMaurice, Mozambique, Rwanda,Tanzanie et Ouganda) est de 2,8.

Calculé en moyenne sur lapériode allant de 2004 à 2011,

l’Union afin de mieux orienter lespolitiques économiques de la zone.

De manière générale, lesrésultats de l’étude indiquent que lesinvestissements réalisés dans lespays de l’Union économique etmonétaire ouest africaine (Uemoa) sont moins efficaces que ceuxd’autres pays africains ayant le

de lance de l’Initiative mondiale pourl’éradication de la polio avecl’Organisation mondiale de laSanté, l’UNICEF, le Centreaméricain pour le contrôle et laprévention des maladies et, plusrécemment, la Fondation Bill &Melinda Gates. Depuis, le nombrede cas de polio dans le monde adiminué de 99,9%, passant de350 000 cas par an en 1988 à 70en 2015.

Le Rotary a alloué au total plusde 1,5 milliard de dollars etconsacré d’innombrables heuresde bénévolat à l’éradication de lapolio. Jusqu’en 2018, la FondationBill & Melinda Gates ajoutera auxfonds versés par le Rotary unecontrepartie financière équivalenteau double de leur montant (àhauteur de 35 millions de dollarspar an).

Lutte contre la poliomyéliteLe Rotary alloue 9 milliards

Cfa à 5 pays afr icainsconnaissent toujours des cas issusd’une souche sauvage du virus dela polio. Pour bâtir sur ces succèset protéger tous les enfants de lapolio, les experts affirment qu’il esturgent d’investir 1,5 milliard dedollars. Sans ce financement etl’engagement des dirigeantspolitiques, la maladie pourraitrevenir dans des pays où elle avaitété éradiquée et représenter ànouveau un danger pour les enfantsdu monde entier.

Les fonds alloués par le Rotaryvont permettre de soutenir les effortsde 5 pays africains : le Nigeriarecevra ainsi 5,5 millions dedollars ; le Cameroun, 1,6 million ;le Tchad, 2 millions ; l’Éthiopie, 4,1millions ; et la Somalie, 1,8 millions.Des fonds supplémentaires serontégalement alloués aux effortsd’éradication dans les paysendémiques ou à haut risque : lePakistan recevra 11,4 millions dedollars ; l’Afghanistan, 6 millions ;l’Irak, 1,6 millions ; et l’Inde, 600000. Enfin, 350 000 dollars serontalloués à la recherche.

Le Rotary a lancé sonprogramme PolioPlus en 1985 et ilest devenu en 1988 l’un des fers

Le Rotary annonce qu’il vaallouer 35 millions de dollars(environ 21 milliards de francs Cfa)en subventions pour soutenir lesefforts d’éradication de lapoliomyélite dans le monde,notamment 15 millions alloués (9milliards de francs) à 5 paysafricains, indique-t-on de sourceofficielle. L’Afrique a franchi uneétape historique contre cettemaladie invalidante en 2015. LeNigeria, le dernier pays du continentfigurant sur la liste des paysendémiques de la polio, a en effetété retiré de cette liste parl’Organisation mondiale de la Santéen septembre, après un an sansnouveau cas du virus sauvage.«Nous n’avons jamais été aussiproches d’éradiquer la polio,affirme Michael K. McGovern,président de la commissionPolioPlus internationale du Rotary.Pour garantir que plus aucun enfantn’aura à souffrir des effetsdévastateurs de cette maladie,nous devons nous assurer dedisposer des fonds et de la volontépolitique nécessaires en 2016».

Aujourd’hui seuls deux pays(l’Afghanistan et le Pakistan)

telles l’assurance et la plaqued’immatriculation, ont été déjàpayés par la LONATO. Ils serontaccompagnés par la LONATOpour faire les différentes formalitésdès le lundi 18 janvier », selonMme Bélinda Tcham.

La cérémonie a pris fin sur uneprise de photo de familles desgagnants avec leur moto avec leDGA, M. Youssouf.

10 jours seulement après leur mise sur le marchéLes tickets de grattage ZEM ’font leurs premiers gagnants

récipiendaires du jour. Selon lesieur Akakpo, « je suis dans uneallégresse totale c’est dans unsonge qu’on me garantit que leticket de grattage ZEM’ vachanger ma vie. Aussi au réveil,me suis-je acheté les tickets ZEM’pour 3000 FCFA, soit 15 tickets.Aux premiers grattages, j’aigagné 200 FCFA trois fois, ce quim’a un peu découragé.

Ce vendredi 15 janvier, sur lagrande esplanade devant son siège,la Loterie Nationale Togolaise,LONATO, a procédé à la remisedes lots en nature, des motos, à deuxgagnants.

Ils sont deux : l’un étudiant àl’Université de Lomé (UL), M.Sant’Anna Alassane et l’autremachiniste, M. Akakpo Lado Bruno,les gagnants des toutes premièresmotos gagnées suite au grattage des

Maurille AFERI

tickets ZEM’ mise en jeu par laLONATO le mardi 5 janvier passé.

Les remises ont été faitesofficiellement aux deux gagnants, M.Akakpo et au représentant de M.Sant’Anna, par le Directeur généraladjoint de la LONATO, M. YoussoufOuattara au nom de la société et deson Directeur général. Le chefDivision Communication etMarketing, Mme Bélinda Tcham,

qui a présidé les évènements,pouvait ainsi déclarer : «Ainsi, ils’agit à travers cette remise demontrer à toutes et à tous qu’il estbel et bien possible de gagner avecles tickets ZEM’ et de prouver quela LONATO tient les promessesqu’elle fait à ses clients.»

Aussi avec 200 FCFA, est-ilpossible pour quelqu’un dechanger de vie, de prendre unnouveau départ et d’avoir unelongueur d’avance dans sesprojets. Ce qui est arrivé aux

N’empêche, j’ai poursuivi jusqu’aujack pot. Oui, la LONATO ne mentpas. Elle vient de changer ma vie :par cette moto je vais pouvoiracheter la machine que je voulaisdepuis, et même me bâtir unemaison… j’exhorte donc tous lesTogolais et Togolaises à tenteraussi leur chance.»

Il est important de préciser queles gagnants « n’auront pas àdépenser le moindre centime pourjouir de leurs motos. En effet, lesfrais des différentes formalités,

Photo de famille à la fin de la cérémonie de la remise

Une étude récente de la Banquecentrale des Etats de l’Afrique del’ouest (Bceao) sur l’«Efficacité desinvestissements dans l’UEMOA»place le Togo dans le groupe despays les plus performants en lamatière.  Les conclusions de cetteétude doiventpermettre de faire ressortir lesfacteurs qui pourraient expliquer ladifférence d’efficacité desinvestissements dans les pays de

même niveau économique.Menée par Issoufou Soumaïla,cadre à la Direction des études etde la recherche de la Banquecentrale, ce travail scientifique estbasé sur l’indicateur ICOR (rapportentre les investissements del’année T et la variation du produitintérieur brut). Ainsi, un ICORélevé correspond à une utilisationinefficace desressources en capital

7ACTU-PLUS

L’UNION N°881 du 19 Janvier 2016

Loterie Nationale TogolaiseCOMMENTAIRE DU TIRAGE N°368

DE LOTO KADOO DU 08 JANVIER 2016

La LONATO a procédé ce vendredi 15 Janvier 2016, au 369è tirage hebdomadaire de LOTO KADOO.Le tirage a été effectué avec bonus.

Lors du dernier tirage, c’est à KARA, BADOU, NOTSE, KPALIME et LOME que des gagnants de gros lotsont été répertoriés.

A KARA, ce sont un gros lot de 1.000.000F CFA et un gros lot de 1.250.000F CFA qui ont fait le bonheurde nos parieurs qui ont tenté leur chance auprès des opérateurs 10026 et 10027.

La ville de BADOU s’est démarquée par deux lots de 500.000F CFA et un maxi gros lot de 7.250.000FCFA gagnés sur les points de vente 2108, 20101 et 20124.

Les opérateurs 4019 et 20222 situés à KPALIME et à NOTSE ont enregistré respectivement un gros lot de1.000.000F CFA et un gros lot de 1.250.000F CFA.

A LOME, nous avons dénombré, deux lots de 500.000F CFA, quatre lots de 750.000F CFA et ungros lot de 1.000.000F CFA gagnés sur les points de vente 6733, 50132, 6937, 6944, 60239, 70225 et60032.

Achète à 200F CFA, les tickets de ZEM’ qui te font gagner de l’argent et des motos. Grtte ton ticket ZEM’ etsi tu trouves 3 fois le symbole étoile, tu gagnes immédiatement le lot de mentionné en dessous.

«AVEC ZEM’ PREND DE L’AVANCE»

La remise des lots à LOME se fera au siège de la LONATO et à l’intérieur du pays dans les AgencesRégionales.

AVEC LOTO KADOO, TOUS LES VENDREDIS,UNE AUTRE FAÇON DE DEVENIR RICHE! BONNE CHANCE A TOUS !!!

Résultats du tirage N°369 de Loto Kadoo du vendredi 15 Janvier 2016Numéro de base

86 05 80

LOTO KADOO

jeunes déscolarisés pour destravaux communautaires tout en leuroffrant un cadre pour se former auxvaleurs citoyennes, au respect dubien public ainsi qu’au travail bienfait. Aussi, le gouvernement veut-ilaider ces jeunes pour une meilleureplanification de leur insertion socio-

Etonam Sossou

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Plus d’un millier de volontairestravaillent après le démarrage officieldu projet «Volontariat des JeunesDéscolarisés (JDS) » le 15 janvier2016 à Lomé, sur les travaux à hauteintensité de main d’œuvre. Pendant

Mise en œuvre du projet «Volontariat des Jeunes Déscolarisés»Jumelage inser tion socio-professionnelle et valeurs citoyennes

qui pourront, à terme, leur octroyerdes crédits AJSEF ou AGRISEFpour financer leur projet personnel.

Ce projet qui a reçu un appuifinancier du Programme des NationsUnies pour le Développement(PNUD) à hauteur de 45 millions deFCFA est une composante duprogramme de développementcommunautaire en zones urbaines(PDC-ZU).«C’est l’aboutissementd’un long processus entamé depuisquelques années afin d’associer etd’assurer la participation des jeunesdéscolarisés aux actions dedéveloppement du Togo», a préciséMme Victoire Tomégah-Dogbé,Ministre du développement à la baseet de l’emploi des jeunes.

Pour devenir volontaire jeunedéscolarisé, il faut : être de nationalitétogolaise, avoir un âge compris entre18 et 35 ans, avoir un niveau d’étudeinférieur ou égal à la classe determinales, ne pas avoir uneformation professionnelle, avoirabandonné les études depuis aumoins 3 ans, ne pas exerce uneactivité professionnelle stable etviable au moment de l’enrôlement.

Pour s’inscrire au programme

s’installer. Le ton posé, il argumente :«J’estime que j’ai des compétencesqui peuvent être valorisées dansmon pays».

Jerôme a beaucoup trimé. Bienficelés, ses deux projets agro-alimentaires, l’un à 113 millions de FCFA et l’autre à 24 millions n’ont pasété retenus. Les structures de créditauxquelles il s’était adressé, car ilsles ont jugés trop coûteux. «Il existeune volonté déclarée de l’Etat enmatière d’aide aux porteurs de petitsprojets, mais je crois qu’on doitcommencer à soutenir les initiativesambitieuses aux … », peste le jeunehomme, l’air dégoûté.Il ditcomprendre tous ces jeunes quichoisissent de partir, parfois àn’importe quel prix. «Ils sont attiréspar l’appât du gain facile. Quand lesémigrés viennent passer leursvacances au Togo, ils reviennent avecassez d’argent et tout le mondepense qu’ils roulent sur l’or. Leursproches s’imaginent-ils seulement auprix de quelles privations et de quelssacrifices ?» Ayant déjà séjourné àl’étranger, Jerôme, lui, en a pris lapleine mesure.Avec des amis, ilcultive aujourd’hui dix hectares decéréales dans un village àAmoussoukopé sur la route deKpalimé. Une heure de routecomplètement défoncée isole levillage. En 2013, les récoltes deJerôme, les premières depuis sondémarrage, n’ont pas été fameuses,à cause des intrants et des mini-crédits obtenus tardivement. Il nebaisse pas les bras pour autant. Ilcompte même diversifier ses cultures.Dans ce village où il a décidé des’installer, le jeune agro-économistea réussi à acquérir d’autres parcelles,gérées par un projet maintenant enveilleuse. Comme Fogan et les autresjeunes qui ont tourné le dos àl’émigration, Jerôme reste optimiste.

Initiatives privéesCes jeunes qui ont renoncé à l’immigration

congélateurs. De quoi faire face àune demande chaque jourcroissante. Et aussi tenter deconvaincre enfin une mère qui nesupporte toujours pas l’idée que sonfils vende de la viande au lieu d’allerfaire fortune ailleurs.

Arnaque et galère des émigrés.Fogan Gama, qui a pas mal d’amis

à l’étranger, connaît bien le reversde la médaille. «Certains m’ontproposé de les rejoindre.Seulement, leur séjour en Europeou en Amérique n’est pas des plusagréables. Beaucoup d’entre euxne sont pas en règle et sontquotidiennement traqués par lapolice de l’immigration». Deshistoires de candidats à l’émigrationarnaqués, il en a entendu des verteset des pas mûres. La dernière endate, celle de son associé : en quêted’un visa pour l’Italie, il s’est fait plumerde 1,7 million de F CFA. Et un deses amis a dû convaincre sesparents de vendre une de leursmaisons pour qu’il puisse enfin partiraprès s’être fait arnaquer trois foisde suite.Pareilles mésaventuresn’arriveront sans doute pas àJerôme Agboka. Ce jeune ingénieuragro-économiste, diplômé d’unegrande école marocaine, a cru luiaussi aux vertus du retour au paysnatal. En 2004, diplôme en poche,Jerôme, la trentaine entamée, achoisi de rentrer. Rien pourtant nes’opposait à la prolongation de sonséjour au royaume chérifien. Uncabinet d’études marocain l’avaitmême recruté. Issu d’une riche famillele jeune ingénieur a dû lui aussirésister aux pressions de celle-ci quile poussait à rester au Maroc. Cinqans plus tard, la mine joviale,derrière ses lunettes d’intello, Jerômene regrette rien, en dépit desdifficultés qu’il a rencontrées pour

Quand on est un jeune diplômétogolais, rester au pays est un choixexigeant. Il faut résister à la famille,aux amis, et faire son trou dans unenvironnement économique peufavorable. Fogan et Jerôme ont tenubon.

Au marché de Totsi, quartierpériphérique de Lomé, FoganGama s’active au milieu de sesclients. Longiligne, vêtu d’un jeans,le jeune homme, à peine âgé detrente ans, affiche un air deresponsable. Derrière uncongélateur bourré de viande devolaille, il note ses ventes sur ungros registre de comptabilité, aprèschaque coup d’oeil sur la balance.Fogan, diplômé en marketing et encommerce international, est devenudistributeur de poulets et charcutieren 2007. Sur chaque poulet vendu,lui et son associé gagnent enmoyenne 100 FCFA. «Il nous arrived’en écouler jusqu’à deux tonnespar mois», révèle le jeune manager,visiblement satisfait.Ce travail, samaman n’en voulait pourtant pas audépart. Dans sa famille, comme dansbeaucoup d’autres au Togo, ontrouve ce genre de métier quelquepeu dégradant pour un intellectuel.Tout diplômé se doit en effet detravailler dans une administration etd’occuper un bureau feutré. Sinonmieux vaut aller en Europe ou auxEtats-Unis ! Fogan n’était pas de cetavis : «Je pense qu’on peut vivredécemment et gagnerhonnêtement sa vie en restant aupays. Mais il faut savoir se battre!».Il fait aujourd’hui de bonnesaffaires et ne manque pas de projets.Le jeune commerçant cotise tous lesmois 50 000 F CFA dans une tontinede quartier. En octobre dernier,c’était son tour de rafler la mise. Unmillion de francs CFA qu’il a aussitôtinvesti dans l’achat de quatre

Promotion de la culture de l’excellenceRDI dévoile les actions pour 2016

les quatre mois, durée de leurcontrat, ces volontaires sont chargésd’assainir les quartiers bénéficiaires(destruction des dépotoirssauvages, curage descaniveaux)ainsi qu’à l’exécutiond’autres tâches jugées importanteset prédéfinies dans les plans dedéveloppement. Par ce projet, legouvernement compte mobiliser des

économique et contribuer àl’amélioration de la problématique del’emploi des jeunes.

Pendant la durée du contrat, lesvolontaires seront formés sur desthématiques spécifiques en vue deleur insertion socio-économique etprofessionnelle. Raison pourlaquelle ils sont affiliés aux institutionsde microfinance partenaires du FNFI

que nous décernons avec desinnovations qui vont suivre, unemanière pour la société d’investirdans l’humain, d’encourager lesstructures qui sont ses partenairesen Afrique ». La société vaégalement cette année, honoréMonsieur Robert Dussey, ministredes affaires étrangères, de lacoopération et de l’intégrationafricaine pour l’ingéniosité dont il atoujours fait preuve depuis qu’il està la tête de ce département

côtés de la presse dans le cadre dela célébration du 03 mai. «Nousallons célébrer la JournéeInternationale de la Presse de cetteannée avec les hommes et femmesde médias du Togo où nous allonsprimer les meilleurs journalistes dedéveloppement » a annoncé leReprésentant de RDI au Togo etdans l’espace CEDAO, Eric KomlanAmétsipé. Avant d’ajouter que«l’année 2016 connaitra les mêmesactivités. Nous maintenons les prix

La société RDI (René DescampsInternational) a annoncé à lapresse le 15 janvier les principalesactivités qu’elle prévoit mener auTogo en 2016. Outre sa présencedans les secteurs aéronautique,ferroviaire, informatique,des BTP,l’hôtellerie, équipement deshôpitaux, elle fait également lapromotion à la culture del’excellence à travers sonprogramme « développement del’Afrique ». Par ce programme ellerécompense les meilleurs acteursdu développement. Il s’agit entresautre des meilleurs élèves auxdifférents examens, des journalistesqui ont abordé des sujets relatifsaux activités de la société. Cetteannée plusieurs innovations serontapportées à ces initiatives à savoir :des remises honorifiques àcertaines personnalités,l’accompagnement des acteurs dudéveloppement et desrécompenses pour les cadres lesaéroports du Togo. Elle sera aux

76 13Numéros bonus

jeune déscolarisé, se munir de sacarte nationale d’identité ou de lacarte d’électeur ou, à défaut, d’unecopie de son acte de naissance. Les

inscriptions au programme se fontauprès des comités villageois dedéveloppement (CVD), des comitésde développement des quartiers

(CDQ), des secrétariats deschefscantons et des centresrégionaux de volontariat (CVR).

L’UNION N°881 du 19 Janvier 2016

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