Kitsou Dubois Martin Matalon Ensemble de CaelisEnsemble Court-circuit GMEA

Création et diffusionCréation prévue le 25 juillet 2015, à l’Abbaye de Noirlac,dans le cadre du festival Les Traversées, Rencontres musicales de Noirlac.Diffusion possible à partir de juillet 2015.

EN L’AIR Une proposition artistique de l’Abbaye de Noirlac - Centre culturel de rencontre

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En l’air est un spectacle musical et chorégraphiquepour 3 musiciens, 5 voix de femmes et électronique, 3 danseurs-acrobates.

Conception Kitsou Dubois (chorégraphe), Martin Matalon (compositeur) et Laurence Brisset (ensemble de Caelis).

Musique : Martin Matalon Chorégraphie : Kitsou Dubois Scénographie : Sylvain Giraudoux (à confirmer) Musiciens : solistes de l’ensemble Court!circuit (Pierre Dutrieu, clarinette - Eve Payeur, percussions - Alexis Descharmes, violoncelle) Voix : Ensemble De Caelis, direction Laurence Brisset (Estelle Nadau, Florence Limon, sopranos - Caroline Tarrit, Laurence Brisset, mezzos - Marie-George Monet, alto) Danseurs : Mathieu Gary, Virginie Frémeaux, nn (recrutement en cours)Electronique : GMEA (centre de création musicale d’Albi) Direction musicale : Martin MatalonDurée : 60 minutes

NOTE D’INTENTION« En l’air » est le tissage de deux créations musicales et chorégraphique, qui entrent en interaction. Ainsi se mêlent musique, danse et acrobatie. Depuis lcare jusqu’aux cosmonautes, le désir d’envol taraude l’humanité. Quête symbolique s’il en est !Se délier de l’apesanteur et faire l’expérience de la légèreté, du vertige et même de la chute, sur le plan du son, des gestes et des images, est l’axe du propos artistique. Initié par Paul Fournier à Noirlac, le projet est né de la rencontre entre trois personnes partageant des affinités artistiques : Martin Matalon (compositeur), Kitsou Dubois (chorégraphe) et Laurence Brisset (directrice artistique de l’ensemble De Caelis). Ensemble, ils choisissent d’explorer le léger, l’ascendant, ce qui aspire, qui inspire... confrontés à la gravité, la densité, la pesanteur. Ils désirent créer un spectacle entre abstraction et incarnation, où la musique circulera du corps des chanteuses et des musiciens au corps des danseurs - acrobates suspendus au-dessus de leur tête.

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LA MUSIQUEL’apesanteur est un élément essentiel dans la réflexion formelle de Martin Matalon depuis une quinzaine d'années. Sa pièce sera constituée d’une vingtaine de modules reliés par un « fil rouge » confié à un instrument soliste. Les modules seront musicaux et chorégraphiques. Chacun d’entre eux représentera un « état », un moment d’équilibre. Ils formeront diverses géométries sonores ou visuelles, organiques et vivantes. Le flux musical les traversera, charriant l’énergie issue du déséquilibre et créant l’élan nécessaire pour aller vers un autre état, de corps ou bien de sons.!Les divers états de la densité seront évoqués par de multiples combinaisons de timbres; solos, duos, trio, quatuor, quintette... jusqu’au tutti de 8 musiciens et trois acrobates-danseurs, le tout démultiplié, spatialisé et transformé par le biais de l'électronique.Pour quelques modules, l’utilisation de capteurs sensoriels transformera le corps du danseur en un véritable instrument de musique.

LA DANSEA travers ses expériences dans le domaine spatial, Kitsou Dubois interroge les transformations de la « matière corps », dues à l'expérience du mouvement en absence de gravité. Elle questionne le volume du corps, ses appuis, son rapport à l’espace. Elle veut

faire apparaître ce qui précède le mouvement, ce qui se joue dans les corps en suspens, au moment du déséquilibre, de la prise de risque, du vertige. Son écriture se construit sur les tensions, les actions/réactions entre le corps et son milieu. Ici le milieu sera le son, la musique qui circule dans un espace immense, portée par les sons qui soutiennent les corps des acrobates-danseurs en suspension.Le corps des acrobates-danseurs seront suspendus par des agrès, deux trapèzes et une corde. De la perspective, du champ"

contrechamp, du haut, du bas, du contact. La chorégraphie ne sera pas présente durant toute la durée du spectacle mais s'intégrera, tel un élément essentiel du contrepoint : parfois au premier plan, parfois absente de la scène, d'autres fois en un tissage complexe et riche avec la musique ou finalement relayée par la projection d'éléments chorégraphiques.

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LES TEXTESLes textes se rapportent au Quadrivium, ensemble des quatre sciences mathématiques dans l’Antiquité puis au Moyen-Age : musique, astronomie, arithmétique et géométrie. Ils interrogent le ciel, la place de l’homme dans le monde, tâchent d’en décrypter les règles. Martin Matalon puisera dans ces textes une matière première musicale.

DOUBLE CONFIGURATIONCe projet verra le jour dans deux configurations scénographiques, l’une conçue pour le réseau des Centres Culturels de Rencontre, festivals, lieux patrimoniaux accueillant des spectacles, l’autre conçue pour des plateaux de théâtres et des salles de spectacle. La scénographie sera donc légère et adaptable, accordant beaucoup d’importance à la lumière et à l’image.La création aura lieu dans l'Abbatiale de Noirlac qui associe le vertige architectural à une perception abyssale du son.

EN ÉCHO AU SPECTACLEDes actions culturelles peuvent être proposées, en écho au spectacle, à destination de

publics variés : répétitions publiques, séances d'initiation geste/voix, conférences sur l'apesanteur, le cosmos, l'astrologie...

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!MARTIN MATALON COMPOSITEUR

Né à Buenos Aires en 1958, Martin Matalon étudie à la Juilliard School de New York où il obtient son Master de composition. En!1989, il fonde Music Mobile, ensemble basé à New York et consacré au répertoire contemporain et devient son directeur jusqu’à 1996.Il reçoit en 2005 le prix de la J.S Guggenheim fondation de New York et le prix F. Schmitt de l’Institut de France Académie des Beaux-Arts. En 2001 le prix de la Ville de Barcelone, le Charles Ives Scholarship de! la American Academy and Institute of Arts and Letters et le prix «! Opéra Autrement! » (1989) du Centre Acanthes pour la commande et production de l’opéra de chambre Le Miracle secret basé sur le conte éponyme de J.L Borges.En 1993, définitivement installé à Paris, L’IRCAM lui commande une nouvelle partition pour la version restaurée du film de Fritz Lang, Metropolis. Après ce travail considérable, Martin Matalon se plonge dans l’univers de Luis Buñuel en écrivant consécutivement trois nouvelles! partitions pour les trois films surréalistes du cinéaste espagnol Un Chien andalou! (1927) ,! L’Age d’or (1931) et Las Hurdes terre sans pain (1932).Son catalogue comprend un nombre important d’œuvres de musique de chambre et orchestre et couvre un large spectre de genres différents : théâtre musical, musique mixte, contes musicaux, musique vocale, installations, m u s i q u e + t e x t e , h ö r s p i e l , œ u v r e s chorégraphiques, musique + film, opéra…

Initiée en 1997 la série des Trames, œuvres a la lisière de l'écriture soliste du concerto et de la musique de chambre et le cycle des Traces qui constitue pour le compositeur une sorte de journal intime et destinée à des instruments solistes avec électronique en temps réel, forment un pan important de son catalogue.Depuis 2010 il est professeur de composition au CRR d’Aubervilliers / La Courneuve et a créé au sein du Conservatoire l’Atelier, un ensemble consacré à la Musique du XX et XXI siècles.!Parallèlement il mène une activité de chef d’orchestre. Il a dirigé l’Ensemble Modern, l'Ensemble Intercontemporain, MusikFabrik, Barcelona 216, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, Court-circuit, Les percussions de Strasbourg...Il a été compositeur en résidence! à l’Arsenal de Metz et l’Orchestre National de Lorraine (2003-2004), à La Muse en Circuit (2005-2010), au Festival de Stavanger 2011, compositeur en Résidence au CRR d’Aubervil l iers / La Courneuve en 2012 et sera le compositeur invité du Festival les Arcs pour l’édition 2014.

Site officiel : www.martinmatalon.com

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KITSOU DUBOIS CHORÉGRAPHE

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Si le rêve d’envol est intimement lié à la danse, le moins que l’on puisse dire c’est que Kitsou Dubois l’a pleinement réalisé. Formée à la danse contemporaine (techniques Hawkins et Cunningham), à la composition (Yano) et à l’analyse du mouvement (Odile Rouquet), elle travaille depuis plus de vingt ans à la croisée des champs chorégraphiques et scientifiques.

En 1989, elle obtient la «!Villa Médicis hors les murs! », pour un premier séjour à la NASA à Houston aux Etats-Unis. Depuis 1991, elle collabore avec le Centre National d’Etudes Spatiales Français (CNES) sur différents projets et participe à de nombreux vols paraboliques*. A partir de l’expérience du mouvement en microgravité, elle explore ainsi le corps augmenté, dilaté, qui déplace ses limites et vit l’altération du poids. Elle immerge les interprètes dans des milieux où la gravité est altérée : dans l’eau (travail en piscine), en vols, ou dans des dispositifs de réalité virtuelle (environnements sonores, capteurs sensoriels).

Toujours en quête de nouveaux langages, elle mult ipl ie les col laborations et travai l le notamment avec des artistes issus du milieu du cirque. Cette collaboration avec les circassiens, d’abord intervenu par nécessité pour occuper l’espace du plateau en volume, a finalement donné naissance à une esthétique qui privilégie l’espace du corps de l’interprète en suspension, ou la circulation du mouvement l’emporte sur la rigidité des appuis. Dans sa compagnie, les techniques de la danse et du cirque se

rejoignent pour créer des états de corps à la limite du déséquilibre. Kitsou Dubois intervient régulièrement dans les écoles de cirque (CNAC, Académie Fratellini). Son travail artistique donne naissance à différentes formes : spectacles, installations vidéo, création in situ et films documentaires. Ses trois derniers spectacles, «!Sous le Vertige!» (2011)!«!Traversées!»! (2010)!et!«! l’Espace d’un Instant! » (2006), ont été créés au Manège de Reims, Scène Nationale. Sa dernière installation vidéo «!Perspectives : le temps de voir!», a crée en novembre 2011 à la Maison Européenne de la photo (MEP) à Paris et a intégré la collection vidéo de la MEP. Elle a créé pour Marseille Provence 2013, un ballet inédit , avec deux d'avions de voltige « Du Haut Vol » avec l'Equipe de Voltige de l'Armée de l'Air, dans le ciel de Salon-de-Provence et pour le 14 juillet 2013 à Marseille,. Actuellement elle travaille à sa prochaine création "Attractions Plurielles" qui sera présenté à la Scène Nationale de l'Espace des Arts de Chalon-sur-Saône le 19 novembre 2014 pour l'ouverture du festival Instances.Kitsou Dubois est directrice artistique de Ki Productions.

Site officiel : www.kitsoudubois.com

* Un avion monte à haute altitude, coupe les gaz et tombe à pic. Pendant vingt secondes, le corps est délesté de son poids avant d’être à nouveau ramené au sol avec une force de 2G.

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Depuis sa création en 1998, l’ensemble De Caelis, constitué de cinq voix de femmes, est spécialisé dans l’interprétation du répertoire médiéval a cappella.Sa curiosité l’amène aux marges de la musique connue. Il puise d’ineffables beautés dans la musique ancienne et milite s’engage pour la c réat ion contempora ine en t rava i l lant étroitement avec des compositeurs. Par son travai l d’ interprétat ion reposant sur la connaissance des sources et des notations, De Caelis est sans cesse confronté à la question de l’écriture musicale et de son interprétation. Les musiciens du Moyen Âge et d’aujourd’hui ont en commun d’être des novateurs. C’est ce lien intime et complexe qui relie les signes et les sons, que De Caelis veut explorer avec des compositeurs contemporains. Produire un jeu de résonances d’une époque à l’autre est devenu pour l ’ensemble une nécessité artistique.Terrain d’expériences, de recherches sur le timbre, l’ornementation et l’improvisation, De Caelis invite régulièrement des artistes à venir dialoguer avec son répertoire. Il cherche sans cesse de nouvelles combinaisons artistiques. Qu’elles touchent la création, la recherche, la restitution du patrimoine, qu’elles associent

poésie, danse, cirque, chant traditionnel, qu’elles aient lieu devant le public érudit de grands festivals, dans les opéras, ou bien dans les écoles, les prisons, les hôpitaux, elles ont pour but de transformer des rencontres artistiques et humaines en évènements exceptionnels. Avec ce projet, De Caelis participe à la troisième création de Martin Matalon.

Site officiel : www.decaelis.fr

ENSEMBLE DE CAELISdirection Laurence Brisset

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Le compositeur Philippe Hurel et le chef d’orchestre Pierre-André Valade créent l’ensemble Court-circuit en 1991, à la suite d’une rencontre avec les fondateurs de la galerie Analix de Genève. Ensemble «! créé par un compositeur pour des compositeurs!», Court-circuit s’est affirmé d’emblée comme un lieu d’expérimentation, un projet artistique qui valorise une intense prise de risques dans un esprit de liberté totale. Son engagement fort en faveur de la création musicale contemporaine est le ciment véritable de l’ensemble! : au-delà de son nom en forme d’étendard, c’est aux solistes qui l’animent avec détermination et virtuosité depuis l’origine que Court-circuit doit son identité nerveuse, rythmique, incisive. Partenaire recherché des compositeurs, il assume joyeusement son rôle d’agitateur de la scène contemporaine internationale. Court-circuit est l’invité des programmations internationales les plus dynamiques! (Festivals, Maerzmuzik, Ultima, Printemps des Arts, Musica Electronica Nova, etc…) et écume, en France, les hauts lieux de la création et de la diffusion (les Festivals Agora, Manifeste, Novelum, Aujourd’hui Musiques à Perpignan, Messiaen au Pays de la Meije, mais aussi l’Opéra de Reims, l’Arsenal de Metz, les théâtres de Caen, Besançon, l’Opéra de Paris…)!Court-circuit s'implique dans des projets interdisciplinaires qui excèdent la sphère «! naturelle! » de la musique contemporaine. Après avoir collaboré avec l'Opéra de Paris pour des

créations chorégraphiques (Preljocaj, Lagraa), l’ensemble entame un partenariat avec le Théâtre des Bouffes du Nord. Il y crée des opéras de chambre : le succès de The Second Woman (Grand Prix de la critique 2011), opéra de F. Verrières mis en scène par G. Vincent (et librement inspiré du film de John Cassavetes, Opening Night) suscite une deuxième production, Mimi, librement inspirée de l'œuvre de Puccini, qui sera créée en novembre 2014. En parallèle, Court-circuit tourne plusieurs ciné-concerts qu'il a créés, tels Paris qui dort (film de R. Clair, musique de Y. Maresz) et Les hommes le dimanche (film de R. Siodmak, musique d’A. Markeas).Court-circuit affirme sa vocation pédagogique en collaborant régulièrement avec le CNSM de Paris et les conservatoires d’Ile-de-France. En 2012, il s'implante dans les Hauts-de-Seine, où il mène de nombreux projets avec des établissements d'enseignement musical et des structures de diffusion territoriale. La discographie de Court-circuit est riche d’une quinzaine d’enregistrements : Bertrand (sortie en 2014 sous le label Motus), Blondeau, D'Adamo, Fineberg, Grisey, Hervé, Hurel, Leroux, Matalon, Monnet, Murail, Reynolds et Schneller.Plusieurs fois Coup de cœur de l’Académie Charles Cros, ces CDs ont été distingués par de nombreuses récompenses (Choc du Monde de la Musique, Diapason d’or, 10 de Répertoire…)Site officiel : www.courtcircuit.fr

ENSEMBLE COURT-CIRCUITdirection artistique Philippe Hurel

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Construite à partir de 1150 par un petit groupe de moines venus de Clairvaux, l’abbaye de Noirlac est le reflet de l’ascétisme monacal de l’ordre cistercien fondé par Saint-Robert et Saint-Bernard. A partir du XVIe siècle jusqu’à la révolution française, les quelques moines qui y résident se consacrent autant à la gestion des biens de la communauté qu’à la vie spirituelle. En 1791, l’abbaye est confisquée au titre des b iens nat ionaux. E l le dev ient ensu i te manufacture de porcelaine pendant une grande partie du XIXe siècle. Le monument devient propriété du département du Cher en 1909 et fait l’objet d’une remarquable restauration de 1950 à 1980. L’abbaye retrouve alors son caractère authentique dans son plan d’origine. Elle s’inscrit dans les voies de la modernité en passant commande de nouveaux vitraux à l’artiste contemporain Jean-Pierre Raynaud.L’abbaye de Noirlac est labellisée Centre culturel de rencontre en octobre 2008. Elle ambitionne depuis, de l ier la r ichesse patrimoniale du monument à une actualité artistique dense et éclectique. La rencontre du passé avec la modernité, des artistes avec le monument, des publics avec la création artistique sont au cœur de ce projet. L’abbaye, creuset d’expressions artistiques innovantes, se veut résolument ouverte au

public. Enfants, adultes, chacun trouve sa place à Noirlac et peut explorer des territoires inconnus au travers d’installations interactives, de performances sonores ou visuelles, de spectacles…

Site officiel : www.abbayedenoirlac.fr

ABBAYE DE NOIRLAC, CENTRE CULTUREL DE RENCONTREdirection Paul Fournier

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Le GMEA, Centre National de Création Musicale d’Albi-Tarn, a débuté son activité en 1977. Il s’est professionnalisé en 1981. Cofondateur du groupe, Thierry Besche en est aujourd’hui toujours le directeur. Reconnu par le Ministère de la Culture depuis 1981, le GMEA a reçu en 2007 le label de Centre National de Création Musicale et a rejoint ainsi le réseau des 5 autres centres nationaux français (Paris, Lyon, Marseille, Nice, Reims). Dans son rôle de producteur, le GMEA initie ou participe à des projets de création et de production qui utilisent ses ressources et ses compétences. I l soutient de nombreux composi teurs, music iens, et part ic ipe activement à la diffusion des pratiques musicales contemporaines. Il initie en relation avec la Scène nationale d’Albi la diffusion des musiques contemporaines! tout au long de l ’année! : Semaine du Son, Journées Electriques, etc.Le GMEA a développé de nombreuses voies d’expérimentation! : sur les différentes attitudes du musicien face aux ressources des pratiques électroacoustiques, sur leurs utilisations pédagogiques, sur l’évolution des lutheries, sur l ’ut i l isat ion de l ’ informatique musicale (notamment en rapport aux arts de la scène et aux arts plastiques et visuels) et plus r é c e m m e n t s u r l ’ u t i l i s a t i o n d e l a

m u l t i m i c ro p h o n i e e n e x t é r i e u r e t l a multidiffusion comme outil d’écriture, etc.Ces travaux, associés au développement du Mélisson (synthétiseur à vocation pédagogique, considéré aujourd’hui en France comme pionnier dans l’histoire des nouvelles lutheries), ont rencontré et rencontrent à l’échelle locale, régionale, nationale et internationale un impact important. C’est dans un esprit de continuité et d’élargissement de ces développements de nouvelles lutheries que le GMEA participe à des travaux de recherche comme ceux de la plateforme de recherche VIRAGE (financée par l’Agence Nationale de la recherche), pour y apporter une expertise sur les usages du sonore dans des situations transdisciplinaires, en relation avec l’établissement d’un département recherche autour de ces questions. I l coordonne depuis le 1er octobre et toujours en relation à ces pratiques un nouveau projet ANR!: OSSIA.Enfin le GMEA est aussi un pôle ressources sur l’ensemble de ces pratiques et à ce titre outre son rôle de conseiller et d’accompagnement, il propose de multiples formations dans le domaine de l’informatique musicale, de l’écriture du son, et plus globalement des arts du sonore et des pratiques musicales contemporaines.Site officiel : www.gmea.net

GMEA, CENTRE NATIONAL DE CREATION MUSICALEdirection Thierry Besche

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CONTACTSAbbaye de Noirlac - Centre culturel de rencontreMarine Thévenin, chargée de production0033 (0)2 48 96 79 79033 (0)6 45 36 97 94m.thevenin@noirlac.fr

Ensemble De Caelis Jean-Marc Pezeret, administrateur0033 (0)6 03 08 50 37jm.pezeret@decaelis.fr

Ensemble Court-circuitHélène Le Touzé, administratrice de production0033 (0)6 89 16 64 00production@court-circuit.fr

CRÉATION ET DIFFUSIONCréation prévue le 25 juillet 2015, à l’Abbaye de Noirlac,

dans le cadre du festival Les Traversées, Rencontres musicales de Noirlac.Diffusion possible à partir de juillet 2015.

FICHE TECHNIQUE ET CONDITIONS FINANCIÈRESSur demande

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