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G RAINES DE F RANCE A SSOCIATION 6 RUE B OCHART DE S ARON (75009) PARIS Tel : 06.74.08.91.89 e‐mail : [email protected] LA FOURCHETTE CONTRE LES STEREOTYPES GRAINES DE FRANCE LES DINERS CONNECTES

Dossier de presse diners connectes

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G R A I N E S   D E   F R A N C E   –   A S S O C I A T I O N    6 R U E   B O C H A R T   D E   S A R O N   ( 7 5 0 0 9 )   P A R I S    T e l   :   0 6 . 7 4 . 0 8 . 9 1 . 8 9   –   e ‐ m a i l   :   g r a i n e s d e f r a n c e @ g m a i l . c o m  

LA FOURCHETTE CONTRE

LES STEREOTYPES

GRAINES DE FRANCE 

LES DINERS CONNECTES 

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GRAINES DE FRANCE 

G R A I N E S   D E   F R A N C E  

 

UN CONCEPT INNOVANT  

Tous les trimestres, GRAINES DE FRANCE, cercle de réflexion sur les quartiers

populaires, organise ses « DINERS CONNECTES ».

Plusieurs jeunes, au moins un garçon et une fille, étudiants en première ou deuxième

année d’une formation et issues des quartiers populaires ou des ZEP, sont invités à

diner chez un hôte demeurant dans les quartiers bourgeois ou bobo de PARIS.

Cet hôte, invite également un professionnel reconnu dans un domaine pour lequel les

étudiants ont manifesté préalablement leur intérêt (avocat, commissaire aux comptes,

médecin, chef d’entreprise, restaurateur, chercheur, graphiste, acteur, réalisateur...).

Le repas ainsi partagé agit comme vecteur de lien social, de convivialité, rapprochant

différentes générations et différents milieux sociaux.

 

UN INTERET PARTAGE  

Pour les jeunes, l’objectif est à la fois de rencontrer des professionnels de secteurs

auxquels ils s’intéressent, d’apprendre les codes de l’élite, de se construire un

réseau, de décloisonner leur horizon, de démonter certains stéréotypes, et de

démystifier l’idée de réussite.

Les hôtes sortent aussi de leur de leur « ghetto » et partagent leur quotidien, alors

que les professionnels invités transmettent leur intérêt pour leur métier et vont à

la rencontre de gens brillants et volontaires.

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GRAINES DE FRANCE 

G R A I N E S   D E   F R A N C E  

 

PARCOURS DU YOUNG LEADER EN QUATRE ANS CHEZ GRAINES DE FRANCE 

 

PREMIERE ANNEE

OBJECTIFS

MOYENS

Apprendre à créer et cultiver son réseau ;

Prendre contact avec des parrains professionnels ;

Appréhender les codes des diners en ville.

Formation pour cultiver son réseau ;

Participation aux diners ;

Intégration dans un réseau ;

Mise en contact avec des parrains.

DEUXIEME ANNEE

OBJECTIFS

MOYENS

Apprendre à communiquer, à prendre la parole en public, et ;

Approfondir et renforcer ses connaissances culturelles.

Formation à la prise de parole et à la communication ;

Participation à des sorties culturelle ;

Organisation de soirées « Jeunes / Parrains » ;

Accompagnement des nouveaux participants par les anciens et animation du réseau.

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GRAINES DE FRANCE 

G R A I N E S   D E   F R A N C E  

TROISIEME ANNEE

OBJECTIFS

MOYENS

Construction d'un projet ;

Recherche de financement, et ;

Connaissance des Palais de la République : Assemblée Nationale, Sénat...

Monter un projet pour rechercher des mécènes ;

Préparation d'un voyage à international : itinéraires, contacts ambassade, contacts partenaires... ;

Participation à des diners thématiques au Sénat et l'Assemblée Nationale ;

Accompagnement des nouveaux participants par les anciens et animation du réseau.

QUATRIEME ANNEE

OBJECTIFS

MOYENS

Voyages à l'étranger, et ;

Définition de son projet professionnel.

Participation à un voyage ;

Temps de travail sur son projet professionnel ;

Alimenter le réseau ;

Aide à la levée de fonds pour les générations futures ;

Fin du programme...

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GRAINES DE FRANCE 

G R A I N E S   D E   F R A N C E  

 

COMMENT SE DEROULE LE DINER ?  

Les repas se déroulent le mercredi soir, de 20 heures 30 à 23 heures 30.

En plus de l’hôte, des jeunes et du professionnel invité, la table accueille un

animateur de GRAINES DE FRANCE.

Les jeunes viennent avec leur curriculum vitae à jour, mais l’intérêt de ce diner

n’est pas strictement professionnel. Il s’agit aussi pour ces derniers de discuter sur

tous types de sujets (actualité, société, culture, etc.), d’apprendre à argumenter

solidement lors d’une discussion, de construire et de développer sa pensée.

 

LE PETIT GUIDE DU PARFAIT CONVIVE  

AVANT LE DINER : Choisir un petit cadeau qui ne demande aucun effort à la

maîtresse de maison : fleurs en pot (et surtout pas coupées), chocolats, bouteille

de vin…On salue les hôtes par un « Bonsoir, Madame » « Bonsoir, Monsieur » ou

par leurs prénoms s’ils s’adressent à vous par votre prénom.

PENDANT LE DINER : Se servir et goûter à tout, attendre que tout le monde soit

servi pour commencer à manger. Les garçons sont chargés de remplir (au ¾, pas à

ras bord !) les verres de vin vides de leurs voisines. On ne dit pas « Bon appétit »

APRES LE DINER : Remercier la maîtresse de maison le lendemain. Quelques

mots simples et chaleureux suffisent, par mail ou sms.

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GRAINES DE FRANCE 

G R A I N E S   D E   F R A N C E  

 

ILS PARTAGENT LEUR EXPERIENCE  

 

Un premier diner a eu lieu au mois de juin 2012, dans le quartier de Solférino, à

PARIS. Une hôte travaillant, dans le milieu communication et son époux avocat

au Barreau de PARIS ont invité à leur table trois jeunes gens originaires du

quartier de Beauval, à MEAUX. A cette table a également été convié, une

Directrice des Ressources Humaine, amie de l’hôte. Ils reviennent tous les six sur

cette expérience insolite et partagent leurs impressions.

LE PETIT MOT DES HOTES

ARIANE, FORMATRICE EN COMMUNICATION :

« Ma première peur, c’était que tout le monde s’ennuie, ou soit gêné, et que ça ne donne

qu’un flop de bonne volonté. Je me suis retrouvée face à trois jeunes extrêmement

impressionnés et désireux de bien faire. J’ai beaucoup plaisanté pour les mettre à l’aise,

j’ai joué avec les codes en riant du désordre dans les chambres de mes enfants.

J ’a i un peu désacra l i s é l e l i eu : au quot id ien , j ’oubl i e

qu’ i l e s t impress ionnant .

J’habite juste derrière le Musée d’Orsay, dans un quartier extrêmement bourgeois. Les

fenêtres de ma salle à manger donnent sur le parc d’un hôtel particulier…

Au quotidien, mes invités ne dinaient pas en famille : chez eux, chacun se sert quand il

a faim. Alors je leur ai expliqué le concept du diner bourgeois : un système d’échange,

décrit par de nombreux sociologues de la bourgeoisie. L’un des jeunes m’a demandé si je

viendrai diner chez lui. J’ai répondu oui, évidemment. J’aime ce côté rencontre

improbable.

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GRAINES DE FRANCE 

G R A I N E S   D E   F R A N C E  

La bonne vo lonté ne se l imite pas à un seu l cô t é , l ’ idée

c ’ e s t que chacun fasse vra iment un pas vers l ’autre .

J’avais invité une amie DRH. Elle était totalement acquise à l’objectif du diner, et la

conversation a été extrêmement facile, naturelle, contrairement à ce que je pensais au

départ. Ça n’a pas du tout tourné à l’interrogatoire, ni d’un côté ni de l’autre.

L’objectif du diner n’est pas forcement d’utilité professionnelle immédiate. Il y a bien sûr

un peu d’apprentissage de ce qu’est un réseau, comment le créer, l’entretenir, avec des

relations gratuites. Ne pas appeler les gens uniquement lorsqu’on a besoin d’eux,

donner des nouvelles.

Mais l ’ob j e c t i f pr inc ipal du diner , c ’ e s t vra iment de désacra l i s er

l ’univers bourgeo i s , de fa ire s e r encontrer des mondes qui ne se

connaissent pas . De fa ire tomber l e s barr i ères , des deux côtés .

Pourquoi recevoir des jeunes de quartiers à diners ? il y a un aspect émotionnel : le côté

bonne action, en se disant que l’on peut aider des jeunes qui n’ont pas de réseau à s’en

construire un. Mais c’est aussi tout simplement intéressant pour soi de rencontrer des

gens que l’on n’aurait jamais rencontré autrement. Je pense que c’est également un bon

calcul pour la bourgeoisie.

Nos impôts f inancent l ’ éducat ion publ ique , a lors autant tout

fa ire pour que l e s j eunes toniques , in téressants , vo lontaires a ient

des c l é s pour res t er i c i e t part i c iper à la r i chesse nat ionale en

créant l eur entrepr i se ou en devenant cadre supér i eur .

Sinon, i l s part i ront à l ’ é t ranger .

Et puis, au delà de toutes ces raisons, il y a évidemment un aspect moral : l’inégalité

sociale me rend folle. Je ne supporte pas l’idée qu’un jeune né dans un quartier populaire

ait 90% de chances en moins de devenir cadre supérieur qu’un enfant de cadre

supérieur. Alors à mon échelle, j’essaie de changer les choses. »

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JEAN-PASCAL, EPOUX DE NOTRE HOTE ET AVOCAT :

« Quand ma femme m’a parlé de ce diner, j’ai trouvé que c’était une bonne idée. Je n’y

avais jamais vraiment pensé, à l’instar de beaucoup de gens je pense. Je n’avais pas

d’attentes particulières, d’ailleurs avec Ariane nous n’avons pas voulu prédéfinir un

quelconque sujet de discussion, pour garder une simplicité, une spontanéité. On a passé

un moment très agréable.

Au fil de la discussion avec nos trois invités, beaucoup de sujets ont été abordés, et

notamment leur parcours scolaire. Je me suis aperçu qu’aucun des trois n’avaient subi

leurs études. Je pense que cela a participé de leur envie d’aller plus loin, de continuer

avec dynamisme. Certaines matières scolaires sont devenues pour eux des centres

d’intérêts personnels.

L’ intérê t pour l ’Histo ire é ta i t un point commun entre nous ,

e t j ’a i é t é heureux de pouvoir partager c e t t e pass ion avec eux.

Il y a eu de la découverte de part et d’autre. Ils n’avaient pas souvent discuté avec un

avocat. La clé de ce dîner, c’est la réciprocité. Chacun à notre niveau, on reste la plupart

du temps dans un cercle très fermés, sans avoir souvent l’occasion d’en sortir. Ce dîner

est une excellente occasion de rencontrer l’autre.

On a peur de ce que l’on ne connaît pas. Et ce moment partagé, à discuter, autour

d’un dîner, aide à faire tomber les peurs et l’a priori.

On raisonne souvent par catégor i es , sans connaî tre l e s gens

indiv idue l l ement . Et au moment de la rencontre , tous l e s

s t éréo types vo l ent en é c la t , on s ’amuse , on d is cute ,

on en sor t r é jouis . »

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G R A I N E S   D E   F R A N C E  

LE PETIT MOT DES JEUNES INVITES

ZINEDINE, 20 ANS :

« Quand Réda m’a présenté le projet, j’ai tout de suite été intéressé, mais ça m’a un

peu stressé. J’ai servi d’intermédiaire pour trouver les deux autres jeunes participants.

J e me demandais où j ’a l la i s ê t r e emmené, qui j ’a l la i s

r encontrer . J ’avais peur de débarquer dans l e s beaux

quart i ers , peur de ne pas ê t r e à la hauteur .

Je ne viens pas du même milieu, j’ai grandi à MEAUX, dans le quartier de Beauval.

Alors c’était un peu le grand saut. Mais je me suis dit que ça pourrait être intéressant.

Pour l’instant, je suis en licence de droit économique et gestion. Ensuite, je voudrais

intégrer un IUT génie civil, pour devenir ingénieur BTP et ouvrir ma propre boite.

Rencontrer la DRH d’une grande entreprise était une bonne expérience, qui pourra

surement me servir plus tard.

On n’avait pas vraiment préparé la rencontre, on a juste abordé le déroulement de la

soirée dans le métro, en y allant. Quand on est arrivés, j’étais assez stressé, mais

Ariane nous a vite mis assez à l’aise en nous faisant une visite de l’appartement. A

table, les discussions étaient plutôt détendues, c’était un bon dîner, sans moments de

stress ni de blancs.

Pendant l e d îner , chacun a par l é de son parcours , de ses

env ies , nos hôtes auss i . C’é ta i t in téressant de comprendre

comment i l s sont devenus avocat ou DRH, le chemin

qu’ i l s ont su iv i pour at t e indre l eur but .

Ariane, nous a appris quelques subtilités sur la bourgeoisie. Comment se présenter, les

manières de manger. J’étais parti avec pas mal d’a priori, mais j’ai appris beaucoup de

choses, ma vision est aujourd’hui moins caricaturale. Pour moi c’est que du positif. »

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MIREILLE, 21 ANS :

« Zinedine, m’a envoyé un message, en me demandant si j’avais des perspectives

d’avenir. Je veux travailler dans les ressources humaines, et ce dîner me permettait de

rencontrer des personnes qui travaillent dans ce milieu.

Avec la DRH présente au dîner , on a beaucoup dis cuté :

de c e que j e voula is fa ire , de la réa l i t é de son mét i er

aujourd’hui , du chemin qu’ i l me res ta i t à parcour ir

pour y parvenir .

Elle m’a donné d’excellents conseils, comme celui de garder contact avec tous les patrons

pour lesquels j’ai travaillé. Il ya toujours un besoin de ressources humaines. Il faut

rappeler qu’on existe, ne pas hésiter à envoyer quelques mails pour dire « je suis

vivante ».

Le repas a été très détendu, et les discussions très libres, dans tous les sens. J’ai eu

l’impression que chacun disait vraiment ce qu’il avait envie de dire. Je ne pensais pas

que ce moment allait être aussi ouvert.

Le malaise du début s ’ e s t v i t e d iss ipé , on a appr is

que lques codes , mais i l n ’y a pas eu de f ro id , de d is tance .

Etonnamment , on ne s ’ e s t pas sent i s é t rangers à eux.

Je garde en tête de belles rencontres, qui ont fait tomber pas mal de barrières mentales,

pour nous comme pour eux. Ils avaient en tête les jeunes de banlieue avec leur façon de

parler, de conduire, tous ces imaginaires médiatiques, et ils ont eu en face d’eux trois

jeunes volontaires, motivés, travailleurs, à l’aise dans un dîner bourgeois. Nous on

s’attendait à un dîner trop droit, trop carré, sans aucune spontanéité, et pourtant on a

passé un super moment. »

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G R A I N E S   D E   F R A N C E  

MONNEIM, 19 ANS :

« Quand Zinedine m’a parlé de cette idée de dîner. J’étais tout de suite partant.

J e me suis d is que c ’ é ta i t un bon moyen de se fa ire un peu de

réseau, d ’apprendre des choses , de changer d ’univers .

Bien sûr on avai t tous un peu peur de l ’ inconnu.

On arrivait dans un quartier assez bourgeois, on ne savait pas à quoi s’attendre ni

quelles normes respecter. C’était à Solférino, un quartier que je connaissais grâce aux

élections. Mais j’habite à MEAUX, dans le quartier de Beauval.

Actuellement, je suis en DUT technique de commercialisation, en alternance. Je voulais

demander conseil à la DRH et aux hôtes, pour savoir si mes compétences étaient bonnes

pour accéder au métier auquel je me destine.

Nous avons d is cuté du CV, des choses à ne pas oubl i er ,

de la ques t ion de la photo , faut- i l en met tre une ou pas…

C’éta i t , t r ès intéressant .

Ce qui m’a le plus étonné, c’est le contact qu’ils ont eu avec nous. Quand on va chez les

gens d’un niveau social plus élevé, on s’imagine tout et n’importe quoi.

On se d i t qu’ i l s vont nous prendre de haut , nous par l er

avec des mots qu’on ne comprend pas . Mais on ne s ’ e s t pas

sent i s rabaissés , l ’ambiance é ta i t t r ès dé tendue , presque

comme à la maison.

En plus, c’était un vrai échange, un tour de table, où tout le monde a expliqué son

parcours, son métier, sa passion. C’est une expérience à prendre, il faut essayer, on

apprend toujours des choses en discutant avec d’autres personnes. Et puis maintenant,

on a leur carte en poche, ça peut toujours servir !

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LE PETIT MOT DU CONVIVE PROFESSIONNEL

FREDERIQUE, DIRECTRICE DES RESSOURCES HUMAINES :

« C’est Ariane, que je connais depuis longtemps, qui m’a parlé du dîner. Je trouvais

l’idée intéressante car ces deux mondes se côtoient peu et fonctionnent souvent par a

priori, dans un sens comme dans l’autre.

C’es t une démarche personne l l e cohérente . A travers la

fondat ion de mon entrepr i se , j e su is auss i engagée dans

la lut t e contre l e décrochage s co la ire dans l e s quart i ers

c lassés ZEP.

Je m’intéresse beaucoup à la question de la formation et de l’emploi des jeunes de

banlieue. Donc l’idée d’un tel dîner me parlait, personnellement. Il y avait une partie

« découverte » de modes de vie différents : comment vit-on quand on habite le 6ème

arrondissement, qu’on a grandi dans les milieux favorisés ? Comment vit-on au

quotidien quand on est jeune dans un quartier plus défavorisé et stigmatisé ? chacun a

questionné et découvert l’autre.

Et l e r epas es t une bonne por te d ’ entrée . On commence par

l e s goûts cu l inaires , l e s habi tudes de table , e t on explore

tout l e r es t e : la fami l l e , l e d ia logue , l e s é tudes , l e s

d i f f i cu l t é s , l e s peurs , l e s cho ix de v i e…

Il y a un côté conseil, concernant l’élaboration du CV par exemple. Et puis un côté

réseau, lorsque le professionnel ou l’hôte exerce dans une sphère professionnelle proche de

celle visée par les jeunes. Il existe déjà, avec les entreprises, des initiatives du genre

« Nos quartiers ont du talent », qui fonctionnent sous forme de parrainage d’un jeune

par un cadre de l’entreprise, qui l’accompagne dans tout son parcours.

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GRAINES DE FRANCE 

G R A I N E S   D E   F R A N C E  

Mais un dîner rencontre entre deux mondes , auss i

in formel , c ’ e s t tout à fa i t nouveau, e t ça l ibère la paro le , ça

désacra l i s e l e monde du travai l e t l e s normes bourgeo i ses .

Je suis arrivée avec une grande curiosité et beaucoup d’ouverture, sans vraiment savoir ce

que les jeunes allaient attendre de moi. Et puis lors du dîner, beaucoup de bonnes

surprises, confirmant que notre a priori doit être challengés. J’ai eu en face de moi trois

jeunes volontaires, intelligents, entrepreneurs, courageux. Trois jeunes qui ont surtout

besoin de se décomplexer.

Dans une carr i ère , on par l e souvent du p la fond de verre .

Là, c e sont des por tes de verre que ces j eunes essa ient

d ’ouvr ir , entre des mondes qui se cô to i ent peu

e t qui font peur .

Ce dîner est une initiative parmi d’autres, qui j’espère leur donnera la possibilité

d’accroire encore leur confiance en eux par rapport au monde qui les entoure.

Aujourd’hui, je me pose la question de l’après. On a initié quelque chose, mais quel

suivi pourra être fait ? J’aimerai que ça n’en reste pas là.

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G R A I N E S   D E   F R A N C E  

 

LA PRESSE EN PARLE  

http://paris-ile-de-france.france3.fr/2012/10/25/elle-invite-des-jeunes-de-banlieues-sa-table-pour-casser-les-barrieres-130805.html

http://www.parismatch.com/Actu-Match/Societe/Actu/Les-diners-

connectes-parisiens-443262/

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