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A travers les témoignages de ses patientes et de ses amies sages femmes, Catherine, guérisseuse-osteopathe, nous invite à un voyage en France, en Catalogne, au Mexique et à Cuba pour comprendre intimement comment est vécu l’accouchement aujourd’hui. En sa compagnie, nous découvrons pourquoi et comment a évolué l’accouchement vers plus de médicalisation. Et pourquoi le métier de sage femme est aujourd’hui menacé.
Citation preview
Un long métrage documentaire
de Catherine Béchard
Contact: [email protected]
Contact presse France:
Cécile Pomier
Contact presse Espagne:
Odile Carabantes
Campagne de crowdfunding:
Du 18 septembre au 1er décembre 2014
sur la plateforme Ulule http://fr.ulule.com/loba
Sortie prévue du film:
Janvier 2015
Versions du film:
Français, espagnol et catalan
Web: http://lobafilm.com/fr
Ulule Crowdfunding: http://fr.ulule.com/loba
Page facebook: facebook.com/lobafilm
Profil twitter: twitter.com/lobafilm
Chaque seconde, 3 bébés naissent dans le monde
Un acte quotidien dont on parle peu
Comment l’accouchement se vit-il aujourd’hui?
De quelle manière venons-nous au monde?
Synopsis
A travers les témoignages de ses patientes et de ses
amies sages femmes, Catherine, guérisseuse-ostéo-
pathe, nous invite à un voyage en France, en Ca-
talogne, au Mexique et à Cuba pour comprendre
comment l’accouchement se vit aujourd’hui. En sa
compagnie, nous découvrons pourquoi et comment
il a évolué vers plus de médicalisation. Et pourquoi
le métier de sage femme est aujourd’hui menacé.
Quelques
mots de la
réalisatrice
Je soigne depuis 25 ans en tant que guéris-
seuse-ostéopathe et j’ai toujours été scanda-
lisée par les témoignages de souffrance que
me contaient les mères à propos de leurs
accouchements à l’hôpital et surtout par les
problèmes de santé que je constatais chez
ces bébés et ces mères.
Il y a 5 ans, poussée par une incroyable
intuition, j’ai décidé de recueillir les témoi-
gnages de mes patientes, grâce à la compli-
cité de ma fille, Lila Fraysse, cameraman et
directrice de photographie.
En 2011, nous avons commencé à tourner
dans la ville où j’habitais à l’époque, à
Barcelone. A chaque entretien, nous étions
estomaquées par ce que nous apprenions,
par la lucidité et la force des femmes que
nous rencontrions. Je n’ai pas cherché à
faire un tableau exhaustif de la situation ac-
tuelle ni à avoir une démarche scientifique.
Les personnages du film se sont imposés
d’eux-mêmes au fil du temps, au fil de ma
compréhension, au fil de ma colère…
Pour mieux appréhender le sujet, j’ai suivi
Pepi Domínguez, sage-femme à Barcelone,
lors de ses consultations. Et j’ai pu assister à
des accouchements à la maison.
En 2012, puisque je travaille depuis 14 ans
au Mexique, j’en ai profité pour demander
aussi à mes amies de me raconter leurs
accouchements. Ayant la chance d’avoir
été accueillie dans un village zapotèque de
Oaxaca, j’ai aussi pu confronter la manière
ancestrale à la manière actuelle de vivre
l’accouchement.
Puis, naturellement, je suis allée en France à
Toulouse voir mon amie Fabienne avec qui
j’ai etudié l’ostéopathie et qui m’a accom-
pagnée pour l’accouchement de ma deuxiè-
me fille.
En 2013, en tenant compte de tout ce que
j’avais appris au cours de mes recherches,
je suis allée voir comment se pratiquait
l’accouchement à Cuba, pays où l’industrie
pharmaceutique n’a pas pris le monopole.
Après ce périple, il m’a semblé évident de
donner la parole aux sages femmes, gar-
diennes de connaissances ancestrales qu’on
est en train d’éradiquer. Nous sommes donc
reparties au Mexique pour recueillir les
témoignages de ces sages femmes.
En 2014, de retour en France, je découvre
qu’il n’est maintenant plus possible d’ac-
coucher à la maison.
Réalisation
du projet
Une fois terminée la première partie du
tournage, Catherine, avec plus de 60 heures
de rush, commence à travailler avec Laia
Manresa, co-scénariste de Loba. Ensemble,
elles sélectionnent ce qui va construire
la base de ce long-métrage. De là, naît un
road-movie, un long voyage dans différents
pays, composé de témoignages variés, du
savoir et des pensées de Catherine.
Ensuite, Sergi Dies intègre l’équipe comme
co-scénariste lui aussi. Le squelette du film
commence à prendre forme. Les discus-
sions, les faits et la voix off s’intercalent
pour donner du sens et créent une passe-
relle entre le spectateur et les témoignages,
les images du documentaire.
Dans l’idée qu’un film doit avoir sa propre
musique, Catherine sollicite Manuel Callejo
et Dani Rodríguez pour créer des paysages
sonores accompagnant chacun des voyages,
chacune de ces expériences. Finalement,
musique et images forment une unité, grâce
au travail exceptionnel de Sergi Dies. Le
film prend vie. Les images de Lila Fraysse
illustrent les voyages mais posent aussi un
regard implacable sur le devenir de notre
société. Le tout apporte à Loba une essence
particulière.
La musique, pièce maîtresse
de Loba, a un rôle tout à fait
particulier tout au long du
film. Si le documentaire est
une invitation au voyage, la
bande-sonore est une sym-
phonie qui permet de suivre
le rythme et la cadence de
son évolution.
*La musique peut être écoutée et téléchargée
librement depuis le site: http://lobafilm.com/
fr/musica/
Catherine a assumé le financement du tournage pendant la première phase de
création pour être totalement libre dans ses décisions, ses déplacements et pour
répondre aux besoins du film à ce moment-là.
A mesure que ce projet prend forme et consistance, nous savons avec certitude
que ce documentaire mérite d’être diffusé, qu’il va engendrer des débats que nous
espérons riches en substance et en échanges. Dans le but de conserver une auto-
nomie absolue dans ce projet, nous avons opté pour un financement participatif
ou crowdfunding. Odile Carabantes, Isadora Reig et Cécile Pomier gèrent l’organi-
sation de cette aventure collective, à travers laquelle LobaFilm sera présenté dans
différents pays.
La sortie de Loba est prévue officiellement en janvier
2015.
Contexte
Un film dans l’air du temps
Actuellement, les possibilités de choisir où “mettre au monde” ne sont pas
aussi flexibles et libres qu’on pourrait l’espérer. Seulement une minorité
de femmes peuvent choisir un accouchement à la maison dans les pays
évoqués. La situation financière et le lieu de résidence sont les facteurs qui
déterminent le plus ces choix. En fonction du pays ou de la région, la liberté
de choix quant au lieu et à la manière d’accoucher peut énormément varier
jusqu’à être inexistante.
Augmentation du taux de
césariennes et de la médi-
calisation des accouche-
ments
En ce qui concerne la croissante médicalisa-
tion du processus physiologique de donner
la vie, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Les
naissances par césarienne atteignent les
20% en France, les 25% en Espagne et les
49% au Mexique et à Cuba. L’OMS (Organi-
sation Mondiale de la Santé) recommande
un taux de césariennes maximal de 15%. Ces
faits nous confrontent donc à une réalité
que beaucoup de professionnels de santé
considèrent comme un problème de santé
global.
Accoucher à la maison,
est-ce possible?
Le premier facteur qui influe sur la liber-
té de décider où accoucher est un facteur
économique. Actuellement en Espagne,
dans certaines villes, accoucher à domicile
représente un coût d’environ 2000 euros
non remboursé par la Sécurité Sociale. Pour-
tant, il y a toujours plus de familles qui font
aujourd’hui ce choix-là et s’informent plus
à propos de l’accouchement respecté.
Le documentaire LobaFilm nous invite à parcourir plusieurs pays à travers des
témoignages, des images et des expériences recueillies dans chacun de ces
endroits. Loba fait finalement prendre conscience que malgré la distance et les
différences sociales, la thématique concerne non seulement toutes les femmes
mais aussi toute la société. Ainsi, petit à petit, le sujet peut générer une prise de
conscience, des débats et donner une impulsion vers un changement. C’est un
des objectifs fondamental de ce projet.
*Pour plus d’informations sur la situation en France, vous pouvez consulter le post sur notre blog:
http://lobafilm.com/fr/zoom-sur-les-sages-femmes-liberales-pratiquant-laccouchement-a-domicile-en-france/
En France, la situation est plus compliquée
et a empiré ces dernières années. Comme
dans la plupart des pays, les professionnels
de santé doivent contracter une assurance
responsabilité civile. Pour les sages femmes
qui pratiquent l’accouchement à domicile,
cette assurance coûte environ 25 000 euros
alors que le salaire moyen dans cette profes-
sion s’élève aux alentours de 29 000 euros
annuels. Face à cette situation, la plupart
des sages-femmes ont arrêté de pratiquer
à domicile car elles s’exposent alors à une
amende de 45 000 euros et à l’exclusion de
l’ordre des sages femmes et donc l’interdic-
tion d’exercer.
La possibilité d’accoucher à domicile en
France est quasiment nulle. En réponse à
cette situation, les sages-femmes se sont
organisées pour mettre en place une mobili-
sation et protester.
Dans des pays plus éloignés comme le
Mexique et Cuba, les taux de césariennes
sont très élevés. Les pratiques tradition-
-nelles d’assistance naturelle de l’accouche-
ment sont menacées de disparition, deve-
nant un thème tabou pour les femmes et le
reste de la société.
Un projet collectif
Du 18 septembre au 1er décembre, l’équipe de LobaFilm lan-
ce sa campagne de crowdfunding sur Ulule et présente un
documentaire réalisé dans 4 pays par Catherine Béchard.
Le financement participatif a pour objectif de rémunérer les
professionnels qui ont travaillé et collaboré à ce long-métrage
tout en conservant de l’autonomie dans la production et dans
la diffusion.
Le crowdfunding permet de conserver
une liberté unique dans la production
et de pouvoir donner forme à un projet
comme celui de LobaFilm. Afin que
ce film soit visible par tous, le finance-
ment participatif permet aussi que le
film puisse être librement diffusé, sans
appartenir à une chaîne de télévision
ou entreprise qui limite son expression.
Le long métrage sortira sous licence
Creative Commons pour être libre-
ment distribué. Un des principaux
objectifs de LobaFilm est de pou-
voir être utilisé comme outil direct
d’information et de réflexion qui
rende compte de réalités diverses et
contrastées. Dans ce sens, le finan-
cement participatif répond à l’atten-
te de ce long-métrage et le convertit
en projet collectif.
Investigation, production et diffusion libres
De l’autofinancement au financement collectif
Catherine Béchard, la réalisatrice du film, a financé de manière indépendante la première
partie du tournage. Une fois les interviews filmées, elle s’est entourée de professionnels pour
convertir ces entretiens en un documentaire qui est actuellement en train de prendre forme.
Les fonds recueillis au cours de cette campagne sont destinés exclusivement à rémunérer les
différentes phases de création: réalisation, scénario, post-production visuelle et sonore, pro-
duction musicale, communication et diffusion en Espagne et en France, production, sous-ti-
tres… Un budget estimé à 20 000 euros.
Espagne: Du 15 septembre
au 31 octobre
France, Belgique et Suisse:
Du 1er novembre au 2
décembre
LobaTour
Ouvrir et générer des
débats
Parallèlement à la campagne de crowd-
funding, la réalisatrice Catherine Béchard
et l’équipe LobaFilm sont actuellement
en tournée en Espagne, en France, en
Belgique et en Suisse pour présenter le
projet Loba dans un maximum de villes.
La tournée est organisée en partenariat
avec différentes associations de santé, de
périnatalité, sur l’accouchement respecté,
et dans différents lieux de critique sociale.
Une présentation se déroule autour de
la projection de la bande-annonce suivie
d’un débat en présence de la réalisatrice
pour partager expériences, témoignages
et connaissances avec des professionnels
de la grossesse et de l’accouchement.
Chaque personne, chaque associa-
tion qui décide de participer à cette
campagne (que ce soit par un don ou
en diffusant l’information) devient
coproducteur et donne une légitimité
à ce que ce projet sorte à la lumière.
Ainsi, le crowdfunding permet d’en-
gager des débats et de mettre en avant
une problématique sociale qui affecte
directement les femmes et préoccupe
chaque jour un peu plus une partie de
la population.
Catherine Béchard, ostéopathe et
guérisseuse, exerce depuis 25 ans.
Après avoir grandie dans la ban-
lieue parisienne, Catherine s’ins-
talle à Toulouse et devient mère à
27 et 30 ans. C’est à cet âge qu’elle
commence à apprendre à soigner
avec ses mains avec Daniel Fernan-
dez, ostéopathe à Toulouse. Par la
suite, elle va se dédier aux soins.
A 40 ans, elle ressent le besoin de
voyager, comprendre, échanger,
voir d’autres manières de percevoir
le corps et ses énergies. Elle arrive
au Mexique. Avec Alvaro Vazquez,
guerisseur zapothèque, elle explore
le corps animal, social, politique,
émotionnel et énergétique ce qui
les amène tous deux à s’interroger
sur notre histoire, nos modes édu-
catifs, nos maladies et nos méca-
nismes.
A 50 ans, elle décide de s’installer
plus près de la nature, en Cata-
logne où elle réalise de nouveaux
projets comme Loba tout en con-
tinuant à soigner et à transmettre
ses connaissances.
A propos de Catherine
Béchard
“Ce qui se passe dans une
salle de soins reflète ce qui se
passe dans notre société. J’ai
décidé de commencer par par-
ler du premier instant de vie:
ainsi est né le film Loba.”
Catherine Béchard
Equipe artistique et technique
Réalisation: Catherine Béchard
Images: Lila Fraysse
Montage: Sergi Dies
Scénario: Laia Manresa et Sergi Dies
Production: Aurélie Dupuy
Musique: Manuel Callejo Rodríguez, Dani Katanga et Ernesto González
Oreña
Graphisme: Odile Carabantes
Communication et Production Espagne: Odile Carabantes et Isadora Reig
Communication et Production France: Cécile Pomier
Dessin original: Mado Cohu
Sous-titrage: Memi March
Posproduction son et images : Merri
*Loba ne s’adresse pas qu’aux futurs parents mais
aussi à un public plus large dans le but de prendre
conscience de ce processus vital si important qu’est
la naissance.
Actuellement, Loba est en phase de post-produc-
tion. Sa sortie est prévue pour janvier 2015.
Campagne
de crowdfunding:
http://fr.ulule.com/loba/