Embed Size (px)
DESCRIPTION
Journée nationale d’échanges « Les pensions de famille et résidences-accueil : regards sur une forme de logement accompagné ».Ce document reprend les présentations diaporamas de la Journée nationale d’échanges du 12 décembre 2014.
Citation preview
« Pensions de famille et Résidences-accueil :
regards sur une forme de logement accompagné »
Journée nationale d’échanges « Les pensions de famille et résidences-accueil :
regards sur une forme de logement accompagné »
Ce document reprend les présentations diaporamas
de la Journée nationale d’échanges du 12 décembre 2014 1. Déroulé de la journée 2. Restitution de l’étude « Les pensions de famille et les résidences-accueil
: du modèle aux réalités d’aujourd’hui » (CEREMA)
3. Restitution de l’étude « La fin de vie en pension de famille » (ONFV)
4. 1ère table ronde : « Les habitants : qui sont-ils ? » (DRJSCS Languedoc-Roussillon)
5. 1ère table ronde : « Les habitants : qui sont-ils ? » (Habitat et
humanisme)
6. 2ème table ronde : « Les logements : quelle conception ? comment habite-t-on en pension de famille ou résidence-accueil ? » (UNAFO)
7. 3ème table ronde : « L’accompagnement : le rôle de l’hôte ?»
(FICOSIL)
Journée nationale d’échanges « Les pensions de famille et résidences-accueil :
regards sur une forme de logement accompagné »
Vendredi 12 décembre 2014 de 9h00 à 16h30
Le 104 – amphi 400 104 rue d’Aubervilliers - 75019 Paris - métro : Riquet ligne 7
journée animée par Marie Gaffet, chef de projet logement à la Dihal
Programme de la journée d’échanges
9h00 Accueil café
9h30 Mot d'accueil et propos introductifs, par
Sylvain Mathieu, délégué interministériel, Dihal
Hélène Sainte Marie, directrice de projet droit au logement et à l’hébergement, DGALN-DHUP – ministère du Logement, de l’Egalité des territoires et de la Ruralité,
Sylvain Turgis, adjoint à la sous-directrice de l'inclusion sociale, de l'insertion et de la lutte contre la pauvreté, DGCS - ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes
10h00 Restitution de l’étude « Les pensions de famille et les résidences-accueil : du modèle aux réalités d’aujourd’hui », par
Nicolas Cazenave, Géraldine Geoffroy et Isabelle Mesnard du Centre d’étude et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema)
10h45 Restitution de l’étude « La fin de vie en pension de famille », par
Marion Falconnet, chargée de mission à l’Observatoire national de la fin de vie (ONFV)
& échanges avec la salle
11h15 1ère table ronde : « Les habitants : qui sont-ils ? »
D’où viennent-ils ? Qui les oriente ? Regard sur les diversités de parcours et le peuplement
Khalid Alaoui et Brigitte Beuriot, représentants du Conseil consultatif des personnes accueillies ou accompagnées (CCPA),
Sophie Chevalier, directrice du service d’accompagnement à la vie sociale (SAVS) et résidences-accueil à Chevilly-Larue (94), association Les amis de l’atelier,
Isabelle Rigaud, responsable de l’unité prévention et lutte contre les exclusions, du pôle cohésion sociale à la Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS) Languedoc-Roussillon,
Claire Walle, animatrice du réseau des pensions de famille, fédération Habitat et humanisme à Lyon (69),
& échanges avec la salle
12h30 Buffet offert sur place
13h30 2ème table ronde : « Les logements : quelle conception ? comment habite-t-on en pension de famille ou résidence-accueil ? »
De quoi parle t-on ? Quelle typologie ? Quelle répartition entre espaces individuels et collectifs ? Comment hôtes et habitants s’approprient-ils les espaces ? Comment parvenir à l’équilibre financier des opérations ?
Michel Chopin, habitant de la pension de famille Hélène Lockert de l’association Apremis à Amiens (80),
Bérénice Deker, hôte à la pension de famille Hélène Lockert de l’association Apremis à Amiens (80),
Gilles Desrumaux, délégué général de l’Unafo,
Gilles Pierre, vice-président de la Fnars,
Bruno Rousseau, directeur général de Résidences sociales de France (groupe 3F),
& échanges avec la salle
14h45 3ème table ronde : « L’accompagnement : le rôle de l’hôte ?»
Le métier d’hôte en pension de famille ou résidence-accueil : accompagner dedans et dehors ? Les questions de l’accompagnement individuel et des partenariats
Aude Boucomont, directrice de l’Observatoire national de la fin de vie (ONFV),
Mélanie Canon, hôte à la pension de famille le Pari(s) de l’association le relais Ozanam à Voiron (38),
Delphine Picard, responsable du pôle projets collectifs Ficosil – réseau Fondation abbé Pierre à Tours (37),
Dominique Pion habitante à la pension de famille Claire Lacombe de l’association habitat alternatif social (HAS) à Marseille (13),
& échanges avec la salle
16h00 Clôture de la journée, par
Sylvia Pinel, ministre du Logement, de l’Egalité des territoires et de la Ruralité 16h30 Fin des travaux
Restitution de l’étude « Les pensions de famille et les résidences-accueil : du modèle aux réalités d’aujourd’hui »
(CEREMA)
Auteur : équipe d'étude CEREMADirection technique Territoires et villeDirections territoriales Sud-Ouest, Nord-Picardie et Centre-Est
Date : 12 décembre 2014 - v3
Etude-bilan pour la Dihal, la DGCS et la DHUP
Les pensions de famille et résidences accueil :
du modèle aux réalités d’aujourd’hui
Journée nationale d’échanges
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 2
Méthode
Une enquête nationale● Questionnaire adressé à toutes
les structures identifiées dans la base Finess : 588
● Taux de réponse : 71 %● 450 réponses exploitables : 362
PF et 88 RA
Une approche qualitative● 10 structures visitées, dont 2
résidences accueil● Entretiens avec les
professionnels : gestionnaires, hôtes
● Entretiens individuels ou collectifs avec des habitants
Observatoire de la fin de vie
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 3
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 4
1. Qui loge aujourd’hui dans les pensions de familles et les résidences accueil ?2. Comment habite-t-on dans ces structures, comme l’hôte favorise-t-il la construction d’un « chez-soi » ?3. Comment construire un accompagnement en partenariat ?
Présentation
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 5
1. Qui loge... ? Fragilité sociale
Une majorité d’hommes
● 70 % des personnes logées sont des hommes
● 24 % sont des
femmes
Un public âgéDes personnes « isolées »
● 92 % des adultes accueillis sont logés seuls
● 23 % des PF accueillent des couples Une personne sur trois sous curatelle63 % en résidence accueil
3%3%
43% 46%
6%
Moins de 16 ans De 16 à 24 ans
De 25 à 49 ans De 50 à 64 ans
65 ans et plus
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 6
1. Qui loge... ? Fragilité économique
Éloignement de l’emploiDe faibles ressources ● 1ère source de revenus : l’AAH
(47 % des personnes logées pour l’ensemble des structures, 73 % en résidence accueil)
● 2ème en pensions de famille hors résidences accueil : RSA (26 % en PF et 8 % en RA)
● 3ème : retraite (10 % en PF, 13 % en RA)
56
15
12
4
422
Sans activité
Demandeur d’emploi
Retraité
Partiel
ESAT
Complet
Activité bénévole
Autre activité
Congé maladie
En formation
Situation des résidents adultes par rapport à l’emploi ; en %
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 7
1. Qui loge... ? Problématiques les plus fréquentes
Troubles psychiques
Addictions
Handicap physique
Difficultés liées au vieillissement
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
38
39
11
9
77
26
10
7
Pension de famille
Résidence Accueil
95 % des pensions de famille logent au moins une personne souffrant d’une addiction92 % … souffrant de troubles psychiques67 % … présentant un handicap
Problématique des publics accueillis selon le type de structure, en %
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 8
1. Qui loge... ? Une réponse à des « manques », des
projets sociaux adaptables
● Pour accueillir des publics spécifiques non pris en charge sur le territoire => « spécialisation voulue »
● Pour accueillir des publics qui ne trouvent pas d’autres solutions dans l’offre locale => « spécialisation subie »
● Des projets sociaux qui évoluent : ➢ 33 % des structures ouvertes avant 2010 ont envisagé ou
envisagent une modification de leur projet social➢ 36 % pour s’adapter au public accueilli➢ 24 % pour s’adapter à la demande des partenaires
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 9
1. Qui loge... ? => des structures « spécialisées »
Exclusivement :
● hommes isolés (33)
● femmes isolées (4)● familles monoparentales avec enfants (3)
● plus de 65 ans (1)
Majoritairement:
● femmes victimes de violence (5)
● travailleurs migrants (2)● femmes enceintes (1)● sortants de prison (1)
● personnes souffrant d’addictions (31 %)
● troubles psychiques (30%)● pathologies invalidantes (16 %)
● personnes vieillissantes (6 %)
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 10
1. Qui loge... ? Généralisation des SIAO
Etablissement de santé
Centres d’hébergement
Associations partenaires
Services sociaux
Dispositif de veille sociale
Réservataires
Initiative personnelle
0 20 40 60 80 100
67
74
69
70
32
24
14
88
51
63
42
14
16
28
Pension de famille
Résidence Accueil
● Pour 14 % : SIAO exclusif
● Pour 70 % : SIAO intervient
Enjeux : Améliorer la connaissance des pensions de famille et le fonctionnement en réseau
Autres circuits d’orientation pour les structures travaillant en articulation avec le SIAO, en %
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 11
1. Qui loge... ? Des attributions maîtrisées par
les gestionnaires
Commission d’attribution avec des partenaires extérieurs
Commission d’attribution interne
Attribution directe
0 20 40 60 80
70
24
18
74
19
1
Pension de famille
Résidence accueil
Enjeux : Visite préalable
Partenaires : ● SIAO● Etat● Associations● CCAS
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 12
Hébergement
Hôpital psychiatrique
Logement familial
Logement privé
Logement social
Habitat inadéquat
Résidence sociale
Rue
Hôpital
Prison
NSP
Logement insalubre
Pension de famille / résidence accueil
Propriétaire
FJT
FTM
0 5 10 15 20 25 30 35 40
35
10
9
9
7
6
6
6
2
1
2
2
2
1
1
2
20
27
15
12
8
2
1
3
5
1
1
2
3
1
1
0 Pension de famille
Résidence accueil
Situation vis-à-vis du logement antérieur à l’entrée dans la pension de famille ou la résidence accueil, en %
1. Qui loge... ? Quels parcours ?
Question : apprentissage préalable de l’autonomie en logement nécessaire ?
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 13
1. Qui loge... ? => et les enfants ?
Difficultés : adaptation des locaux, surveillance
Objectifs : favoriser, accompagner la recréation de liens avec les enfants
Droit de visite, droit de garde ? // règlement intérieur, projet social ?
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 14
1. Qui loge... ? => et les jeunes ?
Difficultés : Accompagnement individuel à un projet personnel d’insertion
Objectifs : répondre à une demande sans solution
Accueillir des jeunes au cas par cas // les aider à trouver leur place
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 15
1. Qui loge... ? Motifs de refus d’attribution
● Manque d’autonomie● Composition familiale● Addiction ou maladie psychique non stabilisée
● Équilibre du groupe...
● Poids de la vie collective
● Localisation● Peuplement● Prix● Taille...
Par le gestionnaire Par l’habitant
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 16
1. Qui loge... ? Conclusion
Modèle :
Personnes isolées et fragiles
Qui ne relèvent ni de l’hébergement ni du logement autonome
Une réponse possible aux besoins locaux
Projet social défini en partenariat
Adaptation :
Diversité des problématiques et des parcours
Spécialisations voulues et subies
Fonctionnement en articulation avec les SIAO et maîtrise des attributions
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 17
1. Qui loge aujourd’hui dans les pensions de familles et les résidences accueil ?2. Comment habite-t-on dans ces structures, comme l’hôte favorise-t-il la construction d’un « chez-soi » ?3. Comment construire un accompagnement en partenariat ?
Plan
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 18
2. Comment habite-t-on... ?
« A ceux qui usent à leur guise de leur propre espace, espace qu’ils ont produit, ou ont fait produire, à leur image ou à leur mesure, s’opposent ceux qui ne peuvent que se contenter des espaces produits pour eux, en fonction de l’image que d’autres se font de leurs besoins, de leurs critères, de leur valeur même pourrait-on dire ».
F. Ripoll et V. Veschambre, « L’appropriation de l’espace comme problématique » in Norois, 2005 (en ligne)
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 19
2. Comment habite-t-on... ? Des logements ?
T1
T1 bis
T2
T3, T4 et plus
Chambre avec WC et salle d’eau
Chambres avec lavabo
Chambres simples
0 20 40 60 80 100
60
16
7
2
6
4
5
55
18
10
7
4
5
1
Pension de famille
Résidence accueil
Typologie des logements selon le type de structure, en %
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 20
2. Comment habite-t-on... ? Des logements permettant l’autonomie
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 21
2. Comment habite-t-on... ? Des espaces collectifs variés
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 22
2. Comment habite-t-on... ? Des logements appropriés
En question :Des logements meublés a minima ?
TVplantesphotos...
objets de confort, de déco....
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 23
2. Comment habite-t-on... ? Un accès limité aux espaces collectifs
Espaces collectifs accessibles aux résidents en dehors de la présence des hôtes, lorsque l’accès est limité (167 établissements ont renseigné cette donnée), en %
Jardin
Salle d'activité
Buanderie
Salle à manger
Cuisine
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
74
46
46
41
24
77
55
36
45
27
Pension de famille
Résidence accueil
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 24
Contraignant Interdiction ou encadrement :● visite & hébergement● consommation d’alcool● présence d’animauxMotifs : ● sécurité● protection de la vie privée● effet d’entraînement
Créé collectivement Exemple
2. Comment habite-t-on... ? Le règlement intérieur
Alcool interdit aux repas : faible fréquentation
Alcool encadré aux repas
Alcool ré-interdit en CVS
Certains font des cures
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 25
2. Comment habite-t-on... ? Les hôtes : une aide au quotidien
Tâches les plus fréquentes réalisées par les hôtes concernant l’organisation et l’animation de la vie quotidienne, en %
Aide à la gestion du budget
Aide aux actes de la vie quotidienne
Animation et gestion d’activités collectives
Accompagnement aux activités de losirs
Garant du respect du règlement intérieur
Ecoute / orientation
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
62
74
93
92
94
94
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 26
2. Comment habite-t-on... ? Une aide à l’usage du logement
● Une attention portée à la gestion du budget logement
● Une aide à l’installation et au (ré)apprentissage des gestes de la vie quotidienne
● Un degré d’exigence variable concernant l’entretien du logement
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 27
2. Comment habite-t-on... ? Un soutien pour « se retrouver »
dans l’intimité
Problème de voisinage
Autre
Visite du lgt par les hôtes pour vérif état du lgt
Raison technique
Inquiétude vis-à-vis de la personne
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450
35
54
104
380
421
Principaux motifs d’entrée dans le logement sans l’accord préalable de la personne, en %
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 28
2. Comment habite-t-on... ? Un accompagnement pour s’insérer
● Animer et réguler la vie quotidienne dans les espaces collectifs : première étape pour rétablir ou maintenir les liens sociaux
● Associer les habitants à l’organisation de la vie dans la structure
● Des leviers pour être chez soi dans son quartier
● Chez nous c’est libre, chacun vient comme il veut, c’est la qualité de notre travail : leur faire envie, les amener à être ici
● Il s’agit de faire et de vivre avec eux. Nous essayons de tisser une relation qui est de pair à pair, voire d’apprenant.
● Ici, les gens sont habitants d’une structure mais aussi d’un quartier. Donc dès le départ, il y a tout un travail avec la ville, les associations.
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 29
2. Comment habite-t-on... ? Conclusion
Modèle :
Logements privatifs et espaces collectifs
Les hôtes animent et régulent la vie quotidienne
À proximité des commerces, offrant liaison aisée avec services sociaux du secteur
Adaptation :règles strictes,
mode d’habiter normé, hôte hébergeant
fonctionnement négocié, mode d’habiter libre,hôte co-habitant
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 30
1. Qui loge aujourd’hui dans les pensions de familles et les résidences accueil ?2. Comment habite-t-on dans ces structures, comme l’hôte favorise-t-il la construction d’un « chez-soi » ?3. Comment construire un accompagnement en partenariat ?
Plan
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 31
3. Comment accompagner en partenariat ?
Des conseillères en économie sociale et familiale mais aussi des éducateurs
Formation initiale des hôtes la plus fréquemment mentionnée
Auxiliaire de vie sociale
Assistant de service social
Maître de maison
Technicien de l’intervention sociale et familiale
Animateur
Aide Médico-psychologique
Moniteur Educateur
Aucune formation
Educateur
CESF
0 20 40 60 80 100 120 140
13
30
44
52
54
57
67
67
113
128
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 32
3. Comment accompagner en partenariat ?
De multiples organisationsMissions
● Organisation et animation de la vie quotidienne
● Régulation du groupe
● Gestion locative
● Accompagnement individuel, au quotidien
Intervenants
HOTES
gestionnaires
veilleurs de nuit
gardienstravailleur social
personnel de santé
agents d’entretien
partenaires
partenairesbénévoles
bénévoles
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 33
3. Comment accompagner en partenariat ?
Construction d’une professionUn nouveau métier
La plupart des hôtes exercent cette fonction pour la première fois
Une terminologie instable
Maîtresse de maison, hôtesse, animatrice de vie de maison, référent(e), animateur (trice), accompagnateur (trice), éducateur(trice), assistante sociale, responsable de la pension de famille, agent d’accueil, auxiliaire de vie...
Un appui professionnel indispensable
● Coordination
● Échanges, soutien psychologique
● Analyses de la pratique
● Formations
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 34
3. Comment accompagner en partenariat ?
Un réseau de partenaires
Associations de quartier
Épicerie sociale, banque alimentaire
Commerces de proximité
Associations caritatives
Associations de loisirs
Hôpital (hors psychiatrie)
Centres de soin
Hôpital de jour
Médecins de ville
Infirmiers
Services de psychiatrie
SAMSAH/SAVS
Services de prévention
SPIP
Service d’aide à domicile
Services sociaux
Services de tutelle
0 20 40 60 80 100
34
52
53
68
70
0
56
57
62
83
86
90
0
0
50
25
30
78
90
95
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 35
3. Comment accompagner en partenariat ?
Quelle relation au travail social ?
Internalisation ou externalisation
du travail social ?
● Selon les problématiques des personnes logées
● Selon l’organisation et la connaissance des services sociaux
● Selon la posture choisie par l’hôte
Un travail social renouvelé ?
● L’abandon des outils du travail social
● Un rôle de « passeur »
● Quelle formation ?
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 36
3. Comment accompagner en partenariat ?
Aider à accéder aux soins
● Amener au soin, assurer un suivi
● Une « juste connaissance » pour accompagner
● Une relation à construire avec le secteur médical
● Des actions de prévention
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 37
3. Comment accompagner en partenariat ?
L’accompagnement des personnes souffrant de troubles psychiques
● Des pensions de famille très concernées
● Quelle spécificité des résidences accueil ?
● Le logement accompagné, un piste à développer
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 38
3. Comment accompagner en partenariat ?
Le vieillissement et le maintien à domicile
● Des questions d’adaptation des espaces et d’accompagnement
● Un manque de services et de solutions « de sorties »
● Le maintien à domicile, une question de droit commun ?
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 39
3. Comment accompagner en partenariat ? Conclusion
Modèle :
Un couple d’hôte
… à l’écoute pour pouvoir faire face aux difficultés
… qui maintient les contacts avec les services prescripteurs
… qui organise les liens avec l’environnement
Adaptation :
Une organisation à plusieurs têtes
Un métier en construction, le travail social en question
Un lien à travailler avec le secteur médical
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 40
Questions, débats... ?
Accueil des enfants, jeunes, familles, personnes venant de la rue ?Comment mieux faire connaître les pensions de famille (SIAO...), mieux utiliser leur diversité ?Quelle adaptation du projet social ?
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 41
Questions, débats... ?
Des logements, meublés ?Des espaces collectifs partagés ?Une participation des habitants à l’organisation voire la conception de leurs lieux de vie ?Quelle définition / négociation du règlement intérieur ?
Etude bilan sur les pensions de famille12 décembre 2014 42
Questions, débats... ?
Comment nommer le ou les hôte(s) ?Comment mieux se faire (re)connaître des services sociaux et médicaux ?Des solutions de logement accompagné pour les personnes souffrant de troubles psychiques ? Lien avec hôpital et CHRS ?Vieillir en pension de famille... ?
Restitution de l’étude « La fin de vie en pension de famille » (ONFV)
Fin de vie en pension de famille
12 décembre 2014Marion Falconnet – chargée d’étude
L’Observatoire National de la Fin de Vie
ONFV – DIHAL 12/12/2014 Journée Nationale d'échanges : les pensions de famille et résidences accueil
CREATIONEn 2010, par décret pour 5 ans.Placé auprès de la Ministre de lasanté, adossé à la FOCSS.
MISSIONS :Etablir un état des connaissances sur les conditions de la fin de vie et lespratiques d’accompagnement qui y sont liées.
Indiquer les besoins d’information du public et des professionnels desanté.Apporter au débat public des données objectives et fiables.Eclairer les choix réalisés en matière de politiques sanitaires et socialesPromouvoir les projets de recherche.
GOUVERNANCE Un comité de pilotage, présidépar le Professeur R. Aubry.Une équipe : 5,2 ETP.
Les rapports annuelsde l’ONFV
ONFV – DIHAL 12/12/2014 Journée Nationale d'échanges : les pensions de famille et résidences accueil
2011 2012 2013 2014
Fin de vie: un premier état des lieux Vivre la fin de sa
vie chez soi
Fin de vie des personnes âgées
Fin de vie et précarités
HAD, ACT, CHRS, pensions de famille Hôpital (assistants de services sociaux ; SCEOL)
« Fin de vie en pension de famille (1/12)
OBJECTIFS DU VOLET « FIN DE VIE »
10 questionsFréquence des décès, ressourcesmobilisées pour accompagner les habitantsen fin de vie, formation des professionnels.
QUANTIFIER la réalité des fins de vie.
DÉCRIRE ET COMPRENDRE les obstacles auxquelsles équipes sont confrontées dans le cadre del’accompagnement d’un habitant en fin de vie.
ONFV – DIHAL 12/12/2014 Journée Nationale d'échanges : les pensions de famille et résidences accueil
« Fin de vie en pension de famille (2/12)
FREQUENCE DES DÉCÈS EN
2013
205 décès recensés
34% des pensions de
familles concernées
Troisième cause de sortie (12%)
ONFV – DIHAL 12/12/2014 Journée Nationale d'échanges : les pensions de famille et résidences accueil
Lieux de décès
« Fin de vie en pensions de famille (3/12)
ONFV – DIHAL 12/12/2014 Journée Nationale d'échanges : les pensions de famille et résidences accueil
LIEUX DE DÉCÈS EN 2013
49% sont décédés à l’hôpital
42% sont décédés au sein de la
pension de famille
3% sont décédés sur la voie publique
« Fin de vie en pensions de famille (4/12)
SITUATIONS DE FIN DE VIE 2014
habitants en fin de vie (1,7%)Personne atteinte d’une maladie grave, en phase avancée ou
terminale pour lequel il serait possible de dire « je ne serais pas
surpris qu’il décède au cours des 6 prochains mois. »
1 pension de famille sur 5déclare que les situations defin de vie sont de plus en plusfréquentes (26%)
131
ONFV – DIHAL 12/12/2014 Journée Nationale d'échanges : les pensions de famille et résidences accueil
ÂGE DES HABITANTS EN 2013
« Fin de vie en pension de famille (3/7)
« Fin de vie en pension de famille (5/12)
ÂGE DES PERSONNES DÉCÉDÉES EN 2008 (DREES 2008)
20,7%
60,2%
19,1%
25 - 44 ans
45 - 59 ans
60 ans et +
ONFV – DIHAL 12/12/2014 Journée Nationale d'échanges : les pensions de famille et résidences accueil
50% du public est âgé
de plus de 50 ans
6% du public a plus de 65 ans
ÂGE MOYEN AU DÉCÈS DES PERSONNES SANS DOMICILE (ONPES, 2013)
49 ans
Lieux de décès
« Fin de vie en pension de famille (6/12)
ONFV – DIHAL 12/12/2014 Journée Nationale d'échanges : les pensions de famille et résidences accueil
RESSOURCES MOBILISÉES POUR L’ACCOMPAGNEMENT DE FIN DE VIE
Professionnels de soins à domicile 22% service d’hospitalisation à domicile
55% service de soins infirmiers à domicile
Professionnels de soins palliatifs
20% réseau de soins palliatifs
11% équipe mobile de soins palliatifs
11% bénévoles d’accompagnement de fin de vie
Soins palliatifs et accompagnement de fin de vie
ONFV – DIHAL 12/12/2014 Journée Nationale d'échanges : les pensions de famille et résidences accueil
LES SOINS PALLIATIFS
« Soins actifs et continus, pratiqués par une équipe interdisciplinaire eninstitution ou à domicile, qui visent à soulager la douleur, à apaiser lasouffrance psychique, à sauvegarder la dignité de la personne maladeet à soutenir son entourage ». Article L 1110-10 du Code de la Santépublique
Soins palliatifs et accompagnement de fin de vie
ONFV – DIHAL 12/12/2014 Journée Nationale d'échanges : les pensions de famille et résidences accueil
« L’accompagnement d’une personne en fin de vie et de son entourageconsiste à apporter attention, écoute, réconfort, en prenant en compte lescomposantes de la souffrance globale (physique, psychologique, socialeet spirituelle) ». ANAES 2002Cette approche globale et individualisée a aussi pour objectif de limiterles ruptures de prises en charge en veillant à la bonne coordination entreles différents acteurs.
L’ACCOMPAGNEMENT DE FIN DE VIE
3 TEMPS DE L’ACCOMPAGNEMENT
• Avant le décès • Au moment du décès• Après le décès
« Fin de vie en pension de famille (7/12)
ONFV – DIHAL 12/12/2014 Journée Nationale d'échanges : les pensions de famille et résidences accueil
RÉSEAUX DE SOINS PALLIATIFS
COORDONNENT l'ensemble des autres structures afin de maintenir le lien entre tous les professionnels qui prennent en charge la personne en fin de vie.
Participent activement au MAINTIEN À DOMICILE des personnes qui le désirent dans les meilleures conditions.
« Fin de vie en pension de famille (8/12)
ONFV – DIHAL 12/12/2014 Journée Nationale d'échanges : les pensions de famille et résidences accueil
ÉQUIPES MOBILES DE SOINS PALLIATIFSAide, soutien, écoute active, conseil aux soignants qui prennent en charge des patients en fin de vie dans différents services de l’hôpital.
La prise en charge globale du patient et de son entourage familial.
La prise en charge de la douleur et des autres symptômes.
Un accompagnement psychologique et psychosocial.
Le rapprochement, le retour et le maintien à domicile.
La sensibilisation aux soins palliatifs et à la réflexion éthique.
« Fin de vie en pensions de famille (9/12)
ONFV – DIHAL 12/12/2014 Journée Nationale d'échanges : les pensions de famille et résidences accueil
BÉNÉVOLES D’ACCOMPAGNEMENT DE FIN DE VIE
INTERVIENNENT en établissements de santé publics ou privés, établissements sociaux et médico-sociaux, à domicile.
Devoir de CONFIDENTIALITÉ.
FORMÉS à l’accompagnement de la fin de vie, supervision Signature d’une convention
ACCOMPAGNENT les personnes en souffrance, confrontées à la maladie grave, au grand âge, à la mort, au deuil.
Reconnus et officialisés (LOI no 99-
477 du 9 juin 1999 visant à garantir le droit à l'accès aux soins palliatifs).
« Fin de vie en pension de famille (10/12)
ONFV – DIHAL 12/12/2014 Journée Nationale d'échanges : les pensions de famille et résidences accueil
UNITÉS DE SOINS PALLIATIFS
Services hospitaliers spécialisés, constitués de lits totalement DÉDIÉS à la pratique des soins palliatifs et de l'accompagnement.
Equipes spécifiquement FORMÉES
Reconnues par CONTRAT entre l’établissement de santé et l’Agence Régionale de Santé.
Consacrées à l’accompagnement des situations les plus COMPLEXES et/ou les plus DIFFICILES.
LITS IDENTIFIÉS DE SOINS PALLIATIFS
Lits spécifiquement DÉDIÉS aux soins palliatifs, situés DANS DES SERVICES HOSPITALIERS accueillant de nombreux patients en fin de vie.
Ne disposent pas de moyens spécialisés (contrairement aux Unités de Soins Palliatifs ).
Peuvent répondre à des DEMANDES EXTÉRIEURES au service et/ou à l'établissement pour des CAS COMPLEXES permettant ainsi d'éviter ou de raccourcir le passage systématique dans différents services (et notamment le passage par les urgences).
RESSOURCES EN SOINS PALLIATIFS A L'HÔPITAL
« Fin de vie en pensions de famille (11/12)
ONFV – DIHAL 12/12/2014 Journée Nationale d'échanges : les pensions de famille et résidences accueil
FORMATION / SENSIBILISATION A L’ACCOMPAGNEMENT DE FIN DE VIE
Non formés /Non sensibilisés
84%
Il existe un BESOIN de formation ou de sensibilisation à l’accompagnement de fin de vie
44%
16% Formés / sensibilisés
« Fin de vie en pensions de famille (12/12)
ONFV – DIHAL 12/12/2014 Journée Nationale d'échanges : les pensions de famille et résidences accueil
LES PROFESSIONNELS dans 95% des pensions de famille
LES HABITANTS dans 77% des pensions de famille
13% Ont mis en place un accompagnement de fin de vie .
PARMI ELLES , en cas de DECES d’un habitant il existe un soutien (espace de parole et de réflexion ) pour :
ONFV – DIHAL 12/12/2014 Journée Nationale d'échanges : les pensions de famille et résidences accueil
MERCI DE VOTRE ATTENTION
R
A paraitre début 2015
Rapport : Fin de vie et précarités4 pages : Fin de vie en pensions de familleTableau de bord : Fin de vie en pensions de famille
www.onfv.org
Société française d’accompagnement et de soins pall iatifs (bénévolat d’accompagnement et répertoire national des ressources en soins palliatifs)www.Sfap.org
Centre National de Ressources en Soin Palliatif(formation, documentation, information) www.soin-palliatif.org
Ligne d’écoute nationale : Accompagner la fin de la vie: s’informer, en parler.
1ère table ronde : « Les habitants : qui sont-ils ? » (DRJSCS Languedoc-Roussillon)
1
SOMMAIRE
I. La spécificité des pensions de famille au sein du dispositif de « logement accompagné »
II. Le rôle central des SIAO dans l’orientation, garant de la bonne adéquation du public au projet social et de la mixité des publics
III. Les diagnostics territoriaux à 360° : une opportunitéde redéfinir la place des pensions de famille au sein du champ de l’hébergement et du logement
2
I ‐ La spécificité des pensions de famille au sein du dispositif de « logement accompagné »
Le Languedoc‐Roussillon compte 698 places réparties dans 34 pensions de famille et de nouvelles places se créent chaque année (+40% entre 2009 et 2014).
Les pensions de famille occupent une place à part : entre hébergement et logement au sein du dispositif de logement accompagné (ni intermédiation locative, ni accompagnement vers et dans le logement)
La principale spécificité des pensions de famille : un logement pérenne dans le cadre du logement accompagné
3
En Languedoc‐Roussillon, le SIAO devient peu à peu le vecteur presque unique de l’orientation
L’orientation en commission SIAO : L’orientation se fait sur la base de l’évaluation sociale établie par le prescripteur
Le profil du demandeur doit être en adéquation avec le public ciblé en pension de famille
Le profil du demandeur doit être en adéquation avec le projet social de la pension de famille
Pour que les orientations se fassent dans de bonnes conditions : Le SIAO et les prescripteurs doivent disposer d’une bonne connaissance des pensions de famille et de leur projet social
Une visite préalable doit être proposée à tout futur habitant4
II ‐ Le rôle central des SIAO dans l’orientation
II – Le SIAO : garant de la mixité des publics accueillis en pensions de famille
Le Languedoc‐Roussillon compte plusieurs pensions de famille ou résidences accueil pour des publics spécifiques (Une pension de famille exclusivement pour femmes, une résidence accueil pour public cérébro‐lésé, une pension de famille pour personnes vieillissantes accueillant principalement des migrants)
Pour la DRJSCS, il est important de ne pas oublier que les pensions de famille s’adressent en premier lieu aux personnes issues de la rue et aux sortants d’accueil d’urgence
Aujourd’hui, le Comité régional de validation privilégie les projets de pensions de famille « généralistes » accueillant des publics mixtes, cette diversité étant considérée comme un gage de réussite de la vie du groupe.
Les pensions de famille demandent aux SIAO d’être vigilants lors de l’orientation pour permettre cette diversité
5
Les diagnostics doivent permettre de disposer, sur chaque territoire, d’une vision objectivée, globale et partagée, des problématiques des personnes, mise en perspective avec l’offre d’hébergement et de logement existante. Ils ont vocation à alimenter les futurs PDALHPD
Une opportunité de redéfinir la place des pensions de famille au sein du champ de l’hébergement et du logement :
L’analyse des parcours
L’analyse des besoins d’accompagnement sanitaire et médico‐social des personnes en pensions de famille
6
III ‐ Les diagnostics territoriaux à 360°
1ère table ronde : « Les habitants : qui sont-ils ? » (Habitat et Humanisme)
Journée nationale d’échanges Pensions de famille - Résidences-accueil - DIHAL- Paris - 12/12/2014 1
Journée nationale d’échanges
« Pensions de famille et résidences-accueil : regards sur une forme de logement
accompagné »
le 12 Décembre 2014 à Paris
Organisée par la DIHAL
Journée nationale d’échanges Pensions de famille - Résidences-accueil - DIHAL- Paris - 12/12/2014 2
La mission d'Habitat et Humanisme
En 1985, Bernard DEVERT professionnel de l'immobilier, devenu
prêtre, fonde à Lyon :
l’Association Habitat et Humanisme :
permet l’accès des personnes seules et des familles, en
difficulté, à un logement décent, à faible loyer
contribue à la mixité sociale dans les villes, en
privilégiant les logements situés dans des quartiers
équilibrés, « au cœur des agglomérations »
accompagne les personnes logées pour favoriser le
retour de l’estime de soi, l’acquisition de l’autonomie et
la reprise des liens sociaux, indispensables à toute
insertion
Journée nationale d’échanges Pensions de famille - Résidences-accueil - DIHAL- Paris - 12/12/2014 3
L'action d'Habitat et Humanisme
Promouvoir l'épargne solidaire
Accueillir en pensions de famille
Proposer un logement
Accompagner les personnes logées
Témoigner, interpeller et proposer
Journée nationale d’échanges Pensions de famille - Résidences-accueil - DIHAL- Paris - 12/12/2014 4
53 associations locales couvrant 67 départements,
regroupées dans une Fédération reconnue d’utilité
publique (RUP) et rassemblant : 3 000 bénévoles et
300 salariés
1 Société Foncière et 8 Agences Immobilières à
Vocation Sociale
5 500 logements acquis en propre ou gérés pour le
compte de tiers
17 500 familles logées depuis sa création
30 000 sympathisants (adhérents /souscripteurs
/donateurs...)
Le Mouvement Habitat et Humanisme
aujourd’hui
Journée nationale d’échanges Pensions de famille - Résidences-accueil - DIHAL- Paris - 12/12/2014 5
41 pensions de famille ouvertes fin 2014, implantées sur 15 régions et 27 départements.
Au total, 760 logements et 866 places.
Une dizaine de projets en cours.
Habitat
Les Pensions de famille
Habitat et Humanisme
Développement d’habitats semi-collectifs pour les
personnes en grande difficulté depuis plus de 15 ans.
Participation à l’expérimentation des Pensions de
famille avec la Villa Mercedes ouverte en 1997.
Journée nationale d’échanges Pensions de famille - Résidences-accueil - DIHAL- Paris - 12/12/2014 6
Habitat
Les valeurs de la Charte
Habitat et Humanisme
Droit au temps
La durée de reconstruction est fonction de la
personne, le travail d’accompagnement respecte
la capacité d’évolution de chaque habitant.
Autonomie et convivialité
Chaque personne est indépendante
et dispose d’un logement autonome.
Les parties communes favorisent les
relations et le confort des résidents.
Un hôte anime la maison au quotidien,
soutenu par des bénévoles.
Journée nationale d’échanges Pensions de famille - Résidences-accueil - DIHAL- Paris - 12/12/2014 7
Habitat
Les valeurs de la Charte
Habitat et Humanisme
Mixité et rencontresAccueil d’un public varié : mixité des âges, des sexes,
des nationalités, des histoires…
De même, l’implication des bénévoles dans
l’animation et la vie de la maison favorise la
convivialité et le lien entre les résidents et l’extérieur.
Insertion dans un réseau partenarial localDes lieux qui s’inscrivent dans la ville, grâce à un
travail en réseau avec des partenaires institutionnels,
associatifs, médicaux qui assurent
l’accompagnement professionnel.
Journée nationale d’échanges Pensions de famille - Résidences-accueil - DIHAL- Paris - 12/12/2014 8
Habitat
Pourquoi la mixité ?
La Pension de famille est un produit logement et doit
donc être à l’image de la société.
Il ne s’agit pas d’un établissement médico-social
« spécialisé », car il s’agit notamment d’un habitat
durable.
La mixité est indispensable pour permettre :
- la régulation du collectif
- la solidarité entre les personnes (absence des
salariés les soirs et week-ends)
- le « changement de regard » : un respect à l’égard
de toutes les différences
Journée nationale d’échanges Pensions de famille - Résidences-accueil - DIHAL- Paris - 12/12/2014 9
Habitat
Un fonctionnement en partenariat
Avant même l’ouverture, les projets HH sont montés en
partenariat avec d’autres acteurs (médico-) sociaux pour partager les pratiques et éviter les risques
d’isolement lourds pour une association.
2 à 4 partenaires solides qui acceptent de s’engager sur le
projet et disposent de compétences professionnelles.
les partenaires institutionnels (DDCS, CG, CCAS…)
Leur rôle:
- Proposer des candidatures (en lien avec le SIAO)
- Accompagner les résidents
- Participer au Comité de suivi
- Etre informés ou participer à vie de la maison
Journée nationale d’échanges Pensions de famille - Résidences-accueil - DIHAL- Paris - 12/12/2014 10
Habitat
Un fonctionnement en partenariat
Parfois ces partenaires:
- participent aux pré-attributions : chaque association HH
dispose d’une commission d’attribution interne
- partagent les décisions avec le gestionnaire et/ou
porteur du projet social (mesure d’accompagnement,
travail sur le relogement…)
Avec la mise en place des SIAO….
La plupart des associations HH qui ont une pension de
famille travaillent ou participent au fonctionnement des
SIAO.
Ainsi, une partie ou la totalité des orientations en Pensions
de famille proviennent des SIAO.
Journée nationale d’échanges Pensions de famille - Résidences-accueil - DIHAL- Paris - 12/12/2014 11
Habitat
Préconisations pour favoriser la mixité
- Maintenir des partenariats diversifiés afin d’obtenir des
candidatures diverses.
- Insister auprès des prescripteurs sur ce qu’est une pension
de famille : un lieu d’habitat et non de prise en charge.
- Demander au SIAO d’avoir plusieurs candidats pour un
même logement.
- Développer, en interne, une attention particulière à l’étude
et à la validation des candidatures (commission d’attribution
interne HH). Cela peut parfois conduire à refuser les
candidatures qui mettraient en cause la diversité.
- Favoriser la présence des bénévoles dans la création d’un
projet commun avec les résidents et dans le partage du
vivre ensemble.
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
Les pensions de famille : « Vivre chez soi mais pas tout seul »
• Rendre intelligible une très grande diversitéde personnes accueillies, d’implantations, de réalisations, d’opérateurs
• Partir des opérations• Repérer les différents composantes et étapes de
leur réalisation• Identifier les différents leviers d’action et repérer
les conditions de réussite ou les facteurs de difficulté sur les plans économique et financier : les clefs des pensions de famille
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
1. Les pensions de famille Un projet global avec deux composants
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
Un projet immobilier et de gestion locative
Un projet de gestion sociale
20 logements de type T1’
106 000 euros(produits locatifs)
20 logements de type T1’
106 000 euros(produits locatifs)
20 places à16€
117 000 €(subvention
Etat)
1. Les pensions de famille Un projet global avec deux composants
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
20 logements de type T1’
106 000 euros(produits locatifs)
20 logements de type T1’
106 000 euros(produits locatifs)
Un projet immobilier et de gestion locative
Un projet de gestion sociale
20 places à16€
117 000 €(subvention
Etat)
1. Les pensions de famille Un projet global avec deux composants
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
Articuler le projet immobilier, la gestion locative avec le projet de gestion sociale et tendre àéquilibrer séparément chacun des budgets avec une exception (à débattre) : le financement de tout ou partie du fonctionnement des parties collectives de la pension de famille par le budget social
Articuler le projet immobilier, la gestion locative avec le projet de gestion sociale et tendre àéquilibrer séparément chacun des budgets avec une exception (à débattre) : le financement de tout ou partie du fonctionnement des parties collectives de la pension de famille par le budget social
1. Les pensions de famille Un projet global avec deux composants
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
2. Le projet immobilier et de gestion locativeUn projet global composé de deux étapes
Une étape de construction immobilière et d’investissement
Une étape de gestion locative
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
2. Le projet immobilier et de gestion locativeUn projet global composé de deux étapes :
Une étape de construction immobilière et d’investissement
Une étape de gestion locative
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
3. L’étape de gestion locative et ses enjeux
Gestion et entretien de la pension de familleGestion et entretien
de la pension de famille
Charges locativesCharges locatives
Loyer propriétaireLoyer propriétaire50%
35%
15%
Remboursement des emprunts
Remboursement des emprunts
PCRCPCRC
Frais de gestionFrais de gestion
60%
30%
10%
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
Gestion et entretien de la pension de familleGestion et entretien
de la pension de famille35%PCRCPCRC 30%
3. L’étape de gestion locative et ses enjeux
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
Gestion et entretien de la pension de famille
Gestion et entretien de la pension de famille
PCRCPCRC
• Objectif : qualité de service auprès des résidants
• Enjeu 1 : entretien du bâtiment et des logements réparti entre propriétaire et gestionnaire
• Enjeu 2 : moyens humains au service de la pension de famille
• Très grande diversité de capacités et de modalités de mise en œuvre des gestionnaires
• Objectif : qualité de service auprès des résidants
• Enjeu 1 : entretien du bâtiment et des logements réparti entre propriétaire et gestionnaire
• Enjeu 2 : moyens humains au service de la pension de famille
• Très grande diversité de capacités et de modalités de mise en œuvre des gestionnaires
3. L’étape de gestion locative et ses enjeux
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
Identifier les moyens de la gestion locative et renforcer les coopérations entre propriétaire et gestionnaire pour le bon entretien du bâtiment
Identifier les moyens de la gestion locative et renforcer les coopérations entre propriétaire et gestionnaire pour le bon entretien du bâtiment
3. L’étape de gestion locative et ses enjeux
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
Charges locativesCharges locatives
Loyer propriétaireLoyer propriétaire50%
15%
Remboursement des emprunts
Remboursement des emprunts
Frais de gestionFrais de gestion
60%
3. L’étape de gestion locative et ses enjeux
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
Implantation, foncierImplantation, foncier
4. Les deux faces du projet immobilier
EmpruntEmprunt
Plan de financement
Surface des parties communes
Surface des parties communes
Nature du programme et prix de revient
Taille des logementsTaille des logementsSubventionsSubventions
Fonds propresFonds propres
Qualité bâti et choix énergétiqueQualité bâti et
choix énergétique
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
• Trouver un compromis entre la taille des logements et la solvabilisation des résidants (avec effet sur l’occupation de la pension de famille et les impayés)
• Disposer de surfaces collectives qui correspondent au projet de gestion sociale tout en sachant qu’elles coûtent cher àl’investissement et à l’entretien
• Trouver un compromis entre la taille des logements et la solvabilisation des résidants (avec effet sur l’occupation de la pension de famille et les impayés)
• Disposer de surfaces collectives qui correspondent au projet de gestion sociale tout en sachant qu’elles coûtent cher àl’investissement et à l’entretien
4. Les deux faces du projet immobilier
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
Pouvoir bénéficier d’une subvention PLAI qui tienne compte des particularités des pensions de famille (opérations de petite taille et poids important des surfaces collectives)
Pouvoir bénéficier d’une subvention PLAI qui tienne compte des particularités des pensions de famille (opérations de petite taille et poids important des surfaces collectives)
4. Les deux faces du projet immobilier
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
5. Un problème de concordance des temps
Année NAnnée N Année N +2Année N +2
Une étape de construction immobilière et d’investissement Une étape de gestion locative
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
5. Un problème de concordance des temps…
Le propriétaire et le gestionnaire : Pertinence et opportunité de notre projet .
Quand est‐ce que l’on démarre ?
Le propriétaire et le gestionnaire : Pertinence et opportunité de notre projet .
Quand est‐ce que l’on démarre ?
Le DDT : Quelle pertinence du projet immobilier et de son plan de
financement ? Quelle est ma dotation
financière en PLAI ?
Le DDT : Quelle pertinence du projet immobilier et de son plan de
financement ? Quelle est ma dotation
financière en PLAI ?
Le DRJSCS : Quels besoins,
quelle opportunitédu projet social ?Comment gérer le programme 177 ?
Le DRJSCS : Quels besoins,
quelle opportunitédu projet social ?Comment gérer le programme 177 ?
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
5. Un problème de concordance des temps et une équation à deux inconnues !
RAP 2013 +1 000 PPF+1 000 PPF > PLF 2015‐ Première inconnue :
• RAP 2013 = 70 202 K€• 1000 places de PF en 2014 = 5 840 K€• 1 000 places de PF en 2015 = 5840 K€• 70 202+5 840+5 840 = 81 882 K€• PLF 2015 = 80 400 K€• Il manque donc 1 482 K€ !
‐ Deuxième inconnue : le sous‐financement structurel de l’hébergement d’urgence (‐89 M€ sur le PLF 2014/RAP 2013)
RAP 2013 +1 000 PPF+1 000 PPF > PLF 2015‐ Première inconnue :
• RAP 2013 = 70 202 K€• 1000 places de PF en 2014 = 5 840 K€• 1 000 places de PF en 2015 = 5840 K€• 70 202+5 840+5 840 = 81 882 K€• PLF 2015 = 80 400 K€• Il manque donc 1 482 K€ !
‐ Deuxième inconnue : le sous‐financement structurel de l’hébergement d’urgence (‐89 M€ sur le PLF 2014/RAP 2013)
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
• Concilier plus efficacement la concordance des temps entre acteurs
• Lever les incertitudes sur les financements
• Evaluer les besoins et programmer, par territoire, la réalisation du programme « Pensions de famille »
• Concilier plus efficacement la concordance des temps entre acteurs
• Lever les incertitudes sur les financements
• Evaluer les besoins et programmer, par territoire, la réalisation du programme « Pensions de famille »
5. Un problème de concordance des temps et une équation à plusieurs inconnues !
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
6. Les ciseaux du temps
Le projet social :•Deux ETP : les hôtes•Diversité des modes d’organisation•Des financements complémentaires et/ou des coopérations et/ou travail en réseau.•La présence de bénévoles•16€ : suffisant ? •Effet ciseau entre les charges et les recettes
Le projet social :•Deux ETP : les hôtes•Diversité des modes d’organisation•Des financements complémentaires et/ou des coopérations et/ou travail en réseau.•La présence de bénévoles•16€ : suffisant ? •Effet ciseau entre les charges et les recettes
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
6. Les ciseaux du temps
Le projet social :•Problème de la gestion dans le temps des pensions de famille : peu de conventions pluriannuelles pour les gestionnaires ne disposant pas de CPOM.
Le projet social :•Problème de la gestion dans le temps des pensions de famille : peu de conventions pluriannuelles pour les gestionnaires ne disposant pas de CPOM.
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
6. Les ciseaux du temps
La gestion locative : •Décalage entre les recettes locatives indexées à l’IRL et les charges qui croissent plus vite (chauffage, électricité, eau)•Effet ciseau dans le temps
La gestion locative : •Décalage entre les recettes locatives indexées à l’IRL et les charges qui croissent plus vite (chauffage, électricité, eau)•Effet ciseau dans le temps
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
Favoriser la visibilité et la gestion à moyen terme des pensions de famille :‐Prévoir une réévaluation périodique de la subvention « Pension de famille »‐Systématiser les conventions pluriannuelles ou des CPOM ‐Revenir à une indexation composite des redevances
Favoriser la visibilité et la gestion à moyen terme des pensions de famille :‐Prévoir une réévaluation périodique de la subvention « Pension de famille »‐Systématiser les conventions pluriannuelles ou des CPOM ‐Revenir à une indexation composite des redevances
6. Les ciseaux du temps
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
Habiter en pension de famille
Valeur Domaine Mépris associé
La confiance (en soi et envers les autres)
Le chez‐soi, l’intime, le respect de la vie privée.
L’intégrité physique, la peur, l’humiliation.
Le respect (de soi et des autres envers soi)
L’accès aux droits : social, santé, travail, citoyenneté
La désaffiliation, le sentiment d’exclusion, l’indignité.
L’estime (de soi et des autres)
Le collectif, la solidarité, la reconnaissance des capacités des personnes
L’isolement, le sentiment d’inutilité.
Habiter en pension de famille : une affaire, un « à‐faire », de reconnaissance des personnes
Cf. Paul Ricœur, Parcours de la reconnaissance, Stock, 2004.
2ème table ronde : « Les logements : quelle conception ? comment habite-t-on
en pension de famille ou résidence-accueil ? » (UNAFO)
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
Les pensions de famille : « Vivre chez soi mais pas tout seul »
• Rendre intelligible une très grande diversitéde personnes accueillies, d’implantations, de réalisations, d’opérateurs
• Partir des opérations• Repérer les différents composantes et étapes de
leur réalisation• Identifier les différents leviers d’action et repérer
les conditions de réussite ou les facteurs de difficulté sur les plans économique et financier : les clefs des pensions de famille
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
1. Les pensions de famille Un projet global avec deux composants
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
Un projet immobilier et de gestion locative
Un projet de gestion sociale
20 logements de type T1’
106 000 euros(produits locatifs)
20 logements de type T1’
106 000 euros(produits locatifs)
20 places à16€
117 000 €(subvention
Etat)
1. Les pensions de famille Un projet global avec deux composants
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
20 logements de type T1’
106 000 euros(produits locatifs)
20 logements de type T1’
106 000 euros(produits locatifs)
Un projet immobilier et de gestion locative
Un projet de gestion sociale
20 places à16€
117 000 €(subvention
Etat)
1. Les pensions de famille Un projet global avec deux composants
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
Articuler le projet immobilier, la gestion locative avec le projet de gestion sociale et tendre àéquilibrer séparément chacun des budgets avec une exception (à débattre) : le financement de tout ou partie du fonctionnement des parties collectives de la pension de famille par le budget social
Articuler le projet immobilier, la gestion locative avec le projet de gestion sociale et tendre àéquilibrer séparément chacun des budgets avec une exception (à débattre) : le financement de tout ou partie du fonctionnement des parties collectives de la pension de famille par le budget social
1. Les pensions de famille Un projet global avec deux composants
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
2. Le projet immobilier et de gestion locativeUn projet global composé de deux étapes
Une étape de construction immobilière et d’investissement
Une étape de gestion locative
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
2. Le projet immobilier et de gestion locativeUn projet global composé de deux étapes :
Une étape de construction immobilière et d’investissement
Une étape de gestion locative
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
3. L’étape de gestion locative et ses enjeux
Gestion et entretien de la pension de familleGestion et entretien
de la pension de famille
Charges locativesCharges locatives
Loyer propriétaireLoyer propriétaire50%
35%
15%
Remboursement des emprunts
Remboursement des emprunts
PCRCPCRC
Frais de gestionFrais de gestion
60%
30%
10%
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
Gestion et entretien de la pension de familleGestion et entretien
de la pension de famille35%PCRCPCRC 30%
3. L’étape de gestion locative et ses enjeux
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
Gestion et entretien de la pension de famille
Gestion et entretien de la pension de famille
PCRCPCRC
• Objectif : qualité de service auprès des résidants
• Enjeu 1 : entretien du bâtiment et des logements réparti entre propriétaire et gestionnaire
• Enjeu 2 : moyens humains au service de la pension de famille
• Très grande diversité de capacités et de modalités de mise en œuvre des gestionnaires
• Objectif : qualité de service auprès des résidants
• Enjeu 1 : entretien du bâtiment et des logements réparti entre propriétaire et gestionnaire
• Enjeu 2 : moyens humains au service de la pension de famille
• Très grande diversité de capacités et de modalités de mise en œuvre des gestionnaires
3. L’étape de gestion locative et ses enjeux
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
Identifier les moyens de la gestion locative et renforcer les coopérations entre propriétaire et gestionnaire pour le bon entretien du bâtiment
Identifier les moyens de la gestion locative et renforcer les coopérations entre propriétaire et gestionnaire pour le bon entretien du bâtiment
3. L’étape de gestion locative et ses enjeux
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
Charges locativesCharges locatives
Loyer propriétaireLoyer propriétaire50%
15%
Remboursement des emprunts
Remboursement des emprunts
Frais de gestionFrais de gestion
60%
3. L’étape de gestion locative et ses enjeux
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
Implantation, foncierImplantation, foncier
4. Les deux faces du projet immobilier
EmpruntEmprunt
Plan de financement
Surface des parties communes
Surface des parties communes
Nature du programme et prix de revient
Taille des logementsTaille des logementsSubventionsSubventions
Fonds propresFonds propres
Qualité bâti et choix énergétiqueQualité bâti et
choix énergétique
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
• Trouver un compromis entre la taille des logements et la solvabilisation des résidants (avec effet sur l’occupation de la pension de famille et les impayés)
• Disposer de surfaces collectives qui correspondent au projet de gestion sociale tout en sachant qu’elles coûtent cher àl’investissement et à l’entretien
• Trouver un compromis entre la taille des logements et la solvabilisation des résidants (avec effet sur l’occupation de la pension de famille et les impayés)
• Disposer de surfaces collectives qui correspondent au projet de gestion sociale tout en sachant qu’elles coûtent cher àl’investissement et à l’entretien
4. Les deux faces du projet immobilier
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
Pouvoir bénéficier d’une subvention PLAI qui tienne compte des particularités des pensions de famille (opérations de petite taille et poids important des surfaces collectives)
Pouvoir bénéficier d’une subvention PLAI qui tienne compte des particularités des pensions de famille (opérations de petite taille et poids important des surfaces collectives)
4. Les deux faces du projet immobilier
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
5. Un problème de concordance des temps
Année NAnnée N Année N +2Année N +2
Une étape de construction immobilière et d’investissement Une étape de gestion locative
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
5. Un problème de concordance des temps…
Le propriétaire et le gestionnaire : Pertinence et opportunité de notre projet .
Quand est‐ce que l’on démarre ?
Le propriétaire et le gestionnaire : Pertinence et opportunité de notre projet .
Quand est‐ce que l’on démarre ?
Le DDT : Quelle pertinence du projet immobilier et de son plan de
financement ? Quelle est ma dotation
financière en PLAI ?
Le DDT : Quelle pertinence du projet immobilier et de son plan de
financement ? Quelle est ma dotation
financière en PLAI ?
Le DRJSCS : Quels besoins,
quelle opportunitédu projet social ?Comment gérer le programme 177 ?
Le DRJSCS : Quels besoins,
quelle opportunitédu projet social ?Comment gérer le programme 177 ?
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
5. Un problème de concordance des temps et une équation à deux inconnues !
RAP 2013 +1 000 PPF+1 000 PPF > PLF 2015‐ Première inconnue :
• RAP 2013 = 70 202 K€• 1000 places de PF en 2014 = 5 840 K€• 1 000 places de PF en 2015 = 5840 K€• 70 202+5 840+5 840 = 81 882 K€• PLF 2015 = 80 400 K€• Il manque donc 1 482 K€ !
‐ Deuxième inconnue : le sous‐financement structurel de l’hébergement d’urgence (‐89 M€ sur le PLF 2014/RAP 2013)
RAP 2013 +1 000 PPF+1 000 PPF > PLF 2015‐ Première inconnue :
• RAP 2013 = 70 202 K€• 1000 places de PF en 2014 = 5 840 K€• 1 000 places de PF en 2015 = 5840 K€• 70 202+5 840+5 840 = 81 882 K€• PLF 2015 = 80 400 K€• Il manque donc 1 482 K€ !
‐ Deuxième inconnue : le sous‐financement structurel de l’hébergement d’urgence (‐89 M€ sur le PLF 2014/RAP 2013)
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
• Concilier plus efficacement la concordance des temps entre acteurs
• Lever les incertitudes sur les financements
• Evaluer les besoins et programmer, par territoire, la réalisation du programme « Pensions de famille »
• Concilier plus efficacement la concordance des temps entre acteurs
• Lever les incertitudes sur les financements
• Evaluer les besoins et programmer, par territoire, la réalisation du programme « Pensions de famille »
5. Un problème de concordance des temps et une équation à plusieurs inconnues !
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
6. Les ciseaux du temps
Le projet social :•Deux ETP : les hôtes•Diversité des modes d’organisation•Des financements complémentaires et/ou des coopérations et/ou travail en réseau.•La présence de bénévoles•16€ : suffisant ? •Effet ciseau entre les charges et les recettes
Le projet social :•Deux ETP : les hôtes•Diversité des modes d’organisation•Des financements complémentaires et/ou des coopérations et/ou travail en réseau.•La présence de bénévoles•16€ : suffisant ? •Effet ciseau entre les charges et les recettes
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
6. Les ciseaux du temps
Le projet social :•Problème de la gestion dans le temps des pensions de famille : peu de conventions pluriannuelles pour les gestionnaires ne disposant pas de CPOM.
Le projet social :•Problème de la gestion dans le temps des pensions de famille : peu de conventions pluriannuelles pour les gestionnaires ne disposant pas de CPOM.
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
6. Les ciseaux du temps
La gestion locative : •Décalage entre les recettes locatives indexées à l’IRL et les charges qui croissent plus vite (chauffage, électricité, eau)•Effet ciseau dans le temps
La gestion locative : •Décalage entre les recettes locatives indexées à l’IRL et les charges qui croissent plus vite (chauffage, électricité, eau)•Effet ciseau dans le temps
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
Favoriser la visibilité et la gestion à moyen terme des pensions de famille :‐Prévoir une réévaluation périodique de la subvention « Pension de famille »‐Systématiser les conventions pluriannuelles ou des CPOM ‐Revenir à une indexation composite des redevances
Favoriser la visibilité et la gestion à moyen terme des pensions de famille :‐Prévoir une réévaluation périodique de la subvention « Pension de famille »‐Systématiser les conventions pluriannuelles ou des CPOM ‐Revenir à une indexation composite des redevances
6. Les ciseaux du temps
Vendredi 12 décembre 2014Journée nationale d’échanges ‐ Pensions de famille
Habiter en pension de famille
Valeur Domaine Mépris associé
La confiance (en soi et envers les autres)
Le chez‐soi, l’intime, le respect de la vie privée.
L’intégrité physique, la peur, l’humiliation.
Le respect (de soi et des autres envers soi)
L’accès aux droits : social, santé, travail, citoyenneté
La désaffiliation, le sentiment d’exclusion, l’indignité.
L’estime (de soi et des autres)
Le collectif, la solidarité, la reconnaissance des capacités des personnes
L’isolement, le sentiment d’inutilité.
Habiter en pension de famille : une affaire, un « à‐faire », de reconnaissance des personnes
Cf. Paul Ricœur, Parcours de la reconnaissance, Stock, 2004.
3ème table ronde : « L’accompagnement : le rôle de l’hôte ?» (FICOSIL)
Accompagnement en PF : le rôle de
l'hôte1. La démarche des PF du réseau FAP
2. La fonction d'hôte dans les textes... et dans les projets sociaux, chartes et référentiel
3. Des fonctions très variées...adaptées aux besoins et aux demandes des résidants
1. 4. Une nouvelle approche du travail social
5. Des compétences particulières
6. Le soutien de l'hôte dans ses fonctions : pourquoi et comment ?
Accompagnement en PF : le rôle de
l'hôte1. La démarche des PF du réseau FAP
2. La fonction d'hôte dans les textes... et dans les projets sociaux, chartes et référentiel
3. Des fonctions très variées...adaptées aux besoins et aux demandes des résidants
1. 4. Un accompagnement de proximité...dedans et dehors
5. Des compétences particulières
6. Le soutien de l'hôte dans ses fonctions : pourquoi et comment ?
D
1. La démarche des PF du réseau FAP
-La nécessité d'identifier un métier nouveau au sein des groupes d'analyse de la pratique nationaux et puis régionaux
- La définition d'une posture particulière, partiellement définie par la notion d'«accompagnement de proximité au quotidien », en référence à la charte des pensions de famille de la FAP
- La volonté de réfléchir au renouvellement des pratiques en travail social à partir de l'approche de la relation d'aide développée en pension de famille
- La rédaction d'un document support
Accompagnement en PF : le rôle de
l'hôte1. La démarche des PF du réseau FAP
2. La fonction d'hôte dans les textes... et dans les projets sociaux, chartes et référentiel
3. Des fonctions très variées...adaptées aux besoins et aux demandes des résidants
4. Une nouvelle approche du travail social
5. Des compétences particulières
6. Le soutien de l'hôte dans ses fonctions : pourquoi et comment ?
2. La fonction d'hôte...
- ... dans les textes : les hôtes « jouent un rôle primordial d'animation et de régulation de la vie quotidienne de la maison », ils peuvent «également avoir en charge (…) des tâches de gestion locative »
- ...dans les projets sociaux, chartes et référentiel : ● organisation et animation de la vie quotidienne
(fonction la plus visible)● accompagnement individuel, au quotidien● régulation du groupe● gestion locative (fonction optionnelle)
Accompagnement en PF : le rôle de
l'hôte1. La démarche des PF du réseau FAP
2. La fonction d'hôte dans les textes... et dans les projets sociaux, chartes et référentiel
3. Des fonctions très variées, qui s'adaptent
4. Une nouvelle approche du travail social
5. Des compétences particulières
6. Le soutien de l'hôte dans ses fonctions : pourquoi et comment ?
3.Des fonctions très variées, qui s'adaptent
- L'organisation et l'animation de la vie quotidienne : Assurer une présence quotidienne, faire vivre le lieu, structurer la vie quotidienne (hygiène, alimentation, cohabitation, vie sociale...), aider aux actes de la vie quotidienne, animer les espaces et les temps communs, accompagner vers des activités, valoriser et développer les savoirs être et les capacités des habitants, inviter à participer, mobiliser, impliquer les habitants dans des projets locaux, faire émerger leurs envies et leurs propositions, valoriser leur parole et leur place de citoyen...
-L'accompagnement individuel au quotidien : écouter, conseiller, rassurer les habitants, lutter contre l’isolement et la solitude, faire le lien et le relais avec les partenaires amont et aval, informer et orienter vers des réponses adaptées, dynamiser la personne dans la durée, faciliter l’accès aux droits et aux soins, aider aux démarches..., accompagner physiquement les habitants dans leurs démarches, préparer la sortie de la Pension de famille, exercer un rôle de vigilance et d’alerte...
-La régulation du groupe : instaurer un climat de sécurité et de sérénité, dynamiser l’esprit de groupe en tenant compte de la rotation, souvent faible, des habitants, faciliter les relations entre les habitants, développer l’entraide et la solidarité, faire face aux difficultés d’ordre individuel ou collectif, élaborer le règlement intérieur, définir conjointement avec les habitants les modalités de la vie collective et de respect du règlement intérieur, animer le conseil des résidants...
- La gestion locative
- La nécessité de créer des partenariats et de s'adapter aux besoins et aux demandes des résidants.
Accompagnement en PF : le rôle de
l'hôte1. La démarche des PF du réseau FAP
2. La fonction d'hôte dans les textes... et dans les projets sociaux, chartes et référentiel
3. Des fonctions très variées...qui s'adaptent aux besoins et aux demandes des résidants
4. Une nouvelle approche du travail social
5. Des compétences particulières
6. Le soutien de l'hôte dans ses fonctions : pourquoi et comment ?
4.Une nouvelle approche du travail social
- Un accompagnement de proximité, au quotidien, ne relèvant pas du travail social tel que couramment conçu, mais plutôt de la médiation, de l’animation et de l’aide à l’intégration dans l’environnement.
- Une relation nouvelle avec les personnes en précarité, en partant du droit des personnes et non des intentions des structures.
Accompagnement en PF : le rôle de
l'hôte1. La démarche des PF du réseau FAP
2. La fonction d'hôte dans les textes... et dans les projets sociaux, chartes et référentiel
3. Des fonctions très variées...qui s'adaptent aux besoins et aux demandes des résidants
4. Une nouvelle approche du travail social
5. Des compétences et des compétences particulières
6. Le soutien de l'hôte dans ses fonctions : pourquoi et comment ?
5.Des compétences et des qualités particulières
- Des compétences nombreuses :Connaître les dispositifs, les publics, les partenaires, comprendre la demande de la personne,établir une relation, savoir rendre la personne plus autonome, dans la résorption des difficultés, savoir quelle démarche et réaction adopter pour que l’intimité et l’espace personnel des habitants soit préservé, tout en veillant à ce qu’ils respectent les règles en vigueur, savoir observer et interpréter les comportements des habitants, réguler les éventuelles tensions, prévenir les conflits, voire les gérer s’ils se produisent, savoir interpréter les situations pour réagir de manière adaptée, savoir créer une dynamique de groupe, savoir créer et entretenir un réseau de partenaires efficace...
- Des qualités requises : Des qualités personnelles (écoute, observation, analyse des situations…) qui permettent de faire face à la diversité et aux difficultés des situations ? une exigence éthique, une motivation à travailler auprès de ce public, un profil d’animateur, de facilitateur, de l’implication dans les situations professionnelles et dans les relations interpersonnelles, une attitude favorisant la rencontre, l’ouverture à l’autre, la capacité à s’adapter et à prendre en compte les besoins des résidants, l’imagination, la capacité à poser un cadre sécurisant, une très grande polyvalence, une grande résistance mentale, la capacité à se mettre à distance...
- Une motivation et une implication personnelles, non conditionnées par un diplôme ou un parcours de formation unique
Accompagnement en PF : le rôle de
l'hôte1. La démarche des PF du réseau FAP
2. La fonction d'hôte dans les textes... et dans les projets sociaux, chartes et référentiel
3. Des fonctions très variées...qui s'adaptent aux besoins et aux demandes des résidants
4. Une nouvelle approche du travail social
5. Des compétences et des compétences particulières
6. Le soutien de l'hôte dans ses fonctions : pourquoi et comment ?
5.Le soutien de l'hôte
- Pourquoi ? ● faire face aux caractéristiques et aux parcours des habitants● assumer la complexité et l'étendue des missions● se positionner dans un fonctionnement hybride● pour éviter l'isolement et l'usure professionnels
- Comment ? ● besoin de repères et de reconnaissance institutionnelle● soutien par les pairs, les par les organismes gestionnaires,
par les organismes professionnels et les réseaux, par l'administration, par les partenaires.